Maroc/Culture : le CCM décidé à promouvoir l’industrie cinématographique

Le Centre du cinématographique marocain (CCM) vient de tenir son conseil d’administration sous la présidence du ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, et avec la participation des organisations professionnelles du cinéma.Au début de ce Conseil, le ministre a souligné que le gouvernement est déterminé à poursuivre la réforme du secteur cinématographique conformément à une vision moderniste qui vise à faire passer le cinéma d’un service purement culturel à un vecteur de développement économique.

A cet égard, le ministre a ajouté que parmi les réformes entreprises par le gouvernement durant l’année en cours figure le relèvement de 20% à 30% du pourcentage du soutien public accordé aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles étrangères tournées au Maroc, afin d’accroître la compétitivité et d’attirer investissements étrangers actifs dans ce domaine.

Ces réformes ont également porté sur la révision de l’arrêté conjoint relatif à l’accompagnement à la numérisation, à la modernisation et à la construction de salles de cinéma, en y incluant des amendements qui favoriseraient le processus de création de nouvelles salles et complexes de cinéma qui permettraient aux producteurs de films, notamment marocains, de disposer de nouveaux espaces pour promouvoir leurs œuvres cinématographiques.

Le ministre a souligné que l’objectif du projet de création de 150 salles de cinéma dans les maisons de la culture, que le ministère travaille en partenariat avec le ministère de l’Économie et des Finances et le Centre cinématographique marocain (CCM) pour le mettre en oeuvre, s’inscrit dans le cadre de la diffusion de la culture cinématographique et créer un public de cinéma dans les régions qui ne disposent pas de salles de cinéma.

Pour sa part, le directeur par intérim du CCM a qualifié de « positif » le bilan cinématographique durant l’année 2021 et la moitié de 2022, malgré, selon lui, les contraintes que le secteur a fait face au regard de l’état d’urgence sanitaire, soulignant que la production cinématogreaphique ne cesse d’augmenter et la production étrangère réalise un chiffre d’affaires important devant atteindre 1 milliard de dirhams à la fin de cette année.

 Il a rappelé que le CCM à mis en œuvre un programme intégré de transition numérique afin de numériser l’ensemble des services rendus à ses usagers, dans le cadre de la simplification et de l’accélération des démarches administratives et de l’accompagnement du dynamisme des investissements dans tous les pôles de l’industrie cinématographique.

Les organisations professionnelles du cinéma ont exprimé leur volonté de participer à la dynamique de réforme que connaît le secteur, que ce soit au niveau législatif, réglementaire ou procédural, appelant à réfléchir à des solutions pour favoriser la promotion de la cinéma en augmentant le nombre de salles de cinéma et en recherchant un mécanisme pour obliger les distributeurs et les exploitants à programmer des films marocains, et rationaliser les festivals de cinéma en leur établissant un classement annuel.

Enfin, le Conseil d’administration a approuvé le bilan du CCM pour l’année 2021 et la moitié de 2022, ainsi que les rapports d’audit comptable et financier du Centre.

Sommet arabe : Le Conseil marocain de la presse dénonce les pratiques « répressives » des autorités algériennes

Des journalistes marocains ont été empêchés de couvrir le 31e sommet de la Ligue arabe, prévu les 1 et 2 novembres à Alger. En effet, les autorités algériennes ont refusé d’autoriser la délégation marocaine, composée d’une équipe de journalistes d’accéder au territoire algérien pour couvrir l’évènement, Le Conseil marocain de la presse, l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs et l’Union générale des journalistes arabes ont condamné ces agissements.Ainsi, le Conseil National de la Presse (CNP) a envoyé une lettre au Secrétaire Général de la Ligue Arabe, Ahmed Abou Ghiel dénonçant ce qui est arrivé à la délégation marocaine qui s’est rendue en Algérie afin de couvrir les travaux du sommet arabe 2022, et lui demandant par ailleurs, d’intervenir en urgence pour exiger aux autorités de ce pays de permettre à la délégation marocaine d’accomplir son devoir professionnel. 

Le Conseil a également adressé un message similaire aux ambassadeurs des pays arabes au Maroc les informant que la délégation des journalistes marocains qui s’est rendue en Algérie afin de couvrir les travaux du Sommet arabe 2022, a été empêchée d’entrer sur le sol algérien et abusée de surcroit par les autorités d’accueil dudit sommet ; ceci, en totale contradiction avec les traditions diplomatiques et avec ses obligations envers la Ligue Arabe, qui sont censées être respectées par ce pays hôte. 

La délégation de journalistes marocains, qui s’est rendue en Algérie dans le cadre de son devoir professionnel, a subi divers types d’abus et de désagréments, bien qu’elle ait pris toutes les dispositions administratives mises en place par les autorités de ce pays. Malgré cela, elle a été confrontée, depuis son arrivée à l’aéroport de la capitale algérienne, à la répression systématique. En effet, la délégation a été retenue arbitrairement à l’aéroport d’Alger pendant de longues heures, sans aucune justification légale, ses équipements techniques de captage ont été confisqués, et les accréditations lui permettant de couvrir les travaux du sommet ne lui ont pas été remises, à date d’aujourd’hui, et ce, sans oublier le traitement désenchanté et l’attitude provocatrice, des employés de l’aéroport et de la police algérienne.

Le Conseil National de la Presse constate avec stupeur et désarroi que ces pratiques répressives et intimidantes sont devenues redondantes et systématiques, de la part des autorités algériennes, à l’égard des journalistes marocains. Faut-il le rappeler, il y a à peine quatre mois, l’État Algérien avait expulsé des journalistes marocains, qui étaient en mission pour couvrir les Jeux méditerranéens d’Oran, sous prétexte qu’ils sont des espions et des agents de renseignement. 

Le CNP dénonce ces pratiques « systématiques » et « préméditées » par l’État Algérien, soulignant que ses agissements « contredisent les principes les plus élémentaires de la liberté de la presse et des médias tels qu’ils sont mondialement reconnus ». 

De son côté, l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME) a annoncé avoir recueilli les témoignages et déclarations de journalistes faisant partie de la délégation officielle marocaine, dans lesquels ils relatent les souffrances qui leur ont été infligées pendant plus de six heures, ainsi que les formes abjectes de traitement subies de la part des différents services sécuritaires algériens, bien que les journalistes aient fourni tous les documents, données et cartes attestant de leurs identités.

Les autorités algériennes ont refusé l’accès à la délégation marocaine via une ligne aérienne directe, souligne un communiqué de l’ANME, précisant que les journalistes marocains ont été contraints de voyager par avion en transitant par Paris pour arriver à Alger, en vue de s’acquitter de leur devoir professionnel, avant d’être soumis à ce qui ressemble à une détention arbitraire, leur déniant le statut de journaliste, les dépossédant de leurs matériels et de leurs caméras et les autorisant à accéder au territoire algérien en tant que simples voyageurs ordinaires et non en tant que professionnels des médias.

Face à ces nouveaux agissements « odieux », qui se sont reproduits pour la deuxième fois en l’espace de trois mois avec des délégations médiatiques marocaines, l’ANME fait part de sa « condamnation de ce comportement qui témoigne de l’absence d’un État civil dans ce pays, attaché à la liberté de la presse, d’expression et de mouvement des journalistes pour qu’ils puissent rapporter les informations en toute indépendance ».

L’ANME dénonce le traitement policier et de renseignement excessif auquel ont été exposés les collègues de la première chaine de TV marocaine en les obligeant à rentrer au Maroc sans pouvoir assurer la couverture des travaux d’un Sommet arabe auquel participe pourtant le Maroc, ajoutant que cette attitude « dévoile la vraie nature du slogan colporté par le gouvernement algérien pour ce Sommet, à savoir le bon voisinage et l’unification des peuples et des pays arabes, qui n’est en fait qu’une pure allégation, les militaires ne supportant plus d’accueillir des journalistes, et encore moins s’ils sont marocains ».

Pour sa part, l’Union générale des journalistes arabes a condamné la manière dont les autorités algériennes ont traité l’équipe de journalistes de la télévision marocaine.

Il a aussi condamné la manière dont les autorités algériennes ont traité la délégation de presse d’«un pays frère» la contraignant à quitter le territoire algérien sans pouvoir assurer la couverture du Sommet de la ligue arabe, prévu demain, mardi 1er novembre.

Pour l’Union générale des journalistes arabes, il est indispensable de respecter les journalistes et de leur permettre d’exercer librement leur mission, et ce, conformément aux lois et coutumes internationales, explique le communiqué.

Secteur hydrique, social et énergie éolienne au menu des quotidiens marocains

Le secteur de l’eau, les enjeux des aides directes prévues pour les pauvres et le potentiel de l’énergie éolienne au Maroc, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ souligne la nécessité d’insuffler à l’industrie nationale de l’eau, un secteur vital pour le Maroc, la même dynamique qui avait permis de faciliter l’investissement et créer le mastodonte automobile. « Le besoin est urgent et les programmes sont là », estime le quotidien.

A l’instar de l’automobile ou de l’aéronautique, il faudra s’employer à créer un écosystème autour de cette ressource qui se raréfie, afin de renforcer l’autonomie du Maroc et pourquoi pas vendre son savoir-faire à l’étranger.

Expertise dans la construction des barrages, 3.500 km de côtes, compétences dans les énergies renouvelables et la gestion de l’eau… Tous les ingrédients sont là pour réussir ce pari.

Cela permettrait au Maroc de se positionner comme leader sur le continent dans l’industrie de l’eau et du dessalement, estime-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les premiers jalons d’un système d’aides directes ciblées sont en train d’être posés, à savoir le Registre national de la population et, surtout, le Registre social unifié.

Ce sont là les deux outils indispensables à la mise en œuvre à l’avenir d’un dispositif d’aides directes efficace, c’est-à-dire bénéficiant aux catégories de la population qui en ont véritablement besoin, constate le journal.

Car le système de la subvention «anonyme» et aveugle, indexé sur le produit au lieu de la personne, a montré depuis longtemps ses limites, et son insoutenabilité économique est encore plus exacerbée avec une conjoncture, semblable à celle d’aujourd’hui, marquée par les flambées de cours mondiaux et la pression sur les finances publiques, relève-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ rapporte que l’énergie éolienne représente près de 13,4% du total de la capacité installée au Maroc. Mais malgré les potentialités de cette filière, le Maroc ne compte qu’un seul projet en autoproduction, il s’agit du parc éolien Lafarge à Tétouan. 

Le projet de loi 82.21 relatif à l’autoproduction d’énergie électrique, actuellement en discussion au Parlement, devrait encourager à investir davantage dans cette énergie. Cependant, d’autres freins persistent, notamment en ce qui concerne l’accès au foncier et les autorisations nécessaires au déploiement d’un parc éolien. Les autorités locales peuvent également contribuer au développement de ce chantier, en fluidifiant les démarches administratives, bête noire des investisseurs.

Élection de Lula : une aube nouvelle pour les relations entre le Brésil et l’Afrique

Après quatre ans d’indifférence de Jair Bolsonaro, le retour aux affaires de Luiz Inácio Lula da Silva est globalement salué sur le continent noir.

Tel un phénix, Lula, 77 ans, renaît de ses cendres. Passé par la case prison d’avril 2018 à novembre 2019, le chef de file du Parti des Travailleurs (PT) a su reconquérir le cœur de ses concitoyens après avoir exercé deux mandats entre 2003 et 2010.

Dimanche 30 octobre, le socialiste a remporté d’une courte tête le second tour de l’élection présidentielle avec 50,90 % des suffrages valablement exprimés contre 49,10 % pour le président sortant Jair Bolsonaro, candidat de l’extrême droite.

Depuis l’annonce des résultats, les réactions des dirigeants du monde affluent de partout, y compris de l’Afrique. Sur le continent noir, le triomphe de Lula da Silva a été singulièrement salué.

Le président en exercice de l’Union Africaine (UA), Macky Sall, lui a adressé de « chaleureuses félicitations », non sans souhaiter « ses meilleurs vœux de réussite » à cette figure de la gauche en Amérique latine.

Le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a congratulé l’ancien syndicaliste « pour sa belle victoire » et promis d’œuvrer « pour des relations bilatérales solides et prospères entre le Brésil » et son pays.

« L’Afrique se réjouit de travailler avec le gouvernement brésilien sous la direction de M. da Silva », projette déjà le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, pour qui « le peuple brésilien a mené avec succès cette élection » à hauts risques.

L’engouement du continent africain, à travers ses dirigeants, n’est pas anodin. Dès son premier passage au sommet de l’État, « Lula da Silva a montré un intérêt assez particulier pour l’Afrique », explique l’écrivain et analyste géopolitique, Khalifa Mohamed Touré.

En effet, durant les huit années de sa présidence, Lula da Silva a visité pas moins de 27 pays africains dont le Sénégal. « Sa conception de l’économie  sociale fait des émules sur notre continent », souligne M. Touré qui s’attend alors à une redynamisation des relations africano-brésiliennes sur les plans diplomatique, économique et culturel.

Surnommé le « Trump des Tropiques », en référence à Donald, l’ancien président des États-Unis, Jair Bolsonaro n’a pas mis les pieds en Afrique pendant ses quatre années de présidence, privilégiant les pays de l’hémisphère nord. Pourtant, entre 2000 et 2010, les échanges commerciaux entre le Brésil et l’Afrique sont passés de 4 à 20 milliards de dollars.

Par conséquent, « le retour de Lula da Silva ne peut être qu’une bonne chose pour le continent africain », soutient Khalifa M. Touré. Toutefois, la troisième élection du septuagénaire dans ce grand pays sud-américain intervient dans un contexte de lutte d’influence des puissances mondiales en Afrique. « Il est vrai que le Brésil connaît depuis les années 90 un boom économique, devenant une puissance économique. Il peut jouer sa partition, mais il lui sera difficile de s’affirmer d’un point de vue diplomatique et d’être aussi présent que des pays comme la France, les États-Unis… », estime M. Touré.

Pour raviver la flamme presque éteinte entre son pays et l’Afrique, le président nouvellement élu pourrait néanmoins tirer profit de « l’affection que lui porte une certaine jeunesse africaine friande de liberté, de panafricanisme et d’éloignement par rapport à l’Occident », conclut cet analyste géopolitique.

RAM renforce son engagement en faveur de la durabilité environnementale

La compagnie marocaine de l’aviation civil,e Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, lundi, rejoindre la communauté des compagnies aériennes qui adhèrent au programme d’évaluation environnementale de l’Association Internationale du Transport Aérien – IATA- (IEnvA).Il s’agit d’une « étape importante sur la voie de la durabilité pour la compagnie nationale dont la mobilisation pour la responsabilité environnementale est reconnue et consacrée par plusieurs labels », indique la RAM dans un communiqué parvenu à APA.

Ce nouvel engagement a été pris avec l’IATA lors d’une réunion de signature qui s’est tenue récemment à Abu Dhabi en marge de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Compagnies Aériennes Arabes (AACO).

L’IATA, qui regroupe quelque 290 compagnies internationales (dont la compagnie marocaine) soit 83% du trafic aérien total, joue un rôle clé pour l’élaboration d’une politique globale de l’industrie du transport aérien sur des sujets critiques, souligne le communiqué, précisant que la question de la durabilité environnementale est une de ces problématiques majeures d’actualité.

Le programme IEnvA – IATA Environmental Assessment – est un système d’évaluation indépendant conçu pour évaluer et améliorer la gestion environnementale des compagnies aériennes. Mis en œuvre de façon volontaire par les opérateurs, ce programme est fondé sur le principe de respect des obligations environnementales et un engagement d’amélioration continu de leur processus de management en la matière.

L’IEnvA est un un outil clé pour les compagnies aériennes, les services de maintenance des appareils, mais aussi de restauration à bord et d’assistance au sol, visant à atteindre la durabilité dans tous les domaines des opérations aériennes et au sol.

Le programme identifie l’impact et les risques environnementaux et il fournit les outils pour accompagner la compagnie dans le cadre de sa politique environnementale. Cela va des émissions de CO2 jusqu’à l’utilisation de plastiques à usage unique, en passant par le traitement des déchets des cabines et la lutte contre le trafic d’espèces protégées pouvant être transportées de façon illégale à bord des appareils.

Le système d’évaluation est fondé sur la norme de gestion environnementale ISO14000. Sa mise en œuvre complète peut prendre entre six et dix-huit mois, aboutissant à un examen final. Tous les deux ans, le processus est audité par des experts tiers indépendants et la compagnie aérienne est ensuite certifiée IEnvA.

« Pour Royal Air Maroc, déjà engagée dans une démarche volontariste de responsabilité environnementale, l’IEnvA constituera un outil supplémentaire pour renforcer ses efforts et les confirmer à travers une certification d’envergure internationale », affirme le communiqué.

La compagnie s’est ainsi dotée d’un Comité Environnement chargé du suivi de tous ses projets liés au management environnemental. De nombreuses initiatives ont été réalisées dans différents domaines : économie d’énergie, gestion des déchets, lutte contre le stress hydrique, achats responsables, etc.

Royal Air Maroc est signataire de la Charte Qualit’Air auprès de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement visant à suivre et réduire son impact carbone. La compagnie œuvre également avec son écosystème dans le cadre de l’Objectif NZE 2050 pour la recherche de solutions SAF (Sustainable Aviation Fuel).

« L’adhésion de Royal Air Maroc à IEnvA souligne son engagement à améliorer les pratiques de gestion environnementale de l’entreprise et la durabilité en général », a déclaré Kamil Alawadhi, vice-Président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient lors de la cérémonie de signature.

« Nous sommes très heureux que RAM se soit associé à l’IATA sur cette thématique et nous lui faisons confiance pour travailler avec elle afin de progresser davantage. La durabilité environnementale est un défi existentiel pour l’ensemble de l’industrie du transport aérien. L’IATA est fière de travailler avec sa compagnie membre pour introduire des pratiques de gestion environnementale de classe mondiale dans l’industrie aéronautique », a ajouté M. Alawadhi, cité dans le communiqué.

« Il s’agit d’une étape de plus, dans l’amélioration de nos pratiques liées à la responsabilité sociale et environnementale de notre compagnie et nous resterons très actifs au sein de l’association internationale pour contribuer à faire progresser notre industrie sur une problématique véritablement cruciale », a souligné, pour sa part, Hamid Addou, Président Directeur Général de Royal Air Maroc.

Le développement durable est au centre des ambitions de développement de toute l’industrie aéronautique et du transport. L’engagement Zéro émission nette d’ici 2050 est ambitieux mais réalisable. Les compagnies aériennes et les autres acteurs de l’industrie doivent disposer des bons outils pour soutenir l’objectif global d’une industrie neutre en carbone.

Le DG des Opérations de la BM entalme mardi une visite au Maroc

Le Directeur général des Opérations de la Banque mondiale (BM), Axel Van Trotsenburg, effectuera une visite au Maroc du 2 au 4 novembre 2022.Cette visite réaffirme «l’engagement de la BM à s’associer au Maroc en vue d’obtenir de meilleurs résultats en matière de développement pour tous ses citoyens, notamment face au changement climatique», indique la Banque mondiale dans un communiqué, indiquant qu’il s’agira du premier voyage d’Axel Van Trotsenburg au Maroc en sa qualité de Directeur Général.

Au cours de sa visite, le Directeur général des Opérations de la Banque mondiale rencontrera de hauts fonctionnaires, des représentants du secteur privé, des organisations de la société civile ainsi que des jeunes.

Il présidera également un évènement visant à initier un nouveau rapport de la Banque mondiale: le Rapport sur le Climat et le Développement du Maroc (CCDR), à l’Université internationale de Rabat (UIR), le 3 novembre 2022. 

 Ce rapport permet une nouvelle analyse du double défi climatique et de développement auquel le Maroc est confronté, et recommande des actions prioritaires qui lui permettront d’atteindre conjointement ses objectifs climatiques et de développement économique.

«Le Royaume du Maroc est un partenaire de longue date du Groupe de la Banque mondiale, et nous sommes heureux de soutenir ses efforts pour mener une action climatique tout en réalisant son programme de développement, notamment en mettant en œuvre des réformes structurelles. Le lancement du CCDR, juste avant la COP27, envoie un signal fort selon lequel, le climat et le développement peuvent être intégrés de manière à soutenir les priorités de croissance d’un pays», a déclaré Axel Van Trotsenburg, cité dans le communiqué. 

«Explorer l’impact des défis climatiques actuels, tout en poursuivant une relance à grande échelle est très pertinent pour le Royaume. Je me réjouis également qu’il accueille l’année prochaine, en 2023 à Marrakech, les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international», a-t-il également ajouté. 

Axel Van Trotsenburg sera accompagné de Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, et de Jesko Hentschel, Directeur de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte.

Le portefeuille actif actuel de la Banque mondiale au Maroc se compose de 24 projets évalués à 6,61 milliards de dollars américains. Au cours de la dernière année fiscale, l’institution a accordé un prêt record de 1,8 milliard de dollars. Il s’agit là de l’un des programmes les plus importants de la région.

Culture, enseignement et politique au menu des quotidiens marocains

L’industrie culturelle marocaine, la répartition géographique des universités et la participation de la délégation marocaine à la réunion préparatoire du Sommet arabe, tenue à Alger, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’industrie culturelle marocaine, déplore que le Royaume ait, pendant plusieurs années, « laissé le terrain vide à Internet et sa culture de divertissement », au moment où il devait développer une industrie culturelle capable de forger des générations immunisées, ne serait-ce qu’en partie contre les effets ravageurs des réseaux sociaux.

Des générations, qui dans leur temps libre chercheraient à se développer, car c’est le temps de l’inactivité qui rend possible l’activité d’inventer, de créer, de rêver, bref de se soustraire réellement aux injonctions du monde post-moderne, relève la publication.

Les jeunes ont exprimé, devant la Commission spéciale sur le modèle de développement, leur volonté quant au développement et à la multiplication des espaces dédiés à l’expression culturelle et artistique, rappelle-t-il, appelant les institutions marocaine à “emboîter réellement le pas”.

+L’Economiste+, qui revient sur le problème de la répartition géographique des universités, indique que le gouvernement n’envisage pas d’implanter des antennes universitaires dans toutes les régions qui en ont besoin.

“Pour l’actuelle équipe chargée de l’enseignement supérieur, ce n’est pas à l’université de se déplacer auprès des étudiants, mais l’inverse”, déplore le quotidien, se demandant si c’est raisonnable de pousser des milliers de jeunes à l’abandon, car incapables de subvenir à leurs besoins loin de leurs familles.

Parmi les étudiants qui quittent chaque année les facultés à accès ouvert sans diplôme, il y a ceux qui ont commis une erreur d’orientation, ceux qui ne se retrouvent pas parmi des effectifs pléthoriques, mais aussi ceux qui, sans ressources, sont contraints de décrocher, constate-t-il.

Des régions de 80.000 ou 100.000 habitants, produisant des milliers de bacheliers, ne mériteraient-elles pas de recevoir des antennes universitaires? regrette-t-il, soulignant que le système d’enseignement gagnerait à garantir une vraie «équité territoriale».

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la participation de la délégation marocaine à la réunion préparatoire au Sommet arabe tenue à Alger, qualifie d’“intox de bas de gamme” tentée par Alger au sujet d’un prétendu retrait de la délégation marocaine de la salle où se tenait cette réunion.

La risée dans l’histoire est que les membres des délégations des pays arabes présentes dans la salle ont tous constaté de visu que les représentants du Royaume étaient bien là.

Plus que ça, la délégation marocaine a protesté officiellement et conformément aux règles de l’art diplomatiques contre les agissements provocateurs des organisateurs algériens.

Tout cela s’est produit séance tenante devant des centaines de témoins oculaires on ne peut plus officiels, relève le journal.

L’action du gouvernement au menu de la presse hebdomadaire marocaine

L’action du gouvernement est le thème principal traité par la presse hebdomadaire parue ce samedi.+Finances News Hebdo+ écrit que le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a défendu, avec un brin de triomphalisme, son bilan au Parlement, égrenant, une à une, les différentes actions mises en œuvre par l’équipe gouvernementale depuis qu’elle a pris les rênes du pays.

Tout ce qui a été initié jusque-là est en phase avec les engagements électoraux des partis de la majorité, devenus des engagements gouvernementaux après les élections du 8 septembre 2021, constate l’éditorialiste.

Les priorités pour 2023, consignées dans le projet de Loi de Finances pour 2023, sont circonscrites autour de quatre axes : le renforcement des fondements de l’État social, la relance de l’économie nationale à travers le soutien de l’investissement, la consécration de la justice spatiale et le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes, relève-t-il.

Pour sa part, +La Vie éco+ écrit que l’enveloppe d’investissement prévue dans le projet de Loi de finances 2023, un montant record de 300 milliards de dirhams, a de quoi faire saliver les «spécialistes» de la commande publique.

Cette cagnotte mirobolante, qui viendra garnir le carnet de commandes des entreprises nationales et internationales, est une nouvelle démonstration du rôle des marchés publics en tant que levier de développement économique, de propulseur à la consommation et à la croissance, estime l’éditorialiste.

Mais ce qui est encore plus réconfortant, c’est que cet effort budgétaire colossal, dans un contexte de crise, est couplé à un chantier de refonte de tout l’arsenal législatif en la matière, relève-t-il, soulignant que le futur décret sur les marchés publics sera l’occasion de tirer vers le haut notre tissu économique.

Il devrait intégrer les dimensions sociales et de développement durable, renforcer les mécanismes de préférence nationale, consolider les dispositifs de facilitation d’accès aux PME, aux auto-entrepreneurs et coopératives, note-t-il.

Un référentiel unique applicable aux marchés passés par l’Etat, la dématérialisation de la chaîne comptable et financière, ainsi que la mise en place d’un Observatoire national de la commande publique sont également dans le pipe, ajoute-t-il, estimant que ces dispositifs devraient verrouiller davantage les process des marchés publics de manière à les rendre imperméables aux tentatives de corruption.

La commande publique ne sera plus ni un moyen de pression, ni un outil de rétribution de privilèges et encore moins une vache à lait pour engraisser des fonctionnaires et entrepreneurs dépourvus de sens moral, estime-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui relève l’absence de communication du gouvernement, constate que plus d’un an après sa prise de fonction officielle, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch n’a accordé qu’une maigre interview, et ce le 19 janvier 2022 à la radiotélévision publique.

Ce dont, à l’occasion de l’Université d’été de la jeunesse du RNI tenue les 9 et 10 septembre 2021 dans la ville d’Agadir, il se targuait même, en affirmait qu’il n’était pas de « ceux qui aiment trop parler avant d’agir ».

Dans le fond, peut-être qu’il a raison et qu’il vaut mieux ne pas céder au verbiage, mais la nature ayant, in fine, horreur du vide, celui-ci finit nécessairement toujours par être comblé, et pas toujours dans le sens que les concernés espèrent, fait-il remarquer.

Certes, du temps où il n’était que simple ministre, Akhannouch avait indéniablement réussi à jouer d’une réserve que ceux qui le côtoient de près disent également être sienne dans le privé, mais en tant que chef de parti, puis deuxième personnalité de l’État, “la paire de manches est fatalement différente et, à l’évidence, épineuse”, commente-t-il.

Akhannouch se doit à coup sûr de refaire ses gammes, et ce autant pour son propre bien que celui du Maroc: en ces temps de défiance à l’égard de nombreuses institutions nationales, dont la gouvernementale, le moins que l’on puisse dire est qu’une majorité impopulaire n’est pas ce qui va faire pièce au nihilisme, indépendamment de “ce qui a été véritablement réalisé”, soutient-il.

Sahara : Le Conseil de sécurité renouvelle pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé, jeudi, de proroger pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, encore une fois, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre ce différend régional.Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2023 », lit-on dans le texte de la résolution 2554, dont les Etats-Unis sont le porte-plume. La résolution a été adoptée par 13 voix pour et deux absentions. 

Dans cette nouvelle résolution, l’instance exécutive des Nations-Unies a réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara, tel que consacré dans les résolutions du Conseil de sécurité.

Les membres du Conseil ont en outre réitéré leur soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU visant à relancer le processus politique en vue d’une solution réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis.

TIC, lutte contre la corruption et finances au menu des quotidiens marocains

Les nouvelles technologies au Maroc , la lutte contre la corruption et le projet de loi de finances pour 2023 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les nouvelles techniques de l’information et de la communication, estime que malgré les progrès importants réalisés dans ce domaine, notamment en matière de télécoms, d’Internet et de digital, le fait est que le Maroc accuse encore à ce jour un retard manifeste sur certains aspects qui constituent déjà les tendances lourdes de la nouvelle économie mondiale, à savoir la fibre optique et la 5G.

Pour la première, le Maroc compte moins de 500.000 abonnés tandis que la deuxième n’est pas encore d’actualité ni même en préparation, explique le quotidien.

Pourtant, dans un futur très proche, toutes les industries de pointe sur lesquelles le Maroc entend se positionner comme plateforme compétitive ainsi que les domaines de la santé, de la médecine, de l’éducation et même les services publics de base, seront tributaires de ces technologies, fait-il remarquer.

Abordant la lutte contre la corruption, +L’Économiste+ écrit que la nomination des derniers membres de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption est un « grand pas » pour cette instance dont l’architecture définitive est maintenant en place pour passer à l’action.

Le journal estime que l’inquiétante dégradation du classement marocain ne doit pas être prise à la légère sur un sujet qui charrie des enjeux de confiance et d’attractivité-pays.

Combattre les profondes racines de ce mal qui a abîmé des valeurs et des références sera long, mais vital, estime-t-il. C’est non seulement une nécessité politique mais aussi un outil de mutation profonde de la vie, privée ou publique, des Marocains, ajoute-t-il.

Car, “ce sont eux qui devront aussi faire bouger les choses et prendre conscience que c’est un jeu pernicieux. Sinon, cela ne servirait à rien », relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur le projet de loi de finances pour 2023, présenté par le gouvernement le 20 octobre dernier devant le parlement, estime que nos finances publiques, contrairement aux affirmations officielles qui prétendent qu’elles montrent une certaine résilience, connaissent une certaine “fragilité”.

D’où l’urgence de procéder à une réforme fiscale en profondeur afin de mobiliser tout le potentiel fiscal dont nous disposons, soutient la publication.

Cette fragilité, on la retrouve d’une façon plus nette au niveau de la structure du Budget général, étant donné que la part de lion, soit les deux-tiers, de ce budget de 408 milliards DH, revient au fonctionnement, alors que le tiers restant se partage entre l’investissement (26%) et le remboursement des intérêts de la dette (7,6%), explique-t-il.

Les dépenses relatives au “matériel et dépenses diverses” absorbent 24 % des dépenses de fonctionnement, soit 64,8 milliards DH avec une augmentation de 16,5% par rapport à 2022.

Ce qui s’inscrit non seulement en contradiction avec la note de cadrage du Chef du gouvernement incitant les différents départements ministériels et l’administration en général à suivre un régime d’amaigrissement en réduisant le train de vie de l’Etat, mais aussi avec l’une des orientations affichées du PLF consistant à « rétablir des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes», relève-t-il.

Maroc : Interpellation de cinq partisans de Daech

Cinq individus affiliés à Daech l’organisation terroriste Daech ont été interpellés pour leur implication présumée dans la préparation de plans terroristes en lien avec un projet prémédité individuel ou collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public selon un communiqué de la Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ).Ce mardi soir et mercredi matin, cinq individus partisans de Daech ont été arrêtés. Les mis en cause, âgés entre 20 et 45 ans, ont été interpellés sur la base d’informations précises fournies par les services de la direction générale de la surveillance du territoire.

Les interpellations ont eu lieu dans la province de Kénitra, à Sidi Yahia Zaër, dans la région d’Inzegane-Aït Melloul, plus précisément à Dcheira, ainsi que dans la communie de Bouaboud,  province de Chichaoua et à Casablanca.

Les mis en cause ont tous prêté allégeance à Daech. Ils prévoyaient, selon un communiqué du BCIJ, d’agir en « loups solitaires » contre plusieurs cibles sensibles du royaume. Ils avaient également pour plan d’utiliser des charges explosives.

Le Maroc engagé à infuser davantage le nexus paix, sécurité et développement en Afrique

Le Maroc réitère son engagement pour une réorientation des efforts pour infuser davantage le triple nexus paix, sécurité et développement au sein de l’architecture institutionnelle africaine, a souligné mardi, à Tanger, le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant par visioconférence à l’occasion de l’ouverture de la Policy Conference de Tanger organisée en partenariat avec le Département aux Affaires Politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine (UA), le ministre a plaidé pour la mise en place d’un Fonds de l’UA pour le Développement, à l’instar du Fonds pour la Paix, dédié à financer l’action collective africaine en matière de développement socio-économique et humain.

Il a également appelé à explorer les pistes et mécanismes susceptibles de renforcer les synergies et la coordination entre les différents organes en charge du développement durable, de la paix et de la sécurité et de la gouvernance en Afrique, plus singulièrement entre l’Architecture Africaine de Paix et de Sécurité (APSA), l’Architecture Africaine de Gouvernance (AGA), l’AUDA-NEPAD et la BAD.

Par ailleurs, le ministre a préconisé l’instauration de la continuité de cette Policy Conference en l’institutionnalisant en tant que « Processus de Tanger », qui impliquera toutes les parties prenantes y compris le secteur privé dans la création d’un momentum positif en faveur de la stabilité et de l’essor du Continent, notant que l’objectif sera aussi d’élaborer des données fiables sur la mise en place du triptyque « paix, sécurité et développement » dans la concrétisation de l’Agenda 2063 et des Objectifs de développement durable.

Le choix du Maroc pour l’accueil de cette conférence constitue un gage de reconnaissance envers la contribution du Royaume à la thématique puisque SM le Roi a érigé l’approche basée sur le « nexus paix, sécurité et développement » au cœur de l’engagement du Maroc pour l’Afrique depuis le retour du Royaume à l’UA, a-t-il relevé.

Au niveau de l’institution panafricaine, le Maroc, dès son premier mandat au sein du Conseil Paix et Sécurité entre 2018 et 2020, avait veillé à inscrire le triple nexus à l’ordre du jour des travaux de ce Conseil, a-t-il rappelé, ajoutant que la vision du Royaume se traduit aussi au niveau international, en plaidant au sein des plateformes multilatérales et particulièrement au sein de l’ONU, à factoriser les besoins africains et les réalités africaines dans toute initiative visant la paix, la sécurité et le développement du Continent, dans une démarche « partenariale » et non « d’assistance ».

A cet égard, l’engagement de l’Afrique à relever les défis sécuritaires qui sont multiples et de nature complexe et multidimensionnelle doit se baser sur des approches nouvelles qui permettent d’anticiper et intervenir au lieu de constater et réagir. De ce fait, a ajouté le ministre, « le Maroc estime que le temps et l’ordre de l’action devraient inviter plus de confiance en nos capacités africaines collectives pour relever nos propres défis et avancer de l’avant », rappelant à cette occasion, l’appel Royal qui est resté célèbre : « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ».

« C’est bien cette confiance que nous estimons fait défaut aux efforts pour la paix, la sécurité et le développement du continent pour ainsi débloquer son potentiel d’intégration continentale et mondiale », a-t-il poursuivi, soulignant que la confiance signifie « un partenariat d’égal à égal, affranchi de tous les relents de prédation et d’influence orientés vers le profit ».

La confiance dépend également, a-t-il enchainé, d’une « solidarité active, au-delà de l’intérêt immédiat et pour une construction panafricaine qui requiert un engagement sincère et une mutualisation des moyens au service des populations africaines », précisant que la confiance signifie aussi « la centralité de la dimension humaine à travers une coopération concrète tournée vers et tournant autour des populations ».

Et de conclure que cette confiance constitue la clé de voûte pour mettre en route tous les projets fédérateurs de l’Afrique visant le développement et l’intégration de l’espace continental.

Economie et protection sociale au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la production des bus électriques au Maroc, la couverture sociale universelle et la problématique de la fuite des cerveaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la production des bus électriques au Maroc, écrit que cela serait possible si l’orientation nationale s’attelait dès aujourd’hui à faire éclore ce potentiel et ses retombées positives qui se déclineraient à divers niveaux.

La mise en branle au Maroc d’un écosystème industriel de production de bus et minibus électriques pourra bénéficier d’un taux d’intégration très important en capitalisant sur les atouts nationaux en matière de savoir-faire industriel, de production d’énergies renouvelables et de disponibilité des minerais stratégiques, souligne le journal.

Pour y arriver, encore faut-il que les décideurs politiques cessent de s’approvisionner exclusivement en bus thermiques, même si ces véhicules sont assemblés localement, suggère-t-il.

Dans le même élan, donner sa chance à l’entreprise et à l’investisseur marocains de s’atteler au défi pourrait se révéler « un tournant stratégique » pour l’atteinte des objectifs nationaux en matière de décarbonation et de production de valeur ajoutée locale, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la couverture sociale universelle, un chantier royal, permettra à des millions de Marocains et leurs familles, jusqu’ici sans couverture sociale, de bénéficier d’un accès équitable aux soins et d’aspirer à des allocations familiales et une pension de vieillesse. “C’est un chantier royal titanesque qui est en train de prendre forme”, relève le quotidien.

Le gouvernement, en dépit de la conjoncture économique internationale et nationale, maintient la même cadence des réalisations et préparatifs pour respecter le calendrier annoncé par le Souverain, souligne-t-il.

Il faut dire que le secteur de la prévoyance sociale a été érigé en une priorité gouvernementale dès l’investiture de l’équipe gouvernementale il y a plus d’une année, note-t-il, rappelant que plusieurs décrets ont été adoptés en un temps record par l’Exécutif permettant à des millions de professionnels et d’actifs non salariés d’intégrer le système de la prévoyance sociale avec leurs ayants droit.

+L’Economiste+, qui commente la problématique de l’exode des cerveaux, préconise de leur offrir les “bonnes conditions” pour rester, notamment “un niveau de vie plus important” et “plus de perspectives”.

“Pour réussir ce challenge, il faut investir, réformer, tenir ses promesses… Il faut que l’herbe soit plus verte chez nous”, note la publication.

“Sachant qu’un migrant sur 3 dans le monde s’installe en Europe, que cette même Europe vieillissante est en quête effrénée de jeunes compétences, alors que les conditions restent inchangées au Maroc”, déplore-t-il, appelant à arrêter cette “grande saignée”.

Forum d’Asilah : Le journaliste et écrivain Abdallah Mohamadi signe son nouveau livre « Témoins du Temps »

Le journaliste et écrivain mauritanien Abdallah Mohamadi vient de signer, dimanche, son livre « Témoins du temps : Des amitiés sur les chemins de la presse », en marge de la session d’automne de la 43ème édition du Moussem culturel international d’Assilah, au Maroc.Dans son ouvrage (170 pages de taille moyenne), dont la première édition a été publiée à Beyrouth, en août dernier, relate les accointances de l’écrivain avec un groupe de journalistes qui les a croisés durant sa carrière journalistique, entamée dans les années 80 du siècle dernier.

Préfacé par le journaliste Iyad Abou Chakra, le livre comprend des témoignages sur les amitiés qu’a nouées Abdallah Ould Mohamadi avec des journalistes de différents pays du monde. Il s’agit dnotamment e Robert Fisk, Othman Al-Omair, Sadamori Daiji, Qusai Saleh Al-Darwish, Kim Amor, Bashir Al-Bakr, Dominic Derda, Abdelwahab Badrakhan, Sidi Al-Amin, Sami Kulaib, Habib Mahfoud, Mohamed Boukhazar, Mohamed Lachhab et Abdelaziz Dahmani, et Hatem Batioui.

« Cet ouvrage est un témoignage d’amitiés envers plusieurs journalistes, que je considère comme une génération en voie de disparition à un moment où la presse était au summum de sa gloire et de son prestige », a déclaré à la presse l’écrivain mauritanien.

L’auteur compte à son actif déjà publié plusieurs ouvrages, notamment « Tombouctou et ses sœurs : Ruines de villes de sel et lignes » (2009), « Journal d’un journaliste en Afrique » en 2013, « les oiseaux du printemps » (2017), et « Le Maroc et l’Afrique : Vision d’un Roi » en 2022.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les enjeux du PLF 2023, le financement par l’Allemagne d’une usine à hydrogène au Maroc et le développement de l’industrie militaire, sont les principaux sujets traités par la presse nationale parue ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le projet de loi de Finances 2023 muscle le dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent. Alors que le Maroc s’apprête à quitter la liste grise du Groupe d’action financière, les autorités continuent de mettre en œuvre des mesures destinées à endiguer tous risques liés au blanchiment de capitaux ou bien au financement du terrorisme. 

Le Projet de loi de finances 2023 permet aux autorités compétentes de procéder à des saisies en cas de soupçons. Par ailleurs, ce projet de loi fixe un autre défi tout aussi stratégique et important pour le pays, à savoir la récupération de «l’investment grade». Cet objectif devient une priorité pour le gouvernement qui espère retrouver sa note souveraine d’avant la crise sanitaire dès l’année prochaine, souligne le journal.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la réforme de l’impôt sur les sociétés, estime que peu de temps après l’adoption de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, le gouvernement a commencé à appliquer l’une de ses mesures phares, en entamant l’harmonisation du barème de l’Impôt sur les Sociétés. 

Une mesure qui signifie la marche vers un taux unifié de 20% pour une grande partie d’entreprises avec une augmentation à 35% du taux appliqué aux bénéfices supérieurs à 100 millions DH. D’aucuns y voient une hausse de la pression fiscale, d’autres une façon de trouver un équilibre. En tout cas, le gouvernement compte, pour sa part, accroître les recettes de l’IS en 2023, au moment où l’investissement public a atteint un niveau record.

+Le Matin+ fait savoir que l’Allemagne soutient le Maroc dans ses grands projets de développement économique et social, notamment le chantier de la généralisation de la protection sociale, l’eau et les énergies renouvelables. Ainsi, une importante délégation marocaine s’est rendue cette semaine en Allemagne dans le cadre des sessions de négociations gouvernementales entre les deux pays dans plusieurs domaines. 

Il a été convenu dans ce cadre de lancer l’exécution d’un nouveau programme d’appui au Maroc d’un montant de plus de 243 millions d’euros au titre de l’année 2023. Ce programme concerne plusieurs domaines, en particulier ceux liés au développement social et à l’économie durable, indique le quotidien.

La même publication relève que dans le cadre de la stratégie de modernisation de ses capacités militaires, le Maroc multiplie les initiatives pour développer une industrie de la Défense performante. En témoignent les partenariats signés dernièrement avec Israël en vue de fabriquer des drones. 

Or, fabriquer des drones et acquérir des avions et appareils militaires de dernière génération ne peut se concrétiser en l’absence de centres de maintenance et d’entretien de ces équipements. Pour combler ce vide, un partenariat a été bouclé avec le groupe Orizio, en vue de mettre en place un centre dans la région de Benslimane dédié à la maintenance et à l’entretien des appareils militaires nationaux et même ceux des pays de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique (EMOA), croit savoir le journal.

Royal Air Maroc renforce son programme de vols

Lancement de deux nouvelles lignes touristiques reliant Paris CDG à Marrakech, et Séville à Casablanca via Tanger. Reprise de trois routes aériennes directes reliant Casablanca à Porto, à Tenerife et à LuandaDepuis la réouverture des frontières et la reprise du trafic durant la saison d’été 2022, Royal Air Maroc renforce progressivement son programme de vols. A partir de fin octobre, la compagnie lancera deux nouvelles routes aériennes (Paris CDG-Marrakech et Séville-Tanger-Casablanca) et rouvrira trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19 (Tenerife, Porto et Luanda au départ de Casablanca), indique lundi un communiqué de la compagnie parvenu à APA.

Renforçant son positionnement sur les lignes touristiques et en tant qu’acteur majeur du secteur, Royal Air Maroc reliera, à compter du 31 octobre, Paris Charles de Gaulle (CDG) à Marrakech à raison de trois fréquences par semaine (lundi, jeudi et samedi). Le départ de l’aéroport international Marrakech-Menara sera effectué à 09h15 (heure locale) pour une arrivée à l’aéroport CDG à 12h25 (heure locale). Le départ de l’aéroport Paris CDG sera programmé à 13h25 et l’arrivée à 16h45 à Marrakech. Ces vols seront opérés par des appareils Boeing B737-800 d’une capacité de près de 160 sièges.

Une nouvelle route aérienne reliant Casablanca et Tanger à Séville permettra de satisfaire la demande des touristes espagnols et marocains ainsi que les Marocains résidant en Espagne. Proposée à des jours et horaires adaptés à ces clientèles, la ligne sera opérée, à partir du 4 décembre prochain, tous les vendredi et dimanche. Le départ sera programmé à 16h15 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca (heure locale) pour une arrivée à Tanger à 17h35. Le départ de Tanger est prévu à 18h15 pour une arrivée à Séville à 19h10 (heure locale). Les vols au départ de Séville sont prévus à 19h55 pour une arrivée à Tanger à 21h00 et à Casablanca à 23h00 (heure locale).

Par ailleurs, Royal Air Maroc rouvrira également trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19. La compagnie rétablira ainsi les routes aériennes directes à partir de Casablanca et à destination de Porto, Tenerife et Luanda qui seront lancées à compter du 9 décembre prochain.

Le marché lusophone est également concerné par le renforcement du programme de vols. Royal Air Maroc rétablira, à partir du 9 décembre 2022, la ligne Casablanca-Porto à raison de deux fréquences par semaine (Lundi et vendredi) à 16h15 au départ de Casablanca (heure locale) pour arriver à Porto à 16h55 (heure locale). Quant aux vols retour, ils seront programmés au départ de Porto à 17h55 pour une arrivée à Casablanca à 20h30.

Dans le cadre du renforcement du positionnement de Casablanca en tant hub africain, Royal Air Maroc rouvrira la ligne directe Casablanca-Luanda à partir du 9 décembre. Elle sera lancée à raison de trois fréquences par semaine : mercredi, vendredi et dimanche au départ de Casablanca et lundi, jeudi et samedi au départ de Luanda.

« Avec la reprise du trafic, Royal Air Maroc s’engage à renforcer son offre pour confirmer son statut d’acteur de référence du tourisme marocain et de compagnie majeure dans notre continent. Nous nous mobilisons ainsi pour consolider notre position sur les grands marchés émetteurs de touristes tels la France et l’Espagne et pour appuyer notre ancrage en Afrique où notre réseau comprend désormais 27 destinations. Notre engagement se poursuit également auprès des diasporas marocaines et africaines en lançant et en rétablissant des lignes directes qui les rapprochent de leurs mères-patries », indique le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou, cité par le communiqué.

Maroc/Foot : Le derby casablancais tourne en faveur du Wydad (2-1)

Le Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, dimanche, face à son rival le Raja de Casablanca sur le score de 2 buts à 1, lors du derby qui les a opposés pour le compte de la 6è journée de championnat marocain de football.Les deux buts du WAC de Casablanca ont été inscrits en deuxième période par Ayman Hassouni à la 57ème minute du jeu et à la 80 minute par le congolais Arsene Zola.

Le Raja de Casablanca a réduit la marque par l’intermédiaire de Mohamed Nahiri à la 90ème minute du point de penalty. Les tentatives du Raja de revenir au score, n’ont pas abouti, le match s’étant achevé en faveur des rouges et blancs.

Grâce à cette victoire, le WAC prend les commandes du championnat avec 14 points, suivi des FAR et du FUS de Rabat avec 12 points. Quant au Raja, il pointe à une modeste 12e place avec six points.

Politique et santé au menu de la presse hebdomadaire marocaine

Le discours royal adressé au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de l’année législative en cours, les enjeux du partenariat vert signé entre le Maroc et l’Union européenne et la réduction de la TVA sur les médicaments sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire.+La Vie éco+, qui s’attarde sur le discours adressé par le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne, écrit que la cérémonie solennelle d’ouverture de cette session est porteuse d’un message d’une forte symbolique : le Maroc a définitivement laissé derrière lui les affres de la pandémie et ses restrictions contraignantes.

Aujourd’hui, il est question de relancer la machine tout en gérant les séquelles et en faisant face aux nouveaux défis qui s’imposent, relève l’éditorialiste.

Le Souverain a pris le soin de signifier aux Marocains qu’il est soucieux de leurs préoccupations, estime-t-il.

Son discours devant les élus a d’abord traité de la problématique pénurie d’eau et de la sécheresse qui vient rendre encore plus complexe une conjoncture des plus défavorables.

Il a livré dans ce sens une feuille de route à suivre par les responsables, les exhortant à faire preuve de responsabilité et de transparence envers les citoyens, explique-t-il.

La thématique de l’investissement a eu également la part belle dans le discours royal, ajoute-t-il. Dans ce domaine, le Souverain a même procédé, quelques jours plus tard, à la nomination du premier directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement à l’issue d’un Conseil des ministres, constate-t-il, y voyant une suite logique, étant donné que l’activation de ce véhicule constitue une pièce-maîtresse du puzzle qui recompose l’offre Maroc en matière d’investissement.

+Finances News Hebdo+, qui aborde le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne, écrit que ce partenariat vient de franchir une nouvelle étape majeure, les deux parties ayant signé un mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles.

Il permettra de placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc, estime l’éditorialiste.

Bref, il s’agit d’un partenariat que l’on peut qualifier de «classique», qui lie deux parties qui ont une tradition de coopération profonde, estime-t-il.

Mais, l’on s’en doute, les ennemis du Royaume n’ont jamais vu d’un bon œil les accointances entre le Maroc et l’UE, relève-t-il. « C’est pourquoi ils tambourinent constamment aux portes de la Cour de justice de l’UE, multipliant les recours », fait-il remarquer.

La même publication rapporte que la taxe sur les médicaments importés sera réduite. Cette décision sera actée dans le cadre du Projet de loi de finances 2023. D’un côté, l’entrée en vigueur de cette mesure va contribuer à la baisse des prix des médicaments ainsi qu’à la préservation de la pérennité des caisses, mais, d’un autre, la réduction de la TVA posera un problème au niveau de la trésorerie des industriels pharmaceutiques. 

“Ces derniers acquièrent les équipements avec une TVA s’élevant à 20% au moment où les médicaments sont taxés à 7% ou 0%. Cela génère donc un crédit TVA qui s’accumule pendant plusieurs années avant que les opérateurs ne soient remboursés par l’Etat. Au cas où la TVA sur les médicaments serait carrément supprimée, cela va nécessiter une épuration continue du crédit TVA et non pas une accumulation de ce crédit pendant plusieurs années», explique Abdelmadjid Belaiche, expert en industrie pharmaceutique, et membre de la Société marocaine de l’économie des produits de santé, cité par l’hebdomadaire.

Accord libyen à Rabat sur la mise en œuvre des résultats du dialogue inter-libyen

Le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al-Mishri, ont convenu, vendredi à Rabat, de mettre en œuvre les résultats du dialogue inter-libyen de Bouznika (région de Rabat), portant sur les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif.S’exprimant lors d’un point de presse conjoint tenu à l’issue d’une rencontre avec M. Al-Mishri, M.Aguila a indiqué qu’il a été convenu de « mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika portant sur les postes de souveraineté dans les prochaines semaines et avant la fin du mois de décembre ».

Il a également été décidé « d’œuvrer à ce qu’il y ait un seul pouvoir exécutif en Libye et ce, dans les plus brefs délais, et de poursuivre le dialogue pour faire ce qu’il faut afin d’entamer des élections présidentielles et législatives conformément à une feuille de route claire et des législations sur la base desquelles se dérouleront les élections en accord entre les deux institutions », a-t-il ajouté lors de ce point de presse qui s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

A cette occasion, le président de la Chambre des représentants libyenne a hautement salué le rôle joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui « veille toujours sur la stabilité de la Libye et la préservation de son territoire et de son unité », exprimant ses vives remerciements au Souverain, au gouvernement et au peuple marocain frère pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité.

Pour sa part, M. Al-Mishri a relevé que la « scission des institutions n’a fait qu’exacerber la crise et il était impératif de les unifier », soulignant qu’il a été convenu de poursuivre l’entente en ce qui concerne les mesures nécessaires au déroulement des élections présidentielles et parlementaires dans les plus brefs délais.

L’unification des institutions souveraines et du pouvoir exécutif va baliser la voie pour le déroulement de ces échéances dans les plus brefs délais, a-t-il insisté.

Il a, dans ce sens, rappelé la réunion tenue à Bouznika entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État et qui a été sanctionnée par un accord sur l’unification du pouvoir ou des institutions souveraines, notant que cet accord a été appliqué au sujet de deux postes de souveraineté sur sept.

« Nous poursuivrons nos rencontres au Maroc durant la prochaine période et suivrons avec diligence l’exécution saine de ce qui a été convenu », a-t-il poursuivi.

M.Al Mishri a, à son tour, exprimé sa gratitude au Souverain et au gouvernement marocain pour les efforts déployés en faveur de la stabilité de la Libye, précisant que ces efforts remontent à 2014 lorsque le Maroc évitait les conflits, veillait à resserrer le rang libyen et à trouver les solutions à travers l’accueil des parties libyenne sans aucune ingérence.

Voici par ailleurs les principaux points de l’accord pour la mise en œuvre des dispositions du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, portant sur les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif:

– Mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika portant sur les postes de souveraineté dans les prochaines semaines et avant la fin du mois de décembre.

– Œuvrer à ce qu’il y ait un seul pouvoir exécutif en Libye et ce, dans les plus brefs délais.

– Poursuivre le dialogue afin d’entamer des élections présidentielles et législatives conformément à une feuille de route claire et des législations sur la base desquelles se dérouleront les élections en accord entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État.

– Poursuivre la coordination concernant les mesures nécessaires au déroulement des élections présidentielles et parlementaires dans les plus brefs délais.

– Reprendre les rencontres au Maroc durant la prochaine période et suivre avec diligence l’exécution saine de ce qui a été convenu.

Le Forum Mondial de la Sécurité Sociale, du 24 au 28 octobre à Marrakech

Le Forum Mondial de la Sécurité Sociale (FMSS) se tiendra, du 24 au 28 octobre à Marrakech, sous le thème « La sécurité sociale pour des sociétés résilientes et inclusives ».Initié Organisé par la Caisse de Dépôt et de Gestion, à travers sa Branche Prévoyance, CDG Prévoyance en charge de la CNRA et du RCAR et en partenariat avec la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, la Caisse Marocaine des Retraites et la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite, le FMSS est considéré comme l’événement international le plus important dans le domaine de la sécurité sociale.

Le Forum se tient tous les trois ans et réunit, cette année et pour la première fois au Maroc, plus de 1.200 participants venus de 150 pays, avec pour objectif d’examiner les stratégies de réformes des systèmes de sécurité sociale et d’échanger sur les standards et solutions innovantes en la matière.

Prendront part à cette édition des officiels marocains et des pays membres de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS), des présidents et directeurs généraux d’établissements et organismes nationaux et internationaux, et des experts internationaux en matière de sécurité sociale.

La première séance plénière sera marquée par l’intervention des officiels marocains qui présenteront les progrès réalisés ainsi que les stratégies et approches permettant d’étendre la couverture de sécurité sociale pour tous les travailleurs au Maroc, un chantier national vital et ambitieux.

Déclinés en 40 séances animées par 120 intervenants, le programme du Forum qui s’étend sur 5 jours s’articule autour de 5 axes majeurs : Priorités, tendances et défis mondiaux de la sécurité sociale ; Une sécurité sociale centrée sur les personnes à l’ère de l’humain et du numérique ; Développement et innovation en matière de sécurité sociale ; Vers une société sociale, inclusive, résiliente et pérenne pour tous ; Réponse aux besoins mondiaux de sécurité sociale et de sociétés justes.

Les débats porteront également sur le nouveau rapport mondial de l’AISS et les priorités pour la sécurité sociale.

Au menu de ce Forum, la tenue de réunions statutaires, à savoir la 34ème Assemblée générale de la l’AISS, la 39ème session du Conseil de l’AISS ainsi que les élections du Président, du Trésorier et des membres du Bureau et de la Commission de contrôle de l’AISS.

Maroc: le Festival International des Nomades, les 12 et 13 novembre à Mhamid El Ghizlane

Le Festival International des Nomades annonce son retour après deux années d’interruption avec une édition spéciale riche en surprises  qui se déroulera les 12 et 13 novembre 2022 à M’hamid El Ghizlane. Deux jours d’expériences musicales et culturelles très variées, grâce à des artistes talentueux de renommée internationale venant d’horizons divers.La ville de M’hamid El Ghizlane, autrefois étape des caravanes commerciales transsahariennes, abritera les 12 et 13 novembre l’édition 2022 du Festival International des Nomades, à l’initiative de l’Association Nomades du Monde, indique un communiqué des organisateurs.

C’est une Manifestation de grande envergure célèbre à l’échelle mondiale pour avoir invité des musiciens internationaux de renom comme Cheick Tidiane Seck, Bombino, Kader Tarhanin, Afel Bocoum, Tamikrest, Terakaf qui se sont produits aux côtés d’artistes marocains réputés (Nass El Ghiwane, Nouamane Lahlou, Mehdi Nassouli, Doueh, Saïda Charaf, …) et des jeunes talents locaux.  Ce festival est l’un des plus grands événements du sud marocain. Festival annuel multidisciplinaire ayant pour principal objectif de préserver le précieux héritage de nos ancêtres, menacé de disparition et faire revivre leurs traditions, coutumes et sagesse.

Ce grand rassemblement participe également au développement des compétences et améliore les moyens de subsistance des habitants de M’hamid El Ghizlane et de la région Drâa-Tafilalet. 

Durant deux jours, la rencontre culturelle sera ponctuée par des spectacles de musique et danse – plus de dix concerts, une exposition d’artisanat marocain, un défilé de mode, un atelier de bande dessinée, des démonstrations d’activités et sports traditionnels (pain de sable, course de dromadaires, hockey sur sable, tir à l’arc et à l’arbalète), des conférences, etc.

Le Festival des Nomades valorisera la diversité des expressions artistiques en accueillant la chanteuse lyrique angolaise Té Macedo, le blues touareg des maliens Aratan N’Akalle, Maalam Gnaoui Majid Bekkas, Hind Ennaira star montante gnaouia, la musique amazigh des musiciens marocains Tassuta N-Imal, d’autres artistes venus d’Inde, du Sénégal, d’Algérie, … et bien entendu de nombreux autres musiciens du Maroc.

Avec son programme varié et dynamique, cet événement attire des festivaliers du monde entier et convient à tous les goûts.

Le Festival International des Nomades qui fait la part belle au dialogue interculturel est un excellent modèle d’unité dans la diversité. L’édition 2022 vous réserve cette fois encore bien des surprises, dans un esprit d’ouverture, de tolérance et de respect, d’amitié et de paix.

Economie et éducation au menu des quotidiens marocains

Le projet de loi de finances pour 2023 et la réforme de l’école publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que pour cette année 2023, « la tâche se trouve davantage complexifiée » à cause des paramètres conjoncturels et des priorités qui sont nombreuses, jugeant nécessaire de s’accorder sur des principes méthodologiques, notamment la hiérarchisation des priorités.

Pour ce faire, il sera nécessaire de partir sur un postulat de base important, à savoir qu’une loi de Finances, quel que soit le niveau des ressources et fonds mobilisés, ne peut pas apporter des solutions à tous les problèmes, suggère le quotidien.

Les réformes lourdes nécessiteront des budgets encore plus volumineux dans la santé, l’éducation, les retraites… sans oublier les menaces conjoncturelles qui se profilent et qui pourront mettre à rude épreuve les finances publiques comme la sécheresse, le stress hydrique, l’inflation et la flambée des prix, estime-t-il, appelant à arbitrer entre urgences et priorités.

Pour +L’Opinion+, le gouvernement a placé la réforme des systèmes de la Santé et de l’Éducation en tête de ses priorités, en leur accordant une enveloppe globale dépassant les 96 milliards de dirhams, contre près de 86 milliards DH en 2022, alors que les dépenses d’investissement du Budget général sont estimées à quelque 106 milliards DH.

C’est dire que malgré le contexte économique entaché par les multiples incertitudes et les risques substantiels qui floutent toutes les projections macroéconomiques, dont les risques de stagflation, le gouvernement n’a pas rétropédalé et a décidé de poursuivre sa marche vers les réformes structurelles annoncées en grande pompe lors des élections, relève le journal.

Des chantiers, dont le coût n’est pas du tout supportable par les trésoreries de l’Etat mais qui demeurent nécessaires pour l’édification de l’Etat social, objet d’attente de tous les Marocains, depuis plusieurs décennies, constate-t-il.

Il est vrai que les «concessions» fiscales faites par l’Etat dans le PLF 2023 sont vitales pour que la machine économique puisse rouler de nouveau et pour alléger la pression financière des ménages, mais pourvu qu’elles n’aient pas de répercussions sur les prochains exercices, met-il en garde.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, se demande si ce secteur devrait sans cesse attendre un “homme providentiel”, qui pourrait imposer son leadership, fédérer toutes les forces vives et décliner la vision stratégique de la réforme.

A chaque nomination, « on attend une feuille de route précisant le plan de travail”, mais le système est “tellement complexe et avec tellement de subtilités qu’aucun ministre ne peut en comprendre les rouages rapidement, surtout s’il est étranger au domaine”, fait-il remarquer.

Il estime inapproprié de “fonder tous les espoirs sur des personnes qui passent dans le secteur tels des éclairs”, estimant que la réforme devrait d’abord être un “état d’esprit” à insuffler auprès d’acteurs “soigneusement” sélectionnés, “de vrais piliers dont il faudrait garantir l’adhésion, par des incitations, de la reconnaissance et une liberté d’innover et d’oser sortir du cadre”.

Sahara : Bruxelles considère le plan d’autonomie comme « une bonne base pour une solution »

La Belgique considère le plan d’autonomie, présenté en 2007 par le Maroc, comme « une bonne base pour une solution acceptée par les parties » concernant la question du Sahara.Dans une Déclaration conjointe rendue publique à l’issue des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, et son homologue belge, Mme Hadja Lahbib, en visite de travail dans le Royaume, « la Belgique considère le plan d’autonomie, présenté en 2007, comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties ».

Selon la Déclaration conjointe, les deux ministres sont convenus de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et ont réaffirmé leur soutien à la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis. Le Maroc et la Belgique saluent aussi la nomination de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Staffan de Mistura, et réaffirment leur soutien actif à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies, souligne la Déclaration conjointe. 

Par cette position, la Belgique vient ainsi rejoindre la liste des pays européens qui soutiennent clairement le plan d’autonomie comme l’Espagne, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, Chypre, le Luxembourg, la Hongrie, la Roumanie, le Portugal et la Serbie. *

Nigeria: Le Groupe OCP inaugure sa première usine ultramoderne de blending d’engrais sur le continent

Le Groupe OCP vient d’inaugurer sa première usine ultramoderne de blending d’engrais sur le continent, au nord du Nigeria et précisément dans le ville de Kaduna.S’étendant sur un terrain de 10 hectares, cette installation abrite une unité de blending d’une capacité de production de 120 tonnes par heure, une unité de stockage de 25.000 tonnes, un centre de formation moderne dédié aux différents partenaires, un laboratoire équipé des dernières technologies d’analyses pour assurer le contrôle de la qualité des produits et l’analyse et caractérisation des sols, ainsi qu’une ferme modèle pour la réalisation des essais agronomiques et la formation des fermiers.

A cette occasion, le Directeur général de OCP Africa, Mohamed Anouar Jamali, a indiqué que « cette installation n’a pas pour seul objectif la production des engrais, mais aussi d’avoir un impact profond sur la chaîne de valeur agricole du pays », ajoutant que « OCP Africa s’engage à contribuer à la transformation du système alimentaire sur le continent, et le Nigéria représente un pôle stratégique pour notre groupe ».

Plus qu’une installation industrielle, l’unité de blending de Kaduna est un centre d’excellence et de prestation de services mis à la disposition des partenaires d’OCP et des fermiers nigérians pour l’amélioration et l’augmentation des rendements des sols afin d’atteindre la sécurité alimentaire. Il s’agit en outre d’un espace de partage d’expériences, de connaissances et de savoir faire entre le Groupe OCP et les acteurs du secteur de l’agriculture au Nigeria.

Faisant partie des trois unités de blending d’engrais prévues au Nigeria (les deux autres en cours de construction à Ogun et à Sokoto), cette usine s’inscrit dans le sillage du partenariat entre le Groupe OCP et le gouvernement nigérian visant l’accompagnement et le développement de l’agriculture nigériane.

Elle s’inscrit également dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI) et du projet de développement d’une plateforme industrielle polyvalente pour la production d’ammoniaque et d’engrais ce qui permettra au Nigeria la domiciliation de la production d’engrais tout en valorisant les ressources naturelles locales nigérianes et de bénéficier de l’approvisionnement du phosphate marocain.

« Chaque nouvelle usine, chaque nouveau magasin, chaque nouveau complexe industriel génère de l’emploi et des revenus qui contribuent à soutenir les familles et à réduire la pauvreté dans notre État », a mis en avant, pour sa part, le gouverneur de l’État de Kaduna, Nasir Ahmad El-Rufai.

M. El-Rufai a fait savoir que « l’implantation par OCP Africa d’une usine de production d’engrais dans l’État de Kaduna élargit également l’accès de nos agriculteurs aux engrais », relevant que « cela contribue à améliorer la disponibilité d’un composant très essentiel pour l’agriculture ».

De son côté, le vice-président Afrique de l’Ouest et Directeur général de OCP Africa Nigeria, Mohamed Hettiti, a déclaré: « chez OCP, nous sommes convaincus que l’utilisation efficace d’engrais customisés est l’un des meilleurs moyens d’accroître la productivité des agriculteurs ».

En 2016, le Groupe OCP a conclu un partenariat avec l’Association des producteurs et distributeurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN) dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI), soutenue par le Fonds souverain nigérian (NSIA).

Cette collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaîne logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité.

COP27 : la Francophonie veut « inspirer le changement »

La 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) est prévue en novembre prochain au pays des pharaons.Les 88 États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la francophonie préparent leur participation à l’édition 2022 de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 6 au 18 novembre 2022. Ils comptent y défendre leurs priorités en matière d’atténuation, d’adaptation et de mobilisation de ressources pour faire face au changement climatique.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) annonce également sa présence afin de soutenir les efforts de ses pays membres et des partenaires mais également pour faire valoir son action climatique.

« Sous le thème Inspirer le changement, le Pavillon de la Francophonie présentera les initiatives locales et nationales en lien avec la mise en œuvre des engagements nationaux en matière de lutte contre les changements climatiques », rapporte l’organisation dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Le texte souligne qu’en marge de la COP27, la Francophonie organisera le 9 novembre une Concertation ministérielle autour de « L’accès facilité à la finance climat en faveur des pays francophones : synergies et initiatives ». Cette rencontre vise à favoriser une solidarité francophone pour des solutions et des initiatives pertinentes qui réduisent les obstacles à l’accès accru à la finance climat en Francophonie.

« L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) déploie des actions de renforcement de capacités, d’information, de concertation et d’appui à des projets concrets de développement durable (en énergie et en environnement pour le développement durable) », conclut le communiqué.

Maroc-Belgique: vers un partenariat stratégique structuré

Le Maroc et la Belgique ont réaffirmé leur volonté d’établir un partenariat stratégique à la hauteur du potentiel des deux pays pour répondre aux défis actuels et futurs.Dans une Déclaration conjointe rendue publique à l’issue des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue belge, Hadja Lahbib, en visite de travail au Maroc, les deux responsables ont confirmé leur engagement de renforcer le dialogue et la coopération et ont réaffirmé leur volonté partagée d’approfondir davantage les relations entre les deux pays en vue d’établir un partenariat stratégique à la hauteur des attentes et du potentiel qui existent entre les deux pays, pour répondre aux défis actuels et futurs.

Dans ce contexte, ils sont convenus de tenir un dialogue politique régulier et de structurer le partenariat belgo-marocain dans les divers domaines d’intérêt commun, notamment en matière de coopération économique et commerciale, des énergies renouvelables, de sécurité, de justice, de migration et de réadmission et de coopération culturelle, souligne la Déclaration conjointe, précisant que ceci devrait conduire à la tenue à Rabat de la 3ème session de la Haute Commission Mixte de Partenariat.

Les deux ministres, qui ont eu des échanges fructueux, ont souligné l’importance d’une relation stratégique entre le Maroc et la Belgique.

Rappelant le succès de la mission économique conduite par la Princesse Astrid en 2018, les deux ministres ont réaffirmé leur volonté de renforcer et d’élargir les relations économiques et commerciales bilatérales, dans un esprit de partenariat mutuellement bénéfique, notamment dans les domaines de la transition énergétique, de l’hydrogène vert, de l’économie circulaire, de l’économie bleue, de la numérisation et de la santé.

Ils ont souligné leur aspiration à développer davantage les relations économiques et commerciales entre les deux pays, en encourageant les entreprises belges à explorer, suite à la nouvelle loi marocaine sur l’investissement, de nouvelles opportunités d’investissement au Maroc aussi bien au niveau bilatéral que dans le cadre d’une coopération commerciale triangulaire Maroc-Belgique-Afrique.

Les deux ministres ont noté le dynamisme de la coopération interrégionale et intercommunale entre les deux pays qui joue un rôle important pour renforcer davantage la coopération entre le Maroc et la Belgique.

Examinant les défis et enjeux de la migration sous ses divers aspects, ils sont convenus d’intensifier et augmenter la coopération migratoire dans divers domaines tels que le retour, la réadmission et la lutte contre le trafic d’êtres humains.

Les deux ministres se sont félicités de la mise en place d’un Groupe migratoire mixte maroco-belge, dont la première réunion devrait se tenir avant la fin de l’année 2022.

« Notre lutte commune contre l’immigration irrégulière passe par des procédures raccourcies et plus efficaces concernant l’identification et le retour des personnes qui n’ont pas ou plus le droit de séjour, y inclus celles qui ont commis des infractions contre l’ordre public, ou concernant le transfèrement des personnes condamnées afin de purger leur peine dans leur pays d’origine », souligne la même source.

Les deux ministres se sont aussi engagés à améliorer la coopération dans le domaine de la justice, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre concrète de la Convention entre le Royaume de Belgique et le Royaume du Maroc sur l’assistance aux personnes détenues et le transfèrement des personnes condamnées, signée à Bruxelles le 7 juillet 1997 et son Protocole additionnel, signé à Rabat le 19 mars 2007.

Ils appuient la convocation, prochainement, d’une réunion entre les autorités centrales des deux pays, en vue de la mise en œuvre concrète des engagements contenus dans cette convention.

Toujours dans le domaine de la justice, les deux ministres sont convenus de poursuivre les négociations sur la révision du traité d’entraide judiciaire, notamment sur l’élargissement du champ d’application de ce traité.

Les deux ministres ont salué le rôle que joue les Marocain(e)s résidant en Belgique, et les Belges résidant au Maroc, en tant que piliers de rapprochement entre le Maroc et la Belgique. A cet effet, ils se sont accordés sur l’importance de promouvoir les actions de coopération culturelle pour renforcer les liens entre les deux pays.

Sur un autre registre, les deux pays ont réaffirmé leur soutien et leur engagement pour le renforcement du Partenariat Stratégique entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne (UE).

Ils ont salué, dans ce sens, l’adoption du Partenariat Vert entre le Maroc et l’UE qui offrira un cadre propice pour le développement d’une coopération renforcée entre les deux parties, indique la Déclaration conjointe.

Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération

Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.

Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.

Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.

Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.

« Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.

Le Maroc, premier pays à signer un partenariat vert avec l’UE

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, mardi à Rabat, un Mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert avec l’UE, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles.Paraphé par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le vice-président exécutif de la Commission européenne et Commissaire pour la politique d’action sur le climat, Frans Timmermans, le mémorandum a pour objectif d’établir un Partenariat vert entre les partenaires dans les domaines de la lutte contre les changements climatiques, de la transition énergétique, de la protection de l’environnement et de la promotion de l’économie verte et bleue.

ce Partenariat vert devra, entre autres, placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc.

Le mémorandum permettra aux partenaires de progresser vers leurs objectifs communs de devenir des économies sobres en carbone tendant vers une neutralité climatique, tout en assurant la sécurité de leurs approvisionnements énergétiques et de ne laisser personne de côté. Il s’agit aussi de favoriser la transition vers une industrie décarbonée par l’investissement en technologie verte, la production d’énergies renouvelables, la mobilité durable et la production propre dans l’industrie.

Il permettra aussi aux partenaires de renforcer leur coopération et d’en faire un levier pour un développement durable mutuellement bénéfique qui favorise l’émergence d’opportunités économiques et sociales, tout en développant la coopération triangulaire et Sud-Sud en matière de changements climatiques, d’énergies vertes, d’économie bleue et d’environnement.

Cet accord vise également la concertation et les échanges précoces des politiques, la prise en compte des intérêts, priorités et préoccupations de chacun des partenaires lors de l’élaboration des politiques en matière de changements climatiquse, de transition énergétique, de protection de l’environnement et d’économie verte et bleue aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral.

Ce mémorandum a en sus pour objectif de sensibiliser les populations, notamment les groupes les plus vulnérables aux défis climatiques et environnementaux, en encourageant la contribution des différents acteurs pour la réussite de ce partenariat.

De même, il sera question de renforcer l’implication du secteur privé dans les domaines verts, y compris dans la mobilisation des investissements pour la transition verte de l’économie marocaine, et une collaboration plus étroite avec les organismes financiers et les institutions européennes de coopération.

Ainsi, par le biais de ce cadre de coopération renforcée, les partenaires pourront examiner toutes les questions d’intérêt commun, partager les connaissances et les bonnes pratiques, ainsi qu’identifier et mettre en œuvre des initiatives de coopération concrètes et mutuellement bénéfiques.

En outre, ce partenariat pourra encourager une coopération privilégiée avec des agences européennes spécialisées, ainsi que la participation du Maroc aux programmes communautaires et initiatives européennes pertinents. Ce partenariat vert, qui s’appuiera sur les multiples acquis de la relation bilatérale, s’inscrit dans le cadre existant des relations Maroc-UE au sein duquel les partenaires pourront discuter d’égal à égal et examiner toute question d’intérêt commun. Il veillera à la mise en place de mécanismes de suivi tels que les réunions ministérielles, groupes de suivi et Forum d’affaires.

Maroc: Le Conseil des ministres orientations générales du projet de loi de finances de 2023

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mardi à Rabat, un Conseil des ministres consacré à l’examen des orientations générales du projet de loi de finances (PLF-2023) et à l’adoption d’un projet de Dahir, de trois projets de loi organiques, de trois projets de décret ainsi que de nombre d’accords internationaux.Au début des travaux du Conseil, la ministre de l’Economie et des Finances a présenté un exposé les Orientations générales du Projet de Loi de Finances pour l’année 2023, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal, Abdelhak Lamrini.

Ce projet a été élaboré dans un contexte international instable, avec ses répercussions en termes d’inflation et de perturbations des chaînes de production. Ainsi, les orientations générales du Projet de Loi de Finances pour l’année 2023 reposent sur quatre axes principaux.

Premièrement – Le renforcement des fondements de l’Etat social, à travers la mise en œuvre des différents volets du chantier Royal de la généralisation de la protection sociale, en particulier le parachèvement de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire à toutes les catégories sociales, la généralisation progressive des allocations familiales selon une nouvelle approche de ciblage direct des populations défavorisées, en se basant sur le Registre Social Unifié et l’accélération de sa généralisation à toutes les régions du Royaume.

En parallèle, il sera procédé à la poursuite de la réhabilitation du système national de santé, en augmentant les fonds alloués au secteur de la santé et de la protection sociale.

Il sera aussi question de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme du système de l’éducation et de la formation, l’encouragement de la pleine participation de la femme à tous les domaines économiques et à la protection de ses droits, ainsi que l’intégration des personnes en situation de handicap.

Compte tenu de l’importance de l’accès au logement et la garantie des conditions d’une vie décente, une aide directe de l’Etat a été instaurée dans ce domaine au profit des catégories ciblées.

Deuxièmement – La relance de l’économie nationale à travers le soutien de l’investissement par le biais de la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’investissement et de l’exécution des engagements inscrits dans le cadre des projets de l’investissement industriel.

En effet, il sera procédé à l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et à la dynamisation de l’investissement public, qui sera orienté vers les projets d’infrastructures et les stratégies sectorielles ambitieuses, pour renforcer la compétitivité du produit national et la souveraineté nationale alimentaire, sanitaire et énergétique.

Vu le rôle du système fiscal pour relever les défis économiques actuels et atteindre les objectifs escomptés en matière de relance économique, les dispositions de la loi-cadre relative à la réforme fiscale seront mises en œuvre, à même d’offrir plus de visibilité aux acteurs économiques, à travers une réforme globale de l’Impôt sur les sociétés et des secteurs bancaire et des assurances, parallèlement à l’allègement de la pression fiscale sur les salariés et les retraités de la classe moyenne.

Troisièmement – La consécration de l’équité territoriale, à travers la poursuite de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée et du programme de réduction des disparités spatiales et sociales.

Il sera également question de l’accélération de la réforme de l’administration à travers la simplification des procédures et le lancement d’une nouvelle stratégie nationale de la transition numérique, outre la poursuite des efforts dans le domaine de la déconcentration administrative et l’institutionnalisation de la langue amazighe au niveau de tous les aspects de la vie publique.

Quatrièmement – Le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes, en mobilisant toutes les ressources financières possibles à travers un meilleur recouvrement des impôts, l’adoption de mécanismes de financement innovants, la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’administration, la mise en œuvre de la réforme relative aux marchés publics, la réforme de la Loi organique relative à la Loi de Finances, ainsi que la revalorisation du portefeuille public et l’amélioration de son rendement.

La ministre a indiqué que ce Projet se base sur des hypothèses fixant le taux de croissance à 4%, le taux d’inflation autour de 2% et le déficit budgétaire à 4,5% du Produit Intérieur Brut (PIB).

Après l’adoption des orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2023, le Conseil des ministres a approuvé le projet de Dahir relatif à la navigabilité et à la sécurité aérienne des aéronefs militaires.

 Ce projet vise la mise en place d’un système de navigabilité des aéronefs militaires pour s’assurer de sa conformité avec celui de l’aviation civile, et la création au sein de l’Etat-major général des Forces Armées Royales, d’une Direction de l’Aéronautique Militaire (DAM).

Par la suite, le Conseil a adopté deux projets de loi organiques modifiant et complétant la loi organique relative au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire et la loi organique portant statut des magistrats.

 Le projet relatif au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire vise notamment la révision des structures du Conseil au niveau du secrétariat général et de l’organisation administrative, l’adaptation de la situation juridique de l’Instance conjointe de coordination dans le domaine de l’administration judiciaire, la moralisation de l’élection des représentants des magistrats et le renforcement du rôle du Conseil en matière du respect des valeurs d’intégrité et de probité au sein du corps judiciaire.

Le projet portant statut des magistrats vise la révision des grades des magistrats, la gestion optimale de la procédure de sélection des responsables judiciaires, l’activation du rôle du Conseil dans le domaine d’encadrement des magistrats et d’évaluation de leur parcours professionnel et de leur rendement judiciaire.

Le Conseil des ministres a également approuvé un projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures. Ce projet a pour objet d’ajouter le Bureau Marocain des droits d’auteur et droits voisins et la Fondation commune de promotion des œuvres sociales des fonctionnaires et agents des administrations publiques à la liste des établissements publics dont les responsables sont nommés en Conseil de gouvernement;

Lors de ce Conseil,  le Roi a approuvé deux projets de décrets relatifs au domaine militaire. Il s’agit du projet de décret modifiant et complétant le Dahir fixant le traitement des personnels militaires des Forces Armées Royales, qui vise l’amélioration des conditions matérielles et sociales des militaires œuvrant dans le domaine de la santé militaire.

Le deuxième projet de décret porte sur l’application de la loi relative aux services de confiance pour les transactions électroniques, qui vise à accompagner la transition numérique en tant que l’un des chantiers importants et prioritaires.

Le Conseil des ministres a également adopté le projet de décret modifiant le décret fixant les conditions d’attribution des prestations familiales aux fonctionnaires, personnels militaires et agents de l’Etat, des municipalités et des établissements publics.

Ce projet, qui intervient en exécution des engagements du gouvernement contenus dans l’accord signé avec les Centrales syndicales les plus représentatives dans le cadre du dialogue social, a pour objectif de relever le montant mensuel des allocations familiales dont bénéficient les fonctionnaires civils et militaires au titre des 4e, 5e et 6e enfants.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision royale en matière de politique étrangère du Royaume concernant l’élargissement des réseaux de partenariats et la diversification de leurs domaines, et l’établissement de relations de coopération fructueuse avec les différents espaces géographiques, le Conseil des ministres a adopté huit accords internationaux, dont trois bilatéraux et cinq multilatéraux.

Sur le plan bilatéral, les accords concernent des partenaires dans les espaces africain et arabe, et portent sur la promotion et la protection des investissements, les services aériens et la coopération dans les domaines des utilisations pacifiques de l’énergie atomique.

S’agissant des accords multilatéraux, ils concernent divers domaines portant sur la protection des créances des travailleurs en cas d’insolvabilité de leur employeur ; la «Constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile» (CAFAC) ; la «Commission Africaine de l’Energie» ; la «Réglementation du Transport et du Transit de passagers par route entre les Etats arabes» ; et sur l’Accord de Siège avec l’Agence Universitaire de la Francophonie.

A l’issue des travaux du Conseil et conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution, et sur proposition du Chef du gouvernement et à l’initiative de la ministre de l’Economie et des Finances, le Souverain a bien voulu nommer M. Mohamed Benchaaboun, Directeur Général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement.

Ligue des champions d’Afrique: Le Wydad de Casablanca étrille le club nigérian Rivers United FC (6-0)

Le club marocain du Wydad de Casablanca (tenant du titre) s’est qualifié pour la phase de groupes de la Ligue des Champions d’Afrique de football, après sa large victoire face à la formation nigériane de Rivers United FC par 6 buts à 0, dimanche soir à Casablanca, en match retour du 2e tour préliminaire.Les buts de la rencontre ont été marqués par Ayoub El Amloud (32è), Yahya Jabrane (44è et 69è, s.p.), Bouly Sambou (49è, 56è) et Hamid Ahadad (90è).

Le club nigérian, qui a terminé la rencontre à dix après l’expulsion de son gardien de but Mutawakilu Seidu (39è), s’était imposé en match aller par 2 buts à 1.

Avec ce succès, les clubs marocains engagés sur la scène africaine ont réalisé un carton plein, après la qualification la veille du Raja de Casablanca à la phase de poules de la ligue des champions grâce à sa victoire, sur la pelouse du même terrain, par 1 but à 0 face à l’ASN Nigelec du Niger (victoire du Raja à l’aller 2-0).

En Coupe de la CAF, l’AS FAR a validé facilement son billet pour le 2è tour préliminaire additionnel de la compétition, en battant la formation guinéenne d’Ashanti Golden Boys (1-0).

Le club militaire s’était largement imposé en match aller à domicile (4-0).

De son côté, la Renaissance de Berkane a atteint le prochain tour de la Coupe de la CAF, après sa victoire (2-0) face à Kwara United FC du Nigeria.

Le club Orange a réussi ainsi à renverser la vapeur après sa défaite (3-1), à l’aller à Lagos.