Lancement à Abidjan du 2è spectacle d’humour «Drôles de femmes»

La deuxième édition de «Drôles de femmes», un spectacle d’humour qui vise à valoriser les talents féminins, a été lancée mardi à Abidjan, a constaté APA sur place.

Prévu le 29 mai et le 12 juin prochains dans la capitale économique ivoirienne, ce spectacle d’humour opposera sur scène, les «Pagneuses » définies comme les femmes d’un âge avancé aux «Collantières » considérées comme les jeunes filles. 

«  Il fallait trouver quelque chose qui rassemble toutes les générations. Donc, nous avons décidé de mettre sur pieds un spectacle qui va valoriser les talents féminins », a expliqué dans une conférence de lancement, Caroline Da Sylva, la promotrice  de ce spectacle. 

«  Ce n’est pas un mouvement féministe que nous lançons. C’est pour permettre aux femmes d’occuper la place qui les sied et de s’exprimer », a-t-elle ajouté. 

Expliquant, le déroulé de cette deuxième édition qui se tiendra en deux dates, notamment le 29 mai prochain au palais de la culture d’Abidjan et le 12 juin prochain à l’hôtel Ivoire d’Abidjan, Mme Da Sylva a fait savoir que les spectacles se joueront autour de plusieurs thèmes dont l’éducation de la jeune fille et les violences conjugales. 

«  Dans la fresque théâtrale de cette année, il y aura en plus des actrices, des danseuses. «Drôles de femmes» dont la première édition s’est tenue en 2019, a pour objectif de valoriser la femme à travers une  fresque théâtrale opposant dans un conflit de génération les « Pagneuses» aux «Collantières». 

Par ailleurs, ce spectacle a pour ambition de promouvoir le théâtre en Côte d’Ivoire. Plusieurs actrices ivoiriennes de renom dont Clémentine Papouet, Gbazé Thérèse, Bleu Brigitte et Nastou Traoré joueront dans ces spectacles. 

Maroc : L’ICESCO créée une chaire sur les « femmes en science » à Fès

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont signé, lundi à Rabat, une convention pour la création de la chaire ICESCO « femmes en sciences: l’intelligence artificielle et l’avenir » au sein de cet établissement universitaire, indique un communiqué de l’ICESCO.Signée par Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, la convention vise à promouvoir la recherche scientifique portant sur l’intelligence artificielle et à encourager la participation des filles et des femmes à ce domaine à travers les stages, les ateliers, les thèses de doctorat et la consécration de la culture de prospection, ajoute la même source.

Selon le patron de l’ISESCO, la création de cette chaire s’inscrit dans le cadre de la célébration par l’organisation de l’Année de la femme 2021 de même qu’elle reflète la coopération fructueuse entre le Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO et l’UEMF pour renforcer la culture de prospection et encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle dans un cadre éthique et durable, tout en assurant l’égalité du genre.

La création de cette chaire traduit aussi le besoin de renforcer les capacités des jeunes filles, ainsi que leur contribution au domaine de l’intelligence artificielle, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l’UEMF a souligné que cette chaire va renforcer le rôle de l’Ecole, créée par l’Université, et complétement dédiée à l’ingénierie digitale et intelligence artificielle (EIDIA), la première à l’échelle africaine.

Cette chaire, a-t-il précisé, vise à réaliser des recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle, à attirer un grand nombre d’étudiants des pays membres de l’ICESCO et à favoriser l’ouverture sur le monde à travers la conclusion de conventions avec des centres issus de différents pays.

La chaire se propose le développement des partenariats sur le plan international et la formation dans les domaines de la recherche, de l’innovation et des métiers d’avenir liés à l’intelligence artificielle, à travers le renforcement de la participation des chercheuses, la réalisation d’études et de recherches faisant partie des priorités de la chaire.

Elle vise également à attirer les jeunes chercheurs des pays membres de l’ICESCO en vue de développer les algorithmes et techniques de l’intelligence artificielle au profit de la société, précise le communiqué.

Travail des enfants : Dominique Ouattara engage les artistes dans la lutte

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a engagé jeudi à Abidjan les artistes ivoiriens dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, lors d’un séminaire de formation des acteurs du monde culturel.

« Le travail des enfants en général est un problème qui nous concerne tous et contre lequel nous pouvons agir, chacun à son niveau », a déclaré Mme Dominique Ouattara, à l’occasion du lancement de la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants.  

Elle s’est réjouie de la caravane Wara tour initiée par l’artiste chanteur Abou Nidal, et dont le thème pour l’édition 2021, la cinquième, est « Non au travail des enfants », une thématique qui rencontre son « assentiment total » car, faisant écho de son combat contre ce phénomène. 

« Non au travail des enfants dans la cacaoculture, entre en résonance avec mon engagement personnel contre le travail des enfants », a-t-elle fait savoir, rappelant que depuis 1998, elle œuvre avec sa Fondation Children Of Africa pour le bien-être des femmes et des enfants vulnérables. 

Avec le Comité national de surveillance de lutte contre le travail des enfants, crée en 2011, et les partenaires, Mme Dominique Ouattara est engagée fortement dans la lutte contre le fléau de l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. 

« Cet engagement collectif a permis d’obtenir des résultats significatifs, mais le défi est d’autant plus persistant que le mal est profond car, il dépend d’autres paramètres extérieurs que nous devons résoudre tels que l’immigration clandestine, la lutte contre la pauvreté et le revenu des planteurs », a-t-elle poursuivi. 

Cette formation adressée au monde culturel dans toute sa diversité devrait permettre aux artistes de mieux cerner la problématique du travail des enfants, ainsi que les efforts déployés par la Côte d’Ivoire et ses partenaires pour y remédier.  

La ministre de la Culture, de l’industrie des arts et de la culture, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé, a déclaré que la protection des enfants reste pour le secteur culturel une priorité, car cela rend la culture plus proche des communautés et des enfants. 

« Disposer les artistes à participer à une campagne de sensibilisation pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture est certes un devoir citoyen, mais surtout une adhésion spontanée au combat que vous menez depuis dix ans », a dit Mme Arlette Badou Nguessan.

Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé a rappelé la vision du chef de l’Etat de vouloir faire du secteur culturel une industrie qui contribue à l’horizon 2025 au Produit intérieur brut à hauteur de 4,4%, en créant de la richesse et des emplois.  

Le promoteur de Wara tour, Abou Nidal, a annoncé que la caravane « sillonnera une vingtaine de villes cacaoyère de la Côte d’Ivoire pour récompenser les meilleurs élèves,  car la place des enfants est dans les classes ».

Plusieurs personnalités du monde de la culture sont venus soutenir la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture: Aicha Koné, le groupe Magic System, Akissi Delta, Mawa Traoré, Nash, Affou Keita, Gbi De Fer, Michel Gohou, Guy Kalou, Brigitte Bleu, Were Were Liking. 

Rwanda : un jeune écrivain lauréat d’un prix mondial

Obed Imbahafi, un écrivain rwandais de 21 ans, est lauréat de la catégorie écrite pour la narration mondiale des jeunes sur les maladies tropicales négligées (MTN).Le concours mondial de narration pour les jeunes sur les MTN s’ est tenu de décembre 2020 au 8 avril 2021 et a été lancé pour lutter contre les MTN, en partenariat avec la Cour du prince héritier d’Abou Dhabi, l’Union africaine, Channels TV, le Commonwealth Youth Health Network, International Youth Federation, MPJ Youth, TIBA, Institut national de recherche en santé, ASMTH et One million 2021.

Son histoire impressionnante détaille un article du journal de grand-père sur les vers intestinaux, une maladie qui diminue l’aptitude du corps à absorber les nutriments et les vitamines.

Selon Imbahafi, plus d’un milliard d’enfants risquent de contracter des vers intestinaux, dont 82% vivent en Asie du Sud-est et en Afrique.

Selon les organisateurs, le concours a reçu plus de 400 inscriptions de 39 pays. Plus de 50% des candidatures ont été reçues de jeunes à travers l’Afrique où il y a une forte dominance des MTN.

Tous les jeunes du monde entier ont été autorisés à participer et 40 ont atteint la finale, dont deux Rwandais. Les gagnants ont été annoncés dans cinq catégories à savoir le numérique, la musique, la vidéo, l’audio et le texte.

Les juges venaient du Japon, d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Costa Rica.

Imbahafi a remporté le premier prix de 2500 dollars et son idée est de développer un site Web de médias sociaux et une application mobile axés sur le traçage de l’histoire de l’Afrique afin de ramener la jeunesse africaine à ses racines.

L’humoriste Agalawal « démasque » l’avatar Chris Yapi dans un époustouflant show à Abidjan

L’humoriste ivoirien Agalawal a offert samedi soir un spectacle époustouflant à ses fans au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, tentant de « démasquer » l’avatar Chris Yapi, très suivi sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire.

Dans un one man show intitulé « état des lieux », Agalawal à dépeint le quotidien des Africains, leurs douleurs et défis, en particulier les réalités de la vie socio-politique en Côte d’Ivoire, son pays, devant des milliers de personnes.

L’actualité en Côte d’Ivoire est fortement marquée ces dernières semaines par des événements politiques, qui attisent la curiosité des citoyens. Et, derrière son écran, l’avatar Chris Yapi, livre dans des vidéos des informations touchant le sommet de l’Etat et parfois avérées.  

Dès son entrée en scène, sous une note musicale et quelques pas de danses qu’il esquive, l’humoriste ivoirien lance ceci: « il faut qu’on voit dans la salle, pour question de sécurité » si Chris Yapi n’est pas infiltré parmi le public.

« Je sais qu’il est dans la salle et ça on ne va pas continuer le spectacle si on n’est pas sûr du lieu où il est assis », dit-il. Mais, soudainement, sort du décor un homme de très petite taille qu’il accule d’être Chris Yapi, ce que ce dernier nie déclarant qu’il ne ment pas.

Cet avatar, au terme de ses vidéos diffusées sur Facebook ou YouTube, assure que « Chris Yapi ne ment pas », un slogan évoqué par cet homme, qui pour Agalawal est un signe que c’est physiquement ce diseur de nouvelles. Et ce, dans un air lyrique au grand bonheur de ses fans.

« Vous l’avez démasqué, il était où », ajoute Agalawal, qui ironise « voilà quelqu’un qui dit qu’il connaît tout avant que ça arrive. Mon frère, le spectacle que je suis venu faire, il faut donner, le contenu au public en même temps, on va gagner du temps ! ».

Chris Yapi est « Attié (vu le nom issu d’une langue locale au Sud du pays) on dirait. Les Attié gagnent en gallon seulement, avec un Attié Premier ministre », a-t-il poursuivi, sous des salves d’applaudissements du public qui a eu droit à un régal humoristique.

Évoquant la crise sanitaire de Covid-19, Agalawal qui se dénomme ambassadeur, a fait observer que le virus sévit en Occident, en Asie et en Amérique qu’en Afrique, au point que la demande du visa Schengen est moins sollicitée à cause de cette pandémie qui fait rage en Europe. 

« Avant, quand on allait demander le visa (shenguen) on tapait poteau », a-t-il martelé pour dire que le visa était refusé à plusieurs; mais maintenant ils le distribuent, insinuant qu’il y a des visas disponibles certes, mais dans le contexte de Covid-19, on peut choper le virus. 

Chris Yapi est recherché par les autorités ivoiriennes à en croire l’ambassadeur Agalawal qui mentionne dans un ton d’humour que « le jour on l’attrape, on va le faire asseoir pour lui donner des conseils ». Cet avatar à souvent tancé certaines personnalités qui ont démenti ses propos.   

Agalawal a en outre évoqué le fléau de la drogue avec la récente découverte d’une tonne de cocaïne à Abidjan, qui a défrayé la chronique, tout en titillant des confrères artistes. Pour lui, il faut éradiquer les phénomènes dévastateurs en prônant les vertus et la bonne gouvernance.

Plusieurs humoristes sont venus le soutenir. Sur scène, Ramatoulaye DJ ne s’est pas abstenu de lui décerner des félicitations. Il a aussi eu à ses côtés un accompagnement institutionnel, entre autre, le parrainage du ministère du Tourisme et des loisirs.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Adjoumani Kouassi, était aussi présent pour soutenir cet art et l’humoriste Agalawal qui a offert un spectacle très enlevé.

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : MEDI 1 TV offre une tribune aux Hassanis

La chaîne d’informations en continu diffusera, le jeudi 8 avril 2021, une soirée spéciale consacrée à la culture hassanie dans le patrimoine marocain.Après les Juifs, les Hassanis (ou Sahraouis) sont à l’honneur sur les antennes de MEDI 1 TV. En effet, selon un communiqué reçu aujourd’hui à APA, le « deuxième volet du projet culturel Tamaghrabit » est dédié à cette composante de la société marocaine.

Programmée à partir de 21 heures GMT+1 sur les canaux linéaires et numériques de la chaîne basée à Tanger (au Nord du Royaume), la soirée spéciale sera l’occasion pour l’ensemble des participants de mettre en lumière la culture hassanie.

Cette émission exceptionnelle permettra entre autres de « redécouvrir l’héritage hassani, son histoire, ses racines et son patrimoine oral » d’après la même source. Il s’agira aussi « de comprendre son empreinte dans la vie quotidienne des Sahraouis ainsi que son influence dans la culture marocaine contemporaine en soulignant l’importance de transmettre et perpétuer la richesse de cet héritage parmi les jeunes ».

Pour une immersion totale des téléspectateurs dans le monde hassani, MEDI  1 TV prévoit de réaliser deux émissions : « L’une en arabe présentée par Imane Aghoutane et l’autre en français avec Khadija Ihsane
à la présentation ».

Fidèle à ses engagements, MEDI 1 TV promet à son public un menu croustillant avec « des reportages, documentaires, témoignages et des échanges avec des invités prestigieux ». A cela s’ajoute « un plateau de deux heures en direct avec des historiens, chercheurs, intellectuels, artistes, acteurs culturels et des experts à l’international ».

« Loin des clichés », Tamaghrabit est une initiative qui promeut « la diversité culturelle et la richesse du patrimoine marocain » en mettant notamment l’accent sur « l’esprit de tolérance » qui rassemble cette société.

Le programme : jeudi 8 avril 2021

En arabe à 21 heures sur les canaux Maghreb et Arabic.

En français à 21 heures sur le canal Afrique puis à 23 heures sur le canal Maghreb.

Maroc : Nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique

Le ministre marocain de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, M. Othman El Ferdouas, a présidé, mardi, la cérémonie de nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique.Présidée par l’écrivaine, critique de cinéma et journaliste, Mme Ghita El Khayat, cette commission est composée de MM. Moulim Laaroussi, penseur, universitaire et écrivain, Omar Belkhmar, universitaire et critique du cinéma, Hammana Maa Al-Ainain, journaliste intéressé par le cinéma et Mourad Latifi, représentant du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Elle comprend également Mmes Leila Cherradi, spécialiste du cinéma, Habiba Belkacem, ancienne productrice, Najlaa Benembarek, journaliste intéressée par le cinéma, Nezha Hadrami, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la communication, et Loubna Tahiri, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la culture.

Lors de rencontre, le ministre a passé en revue les efforts déployés par son département en collaboration avec le Centre cinématographique Marocain (CCM), pour promouvoir et développer l’industrie cinématographique nationale, soulignant l’importance de la culture et de l’action cinématographique en tant que vecteur du développement social en particulier dans la consécration d’une identité multiculturelle, ouverte, diversifiée visant à valoriser le potentiel culturel, cinématographique et artistique du pays.

Il a également tenu à remercier la présidente et les membres de la Commission pour avoir accepté d’assumer cette responsabilité et de participer aux ateliers de promotion du cinéma marocain.

L’aide à la production d’œuvres cinématographiques se propose de garantir la qualité des œuvres cinématographiques soutenues et améliorer leur valeur artistique et leur compétitivité et d’offrir l’opportunité aux ressources humaines nationales spécialisées dans les métiers du cinéma de pouvoir développer leurs compétences professionnelles.

Elle est accordée aux sociétés marocaines de production sous forme d’avances sur recettes pour les projets de films de fiction de long métrage, de court métrage avant production, pour les films de fiction de long métrage, de court métrage après production, pour les projets de films documentaires de long métrage avant production et pour les films documentaires de long métrage après production dans la limite de deux (2) films par année pour ce genre de films documentaires, selon le texte fixant les conditions, les critères et les modalités d’octroi de l’aide à la production des œuvres cinématographiques.

L’aide est également accordée à la production de films documentaires sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani.

Cinéma: le réalisateur ivoirien Idriss Diabaté lauréat de la NISA d’Or 2021

Le réalisateur ivoirien Idriss Diabaté a remporté samedi la 2e édition de la Nisa d’Or 2021, décernée à l’occasion de la Nuit ivoirienne du septième art et de l’audiovisuel (Nisa), pour son documentaire intitulé Éloge des mils.

M. Idriss Diabaté s’est dit « très ému et très touché par ce prix ». Dans ce film documentaire, il invite les Africains à valoriser les cultures de leur sol tout en perpétuant les valeurs des siens, ce qui éviterait des importations massives de produits agroalimentaires et des sorties de devises.  

Il succède à Alex Ogou, lauréat de la NISA d’Or 2019, une compétition visant à stimuler les acteurs du cinéma, des arts et de l’audiovisuel, initiée par Patricia Claude Kalou,  présidente de la Conférence des Producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (CPACI).

La NISA, dira-t-elle, se veut une plateforme majeure de promotion des productions ivoiriennes de qualité, nécessaire pour permettre à cet art de hisser le savoir-faire des acteurs locaux et de mettre en focus leurs talents.

La ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou, s’est félicitée pour cet événement visant à rechercher l’excellence, « une bonne motivation » selon elle pour aller toujours plus loin. 

Assandé Fargas, dramaturge et acteur ivoirien, invité spécial, a reçu un prix d’honneur de la NISA 2021 pour cet art qui exporte. Son travail acharné lui a valu d’obtenir un rôle principal dans « Lupin », une série diffusée sur Netflix.

Dans la catégorie série télévisuelle, le prix du meilleur scénario original a été attribué à Casimir Guelaté pour « Babadongo, les coups de la vie ». Le prix du meilleur chef opérateur est revenu à Moustapha Sam pour « Alphasie ».

L’acteur Bamba Bakary, l’un des doyens des humoristes, a arraché le Prix Orange de la meilleure interprétation masculine dans la série télé « Assinie ». La meilleure interprétation féminine a été décernée à Marie Josée Nene dans Babadongo, les coups de la vie.

Le prix du meilleur réalisateur, lui, a été attribué à Erico Sery pour son film Assinie. La meilleure série télé a été également décernée à cette série. Dans la catégorie cinéma, « Vice » de Gilbert Kan Konan s’est adjugé le prix de la meilleure fiction court métrage. 

Au niveau du prix du meilleur scénario original fiction long métrage, Fatim Diaby, a surclassé les autres nominés pour le film Résolution. Dans ce film, toujours, Samuel Ouédraogo est distingué en tant que meilleur chef opérateur fiction long métrage et remporte le prix du ministère de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

Le jeune acteur Ange Éric N’Guessan, dans le film Jusqu’au bout, affiche une compétence qui amène le jury à lui octroyer le prix de la meilleure interprétation masculine. Quant au prix de la meilleure interprétation féminine, elle revient à Evelyne Ily Juhen dans le film Résolution.

Dans les fictions long métrage, le prix du meilleur réalisateur part au profit du binôme Boris Oué et Marcel Sangne pour Résolution. Le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a promis les promoteurs du soutien de l’Etat en vue d’un rayonnement plus glorieux du septième art ivoirien. 

Cet événement a eu lieu grâce à l’appui de Orange Côte d’Ivoire. Son directeur de la transformation du digital et des médias, Habib Bamba, a fait savoir que l’opérateur finance actuellement d’autres séries télés, en cours de réalisation. 

Des trophées d’honneur ont été aussi décernés à des pionniers notamment à Désiré Écaré (1939-2008). Sa première mise en scène « concerto pour un exil » remporte le prix du jeune cinéma à Hyères. En 1985, il réalise le long métrage « Visages de femme ».

L’acteur ivoirien Léonard Groguhet, né en 1939, icône vivante de la culture et de l’audiovisuel ivoirien, a aussi reçu un trophée d’honneur. Diplômé de l’Institut d’études théâtrales de la Sorbone à Paris, il a produit la célèbre série satirique « Comment ça va ? ». 

Créé en juin 2009, la Conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (CPACI) est constituée d’une fédération de quatre syndicats dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire. Elle est dirigée depuis octobre 2016 par Patricia Claude Kalou, la présidente. 

Sénégal: un projet musical de Thione Seck proposé à la Cedeao

Le projet « La Cedeao en chœur » du chanteur sénégalais Thione Seck, décédé dimanche 14 mars dernier, sera proposé au Parlement panafricain, informe le député sénégalais Djibril War.Mélodies post-mortem ! Malgré la mort de son initiateur, cet « album fédérateur » auquel devaient participer plusieurs artistes ouest-africains ira à son terme. C’est ce que laisse penser en tout cas Djibril War, élu sénégalais proche du pouvoir et président de la Commission des lois, de règlement et de discipline du parlement sous-régional basé à Abuja, au Nigéria.

De concert avec « son fils Wally Seck, l’héritier (…), je vais faire passer le projet au Parlement panafricain à la Commission culture parce que Thione Seck est un panafricaniste », a-t-il annoncé dans une dépêche de l’APS visitée lundi par APA.

Dans le cadre de son vaste projet musical, le défunt chanteur avait déjà enregistré des titres avec plusieurs artistes dont des Sénégalais. Son objectif était d’associer des musiciens représentant les différentes ethnies du pays et de sa diaspora ainsi que de la sous-région.

« Ce projet, à l’étape du mixage, devrait se présenter sous forme d’un coffret de trois albums. En y associant toutes les ethnies du Sénégal et des musiciens de l’Afrique et de la diaspora, Thione Seck confirme son attachement à l’unité nationale et à l’Union Africaine, concrétisant ainsi le rêve des pères fondateurs de l’Organisation pour l’Unité africaine, devenue Union africaine », a souligné le parlementaire, non moins avocat.

Me War s’est aussitôt dit convaincu que le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, qui va assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA) à partir de 2022, va aider à parachever cette œuvre musicale.

« Président de l’Union africaine en 2022, nous ne doutons pas un seul instant que le président Macky Sall va aider à parachever cette œuvre musicale du siècle, non plus à la dimension régionale, mais continentale, à la dimension de ses futures compétences, en invitant ses pairs chefs d’Etat à contribuer à sa réalisation », a-t-il ajouté.

Décédé dimanche 14 mars à Dakar à l’âge de 66 ans, Thione Seck était un chanteur et parolier qui a profondément marqué la musique sénégalaise depuis plus de quarante ans. Il est le fondateur du groupe « Raam Daan », un orchestre mbalax ancré dans la musique traditionnelle sénégalaise et moderne aux mélodies diverses.

Son fils Wally Seck, l’une des figures actuelles de ce style musical, a repris depuis quelques années le flambeau pour perpétuer l’héritage de son père dont l’œuvre contribuant à faire sortir la musique sénégalaise de l’influence latino-américaine ou occidentale est sans cesse rappelée.

Obsèques HamBak: Fally, Dadju, Maître Gims, Koffi Olomidé en concert à Abidjan

Une soixantaine d’artistes ivoiriens et des stars internationales de la musique, notamment Koffi Olomidé, Maître Gims, Dadju, Vegedream, Sidiki Diabaté, Fally Ipupa et bien d’autres sont attendus mercredi prochain à Abidjan pour un concert au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé (Nord d’Abidjan) de 19h à 07h ( heure locale et GMT) en hommage à Hamed Bakayoko dit HamBak, le premier ministre ivoirien décédé la semaine dernière. 

L’annonce a été faite lundi à Abidjan lors d’une conférence de presse par Mamadou Touré, le porte-parole adjoint du Rassemblement des Houphoüetistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, Parti présidentiel) qui avait à ses côtés Adama Bictogo, le directeur exécutif de ce parti et des acteurs du showbiz ivoirien. 

« Une soixantaine d’artistes locaux et plusieurs artistes internationaux sont attendus. Parmi les artistes Internationaux qui viennent, il y a Koffi Olomidé, Dadju, Maître Gims, Sidiki Diabaté… », a fait savoir M. Touré.

 Au niveau national où une soixantaine d’artistes sont attendus, il a cité entre autres, Alpha Blondy, Magic System, Bilé Didier, Espoir 2000, Les Patrons, Serges Beynaud…  « C’est pour nous l’occasion de témoigner notre amour à Hamed Bakayoko. C’était un grand mécène de la culture africaine  », a ajouté Angelo Kabila, un manager d’artistes.

 Avant lui, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP a indiqué qu’avant ce concert, un hommage des partis politiques ivoiriens et de la société civile est prévu dans ce même stade de 16h à 19h (heure locale et GMT) pour honorer la mémoire de feu Hamed Bakayoko.

 « Il était l’un des rares ministres à maintenir les relations avec tout le monde. Il a su manier le bâton et la carotte pour arriver au dialogue politique », a dit M. Bictogo.

Poursuivant, il a appelé les jeunes à participer massivement à cette cérémonie d’hommage. Hamed Bakayoko alias  « Hambak » ou encore « le Golden Boy » , le premier ministre ivoirien est décédé mercredi dernier en Allemagne des suites d’un cancer à l’âge de 56 ans.

Son inhumation est prévue vendredi prochain à Séguéla dans le Nord-ouest ivoirien dont il est originaire.

Guinée : décès de l’écrivain Djibril Tamsir Niane

L’écrivain guinéen, Djibril Tamsir Niane, est décédé ce lundi à Dakar à l’âge de 89 ans.L’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue était spécialiste de l’histoire du mandingue. Il a participé à l’écriture de l’Histoire générale de l’Afrique sous l’égide de l’Unesco.

L’icône du cinéma égyptien Youssef Chaabane n’est plus

Par Mohamed Fayed – Le fameux acteur égyptien Youssef Chaabane est décédé, dimanche à l’âge de 90 ans, des suites de son infection par le nouveau coronavirus (Covid-19).Le syndicat égyptien des acteurs professionnels a, à cet effet, déploré la mort du « grand artiste » Youssef Chaabane, décédé après sa lutte contre la maladie suite à son infection par le nouveau coronavirus, laissant derrière lui un grand héritage en s’illustrant dans plusieurs œuvres artistiques cinématographiques, notamment « Ma’boudat Al jamahir », « Al Asdiqaa Atalata », « Marati Moudir ‘Am », « Al Massajin Atalata » ou encore « Miramar ».

Né au Caire, en juillet 1931, la star du cinéma égyptien a présenté de nombreuses œuvres télévisées et cinématographiques.  Il a également été nommé doyen des acteurs égyptiens pendant deux mandats consécutifs, de 1997 à 2003.

Feu Youssef Chaabane a débuté sa carrière cinématographique en 1961 dans le film « Fi Baytina Rajol » réalisé par Barakat, qui avait réuni une constellation de stars du septième art de l’époque en Egypte, comme Rochdi Abaza, Omar Sharif ou encore Hassan Youssef.

Il avait également réalisé un grand succès dans le Drama télévisé et participé dans quelque 130 séries, comme « Al Mal Wal Banoun », « Layali Al Hilmiya » et la fameuse série « Raafat Al-Haggan », suivie par presque tous le public arabe.

Abidjan va accueillir la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone

La Côte d’Ivoire accueille la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone, la version africaine francophone de l’émission de télé-crochet The Voice, a annoncé mardi à Abidjan le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré.

« Nous sommes heureux d’accueillir The Voice Afrique Francophone », a déclaré M. Sidi Touré, ajoutant que « pour la Côte d’Ivoire, c’est un retour à la maison » et que « définitivement cela va se faire en Côte d’Ivoire pour les années à venir, avec notre soutien ».    

M. Sidi Touré a félicité la productrice de cette émission, Rolande Kammogne, qui envisageait d’arrêter face à des problèmes de financement, mais qui « a toujours su aller au-delà des difficultés » .  

Selon le protocole de la licence, en Afrique du Sud, The Voice Afrique francophone devrait durer deux ans, « le temps minimum, mais dès la troisième saison on était en train de prospecter la Côte d’Ivoire », a fait savoir Mme Rolande Kammogne.  

« Pour moi, c’est énorme » de réaliser cette émission en Côte d’Ivoire, a-t-elle avoué, relevant que de façon « provisoire » l’émission « commence le 13 mars 2021 avec les choix en direct, ensuite la demi finale le 20 mars, et le 27 mars la phase finale ». 

Elle a souligné que le site qui devrait accueillir The Voice Afrique francophone « n’est pas encore officiel », mentionnant qu' »on va garder les mêmes coachs sauf pour raison de Covid-19 parce qu’on n’est pas à l’abri de la pandémie ».  

Mme Kammogne a assuré qu' »il y aura des guests stars assez surprenants » pour la fin de cette troisième saison à Abidjan, la ville la plus consmopolitaine d’Afrique Francophone. 

Dans les deux précédentes saisons, A’Salfo, lead vocal du Groupe Magic Système, y avait participé. La star, actuellement en deuil, a perdu son frère aîné. Pour la saison 3, Nayanka Bell, Lokua Kanza, Charlotte Dipanda et Hiro terminent l’aventure.  

Abidjan est le premier pays de l’Afrique Subsaharienne à accueillir The Voice Afrique francophone. « Fin mars 2021 », le Nigéria devrait réaliser la version anglaise de The Voice. 

Cinéma : Le Marocain Cherqui Ameur élu meilleur critique africain en 2020

Le Marocain Cherqui Ameur a été élu meilleur critique du cinéma en Afrique pour l’année 2020 à l’issue du concours organisé par l’Agence panafricaine de l’ingénierie africaine.Le concours, organisé en partenariat avec la Fédération africaine de la Critique Cinématographique (FACC) et la Société SUDU Connexion, a vu la participation des critiques de plusieurs pays du continent, notamment du Maroc, de la Tunisie, de la Mauritanie, du Sénégal, du Cameroun, de l’Angola, de Madagascar et de la Côte d’Ivoire, a indiqué Cherqui Ameur, contacté par APA.

Le lauréat a décroché la première place avec une critique intitulée « la kora de diabang, la fragilité des frontières fortes ».

Pour rappel, le concours s’est déroulé en différentes phases et autour d’un film choisi par les organisateurs.

Cherqui Ameur, qui assure actuellement la formation de jeunes critiques de différents pays africains, sera l’invité du programme « NO’O Culture » et recevra son prix dans une prestigieuse cérémonie, qui sera organisée à la capitale burkinabè, Ouagadogou en mars 2021.

Critique de cinéma, réalisateur de documentaires, Cherqui Ameur est formateur au Centre régional des métiers de l’éducation et de la formation d’Errachidia au sud-est du Maroc, et chercheur à la faculté des lettres de Beni Mellal au Maroc.

Il est également membre du Laboratoire de Recherches sur la Littérature, l’Art, la Langue, la Culture et les Représentations Culturelles. Il est membre fondateur du Laboratoire de Recherche sur l’Innovation Pédagogique.

Cherqui s’est distingué par un parcours parsemé de plusieurs prix, dont le Grand Prix Issni N’ourgh pour son film « les murmures des cimes », le Prix du Scénario et celui de la critique pour son film « Issemkhan » au Festival International du film documentaire de Zagora.

Le court métrage marocain « Qu’importe si les bêtes meurent » nominé à la 46ème cérémonie des Césars du cinéma

Le court métrage « Qu’importe si les bêtes meurent, écrit et réalisé par Sofia Alaoui, est nominé à la 46ème cérémonie des Césars du cinéma, organisée par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma et qui aura lieu à Paris le 12 mars 2021, indique mercredi un communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM), parvenu à APA.Après sa sortie en 2019, ce court métrage a participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020) et remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle la même source.

Le film a également participé à la compétition officielle du Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival national du Film de Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court-métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

Après les Césars, « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuivra sa belle carrière en avril 2021 avec sa nomination par l’Académie des Oscars.

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain (CCM), « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas. Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Décès à Abidjan de l’homme politique ivoirien Laurent Dona Fologo

L’ex-secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Laurent Dona Fologo, ancien président du Conseil économique et social, est décédé vendredi à l’age de 81 ans, selon des sources proches de sa famille.

M. Fologo a tiré sa révérence dans une clinique de référence de la place, à Abidjan. Sur les réseaux sociaux, les Ivoiriens pleuraient cet homme politique, qui a été plusieurs fois ministres sous feu Félix Houphouët-Boigny.

« Il a marqué l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Comme un père, il a contribué à nous armer pour le combat démocratique », a écrit sur sa page Facebook, Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).

Journaliste de formation, il a été entre autres ministre de l’Information, de la Culture, et occupé le portefeuille du ministère des Sports. 

La star du cinéma égyptien Ezzat El Alaili n’est plus

Par Mohamed Fayed — La star du cinéma égyptien, Ezzat El Alaili a rendu l’âme ce vendredi 5 février, à l’âge de 86 ans, a annoncé son fils Mahmoud El Alaili.Le Syndicat égyptien des acteurs professionnels a déploré la mort du défunt, alors que ses collègues artistes l’ont considéré, dans des tweets, comme étant un grand acteur qui a toujours fait preuve d’un « professionnalisme rare ».

La dernière apparition du défunt était lors de la dernière édition du Festival international d’Alexandrie du film méditerranéen, tenue en novembre dernier, où il a été honoré avec une pléiade de stars du septième art en Égypte et dans le monde arabe.

Né dans le quartier Bab Shaeriya, au Caire, en 1936, Ezzat El Alaili, avait été récompensé pour l’ensemble de ses rôles (il en aura interprété plus de 160, tout au long de sa prolifique carrière) au festival international du film de Dubaï en 2015.

Ezzat El Alaili est lauréat de l’Institut supérieur des arts dramatiques en 1960 et a campé plusieurs rôles au théâtre et au cinéma, notamment dans le film «Lettre d’une femme inconnue» (1962), réalisé par l’Égyptien Salah Abou Seif.

Tous les fans de cinéma égyptien se souviennent du rôle qu’il avait interprété dans le film «Al Ard» («La Terre») de Youssef Chahine, en 1969.

Le défunt avait aussi présenté, durant plusieurs années, des émissions à la télévision, avant de se lancer dans une riche carrière d’acteur de cinéma.

Af’Sud : Hommage de Ramaphosa à Sibongile Khumalo

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a rendu hommage à la musicienne de jazz et d’opéra Sibongile Khumalo, pour son militantisme en faveur des droits humains, en particulier dans la défense des droits des artistes et des femmes du pays.Rendant hommage ce venedredi à Khumalo, décédée jeudi à l’âge de 63 ans, Ramaphosa a déclaré que le décès de la très populaire musicienne était « un moment de grande tristesse pour nous tous qui avons été fascinés et émus par la puissance, la sensualité et l’improvisation de la voix unique de Khumalo ».

« Non seulement elle était une voix incontestable sur les scènes de concerts à travers notre pays et dans le monde, mais elle était une voix de plaidoyer pour les arts du spectacle, pour les droits et la place des femmes dans notre société, et pour les droits de l’homme en général », a déclaré Ramaphosa.

Il a indiqué qu’en tant que professeur de musique, Khumalo était aussi « une voix d’instruction et d’inspiration pour les nouvelles générations d’artistes qui ont eu le privilège d’apprendre d’une interprète qui était à l’apogée de sa carrière.»

La ministre de la Culture, Nathi Mthethwa, a décrit Khumalo comme « un ambassadeur de notre héritage » et « un génie musical » qui a enchanté divers publics partout en Afrique du Sud et au-delà.

« Khumalo était une maestro musicale qui s’est donnée pour objectif de raconter l’histoire de notre peuple à travers la musique. Elle a laissé un héritage qui restera à jamais dans les annales de l’histoire », a poursuivi Mthethwa.

Khumalo, récipiendaire de la plus haute distinction culturelle du pays de l’Ordre d’Ikhamanga en 2008, était titulaire de doctorats honorifiques de l’Université de Rhodes, de l’Université d’Afrique du Sud et de l’Université de Zululand.

Côte d’Ivoire: l’Unesco crée une application sur les relations inter-ethniques

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a annoncé dimanche à Abidjan la création par son institution d’une application mobile en vue de cartographier et d’identifier les relations inter-ethniques dans le pays.

Mme Lemaistre s’exprimait à l’occasion de la célébration de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, à Treichville, une cité historique et cosmopolite située dans le Sud d’Abidjan. 

« Nous sommes en train d’élaborer pour vous les jeunes une application pour téléphone mobile avec une cartographie de manière à ce que vous puissiez identifier facilement vos alliés », a dit la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire. 

L’édition 2021 de cette journée s’est déroulée autour du thème « Les alliances inter-ethniques et culturelles en Afrique ». Selon Mme Lemaistre, l’Unesco a mené une caravane de sensibilisation pour transmettre les valeurs de ces alliances. 

Pour ce faire, dira-t-elle, l’institution a formé 400 jeunes relais communautaires pour la paix, faisant office de médiateurs de paix et qui participeront à la consolidation des valeurs inter-ethniques à travers la Côte d’Ivoire.

Selon elle, « les jeunes générations ont besoin de repères ». Cette application sur les histoires inter-ethniques vise notamment à leur transmettre des valeurs et rendre accessibles aux plus jeunes les alliances inter-ethniques.

Elle s’est félicité de ce que la cité de Treichville qui a accueilli cet événement, la commune des grands fonctionnaires de l’après indépendance reflète le creuset des peuples à travers un brassage inter-communautaire. 

Fodio Abo, écrivain et chef traditionnel, a au cours d’un panel, fait savoir que les alliances inter-ethniques se sont construites autour de guerres ayant fait couler du sang. Alors, les accords scellés entre les peuples visent à ne plus verser de sang.

De ce fait, ces alliances sont une forme d’accord de paix entre les peuples et en vertu de ceux-ci les membres ne doivent pas s’agresser, mais plutôt vivre en bonne intelligence par le dialogue et dans l’entraide.  

Il poursuivra pour souligner que les membres des peuples alliés peuvent s’autoriser à s’insulter, s’agresser verbalement, mais n’ont pas le droit de faire couler le sang, un seuil à ne pas franchir à cause de l’alliance.

L’alliance inter-ethnique comprend des devoirs: interdiction de se fâcher, de garder rancune, de s’affronter, d’échanger des coups physiques. Toute chose qui concourt à une culture de la tolérance entre les alliés.

Le journaliste émérite, Bamba Alex Souleymane, a soutenu que l’alliance inter-ethnique appelée encore parentée à plaisanterie est « un puissant antidote contre le repli identitaire ». Par conséquent, ses valeurs devraient être léguées.

La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante est célébrée chaque 24 janvier,  afin de valoriser les cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier. 

Cette célébration vise en outre à promouvoir la culture africaine, un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix; et en tant que source du patrimoine mondial, indispensable pour le développement de l’humanité.

L’Ivoirien Siandou Fofana s’engage à œuvrer pour le dynamisme du tourisme international

Le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, récemment élu président du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’organisation mondiale du tourisme (OMT), s’est engagé à renforcer l’implication des membres affiliés de cette institution au dynamisme du tourisme international.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, M. Fofana a pris cet engagement lors de la 113è session du Conseil exécutif de l’OMT qui s’est tenue du 18 au 19 janvier dernier à Madrid et à laquelle il a participé par visioconference avec ses pairs dudit Conseil qui y étaient en présentiel. 

S’exprimant à cette occasion en sa qualité de président élu du Comité des affiliations de l’OMT, M. Fofana a indiqué  que ledit groupe de travail est déjà opérationnel. Par ailleurs, précise la note, il a  réaffirmé à l’auditoire son « engagement à renforcer activement l’implication des membres affiliés au dynamisme du tourisme international et à favoriser une excellente collaboration entre l’OMT, ses états membres et le secteur privé ».

 En outre, le ministre Siandou Fofana a fait savoir  que  7 candidatures au statut de membres affiliés ont fait l’objet de validation provisoire, en attendant leur ratification par l’Assemblée générale à venir. 

Cette 113è session de l’instance dirigeante de l’OMT s’est achevée avec la reconduction du secrétaire général, le Géorgien Zurab Pololikashvili  pour un second mandat avec 76% des voix au détriment du candidat du Royaume de Bahreïn, Shaikha Mai Bint Mohammed Al Khalifa. 

Cette réélection de M. Pololikashvili sera entérinée lors de la 24ème Assemblée générale de l’OMT prévue avant la fin de l’année au Maroc.   Quant à l’ambassadeur  de la Côte d’Ivoire au Royaume d’Espagne et auprès de l’OMT,  Jean Roger Bouaffo qui conduisait une délégation ivoirienne à ce conclave, il a rappelé les acquis obtenus pour la destination ivoirienne avec le Secrétaire général, saluant le soutien constant de celui-ci à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique. 

« Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui, premier court métrage marocain sélectionné aux Oscars

Après le Grand Prix du jury au festival de Sundance 2020, et la nomination dans la catégorie du meilleur court métrage aux Césars 2021, « Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui vient d’être sélectionné par l’Académie des Oscars afin de concourir à l’Oscar du meilleur court métrage 2021, indique un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM) parvenu jeudi à APA.Il s’agit du seul film marocain ayant participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020).

« Qu’importe si les bêtes meurent » a remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle le CCM.

Après Sundance, le film a participé en compétition officielle au Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival National du Film à Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court Métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

 « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuit sa belle carrière avec sa nomination par l’Académie des Oscars dans la catégorie du meilleur court métrage (avril 2021).

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain, « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas.

Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Plusieurs artistes en vogue dont DJ Kedjevara communient avec 1 000 enfants à Didiévi

Plusieurs artistes en vogue, notamment t DJ Kedjevara, Kerozen et DJ Philo ont fait monter le mercure, dimanche, en égayant les enfants de Didiévi dans une communion parfaite, à l’initiative du maire de Didiévi (centre ivoirien), Brice Kouassi, qui a offert des cadeaux à 1 000 enfants de sa cité et des localités du département, lors d’une cérémonie féerique, selon une note transmise à APA.

Venus de Didiévi commune, des sous-préfectures de Boli, de Molonoublé, de Tié-N’Diékro, de Raviart et de Lomokankro, dans le département de Tiebissou, 1000 enfants, sélectionnés parmi les meilleurs de classes, ont vécu la magie de Noël avec le maire Brice Kouassi. 

Ces enfants ont communié avec les membres du Conseil municipal, dans la cour de la mairie de Didiévi, pendant le traditionnel arbre de Noël, placé sous le signe de la paix, avec pour thème : « Noël de la paix ».

« C’est maintenant qu’il faut construire la paix en Côte d’Ivoire. Si nous voulons une société juste, une société solidaire et une société de paix, c’est maintenant que nous devons commencer à la construire à travers ces enfants », a déclaré M. Brice Kouassi dans une brève allocution, rappelant l’importance de célèbrer la paix avec les enfants à travers Noël. 

La cérémonie s’est tenue en présence du corps préfectoral et des autorités éducatives conduites par Mme Touhou et par M. Baba Kaké, respectivement secrétaire général de la préfecture de Didiévi et le directeur régional de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Yamoussoukro.

Zimbabwe: le magnat des télécoms rejoint le Conseil d’administration de Netflix

La société de production Netflix a nommé le milliardaire zimbabwéen des télécommunications, Strive Masiyiwa, à son Conseil d’administration, a annoncé jeudi la société.Le co-fondateur et co-directeur général de Netflix, Reed Hastings, a déclaré que l’esprit d’entreprise de Masiyiwa et sa « vision dans la création d’entreprises à travers l’Afrique et au-delà apporteront des informations et une expérience précieuses » au Conseil, alors que la société s’efforce « d’améliorer et de servir plus de membres dans le monde entier ».

« Nous sommes ravis d’accueillir Strive au sein du Conseil d’administration de Netflix », a indiqué Hastings dans un communiqué.

Masiyiwa est le fondateur du groupe Econet qui a des opérations et des investissements dans 29 pays en Afrique et au-delà. Celles-ci comprennent le principal opérateur de téléphonie mobile du Zimbabwe, Econet Wireless, la société panafricaine de large bande Liquid Telecom et Africa Data Centers.

Masiyiwa remplace l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations Unies, Susan Rice, qui a démissionné la semaine dernière pour rejoindre la nouvelle administration du président élu Joe Biden.

Le couscous inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

Le couscous, le plat qui représente le mieux la culture gastronomique du Maroc et des autres pays du Maghreb, a été inscrit mercredi sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.Déposée en mars 2019, la candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco est le couronnement de plusieurs mois de travail mené par les experts des quatre pays du Maghreb à savoir le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie, qui ont réussi à monter un dossier solide en vue de l’inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb, sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.

Selon l’UNESCO, cette inscription fait suite à une candidature commune présentée par les quatre pays du Maghreb. Intitulé « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous », le dossier maghrébin figurait parmi une quarantaine d’autres candidatures soumises au Comité en vue de statuer sur leur inscription sur la Liste 2020.

Le couscous est le plat qui véhicule le mieux la culture maghrébine à travers le monde. La gastronomie marocaine est en effet connue dans le monde entier et le couscous est le plat incontournable du royaume. Mangé en groupe, en famille et/ou entre amis, le couscous véhicule également les valeurs de partage du Maroc et des pays du Maghreb.

Avec des origines ancestrales, le couscous a une recette qui n’a pas changé depuis des siècles. Chacun des pays du Maghreb le prépare avec des ingrédients différents. Au Maroc il est préparé soit salé avec une mosaïque de légumes soit sucré avec les raisins secs mêlés aux oignons assortis de cannelles.

La 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner durant six jours, outre 42 candidatures à la liste représentative, quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, ainsi que quatre propositions pour le registre des bonnes pratiques de sauvegarde et deux demandes d’assistance internationale.

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a pour missions de promouvoir les objectifs de la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine culturel et naturel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Le Maroc est membre de ce comité pour un mandat de quatre ans de 2020 à 2024.

Côte d’Ivoire: les artistes Yodé et Siro rencontrent Bédié au lendemain de leur procès

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, condamnés à un an de prison avec sursis pour outrage à magistrat, ont rencontré vendredi l’ancien président Henri Konan Bédié, à sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, au lendemain de leur procès.

« Nous sommes venus dire merci à M. Bédié pour les deux avocats qu’il a ajouté à nos avocats », a dit Siro, à l’issue de la rencontre entre l’ancien président ivoirien et ce duo de la musique Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire.  

Il a en outre remercié les Ivoiriens pour leur soutien pendant « ces jours pénibles »,  avant d’ajouter « vive la justice ». Vêtus tous deux de façon décontractée, ils avaient l’air de savourer la liberté.  

Ces artistes chanteurs, auditionnés mercredi à la brigade de recherche de la gendarmerie, ont comparu jeudi au tribunal d’Abidjan-Plateau. Au terme d’un procès, ils ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de cinq millions de Fcfa pour chacun. 

Les chanteurs ivoiriens Yodé et Siro condamnés à 1 an de prison avec sursis

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux chanteurs du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, ont été condamnés jeudi à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amande de 5 millions de Fcfa pour chacun.Ces artistes chanteurs, auditionnés mercredi à la brigade de recherche de la gendarmerie, dans le cadre d’une d’enquête judiciaire, ont comparu jeudi au tribunal d’Abidjan-Plateau.

Au terme d’un procès qui a duré quatre heures, dans une salle bondée de monde, les juges les ont condamné à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de cinq millions FCFA chacun.

Ce duo de la musique Zouglou a été interpellé à la suite d’une prestation le week-end dernier  à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, pour outrage à magistrat et des propos visant à discréditer l’institution judiciaire.

Il leur est également reproché d’avoir tenu des propos à relent tribal et pouvant créer une fracture sociale. Mobilisés sur la toile, leurs fans assurent lever le montant de l’amende.