Isolé, Affi N’Guessan échange avec l’un de ses avocats

Le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, mis en isolement, a échangé avec l’un de ses avocats hier (mardi) à Abidjan. 

Selon Me Godé Dagbo, un membre de son Conseil, il assure que dernier se porte bien.  »  M. Affi, président du Front populaire ivoirien, est détenu dans une cellule, à l’isolement, a communiqué mardi avec Me Bredou Josiane, un membre de son Conseil  » , a déclaré Me Godé Dagbo.

Il est toutefois « en isolement », alors que les autres détenus arrêtés « pour les mêmes charges », entre autres, Kakou Guikahué secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le sénateur Seri Bi N’guessan sont à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts.

Suite à une déclaration de l’opposition, disant ne pas reconnaître cette élection présidentielle, elle a annoncé la mise en place d’un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions. Les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants.

Dans ce contexte, l’ancien Premier ministre Affi N’guessan, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Selon Amnesty, « durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat ».

En outre, M. Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme « n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures », a insinué l’ONG de défense des droits de l’Homme.

Selon une source judiciaire, M. Affi Nguessan, le président du FPI, le parti fondé par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est détenu à l’école de gendarmerie d’Abidjan, située à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

Amnesty invite les autorités ivoiriennes à libérer Pascal Affi N’Guessan

Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à libérer sans condition Pascal Affi N’Guessan et des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits fondamentaux dans le cadre du scrutin présidentiel.

 » Les autorités ivoiriennes doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux « , a indiqué l’ONG Amnesty International dans un communiqué de presse.

L’ONG Amnesty a invité toutefois l’Etat de Côte d’Ivoire à  » s’engager à créer un espace où les citoyens peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’être arrêtés, agressés ou tués « .

Rappelons que le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a été arrêté dans la nuit du 6 novembre.

En outre, ce dernier est détenu dans un lieu secret.  » Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat. Et, Pascal Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme, a affirmé qu’il n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures . », souligne l’ONG de défense des droits de l’Homme.

L’ONG continue pour insinuer que son avocat n’a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.

Cependant, notons que le 03 novembre dernier, 21 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan Bédié. Parmi elles, se trouve Maurice Guikahué.

Ouattara et Bédié, les deux hommes politiques brisent la glace

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a eu un entretien, ce mercredi 11 novembre 2020, en fin de journée, à Eden Golf Hôtel d’Abidjan, avec le Président du PDCI- RDA, M. Henri Konan BEDIE.

Au terme de la rencontre, le Président Alassane OUATTARA a indiqué avoir eu un entretien fraternel avec le Président Henri Konan BEDIE pour rétablir la confiance et œuvrer à la préservation de la paix dans le pays.  Selon le chef de l’Etat, la paix est non seulement la chose la plus chère à tous les deux, mais également à l’ensemble des Ivoiriens.

Le chef de l’Etat ivoirien a ajouté qu’après ce premier contact, d’autres entretiens suivront, très prochainement. Celles-ci, devront permettre de continuer le dialogue déjà bien entamé.

Le Président Henri Konan BEDIE, est lui aussi allé dans le même sens que le président Alassane Ouattara. Ce dernier a aussi affirmé que dans les jours et semaines à venir, les échanges téléphoniques et les rencontres se poursuivront, pour ramener la paix dans le pays.

Cependant, bien ces échanges ont permis de mettre un point sur les éventuels problèmes, cela permettra réellement de ramener la paix en Côte d’Ivoire?

En effet, rappelons que depuis l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à la présidence, la Côte d’Ivoire a été le théâtre de violence entre forces de l’ordre et civils. Elle a également enclenché des affrontements entre les populations qui ont conduit à de nombreuses pertes en vie humaine.

L’opposition ivoirienne, quant à elle, a campé sur sa position vis-à-vis du 3e mandat de Ouattara, qu’elle trouvait inégale. De plus, elle a invité ses partisans à une désobéissance civile, qui a occasionné des dégâts matériels et des morts.

Néanmoins, ce dialogue mener par les deux parties viendra-t-elle effacée la lutte menée par l’opposition ivoirienne?

Côte d’Ivoire : le PDCI s’exprime après l’entrevue de Bédié et Ouattara.

Le mercredi 11 novembre 2020, Henri Konan BEDIE, Président du PDCI-RDA, a rencontré le Président Alassane OUATTARA, à la demande de celui-ci.

Cette rencontre s’inscrivant dans le cadre du dialogue politique suite au scrutin du 31 octobre en Côte d’ivoire. Elle a été réclamée longtemps par l’opposition pour une paix réelle et durable en Côte d’Ivoire. Toutefois, M. Bédié, à préciser que cette rencontre n’a été qu’une prise de contact pour briser le mur de méfiance entre ces deux hautes personnalités.

À cet effet, les problèmes politiques soulevés par l’opposition demeurent présents. A savoir le troisième mandat inconstitutionnel du Président Alassane OUATTARA, la question de l’indépendance de la CEI. Ainsi que sur le Conseil Constitutionnel et la fiabilité de la liste électorale.

À ces questions s’ajoutent aujourd’hui celles des poursuites judiciaires contre les leaders et militants de l’opposition. Selon le PDCI, ces incarcérations sont injustes et illégales.

Par ailleurs, l’opposition ivoirienne espère dans les jours à venir, que les conditions préalables soulevées par le PDCI soient réglées. En outre, le PDCI, espère que ces échanges sincères, francs et inclusifs, pourront s’ouvrir et porter sur l’apaisement du climat social en Côte d’Ivoire.

Côte d’ivoire : une rencontre prévue entre Ouattara et Bédié ce mercredi 11 novembre

Ce mercredi 11 novembre 2020, une rencontre est prévue à l’hôtel du Golf entre le président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié afin de dialoguer sur la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

En effet, le président du PDCI et doyen de l’opposition ivoirienne, Henri Konan Bédié aurait accepté de dialoguer avec Alassane Ouattara. Cette rencontre s’inscrire dans le cadre la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Le général Ouassenan Koné, vice-président du PDCI a fait savoir sur Radio France internationale (RFI) que la proposition de M. Ouattara d’avoir un dialogue franc avec M. Bédié a été acceptée par ce dernier.

Selon les dires du vice-président du PDCI, il ne s’agit que d’une rencontre de contact dans un premier temps. En outre, il a indiqué que M. Bédié a répondu favorablement à la proposition de dialogue faite par le chef de l’Etat ivoirien.

Toutefois, notons que le lundi 09 novembre, suite à la confirmation de sa réélection par le conseil constitutionnel, le chef d’Etat ivoirien  Alassane Ouattara, a souhaité rencontrer M. Henri Konan Bédié, en qualité de président du PDCI pour un dialogue « franc et sincère ».

Le PDCI a tenu poser des préalables de l’opposition avant cette rencontre. Il s’agit entre autres, de la libération des responsables de l’opposition et de la société civile.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara invite Bédié à dialoguer

Après la confirmation de sa réélection par le conseil constitutionnel, le président Alassane Ouattara a invité Henri Konan Bédié à dialoguer.

En effet, s’adressant à la nation par un message diffusé sur la RTI1, le président de la République a lancé une invitation à Henri Konan Bédié, président du PDCI et doyen d’âge de l’opposition ivoirienne, à une rencontre dans les prochains jours. Pour lui, cela leur permettra de discuter en toute franchise.

 » Je voudrais rappeler que j’avais marqué ma disponibilité pour une rencontre avec le président Henri Konan Bédié à l’initiative de la mission ministérielle de la CEDEAO. Je voudrais donc inviter mon aîné,(…) à une rencontre dans les prochains jours pour un dialogue franc et sincère en vue de rétablir la confiance . », a indiqué M. Ouattara.

Par ailleurs, il a appelé les initiateurs du Conseil national de Transition, à mettre un terme définitif à ces initiatives.  » Je vous invite au pardon mutuel et à la tolérance pour continuer de vivre ensemble dans la paix « , a-t-il lancé.

Toutefois, notons que le président Alassane avait souligné auparavant que les auteurs et les complices des récentes violences sociopolitiques répondront de leurs actes. À l’en croire, ces derniers seront recherchés, interpellés et traduits devant les tribunaux.

Rappelons que l’opposition ivoirienne a rejeté cette élection de M. Ouattara, tout en annonçant la création d’un Conseil national de transition ( CNT). Un organe dit de transition présidé par l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

Présidentielle 2020 : Alassane Ouattara prend la tête dans le nord du pays

Depuis le dimanche 01 novembre 2020, la Commission électorale indépendante annonce au fur et à mesure les résultats partiels de l’élection.

Protégée par un important dispositif policier, la CEI diffuse les premiers résultats du scrutin présidentiel à la télévision nationale.

À cet effet, la proclamation de ces premiers résultats, place le président Ouattara en tête. Ce dernier s’impose au premier plan, notamment dans le Nord du pays avec 98% des voix à Korhogo.

Par ailleurs, le parti au pouvoir a déjà mis en garde l’opposition contre toute tentative de déstabilisation.

Cependant, notons que Pascal Affi N’Guessan et Henri Konan Bédié n’avaient pas pris part au scrutin. Ces derniers appellent à l’ouverture d’une transition civile afin de créer les conditions d’une élection présidentielle juste, transparente, et inclusive.

Présidentielle au Burkina Faso : 13 candidatures validées définitivement par le conseil constitutionnel

13 candidats ont finalement été retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 22 novembre au Burkina Faso.

En effet, cette information a été annoncée par le Conseil constitutionnel du Burkina Faso le jeudi 22 octobre 2020. Notons par ailleurs que 14 candidatures avaient été précédemment validées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Seul un candidat, Harouna Kindo, a été jugé inéligible pour le non-paiement de la caution obligatoire de 25 millions FCFA.

Toutefois, 13 candidats sont finalement en lice dont le président sortant Roch Kaboré, l’ancien premier ministre de la transition Yacouba Isaac Zida ou encore Kadré Désiré Ouédraogo, Président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Présidentielle 2020 : Alassane Ouattara accepte une rencontre avec Bédié

Annoncé dans le courant de cette journée du 22 octobre, le président de la république ivoirienne, Alassane Ouattara a accepté de rencontrer le résident du PDCI, Henri Konan Bédié.

En effet, le gouvernement ivoirien a accepté l’idée d’une rencontre entre le Président de la République, Alassane Ouattara et le président du PDCI, Henri Konan Bédié. Cette décision est un premier pas, pour la participation de l’opposition au scrutin présidentiel prochain.

Par ailleurs, notons que la commission de la CEDEAO a préconisé notamment l’intégration d’une cinquième personnalité issue de l’opposition dans le bureau de la Commission électorale indépendante. Pour ce faire, l’octroi d’un poste de vice-président au PDCI dans cette commission et une recomposition des Commissions électorales indépendantes locales.

Cependant, le gouvernement a elle aussi demandé à l’opposition ivoirienne de lever son appel à la désobéissance civile. De plus, les autorités gouvernementales ont exhorté ces derniers à s’inscrire dans le dialogue afin d’offrir une élection présidentielle apaisée.

Election présidentielle 2020 : L’ONU, l’UA et la CEDEAO demande aux acteurs politiques ivoiriens de recourir aux moyens pacifiques

Dans le cadre de l’élection présidentielle 2020, la mission conjointe de l’ONU, l’UA et la CEDEAO présente à Abidjan, a demandé aux acteurs politiques ivoiriens de recourir aux moyens pacifiques et légaux pour résoudre tout différend qui pourrait survenir.

En effet, ce message a été véhiculé au sortir d’une rencontre avec le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko. À cette occasion, la ministre ghanéenne des affaires Etrangères, Shirley Botchway, a invité les acteurs politiques à privilégier les moyens pacifiques et légaux.

Selon elle, ces outils pourront résoudre tous les différends au long du processus électoral. Elle a également appelé à la retenue en évitant la violence, les propos incendiaires et les appels à la haine.

Par ailleurs, elle a réitéré l’engagement de la communauté internationale à accompagner la Côte d’Ivoire, pour une élection présidentielle paisible et crédible.

Aussi, elle a demandé à M. Bakayoko de poursuivre ses discussions avec les candidats à l’élection, afin de favoriser un climat électoral paisible.

Cependant, rappelons que pour l’élection du 31 octobre 2020, quatre candidats ont été retenus par le Conseil Constitutionnel.  Il s’agit d’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Bertin Konan Kouadio.

Présidentielle ivoirienne : la CEDEAO, l’UA et l’ONU attendu à Abidjan

Dans le cadre de l’élection présidentielle ivoirienne, une mission conjointe de la CEDEAO, UA et l’ONU  est arrivée le dimanche 4 octobre à Abidjan. Ces dernières rencontreront, les différentes parties prenantes à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Selon une note de l’ONU en Côte d’ivoire, cette visite de diplomatie préventive vise à faire des recommandations aux autorités et acteurs politiques ivoiriens. Pour l’organisation, cela permettra une élection inclusive, transparente et crédible.

À cet effet, la délégation devrait dès ce lundi après-midi 05 octobre rencontrer le Président de la République. Cette rencontre aura lieu au sein du palais présidentiel d’Abidjan. En outre, des rencontres auront lieu aussi avec des partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition.

Toutefois, notons que l’élection présidentielle est prévue pour le 31 octobre 2020. Quant à la campagne électorale, elle démarrera officiellement le 15 octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne : Simone Gbagbo donne sa position sur le scrutin du 31 octobre

La deuxième vice présidente du FPI, Simone Gbagbo a accordé une interview à la chaîne de télévision France 24, le mercredi 30 septembre pour commenter l’actualité politique ivoirienne.

L’épouse de l’ancien président Gbagbo, estime que la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, va a l’encontre de la constitution. Pour cela, ce dernier devrait la retirer. Elle a affirmé également soutenir les appels à la « désobéissance civile » lancés par l’opposition. Pour elle, les conditions pour une élection transparente ne sont pas réunies.

Simone Gbagbo a clairement indiqué que l’élection présidentielle prochain ne pourra se tenir qu’après la satisfaction de certaines conditions qu’elle juge essentielles. « Aujourd’hui, nous sommes acculés, nous sommes coincés, et nous disons qu’il n’y aura pas d’élection tant que les conditions actuelles n’auraient pas été changées, tant que les reformes n’auraient pas été prises. » a-t-elle déclaré.

De plus, elle a énuméré les différentes reformes qui devraient être mise en place pour le bon déroulement d’un scrutin. « Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité… Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit auditée, qu’elle soit corrigée. (…) Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons (…) que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger, comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé (…). S’est elle exprimée en ajoutant « Si le pouvoir n’accepte pas, il n’y aura pas d’élection ».

Par ailleurs, l’ex-première dame a précisé que toutes ces conditions sont unanimement partagées par toute l’opposition.

Cependant, soulignons que Mme. Gbagbo dit vouloir jeter toutes ses forces dans la bataille électorale actuelle. Mais implicitement, elle n’exclut pas de se présenter un jour à la présidence.

Présidentielle 2020 : KKB refuse la désobéissance civile lancée par l’opposition ivoirienne

Lancé le dimanche 20 septembre par l’opposition ivoirienne, KKB candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre ne s’engagera pas dans l’appel à la désobéissance civile. Il se démarque de l’opposition ivoirienne qui proteste contre la troisième candidature d’Alassane Ouattara.

En effet, présent sur les ondes de RFI, KKB a indiqué ne pas avoir été associé ni convié par l’opposition.« Je ne cautionne pas ce genre d’aventure ». A-t-il lancé avant de clarifier sa position sur le sujet « Je ne participe pas à ce qui divise la Cote d’Ivoire ».

A en croire l’ancien député de Port-Bouët, il faudrait des élections apaisés en Côte d’ivoire. Pour lui, cette situation risque de plonger une fois plus le pays la routine qui s’est installée depuis 2000. « Mais si on ne veut pas d’élections, qu’est-ce qu’on propose d’autres aux Ivoiriens ? (…)  Depuis 2000, on est dans cette logique. » a déclaré le candidat indépendant à la présidentielle.

 

Présidentielle en Côte d’ivoire : le RHDP réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition

Le parti du RHDP, a réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition ivoirienne pour barrer la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat.

En effet, au lendemain de la réunion des principales plateformes de l’opposition, Kobenan Adjoumani, porte-parole du RHDP, a estimé que l’opposition ne pouvait pas lancer des appels à l’insurrection, et ce, jusqu’à la désobéissance civile.

En effet, rappelons que face à la forfaiture, le président du PDCI avait lancé un appel à la désobéissance civile. Selon Henri Konan Bédié, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne.

Cependant, bien que les manifestations soient interdites par décret en Côte d’Ivoire, l’opposition tient à son mot d’ordre. Pour le RHDP, cet acte est irresponsable.

« Les Ivoiriens ont besoin de paix (…) les élections auront bel et bien lieu le 31 octobre. Toutes les dispositions sont prises (…) pour assurer la sécurité des Ivoiriens et garantir la sérénité du scrutin ». déclare Kobenan Adjoumani en ajoutant « On ne peut pas décider à la place du Conseil constitutionnel. Ils ont assisté à tout le processus qui doit conduire à ces élections. Qu’ils viennent et qu’ils affrontent le président Alassane Ouattara sur ce terrain ».

Soulignons que toutes les plateformes de l’opposition ivoirienne clament à ce jour le retrait de la candidature Ouattara. Malgré le fait que celle-ci ait été validée par le conseil constitutionnel.

Présidentielle 2020 : des partisans du RHDP chassés d’un meeting à Paris

Installés à la place des Invalides pour une manifestation de soutien à la candidature pour un troisième mandat du Président ivoirien, Alassane Ouattara, des militants RHDP ont été chassés par la police.

En effet, ces derniers ont vu leurs installations démontées par la police sur ordre de Rachida Dati, la maire du 7e arrondissement de Paris.

À en croire le média Afrique sur 7, l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice française a publiquement assumé sa décision d’empêcher la tenue de ce meeting des partisans de Ouattara dans sa commune.

Notons que ce meeting aurait dû se dérouler à la place des invalides, un lieu symbolique chargé d’histoire pour la France. En outre, cette campagne politique étrangère des partisans de Ouattara n’avait pas lieu d’être dans leur pays et sur un site classé.

Rappelons que l’élection présidentielle en Côte d’ivoire est prévue pour le 31 octobre 2020. À ce jour 4 candidats ont été désignés éligibles par le conseil constitutionnel.

 

 

Présidentielle en Côte d’ivoire : Bédié appelle à la désobéissance civile pour les élections

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a appelé le dimanche 20 septembre 2020, à la désobéissance civile  face à la candidature présidentielle, d’Alassane Ouattara jugée anticonstitutionnelle.

En effet lors d’une rencontre au siège du PDCI à Cocody, M.  Bédié a invité  l’opposition ivoirienne, les organisations syndicales et la Société Civile à se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire. Selon lui, cela permettra de restaurer la démocratie et l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusives.

Par ailleurs, il a déploré la validité de la candidature anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara par le conseil constitutionnel.

À l’en croire, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne. Pour l’opposition ivoirienne, le collège de juges constitutionnel devrait plutôt invalider la candidature de ce dernier qui souhaite briguer un troisième mandat, bien que la constitution limite le nombre de mandat à deux.

Cependant, l’opposition ivoirienne a appelé à la dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction « véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit. Le président du PDCI a aussi demandé la dissolution de l’actuelle Commission Électorale indépendante(CEI) en raison de sa soumission au régime RHDP et la mise en place d’un organe électoral.

Notons que plusieurs leaders de l’opposition politique étaient présents à cette rencontre autour de M. Bédié, ex-président ivoirien.

Election 2020 : la CEI interdit toute campagne présidentielle avant le 15 octobre 2020

Dans le cadre des élections présidentielles, la Commission Electorale Indépendante (CEI) a interdit toute campagne électorale avant le 15 octobre. Cette décision a été prise conformément aux dispositions légales en vigueur.

Par ailleurs, notons que cette campagne débutera du jeudi 15 octobre 2020 à minuit. Ainsi, elle prendra fin le jeudi 29 octobre 2020 à minuit.

Pour ce faire, il est formellement interdit à tout individu de faire campagne. Et ce, avant la date d’ouverture de ladite campagne. En outre, il ne faudra pas poser des affiches, envoyer ou distribuer des bulletins de vote d’un candidat en dehors de la période réglementaire de campagne.

Toutefois, il est interdit de faire la propagande électorale par quelque mode que ce soit. Et ce, en dehors de la durée règlementaire de la campagne électorale.

La CEI exhorte les citoyens ivoiriens au civisme et la responsabilité, pour le respect des dispositions légales.

Guinée: les dates d’ouverture et de clôture de campagne pour la présidentielle 2020 fixées

Dans un décret rendu public ce jeudi 17 septembre sur les antennes de la télévision nationale, le président de la République Alpha Condé a fixé les dates d’ ouverture et de clôture des campagnes électorales pour l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

Selon le dit décret, les campagnes électorales débuteront à partir du vendredi 18 septembre 2020 à minuit et s’achèveront le samedi 17 octobre 2020 à minuit sur toute l’étendue du territoire national.

Selon toujours le dit décret, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le ministre de la Justice Garde des Sceaux, le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre du Budget, le ministre de la Sécurité et de la protection Civile et le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale Directeur de la Justice Militaire sont chargés chacun en ce qui lui concerne de l’application  du présent décret

Notons que, les autorités ont récemment renouvelé l’état d’urgence dans le pays et les regroupements sont limités à 30 personnes dans la capitale et 50 personnes dans les villes de l’intérieur du pays.

Cependant, le président Alpha Condé, candidat du RPG et le candidat de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, ont décidé de privilégier le porte-à-porte. On devrait donc assister à une campagne de proximité.

 

 

Mabri Toikeusse dément les rumeurs sur son arrestation

L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mabri Toikeusse a démenti les rumeurs faisant état de son arrestation.

En effet, le jeudi 17 septembre 2020, une rumeur faisait état de l’arrestation du docteur Albert Mabri Toikeusse, président de l’UDPCI, ex allié au RHDP. Pour ce faire, il a tenu démentir le jour même, ces fausses informations.

https://www.facebook.com/mabritoikeusse/posts/3581170525247027

« Je voudrais vous dire que mon entourage, mon épouse et moi-même allons bien. Je voudrais vous remercier de vous inquiéter pour moi, et nous nous inquiétons également pour vous. Nous prions pour vous, nous prions pour la Côte d’Ivoire qui est à la croisée des chemins, nous prions pour le retour de la paix, nous prions pour que chacun se sente libre dans un pays de démocratie et de droit et je suis convaincu que Dieu nous soutiendra », a-t-il écrit sur compte Facebook.

Par ailleurs, rappelons que M.Toikeusse, avait déposé son dossier de candidature pour la présidentielle d’octobre prochain. Mais, lors de la proclamation de la liste définitive des candidats, le Conseil constitutionnel l’a jugé irrecevable.

Sur un total de 44 dossiers, seules 4 candidatures ont été retenues. Il s’agit notamment des candidatures d’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié,Pascal Affi N’guessan et de Kouadio Konan Bertin.

Présidentielle 2020 : le conseil constitutionnel donne la liste définitive des candidats

Ce lundi 14 septembre 2020, le conseil constitutionnel ivoirien a annoncé la liste définitive des candidats pour la présidentielle du 31 octobre 2020.

Initialement prévu pour le 15 septembre 2020, le conseil constitutionnel a annoncé en ce jour les noms des candidats aptes pour la présidentielle du 31 octobre. Il s’agit entre autres de

Alassane Ouattara (RHDP)
Henri Konan Bédié (PDCI)
Kouadio Konan Bertin (Indépendant)
Pascal Affi N’Guessan (FPI)

Par ailleurs, notons que sur 44 dossiers de candidature seulement 04 dossiers ont été retenus.

Cependant, soulignons que des manifestations ont eu lieu dans des communes d’Abidjan ce lundi 14 septembre. En outre, des bus de la SOTRA ont été vandalisés. Ainsi qu’un véhicule du Groupement de sapeurs-pompiers (GSPM). Tous ces actes de vandalisme ont été posés pour contester contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Présidentielle 2020 : le GPS investit Soro guillaume en son absence

Le dimanche 13 septembre 2020 à Abidjan, Soro Guillaume a été investi comme candidat à l’élection présidentielle 2020, par le GPS.

Cette investiture de Soro Guillaume a été organisée autour du thème « Guillaume Soro pour une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère ». Elle s’est déroulée au sein de l’hôtel Belle Côte avec la participation des partisans du GPS.

Par ailleurs, notons que l’absence de M. Soro lors de son investiture, n’a pas déstabilisé ses partisans. En effet, Ces derniers croient fermement à l’éligibilité de leur candidat. « Notre candidat est bel et bien éligible à l’élection présidentielle et il gagnera», a estimé dans un discours, Koné Minata Zié, la coordinatrice intérimaire de GPS Côte d’Ivoire. Selon elle, pour concrétiser la victoire du candidat de GPS à la présidentielle, il faudrait une synergie d’actions.

Au cours de cette cérémonie, plusieurs autres allocutions ont meublé cette d’investiture. Il s’agit entre autres des allocutions de M. Sié Coulibaly et Issiaka Soumahoro, représentant respectivement les mouvements et associations de soutien à M. Soro et le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI).

Cependant, après une série de discours, l’investiture a été marquée par une minute de silence en hommage aux victimes des manifestations contre le 3e mandat dans le mois d’août en Côte d’Ivoire.

Rappelons que depuis sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne en février 2019 pour «divergence d’opinion» avec le président ivoirien Alassane Ouattara, M. Soro a rejoint l’opposition avec la création de GPS, un mouvement politique qu’il préside. Il s’est également porté candidat pour l’élection 31 octobre 2020, malgré les poursuites émises contre lui.

Election présidentielle 2020 : la candidature de Mamadou Koulibaly en danger

La candidature du candidat du parti Lider, Mamadou Koulibaly est en danger pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ce dernier a annoncé par un tweet sur son compte officiel Tweeter, qu’il dispose de 8586 parrainages non conformes. En effet, cela a été signifié par le Conseil Constitutionnel ivoirien.

Pour ce faire, il dispose d’un délai de 48h, pour corriger cet parrainages non conformes.

Soulignons par ailleurs que sans le nombre nécessaire de parrainages demandé, il se verra éliminer de la liste définitive des candidats.

Toutefois, Mamadou Koulibaly a indiqué que son comité travaille pour rassembler le nombre de parrainages nécessaires. « Rassurez-vous. Les équipes sont au travail dans les régions concernées. Une course contre la montre. Merci pour votre soutien. », a-t-il-dit.

Cette course contre la montre intervient à deux mois des élections présidentielles, tandis que la liste définitive des candidats n’est pas encore proclamée par le conseil constitutionnel.

 

Présidentielle 2020: Pascal Affi N’Guessan demande l’invalidation de la candidature d’Alassane Ouattara

Le 6 septembre dernier, Pascal Affi N’Guessan a déposé une requête parvenue à l’AFP ,lundi, demandant l’invalidation de la candidature du président Alassane Ouattara . Blé Goudé quant à lui milite pour le report de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Alors que la Constitution limite  à deux les mandats présidentiels, l’annonce de la candidature du chef de l’Etat sortant à un troisième  mandat  a déclenché des manifestations.

Les partisans d’ Alassane Ouattara affirment que le changement constitutionnel de 2016 remet le compteur à zéro. Le FPI conteste cette affirmation. Pour Pascal Affi N’Guessan , » Alassane Ouattara n’est pas éligible pour la présidentielle d’octobre 2020″.

Les acteurs politiques et la société civile sont préoccupés d’une montée de tension en côte d’Ivoire, après la crise post-électorale de 2011.

Blé Goudé a lui affirmé lundi à La Haye, où il est en liberté conditionnelle, qu’il faut reporter la présidentielle.

« Organiser le scrutin dans des circonstances pareilles serait conduire notre pays droit dans le mur », a-t-il dit.

« Il nous faut repousser le scrutin, mettre ce report à profit pour organiser des assises nationales qui permettraient de rechercher le consensus », a poursuivi L’ex-chef des Jeunes patriotes.

L’ex première dame Simone Gbagbo ne reconnait pas Mr Pascal Affi N’Guessan comme candidat du FPI.

 

 

 

 

Présidentielle 2020 : Bédié et Soro exhortent le conseil constitutionnel à invalider la candidature de Ouattara

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié et Soro Guillaume président du GPS ont appelé le conseil constitutionnel à invalider la candidature d’Alassane Ouattara.

En effet, les deux hommes politiques de l’opposition, ont introduit, auprès du Conseil constitutionnel, une requête commune. Celle-ci, devrait invalider de la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Selon eux, cette candidature viole, non seulement la Constitution mais également, le Code électoral.

Pour ce faire, ces anciens alliés et désormais opposants du RHDP, ont saisi le Conseil constitutionnel. À en croire le document de leur requête,  » L’objet de la présente requête est relatif à l’éligibilité d’un candidat. En l’occurrence, Monsieur Alassane Ouattara, à l’élection du président de la République de la Côte d’Ivoire ».   » Dans ces conditions, il doit être conclu que c’est fort à raison que (…) Monsieur Bédié Konan Aimé Henri, ainsi que (…) Monsieur Soro Kigbafori Guillaume, adressent leurs observations sur l’éligibilité du ci-avant candidat au Conseil constitutionnel ». A indiqué le document.

Cependant, le texte constitutionnel tient compte des mandats déjà passés et actuels du Président en question.  Ainsi, de ce qui précède, le Conseil constitutionnel rejettera purement et simplement la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. Et ce, contrairement à l’article 55 de la Constitution du 8 novembre 2016 et à l’article 43 du Code électoral.

Rappelons qu’à deux mois des élections, la situation socio-politique ivoirienne reste tendue. Notamment, face à cette question d’éligibilité du président Alassane Ouattara.

Présidentielle en Guinée : Cellou Dalein Diallo se lance dans la course

L’ancien Premier ministre et principal opposant guinéen Cellou Dalein Diallo a officialisé dimanche sa candidature à la présidentielle du 18 octobre , bien décidé à faire barrage à un troisième mandat du président sortant Alpha Condé.

Pour la troisième fois consécutive, Cellou Dalein Diallo sera candidat à la présidentielle en Guinée. Et pour la troisième fois ce sera face à alpha Condé. Son parti, l’UFDG, prônait pourtant jusque-là le boycott du scrutin dans le cas où Alpha Condé briguerait un troisième mandat.

« Je suis candidat à l’élection présidentielle pour faire perdre Alpha Condé dans les urnes », a lancé , dimanche 6 septembre ,l’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo, lors de l’ annonce de sa candidature à Conakry.

« Le parti a décidé de participer à cette élection et m’a désigné pour le représenter », a poursuivi le chef de l’Union des forces démocratiques  de Guinée ( UFDG ).

L’ UFDG  » a estimé qu’il était bon, en plus des manifestations pacifiques contre  le troisième mandat d’Alpha Condé , de se battre aussi dans les urnes. On peut faire les deux concomitamment », a affirmé le candidat malheureux aux scrutins présidentiels de 2010 et 2015.

Sa décision se faisait attendre. Après de longues hésitations, le chef de file de l’ opposition a finalement  décidé de se porter candidat pour  son parti ( UFDG ).

Cellou Dalein Diallo est le huitième candidat déclaré pour la présidentielle du 18 octobre 2020 . La date limite de dépôt des dossiers de candidature à la Cour constitutionnelle expire mardi à minuit.

Quatre candidats, dont Alpha Condé, ont déjà déposé officiellement leur dossier.

 

 

 

 

 

 

 

Présidentielle 2020 : le conseil constitutionnel reçoit 44 dossiers de candidatures

Le Conseil constitutionnel ivoirien, a annoncé jeudi avoir reçu 44 dossiers de candidature pour la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’information donnée par un communiqué du conseil, 44 candidatures ont été officiellement déposées. « Le 03 septembre 2020, le Conseil constitutionnel a reçu les déclarations de candidature. Notamment celles, à l’élection du président de la République du 31 octobre 2020 ». A indiqué le communiqué.

Notons que la CEI a déposé ces candidatures à partir de 15 heures 28 minutes. Par ailleurs, parmi les dossiers de candidatures déposées, l’on enregistre  certaines personnalités. Il s’agit particulièrement du président sortant Alassane Ouattara, les ex-chefs d’Etat Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. Ainsi que la candidature de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.

Toutefois, conformément à l’article 56 du Code électoral, les candidats et les partis politiques disposent d’un délai de 72 heures pour présenter leurs réclamations ou observations. Et ce, à compter de la présente publication.

Après l’expiration du délai de 72 heures, plus aucune réclamation ou observation ne sera reçue. En outre, le Conseil constitutionnel délibérera sur les dossiers enregistrés pour établir la liste définitive des candidats.

Rappelons cependant, que seuls les candidats à cette élection, ou les partis ou groupements politiques les parrainant, sont autorisés à formuler des réclamations sur les candidatures.

Présidentielle 2020 : « Laurent Gbagbo n’a pas fait acte de candidature  » Me Habiba Traoré

Présente sur le plateau de TV5 monde, l’avocate de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a affirmé que ce dernier n’a pas déposé sa candidature pour les élections présidentielles

En effet, cette initiative aurait été prise par Georges Ouégnin président de la plateforme EDS. Ce dernier aurait entrepris lui-même cette action.   » Aucune instruction du président Laurent Gbagbo, c’est clairement une initiative de la plateforme EDS. » A-déclaré Me Traoré.

Selon elle, il ne faudrait pas oublier que la radiation du nom du président Laurent Gbagbo de la liste électorale, intervient au lendemain de sa demande de passeport. À l’en croire, ceci serait une  manœuvre politique pour empêcher toute candidature du président Laurent Gbagbo. Et ce,  qui n’avait pas émis le cas d’une éventuelle candidature.

Toutefois, Me Habiba a ajouté que l’acte posé par EDS a ému l’ancien président Laurent Gbagbo. Mais, ce dernier reste préoccupé pour l’instant par la situation au pays.  «  Il a été privé de sa liberté pendant plus de 10 ans, il n’a pas pu enterrer sa mère (…). Sa seule préoccupation aujourd’hui, c’est de pouvoir rentrer chez lui. » A-t-elle dit.

Par ailleurs, elle a souligné que Gbagbo, entend toujours agir pour le bien de la Côte d’Ivoire. Et cela en tant que candidat ou que leader politique.

Rappelons que L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, sous le coup d’une procédure judiciaire à la Haye, est toujours en attente du traitement de sa demande de passeport pour rentrer en Côte d’ivoire.

Présidentielle 2020 en Côte d’ivoire : 45 candidats enregistrés par la CEI

Le lundi 31 août 2020, la Commission électorale indépendante a enregistré 45 candidatures pour l’élection présidentielle 2020.

Suite à la clôture du dépôt de dossiers qui s’est effectué hier lundi, la CEI aurait recensé 45 dossiers de candidature.

En effet, depuis l’ouverture du dépôt de candidature, nombreux sont ceux qui sont venus postuler au titre du fauteuil présidentiel. Notons que pour ces dépôts l’on a assisté à des candidatures de certains partis politiques comme des candidats indépendants.

Par ailleurs, notons au cours de cette dernière journée de dépôt, la CEI a été sollicitée. Cette dernière journée s’est vue être couronnée par le dépôt de dossiers de certains hommes politiques. Il s’agit notamment, de Soro Guillaume, Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly.

Cependant, rappelons que les portes de la commission sont restées ouvertes jusqu’à 00h. Heure de clôture du dépôt des dossiers .

Présidentielle 2020 : Tidjane Thiam se prononce sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire

Invité sur le plateau télévisé de TV5 monde, Tidjan Thiam s’est exprimé sur la présidentielle 2020 en Côte d’ivoire. 

L’ancien patron du Crédit suisse n’a pas manqué de donner son point de vue sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire. En effet, invité dans l’émission, « Et si vous me disiez toute la vérité » de TV5 monde, Tidjan a indiqué qu’il serait nécessaire d’opter pour un report du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

À en croire les propos de ce dernier, les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour avoir une élection apaisée. Aussi, crédible, inclusive et qui se déroule sans incident. Selon lui, l’absence de ces conditions réunit risque de plonger le pays dans la période de 2011. « En l’absence de ces conditions, on risque de repartir dans un cycle qu’on a trop bien connu. Des résultats d’élections qui sont contestés, non acceptés et des violences »

Pour ce faire, il a préconisé dans un premier temps de stopper la montée de la violence. La deuxième phase quant à elle, sera de préparer l’avenir.

Cependant, rappelons que des récentes manifestations  ont eu lieu à la suite de l’annonce de la candidature du président Alassane Ouattara. Et ce, pour un troisième mandat présidentiel. De ce fait, à deux mois des élections  présidentielles, des manifestations de contestation ont donné lieu à des affrontements. Elles ont occasionné des morts, des arrestations d’opposants, ainsi que des centaines de blessées.

Présidentielle en Côte d’ivoire : un 3e mandat et une radiation du listing électoral au centre de l’actualité

L’élection présidentielle du 31 d’octobre 2020, en Côte d’ivoire approche à grand pas. Des partis politiques, se mobilisent pour faire valider les candidatures de leur choix.

Mais, des divergences sur certaines questions opposent le pouvoir en place et l’opposition. Notamment sur la question de 3e mandat du Président Ouattara et la radiation de Laurent Gbagbo sur le listing électoral.

En effet, plusieurs interprétations ou réponses ont été données face à cette question du 3e mandat.  À en croire, les membres de son parti, le RHDP, ce dernier serait éligible, quant à l’opposition, M. Ouattara, abuserait de sa position pour modifier la constitution.

Par ailleurs, certains l’a considèrent comme une grave atteinte à l’honorabilité du peuple ivoirien, et passible de poursuites. Tel est le cas de M. Francis Wodie. Rappelons toutefois que M. Wodie est Professeur Titulaire de Droit Public et sciences politiques. Il a été l’ancien président du Conseil constitutionnel de 2011-2015 et Fondateur du Parti ivoirien du Travail ( PIT ).

Sur ce sujet, ce dernier n’a pas hésité à donner son point de vue, dans une lettre adressée au président Alassane Ouattara.

Pour le Pr. Wodie,  la Côte d’ivoire serait dans un système électoral vicié et porteur des germes d’une guerre civile. Cela découle à la fois d’une Constitution adoptée de manière dolosive en induisant en erreur le peuple. Ainsi que d’un code électoral confligène.

Il a indiqué qu’Alassane OUATTARA  n’a pas le droit de légiférer par voie d’ordonnance. Et ce,  dans des domaines qui sont réservés à l’Assemblée nationale.

Dans la constitution en application du principe sacrosaint de la séparation stricte des pouvoirs, il y’a des domaines qui sont réservés au président de la République et d’autres au Parlement qui légifère .
Cependant, il peut prendre des décrets et des ordonnances à condition qu’il y ait une loi d’habilitation du pouvoir législatif pour intervenir dans des domaines qui relèvent exclusivement du Parlement.

La seule loi d’habilitation dont il jouit est celle qui lui permet exclusivement de prendre des ordonnances pour l’exécution de son programme économique et financier datant de 2013 .
 » Aujourd’hui, le président a pris des ordonnances pour faire des amnisties sans passer par le parlement (…) modifier le code électoral qui est une compétence exclusive du Parlement. » S’est-il offusqué.

Étant donné que cette dernière est confligène, car elle viole l’article 754 du Code de procédure pénale. Notons que celle-ci stipule que  seuls les condamnés en voie définitive, sont rayés de la liste électorale.

Ainsi, en ajoutant à l’article 4 du code électoral,  » les condamnés par contumace sont retirés de la liste électorale et par ricochet inéligibles« . Le président Ouattara aurait enfreint ainsi un principe juridique qui est la présomption d’innocence.  » De par ce fait, il sème les germes d’une déstabilisation grave de notre pays en cette période électorale tumultueuse » Indiqua Wodie.