Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des USA en Côte d’Ivoire rencontre le Repprelci

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a échangé jeudi à Abidjan avec les membres du bureau du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci).

M. Taylor Tinney qui s’est rendu au siège du Repprelci, la faîtière des acteurs et entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire, avec son assistant Teko Folly, a dit qu’il s’agissait d’une « prise de contact » en vue d’une meilleure collaboration avec le secteur.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, qui avait à ses côtés plusieurs membres de son bureau, a salué cette démarche et l’intérêt marqué pour la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée depuis 2006.

Sur le plan institutionnel, c’est depuis décembre 2017 que l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire est pris en compte dans le régime juridique de la presse, a rappelé M. Sermé.

Près de 50 organes de presse numérique sont légalement constitués, aujourd’hui, sur plus de 130 sites web identifiés. Et, pour contrôler les flux d’informations en vue de réduire les fake news et manquements du code d’éthique et de déontologie, le Repprelci a créé l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci).

Cet observatoire, organe d’autorégulation, a pour objectif de faire le monitoring des médias numériques, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie,  de contribuer à une labellisation des organes de presse en ligne et d’assurer la médiation avec les usagers.

La faîtière a mis sur pied le site web www.ivoirecheck.com, avec le concours de l’Unesco, pour lutter contre les fake news (fausses nouvelles) relatives à la Covid-19. Cet un instrument, soutenu par l’institution, a permis de corriger de fausses nouvelles lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Le Repprelci recherche des partenaires pour développer des projets concernant la problématique des fake news. Il projette de continuer de lutter contre les fausses informations durant les prochaines législatives prévues le 6 mars 2021.

Les fake news engendrent parfois des conflits sociaux. Dans l’optique d’amener les citoyens à éviter de tomber dans le piège des fake news, le Repprelci veut aller dans les localités impactées par les violences électorales pour sensibiliser les usagers. 

« On veut aller montrer aux populations comment éviter les fake news », a déclaré le président du Repprelci pour qui l’ignorance et le manque de discernement des citoyens sur les flux des réseaux sociaux peut les conduire à colporter des infox. 

Le secrétaire général du Repprelci, Robert Kra, en charge de la Communication, a fait savoir que 70% des fake news sont distillées sur les réseaux sociaux contre 30% pour des médias formels qui tombent dans le piège des fake news. 

Le nouvel attaché de presse de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a félicité le Repprelci pour ces actions, indiquant que la représentation diplomatique envisage de « soutenir les efforts » de la faîtière.

Traoré Mamadou, vice-président du Repprelci, a annoncé que l’organisation s’attèle à faire partie de « IFCN », une organisation mondiale de lutte contre les fake news basée aux États-Unis afin de détruire les infox dont le climat politique est un terreau fertile.

Le gouvernement américain accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans plusieurs domaines dont les secteurs de la santé, de l’environnement, de la sécurité, de l’éducation et de la bonne gouvernance.

M. Taylor Tinney qui est à Abidjan depuis août 2020, remplace Mme Marion Wohlers, en poste depuis deux ans. Il officiait à l’ambassade des États-Unis à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Hommage professionnel à feu Marcel Zadi Kessy à Abidjan

Les acteurs du secteur de l’eau et de l’énergie ont rendu jeudi un hommage à feu Marcel Zadi Kessy au siège du Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

M. Zadi Kessy a été Président directeur général du Groupe CIE/SODECI puis le Président des Conseils d’administration des deux sociétés. Les agents lui ont rendu des témoignages qui ont ponctué ce moment d’intenses émotions. 

A cet hommage,  étaient présents l’Association africaine de l’eau, l’Association des sociétés africaines de l’électricité, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI,  Patronat).

Le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le ministère de l’Assainissement et de la salubrité, et le ministère de l’hydraulique étaient représentés à cet hommage professionnel. 

Des anecdotes et des témoignages poignants sur son parcours professionnel ont été faits. Décédé le 13 octobre dernier à  Abidjan, Marcel Zadi Kessy sera inhumé le 30 janvier 2021à Yacolidabouo (sud-ouest), son village natal. 

Maroc/Covid-19 : Le Roi Mohammed VI lance la campagne nationale de vaccination

Le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19.A cette occasion, le Souverain a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19.

La campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens, l’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis d’éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du virus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale.

Elle se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde et une première livraison du vaccin chinois Sinopharm.

Selon les autorités sanitaires du Royaume, la campagne nationale de vaccination devra cibler, de façon progressive, les personnes les plus exposées à l’infection, à savoir les personnes âgées de 75 ans et plus, les professionnels de la santé (40 ans et plus), les autorités publiques, les militaires et les enseignants (à partir de 45 ans).

L’opération de vaccination bénéficiera, dans une première étape, aux régions qui enregistrent des taux d’infection élevés. Pour ce faire, un lourd dispositif est mobilisé pour réussir cette opération de grande envergure.

Folashade Akanni-Shelle, nouvelle Dg de Bolloré au Nigeria

Folashade Akanni-Shelle est nommée Directrice générale de la filiale nigériane de Bolloré Transport et Logistics, a appris APA ce jeudi.« Depuis le 1er octobre 2020, Folashade Akanni-Shelle est la nouvelle Directrice générale de Bolloré Transport & Logistics au Nigeria. Elle remplace Jean-Baptiste Rambaud qui va poursuivre sa carrière dans une autre filiale de l’entreprise au Moyen-Orient », renseigne le groupe dans un communiqué de presse.

Folashade Akanni-Shelle cumule 17 années d’expérience au sein de Bolloré Transport & Logistics. Elle a rejoint l’entreprise en 2003 comme Responsable commerciale pour OT Africa Line chez Cross Marine Services à Lagos, avant d’être nommée tour à tour Responsable import maritime au sein de Bolloré Africa Logistics Nigeria (ex-SDV Nigeria), Responsable des services logistiques au Ghana, Directrice des solutions logistiques en Ouganda puis Directrice générale en Tanzanie.

Elle va désormais assurer le développement de cette entité avec le soutien de ses équipes et s’appuyer sur son expérience ainsi que sur sa connaissance du continent africain pour positionner l’entreprise comme un leader dans le secteur du transport et de la logistique au Nigéria.

« Ayant occupé diverses fonctions dans plusieurs pays différents, c’est un honneur pour moi de retrouver mon pays d’origine et j’ai hâte de travailler en étroite collaboration avec les équipes pour adresser ce marché dynamique et faire de Bolloré Transport & Logistics une référence dans le transport et la logistique au Nigeria », a déclaré Folashade Akanni-Shelle.

Bolloré Transport & Logistics Nigeria est un opérateur majeur du transport et de la logistique employant aujourd’hui plus de 600 collaborateurs directs et indirects. Basée à Lagos, l’entreprise possède plusieurs agences notamment à Badagry, Agbara et Abuja et 26 entrepôts à travers tout le pays. Elle a développé une expertise sur divers secteurs clés de l’économie en particulier les produits de grande consommation, la téléphonie et la logistique minière.

Chaque année, elle soutient des actions pour les populations en partenariat avec des associations notamment dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré.

Côte d’Ivoire: mise en service d’un nouveau sticker pour la facture normalisée en avril

Le directeur général des impôts Sié Abou Ouattara annonce dans un communiqué transmis jeudi à APA, que dans le cadre du renforcement de la sécurisation de la facture normalisée en Côte, un nouveau sticker sera mis en service à compter du 1er avril 2021.

« Ce nouveau sticker de couleur bleue et de forme carrée sera à partir de la date du 1er avril 2021 apposé sur  les factures normalisées, les bordereaux ou bons de transfert ou de livraison ainsi que sur les bordereaux de livraison en remplacement de celui de couleur rouge», a expliqué M. Ouattara dans ce communiqué. 

Toutefois, il a  précisé, qu’à titre transitoire, le sticker rouge restera valable pour une période de trois mois allant du 1er avril au 30 juin 2021.  

« Par ailleurs, les entreprises qui disposeraient de stock résiduel d’anciens stickers et de carnets de factures préimprimées sont  invitées à les déclarer impérativement auprès de la chambre de commerce et d’ industrie de Côte d’Ivoire au plus tard le 15 avril 2021 pour leur prise en compte par le programme national de sécurisation des factures », a exhorté M. Ouattara comptant sur  « le civisme fiscal de tous  ».

Côte d’Ivoire: hommage national à feu Marcel Zadi Kessy, ex-président du CESEC

Un hommage national a été rendu jeudi à feu Marcel Zadi Kessy, ancien président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de Côte d’Ivoire, en présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au siège de l’institution à Abidjan.

M. Zadi Kessy, pétri d’une vaste expérience en matière de développement intégré, a été nommé en 2011 par M. Alassane Ouattara comme président du Conseil économique et social. Un poste qu’il occupera jusqu’en 2016.  

Le chef de l’Etat ivoirien s’est recueilli sur son cercueil, recouvert du drapeau de Côte d’Ivoire. La famille du défunt était présente avec en première ligne Mme Zadi Kessy, qui a reçu des mains de l’autorité le drapeau du pays.   

Souffrant depuis quelques années, il s’était retranché dans le cocon familial, où il était suivi par des médecins. Mi-octobre 2020, il tire sa révérence à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, laissant dans le désarroi ses proches.   

Ce natif de Yacolidabouo, village situé dans le Département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien, est un « génie » du développement. Il a transformé cette localité dont les rues et les infrastructures socio-économiques rivalisent avec certaines zones urbaines.

Ingénieur en techniques d’équipement rural, il intègre le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI). Il devient le Président directeur général du groupe puis le Président des conseils d’administration des deux sociétés.  

Fort d’un parcours associatif et entrepreneurial riche, Marcel Zadi Kessy publie en octobre 1998, l’ouvrage « Culture africaine et gestion de l’entreprise moderne », un livre dans lequel il relate une longue carrière de dirigeant et la vision prospective dans le management.   

L’inhumation de M. Marcel Zadi Kessy est prévue le 30 janvier 2021 dans la plus stricte intimité familiale à Yacolidabouo. Ce village perd un illustre fils, mais trouve à travers ses actions une voie tracée pour dynamiser son développement. 

Législatives: Affi saisit la CEI contre des « usages frauduleux du sigle du FPI »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Affi Nguessan a saisi la Commission électorale indépendante (CEI) pour protester contre des « usages frauduleux du sigle et des symboles du FPI » dans le cadre des législatives du 6 mars 2021.

Dans un courrier adressé au président de la CEI, Affi Nguessan, président statutaire du FPI, proteste contre « le comportement tendancieux de certains candidats » aux élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021.

« Il nous est donné de constater que des candidats, pourtant investis par d’autres partis et groupements politiques lors du dépôt de leur candidature à la CEI, se prévalent abusivement des attributs du FPI pour promouvoir leur candidature sur les réseaux sociaux », a-t-il écrit.

Selon M. Affi, « une telle attitude qui contraste de façon flagrante avec la loyauté et l’élégance de la concurrence électorale ne peut continuer à prospérer,  au risque de semer le doute et la confusion chez les électeurs pendant le déroulement du scrutin ». 

L’article 26 du Code électoral ivoirien dispose que l’utilisation combinée des trois couleurs du drapeau national est proscrite, ainsi que les armoiries de la République ou de la collectivité territoriale concernée par l’élection. 

En outre, plusieurs candidats ou listes de candidats d’une même circonscription électorale ne peuvent avoir ni le même intitulé, ni le même sigle, ni le même symbole, ni la même couleur sur le bulletin unique.

Il soutient qu' »il ne peut valablement être toléré que des candidats se réclamant de parti ou groupement politique différent du nôtre, puisse user des attributs du FPI », formation créée par Laurent Gbagbo.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a lancé qu' »il urge que la CEI, conformément à ses attributions et missions fasse cesser pareils comportements attentatoires à la législation et aux usages électoraux ». 

Le FPI connaît des querelles internes avec une tendance dirigée par M. Affi Nguessan, président statutaire, et une autre frange conduite par Assoa Adou. Pour ces législatives, l’opposition a décidé d’aller en rang serré.

Milieu scolaire : Un élève menace son éducateur avec un fusil.

Des dérives en milieu scolaire.

Les histoires sur l’interdiction de l’utilisation des téléphones dans les établissements marquent de plus en plus certaines villes de la Côte d’Ivoire.

Après l’épisode de Lakota où les enseignants ont calciné plusieurs téléphones portables. Et celui de Bocanda où un élève a osé confisqué le téléphone de son professeur d’anglais. Voilà une autre affaire d’appareil mobile qui fait surface à Ouangolodougou, au nord du Pays.

En effet, selon des sources sur place, un élève a menacé son éducateur à l’aide d’un fusil de chasse parce que ce dernier lui aurait arraché son téléphone portable.

Toujours selon les mêmes sources, l’élève visionnait pendant un cours, un film à caractère pornographique. Surpris par son éducateur, ce dernier demanda que l’élève lui remette le téléphone.

Devant le refus de l’élève de remettre le téléphone à son éducateur, ce dernier va finalement arriver à confisquer l’appareil après plusieurs tentatives.

Mécontent et en colère, l’enfant court à la maison et en revient avec un fusil de chasse pour menacer son éducateur. Après l’avoir maitrisé rapidement, il est mis à la disposition des autorités compétentes.

Par ailleurs, rappelons que les élèves ne doivent pas accéder à l’enceinte de leur établissement avec un mobile téléphonique. Cependant, bon nombre d’élèves prennent un malin plaisir à déroger à cette règle. Les parents d’élèves doivent prendre des mesures afin d’éviter toutes dérives de ce genre à l’avenir.

Afrique de l’Est: appel à fonds du CICR pour les réfugiés

Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge intensifie ses activités humanitaires pour répondre aux besoins urgents en Éthiopie, au Soudan et à Djibouti.Dans ces pays de l’Afrique de l’Est, les réfugiés et les déplacés internes ont besoin de nourriture et de services essentiels comme l’eau et les soins de santé, rapporte un communiqué reçu à APA.

C’est pourquoi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lance un appel à ses donateurs en vue de recueillir 20 millions de francs suisses pour renforcer au plus vite son action face aux besoins humanitaires pressants engendrés par la crise qui sévit dans la région du Tigré, en Éthiopie.

De son côté, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge cherche à lever 27 millions de francs suisses qui serviront à soutenir les efforts déployés par la Croix-Rouge éthiopienne, le Croissant-Rouge soudanais et la Société du Croissant-Rouge de Djibouti pour lutter contre d’autres facteurs de vulnérabilité dans la région.

« Un grand nombre de personnes ont été déplacées dans le Tigré et près de 60 000 ont cherché refuge au Soudan. Cette population de réfugiés et de déplacés internes a cruellement besoin de nourriture et de services essentiels, tels qu’eau et soins de santé », note le texte.

Il ajoute que dans cette région, certaines structures de santé ont été abandonnées et pillées, tandis que d’autres commencent à manquer de fournitures et peinent à faire face à la demande croissante.

« Au Tigré, les besoins sont immenses. Il faut que le gouvernement accélère son action et que les organisations humanitaires puissent accéder au plus vite aux personnes pour leur apporter l’aide nécessaire, avant qu’il ne soit trop tard », affirme Patrick Youssef, directeur régional du CICR pour l’Afrique.

Selon lui, en dehors des grandes villes, l’accès humanitaire demeure problématique, et il est difficile de se faire une idée précise de la situation humanitaire dans les zones rurales.

« Les événements qui se sont produits récemment au Tigré sont venus exacerber d’autres vulnérabilités qui étaient présentes en Éthiopie et dans les pays voisins (le Soudan et Djibouti). Avant que les combats n’éclatent, la région était déjà confrontée à une grave insécurité alimentaire, une invasion de criquets pèlerins, la sécheresse et la pandémie de Covid-19 », explique Mohammed Mukhier, directeur régional de la Fédération internationale pour l’Afrique.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.