Présidentielle 2020: les ivoiriens invités à « faire l’économie de l’affrontement »

La grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a invité mardi à Abidjan, les ivoiriens à « faire l’économie de l’affrontement » lors des prochaines échéances électorales « s’inspirant de la sagesse des ancêtres» de l’ex-premier ministre ivoirien feu Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’Almamy Samory Touré.« Je saisis cette triste occasion pour dire chers ivoiriens, chers frères et sœurs, que vous soyez jeunes ou vieux, du nord ou du Sud, puisse la sagesse qui a permis aux ancêtres d’Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’almamy samory Touré, de faire l’économie de l’affrontement, nous inspirer tous», a exhorté Mme Diabaté. 

Elle s’exprimait dans une  oraison funèbre lors d’une cérémonie d’hommage national à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités dont son homologue sénégalais Macky Sall.

 Auparavant, Mme. Diabaté a salué la mémoire de son ancien compagnon de lutte politique qui a été un « bouclier » pour elle. 

 «Un jour de l’année 1999, des forces de l’ordre ont fait irruption au siège du Rassemblement des républicains ( RDR) pour arrêter le secrétaire général en l’occurrence ma modeste personne. Quand je m’apprêtais à me rendre, Amadou s’est interposé et a déclaré qu’avant d’arrêter Mme Dagri, il faut d’abord l’arrêter lui  le secrétaire général adjoint…Je me dis s’il a été un bouclier pour moi, qu’était-il alors pour sa mère, pour son épouse, pour ses enfants et pour sa grande famille?», s’est interrogée la grande chancelière. 

Elle a poursuivi en appelant la jeunesse ivoirienne à cultiver le goût du travail comme feu Amadou Gon Coulibaly. «  Aux jeunes de ce pays, je vais dire ceci, souvenez vous, c’est par la voie du travail et de la compétence que Amadou Gon est monté pas à pas jusqu’au sommet. Souvenez vous qu’il est mort à la tâche», a indiqué Mme Diabaté. 

L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi dernier à Abidjan à 61 ans. Ce décès est intervenu six jours seulement après son retour de Paris en France où il a subi une intervention médicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Burkina Faso: Roch Kaboré investi par son parti candidat à la présidentielle de novembre

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été investi samedi par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), son parti pour briguer un deuxième mandate à l’occasion de l’élection présidentielle prévue en novembre prochain.M. Kaboré, 63 ans, a été investi lors d’un congrès extraordinaire du MPP présidé par son président, Simon Compaoré.

 «Le congrès extraordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) investit solennellement le camarade Roch Marc Christian Kaboré comme son candidat à l’élection présidentielle », a déclaré M. Compaoré.

Pour cette présidentielle de novembre prochain, Roch Marc Christian Kaboré, devra affronter plusieurs candidats. Il s’agit notamment de l’ex-Premier ministre Désiré Kadré Ouédraogo, d’Eddie Komboïgo, du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, le parti de Blaise Compaoré) et du chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré. Le président Roch Marc Christian Kaboré, a été élu en 2015 avec 53,49% des voix.

Présidentielle ivoirienne : la mort de Gon Coulibaly chamboule l’agenda politiqueI

À trois mois de l’élection présidentielle, la disparition du candidat de la coalition au pouvoir rebat les cartes d’un scrutin à l’issue incertaine.Désormais, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir) doit trouver un nouveau candidat capable de le mener à la victoire au soir du 31 octobre 2020.

La mort inattendue du « bras droit » d’Alassane Ouattara (Ado) bouleverse, à bien des égards, les plans de sa famille politique où sa candidature ne faisait pas l’unanimité.

Frustrés, Albert Toikeusse Mabri et Marcel Amon Tanoh, avaient ouvertement émis des réserves quant à la capacité d’Amadou Gon Coulibaly à faire triompher la mouvance présidentielle.

Au-delà de ces deux anciens ministres, qui ont pris leurs distances depuis, d’autres personnalités de la formation politique de Ouattara, comme Hamed Bakayoko, sont pressenties pour succéder à Gon Coulibaly.

De l’avis de plusieurs observateurs de la scène politique ivoirienne, le ministre de la Défense, considéré comme l’un des fidèles d’Ado, pourrait se démarquer.

Du côté de l’opposition, le plan de guerre est maintenant suspendu à l’annonce du nouveau candidat du RHDP. D’autant plus qu’un retour aux affaires du président sortant n’est pas écarté pour le moment.

Les partis de l’opposition ivoirienne, dont le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), avaient peaufiné des stratégies pour mettre fin au régime de Ouattara. Avec cette nouvelle donne, leur capacité de résistance sera évaluée à l’aune de la riposte apportée à la mouvance présidentielle, quel que soit le candidat désigné.

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé hier mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans. Six jours seulement après son retour de Paris (France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur.

Ingénieur des travaux publics de formation, Gon Coulibaly a été pendant de longues années ministre de l’Agriculture, puis Secrétaire général de la présidence avant d’être nommé à la primature en 2017.

Il a été de tous les combats politiques d’Alassane Ouattara, son mentor avec qui il a travaillé durant une trentaine d’années.

Côte d’Ivoire: l’inscription sur le listing électoral a eu lieu dans un « climat général apaisé » (CNDH)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, dont une mission d’observation a visité 2 632 centres d’inscription sur le listing électoral dans les 31 régions du pays sur 10 848, juge que l’opération s’est déroulée dans « un climat général apaisé ».Le point de l’opération a été fait, mercredi à Abidjan, par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, dans une déclaration préliminaire de la mission d’observation de la révision de la liste électorale du Conseil national des droits de l’Homme, face à la presse.

La mission a constaté que l’opération de révision de la liste électorale, conduite par la Commission électorale indépendante (CEI) du 10 au 24 juin 2020, avec deux prorogation du 25 au 30 juin et du 1er au 5 juillet 2020, s’est déroulée dans « un climat général apaisé », a déclaré Mme Sangaré. 

Selon la présidente du CNDH, la mission a mobilisé 163 observateurs membres de différentes équipes conduites dans le District d’Abidjan par les conseillers aux droits de l’Homme et dans les régions administratives par les présidents des commissions régionales des droits de l’Homme.

Cette mission a pu visiter 364 centres d’enrôlement dans le District d’Abidjan et 2 292 dans les 31 régions administratives, soit un total de 2 632 sur 10 848 centres installés par la CEI, soit un taux de couverture de 24,26%.

Le CNDH observe que les centres d’enrôlement ont, sur l’ensemble du territoire national, ouvert et fermé aux heures légales (7h30 – 17h30 GMT) de façon générale, toutefois le CNDH note « de légers retards dans certains centres ». 

Concernant le matériel d’enrôlement, la mission a noté que dans la plupart des cas, les centres d’enrôlement disposaient à temps et en quantité suffisante du matériel composé essentiellement de tablettes, de fiches journalières des inscrits et des formulaires d’inscription. 

La mission a relevé « l’insuffisance de formulaires de certificats de résidence dédiées à l’opération pour les requérants de la catégorie 1 qui souhaitent changer leur lieu de vote, notamment au commissariat du 29e arrondissement, au quartier Biafra, à Treichville, une cité dans le Sud d’Abidjan.

Elle indique avoir constaté une absence quasi générale des forces de défense et de sécurité dans les centres d’enrôlement visités. Et, la participation des populations étaient au démarrage morose avant qu’il y ait de l’affluence dans la période du 30 juin au 5 juillet 2020. 

Le CNDH qui note par ailleurs que la révision de la liste électorale s’est faite dans la sérénité et le calme de façon globale, a fait des recommandations, invitant le gouvernement à poursuivre les efforts déployés pour une « participation inclusive des parties prenantes » au processus électoral.

L’institution appelle le gouvernement à veiller au respect des droits de l’Homme durant tout le cycle électoral,  alors que pour la CEI, il mentionne qu’ elle devrait s’assurer du bon fonctionnement et de la maîtrise par les agents d’enrôlement des tablettes biométriques. 

A l’égard des partis et groupements politiques, le CNDH invite les acteurs politiques à recourir aux voies légales en cas de contestation et renforcer les compétences électorales des militants des partis, tout en mettant un accent sur la prise en compte des droits de l’Homme en matière électorale.

La méthodologie de l’évaluation faite par la mission a consisté en une analyse des données recueillies sur les grilles d’observation et sur des échanges avec des parties prenantes, notamment le personnel d’enrôlement de la CEI, les requérants et des fonctionnaires impliqués dans le processus. 

Malawi : « Rebâtissons le pays des décombres » ( Chakwera )

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a mis au défi ses compatriotes de travailler en équipe pour reconstruire le pays après des années d’impunité et de corruption qui l’ont laissé en « ruines ».Chakwera s’exprimait lundi à Lilongwe, suite à l’annulation des célébrations du 56e anniversaire d’indépendance du pays, en raison des craintes liées à la propagation de la Covid-19, qui devaient se tenir au stade national Bingu, dans la capitale du Malawi.

Mais à la surprise générale, le président a tenu une cérémonie sobre pour recevoir son épée de Chef suprême des Forces armées du Malawi au Camp militaire de Kamuzu devant 100 invités qui portaient des masques, dont le vice-président Saulos Chilima et le vice-président tanzanien Samia Suluhu qui représentait le président John Magufuli. 

 L’épée est un geste symbolique de l’armée indiquant qu’elle reconnait Chakwera comme son commandant en chef.

 Au cours de son discours d’une heure à la suite d’un défilé militaire, le président a déclaré que les dirigeants du pays avaient laissé tomber les Malawiens  au cours des deux dernières décennies en raison de l’impunité et de la corruption dans la prestation des services.

 Il a mis les Malawiens  au défi de « travailler dur en équipe afin de reconstruire le pays à partir des décombres ».

 Pour y parvenir, il faut une « responsabilité collective de nous tous, Malawiens ». Nous devons déblayer les décombres de l’impunité du gouvernement et des autres institutions qui ont laissé le pays en ruines », a déclaré l’ancien évangéliste.

 Le processus de reconstruction, poursuit-il, sera douloureux et il a invité ses compatriotes à s’assurer que cela ne les empêcherait pas de progresser. Chakwera a assuré qu’il ferait de son mieux pour servir son pays.

 « Nous devons prendre nos responsabilités dans la reconstruction du Malawi. Si nous avons fait partie du problème, alors il est temps pour nous de faire partie de la solution », a déclaré le président.

 Il a remercié les Malawiens de tous horizons – à commencer par la population, les entreprises, les soldats, le système judiciaire et les fonctionnaires – pour leur courage à encourager un changement de régime pacifique.

Côte d’Ivoire: policiers et gendarmes formés pour une meilleure sécurisation du processus électoral

Un atelier de formation des forces de sécurité intérieure s’est ouvert mercredi à Abidjan en vue de renforcer les capacités des policiers et gendarmes ivoiriens pour une meilleure sécurisation du processus électoral en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette session de formation co-organisée par le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) et le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile vise à former des officiers de police et de gendarmerie qui formeront à leur tour leurs « frères d’arme» sur l’ensemble du territoire ivoirien pour une meilleure gestion du processus électoral dans le pays. 

« Notre grand challenge demeure l’organisation d’élections transparentes, crédibles, inclusives et surtout acceptées de tous. Pour une sécurisation parfaite du processus électoral, nous devons agir sur l’équipement des forces, leur mobilité mais aussi et surtout leur formation. C’est en formant de façon continue les policiers et autres acteurs de la sécurité que nous pourrons avoir des forces efficaces et respectueuses des droits de l’homme», a estimé le général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile dans un discours à l’ouverture de cet atelier. 

Selon lui, le contexte électoral peut devenir délétère si les forces de l’ordre n’agissent pas avec fermeté et responsabilité. « Nous sommes conscients que la paix et la sécurité en période électorale contribueront à crédibiliser davantage les élections», a indiqué le général Vagondo assurant de la détermination de la son département ministériel « à prendre toutes les dispositions pour la sécurisation du processus électoral avant, pendant et après les élections ». 

Avant lui, Jonas Mfouatie, le Représentant résident adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire a soutenu que cet atelier vient « à point nommé » dans la mesure où il permettra aux experts de la sécurité de s’approprier les différents textes réglementaires sur la préservation de l’ordre public, notamment, le cadre légal du maintien de l’ordre, le rôle et les responsabilités des forces de l’ordre en période électorale.

 « A l’approche de la période cruciale de l’élection présidentielle, votre mission est devenue beaucoup plus complexe», a déclaré M. M’Fouatie aux forces de sécurité. Il a conclu en appelant à leur « professionnalisme habituel » afin que le guide de sécurisation des élections qui sortira de cet atelier soit « un instrument moderne, adapté au contexte et tenant compte des standards internationaux». 

De son côté, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI, l’organe électoral ivoirien) a dit la gratitude de son institution aux organisateurs de cet atelier. 

« Il s’agit d’assurer la volonté de l’électeur depuis sa volonté de participer à une élection. Protéger son corps, protéger son mental pour ne pas que cette volonté soit affectée de quelque façon que ce soit», a dit à son tour,  M. Coulibaly aux forces de sécurité. Les prochaines échéances électorales ivoiriennes devraient débuter le 31 octobre prochain avec l’élection présidentielle.

Ghana : début des inscriptions sur les listes électorales à Accra

De nombreux Ghanéens sont sortis en grand nombre pour s’inscrire sur les listes électorales à l’échelle nationale, qui a débuté ce mardi à 7 heures, indiquent les médias locauxDes membres du personnel d’inscription ont déclaré aux journalistes que l’exercice se déroule dans le calme et que les protocoles de distanciation sociale, de lavage des mains et autres protocoles sanitaires étaient respectés.   

 La Commission électorale (CE) a déclaré que plus de 44000 agents  avaient été recrutés pour l’exercice d’inscription des électeurs en masse.

 La présidente de la Commission, Mme Jean Adukwei Mensa, a déclaré lors d’une conférence de presse lundi à Accra que tous les agents avaient été bien formés pour assurer le succès de l’exercice.

 Par ailleurs, le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a exhorté toutes les personnes en âge de s’inscrire sur les listes électorales tout en observant les protocoles de sécurité du coronavirus (Covid-19) dans les centres d’enregistrement.

 Dans un discours télévisé adressé à la nation lundi soir, le président Akufo Addo a appelé les Ghanéens à ne pas laisser la peur de la pandémie les empêcher de participer à l’exercice qui leur donnera le droit de voter aux élections générales du 7 décembre 2020.

Listing électoral ivoirien: l’enrôlement prorogé à nouveau jusqu’au 5 juillet 2020

Le gouvernement ivoirien a prorogé mardi, à nouveau, la période d’inscription sur la liste électorale, du 30 juin au 5 juillet 2020 à 12 heures, a annoncé son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire.Le Conseil des ministres, sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), a décidé de proroger à nouveau la période de révision de la liste électorale jusqu’au dimanche 5 juillet 2020 à 12h, pour permettre aux Ivoiriens de s’inscrire massivement sur le listing électoral, a dit M. Sidi Touré.  

Vu que de nombreux Ivoiriens ne s’inscriront pas sur la liste électorale si cette opération s’arrêtait définitivement le 30 juin 2020, le Conseil a adopté un décret de prorogation, au moment où arrive à échéance le deuxième délai accordé aux populations, a ajouté M. Sidi Touré. 

Cette prorogation de l’inscription sur le listing électoral intervient en outre, à la demande des parties prenantes au processus électoral, en vue d’une participation accrue à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a fait remarquer le porte-parole du gouvernement. 

La première période fixée par l’Etat de Côte d’Ivoire sur proposition de la CEI, pour la révision de la liste électorale, était du 10 au 24 juin 2020, avant que le délai ne soit repoussé au 30 juin 2020. Ce report se justifie aussi par les récentes pluies diluviennes qui ont créé des inondations notamment à Abidjan.  

Présidentielle 2020: un pro-Gbagbo appelle Bédié à faire de Billon le candidat de l’opposition

Le diplomate ivoirien Paul Ayomam Ambohalé, un « affidé » de Laurent Gbagbo, par ailleurs militant du Front populaire ivoirien (FPI), appelle Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à faire de Jean-Louis Billon, le candidat de l’opposition pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans une lettre ouverte.M. Ayoman invite notamment Henri Konan Bédié, candidat à l’investiture du Pdci, à « commuer cet honneur » que lui ont fait les militants du parti en faisant « une passe décisive » à Jean-Louis Billon, lors de la convention en proposant à la Côte d’Ivoire cette « candidature entrainante, joyeuse et fière ».

Pour lui, l’appel des organes et militants de base du Pdci, le 20 juin 2020, réunis à l’ « Olympe de Daoukro », afin que M. Bédié soit candidat de la formation, s’il est un acte politique qui mérite d’être salué, c’est bien celui de l’ex-ministre du Commerce, Jean-Louis Billon.

M. Bédié a accepté, ce 20 juin 2020, la demande des militants à travers les différents organes du Pdci, à être candidat à l’investiture et briguer la magistrature suprême. Il a déposé sa candidature le 23 juin 2020, de manière officielle.

Cette lettre, selon le diplomate Ayoman, se veut « l’émoi des Ivoiriens » cosignée avec plusieurs concitoyens qui, depuis quelques mois, se sont réunis au sein de la plateforme Priorité Alternance et Transition Active Générationnelle en Côte d’Ivoire, dénommée « Patage-Côte d’Ivoire ».  

A l’instar de l’ « Appel de Daoukro » en faveur de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2015, il souhaite un acte similaire dénommé l’«Appel de Daoukro de Jean-Louis Billon », qui constituerait « le plus beau cadeau politique » qu’il puisse faire à « un fils ».

« S’il avait voulu être impétueux, aussi déterminé qu’il était à proposer à vous et au Pdci sa candidature restée sans réponse ; votre fils Jean-Louis, vous aurait offert votre énième émiettement de l’héritage du Pdci reçu  le 07 décembre 1993 », a-t-il fait observer. 

« Le cadre d’expression de cette lettre ouverte est hors-parti. Je ne parle donc pas au nom du FPI, encore moins au nom de  votre fils Jean-Louis Billon . Vous connaissez mieux que moi son élégance politique et son attachement au Pdci et à votre personne », précise-t-il.

« Votre fils  » Jean-Louis Billon a renoncé à la candidature d’investiture et appelé à ce que nul ne se dresse contre « votre obsessionnel secret désir de revanche cosmique et historique sur le coup d’arrêt en 1999 de votre gestion de la présidence héritée de Houphouët-Boigny », a-t-il poursuivi.

M. Ayoman qui revendique être du FPI «fidèle au Camarade Laurent », veut que le FPI et ses alliés proposent « une alliance fort exigeante au Pdci et la coalition de l’opposition en offrant à la Côte d’Ivoire, la candidature consensuelle du jeune Jean-Louis Billon ».

« Pour moi et mes amis qui portons ce message à la Nation, M. Jean-Louis Billon est la parfaite jonction entre le dépassement des fractures d’hier et les perspectives d’une nation d’espérance politique et sociale durable pour chaque personne vivant en Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. 

« Depuis 1995 jusqu’à 2015, le  don de soi » de M. Bédié, s’est toujours satisfait de l’écoute de ce que « vous avez toujours cru être bien et juste pour vous et pour le Pdci », écrit-il,  ajoutant  « il est temps que vous réunissiez dans votre Olympe de Daoukro, toute l’opposition ivoirienne de toute tendance ».

Il invite également M. Bédié à regrouper « Assoa Adou, Affi, Simone Gbagbo, l’ambassadeur Ouégnin et Mamadou Koulibaly, Daniel Boni-Claverie, Bamba Moriféré en passant par (…) Anaky Kobénan, Soro Guillaume et Mabri Toikeusse, etc ». 

Et ce, pour leur « proposer bien qu’il soit le meilleur politicien de sa génération, de son parti ou dans son militantisme, le ministre Jean-Louis Billon du Pdci comme base de convergence sérieuse pour une alternance belle et réussite en Côte d’Ivoire ». 

« Vous avez l’occasion de régénérer la démocratie ivoirienne » , conclut le diplomate Ayoman, qui a servi comme ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Cameroun, en Espagne. Militant du Front Populaire Ivoirien, il insiste que ce n’est pas en ces différentes qualités qu’il s’exprime.

Côte d’Ivoire : nouvelle proposition de prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 05 juillet

La Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire a proposé, lundi, au gouvernement ivoirienne de proroger pour la deuxième fois, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne jusqu’au 05 juillet prochain à 12h ( heure locale et GMT), a-t-on appris lundi de source officielle.«  A la demande des partis politiques de tous bords, suite aux trois jours de pluie torrentielle, la CEI offre l’opportunité de se faire enrôler aux requérants qui ont manifesté par leur forte mobilisation leur intérêt pour cette opération en Côte d’Ivoire comme dans les centres d’enrôlement de nos représentations diplomatiques», a justifié la CEI dans un communiqué transmis à APA.

 Ainsi, conformément à la pratique électorale, a précisé l’organe électoral ivoirien, les centres seront exceptionnellement ouverts dès 07h et ne fermeront qu’à la réception du dernier requérant dans le centre à sa clôture le 05 juillet à 12h00.

 Initialement fixée au 24 juin dernier, la clôture du recensement électoral avait été prorogée une première fois au 30 juin prochain ( demain mardi) pour satisfaire à une requête des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever initialement le 24 juin dernier. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne : des femmes leaders formées pour participer au débat politique

Des femmes leaders de la société civile ivoirienne ont entamé lundi à Abidjan une formation de soixante douze heures pour renforcer leur participation au débat politique en Côte d’Ivoire, notamment la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de formation en direction d’une quinzaine de femmes leaders qui est organisé par la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI) avec l’appui de l’Institut Panos Afrique de l’ouest, vise  à renforcer les capacités des participantes pour qu’elles communiquent davantage dans les médias de grande audience sur les problématiques de la prise en compte des femmes dans le programme politique des candidats à la prochaine présidentielle ivoirienne et la question du viol des enfants. 

« Cette formation est organisée pour  renforcer les capacités des femmes pour qu’elles puissent être suffisamment outillées afin de prendre part aux  questions importantes concernant la vie de la nation, mais aussi concernant les femmes», a expliqué Mahamadou Kouma, le coordonnateur de la CSCI.

 Poursuivant, il a appelé les femmes à prendre leur place dans la vie de la nation estimant que « si l’humanité va si mal, c’est parce qu’elle s’ingénie à banaliser les femmes ». 

De son avis, les femmes « doivent prendre la parole» pour se faire entendre dans tous les grands débats de la nation. En ce qui concerne la problématique du viol des mineures qui constitue le second axe de cet atelier, M. Kouma a déploré une recrudescence de ce phénomène en Côte d’Ivoire surtout pendant cette crise sanitaire de la Covid-19.  

« L’une des violences faites aux femmes, c’est la question du viol. Les chiffres sont alarmants. Il y’a une recrudescence en la matière en Côte d’Ivoire surtout en cette période de Covid-19. Il nous est revenu que beaucoup de femmes, de jeunes filles ont été victimes de viols avec le confinement», a regretté le coordonnateur  de la CSCI. 

Cet atelier qui durera trois jours, sera meublé par une série de communications animées par des experts. Plusieurs thématiques seront abordées dont celles des « femmes dans les programmes politiques des candidats à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain » et « la Covid-19 et ses implications sur les droits des femmes ».

Malawi : le nouveau président nomme un Cabinet intérimaire

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a formé un cabinet «d’urgence» de cinq membres pour jeter les bases de nominations futures.Le parti du Congrès du Malawi et ses partenaires de la coalition UTM dirige le pays pour la première fois en 26 ans, a annoncé lundi son bureau.

Les cinq ministres sont responsables des finances, de l’ordre public et de l’administration, a indiqué le bureau du président.

Dans la formation, Chakwera a nommé son vice-président Saulos Chilima pour s’occuper du ministère de la Planification économique et du Développement et des Réformes du secteur public.

L’ancien homme d’affaires des assurances, Felix Mlusu, est le nouveau ministre des Finances, tandis que Mordecai Msiska, un avocat né au Zimbabwe, par ailleurs rédacteur de la Constitution du Malawi, est nommé ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles.

L’ancien patron de la jeunesse du MCP, Richard Chimwendo Banda, devient le nouveau ministre de la Sécurité intérieure qui, entre autres, contrôle les services de police du pays.

Le nouveau Procureur général du pays est Chikosa Silungwe, qui s’est associé à Msiska pour plaider avec succès contre la réélection de l’ancien président Peter Mutharika en mai 2019 à la suite d’irrégularités de vote, notamment l’utilisation de liquide correctionnel sur les chiffres des feuilles de pointage.

En février, la Cour constitutionnelle du Malawi a annulé le scrutin de 2019, mais a décidé que Mutharika resterait en fonction en tant que président intérimaire, alors que le pays se préparait à organiser de nouvelles élections dans les 150 jours.

Les nouvelles élections ont permis à Chakwera de remporter la victoire après le scrutin du 23 juin.

Le Cabinet complet sera nommé en temps voulu, a assuré le bureau de la Présidence.

Présidentielle au Malawi: La Commission électorale appelle au calme

Le décompte des voix est en cours au Malawi suite à la nouvelle élection présidentielle tenue mardi dernier, alors que la Commission électorale du pays a appelé au calme et mis en garde contre la publication de résultats non officiels.La Commission électorale du Malawi (CEM) a publié mercredi des résultats partiels alors que le dépouillement était terminé dans les différents bureaux de vote. Il y avait au total 5202 bureaux de vote répartis dans tout le pays.

 Les Malawites ont voté mardi pour élire un nouveau président après qu’un tribunal a annulé en février les résultats du précédent scrutin organisé en mai 2019 qui avaient été remportés par le président Peter Mutharika.

 Le tribunal a ordonné la tenue d’une nouvelle élection après que l’opposition a réussi à prouver que la crédibilité des élections précédentes était entachée de graves irrégularités.

Lors de ce scrutin organisé en mai 2019, la MEC avait proclamé la victoire de Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à Lazarus Chakwera

 Le scrutin de mardi opposait le président sortant Peter Mutharika et le principal leader de l’opposition, Lazarus Chakwera, qui était l’une des personnes ayant contesté devant les tribunaux le résultat des élections précédentes.

 Le président de la CEM, Chifundo Kachale, a lancé un appel à la « paix et au calme » alors que le décompte des voix se poursuivait.

 « Nous appelons les Malawites à maintenir la paix et le calme alors que le décompte des votes se poursuit », a déclaré M. Kachale aux journalistes à Blantyre.

 Les résultats finaux des élections sont attendus dans les huit jours. Selon les nouvelles règles, le vainqueur du scrutin doit avoir plus de 50% des voix pour passer au premier tour. Dans le cas contraire, un second tour opposera les deux candidats arrivés en tête.

Présidentielle au Malawi: La Commission électorale appelle au calme

Le décompte des voix est en cours au Malawi suite à la nouvelle élection présidentielle tenue mardi dernier, alors que la Commission électorale du pays a appelé au calme et mis en garde contre la publication de résultats non officiels.La Commission électorale du Malawi (CEM) a publié mercredi des résultats partiels alors que le dépouillement était terminé dans les différents bureaux de vote. Il y avait au total 5202 bureaux de vote répartis dans tout le pays.

 Les Malawites ont voté mardi pour élire un nouveau président après qu’un tribunal a annulé en février les résultats du précédent scrutin organisé en mai 2019 qui avaient été remportés par le président Peter Mutharika.

 Le tribunal a ordonné la tenue d’une nouvelle élection après que l’opposition a réussi à prouver que la crédibilité des élections précédentes était entachée de graves irrégularités.

Lors de ce scrutin organisé en mai 2019, la MEC avait proclamé la victoire de Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à Lazarus Chakwera

 Le scrutin de mardi opposait le président sortant Peter Mutharika et le principal leader de l’opposition, Lazarus Chakwera, qui était l’une des personnes ayant contesté devant les tribunaux le résultat des élections précédentes.

 Le président de la CEM, Chifundo Kachale, a lancé un appel à la « paix et au calme » alors que le décompte des voix se poursuivait.

 « Nous appelons les Malawites à maintenir la paix et le calme alors que le décompte des votes se poursuit », a déclaré M. Kachale aux journalistes à Blantyre.

 Les résultats finaux des élections sont attendus dans les huit jours. Selon les nouvelles règles, le vainqueur du scrutin doit avoir plus de 50% des voix pour passer au premier tour. Dans le cas contraire, un second tour opposera les deux candidats arrivés en tête.

Côte d’Ivoire: prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020

La Commission électorale ivoirienne (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mardi à Abidjan, la prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin prochain.Cette opération a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. « ( …) Afin de faire droit à cette requête légitime des acteurs du processus électoral, la Commission centrale de notre institution a proposé ce jour au gouvernement la prorogation de l’opération de recensements électoral. Notre intérêt est de conforter l’inclusivité autour du processus. C’est pourquoi, nous proposons la prolongation du recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020», a dit Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse. 

 Selon lui, cette prorogation du recensement électoral vise également à donner l’opportunité à un grand nombre de requérants potentiels de s’inscrire sur la liste électorale. « Toutefois, la CEI est tenue au respect des dispositions légales. Elle ne peut donc pas proroger indéfiniment le recensement électoral car elle est contrainte d’organiser le scrutin présidentiel le 31 octobre 2020», a prévenu M. Ebrottié. 

Auparavant, il a salué le « consensus citoyen» qui s’est créé autour de cette opération à travers les appels lancés par les partis politiques à leurs militants. « Au regard des statistiques partielles à notre disposition les tendances sont encourageantes. La CEI réitère son appel en vous invitant à venir nombreux vous faire enrôler. Nos équipes de recensement ont été renforcées», a exhorté le porte-parole de l’institution électorale ivoirienne. 

Vendredi dernier, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a demandé la prorogation d’au moins deux semaines de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale  estimant que cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur le fichier électoral. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020

La Commission électorale ivoirienne (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mardi à Abidjan, la prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 30 juin prochain.Cette opération a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. « ( …) Afin de faire droit à cette requête légitime des acteurs du processus électoral, la Commission centrale de notre institution a proposé ce jour au gouvernement la prorogation de l’opération de recensements électoral. Notre intérêt est de conforter l’inclusivité autour du processus. C’est pourquoi, nous proposons la prolongation du recensement électoral jusqu’au 30 juin 2020», a dit Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse. 

 Selon lui, cette prorogation du recensement électoral vise également à donner l’opportunité à un grand nombre de requérants potentiels de s’inscrire sur la liste électorale. « Toutefois, la CEI est tenue au respect des dispositions légales. Elle ne peut donc pas proroger indéfiniment le recensement électoral car elle est contrainte d’organiser le scrutin présidentiel le 31 octobre 2020», a prévenu M. Ebrottié. 

Auparavant, il a salué le « consensus citoyen» qui s’est créé autour de cette opération à travers les appels lancés par les partis politiques à leurs militants. « Au regard des statistiques partielles à notre disposition les tendances sont encourageantes. La CEI réitère son appel en vous invitant à venir nombreux vous faire enrôler. Nos équipes de recensement ont été renforcées», a exhorté le porte-parole de l’institution électorale ivoirienne. 

Vendredi dernier, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a demandé la prorogation d’au moins deux semaines de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale  estimant que cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur le fichier électoral. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Covid-19 : les électeurs malawites ne respectent pas les mesures-barrières

Les électeurs malawites ont fait la queue pour accomplir leur devoir citoyen à l’occasion de la reprise du scrutin présidentiel, en faisant fi de toutes les mesures de distanciation physique ordonnées par la Commission électorale du pays, selon les médias locauxDepuis le début du vote à 7 heures, heure locale, mardi, plusieurs photos et vidéos sont apparues, montrant des électeurs trop proches les uns des autres dans les bureaux de vote.

La distance obligatoire à respecter entre les électeurs est de deux mètres, comme l’exige la Commission électorale.

Les responsables de cette Commission semblent désireux d’appliquer les normes de sécurité sanitaire, notamment des réservoirs d’eau placés près des bureaux de vote où les électeurs peuvent se laver les mains ; mais tous les bureaux de vote ne sont équipés de ces matériels.

Les Malawites ont voté mardi sous haute surveillance, lors de la reprise du scrutin présidentiel, après que des allégations d’irrégularités généralisées ont forcé la Cour constitutionnel à l’annulation du scrutin précédent tenu en mai 2019.

Pour la deuxième fois en 13 mois, les Malawites se sont rués vers les bureaux de vote disséminés à travers le pays pour choisir un nouveau président.

 Peter Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il a vaincu de peu son principal rival, Lazarus Chakera, en remportant 38,57% des suffrages exprimés lors des élections présidentielles tenues parallèlement aux scrutins pour les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers des collectivités locales.

Chakwera a remporté 35,42% des voix tandis que Saulos Chilima arrivait loin derrière, avec 20,24% des suffrages exprimés.

Pour le scrutin de ce mardi, Mutharika aura comme principal challenger Chakwera, un pasteur de 65 ans devenu politicien, candidat à la nouvelle Alliance Tonse qui comprend plusieurs petits partis.

Son colistier est Chilima, l’ancien adjoint de Mutharika.

Covid-19 : les électeurs malawites ne respectent pas les mesures-barrières

Les électeurs malawites ont fait la queue pour accomplir leur devoir citoyen à l’occasion de la reprise du scrutin présidentiel, en faisant fi de toutes les mesures de distanciation physique ordonnées par la Commission électorale du pays, selon les médias locauxDepuis le début du vote à 7 heures, heure locale, mardi, plusieurs photos et vidéos sont apparues, montrant des électeurs trop proches les uns des autres dans les bureaux de vote.

La distance obligatoire à respecter entre les électeurs est de deux mètres, comme l’exige la Commission électorale.

Les responsables de cette Commission semblent désireux d’appliquer les normes de sécurité sanitaire, notamment des réservoirs d’eau placés près des bureaux de vote où les électeurs peuvent se laver les mains ; mais tous les bureaux de vote ne sont équipés de ces matériels.

Les Malawites ont voté mardi sous haute surveillance, lors de la reprise du scrutin présidentiel, après que des allégations d’irrégularités généralisées ont forcé la Cour constitutionnel à l’annulation du scrutin précédent tenu en mai 2019.

Pour la deuxième fois en 13 mois, les Malawites se sont rués vers les bureaux de vote disséminés à travers le pays pour choisir un nouveau président.

 Peter Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il a vaincu de peu son principal rival, Lazarus Chakera, en remportant 38,57% des suffrages exprimés lors des élections présidentielles tenues parallèlement aux scrutins pour les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers des collectivités locales.

Chakwera a remporté 35,42% des voix tandis que Saulos Chilima arrivait loin derrière, avec 20,24% des suffrages exprimés.

Pour le scrutin de ce mardi, Mutharika aura comme principal challenger Chakwera, un pasteur de 65 ans devenu politicien, candidat à la nouvelle Alliance Tonse qui comprend plusieurs petits partis.

Son colistier est Chilima, l’ancien adjoint de Mutharika.

Présidentielle ivoirienne d’octobre 2020: Bédié annonce sa candidature à l’investiture du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a accepté samedi d’être candidat à l’investiture de sa formation en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.« Je reçois cette demande de candidature comme une mission de salut public découlant d’une attente forte de la base; m’imposant ainsi l’obligation de compétir lors de cette convention », a déclaré M. Bédié, a après un appel des instances du parti à briguer la magistrature suprême. 

Les organes et les mouvements de soutien du Pdci ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Cet appel, a été lancé notamment par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

Le leader du Pdci, Henri Konan Bédié, après avoir  écouté avec « intérêt », les représentants de la délégation, s’est dit « à la fois surpris et heureux » du contenu de leurs messages lui demandant d’être candidat à l’élection du candidat du Pdci à la présidentielle d’octobre 2020.

Il a affirmé être « heureux et fier d’une telle démarche », et les a remercié pour cette marque de confiance, avant d’ajouter « je ferai don de ma personne en mémoire de tous les sacrifices consentis par nos vaillants et braves militants et l’ensemble de notre personnel politique du sommet à la base ». 

La dernière  participation du Pdci à une présidentielle date d’octobre 2010, où au second tour le Sphinx de Daoukro (surnom de M.  Bédié) s’est rallié à Alassane Ouattara,  actuel chef d’État, qui au terme de son second mandat, a décidé de passer le flambeau à une autre génération.  

« Je réponds à votre attente tout en espérant que vous mobiliserez sur le terrain pour amener les membres statutaires de la convention à m’assurer une victoire éclatante, au soir du 26 juillet prochain », a poursuivi M. Bédié.

Jean Louis Billon, secrétaire exécutif en charge de la Communication et de la propagande du Pdci, qui avait exprimé vouloir se présenter à la convention du Pdci, lors de la session du dernier bureau politique, si Bédié désistait, a dit qu’il cherchait à être éclairé sur sa position.  

Devant l’assistance, a-t-il lâché « moi-même ayant des ambitions, aujourd’hui, devant la demande qui vous est faite, sachant que vous allez répondre de manière positive, je retire ma candidature et je demande à tous les jeunes de s’aligner derrière vous pour mener le combat et vous apporter la victoire ». 

« Nous sommes des militants unis, loyaux et nous allons jouer avec la force et la discipline du parti. Soyez rassuré de mon indéfectible attachement à votre victoire. Je mettrai tout en œuvre pour vous apporter cette victoire », a déclaré Jean-Louis Billon.

Poursuivant, il a laissé entendre « nous allons traverser le fleuve avec vous, nous allons vous suivre, protégez-nous et comme vous l’avez si bien dit lors d’une rencontre avec vous, de l’autre côté du fleuve, vous allez nous passer la main ». 

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, lui, a déjà son candidat, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, actuellement en convalescence en France suite à des interventions médicales.  

Présidentielle ivoirienne d’octobre 2020: Bédié annonce sa candidature à l’investiture du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a accepté samedi d’être candidat à l’investiture de sa formation en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.« Je reçois cette demande de candidature comme une mission de salut public découlant d’une attente forte de la base; m’imposant ainsi l’obligation de compétir lors de cette convention », a déclaré M. Bédié, a après un appel des instances du parti à briguer la magistrature suprême. 

Les organes et les mouvements de soutien du Pdci ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Cet appel, a été lancé notamment par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

Le leader du Pdci, Henri Konan Bédié, après avoir  écouté avec « intérêt », les représentants de la délégation, s’est dit « à la fois surpris et heureux » du contenu de leurs messages lui demandant d’être candidat à l’élection du candidat du Pdci à la présidentielle d’octobre 2020.

Il a affirmé être « heureux et fier d’une telle démarche », et les a remercié pour cette marque de confiance, avant d’ajouter « je ferai don de ma personne en mémoire de tous les sacrifices consentis par nos vaillants et braves militants et l’ensemble de notre personnel politique du sommet à la base ». 

La dernière  participation du Pdci à une présidentielle date d’octobre 2010, où au second tour le Sphinx de Daoukro (surnom de M.  Bédié) s’est rallié à Alassane Ouattara,  actuel chef d’État, qui au terme de son second mandat, a décidé de passer le flambeau à une autre génération.  

« Je réponds à votre attente tout en espérant que vous mobiliserez sur le terrain pour amener les membres statutaires de la convention à m’assurer une victoire éclatante, au soir du 26 juillet prochain », a poursuivi M. Bédié.

Jean Louis Billon, secrétaire exécutif en charge de la Communication et de la propagande du Pdci, qui avait exprimé vouloir se présenter à la convention du Pdci, lors de la session du dernier bureau politique, si Bédié désistait, a dit qu’il cherchait à être éclairé sur sa position.  

Devant l’assistance, a-t-il lâché « moi-même ayant des ambitions, aujourd’hui, devant la demande qui vous est faite, sachant que vous allez répondre de manière positive, je retire ma candidature et je demande à tous les jeunes de s’aligner derrière vous pour mener le combat et vous apporter la victoire ». 

« Nous sommes des militants unis, loyaux et nous allons jouer avec la force et la discipline du parti. Soyez rassuré de mon indéfectible attachement à votre victoire. Je mettrai tout en œuvre pour vous apporter cette victoire », a déclaré Jean-Louis Billon.

Poursuivant, il a laissé entendre « nous allons traverser le fleuve avec vous, nous allons vous suivre, protégez-nous et comme vous l’avez si bien dit lors d’une rencontre avec vous, de l’autre côté du fleuve, vous allez nous passer la main ». 

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, lui, a déjà son candidat, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, actuellement en convalescence en France suite à des interventions médicales.  

Présidentielle ivoirienne 2020: les organes du Pdci appellent Bédié à être candidat

Les organes et les mouvements de soutien du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cet appel, a été lancé samedi par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

« M. le président, les membres du secrétariat exécutif, les vice-présidents, les délégués départementaux et communaux, les responsables des structures spécialisées (UFPDCI, JPDCI) vous demandent avec insistance de faire acte de candidature à la convention de désignation du candidat du Pdci à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a dit Ghislain Tchel Bi Lahoré, porte-parole de la délégation. 

M. Lahoré, le plus jeune délégué, a souligné que dans le contexte actuel où la Côte d’Ivoire a besoin d’un rassembleur, capable de réconcilier ses compatriotes, il faut une personnalité de la trempe de l’ex-président Henri Konan Bédié, qui a déjà une expérience de la gestion de l’Etat. 

La Côte d’Ivoire, soutient-il, a besoin d’un leader attaché aux valeurs de dialogue, d’unité et de paix, un garant de la démocratie et de l’état de droit, et qui va contribuer à la réduction des inégalités sociales, seuls gages d’un développement durable et inclusif.

Il a en outre, appelé M. Bédié à mettre son expérience et sa sagesse au service de la nation qui a plus que besoin, aujourd’hui, de réconciliation nationale, de cohésion sociale, d’équité, de solidarité, d’unité, de paix, de stabilité, de prospérité pour un développement durable.

Selon le porte-parole de la délégation du Pdci, l’on enregistre au plan social des « inégalités sociales et régionales qui se sont accrues ». En outre, force est de constater que « le nombre de pauvres a augmenté en Côte d’Ivoire, parce que la politique de développement du secteur social ne répond pas aux besoins des Ivoiriens ».

« Au plan sécuritaire nous enregistrons une augmentation de la petite délinquance, du grand banditisme, du trafic de drogues et de stupéfiants. De plus, nous constatons l’apparition d’une nouvelle délinquance, celle d’une jeunesse dite « en conflit avec la loi. », a-t-il poursuivi.  

Il a par ailleurs fait observer qu’au plan de la démocratie le pays connaît « une régression des acquis qui se caractérise par la répression des opposants, la politisation des nominations aux postes de responsabilités dans l’administration au détriment de la compétence, la mauvaise gouvernance dans la gestion des deniers publics ».   

Le Pdci, qui a récemment tenu un bureau politique extraordinaire, a défini les critères pour se présenter comme candidat du parti à la convention de l’ex-parti unique visant à désigner le  représentant du parti pour la course à la présidentielle d’octobre 2020. 

Les  candidatures sont attendues du 10 au 24 juin 2020.  Le 25 juin 2020, est prévue la transmission des dossiers de candidature au Comité des candidatures. Du 26 juin au 02 juillet 2020, se déroulera l’analyse des dossiers et la validation des candidatures par le Comité des candidatures. 

La publication de la liste provisoire des candidats retenus est prévue le 3 juillet, suivie le lendemain de la réception des dossiers de contentieux éventuels par le Comité des Candidatures. Quant au traitement des contentieux, il aura lieu du 06 juillet au 07 juillet 2020. 

La publication de la liste définitive des candidats retenus est fixée au 08 juillet 2020 et la convocation du Collège électoral, le 09 juillet 2020, avant la campagne électorale prévue du samedi 10 au vendredi 24 juillet 2020. 

Les Conventions locales arrêtées par le bureau politique en sa session extraordinaire, sont prévues du 25 au 26 juillet 2020. La proclamation des résultats provisoires a lieu le 27 juillet 2020, tandis que la proclamation des résultats définitifs est fixée au 29 juillet 2020, à trois mois de la présidentielle.  

Présidentielle ivoirienne 2020: les organes du Pdci appellent Bédié à être candidat

Les organes et les mouvements de soutien du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ont appelé samedi « avec insistance » le chef de la formation politique, Henri Konan Bédié, à être candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cet appel, a été lancé samedi par une délégation des secrétaires exécutifs, élargie aux représentants des vice-présidents, des sages, des délégués départementaux et communaux, des mouvements de soutien et structures spécialisées, lors d’une cérémonie à la résidence de M. Bédié.  

« M. le président, les membres du secrétariat exécutif, les vice-présidents, les délégués départementaux et communaux, les responsables des structures spécialisées (UFPDCI, JPDCI) vous demandent avec insistance de faire acte de candidature à la convention de désignation du candidat du Pdci à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a dit Ghislain Tchel Bi Lahoré, porte-parole de la délégation. 

M. Lahoré, le plus jeune délégué, a souligné que dans le contexte actuel où la Côte d’Ivoire a besoin d’un rassembleur, capable de réconcilier ses compatriotes, il faut une personnalité de la trempe de l’ex-président Henri Konan Bédié, qui a déjà une expérience de la gestion de l’Etat. 

La Côte d’Ivoire, soutient-il, a besoin d’un leader attaché aux valeurs de dialogue, d’unité et de paix, un garant de la démocratie et de l’état de droit, et qui va contribuer à la réduction des inégalités sociales, seuls gages d’un développement durable et inclusif.

Il a en outre, appelé M. Bédié à mettre son expérience et sa sagesse au service de la nation qui a plus que besoin, aujourd’hui, de réconciliation nationale, de cohésion sociale, d’équité, de solidarité, d’unité, de paix, de stabilité, de prospérité pour un développement durable.

Selon le porte-parole de la délégation du Pdci, l’on enregistre au plan social des « inégalités sociales et régionales qui se sont accrues ». En outre, force est de constater que « le nombre de pauvres a augmenté en Côte d’Ivoire, parce que la politique de développement du secteur social ne répond pas aux besoins des Ivoiriens ».

« Au plan sécuritaire nous enregistrons une augmentation de la petite délinquance, du grand banditisme, du trafic de drogues et de stupéfiants. De plus, nous constatons l’apparition d’une nouvelle délinquance, celle d’une jeunesse dite « en conflit avec la loi. », a-t-il poursuivi.  

Il a par ailleurs fait observer qu’au plan de la démocratie le pays connaît « une régression des acquis qui se caractérise par la répression des opposants, la politisation des nominations aux postes de responsabilités dans l’administration au détriment de la compétence, la mauvaise gouvernance dans la gestion des deniers publics ».   

Le Pdci, qui a récemment tenu un bureau politique extraordinaire, a défini les critères pour se présenter comme candidat du parti à la convention de l’ex-parti unique visant à désigner le  représentant du parti pour la course à la présidentielle d’octobre 2020. 

Les  candidatures sont attendues du 10 au 24 juin 2020.  Le 25 juin 2020, est prévue la transmission des dossiers de candidature au Comité des candidatures. Du 26 juin au 02 juillet 2020, se déroulera l’analyse des dossiers et la validation des candidatures par le Comité des candidatures. 

La publication de la liste provisoire des candidats retenus est prévue le 3 juillet, suivie le lendemain de la réception des dossiers de contentieux éventuels par le Comité des Candidatures. Quant au traitement des contentieux, il aura lieu du 06 juillet au 07 juillet 2020. 

La publication de la liste définitive des candidats retenus est fixée au 08 juillet 2020 et la convocation du Collège électoral, le 09 juillet 2020, avant la campagne électorale prévue du samedi 10 au vendredi 24 juillet 2020. 

Les Conventions locales arrêtées par le bureau politique en sa session extraordinaire, sont prévues du 25 au 26 juillet 2020. La proclamation des résultats provisoires a lieu le 27 juillet 2020, tandis que la proclamation des résultats définitifs est fixée au 29 juillet 2020, à trois mois de la présidentielle.  

L’Allemagne apporte 328 millions FCFA au basket fund du PNUD pour des élections crédibles en Côte d’Ivoire

La République fédérale d’Allemagne a annoncé vendredi à Abidjan une contribution de 328 millions FCFA au basket fund (panier de fonds) du Programme des Nations-Unies pour le développement PNUD) pour soutenir l’organisation d’élections transparentes, inclusives et apaisées en Côte d’Ivoire.Cette contribution a fait l’objet d’un accord signé par l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire Michael Grau et Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire en présence de Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral).

Ce don de la République fédérale d’Allemagne intervient après l’appel lancé par les autorités ivoiriennes à ses partenaires internationaux pour l’organisation des prochaines élections dans le pays. Ce fonds sera donc géré par le PNUD au bénéfice de la CEI.

« Ce fonds va permettre à la CEI, en plus de ce que l’État donne,  de réaliser une élection transparente », a promis Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI appelant les ivoiriens à s’enrôler massivement sur la liste électorale.

« Nous avons des partenaires qui ont décidé d’accompagner la Côte d’Ivoire dans l’organisation d’élections crédibles, apaisées et transparentes. L »Allemagne est l’un de ces partenaires. Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette contribution», a indiqué pour sa part, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Auparavant, elle a expliqué que le projet d’appui de son institution aux élections à venir en Côte d’Ivoire a trois axes que sont la prévention des conflits, la sensibilisation et le renforcement des capacités des entités impliquées dans le processus électoral.

Avant elle, l’ambassadeur de la République fédérale en Côte d’Ivoire, Michael Grau a souhaité que les élections prochaines soient apaisées et crédibles en Côte d’Ivoire.

« On a pu contribuer à cet effort conjoint de la communauté internationale pour un processus des élections réussies en Côte d’Ivoire », a indiqué M. Grau. En début de cette année, rappelle-t-on, la Côte d’Ivoire a sollicité ses partenaires internationaux pour une assistance électorale.

L’Allemagne apporte 328 millions FCFA au basket fund du PNUD pour des élections crédibles en Côte d’Ivoire

La République fédérale d’Allemagne a annoncé vendredi à Abidjan une contribution de 328 millions FCFA au basket fund (panier de fonds) du Programme des Nations-Unies pour le développement PNUD) pour soutenir l’organisation d’élections transparentes, inclusives et apaisées en Côte d’Ivoire.Cette contribution a fait l’objet d’un accord signé par l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire Michael Grau et Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire en présence de Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral).

Ce don de la République fédérale d’Allemagne intervient après l’appel lancé par les autorités ivoiriennes à ses partenaires internationaux pour l’organisation des prochaines élections dans le pays. Ce fonds sera donc géré par le PNUD au bénéfice de la CEI.

« Ce fonds va permettre à la CEI, en plus de ce que l’État donne,  de réaliser une élection transparente », a promis Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI appelant les ivoiriens à s’enrôler massivement sur la liste électorale.

« Nous avons des partenaires qui ont décidé d’accompagner la Côte d’Ivoire dans l’organisation d’élections crédibles, apaisées et transparentes. L »Allemagne est l’un de ces partenaires. Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette contribution», a indiqué pour sa part, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Auparavant, elle a expliqué que le projet d’appui de son institution aux élections à venir en Côte d’Ivoire a trois axes que sont la prévention des conflits, la sensibilisation et le renforcement des capacités des entités impliquées dans le processus électoral.

Avant elle, l’ambassadeur de la République fédérale en Côte d’Ivoire, Michael Grau a souhaité que les élections prochaines soient apaisées et crédibles en Côte d’Ivoire.

 « On a pu contribuer à cet effort conjoint de la communauté internationale pour un processus des élections réussies en Côte d’Ivoire », a indiqué M. Grau. En début de cette année, rappelle-t-on, la Côte d’Ivoire a sollicité ses partenaires internationaux pour une assistance électorale.

Investiture du nouveau président burundais Evarist Ndayishimiye

Le nouveau président élu du Burundi, Evarist Ndayishimiye, a été investi jeudi matin à Bujumbura.Candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), le général Ndayishimiye a remporté la présidentielle du 20 mai dernier avec 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

Son prédécesseur, Pierre Nkurunziza dont le mandat devait s’achever le 20 août 2020, est décédé le 9 juin des suites d’une crise cardiaque, selon le gouvernement burundais.

Investiture du nouveau président burundais Evarist Ndayishimiye

Le nouveau président élu du Burundi, Evarist Ndayishimiye, a été investi jeudi matin à Bujumbura.Candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), le général Ndayishimiye a remporté la présidentielle du 20 mai dernier avec 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

Son prédécesseur, Pierre Nkurunziza dont le mandat devait s’achever le 20 août 2020, est décédé le 9 juin des suites d’une crise cardiaque, selon le gouvernement burundais.

Listing électoral ivoirien: le Rhdp revendique 48% des nouveaux électeurs à Dabou

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, revendique 48% des nouveaux électeurs dans le Département de Dabou, localité située à l’Ouest d’Abidjan où plus de 4 100 militants sont déjà inscrits sur le listing électoral ivoirien et plus de 500 dossiers en instance sur 11 585 nouveaux votants attendus.« Les nouveaux électeurs à inscrire sont estimés à 11 585 et nous avons aujourd’hui  4103 électeurs que nous avons déjà inscrits au Rhdp », a dit Emmanuel Esmel Essis, coordinateur régional du Rhdp, en marge d’une rencontre avec des chefs coutumiers du Département et des guides religieux. 

Au niveau du parti, « on s’est donné un objectif de 3 000 personnes à enrôler » pour la révision de la liste électorale qui devrait s’achever le 24 juin 2020, a indiqué M. Essis, soulignant que le Rhdp qui enregistre 4 103 militants inscrits et 500 à 600 dossiers dans le pipe, affiche 48% d’inscrits.  

Le département de Dabou compte une population électorale de 67 425 inscrits, selon le listing des dernières  joutes électorales. Pour accroître la marge du Rhdp, le coordonnateur régional du parti a sollicité l’appui des chefs coutumiers et des guides religieux.

Le coordonnateur du Rhdp envisage après cette entrevue de rencontrer les jeunes et les femmes.  Son agenda établit également un échange avec des couches socio-professionnelles. Déjà, vendredi, M. Essis entame une tournée qui l’enverra dans cinq villages du Département de Dabou. 

Il s’agit de sensibiliser les communautés à l’effet d’aller massivement s’inscrire sur la liste électorale, parce que voter, c’est un devoir citoyen et civique et il est du rôle de chaque Ivoirien d’aller s’inscrire pour exprimer son choix lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.   

Le Rhdp travaille actuellement sur la population électorale. Pour les partisans qui ont les CNI (Carte nationale d’identité), ils sont allés s’inscrire, note-t-il, mentionnant qu’il reste encore un lot pour lequel le parti s’attèle à sortir les papiers requis et à les faire inscrire sur la liste électorale.

Fils de la région des Grands ponts, Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé, peut compter sur les siens pour atteindre ses objectifs. Il s’est pour ce faire engagé à accompagner de potentiels électeurs à s’enrôler sur le listing électoral.

« Nous allons vous accompagner M. le ministre (Emmanuel Essis Esmel), nous sommes avec vous », a déclaré René Diby, ex-ministre des Sports (vainqueur de la CAN 92 de football), et actuel chef du village de Lopou, dans la sous-préfecture de Dabou.

Selon M. Essis, il ressort à mi-parcours de l’inscription sur le listing électoral, un taux relativement faible. De ce fait, a-t-il invité les têtes couronnées et les guides religieux à mener la sensibilisation aux fins de l’enrôlement d’un plus grand nombre de personnes.

Au cours d’un échange avec ceux-ci, le coordonnateur du Rhdp de la région, a fait savoir que l’inscription sur la liste électorale qui a débuté le 10 juin 2020 pour s’achever le 24 juin prochain, est un acte citoyen permettant à tout individu de participer au choix du président.  

Des chefs de village et de communauté ont exprimé des difficultés pour acquérir les différents documents en vue de l’enrôlement de certaines personnes sur le listing électoral. Présent, le préfet du Département, Rémi Kanga N’Zi, a expliqué les démarches administratives à observer.

Le préfet a fait savoir que le certificat de résidence en vue de l’inscription sur le listing électoral est «gratuit ».  En outre, les éléments requis ne sont pas cumulatifs pour les nouveaux électeurs (18 ans et plus).

Pour ceux déjà inscrits sur la liste électorale,  le préfet conseille aux électeurs  de vérifier leur existence sur le fichier, consultable en ligne, avec la possibilité de faire intégrer des données sur leur statut et demander un nouveau lieu de vote.

« Le 31 octobre 2020, si vous n’allez pas voter, ceux qui iront voter, vont s’imposer à vous », a ironisé le ministre de la Promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, ajoutant « nous voulons une démocratie apaisée » en vue d’un pays stable et prospère.

Listing électoral ivoirien: le Rhdp revendique 48% des nouveaux électeurs à Dabou

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, revendique 48% des nouveaux électeurs dans le Département de Dabou, localité située à l’Ouest d’Abidjan où plus de 4 100 militants sont déjà inscrits sur le listing électoral ivoirien et plus de 500 dossiers en instance sur 11 585 nouveaux votants attendus.« Les nouveaux électeurs à inscrire sont estimés à 11 585 et nous avons aujourd’hui  4103 électeurs que nous avons déjà inscrits au Rhdp », a dit Emmanuel Esmel Essis, coordinateur régional du Rhdp, en marge d’une rencontre avec des chefs coutumiers du Département et des guides religieux. 

Au niveau du parti, « on s’est donné un objectif de 3 000 personnes à enrôler » pour la révision de la liste électorale qui devrait s’achever le 24 juin 2020, a indiqué M. Essis, soulignant que le Rhdp qui enregistre 4 103 militants inscrits et 500 à 600 dossiers dans le pipe, affiche 48% d’inscrits.  

Le département de Dabou compte une population électorale de 67 425 inscrits, selon le listing des dernières  joutes électorales. Pour accroître la marge du Rhdp, le coordonnateur régional du parti a sollicité l’appui des chefs coutumiers et des guides religieux.

Le coordonnateur du Rhdp envisage après cette entrevue de rencontrer les jeunes et les femmes.  Son agenda établit également un échange avec des couches socio-professionnelles. Déjà, vendredi, M. Essis entame une tournée qui l’enverra dans cinq villages du Département de Dabou. 

Il s’agit de sensibiliser les communautés à l’effet d’aller massivement s’inscrire sur la liste électorale, parce que voter, c’est un devoir citoyen et civique et il est du rôle de chaque Ivoirien d’aller s’inscrire pour exprimer son choix lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.   

Le Rhdp travaille actuellement sur la population électorale. Pour les partisans qui ont les CNI (Carte nationale d’identité), ils sont allés s’inscrire, note-t-il, mentionnant qu’il reste encore un lot pour lequel le parti s’attèle à sortir les papiers requis et à les faire inscrire sur la liste électorale.

Fils de la région des Grands ponts, Emmanuel Esmel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé, peut compter sur les siens pour atteindre ses objectifs. Il s’est pour ce faire engagé à accompagner de potentiels électeurs à s’enrôler sur le listing électoral.

« Nous allons vous accompagner M. le ministre (Emmanuel Essis Esmel), nous sommes avec vous », a déclaré René Diby, ex-ministre des Sports (vainqueur de la CAN 92 de football), et actuel chef du village de Lopou, dans la sous-préfecture de Dabou.

Selon M. Essis, il ressort à mi-parcours de l’inscription sur le listing électoral, un taux relativement faible. De ce fait, a-t-il invité les têtes couronnées et les guides religieux à mener la sensibilisation aux fins de l’enrôlement d’un plus grand nombre de personnes.

Au cours d’un échange avec ceux-ci, le coordonnateur du Rhdp de la région, a fait savoir que l’inscription sur la liste électorale qui a débuté le 10 juin 2020 pour s’achever le 24 juin prochain, est un acte citoyen permettant à tout individu de participer au choix du président.  

Des chefs de village et de communauté ont exprimé des difficultés pour acquérir les différents documents en vue de l’enrôlement de certaines personnes sur le listing électoral. Présent, le préfet du Département, Rémi Kanga N’Zi, a expliqué les démarches administratives à observer.

Le préfet a fait savoir que le certificat de résidence en vue de l’inscription sur le listing électoral est «gratuit ».  En outre, les éléments requis ne sont pas cumulatifs pour les nouveaux électeurs (18 ans et plus).

Pour ceux déjà inscrits sur la liste électorale,  le préfet conseille aux électeurs  de vérifier leur existence sur le fichier, consultable en ligne, avec la possibilité de faire intégrer des données sur leur statut et demander un nouveau lieu de vote.

« Le 31 octobre 2020, si vous n’allez pas voter, ceux qui iront voter, vont s’imposer à vous », a ironisé le ministre de la Promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, ajoutant « nous voulons une démocratie apaisée » en vue d’un pays stable et prospère.

Covid-19 et campagne électorale en Ouganda: interdiction des meetings

La Commission électorale ougandaise a interdit les meetings de la campagne électorale afin d’éviter la propagation du coronavirus, a appris APA mardi.Les Ougandais se rendront aux urnes en janvier 2021 pour élire un président et des députés, mais la commission électorale a exprimé son inquiétude quant aux rassemblements de masse lors des meetings qui pourraient voir une recrudescence des cas de coronavirus.

En raison des craintes suscitées par la Covid-19, l’organe électoral a déclaré que tous les candidats aux élections peuvent utiliser les médias pour mener leur campagne, tandis que les électeurs potentiels sont tenus de porter un masque lors des scrutins prévus l’année prochaine.

Le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, n’a pas encore fait part de son souhait de se présenter pour un sixième mandat.

Covid-19 et campagne électorale en Ouganda: interdiction des meetings

La Commission électorale ougandaise a interdit les meetings de la campagne électorale afin d’éviter la propagation du coronavirus, a appris APA mardi.Les Ougandais se rendront aux urnes en janvier 2021 pour élire un président et des députés, mais la commission électorale a exprimé son inquiétude quant aux rassemblements de masse lors des meetings qui pourraient voir une recrudescence des cas de coronavirus.

En raison des craintes suscitées par la Covid-19, l’organe électoral a déclaré que tous les candidats aux élections peuvent utiliser les médias pour mener leur campagne, tandis que les électeurs potentiels sont tenus de porter un masque lors des scrutins prévus l’année prochaine.

Le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, n’a pas encore fait part de son souhait de se présenter pour un sixième mandat.