Kigali classée 2e ville la moins chère d’Afrique de l’est

La capitale du Rwanda, Kigali, est classée deuxième ville la moins chère d’Afrique de l’est après Kampala (Ouganda), selon l’enquête de Mercer 2020 portant sur le coût de la vie.Les résultats de l’enquête transmis à APA révèlent que des facteurs spécifiques comme les fluctuations des devises, l’inflation des coûts des biens et services et l’instabilité des prix de l’hébergement sont essentiels pour déterminer le coût des forfaits expatriés pour les employés en mission internationale.

L’enquête de Mercer montre que les coûts des biens et services évoluent avec l’inflation et la volatilité des devises, ce qui fait que les coûts sont tantôt plus faibles, tantôt plus élevés.

Ndjamena, Tchad (15e) est la ville la mieux classée en Afrique tandis que Tunis (209) est la ville la plus chère de la région et du monde.

Hong Kong (1) a conservé sa place de ville la plus chère pour les expatriés en Asie et dans le monde, en raison des fluctuations des devises par rapport au dollar américain et de la hausse du coût de la vie sur place, selon l’enquête.

Sur la base des données recueillies en mars dernier, l’étude révèle que la majorité des villes africaines ont grimpé la liste, entraînant des vies plus chères pour les expatriés. La capitale ougandaise, par exemple, a augmenté de six positions par rapport au classement de 2019.

Dans la région de l’Afrique de l’est, Nairobi arrive en tête et se classe 95ème dans le monde. Elle est suivie par la plaque tournante commerciale de la Tanzanie, Dar es Salaam.

Victoria, la capitale des Seychelles, occupe la première place en Afrique et la 14ème place mondiale, devançant Ndjamena, la capitale du Tchad, qui était en tête l’année dernière, pointant à la 11ème place.

Kigali classée 2e ville la moins chère d’Afrique de l’est

La capitale du Rwanda, Kigali, est classée deuxième ville la moins chère d’Afrique de l’est après Kampala (Ouganda), selon l’enquête de Mercer 2020 portant sur le coût de la vie.Les résultats de l’enquête transmis à APA révèlent que des facteurs spécifiques comme les fluctuations des devises, l’inflation des coûts des biens et services et l’instabilité des prix de l’hébergement sont essentiels pour déterminer le coût des forfaits expatriés pour les employés en mission internationale.

L’enquête de Mercer montre que les coûts des biens et services évoluent avec l’inflation et la volatilité des devises, ce qui fait que les coûts sont tantôt plus faibles, tantôt plus élevés.

Ndjamena, Tchad (15e) est la ville la mieux classée en Afrique tandis que Tunis (209) est la ville la plus chère de la région et du monde.

Hong Kong (1) a conservé sa place de ville la plus chère pour les expatriés en Asie et dans le monde, en raison des fluctuations des devises par rapport au dollar américain et de la hausse du coût de la vie sur place, selon l’enquête.

Sur la base des données recueillies en mars dernier, l’étude révèle que la majorité des villes africaines ont grimpé la liste, entraînant des vies plus chères pour les expatriés. La capitale ougandaise, par exemple, a augmenté de six positions par rapport au classement de 2019.

Dans la région de l’Afrique de l’est, Nairobi arrive en tête et se classe 95ème dans le monde. Elle est suivie par la plaque tournante commerciale de la Tanzanie, Dar es Salaam.

Victoria, la capitale des Seychelles, occupe la première place en Afrique et la 14ème place mondiale, devançant Ndjamena, la capitale du Tchad, qui était en tête l’année dernière, pointant à la 11ème place.

La quarantaine du chef de l’Etat alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de l’isolement du président Macky Sall après avoir été en contact avec un malade de la Covid-19.« Covid-19 au cœur de l’Etat », titre Libération, soulignant que le Français Emmanuel Macron « annule sa visite au Sénégal prévue mardi » après avoir été au courant de la mise en quarantaine de son homologue sénégalais.

Le journal note par ailleurs que la députée Yéya Diallo est testée positive après avoir participé aux travaux de la commission des lois « qui accueillait la ministre (de la Justice) Malick Sall ».

Plusieurs députés sont sur la liste des « contacts » du ministère de la Santé là où l’ancien ministre Bamba Ndiaye est également « touché ».

Titrant sur la contamination de la députée Yéya Diallo et la quarantaine du président Sall, L’AS qui parle d’une « propagation inquiétante », souligne que trois ministres et près de 40 députés contacts de la députée sont « en observation ». Toutefois, précise le président du groupe parlementaire de la majorité, Aymérou Gningue : « Il n’y a pas de risque de propagation à l’Assemblée. On a respecté le protocole depuis le début ».

Ainsi « Corona fait des ravages au sommet de l’Etat », estime Vox Populi qui indique que le secrétaire particulier du ministre Aly Ngouille Ndiaye est « emporté par le virus ».

L’Observateur fait des « révélations sur la quarantaine de Macky Sall » en relatant l’histoire du test, le Conseil des ministres et la « peur » au Palais.

Le coronavirus n’épargne pas aussi l’école avec « une rentrée déjà infectée », d’après le journal. Les cours reprennent ce jeudi pour les élèves en classes d’examen, mais un enseignant est testé positif hier à Bignona, dans le sud du pays.

« Une rentrée sous haute surveillance », titre EnQuête, constatant que la réouverture des classes se fait au moment où la Covid « sévit de plus belle ».

Dans Le Quotidien, les syndicalistes du Sames injectent une « piqûre » pour critiquer la gestion du coronavirus au Sénégal. « La cacophonie du gouvernement a conduit à la banalisation de la maladie », a déploré le syndicat de santé. Dans sa « colère froide », écrit EnQuête, le Sames « va demander l’arrêt des missions de prélèvement sur le terrain », ajoute Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil revient sur le Conseil des ministres d’hier et note que « Macky Sall demande la cartographie intégrale des assiettes foncières » de Diamniadio, Lac Rose et Daga Kholpa. Il a par ailleurs décidé de confier les 30 hectares de l’aéroport de Yoff à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Selon L’AS, ces terres vont servir à « financer » le programme des 100.000 logements.

En fait divers, Libération donne « tous les éléments du dossier » du journaliste Cheikh Yérim Seck, cité dans une affaire d’avortement mais finalement libéré après son interpellation.

Cependant, il est placé « de nouveau sous contrôle judiciaire » après avoir récemment accusé la gendarmerie de détournement de fonds, selon EnQuête. Mais pour Le Quotidien, c’est « prison avortée pour Yérim ».

En football, Stades et Record attendent le sacre de Liverpool de Sadio Mané, ce jeudi. En effet un nul dans le match Chelsea-City de ce soir « suffira » aux Reds pour remporter le titre qu’ils cherchent depuis 30 ans.

La quarantaine du chef de l’Etat alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de l’isolement du président Macky Sall après avoir été en contact avec un malade de la Covid-19.« Covid-19 au cœur de l’Etat », titre Libération, soulignant que le Français Emmanuel Macron « annule sa visite au Sénégal prévue mardi » après avoir été au courant de la mise en quarantaine de son homologue sénégalais.

Le journal note par ailleurs que la députée Yéya Diallo est testée positive après avoir participé aux travaux de la commission des lois « qui accueillait la ministre (de la Justice) Malick Sall ».

Plusieurs députés sont sur la liste des « contacts » du ministère de la Santé là où l’ancien ministre Bamba Ndiaye est également « touché ».

Titrant sur la contamination de la députée Yéya Diallo et la quarantaine du président Sall, L’AS qui parle d’une « propagation inquiétante », souligne que trois ministres et près de 40 députés contacts de la députée sont « en observation ». Toutefois, précise le président du groupe parlementaire de la majorité, Aymérou Gningue : « Il n’y a pas de risque de propagation à l’Assemblée. On a respecté le protocole depuis le début ».

Ainsi « Corona fait des ravages au sommet de l’Etat », estime Vox Populi qui indique que le secrétaire particulier du ministre Aly Ngouille Ndiaye est « emporté par le virus ».

L’Observateur fait des « révélations sur la quarantaine de Macky Sall » en relatant l’histoire du test, le Conseil des ministres et la « peur » au Palais.

Le coronavirus n’épargne pas aussi l’école avec « une rentrée déjà infectée », d’après le journal. Les cours reprennent ce jeudi pour les élèves en classes d’examen, mais un enseignant est testé positif hier à Bignona, dans le sud du pays.

« Une rentrée sous haute surveillance », titre EnQuête, constatant que la réouverture des classes se fait au moment où la Covid « sévit de plus belle ».

Dans Le Quotidien, les syndicalistes du Sames injectent une « piqûre » pour critiquer la gestion du coronavirus au Sénégal. « La cacophonie du gouvernement a conduit à la banalisation de la maladie », a déploré le syndicat de santé. Dans sa « colère froide », écrit EnQuête, le Sames « va demander l’arrêt des missions de prélèvement sur le terrain », ajoute Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil revient sur le Conseil des ministres d’hier et note que « Macky Sall demande la cartographie intégrale des assiettes foncières » de Diamniadio, Lac Rose et Daga Kholpa. Il a par ailleurs décidé de confier les 30 hectares de l’aéroport de Yoff à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Selon L’AS, ces terres vont servir à « financer » le programme des 100.000 logements.

En fait divers, Libération donne « tous les éléments du dossier » du journaliste Cheikh Yérim Seck, cité dans une affaire d’avortement mais finalement libéré après son interpellation.

Cependant, il est placé « de nouveau sous contrôle judiciaire » après avoir récemment accusé la gendarmerie de détournement de fonds, selon EnQuête. Mais pour Le Quotidien, c’est « prison avortée pour Yérim ».

En football, Stades et Record attendent le sacre de Liverpool de Sadio Mané, ce jeudi. En effet un nul dans le match Chelsea-City de ce soir « suffira » aux Reds pour remporter le titre qu’ils cherchent depuis 30 ans.

Sénégal : le président Macky Sall en quarantaine

Le chef de l’État, après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus, s’astreint à la quatorzaine.Macky Sall a subi un test revenu négatif, annonce un communiqué de la Présidence de la République reçu à APA.

Toutefois, conformément aux recommandations médicales en la matière, le président sénégalais « s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à compter de ce mercredi 24 juin ».

À ce jour, le Sénégal compte 6129 cas de Covid-19 et déplore 93 morts.

Sénégal : le président Macky Sall en quarantaine

Le chef de l’État, après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus, s’astreint à la quatorzaine.Macky Sall a subi un test revenu négatif, annonce un communiqué de la Présidence de la République reçu à APA.

Toutefois, conformément aux recommandations médicales en la matière, le président sénégalais « s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à compter de ce mercredi 24 juin ».

À ce jour, le Sénégal compte 6129 cas de Covid-19 et déplore 93 morts.

La situation de la Covid-19 à la Une dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la situation épidémiologique de la pandémie à coronavirus.«Le Sénégal franchit le cap des 6000 cas » de coronavirus, titre Vox Populi, soulignant que la capitale Dakar « culmine à plus de 4500 contaminés ».

Libération précise que « le Sénégal a recensé 6034 cas » dont 4585 pour la région de Dakar.

En revanche, le quotidien national Le Soleil note qu’il y a « plus de 4000 infectés guéris ».

Par ailleurs, le syndicat « And Gueusseum » déplore dans Vox Populi « un retard de prise en charge des malades et de suivi des cas asymptomatiques ».

L’AS titre sur la polémique autour du foncier et note que les habitants de « Guéréo déchire(nt) le décret » attribuant des terres en faveur de Decameron à Somone. Un peu plus loin, Le Quotidien souligne que la région de Thiès est « sur de mauvais rails ».

L’Observateur publie son enquête sur Djibril Diallo, « l’homme qui fait des vagues sur le littoral ». Il est le « propriétaire des 2000 m2 sur la corniche dakaroise », renseigne le journal qui raconte « la vraie histoire » de ce diplomate.

Sur un autre sujet, l’expert financier Mouhaled Dia déclare dans le quotidien que « le Sénégal est sous ajustement structurel depuis longtemps ».

EnQuête souligne par ailleurs que « la Covid impose son budget » à la loi des finances rectificative. Le journal note que « l’économie vire au rouge » vu qu’il est attendu un taux de croissance de 1,1% et un déficit budgétaire fixé à 872,8 milliards. Les projections de recettes « s’établissent » à 3144,4 milliards pour 4017,1 milliards de dépenses budgétaires.

En sommaire, le journal reprend la dénonciation de l’opposant Ousmane Sonko sur la violence policière et note que « des écoles (ne sont) pas encore prêtes » pour la reprise des cours prévue demain jeudi.

A propos de la relance de l’économie, le quotidien spécialisé L’info rapporte que « la BCEAO baisse ses taux directeurs ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation du pétrole de Sangomar et souligne que « Woodside maintient ses délais ». Ce faisant, « le premier baril (est) prévu en 2023 ».

En football, Record titre sur le match Liverpool – Crystal Palace de ce soir et se demande si Cheikhou Kouyaté ne va pas « retarder le sacre de Sadio » Mané.

En manchette, le journal revient sur la saison de l’internationale Mamy Ndiaye. « Je pouvais marquer plus que ces 27 buts cette saison », a déclaré l’attaquante du Mans FC, en Ligue 2 française.

Les faits divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’audition du journaliste Cheikh Yérim Seck, poursuivi dans une affaire d’avortement.« L’étau se resserre », titre EnQuête qui a donné hier l’information à propos de l’audition du célèbre journaliste pour un avortement présumé.

Le journal souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, puis libéré sur convocation aujourd’hui, même s’il a « nié en bloc ».

C’est « une sordide affaire », selon Libération qui donne l’identité de la fille en cause qui, « contrairement à la rumeur » (mineure), est une « commerçante âgée de 29 ans ».

Devant les enquêteurs, rapporte le journal, elle jure que le journaliste lui a envoyé de l’argent pour avorter. Mais Cheikh Yérim Seck conteste être l’auteur de la grossesse et assure que c’était pour l’aider à payer son loyer.

Par ailleurs, Libération dépeint la face « sombre » de l’infirmier Yaya Sow qui aurait joué un rôle dans l’avortement.

L’Observateur s’intéresse aussi à l’affaire et livre « les détails de l’audition » là où Le Quotidien juge plus intéressant de mettre à sa Une la condamnation du chanteur Thione Seck à huit mois ferme.

Poursuivi dans une vielle affaire de faux billets, le père de Waly Seck bénéfice en réalité d’un « vrai billet pour la liberté » vu qu’il a déjà purgé cette peine, selon le journal, ajoutant que son complice écope de 5 ans et un milliard d’amende. Par ailleurs, « le leader de Raam Daan se pourvoit en cassation ».

L’As se rappelle la journée mémorable du 23 juin 2011 lors de laquelle une bonne partie du peuple s’était soulevée contre le régime d’Abdoulaye Wade. Mais « aujourd’hui, le M23 n’est qu’un ombre », fait remarquer le droit de l’hommiste Alioune Tine, un des acteurs de ce moment de démocratie du Sénégal.

Vox Populi fait focus sur « la bombe foncière (qui) menace d’exploser », illustrant par la « répression » et la « colère » de populations à Ngor, Bambilor et Kahone.

Par ailleurs, les universitaires s’engagent « dans la bataille du littoral », rapporte le journal qui constate dans sa manchette, à propos de la reprise des cours dans le sud du pays le 25 juin, que la réalité du terrain « réduit à néant » les propos satisfaits de Mamadou Talla, le ministre de l’Education.

Le Soleil informe que la Banque mondiale a octroyé 225 milliards FCFA au Sénégal, une enveloppe destinée « à l’agriculture et à la gestion des déchets ». Par ailleurs, « l’appui budgétaire de 60 milliards de FCFA sera décaissé en une seule tranche dans les prochains jours », précise le quotidien national.

Dans une interview accordée au Financial Times, le président Macky Sall « prédit un sale temps » vu que « nous serons en récession », reprend L’Observateur, qui souligne que les projets pétroliers sont « retardés de 2 ans ».

En football, le latéral international Saliou Ciss explique dans Stades pourquoi il n’a pas réussi en Ligue 1 française.

Record informe que Manchester United a haussé son offre à 52 milliards pour le défenseur Kalidou Koulibaly là où Rennes précise n’avoir reçu « aucune offre, ni contact » pour son attaquant Mbaye Niang.

Le journal rapporte en même temps « l’hommage du monde sportif » à Badara Mamaya Sène, arbitre international et ancien maire de Rufisque décédé hier lundi.

Les faits divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’audition du journaliste Cheikh Yérim Seck, poursuivi dans une affaire d’avortement.« L’étau se resserre », titre EnQuête qui a donné hier l’information à propos de l’audition du célèbre journaliste pour un avortement présumé.

Le journal souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, puis libéré sur convocation aujourd’hui, même s’il a « nié en bloc ».

C’est « une sordide affaire », selon Libération qui donne l’identité de la fille en cause qui, « contrairement à la rumeur » (mineure), est une « commerçante âgée de 29 ans ».

Devant les enquêteurs, rapporte le journal, elle jure que le journaliste lui a envoyé de l’argent pour avorter. Mais Cheikh Yérim Seck conteste être l’auteur de la grossesse et assure que c’était pour l’aider à payer son loyer.

Par ailleurs, Libération dépeint la face « sombre » de l’infirmier Yaya Sow qui aurait joué un rôle dans l’avortement.

L’Observateur s’intéresse aussi à l’affaire et livre « les détails de l’audition » là où Le Quotidien juge plus intéressant de mettre à sa Une la condamnation du chanteur Thione Seck à huit mois ferme.

Poursuivi dans une vielle affaire de faux billets, le père de Waly Seck bénéfice en réalité d’un « vrai billet pour la liberté » vu qu’il a déjà purgé cette peine, selon le journal, ajoutant que son complice écope de 5 ans et un milliard d’amende. Par ailleurs, « le leader de Raam Daan se pourvoit en cassation ».

L’As se rappelle la journée mémorable du 23 juin 2011 lors de laquelle une bonne partie du peuple s’était soulevée contre le régime d’Abdoulaye Wade. Mais « aujourd’hui, le M23 n’est qu’un ombre », fait remarquer le droit de l’hommiste Alioune Tine, un des acteurs de ce moment de démocratie du Sénégal.

Vox Populi fait focus sur « la bombe foncière (qui) menace d’exploser », illustrant par la « répression » et la « colère » de populations à Ngor, Bambilor et Kahone.

Par ailleurs, les universitaires s’engagent « dans la bataille du littoral », rapporte le journal qui constate dans sa manchette, à propos de la reprise des cours dans le sud du pays le 25 juin, que la réalité du terrain « réduit à néant » les propos satisfaits de Mamadou Talla, le ministre de l’Education.

Le Soleil informe que la Banque mondiale a octroyé 225 milliards FCFA au Sénégal, une enveloppe destinée « à l’agriculture et à la gestion des déchets ». Par ailleurs, « l’appui budgétaire de 60 milliards de FCFA sera décaissé en une seule tranche dans les prochains jours », précise le quotidien national.

Dans une interview accordée au Financial Times, le président Macky Sall « prédit un sale temps » vu que « nous serons en récession », reprend L’Observateur, qui souligne que les projets pétroliers sont « retardés de 2 ans ».

En football, le latéral international Saliou Ciss explique dans Stades pourquoi il n’a pas réussi en Ligue 1 française.

Record informe que Manchester United a haussé son offre à 52 milliards pour le défenseur Kalidou Koulibaly là où Rennes précise n’avoir reçu « aucune offre, ni contact » pour son attaquant Mbaye Niang.

Le journal rapporte en même temps « l’hommage du monde sportif » à Badara Mamaya Sène, arbitre international et ancien maire de Rufisque décédé hier lundi.

Sénégal : 375 millions de dollars de la BM pour des projets de développement

Le Groupe de la Banque mondiale va débloquer 375 millions de dollars, soit plus de 225 milliards de FCFA, pour accompagner trois projets de développement au Sénégal.La signature des trois accords de financement a eu lieu lundi soir à Dakar entre le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, Nathan Belete, rapporte un communiqué parvenu à APA.

Le premier accord de financement  d’un montant de 100 millions de dollars (environ 60 milliards de FCFA), a été approuvé mardi dernier par le Conseil d’administration de la Banque mondiale. Réparti en don et crédit, ce financement de l’Association internationale de développement (IDA) du Groupe de la BM vise à appuyer le gouvernement du Sénégal à mieux juguler l’impact social et économique de la pandémie de la COVID-19.

Le second financement relatif aussi à un crédit de l’IDA s’élève à 125 millions de dollars (environ 75 milliards de FCFA). Il vise à accompagner les efforts entrepris par le Sénégal pour renforcer et améliorer les systèmes et les services de gestion des déchets ménagers à Dakar et dans d’autres municipalités. 

Ce projet, dont le coût total s’élève à environ 295 millions de dollars, sera cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), avec des financements complémentaires notamment du gouvernement sénégalais et du secteur privé, a fait savoir Abdoulaye Daouda Diallo, cité par le communiqué.

Le Projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED) est aligné sur un nouveau cadre de partenariat-pays entre la Banque mondiale et le Sénégal pour les années budgétaires 2020 à 2024. Il permettra d’accroître l’accès aux services de collecte et de traitement des déchets dans les zones qui en sont dépourvues, a ajouté le ministre des Finances.

Poursuivant, il a indiqué que le PROMOGED viendra par ailleurs soutenir l’initiative mondiale de lutte contre la pollution marine en améliorant le ramassage, le transport, le recyclage et l’élimination des déchets dans plusieurs villes côtières ( notamment Dakar, Saint-Louis et Mbour) ainsi que dans des centres urbains situés le long des principaux fleuves du pays, dont Ziguinchor.

Le troisième accord de financement d’un montant de 150 millions de dollars (90 milliards de FCFA) concerne le programme de compétitivité de l’Agriculture et de l’élevage axé sur les résultats. L’objectif de développement du projet est d’améliorer la productivité et l’accès au marché des chaînes de valeur des produits de base prioritaires et du bétail, dans le bassin arachidier étendu et les zones agro-pastorales.

Le Programme vient en appui aux activités et réformes inscrites dans deux programmes nationaux que sont  leProgramme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture (PRACAS) et le Plan National de Développement de l’Elevage pour promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive, un des objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Sénégal : 375 millions de dollars de la BM pour des projets de développement

Le Groupe de la Banque mondiale va débloquer 375 millions de dollars, soit plus de 225 milliards de FCFA, pour accompagner trois projets de développement au Sénégal.La signature des trois accords de financement a eu lieu lundi soir à Dakar entre le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, Nathan Belete, rapporte un communiqué parvenu à APA.

Le premier accord de financement  d’un montant de 100 millions de dollars (environ 60 milliards de FCFA), a été approuvé mardi dernier par le Conseil d’administration de la Banque mondiale. Réparti en don et crédit, ce financement de l’Association internationale de développement (IDA) du Groupe de la BM vise à appuyer le gouvernement du Sénégal à mieux juguler l’impact social et économique de la pandémie de la COVID-19.

Le second financement relatif aussi à un crédit de l’IDA s’élève à 125 millions de dollars (environ 75 milliards de FCFA). Il vise à accompagner les efforts entrepris par le Sénégal pour renforcer et améliorer les systèmes et les services de gestion des déchets ménagers à Dakar et dans d’autres municipalités. 

Ce projet, dont le coût total s’élève à environ 295 millions de dollars, sera cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), avec des financements complémentaires notamment du gouvernement sénégalais et du secteur privé, a fait savoir Abdoulaye Daouda Diallo, cité par le communiqué.

Le Projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED) est aligné sur un nouveau cadre de partenariat-pays entre la Banque mondiale et le Sénégal pour les années budgétaires 2020 à 2024. Il permettra d’accroître l’accès aux services de collecte et de traitement des déchets dans les zones qui en sont dépourvues, a ajouté le ministre des Finances.

Poursuivant, il a indiqué que le PROMOGED viendra par ailleurs soutenir l’initiative mondiale de lutte contre la pollution marine en améliorant le ramassage, le transport, le recyclage et l’élimination des déchets dans plusieurs villes côtières ( notamment Dakar, Saint-Louis et Mbour) ainsi que dans des centres urbains situés le long des principaux fleuves du pays, dont Ziguinchor.

Le troisième accord de financement d’un montant de 150 millions de dollars (90 milliards de FCFA) concerne le programme de compétitivité de l’Agriculture et de l’élevage axé sur les résultats. L’objectif de développement du projet est d’améliorer la productivité et l’accès au marché des chaînes de valeur des produits de base prioritaires et du bétail, dans le bassin arachidier étendu et les zones agro-pastorales.

Le Programme vient en appui aux activités et réformes inscrites dans deux programmes nationaux que sont  leProgramme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture (PRACAS) et le Plan National de Développement de l’Elevage pour promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive, un des objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Sénégal : Badara Mamaya Sène tire sa révérence

L’ancien arbitre international sénégalais de football est décédé ce lundi à Rufisque, dans la région de DakarBadara Mamaya Sène a notamment arbitré la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Sénégal en 1992. Celle-ci avait opposé la Côte d’Ivoire au Ghana (0-0, TAB 11-10).

Le point d’orgue d’une riche carrière d’arbitre central.

Après sa retraite internationale, il a été pendant plusieurs années le président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA) au niveau de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). 

Mamaya a également siégé au Comité directeur de l’instance faîtière du foot sénégalais. 

Sur le plan continental, il a été promu par la Confédération africaine de football (Caf) au poste de vice-président délégué en charge de l’arbitrage africain. 

Grâce à ce solide vécu, il a réussi à être élu maire de la ville de Rufisque. Un fauteuil qu’il occupe de 2009 à 2014. C’est dans ce département de Dakar, son terroir où il sera enterré cet après-midi. 

Sénégal : Badara Mamaya Sène tire sa révérence

L’ancien arbitre international sénégalais de football est décédé ce lundi à Rufisque, dans la région de DakarBadara Mamaya Sène a notamment arbitré la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Sénégal en 1992. Celle-ci avait opposé la Côte d’Ivoire au Ghana (0-0, TAB 11-10).

Le point d’orgue d’une riche carrière d’arbitre central.

Après sa retraite internationale, il a été pendant plusieurs années le président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA) au niveau de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). 

Mamaya a également siégé au Comité directeur de l’instance faîtière du foot sénégalais. 

Sur le plan continental, il a été promu par la Confédération africaine de football (Caf) au poste de vice-président délégué en charge de l’arbitrage africain. 

Grâce à ce solide vécu, il a réussi à être élu maire de la ville de Rufisque. Un fauteuil qu’il occupe de 2009 à 2014. C’est dans ce département de Dakar, son terroir où il sera enterré cet après-midi. 

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

La démission d’Aloyse Diouf et le Coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA traitent essentiellement de la démission surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Aloyse Diouf, aux côtés d’autres sujets liés au Coronavirus.« Aloyse, un cas commentaires », affiche Le Quotidien qui soutient que « la démission-surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé a suscité moult interrogations et commentaires au sein de l’opinion. (Car) ce départ intervient en pleine lutte contre le coronavirus au Sénégal ».

Arguant que cette démission « était une nouvelle inattendue », le journal donne la parole au principal concerné qui déclare : « Il n y a aucun problème entre le ministre de la Santé et moi. Et d’ailleurs, je le remercie profondément pour m’avoir conseillé, pour m’avoir soutenu et avoir béni mon départ ».

L’habitué des points du jour sur la situation de la Covid-19 au Sénégal coupe ainsi court à toutes ces rumeurs qui faisaient état d’une divergence entre son ex-mentor et lui et relayées notamment par Walf Quotidien qui barre sa Une par ce titre : « Un départ, des interrogations ».

Dans les colonnes de Walf Quotidien, Aloyse Diouf détaille en ces termes les raisons de son départ : « Je quitte le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais je reste quand-même dans le secteur de la santé, parce que je devais partir depuis longtemps rejoindre mon poste au niveau de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). Mais compte tenu de la pandémie de Covid-19, j’étais obligé de rester pour participer au combat contre cette maladie. Mais, aujourd’hui, le délai qui m’étais fixé est arrivé à termes, je dois partir ».

Sous le titre « les vérités du Dr Aloyse Waly Diouf », L’Observateur donne la parole au désormais ex-numéro 2 du ministère de la Santé qui « revient sur les péripéties de son départ, les critiques de part et d’autre ».

Le même journal informe par ailleurs qu’Aloyse Waly Diouf a été immédiatement remplacé par Alphonse Ousmane Thiaw qui « était jusque-là le conseiller juridique de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) ».

Libération consacre sa parution du jour à l’enchainement macabre dû à la Covid-19 et arbore cette titraille : « Le bilan passe à 79 morts. Plusieurs localités encore touchées, hier. 150 000 nouveaux cas recensés dans le monde en une seule journée. Le chef de l’Oms alerte : +Le monde est entré dans une nouvelle phase dangereuse ».

Malgré cette situation qui devient de plus en plus critique, « des médecins menacent de quitter les centres de traitement de la Covid-19 » à cause du non-paiement de salaires et des primes de motivations, et des mauvaises conditions de travail, signale L’AS quotidien.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se penche sur le déclassement programmé de la forêt de Mbao et parle d’« OPA sur le poumon de Dakar ». A en croire nos confrères, « ce projet va porter l’estocade sur la 2ème ville la plus polluée d’Afrique ».

De son côté, le quotidien national Le Soleil s’intéresse aux violences policières sur les Afro-américains en effectuant une « plongée » dans ce qu’il qualifie de « spirale meurtrière ».

« L’histoire des peuples est traversée par une série de violences. Celles en cours aux Etats-Unis et exercée sur les Afro-Américains (Africains-Américains pour certains) porte les stigmates d’un douloureux cheminement entre les communautés. Des Noirs, victimes d’atrocités policières, en ont payé de leurs vies », font remarquer nos confrères.

La démission d’Aloyse Diouf et le Coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA traitent essentiellement de la démission surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Aloyse Diouf, aux côtés d’autres sujets liés au Coronavirus.« Aloyse, un cas commentaires », affiche Le Quotidien qui soutient que « la démission-surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé a suscité moult interrogations et commentaires au sein de l’opinion. (Car) ce départ intervient en pleine lutte contre le coronavirus au Sénégal ».

Arguant que cette démission « était une nouvelle inattendue », le journal donne la parole au principal concerné qui déclare : « Il n y a aucun problème entre le ministre de la Santé et moi. Et d’ailleurs, je le remercie profondément pour m’avoir conseillé, pour m’avoir soutenu et avoir béni mon départ ».

L’habitué des points du jour sur la situation de la Covid-19 au Sénégal coupe ainsi court à toutes ces rumeurs qui faisaient état d’une divergence entre son ex-mentor et lui et relayées notamment par Walf Quotidien qui barre sa Une par ce titre : « Un départ, des interrogations ».

Dans les colonnes de Walf Quotidien, Aloyse Diouf détaille en ces termes les raisons de son départ : « Je quitte le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais je reste quand-même dans le secteur de la santé, parce que je devais partir depuis longtemps rejoindre mon poste au niveau de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). Mais compte tenu de la pandémie de Covid-19, j’étais obligé de rester pour participer au combat contre cette maladie. Mais, aujourd’hui, le délai qui m’étais fixé est arrivé à termes, je dois partir ».

Sous le titre « les vérités du Dr Aloyse Waly Diouf », L’Observateur donne la parole au désormais ex-numéro 2 du ministère de la Santé qui « revient sur les péripéties de son départ, les critiques de part et d’autre ».

Le même journal informe par ailleurs qu’Aloyse Waly Diouf a été immédiatement remplacé par Alphonse Ousmane Thiaw qui « était jusque-là le conseiller juridique de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) ».

Libération consacre sa parution du jour à l’enchainement macabre dû à la Covid-19 et arbore cette titraille : « Le bilan passe à 79 morts. Plusieurs localités encore touchées, hier. 150 000 nouveaux cas recensés dans le monde en une seule journée. Le chef de l’Oms alerte : +Le monde est entré dans une nouvelle phase dangereuse ».

Malgré cette situation qui devient de plus en plus critique, « des médecins menacent de quitter les centres de traitement de la Covid-19 » à cause du non-paiement de salaires et des primes de motivations, et des mauvaises conditions de travail, signale L’AS quotidien.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se penche sur le déclassement programmé de la forêt de Mbao et parle d’« OPA sur le poumon de Dakar ». A en croire nos confrères, « ce projet va porter l’estocade sur la 2ème ville la plus polluée d’Afrique ».

De son côté, le quotidien national Le Soleil s’intéresse aux violences policières sur les Afro-américains en effectuant une « plongée » dans ce qu’il qualifie de « spirale meurtrière ».

« L’histoire des peuples est traversée par une série de violences. Celles en cours aux Etats-Unis et exercée sur les Afro-Américains (Africains-Américains pour certains) porte les stigmates d’un douloureux cheminement entre les communautés. Des Noirs, victimes d’atrocités policières, en ont payé de leurs vies », font remarquer nos confrères.

Covid-19 : la Banque Mondiale à la rescousse du Sénégal

Le Conseil d’administration de la Banque Mondiale (BM) a approuvé, en faveur du Sénégal, un financement de 60,3 milliards F CFA (100 millions d’euros) de l’Association internationale de développement (Ida).Par ce financement, précise l’institution de Bretton Woods, nous aidons le Sénégal à préparer son redressement post-Covid.

Selon Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, « l’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication ».

Le montant global de cette aide de la Banque Mondiale, réparti en don (50 millions d’euros) et en crédit concessionnel (50 millions d’euros), sera rapidement versé en une seule tranche.

Pour sa part, Markus Kitzmuller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque Mondiale, a indiqué que « le gouvernement (du Sénégal) s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationaliser ses dépenses ».

Enfin, cet expert a souligné qu’« une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements ».

Covid-19 : la Banque Mondiale à la rescousse du Sénégal

Le Conseil d’administration de la Banque Mondiale (BM) a approuvé, en faveur du Sénégal, un financement de 60,3 milliards F CFA (100 millions d’euros) de l’Association internationale de développement (Ida).Par ce financement, précise l’institution de Bretton Woods, nous aidons le Sénégal à préparer son redressement post-Covid.

Selon Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, « l’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication ».

Le montant global de cette aide de la Banque Mondiale, réparti en don (50 millions d’euros) et en crédit concessionnel (50 millions d’euros), sera rapidement versé en une seule tranche.

Pour sa part, Markus Kitzmuller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque Mondiale, a indiqué que « le gouvernement (du Sénégal) s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationaliser ses dépenses ».

Enfin, cet expert a souligné qu’« une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements ».

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Lutte contre la faim au Sahel: pour l’engagement des bailleurs de fonds

Des organisations humanitaires dont Save the Children et Action contre la Faim invitent, dans un communiqué reçu à APA, les bailleurs de fonds à s’engager dans la lutte contre la faim au Sahel.« Alors que les violences et massacres se poursuivent et contraignent toujours plus de personnes à fuir leurs foyers, les besoins humanitaires explosent et les financements eux tardent à arriver. A la moitié de l’année 2020, les plans de réponse humanitaire du Sahel restent financés seulement à hauteur de 26% ou moins », notent ces ONG.

Selon elles, déjà en 2019, seule la moitié des financements nécessaires avaient pu être mobilisés. « Face à l’urgence de la situation au Sahel et alors que la soudure de juillet à août va aggraver encore la situation pour des millions de personnes, le report de la conférence des bailleurs (initialement prévue le 18 juin) est un coup de plus qui risque d’être fatal pour des millions de Sahéliens. La faim elle, n’attend pas. La communauté internationale ne peut pas abandonner le Sahel au moment où les populations ont le plus besoin d’aide, nous sommes à un point de rupture », interpellent les organisations.

Elles soulignent que l’arrivée de la Covid-19 n’a fait qu’aggraver la crise humanitaire et alimentaire. Au Sahel central, 5,5 millions devraient souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure, soit 2,5 fois plus que la moyenne des cinq dernières années. Les mesures prises par les pays pour ralentir la pandémie ont permis d’éviter, pour l’heure, les scénarios catastrophes annoncés au début de la pandémie de Covid-19. Cependant, elles ont aussi fragilisé les ménages, et en premier lieu, les plus précaires.

« La pandémie de Covid-19 a ajouté une pression supplémentaire sur une situation déjà intenable. La période de soudure a toujours été une période difficile pour les populations sahéliennes mais dans ce contexte explosif, c’est la saison de tous les dangers et l’arrivée des pluies va augmenter les cas de paludisme et de choléra. L’accès aux services essentiels à la santé, à l’eau, sont d’autant plus indispensables en contexte de maladie et de pandémie et aujourd’hui largement insuffisants », s’inquiètent ces ONG humanitaires.

Lutte contre la faim au Sahel: pour l’engagement des bailleurs de fonds

Des organisations humanitaires dont Save the Children et Action contre la Faim invitent, dans un communiqué reçu à APA, les bailleurs de fonds à s’engager dans la lutte contre la faim au Sahel.« Alors que les violences et massacres se poursuivent et contraignent toujours plus de personnes à fuir leurs foyers, les besoins humanitaires explosent et les financements eux tardent à arriver. A la moitié de l’année 2020, les plans de réponse humanitaire du Sahel restent financés seulement à hauteur de 26% ou moins », notent ces ONG.

Selon elles, déjà en 2019, seule la moitié des financements nécessaires avaient pu être mobilisés. « Face à l’urgence de la situation au Sahel et alors que la soudure de juillet à août va aggraver encore la situation pour des millions de personnes, le report de la conférence des bailleurs (initialement prévue le 18 juin) est un coup de plus qui risque d’être fatal pour des millions de Sahéliens. La faim elle, n’attend pas. La communauté internationale ne peut pas abandonner le Sahel au moment où les populations ont le plus besoin d’aide, nous sommes à un point de rupture », interpellent les organisations.

Elles soulignent que l’arrivée de la Covid-19 n’a fait qu’aggraver la crise humanitaire et alimentaire. Au Sahel central, 5,5 millions devraient souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure, soit 2,5 fois plus que la moyenne des cinq dernières années. Les mesures prises par les pays pour ralentir la pandémie ont permis d’éviter, pour l’heure, les scénarios catastrophes annoncés au début de la pandémie de Covid-19. Cependant, elles ont aussi fragilisé les ménages, et en premier lieu, les plus précaires.

« La pandémie de Covid-19 a ajouté une pression supplémentaire sur une situation déjà intenable. La période de soudure a toujours été une période difficile pour les populations sahéliennes mais dans ce contexte explosif, c’est la saison de tous les dangers et l’arrivée des pluies va augmenter les cas de paludisme et de choléra. L’accès aux services essentiels à la santé, à l’eau, sont d’autant plus indispensables en contexte de maladie et de pandémie et aujourd’hui largement insuffisants », s’inquiètent ces ONG humanitaires.

La reprise des cours fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent essentiellement de la reprise des cours le 25 juin pour les classes d’examen.« Le calendrier scolaire réaménagé », titre Le Soleil avant de préciser que « le Cfee (est prévu) le 20 août, le Bfem et le Bac en septembre ».

« Pour toutes les classes d’examen, la reprise des cours est prévue le jeudi 25 juin. Classes de terminales, de troisième, de CM2 et d’examens professionnels d’Etat, en plus des élèves maîtres, arrêt des cours le 28 août et examens à partir du 21 août 2020 », détaille, dans les colonnes de Vox Populi, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla.

Dans le même journal, M. Talla indique que « pour les classes intermédiaires, les modalités de passage des élèves (…) en classe supérieure seront définies par le sous-comité pédagogique ; les propositions de passage seront faites avant le 31 juillet 2020 ».

Commentant ce réaménagement du calendrier scolaire, Le Témoin parle de « marche à reculons vers le 25 juin » puisque la détermination du ministre se heurte à des « syndicats d’enseignants (qui) trainent les pieds et multiplient les préalables » alors que les élèves, eux, « ne veulent tout simplement pas retourner à l’école ».

Pointant du doigt cette absence de consensus entre les acteurs et la problématique du respect du protocole sanitaire auquel s’ajoute l’hivernage, Le Quotidien alerte sur « les risques d’une reprise », là où Sud Quotidien parle d’« une rentrée à hauts risques ».

« Après la rentrée ratée du 2 juin dernier, l’Etat du Sénégal a décidé, ce mercredi, la réouverture des établissements scolaires pour les élèves en classes d’examen le 25 juin prochain. (…) Mais les mêmes causes risquent à nouveau d’entraîner les mêmes effets si toutes les dispositions ne sont pas prises pour parer à toute éventualité », avertit Sud Quotidien.

Ce dernier signale que « déjà, certains syndicats et le gouvernement sonnent l’alerte et dénoncent le non-respect du +protocole sanitaire+, sans occulter l’hivernage qui a commencé à s’installer dans certaines localités du pays, engendrant même la destruction d’abris provisoires à Kolda (sud) ».

« (…) la volonté de sauver l’année scolaire sera adossée au respect strict, en toute circonstance, du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies (Cnge) », assure dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla.

Sur un tout autre sujet, EnQuête revient sur la tension politique, sociale et la gestion du coronavirus et se demande « où va le Macky ? » A en croire le quotidien, « le vent souffle à nouveau sur les braises des tensions sociales ».

« La pandémie de la Covid-19 avait éteint le début d’ébullition du front social, en février dernier, pour laisser place à une solidarité nationale contre la maladie. Alors que la létalité du virus ne faiblit pas, son effet positif sur la sphère politique s’estompe peu à peu et voit les vieilles contestations reprendre le dessus », fait remarquer le journal.

La reprise des cours fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent essentiellement de la reprise des cours le 25 juin pour les classes d’examen.« Le calendrier scolaire réaménagé », titre Le Soleil avant de préciser que « le Cfee (est prévu) le 20 août, le Bfem et le Bac en septembre ».

« Pour toutes les classes d’examen, la reprise des cours est prévue le jeudi 25 juin. Classes de terminales, de troisième, de CM2 et d’examens professionnels d’Etat, en plus des élèves maîtres, arrêt des cours le 28 août et examens à partir du 21 août 2020 », détaille, dans les colonnes de Vox Populi, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla.

Dans le même journal, M. Talla indique que « pour les classes intermédiaires, les modalités de passage des élèves (…) en classe supérieure seront définies par le sous-comité pédagogique ; les propositions de passage seront faites avant le 31 juillet 2020 ».

Commentant ce réaménagement du calendrier scolaire, Le Témoin parle de « marche à reculons vers le 25 juin » puisque la détermination du ministre se heurte à des « syndicats d’enseignants (qui) trainent les pieds et multiplient les préalables » alors que les élèves, eux, « ne veulent tout simplement pas retourner à l’école ».

Pointant du doigt cette absence de consensus entre les acteurs et la problématique du respect du protocole sanitaire auquel s’ajoute l’hivernage, Le Quotidien alerte sur « les risques d’une reprise », là où Sud Quotidien parle d’« une rentrée à hauts risques ».

« Après la rentrée ratée du 2 juin dernier, l’Etat du Sénégal a décidé, ce mercredi, la réouverture des établissements scolaires pour les élèves en classes d’examen le 25 juin prochain. (…) Mais les mêmes causes risquent à nouveau d’entraîner les mêmes effets si toutes les dispositions ne sont pas prises pour parer à toute éventualité », avertit Sud Quotidien.

Ce dernier signale que « déjà, certains syndicats et le gouvernement sonnent l’alerte et dénoncent le non-respect du +protocole sanitaire+, sans occulter l’hivernage qui a commencé à s’installer dans certaines localités du pays, engendrant même la destruction d’abris provisoires à Kolda (sud) ».

« (…) la volonté de sauver l’année scolaire sera adossée au respect strict, en toute circonstance, du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies (Cnge) », assure dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla.

Sur un tout autre sujet, EnQuête revient sur la tension politique, sociale et la gestion du coronavirus et se demande « où va le Macky ? » A en croire le quotidien, « le vent souffle à nouveau sur les braises des tensions sociales ».

« La pandémie de la Covid-19 avait éteint le début d’ébullition du front social, en février dernier, pour laisser place à une solidarité nationale contre la maladie. Alors que la létalité du virus ne faiblit pas, son effet positif sur la sphère politique s’estompe peu à peu et voit les vieilles contestations reprendre le dessus », fait remarquer le journal.

Prix Macky Sall: le Cames prime un projet « fédérateur » sur le coronavirus

Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) a décerné le premier Prix Macky SALL pour la Recherche au « Programme Thématique de Recherche — Santé » (PTR-Santé) pour son étude sur la pandémie de Covid-19.Le Cames explique, dans un communiqué reçu jeudi à APA, avoir primé ce projet de recherche intitulé « African Life Story Of COVID-19 (ALSO-COVID 19) » pour son caractère « pluridisciplinaire et fédérateur ».

Le PTR-Santé est coordonné par Fatou Bintou Sarr, professeure titulaire à l’Université de Thiès du Sénégal.

Au total sept dossiers de candidatures ont été reçus dans les champs thématiques suivants : Changements climatiques (CC), Énergie (E), Gouvernance et Développement (GD), Langues, Société, Culture et Civilisations (LSCC), Pharmacopée et Médecine, Traditionnelles Africaines (PMTA), Santé (S) et Sécurité alimentaire et Nutrition (SAN).

Le Prix Macky SALL pour la Recherche, attribué pour la première fois, est doté cette année d’un montant total de 60 millions de francs CFA. Il a été conçu comme un fonds d’amorce, pour fédérer les projets des Programmes thématiques de recherche du Cames (PTRC) liés à la pandémie du Covid-19 et amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace CAMES, à travailler en réseaux multipays et à s’apprêter à répondre aux appels à projets complétifs à l’international, selon le communiqué.

Par ailleurs, le PTR-Santé vise à « mieux comprendre la dynamique de la Covid-19, dans les pays de l’espace Cames et en tirer des leçons pour accroître leur résilience face aux maladies émergentes ».

Ainsi, son projet ALSO-COVID 19 devra permettre d’acquérir une meilleure compréhension du profil épidémiologique, physiopathologique, clinique, socioculturel et économique de cette pandémie dans notre espace, pour une riposte adaptée et efficace, explique le Conseil.

Il ajoute que les résultats attendus de ce projet conduiront à la mise en place d’une surveillance systématique, des diagnostics justes et des stratégies d’intervention clairement définies et pourront aussi contribuer à bâtir un meilleur système de prévention et de gestion efficace des pathogènes émergents en Afrique.

Sur le continent, la pandémie de coronavirus a fait plus de 260.000 victimes dont quelque 7200 morts sur un bilan mondial de 8,4 millions de cas et plus de 450.000 décès.

La remise publique du Prix Macky SALL pour la Recherche aura lieu par visioconférence, le 26 juin 2020, à 14 heures et en présentiel à une date ultérieure, dans un cadre solennel, souligne le Cames.

Créé en 1968, cette institution régionale et intergouvernementale de coordination et d’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche regroupe 19 États membres que sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Rwanda, Tchad, Sénégal et Togo.

Le Cames est également un vaste réseau de plus d’une centaine d’universités et centres de recherche publics et privés, répartis entre l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest, la région des Grands Lacs et de l’océan Indien.

Il œuvre pour la reconnaissance et l’équivalence des diplômes dans les États partis et au-delà, pour la promotion et la qualification des enseignants-chercheurs et chercheurs sur la base d’un même référentiel d’évaluation, faisant de lui à cet égard un modèle unique au monde, ainsi que pour la mobilité et l’employabilité des enseignants-chercheurs et des étudiants, rappelle le document.

Prix Macky Sall: le Cames prime un projet « fédérateur » sur le coronavirus

Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) a décerné le premier Prix Macky SALL pour la Recherche au « Programme Thématique de Recherche — Santé » (PTR-Santé) pour son étude sur la pandémie de Covid-19.Le Cames explique, dans un communiqué reçu jeudi à APA, avoir primé ce projet de recherche intitulé « African Life Story Of COVID-19 (ALSO-COVID 19) » pour son caractère « pluridisciplinaire et fédérateur ».

Le PTR-Santé est coordonné par Fatou Bintou Sarr, professeure titulaire à l’Université de Thiès du Sénégal.

Au total sept dossiers de candidatures ont été reçus dans les champs thématiques suivants : Changements climatiques (CC), Énergie (E), Gouvernance et Développement (GD), Langues, Société, Culture et Civilisations (LSCC), Pharmacopée et Médecine, Traditionnelles Africaines (PMTA), Santé (S) et Sécurité alimentaire et Nutrition (SAN).

Le Prix Macky SALL pour la Recherche, attribué pour la première fois, est doté cette année d’un montant total de 60 millions de francs CFA. Il a été conçu comme un fonds d’amorce, pour fédérer les projets des Programmes thématiques de recherche du Cames (PTRC) liés à la pandémie du Covid-19 et amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace CAMES, à travailler en réseaux multipays et à s’apprêter à répondre aux appels à projets complétifs à l’international, selon le communiqué.

Par ailleurs, le PTR-Santé vise à « mieux comprendre la dynamique de la Covid-19, dans les pays de l’espace Cames et en tirer des leçons pour accroître leur résilience face aux maladies émergentes ».

Ainsi, son projet ALSO-COVID 19 devra permettre d’acquérir une meilleure compréhension du profil épidémiologique, physiopathologique, clinique, socioculturel et économique de cette pandémie dans notre espace, pour une riposte adaptée et efficace, explique le Conseil.

Il ajoute que les résultats attendus de ce projet conduiront à la mise en place d’une surveillance systématique, des diagnostics justes et des stratégies d’intervention clairement définies et pourront aussi contribuer à bâtir un meilleur système de prévention et de gestion efficace des pathogènes émergents en Afrique.

Sur le continent, la pandémie de coronavirus a fait plus de 260.000 victimes dont quelque 7200 morts sur un bilan mondial de 8,4 millions de cas et plus de 450.000 décès.

La remise publique du Prix Macky SALL pour la Recherche aura lieu par visioconférence, le 26 juin 2020, à 14 heures et en présentiel à une date ultérieure, dans un cadre solennel, souligne le Cames.

Créé en 1968, cette institution régionale et intergouvernementale de coordination et d’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche regroupe 19 États membres que sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Rwanda, Tchad, Sénégal et Togo.

Le Cames est également un vaste réseau de plus d’une centaine d’universités et centres de recherche publics et privés, répartis entre l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest, la région des Grands Lacs et de l’océan Indien.

Il œuvre pour la reconnaissance et l’équivalence des diplômes dans les États partis et au-delà, pour la promotion et la qualification des enseignants-chercheurs et chercheurs sur la base d’un même référentiel d’évaluation, faisant de lui à cet égard un modèle unique au monde, ainsi que pour la mobilité et l’employabilité des enseignants-chercheurs et des étudiants, rappelle le document.

Sénégal : Samalife, la start-up qui profite du coronavirus

Une plateforme de commandes et de livraison de tout type de produits et services tire avantage, sans l’avoir prévu, de l’épidémie de Covid-19. Déjà active au Sénégal, la start-up veut conquérir d’autres pays africains.Malika Moumouni-Diène (39 ans) est une femme au foyer pas comme les autres. Quand vous la trouvez chez elle à Ngor, commune de Dakar, la Nigérienne est à cheval entre sa fonction d’épouse et celle de chargée des opérations de Samalife : jeune et ambitieuse plateforme sénégalaise de commandes et de livraison de produits et services de la vie quotidienne qui vise déjà à s’implanter dans plusieurs pays d’Afrique.

Le vaste appartement de la famille

Diène sert en même temps de bureaux pour la start-up que cette diplômée en Marketing, « avec une dizaine d’années d’activités en gestion », a co-fondée avec deux autres partenaires, dont son mari sénégalais, Tomoss Diène (42 ans), haut cadre de la multinationale PCCI, un des plus grands groupes de centres d’appels implantés sur le continent.

En cette journée chaude et moite de juin où le jeune couple d’entrepreneurs reçoit APA, cette mère de deux petits enfants (2 et 3 ans) manifeste une impressionnante capacité à allier son rôle de maman et de femme d’affaires.

« C’est très prenant en termes de temps et d’énergie parce qu’il faut savoir combiner plusieurs services », glisse t-elle, tout juste avant de faire un tour rapide dans la chambre des enfants pour leur demander de faire moins de bruits.

« Mais quand on croit en ce qu’on fait, on oublie certaines difficultés auxquelles on est confronté. Samalife est en quelque sorte notre troisième bébé. Une maman ne pense pas aux problèmes dès qu’il y a un petit sourire de son enfant », insiste t-elle, cette fois, assise calmement à côté de son époux, derrière lequel un collaborateur s’affaire, imperturbable, devant son écran d’ordinateur.

Le couple a travaillé ensemble par le passé au sein de la filiale sénégalaise de PCCI. L’idée de Samalife est née « au détour d’une expatriation » à Dubaï où Malika avait suivi Tomoss dans une mission de plusieurs mois. Dans la ville émiratie, l’accès aux moyens de déplacement était « difficile surtout quand on doit le faire avec des bagages et un bébé », se souvient-elle.

Trait d’union

Le couple s’inspire de cette expérience pour concrétiser, cinq ans plus tard, le projet Samalife qui emploie aujourd’hui une dizaine de personnes, principalement des livreurs.

Leur particularité est qu’ils sont « les premiers à avoir lancé une plateforme de commandes et de livraison » de « tout type » de produits et services grâce à un système « totalement géolocalisé ».

Mise en service en novembre 2019, huit mois après sa création, la start-up a « réconcilié » trois acteurs : commerçants, clients et livreurs, explique Tomoss, qui s’occupe aussi du développement de la marque.

Dans leur étude de marché, Malika et son mari ont découvert que « 35% des téléphones au Sénégal sont des smartphones ». Ensuite, ils ont constaté que de nombreux besoins de la population ont trait aux produits alimentaires (repas, eau, fruits, légumes…), pharmaceutiques, de quincaillerie ou de librairie.

C’est ainsi que Samalife « gère de bout en bout » le processus de livraison, ses promoteurs ayant compris que « nous sommes dans un monde de l’immédiateté », insiste Tomoss, persuadé que « l’avenir est dans la livraison ».

À le croire, les gens « aiment plus passer leur temps sur des activités qui créent de la valeur pour eux. Notre objectif est de simplifier le quotidien des Sénégalais. C’est pourquoi vous voyez partout +Life Simplifed+ ou +Yombal sa life+ » (traduction en langue wolof du slogan de la marque), ajoute-t-il

Pour l’instant, la tendance dans la stratégie de pérennisation du produit est « très bonne », selon ses propres mots.

Une campagne publicitaire est même prévue sur plusieurs radios de la place. En revanche, la rentabilisation de l’entreprise n’est pas prévue dans « deux ou trois ans ». Les investissements s’élèvent à « plus de 20 millions F CFA (véhicules, scooters, logistique, …) sur fonds propres ».

Covid-19, la bonne affaire

La start-up travaille avec des fournisseurs et minore parfois les prix de certains articles. Cette formule est adoptée pour accélérer la relance de restaurants dont l’activité était au point mort durant plus de deux mois à cause des restrictions dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire imposé par les autorités pour faire face à l’épidémie.

Le nouveau virus n’a pas eu d’impact économique négatif sur le business de Samalife, se réjouit Tomoss. Mieux, c’est un moment propice pour la jeune société très sollicitée.

La seule contrainte est liée aux horaires du couvre-feu décrété par le chef de l’État et qui dure de 23h à 5h au Sénégal.

Aujourd’hui, Samalife livre de 9 heures à 21 heures. « On a vu notre facteur de transaction multiplié par 4,5. Cela veut dire 300% de progression de notre chiffre d’affaires », confie Tomoss, soulignant que les délais de livraison sont de quinze minutes à une heure trente au maximum.

Samalife, qui veut grandir « par étape », est circonscrite pour le moment dans la région de Dakar « sur un rayon d’un peu plus de 40 km ». Les cibles de l’entreprise sont localisées dans les « grandes agglomérations ».

Son prochain objectif est de pénétrer les autres villes du Sénégal. Plus tard, ce sera la sous-région, dans un pays comme la Côte d’Ivoire que Tomoss Diène connaît bien. Au pays de la lagune Ebrié, le Sénégalais dirigeait la filiale locale du groupe PCCI. Il y est resté jusqu’en 2009 avant de sauter dans le premier avion « le jour où la guerre a commencé » suite aux tensions post-électorales entre le camp de l’ancien président Laurent Gbagbo et son rival à l’époque, l’actuel chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara.

Formé dans les universités françaises, Tomoss Diène fait partie de la deuxième promotion en France à avoir reçu un DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées) en Commerce électronique. C’était en 2003. Quand il rentre un an plus tard au Sénégal, il noue avec le groupe PCCI une relation devenue « une très longue histoire ».

Depuis 2016, il est le directeur des Expériences clients pour l’Afrique, en charge des onze filiales du groupe. Mais le cumul avec Samalife est « pénible », admet t-il.

Avant la fermeture des frontières constatée partout dans monde à cause de la Covid-19, Tomoss ne restait que deux semaines par mois avec sa famille à Dakar, puisqu’il devait sillonner le continent pour remplir ses premières obligations professionnelles. « Heureusement que mon épouse est là. Elle est capable de piloter toute seule », se réjouit Tomoss « le beau », dont la traduction du prénom en français provoque un grand rire chez son épouse nigérienne qui, après six ans de mariage, donne l’impression de venir tout juste de tomber sous le charme de son homme.

Ce fils d’enseignant, cadet d’une fratrie qui compte plusieurs cadres supérieurs dans divers secteurs, y compris le très haut commandement de l’Armée, est originaire du village de Mont-Rolland, dans la région de Thiès (70 kilomètres de Dakar).

Le jeune entrepreneur au teint noir ébène digne de son ethnie, les Sérères, n’a pourtant pas connu que le succès.

Avant de créer Samalife, Tomoss Diène a tenté une première expérience d’entreprise qui s’est terminée par « un goût d’inachevé ». C’était « il y a trois ans », dit-il.

Lancé avec un ami d’enfance, son projet de l’époque, appelé « Kit Connect », proposait des services de réparation dans des lieux comme Sea Plazza, le centre commercial le plus huppé de Dakar. L’expérience fit long feu en raison de sa mission doubaïote. Mais « on apprend de nos erreurs », relativise t-il aujourd’hui.

Avec Samalife, l’avenir est aujourd’hui prometteur, semble-t-il dire après que l’application a été téléchargée « plus de 5000 » fois. De plus, la start-up est référencée par le ministère sénégalais du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Samalife postule également à un appel à candidatures d’un organisme spécialisé de l’Organisation des Nations Unies (Onu).

Samalife a aussi noué « quelques contacts » avec la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der), un important organisme gouvernemental au Sénégal, pour connaître les modalités d’un probable accompagnement.

Sénégal : Samalife, la start-up qui profite du coronavirus

Une plateforme de commandes et de livraison de tout type de produits et services tire avantage, sans l’avoir prévu, de l’épidémie de Covid-19. Déjà active au Sénégal, la start-up veut conquérir d’autres pays africains.Malika Moumouni-Diène (39 ans) est une femme au foyer pas comme les autres. Quand vous la trouvez chez elle à Ngor, commune de Dakar, la Nigérienne est à cheval entre sa fonction d’épouse et celle de chargée des opérations de Samalife : jeune et ambitieuse plateforme sénégalaise de commandes et de livraison de produits et services de la vie quotidienne qui vise déjà à s’implanter dans plusieurs pays d’Afrique.

Le vaste appartement de la famille

Diène sert en même temps de bureaux pour la start-up que cette diplômée en Marketing, « avec une dizaine d’années d’activités en gestion », a co-fondée avec deux autres partenaires, dont son mari sénégalais, Tomoss Diène (42 ans), haut cadre de la multinationale PCCI, un des plus grands groupes de centres d’appels implantés sur le continent.

En cette journée chaude et moite de juin où le jeune couple d’entrepreneurs reçoit APA, cette mère de deux petits enfants (2 et 3 ans) manifeste une impressionnante capacité à allier son rôle de maman et de femme d’affaires.

« C’est très prenant en termes de temps et d’énergie parce qu’il faut savoir combiner plusieurs services », glisse t-elle, tout juste avant de faire un tour rapide dans la chambre des enfants pour leur demander de faire moins de bruits.

« Mais quand on croit en ce qu’on fait, on oublie certaines difficultés auxquelles on est confronté. Samalife est en quelque sorte notre troisième bébé. Une maman ne pense pas aux problèmes dès qu’il y a un petit sourire de son enfant », insiste t-elle, cette fois, assise calmement à côté de son époux, derrière lequel un collaborateur s’affaire, imperturbable, devant son écran d’ordinateur.

Le couple a travaillé ensemble par le passé au sein de la filiale sénégalaise de PCCI. L’idée de Samalife est née « au détour d’une expatriation » à Dubaï où Malika avait suivi Tomoss dans une mission de plusieurs mois. Dans la ville émiratie, l’accès aux moyens de déplacement était « difficile surtout quand on doit le faire avec des bagages et un bébé », se souvient-elle.

Trait d’union

Le couple s’inspire de cette expérience pour concrétiser, cinq ans plus tard, le projet Samalife qui emploie aujourd’hui une dizaine de personnes, principalement des livreurs.

Leur particularité est qu’ils sont « les premiers à avoir lancé une plateforme de commandes et de livraison » de « tout type » de produits et services grâce à un système « totalement géolocalisé ».

Mise en service en novembre 2019, huit mois après sa création, la start-up a « réconcilié » trois acteurs : commerçants, clients et livreurs, explique Tomoss, qui s’occupe aussi du développement de la marque.

Dans leur étude de marché, Malika et son mari ont découvert que « 35% des téléphones au Sénégal sont des smartphones ». Ensuite, ils ont constaté que de nombreux besoins de la population ont trait aux produits alimentaires (repas, eau, fruits, légumes…), pharmaceutiques, de quincaillerie ou de librairie.

C’est ainsi que Samalife « gère de bout en bout » le processus de livraison, ses promoteurs ayant compris que « nous sommes dans un monde de l’immédiateté », insiste Tomoss, persuadé que « l’avenir est dans la livraison ».

À le croire, les gens « aiment plus passer leur temps sur des activités qui créent de la valeur pour eux. Notre objectif est de simplifier le quotidien des Sénégalais. C’est pourquoi vous voyez partout +Life Simplifed+ ou +Yombal sa life+ » (traduction en langue wolof du slogan de la marque), ajoute-t-il

Pour l’instant, la tendance dans la stratégie de pérennisation du produit est « très bonne », selon ses propres mots.

Une campagne publicitaire est même prévue sur plusieurs radios de la place. En revanche, la rentabilisation de l’entreprise n’est pas prévue dans « deux ou trois ans ». Les investissements s’élèvent à « plus de 20 millions F CFA (véhicules, scooters, logistique, …) sur fonds propres ».

Covid-19, la bonne affaire

La start-up travaille avec des fournisseurs et minore parfois les prix de certains articles. Cette formule est adoptée pour accélérer la relance de restaurants dont l’activité était au point mort durant plus de deux mois à cause des restrictions dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire imposé par les autorités pour faire face à l’épidémie.

Le nouveau virus n’a pas eu d’impact économique négatif sur le business de Samalife, se réjouit Tomoss. Mieux, c’est un moment propice pour la jeune société très sollicitée.

La seule contrainte est liée aux horaires du couvre-feu décrété par le chef de l’État et qui dure de 23h à 5h au Sénégal.

Aujourd’hui, Samalife livre de 9 heures à 21 heures. « On a vu notre facteur de transaction multiplié par 4,5. Cela veut dire 300% de progression de notre chiffre d’affaires », confie Tomoss, soulignant que les délais de livraison sont de quinze minutes à une heure trente au maximum.

Samalife, qui veut grandir « par étape », est circonscrite pour le moment dans la région de Dakar « sur un rayon d’un peu plus de 40 km ». Les cibles de l’entreprise sont localisées dans les « grandes agglomérations ».

Son prochain objectif est de pénétrer les autres villes du Sénégal. Plus tard, ce sera la sous-région, dans un pays comme la Côte d’Ivoire que Tomoss Diène connaît bien. Au pays de la lagune Ebrié, le Sénégalais dirigeait la filiale locale du groupe PCCI. Il y est resté jusqu’en 2009 avant de sauter dans le premier avion « le jour où la guerre a commencé » suite aux tensions post-électorales entre le camp de l’ancien président Laurent Gbagbo et son rival à l’époque, l’actuel chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara.

Formé dans les universités françaises, Tomoss Diène fait partie de la deuxième promotion en France à avoir reçu un DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées) en Commerce électronique. C’était en 2003. Quand il rentre un an plus tard au Sénégal, il noue avec le groupe PCCI une relation devenue « une très longue histoire ».

Depuis 2016, il est le directeur des Expériences clients pour l’Afrique, en charge des onze filiales du groupe. Mais le cumul avec Samalife est « pénible », admet t-il.

Avant la fermeture des frontières constatée partout dans monde à cause de la Covid-19, Tomoss ne restait que deux semaines par mois avec sa famille à Dakar, puisqu’il devait sillonner le continent pour remplir ses premières obligations professionnelles. « Heureusement que mon épouse est là. Elle est capable de piloter toute seule », se réjouit Tomoss « le beau », dont la traduction du prénom en français provoque un grand rire chez son épouse nigérienne qui, après six ans de mariage, donne l’impression de venir tout juste de tomber sous le charme de son homme.

Ce fils d’enseignant, cadet d’une fratrie qui compte plusieurs cadres supérieurs dans divers secteurs, y compris le très haut commandement de l’Armée, est originaire du village de Mont-Rolland, dans la région de Thiès (70 kilomètres de Dakar).

Le jeune entrepreneur au teint noir ébène digne de son ethnie, les Sérères, n’a pourtant pas connu que le succès.

Avant de créer Samalife, Tomoss Diène a tenté une première expérience d’entreprise qui s’est terminée par « un goût d’inachevé ». C’était « il y a trois ans », dit-il.

Lancé avec un ami d’enfance, son projet de l’époque, appelé « Kit Connect », proposait des services de réparation dans des lieux comme Sea Plazza, le centre commercial le plus huppé de Dakar. L’expérience fit long feu en raison de sa mission doubaïote. Mais « on apprend de nos erreurs », relativise t-il aujourd’hui.

Avec Samalife, l’avenir est aujourd’hui prometteur, semble-t-il dire après que l’application a été téléchargée « plus de 5000 » fois. De plus, la start-up est référencée par le ministère sénégalais du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Samalife postule également à un appel à candidatures d’un organisme spécialisé de l’Organisation des Nations Unies (Onu).

Samalife a aussi noué « quelques contacts » avec la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der), un important organisme gouvernemental au Sénégal, pour connaître les modalités d’un probable accompagnement.

Divers sujets se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA traitent de divers sujets en lien avec le coronavirus aux côtés d’autres sujets.« Le bilan grimpe à 73 morts », barre à sa Une Libération avant de préciser en sous-titre que « 13 décès (dus au coronavirus) ont été enregistrés au Sénégal en l’espace de trois jours ». « En l’espace de 5 jours, le Sénégal a enregistré 17 décès liés à la Covid-19, soit en moyenne plus de 3 décès par jour », renchérit L’AS quotidien.

Ce dernier donne ensuite la parole à l’infectiologue, Dr Daouda Thioub qui explique que « L’augmentation du nombre de morts était prévue dès le début, parce que plus le nombre de cas augmente, plus le nombre de décès augmente. C’est une courbe qui suit le nombre de cas ».

Plus en détails, L’Observateur fait des « révélations » sur cette hausse des morts du coronavirus et écrit : « Avec presque 30 morts à domicile depuis le début de la pandémie au Sénégal, la stigmatisation est en train de pourrir la vie aux autorités médicales et d’emporter la vie des malades qui, par peur d’être indexés, eux et leurs familles, préfèrent rester à la maison jusqu’au dernier moment. Une situation qui a favorisé le nombre de morts ces dernières 96 heures ».  

Sous le titre « Le virus infecte les couples », Le Quotidien revient sur cette autre conséquence néfaste de la Covid-19 qu’est l’augmentation des cas de divorce à Dakar et soutient que « Le nombre de cas de séparation (a été) multiplié par 6 » depuis le début de la pandémie et que « Les jeunes couples (sont les) plus impactés ».

Sur un tout autre sujet, La Tribune revient sur l’ouverture des classes d’examen prévue le 25 juin et titre : « Macky +macronise+ ses décisions ». Dans ses colonnes, le journal se demande s’il s’agit de « coïncidence ou (de) mimétisme (car) les décisions (prises par les deux présidents) se suivent et se ressemblent ».

Qu’il s’agisse du déconfinement ou de l’assouplissement de l’Etat d’urgence, c’est « la même rhétorique », affirme le journal qui fait remarquer que l’ouverture des classes est prévue pour le 22 juin en France.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au Sommet extraordinaire virtuel sur la solidarité contre la Covid-19 et arbore ce titre : « L’Afrique et la Chine solidaires ». Dans ses colonnes, le journal informe que « Le Président Macky Sall a plaidé encore pour un allègement conséquent de la dette publique africaine ».

Le chef de l’Etat sénégalais avait été le premier à demander une annulation de la dette publique des pays africains afin que ces derniers puissent consacrer leurs ressources à la lutte contre la pandémie du coronavirus et aux conséquences qui en découleraient.

Sud Quotidien revient de son côté sur la pénurie d’eau qui frappe la capitale sénégalaise et affirme que « L’Etat est en rade ». « Comme en 2013 et 2018, l’Etat du Sénégal a encore affiché toute son impuissance face aux coupures notées depuis plusieurs semaines encore à Dakar et sa banlieue », déplore le journal.

Le morcellement de la forêt classée de Mbao (Dakar) inquiète L’AS quotidien qui soutient que « (…) le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall et le maire de Pikine Abdoulaye Timbo sont pointés du doigt » dans cette sombre histoire de foncier qui défraye la chronique à Mbao.

Dans sa rubrique « Tel Quel » qui occupe sa Une du jour, le quotidien EnQuête consacre un portrait au Garde des Sceaux, Me Malick Sall et affiche : « L’homme du sérail ».

« Avec plus de 35 ans de barre, Maitre Malick Sall aurait pu être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à la tête du département de la Justice. Pour beaucoup, il s’est plutôt révélé comme un homme clivant et partisan », notent nos confrères.