Lancement à Abidjan d’une campagne pour promouvoir l’alimentation de qualité

Inades Formation, une organisation panafricaine œuvrant pour la promotion sociale et économique des populations, a lancé jeudi à Abidjan, une campagne baptisée «Conscience AlimenTerre», qui vise à promouvoir une alimentation de qualité, saine et durable.

Cette campagne qui sera menée dans une dizaine de pays africains entend éveiller la conscience des différentes catégories socioprofessionnelles sur la problématique du droit à l’alimentation et l’impact du choix de nos aliments et à susciter l’engagement de tous pour le recours aux pratiques et intrants respectueux de l’environnement et de la santé humaine. 

Selon Digbeu Tetiali, l’administrateur délégué et président de Inades Formation Côte d’Ivoire, cette campagne a pour objectif de mobiliser toutes les énergies et les volontés en vue d’une participation massive et citoyenne en Afrique et en Côte d’Ivoire en particulier dans les initiatives de centralisation autour de la question de fertilisants chimiques. 

Il a ajouté qu’il s’agit également d’attirer l’attention des uns et des autres sur la relation intrinsèque entre la qualité de la terre et la qualité de la nourriture qu’elle produit.  « Une terre qui est intoxiquée produira sûrement des aliments intoxiqués», a estimé M. Digbeu. 

Poursuivant, il a fait savoir que cette campagne consacre la volonté de son institution à contribuer à la concrétisation dans les pays africains du droit des populations à une alimentation saine et durable. 

Avant lui, Sena Adessou, le secrétaire de Inades Formation a souligné dans le même élan que le droit à l’alimentation implique l’accès à une nourriture saine. Cependant, il a regretté que  parfois l’usage d’intrants chimiques, met en danger la santé des populations.  

« Cette campagne veut œuvrer pour des systèmes alimentaires durables », a-t-il indiqué, ajoutant « qu’il faut faire en sorte que ce qui nous nourrit ne nous détruise pas ». 

En sa qualité d’ambassadeur de cette campagne alimentaire, l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba a dit être heureux de s’engager pour une  « cause   aussi forte  » que la conscience alimentaire.

« Il est important que nous nous impliquions tous pour avoir une alimentation saine et de qualité. C’est une campagne qui nous concerne tous  », a estimé M. Drogba.  

« Je prends l’engagement de soutenir ce combat pour le changement de mentalité», a-t-il promis. La campagne   « Conscience AlimenTerre» a pour ambition d’emmener les différents acteurs des systèmes alimentaires à prendre conscience des enjeux de la production durable de la nourriture et à agir pour une agriculture saine qui produit sans détruire, en privilégiant les intrants agroécologiques.

Le PDCI RDA rentrera t-il dans le nouveau gouvernement du président Ouattara?

Quand un homme marche, il laisse des traces » a dit un homme politique ivoirien. L’opposition ivoirienne sous la houlette d’Henri Konan Bédié, président de PDCI RDA, a dénoncé et s’est opposée par tous les moyens à la candidature jugée anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara.

Pour joindre l’acte à la parole, ils ont appelé au boycott et à la désobéissance civile. Les conséquences de cet affront a occasionné plus de 80 morts et plusieurs centaines de victimes, sans oublier les dégâts matériels.

Eu égard des actions ci-dessous énumérées, quel argument utilisera l’opposition pour justifier son entrée dans un gouvernement illégal. Pour l’heure, les informations ne sont qu’au stade des rumeurs. On attend donc de voir.

En politique, tout est possible. Lorsqu’on écoute Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du PDCI RDA, qui dit ne pas être saisi pour intégrer un quelconque gouvernement. Cela sous-entend qu’ils sont à l’écoute.

Alassane Ouattara acceptera de travailler avec l’opposition? lui qui a toujours dénoncé les gouvernements d’union nationale ? La première semaine d’avril nous en dira davantage.

 

 

Source : Linfodrome

Grave accident de la route sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro.

Accident routier meurtrier

Dans la nuit d’hier, un accident de circulation s’est produit sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro. En effet, selon les faits rapportés par notre source, il s’agit d’une collision entre un ensemble articulé composé d’un tracteur routier et d’une semi-remorque transportant des sacs d’anacarde et d’un car transport ayant des passagers à son bord.

Il s’agit notamment de la compagnie Label, l’une des compagnies de transports le plus fréquenté à Abidjan et l’intérieur. L’accident s’est produit aux environs de 22h30. La gendarmerie nationale s’est déportée sur les lieux en vue de procéder à une constatation d’usage.

Le bilan est très lourd sur le plan matériel et humain. Car on dénombre de nombreuses pertes en vie humaine et des blessées graves. En effet, 20 personnes ont perdu la vie détaille le bilan provisoire dressé par les forces de l’ordre.

Finances, emploi et économie au menu des quotidiens marocains

La transformation digitale du secteur bancaire et financier, la problématique de l’emploi, la plus grande station de dessalement de l’eau de mer en Afrique et les prévisions de l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que dans sa dernière sortie, le wali de Bank Al-Maghrib a avancé d’un cran encore sur la voie de la révolution technologique et de la transformation digitale.

« Une crypto-monnaie, un dirham électronique, le mobile payment et le mobile banking, les Fintech…le secteur bancaire et financier marocain ne peut échapper à ces mutations », poursuit le journal, ajoutant que « comme semble le soutenir à juste titre le banquier en chef du pays, il vaut mieux s’y préparer dès maintenant et planifier que de subir avec impuissance dans quelques mois ou années ».

Il estime que dans cette marche forcée vers les transformations nécessaires et vitales, « qu’elles soient d’ordre économique ou social, l’exemple et le lead peuvent venir d’acteurs que l’on attend le moins, en l’occurrence le secteur public ».

Abordant la problématique de l’emploi, +L’Economiste+ écrit que depuis des années, ce sujet épineux est sur la table et vient de refaire surface dans une commission parlementaire, rappelant qu’au démarrage de la pandémie tout le monde s’est focalisé autour du changement des logiciels pour plus de résilience, de solidarité et de productivité.

« Alors, que faire, en attendant que la reprise ramène tout le monde vers la croissance ? », se demande le quotidien, soulignant que même si les moteurs des entreprises redémarrent, ce n’est pas certain que cela s’accompagne systématiquement de création d’emplois.

« Aujourd’hui, il faut sonner la mobilisation pour pouvoir repenser un modèle social rénové. S’armer de ténacité, voire d’opiniâtreté, se purger de ses handicaps et de ses lourdeurs », suggère-t-il.

+L’Opinion+ Bientôt la plus grande station africaine de dessalement d’eau de mer. Malgré le contexte sanitaire exceptionnel imposé par la pandémie, le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation fera bénéficier la ville de Casablanca de la plus grande station de dessalement d’eau de mer, certainement en Afrique et dans le monde.

Le projet, dont le coût est estimé à 9,5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), hors foncier, sera opérationnel d’ici 2027 et permettra la réalisation de 300 millions de mètres cubes par an en termes de dessalement d’eau de mer.

+Al Ahdath Al Maghribia+, qui cite les prévisions de la banque centrales, indique que l’économie marocaine devrait enregistrer une croissance de 5,3% au titre de l’année 2021, avant de s’établir à 3,2% en 2022.

« La valeur ajoutée des activités non agricoles progresserait en 2021 de 3,5% et, tenant compte d’une production céréalière estimée autour de 95 millions de quintaux, celle du secteur agricole rebondirait de 17,6%, portant ainsi la croissance de l’économie nationale à 5,3% », indique la banque centrale dans un communiqué sanctionnant les travaux de la première réunion trimestrielle de son conseil pour cette année.

Lutte contre la tuberculose : le Maroc lance l’extension de son plan stratégique de prévention 2021-2023

Par Hicham Alaoui — La tuberculose demeure un problème de santé fortement influencé par les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé, nécessitant une conjonction des efforts dans un cadre multisectoriel.C’est dans ce contexte que le ministère marocain de la santé, lance l’extension du plan stratégique national de prévention et de contrôle de la tuberculose 2021-2023, ayant pour but de « réduire le nombre de décès liés à la tuberculose de 60% en 2023 par rapport à l’année 2015 », indique mercredi un communiqué du ministère de la Santé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose.

En parfaite cohérence avec la stratégie mondiale de l’OMS « pour mettre fin à la tuberculose », ce plan stratégique constitue le cadre idoine d’intensification de la lutte contre la tuberculose, selon une approche multisectorielle, ancrée au développement humain et prenant en compte les valeurs et principes de droits humains, souligne le ministère.

L’année 2020 a été témoin d’une convergence exceptionnelle des politiques publiques dans le cadre de la riposte à la pandémie Covid-19 ; cet élan constitue un levier pour renforcer les efforts nationaux afin d’atteindre les objectifs de développement durable, y compris celui de « mettre fin à la tuberculose à l’horizon de 2030 ».

Au Maroc et, en dépit de l’impact de cette pandémie sur le système de santé, un total de 29.018 cas de tuberculose a été détecté et mis sous traitement en 2020, fait savoir la même, source.

D’importantes mesures innovantes ont été entreprises pour maintenir les performances des services essentiels de lutte contre la tuberculose aux niveaux escomptés, en vue d’assurer la continuité des services et la disponibilité des médicaments antituberculeux.

Le programme national de lutte anti-tuberculeuse occupe, depuis plus de trente ans, une place prioritaire dans la politique de santé au Maroc, avec l’allocation croissante de ressources, la mobilisation de partenaires nationaux et internationaux et surtout le dévouement de l’ensemble des professionnels de santé impliqués.

Cela a permis de réaliser des avancées remarquables, reconnues à l’échelle mondiale, en termes d’amélioration des taux de couverture par les services de dépistage, de diagnostic et de prise en charge, de succès thérapeutique maintenu à plus de 85% depuis 1995 et, par conséquent, de réduction de la charge de morbidité et de mortalité de la maladie, précise la même source.

Placée cette année sous le thème « le temps presse », la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose réitère l’appel en faveur d’engagements plus forts de tous les partenaires, de ressources plus importantes et d’actions plus efficaces contre ce fléau mondial.

D’après les estimations de l’OMS, la tuberculose aurait touché près de 10 millions de personnes dans le monde en 2019 et causé plus de 1,4 million de décès, faisant partie des maladies infectieuses causant le plus de décès dans le monde.

En 2020, la pandémie de Covid-19 a représenté une véritable menace pour la lutte anti tuberculeuse à l’échelle mondiale. Les modélisations de l’OMS laissent entrevoir qu’il y aurait des centaines de milliers de décès supplémentaires dus à la tuberculose entre 2021 et 2025, en raison de la baisse des performances de détection et des difficultés d’accès aux soins antituberculeux.

La politique résume l’actualité sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur aux sujets relatifs à la politique.« Organisation des (élections) locales-La majorité opte pour février 2022 », titre L’As.

Ce journal rapporte que la commission restreinte du dialogue politique a organisé hier une rencontre avec la Direction générale des élections (DGE) afin d’être édifiée sur les différentes étapes du processus devant mener aux élections locales et décider ensemble de la date du scrutin.

« Malheureusement, souligne L’As, faute d’accord entre les différents acteurs, il appartiendra désormais au Gouvernement (qui opte pour mars 2022) de trancher la question ».

« Les locales reportées, le Front de résistance nationale (FRN) dénonce une énième forfaiture…et met en garde le pouvoir contre d’éventuelles conséquences », informe Vox Populi.

A propos de ces élections locales et départementales, Le Quotidien note : « Encore un report ».

Nos confrères indiquent que le Conseil des ministres a prorogé le mandat des maires et présidents de Conseils départementaux.

Sud Quotidien revient sur le recours en annulation des poursuites contre le leader de Pastef et informe que « l’affaire Sonko retourne à l’Assemblée ».

« Le bureau de l’Assemblée nationale qui avait examiné et mis sur pied une commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko (accusé de viols par une masseuse, Adji Sarr), vient d’être saisi à nouveau par des députés de l’opposition. Cette fois, c’est une question de requête en annulation de la même procédure enclenchée qui est déposée sur la table du bureau du président de l’Assemblée nationale », explique Sud Quotidien.

« Conséquences des manifestations-Sonko-Adji Sarr, les victimes collatérales. Plus de 2 mille emplois suspendus à Total. Les pertes estimées à plusieurs milliards Fcfa. Des travailleurs contractuels à Auchan licenciés », détaille L’Observateur.

Ce journal parle également de la liberté provisoire accordée à Guy Marius Sagna, Clédor Sène et Assane Diouf.

A la Une de Vox Populi, Amadou Guèye, membre du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D, opposition et société civile) affirme : « Impossible que Karim (Wade) et Khalifa (Sall) bénéficient d’une amnistie et…continuent de prétendre à la magistrature suprême ».

« C’est fini pour Karim », soutient l’ancien ministre libéral, Farba Senghor, dans Walf Quotidien qui, sur ce qu’il appelle « chasse aux Sénégalais de Gambie, titre : « Retour de bâton ! Effet boomerang de France dégage ».

« Artisanat-Macky Sall veut un projet spécial pour les jeunes », titre Le Soleil.

Côte d’Ivoire: un projet de loi sur le contenu local des activités pétrolières et gazières adopté

Un projet de loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières en Côte d’Ivoire a été adopté, mercredi, par le gouvernement au cours d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

Ce projet de loi présenté par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé « vise à mettre en place un tissu industriel pétrolier et gazier national prenant appui sur des entreprises et des personnels locaux », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

Le texte fait obligation aux titulaires des contrats pétroliers d’accorder la priorité des emplois au personnel qualifié de nationalité ivoirienne, de prévoir des programmes de formation pour permettre à ce personnel d’acquérir le niveau de qualification requis afin d’accéder à tous les niveaux de responsabilité du secteur.

Il fait également obligation aux investisseurs du secteur pétrolier, aux compagnies pétrolières et gazières présentes en Côte d’Ivoire, dans tous les secteurs de la chaîne des valeurs, allant de l’exploration à l’exploitation.

Les investisseurs doivent en plus accorder la préférence aux entreprises ivoiriennes pour les activités de sous-traitance, de prestation de services et de fourniture de biens. Par ailleurs, le projet de loi leur enjoint d’exploiter les services financiers et d’assurances disponibles en Côte d’Ivoire.

«Cette loi permettra de créer des emplois pour nos jeunes et  favoriser la création de PME et champions nationaux dans ces secteurs » a expliqué le ministre Abdourahmane Cissé, soulignant la classification des activités en trois catégories.

Il s’agit de la catégorie A réservée aux entreprises ivoiriennes, de la catégorie B réservée aux entreprises ivoiriennes et les partenariats entre entreprises étrangères et ivoiriennes, et enfin de la catégorie C ouverte à toutes les entreprises.

En outre, ces sociétés sont soumises à l’obligation de promouvoir la recherche et le développement, et de faciliter le transfert de technologies en direction des entreprises locales.

Frontières ivoiro-burkinabé: les populations sensibilisées au vivre ensemble

Les populations des frontières ivoiro-burkinabé sont sensibilisées depuis quelques jours au vivre ensemble et à la cohabitation pacifique dans le cadre d’une campagne initiée par le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNF CI) et le Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières du Burkina Faso (SP-CNF).

Selon une note d’information transmise à APA, mercredi, cette campagne  conjointe de sensibilisation qui s’est déroulée dans les localités frontalières des régions du sud-ouest du Burkina et du nord-est de la Côte d’Ivoire (Bounkani).

Elle a sillonné du 16 mars au 20 mars 2021 les villages frontaliers de Bahéldouo, Mossibougou, Naasar Tenga au Burkina Faso et Doropo et Kalamon en Côte d’Ivoire.

Ces villages frontaliers ont en partage les difficultés liées à l’insécurité, aux conflits fonciers, aux entraves à la libre circulation des personnes et des biens, à l’accès aux infrastructures socio-éducatives de base qui entament la qualité de la vie quotidienne de leurs habitants.

Les séances de sensibilisation ont été coprésidées par messsieurs Zongo Wendinmanegdé Emmanuel, Gouverneur de la région du sud-ouest du Faso et Kpan Droh Joseph, Préfet de la région du Bounkani.

Au cours des séances de sensibilisation, les deux autorités ont embouché la même trompette. Après avoir réitéré la volonté des deux pays d’œuvrer en faveur de la consolidation des liens fraternels entre les deux peuples aux frontières, elles ont, de façon commune, lancé des messages de paix, de solidarité et de cohabitation pacifique pour un vivre ensemble harmonieux aux populations.

 « En attendant la fin des activités de démarcation dans trois ans, nous  ne devons pas remettre en cause les liens fraternels entre les deux peuples. Vous devez vivre dans la cohésion et accueillir les projets de développement que les deux États pourraient réaliser conjointement en votre faveur. » a affirmé le gouverneur de la région du sud-ouest du Burkina Faso, Zongo Wendinmanegdé Emmanuel.

 « Vous êtes et vous restez des frères et des sœurs. Détournez-vous de la violence et usez régulièrement du dialogue, de la concertation et du recours à l’arbitrage des autorités administratives pour résoudre vos différends.  Si après la démarcation, votre village appartient à la Côte d’Ivoire ou au Burkina Faso, vous auriez au moins vécu paisiblement et bénéficié des actions de développement que chaque État aura posées » a-t-il conclu sur la question.

A sa suite, M. Kpan Droh Joseph, préfet de région du Bounkani a exhorté à son tour les populations à « s’impliquer véritablement dans la réalisation des projets qui viendront combler vos besoins socio-éducatifs de base » .

En outre, dans le village de Naasar Tenga, les deux autorités ont invité les orpailleurs à rendre légales leurs activités. Cela, « afin d’aider l’État à avoir les ressources nécessaires pour la construction des infrastructures socio- économiques de base dont vous avez besoin » a soutenu M. Kpan Droh Joseph sous le regard approbateur du gouverneur du sud-ouest.

Ces  séances de sensibilisation ont bénéficié de l’appui financier du projet d’appui au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA).

Dr. Moncef Slaoui, limogé par GSK pour des allégations d’harcèlement sexuel

Le Docteur marocain Moncef Slaoui, ex-chef de l’opération Warp Speed du gouvernement américain pour le développement de vaccins anti-Covid-19, sous l’administration Donald Trump, a été limogé de son poste de président du conseil d’administration de GlaxoSmithKline pour des allégations de harcèlement sexuel sur une femme.Le licenciement de Moncef Slaoui par le conseil d’administration de GlaxoSmithKline, actionnaire majoritaire de Galvani, est intervenu après la réception par GSK, en février 2021, d’une lettre « contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers une employée de GSK par le Dr Slaoui», a déclaré GSK dans un communiqué. Cette conduite «s’est produite il y a plusieurs années alors qu’il était un employé de GSK», indique la même source.

Avant son poste chez Galvani, Dr Moncef Slaoui a passé près de 30 ans chez GlaxoSmithKline, occupant divers postes de direction, notamment celui de chef de la R&D pharmaceutique et de président de sa division Vaccins.

L’ancien président américain Donald Trump l’avait nommé pour diriger les efforts de son administration pour produire et distribuer les vaccins anti-Covid-19 l’année dernière. Il a démissionné de son poste en janvier avant la mise en place de la nouvelle administration du président Joe Biden.

Corruption : Ramaphosa devant une commission d’enquête

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa va comparaitre devant la Commission d’enquête en avril pour corruption.Dans une note publiée mercredi, la présidence sud-africaine a indiqué que M. Ramaphosa témoignerait en sa qualité de dirigeant du Congrès national africain au pouvoir les 22 et 23 avril, et en tant que président de la république les 28 et 29 avril.

« Cette décision s’inscrit dans le droit fil des nombreuses déclarations publiques du président dans lesquelles il a exprimé sa volonté de témoigner devant la commission », a déclaré la présidence.

Au cours des deux dernières années, le président de la commission d’enquête, le juge en chef adjoint Raymond Zondo, a tenu des audiences sur la captation de l’État (corruption) pendant le règne de dix ans de l’ancien président Jacob Zuma, qui a pris fin en 2018.

Vers l’emprisonnement de Zuma ?

Au cours de cette période, M. Ramaphosa était à la fois le vice-président de l’État et du parti de M. Zuma, qui a été contraint de quitter ses fonctions par son parti à la suite d’allégations de corruption en février 2018.

Zuma, qui a autorisé la formation de la commission d’enquête lorsqu’il était encore en fonction, a comparu devant la commission l’année dernière, mais a depuis boycotté les audiences, affirmant que Zondo était partial à son égard.

Sa demande de dispense de participation à l’enquête n’a pas été prise en compte par la Cour constitutionnelle du pays, qui a ordonné à l’ancien président d’assister aux audiences. Cependant, l’ancien président a défié la décision de la Cour, ce qui a conduit la commission Zondo à recommander que Zuma soit enfermé pendant deux ans pour outrage à la Cour.

L’audience sur la recommandation de la commission d’emprisonner Zuma se tiendra jeudi devant la Cour constitutionnelle, a annoncé la Cour mercredi.