Côte d’Ivoire: Kakou Guikahué libéré et mis sous contrôle judiciaire (avocat)

En détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, a indiqué mardi à APA Me Suy Bi Émile, l’un des avocats du parti.

« M. Guikahué a été libéré et placé sous contrôle judiciaire », a renseigné Me Suy Bi Emile, mentionnant cependant que pour Narcisse N’Dri, directeur de Cabinet de Henri Konan Bédié, président du Pdci, il n’avait pas encore reçu cette information du tribunal. 

Plusieurs opposants, réunis chez M. Bédié le 3 novembre 2020, pour former un gouvernement du Conseil national de transition (CNT), organe visant à se substituer aux institutions de la République, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, au nombre desquels M. Guikahué.

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins. 

Plus tard, M. Bédié met fin au CNT, entité qu’il présidait, pour favoriser le dialogue. A l’issue de la troisième phase du dialogue politique entre l’opposition, la société civile et le gouvernement, les parties ont arrêté des mesures d’apaisement. 

Au lendemain de la fin de la troisième phase du dialogue politique, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) sera libéré et mis sous contrôle judiciaire. La libération de Guikahué, elle, intervient après le paraphe des résolutions de ce dialogue par l’opposition. 

L’UJPLA crée le Grand Prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), a annoncé mardi la création du Grand prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique, dans un communiqué.

Ce prix vise à « marquer son combat et rappeler sa mémoire », indique l’UJPLA qui a pour « objectifs principaux et fondamentaux de contribuer à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes partout sur le continent africain ».

Les modalités, le fonctionnement et le financement devraient être bientôt connus, souligne l’organisation qui envisage de « récompenser » le journaliste, l’organe de presse, toute entité et personnalité africaine qui auront contribué à la promotion de la liberté de la presse en Afrique. 

« L’UJPLA voudrait, en ce 60e anniversaire de sa tragique disparition, saluer et marquer la mémoire de Patrice Emery Lumumba, ce grand et immortel héros congolais et africain de la liberté et de l’Indépendance », a déclaré Noël Yao,le président de l’UJPLA.  

« Il y a 60 ans, le premier ministre congolais Patrice Emery Lumumba était injustement et sauvagement assassiné pour ses idées de liberté et d’indépendance », rappelle l’UJPLA.  

L’organisation de presse annonce par ailleurs la désignation de M. Gervais Gnaka Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis, en qualité de coordinateur du Grand Prix UJPLA Patrice Emery Lumumba de la Liberté de la presse. Et ce, en conformité  avec les statuts de  l’UJPLA.

M. Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis et par  ailleurs, membre fondateur de la Convention pour le Panafricanisme et le Progres (CPP) est désigné à  compter de ce 19 janvier 2021, Coordonnateur de ce Grand Prix, indique une note officielle.  

Il devra proposer un schéma de mise en œuvre et rechercher des financements appropriés et en informer régulièrement le bureau de l’UJPLA pour un suivi adéquat. L’Union des journalistes de la presse libre africaine entend organiser « rapidement » la première édition de ce Grand prix.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Sénégal : promulgation de la loi sur l’état d’urgence

Le président de la République Macky Sall a promulgué ce mardi 19 janvier, la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège, après son adoption à l’Assemblée nationale le 11 janvier dernier, selon un communiqué parvenu à APA.Cette modification de la loi n° 2021- 18 modifiant la loi n° 69 – 29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, consacre l’entrée en vigueur d’un troisième régime juridique qui gouverne désormais « la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires » renseigne le communiqué.

Le document ajoute que « le Sénégal n’est plus en état d’urgence » mais dans « la gestion des catastrophes et crises sanitaires, avec l’édiction et l’application, par les membres du Gouvernement, les gouverneurs et préfets, de mesures sécuritaires et sanitaires ».

Il s’agit notamment du « couvre – feu, de la réglementation des rassemblements, réunions et du port du masque, ainsi que de l’organisation des déplacements, du fonctionnement des transports publics et des commerces » détaille le document.

A ce titre, le Chef de l’Etat sénégalais demande aux membres du Gouvernement « de veiller à l’exécution stricte des dispositifs d’application de la loi modifiée susmentionnée, valables pour un mois renouvelable » précise le Ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication, Seydou Guèye

Macky Sall a décidé en outre de maintenir le couvre-feu, de 21 h à 5 h du matin, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès.

Dans ce contexte, le Président de la République invite les populations à poursuive les efforts de prévention individuelle et collective, pour endiguer la pandémie de Covid-19.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

Des divisions dans l’opposition ivoirienne à l’approche des législatives.

À l’approche des législatives du 6 mars les dissensions se font de plus en plus entendre entre les partis et plateformes de l’opposition.

En effet, certaines formations politiques refusent d’y participer quand d’autres décident d’y aller. Et parmi ces dernières, les discussions pour des candidatures uniques sont plus que laborieuses.

À la veille de la date limite de dépôt des candidatures à la CEI, le front de l’opposition commence à faiblir.

Quand la CDRP, plateforme constituée autour du PDCI, et la plateforme pro-Gbagbo EDS ont annoncé leur intention d’aller aux législatives, plusieurs petits partis n’ont pas suivi, estimant que ce choix contrevenait à la stratégie de boycott de la présidentielle et de refus de reconnaitre le régime Ouattara.

Quant au GPS de Guillaume Soro, qui dispose de députés sortants, il indique qu’il n’y participera pas.

Par ailleurs, ce lundi, c’est le COJEP de Charles Blé Goudé qui claque la porte de la CDRP. Il déplore que les législatives aient « mis au grand jour les appétits et autres guerres de positionnement entre des entités pourtant supposées être des partenaires ».

Le FPI tendance Affi N’Guessan ne cachait pas non plus ce lundi sa grogne  contre le PDCI et EDS qu’il accuse de s’entendre dans leur coin sur la répartition des candidatures et de l’avoir mis à l’écart des discussions.

« Nous ne sommes pas dupes. On a senti cette ruse-là depuis le départ » commentait un responsable du FPI Affi qui tenait une réunion d’arbitrage tard hier soir. « C’est houleux, concède un cadre du PDCI. Mais ça a toujours été comme ça, ce genre de discussions, y compris au sein d’un même parti. A plus forte raison entre plusieurs groupes. Ça ne signifie pas pour autant la fin de la coalition d’opposition », déclare ce cadre.

Les partis ont jusqu’à mercredi 18h pour déposer les dossiers de candidature.

 

Organisation d’une journée carrière au collège catholique Notre Dame d’Evron de Lakota.

Une journée carrière pour les élèves du collège catholique Notre Dame d’Evron de Lakota.

En effet, l’amicale des anciens élèves du collège catholique Notre Dame d’Evron de Lakota a organisé une journée carrière. Cette journée est initiée au profit de leurs cadets afin de les instruire sur leur cursus scolaire et universitaire.

Pour le vice-président de cette amicale, Franck Adjambri, cette journée carrière est très importante. Puisqu’elle « donne à nos jeunes frères des classes de 3e et de terminale, des informations utiles pour la suite de leur cursus scolaire et universitaire. Car une mauvaise orientation conduit à un échec universitaire et professionnel ».

De plus, les représentants des services de l’administration publique et des structures du privé étaient conviés à cet évènement. Ces derniers ont exposé leurs domaines d’activité et les moyens d’accès. Le premier adjoint au maire de Lakota, Konan Kouadio, a félicité les organisateurs pour leurs initiatives.

Par ailleurs, l’amicale des anciens élèves du collège catholique Notre Dame d’Evron prévoit organiser dans les prochains jours une journée d’excellence pour récompenser les meilleurs élèves de Lakota.

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La Côte d’Ivoire à la tête du comité de validation des candidatures des membres affiliés à OMT

La Côte d’Ivoire à l’honneur.

Le 14 janvier 2021,  s’est tenue l’élection de la direction du comité de validation des candidatures des membres affiliés à l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) .

En effet, c’est au terme de sa seconde réunion statutaire que le Comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’OMT, a choisi la Côte d’Ivoire pour diriger à ses destinées. Et faisant de son concurrent à ce poste, l’Iran, le vice-président.

D’ailleurs, cette élection s’est déroulée par visioconférence des membres du Comité, avec la direction de l’OMT, en présentiel depuis son siège à Madrid. De même, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, présidera cette instance.

Elle aura pour but d’ étudier les dossiers des organisations professionnelles, entreprises, offices administratifs et groupements d’intérêts qui désireront s’affilier à l’agence spécialisée des Nations-Unies. Par ailleurs, le ministre Fofana portera la voix de la Côte d’Ivoire, les 18 et 19 janvier 2021, en Espagne.

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