La CEDEAO ouvre un Sommet extraordinaire sur la situation au Burkina Faso, au Mali et en Guinée

Une vague de putschs est observée dans la CEDEAO depuis quelques mois. Cette situation inquiète les chefs d’Etat de la sous-région, qui ont décidé de se retrouver au Ghana pour en débattre.

Ainsi, le président de la république de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a effectué un déplacement de la capitale ghanéenne ce jeudi 3 février. Il prendra part, auprès de ses pairs, à un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO Sur la situation sociopolitique au Burkina Faso, au Mali et en Guinée.

 

Après Accra, Alassane Ouattara se rendra à Addis-Abeba (Ethiopie) pour le 35e Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, prévu les 5 et 6 février 2022.

 

Ce Sommet abordera plusieurs thématiques, notamment les questions de paix de sécurité, la transition énergétique ainsi que la production de vaccins anti-coviD-19 sur le continent africain.

 

En marge de ces différentes rencontres, il aura des entretiens avec plusieurs de ses homologues et de nombreuses personnalités, annonce la cellule de communication de la présidence de la république.

Le Mali s’insurge contre la violation de son ciel par un avion français

Le gouvernement du Mali réagit le 12 janvier 2022, suite au survol de son espace aérien par un aéronef français. C’était dans un communiqué signé du ministre en charge de l’Administration territoriale.

Dans le communiqué, le gouvernement informe l’opinion qu’un aéronef de l’armée française de type A400, immatriculé FRBAN a effectué un vol sur le trajet Abidjan-Gao-Abidjan dans la journée du mardi 11 janvier 2022. « Ledit aéronef qui était en violation manifeste de l’espace aérien malien, avait à la fois éteint son transpondeur pour ne pas être identifié et coupé la communication avec les organismes maliens de contrôle aérien », poursuit le communiqué.

En dépit de cette manœuvre frauduleuse, les capacités de défense nationales récemment acquises, ont permis « d’identifier et tracer la trajectoire de l’avion ».

En conséquence, le gouvernement a dénoncé cette violation de l’espace aérien du Mali auprès des autorités françaises qui ont, au demeurant décidé de soutenir les sanctions de la CEDEAO parmi lesquelles figure la fermeture des frontières terrestres et aériennes de ses pays membres avec le Mali.

« Le Mali a décidé de fermer également ses frontières avec les membres de la CEDEAO hormis la Guinée », peut-on lire dans le communiqué.

Le colonel Abdoulaye Maïga fait savoir que son pays : « décline toute responsabilité relatives aux risques auxquels les auteurs de ces pratiques pourraient s’exposer, en cas de nouvelle violation de notre espace aérien ».

 

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara a participé aux deux Sommets consacrés au Mali

Les Sommets extraordinaires des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), et de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont déroulés le 09 janvier 2022 au Ghana.

Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, a pris part à ces assises. Ces deux Sommets ont été consacrés à la situation sociopolitique au Mali.  Plus spécifiquement, le Sommet de l’UEMOA a permis aux pays membres de cette Organisation sous- régionale d’harmoniser leurs points de vue, avant la tenue du Sommet extraordinaire de la CEDEAO.  Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, a exprimé la préoccupation de l’ensemble de la Région face aux derniers développements de la situation politique au Mali, marquée par la volonté des Autorités de la Transition de proroger la durée de cette Transition de six mois à cinq ans.

Le Président Roch Marc Christian KABORE a, en outre, indiqué que toutes les réformes politiques, économiques et sociales visant la refondation du Mali, ne pourraient être conduites que par des Autorités démocratiquement élues, et a souhaité l’adoption de mesures favorables à la stabilité et à la sécurité au sein de notre ensemble sous- régional.

Le Sommet de la CEDEAO a, pour sa part, fait le point de la situation au Mali, et a envisagé les voies et moyens d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la démocratie.  Le Président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo Addo, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a souligné la nécessité de préserver la paix et la stabilité dans la sous- région, notamment au Mali, et a rappelé la possibilité de prise de sanctions au cas où les Autorités de la Transition au Mali ne tenaient pas leurs engagements.

Au terme du Sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont décidé de maintenir les sanctions initialement imposées à l’encontre du Mali et des Autorités de la Transition et d’imposer des sanctions économiques et financières supplémentaires pour faciliter le retour à l’ordre constitutionnel au Mali.  Ces sanctions, qui entrent immédiatement en vigueur, ont été endossées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA.

Côte d’ivoire : l’ONU, L’UA et la CEDEAO invite l’opposition ivoirienne a respecter l’ordre constitutionnel

Les institutions de l’ONU, la CEDEAO et l’UA ont invité l’opposition ivoirienne au respect de l’ordre constitutionnel et de revenir sur sa décision.

En effet, rappelons que le lundi 02 novembre les opposants ivoiriens par la voix de leur porte-parole Pascal Affi, ont mis en place un conseil national de transition.

À travers un communiqué, les trois organisations demandent à l’opposition de revenir sur leur décision. Elles ont également invité à respecter l’ordre constitutionnel, en et privilégiant le dialogue pour résoudre tout différend.

Aussi, elles ont exhorté toutes les parties ivoiriennes de s’abstenir de déclaration de nature à envenimer la situation politique, ainsi qu’à plus de retenues pour préserver les vies humaines.

Cependant, notons qu’en octobre dernier, l’ONU, la CEDEAO et l’UA avaient demandé à l’opposition de lever son mot d’ordre de désobéissance civile qu’elle maintient jusqu’à cette heure.

Présidentielle ivoirienne : la CEDEAO déploie 90 observateurs pour le scrutin du 31 octobre

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déployé 90 observateurs électoraux pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire.

En effet, le déploiement de cette mission d’observation électorale de la CEDEAO, s’est effectué le jeudi 29 octobre 2020 à Abidjan. Elle a été faite en présence du commissaire aux affaires politiques, de paix et de sécurité de la CEDEAO, le général Francis Awagbe Behanzin.

À cette occasion, le directeur du département des affaires politiques de la Commission de la CEDEAO, Dr Rémi Ajibewa, a réaffirmé la détermination de l’organisation à accompagner Côte d’Ivoire durant le scrutin présidentiel. Selon lui, cela se fera conformément au protocole additionnel de la CEDEAO. En outre, notons que ce protocole est basé sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001.

Cependant, à en croire le chef de la mission d’observation, l’ex-Premier ministre sénégalais, Cheikh Hadjibou Soumaré,  » la CEDEAO appuiera la Côte d’Ivoire pour une élection transparente, crédible et pacifique« .

Rappelons que la Commission de la CEDEAO a approuvé le déploiement de 10 observateurs électoraux à long terme. Ainsi que de 80 observateurs, à court terme en Côte d’Ivoire.

Présidentielle en Guinée : la communauté internationale blâme l’auto-proclamation de Cellou Dalein

Le lundi 19 octobre 2020, le candidat de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo s’est autoproclamé vainqueur du scrutin du 18 octobre 2020. Une sortie médiatique qui a fait réagir la communauté internationale.

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et les Nations Unies (ONU) ont appelé les Guinéens au calme et à la retenue avant la proclamation officielle des résultats.

Par ailleurs, elles ont dénoncé le début de publication des résultats par des états-majors de partis politiques. « Alors que le processus de compilation des résultats issus des urnes n’est pas encore achevé, (…) des annonces de résultats, (…) sont en cours à travers  les réseaux sociaux. », a indiqué les institutions.

Selon la CEDEAO, l’UA et l’ONU, ces annonces de résultats sont regrettables. Pour ce faire, elles appellent les acteurs politiques au calme et à la retenue. À en croire, cela permettra d’éviter des manifestations violentes.

Toutefois, elles invitent les acteurs politiques au respect des dispositions légales et règlementaires relatives à la proclamation des résultats. Elles ont également encouragé les différents candidats à user des voies de recours pour toute contestation éventuelle.

Rappelons que l’auto-proclamation de sa victoire pour présidentielle a suscité des tensions dans le pays. Le camp de L’opposant Cellou Dalein Diallo a annoncé la mort de trois jeunes garçons. L’UFDG accuse les forces de défense et de sécurité de ces pertes en vie humaine.

La CEDEAO lève les sanctions au Mali

La CEDEAO a levé les sanctions imposées au Mali suite au coup d’Etat orchestré le 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Cissé.

L’annonce a été faite dans une déclaration, du président ghanéen Nana Akufo Ado, président en exercice de la CEDEAO.

En effet, cette décision intervient quelques heures après l’officialisation de la nomination d’un gouvernement de Transition. Rappelons que les sanctions concernaient la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec les autres pays de l’espace communautaire. Mais aussi la suspension des flux financiers.

Cependant, notons que les présidents ouest-africains avaient exigé, la limitation des responsabilités du vice-président de la transition.

Elle a également demandé aux autorités de la transition de mettre en œuvre rapidement les autres décisions du Sommet d’Accra. Il s’agit entre autres, de la libération de tous les officiels militaires et civils arrêtés depuis le 18 août 2020 et la dissolution du CNSP.

Election présidentielle 2020 : L’ONU, l’UA et la CEDEAO demande aux acteurs politiques ivoiriens de recourir aux moyens pacifiques

Dans le cadre de l’élection présidentielle 2020, la mission conjointe de l’ONU, l’UA et la CEDEAO présente à Abidjan, a demandé aux acteurs politiques ivoiriens de recourir aux moyens pacifiques et légaux pour résoudre tout différend qui pourrait survenir.

En effet, ce message a été véhiculé au sortir d’une rencontre avec le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko. À cette occasion, la ministre ghanéenne des affaires Etrangères, Shirley Botchway, a invité les acteurs politiques à privilégier les moyens pacifiques et légaux.

Selon elle, ces outils pourront résoudre tous les différends au long du processus électoral. Elle a également appelé à la retenue en évitant la violence, les propos incendiaires et les appels à la haine.

Par ailleurs, elle a réitéré l’engagement de la communauté internationale à accompagner la Côte d’Ivoire, pour une élection présidentielle paisible et crédible.

Aussi, elle a demandé à M. Bakayoko de poursuivre ses discussions avec les candidats à l’élection, afin de favoriser un climat électoral paisible.

Cependant, rappelons que pour l’élection du 31 octobre 2020, quatre candidats ont été retenus par le Conseil Constitutionnel.  Il s’agit d’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Bertin Konan Kouadio.

Présidentielle ivoirienne : la CEDEAO, l’UA et l’ONU attendu à Abidjan

Dans le cadre de l’élection présidentielle ivoirienne, une mission conjointe de la CEDEAO, UA et l’ONU  est arrivée le dimanche 4 octobre à Abidjan. Ces dernières rencontreront, les différentes parties prenantes à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Selon une note de l’ONU en Côte d’ivoire, cette visite de diplomatie préventive vise à faire des recommandations aux autorités et acteurs politiques ivoiriens. Pour l’organisation, cela permettra une élection inclusive, transparente et crédible.

À cet effet, la délégation devrait dès ce lundi après-midi 05 octobre rencontrer le Président de la République. Cette rencontre aura lieu au sein du palais présidentiel d’Abidjan. En outre, des rencontres auront lieu aussi avec des partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition.

Toutefois, notons que l’élection présidentielle est prévue pour le 31 octobre 2020. Quant à la campagne électorale, elle démarrera officiellement le 15 octobre prochain.

Mali : la junte demande à la CEDEAO de lever les sanctions

La junte a demandé à la CEDEAO de lever les sanctions prises contre le Mali suite au coup d’État contre l’ancien régime.

En effet, le mardi 22 septembre 2020, le colonel Assimi Goita a pressé la CEDEAO à lever l’embargo en place depuis le putsch contre le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Notons que cette plaidoirie du colonel s’est faite hier, à l’occasion du soixantenaire d’indépendance du mali. Ils auraient formulé cette demande suite à la désignation d’un président pour la transition civile.

Pour ce faire, le colonel-major à la retraite Ba N’Daou nommé le lundi, prêtera serment ce vendredi 25 septembre. Celui-ci avait été un ancien Ministre de la Défense et des Anciens combattants,

Par ailleurs, au titre de ses plaidoiries, elle a demandé la réouverture des frontières avec les pays voisins. La junte a également réitéré son soutien aux forces françaises de l’Opération Barkhane et de l’ONU face aux djihadistes.

Cependant, le médiateur de la CEDEAO, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, est attendu ce mercredi à Bamako.

Alpha Condé à Accra, pour le sommet sur la crise malienne

Le président Alpha Condé a quitté Conakry,hier pour Accra où se tient ce mardi 15 septembre une session extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO portant sur la crise malienne.

Ce sommet revêt une double particularité. Primo, il consacre le baptême de feu pour Nana Akufo-Addo comme président de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO. Ensuite, ce serait la première fois qu’une délégation de la junte prenne part à un sommet de l’institution sous-régionale depuis qu’elle a renversé le président IBK le 18 août dernier.

Les dirigeants de l’organisation sous régionale vont plancher avec la junte sur les plans de la conduite de la transition au Mali.La CEDEAO veut une transition d’un an. Les pourparlers tourneront également autour du profil du futur président de la transition. La CEDEAO voudrait un président civil. La junte cédera-t-elle à cette exigence de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest ?

Le dirigeant guinéen qui est arrivé lundi soir dans la capitale ghanéenne a eu un tête à tête ce matin avec le chef de la junte Assimi Goita.

« J’ai reçu ce matin le colonel Assimi Goïta, président du CNSP. La stabilité du Mali, (où nos soldats sous mandat onusien combattent les djihadistes), est une nécessité pour la sécurité de la sous-région », a mentionné Alpha Condé.

Rappelons que la CEDEAO  avait donné jusqu’au 15 septembre pour répondre favorablement à ses exigences faute de quoi, elle pourrait durcir les sanctions à l’endroit des putschistes.

CEDEAO: le président Buhari appelle au respect de la limitation des mandats présidentiels

lundi 7 septembre, le centre international des conférences Mahatma Gandhi de Niamey a abrité le 57e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté économique des Etats de l Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Le président nigérian, Buhari appelle au respect de la limitation des mandats présidentiels.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Cedeao ont échangé sur la situation économique, politique et sécuritaire de la sous-région. Le président Nigérian, Muhammadu Buhari, a mis l’occasion à profit en appelant  ses homologues de la sous-région ouest-africaine à respecter la limite constitutionnelle de leur mandat.

« Il est important qu’en tant que dirigeants de nos différents États membres de la Cedeao, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C’est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région », a-t-il déclaré

Notons que cette déclaration  intervient après l’annonce des candidatures des présidents Alpha Condé et Alassane Ouattara à un 3e mandat dans leurs pays respectifs.

Si le président ivoirien Alassane Ouattara a pris part au sommet ordinaire de la Cedeao, son homologue guinéen Alpha Condé,  a préféré se faire représenter  par son ministre des Affaires étrangères Mamadi Touré.

 

 

 

L’Eco : la monnaie unique de la CEDEAO ne pourra pas être lancé

Annoncé hier soir au cours d’une conférence de presse, le président ivoirien, Alassane Ouattara a indiqué que la mise en place de l’Eco,  monnaie commune de la région, ne sera pas possible cette année. Cette décision a été prise lors du 57ème sommet ordination des chefs d’Etats de la CEDEAO à Niamey.

En effet, prévue pour cette année pour une mise en œuvre, l’Eco ne verra pas le jour d’ici trois ans.  » L’Eco en tant que monnaie scripturale ou fiduciaire, ne pourra pas voir le jour avant une période de trois à cinq ans« . A déclaré le président ivoirien.

Selon lui, les conditions  permettant à la CEDEAO de passer à la réforme du FCFA ne sont pas réunies. Et ce, en suivant le pacte de Convergence et de stabilité macroéconomique, entre les Etats membres de la CEDEAO.

Par ailleurs, M. Ouattara a précisé qu’une fois que l’Eco serait opérationnel, les pays membres verront l’évolution d’un taux d’échange flexible. Ainsi qu’une banque centrale libérale à leur disposition.

Cependant, soulignons que ce report est en partie causé par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Celle-ci a affecté les économies des pays de la région tout en éloignant les critères de convergences.

Mali : la CEDEAO exige à la junte de désigner un président civil d’ici le 15 septembre 2020

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exigé de la junte malienne de désigner un président du côté civil d’ici le 15 septembre 2020. Cette décision intervient après plusieurs semaines suite au coup d’Etat orchestré par la junte.

En effet, réunis à Niamey pour le 57ème sommet ordinaire des chefs d’Etats de la CEDEAO, les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont pris une décision. Ces derniers ont accordé jusqu’au 15 septembre 2020, aux militaires qui dirigent le Mali, pour désigner un président. Ils devront également élire un Premier ministre de transition.

Aussi, la CEDEAO demande le rétablissement rapide d’un régime civil au Mali. Notamment pour l’organisation des élections dans un délai d’un an.

Cependant, notons que la CEDEAO n’a pas levé les sanctions prises contre le Mali après le coup d’État. Il s’agit plus précisément de la fermeture des frontières et l’embargo sur les échanges financiers et commerciaux.

Cette situation permet de maintenir la pression sur les militaires. Et ce, après avoir renversé le 18 août dernier, le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Niamey : Ouverture du 57 sommet ordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO

Le 57e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’ouvre ce lundi à Niamey.

À l’occasion, plusieurs chefs d’Etat de la sous-région ont été accueillis, dimanche par leur homologue Mahamadou Issoufou. En effet, ce Sommet est le premier qui réunit physiquement les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation sous-régionale. Et ce, depuis la venue de la pandémie du Coronavirus, en mars 2020.

Par ailleurs, notons que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO feront le point de la situation de la sous- région.  Plus particulièrement, politique, sécuritaire et économique.

Dans ce même cadre, ils devront examiner les rapports sur l’état de la Communauté. Précisément, sur le plan d’action pour la sécurité régionale. Ainsi que sur le programme de coopération monétaire de la CEDEAO et la situation de la Covid-19.

Cependant, ce sommet permettra d’élire le nouveau Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Rappelons que l’actuel président en exercice, est le président nigérien, Mahamadou Issoufou.

Mali : la junte libère le premier ministre et le président de l’Assemblée nationale

La junte malienne a procédé à la libération de l’ex-premier ministre malien Boubou Cissé et du président de l’Assemblée nationale Moussa Timbine.

En effet, selon les informations données par Africanews, les militaires du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ont libéré des anciens dirigeants du pays. Pour ce faire, ce vendredi 28 août 2020, l’ex-premier ministre, Boubou Cissé et le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbine, ont été relâchés à leur tour par la junte militaire.

Rappelons que suite au coup d’Etat du 18 août dernier, ces derniers ont été arrêtés par les militaires du CNSP. Ainsi que le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta.

Par ailleurs, le président IBK a été libéré hier jeudi par des éléments des forces spéciales maliennes. Il serait à son domicile de Sebenikoro à Bamako.

Cependant, face à la tournure des évènements, l’ancien président aurait émis le souhait de partir se faire soigner à l’étranger. Et ce, sous le garant de la CEDEAO. Il faudrait souligner toutefois, que le domicile d’IBK est sous surveillance.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO demandent le rétablissement dans ses fonctions du Président déchu IBK

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO, réunis ce jeudi 20 août 2020 en Sommet extraordinaire par visioconférence, ont demandé aux putschistes la libération et le rétablissement dans ses fonctions du Président malien déchu Ibrahim Boubacar Keita.

En effet, le Chef de l’Etat malien a été forcé de démissionner le mardi 18 Août dernier par les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), le nouveau régime militaire en place au Mali, qui l’avaient arrêté en même temps que certains de ses Ministres à la suite d’une mutinerie qu’ils ont conduite à partir du camp militaire de Katia, aux encablures de Bamako.

Les dirigeants ouest-africains ont également annoncé l’envoi immédiat d’une délégation de haut niveau à Bamako en vue de rétablir l’ordre constitutionnel au Mali. Ils ont, en outre, entériné la série de mesures annoncées par la Commission de la CEDEAO.

Ces mesures font cas, entre autres, de la suspension du Mali de tous les Organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat, la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont aussi demandé la montée en puissance immédiate de la Force en Attente de la CEDEAO, tout en engageant sa Commission à mettre en œuvre immédiatement un ensemble de sanctions contre tous les putschistes, leurs partenaires et collaborateurs.

Mali : La CEDEAO tient un sommet extraordinaire sur la crise malienne

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu, ce jeudi 20 août, un sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali. Ce sommet s’est fait en présence, de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Selon le communiqué de la Commission de la CEDEAO à Abuja, le sommet, qui s’est tenu en ce jour par vidéoconférence, a été convoqué suite au coup d’État militaire au Mali. Elle a été l’occasion  d’examiner les différentes mesures arrêtées par la Commission de la CEDEAO. Notamment, après la rupture de la légalité constitutionnelle au Mali. Ainsi, elle permit de compléter le cas échéant dans la perspective d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Par ailleurs, la CEDEAO a fermement condamné le changement non démocratique de régime. À l’en croire, cela serait contraire à son Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance.

« La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a joué un rôle de médiateur dans les crises sociopolitiques et a organisé plusieurs missions de médiation et de paix au Mali », rappelle le document.

Cependant, soulignons que ce sommet, sera un meilleur moyen de prendre des décisions pertinentes.  Surtout, fortes à la hauteur de la gravité de la situation que connaît le Mali.

Mali : la CEDEAO condamne la tentative de coup d’État

Ce mardi 18 août 2020, la CEDEAO réagit sur la tentative de coup d’Etat mené par les militaires maliens. Ces derniers auraient une orchestrés une mutinerie contre le pouvoir en place.

En effet, dans la matinée, des tirs d’armes ont retenti au camp militaire de Kati, situé à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Selon les dires de plusieurs médias dont RFI, l’accès du camp proche de Koulouba, le Palais présidentiel malien avait été bloqué.

Par ailleurs, notons que depuis des mois la CEDEAO avait entrepris des initiatives en mettant en place une médiation entre toutes les parties. Mais fort est de constater, que ces efforts n’ont eu aucun résultat souhaité.

Cependant, suite à cet évènement qui s’est produit aujourd’hui, la CEDEAO a appelé les militaires à regagner sans délai leurs casernes. Elle a aussi demandé à toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue, dans le but de résoudre cette crise malienne.

Par la même occasion, elle a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique. Notamment anticonstitutionnel. Ainsi, elle invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine. Toutefois,  face à la tentative de coup d’Etat en cours, la CEDEAO a décidé de prendre toutes les mesures et actions nécessaires pour restaurer l’ordre constitutionnel.

Rappelons que depuis trois mois, le Mali est confronté à une grave crise sociopolitique suite à l’annonce des résultats des élections législatives. Le M5-RFP exige toujours la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Et ce, malgré la médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Crise malienne : la CEDEAO organise un sommet extraordinaire sur la situation socio-politique malienne

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.

En effet, ce Sommet sera l’occasion pour le Président Nigérien, Mahamadou ISSOUFOU, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, et le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude BROU, de faire un exposé sur la situation socio-politique au Mali. Aussi, les cinq chefs d’Etat de la sous-région devront rendre compte de la mission effectuée à̀ Bamako, le jeudi dernier.

Par ailleurs, au cours de la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’Etat ont invité́ le Sommet à̀ adopter une déclaration forte. Celle-ci préconisera, sur la base des principes qui régissent l’Organisation sous-régionale en matière de prévention, de gestion et de règlement de conflits. Ainsi, elle pourra apporter des solutions durables pour une sortie de crise rapide au Mali.

Rappelons cependant, qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK). En outre, des scènes de violence se sont produites dans les rues de Bamako. De plus, des affrontements se sont produits entre les manifestants de l’opposition et les forces de sécurité maliennes dans certaines villes du pays.

Toutefois, soulignons qu’une précédente mission diplomatique avait été faite à Bamako. Cette mission avait réuni des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan. Mais, malheureusement ce dernier n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Selon l’Iman Mahmoud Dicko, il avait indiqué ne pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président. Cette déclaration a été faite peu de temps après la médiation de jeudi dernier.

Crise malienne : Alassane Ouattara, présent ce jeudi à Bamako

Dans le cadre de la crise malienne, le Président de la République, Alassane Ouattara, se rend aujourd’hui à Bamako, au Mali avec trois de ses homologues. Il s’agit du Président nigérien Mahamadou Issoufou, Macky Sall du Sénégal. Et du Chef de l’État ghanéen, Nana Akufo-Addo.

A priori, ils ont été envoyés par la CEDEAO pour tenter de résoudre la crise socio-politique qui secoue le Mali. En apportant la paix.

En effet, l’arrivée de ces quatre chefs d’État marquera, une seconde tentative de médiation menée par la Cedeao. Elle fera suite à la mission conduite par l’ancien président du Nigeria, Goodluck Ebele Jonathan.

Par ailleurs, rappelons l’équipe conduite par l’ancien Président nigérian s’est entretenue avec le Président du Mali et les deux mouvements qui se rebellent. Notamment, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), le Premier ministre Boubou Cissé, l’imam Mahmoud Dicko de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (Cmas), des représentants du Comité stratégique M5-Rfp.

Toutefois, notons que l’équipe de Goodluck Jonathan avait également échangé avec le Haut représentant de la Commission de l’Union africaine pour le Mali, Pierre Buyoya. Ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali.

La mission a aussi pris langue avec les confessions religieuses, la société civile, la coordination des mouvements de l’Azawad.

Cependant, le règlement de cette situation se repose sur l’arrivée de ces quatre Chefs d’État Africains. Cela pourrait permettre de relancer le dialogue entre les différentes parties au Mali. Ce dialogue devrait mettre fin à cette crise dans ce pays, déjà engagé dans une lutte contre le terrorisme.

Monnaie ECO: Muhamadu Buhari met en garde les chefs d’Etats de la zone UEMOA

Le président nigérian Muhamadu Buhari s’est exprimé sur la tournure des choses, quant à la mise en place de la monnaie ECO. Dans une série de tweets, Muhamadu Buhari s’insurge contre les chefs d’Etats de la zone UEMOA, sur la menace que font peser ceux ci sur le projet monétaire de l’ECO.

Muhamadu Buhari, Président du Nigéria a interpellé les Chefs d’Etats de l’UEMOA, sur le processus de la mise en place du projet monétaire de l’ECO. Lors d’un conseil des ministres, tenu le mercredi 20 mai 2020, le gouvernement français a approuvé l’ECO qui remplacera le franc CFA, en conservant la parité fixe avec l’Euro.

Ainsi, le Président nigérian a dénoncé la récupération du projet monétaire de la CEDEAO, par les Chefs d’Etats de l’UEMOA.

« Cela me donne un sentiment de malaise que la Zone UEMOA souhaite reprendre l’Eco en remplacement de son Franc CFA avant les autres États membres de la CEDEAO. Il est inquiétant qu’un peuple avec lequel nous souhaitons adhérer à un syndicat prenne des mesures importantes sans nous faire confiance pour la discussion », a dénoncé Muhamadu Buhari.

« Nous devons procéder avec prudence et respecter le processus convenu pour atteindre notre objectif collectif tout en nous traitant les uns les autres avec le plus grand respect. Sans cela, nos ambitions pour une Union monétaire stratégique en tant que bloc de la CEDEAO pourraient très bien être sérieusement menacées. », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le 12 juillet 2019 à Abidjan, le président ivoirien, Alassane Ouattara, avait annoncé :

« En 2020, l’ECO, la nouvelle monnaie adoptée par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), remplacera le Franc CFA, mais il n’y aura pas de changement immédiat de
parité avec l’Euro. » 

Le gouvernement ivoirien accorde un prêt de 32 141 893 000 milliards de Fcfa à l’AID

Le  gouvernement ivoirien a accordé un prêt d’un montant de 32 141 893 000 milliards de Fcfa à l’Association Internationale de Développement (AID).

En effet, le conseil des ministres a adopté un décret portant ratification de l’Accord de prêt n°6575-CI, conclu le 05 mai 2020. Notamment entre l’Association Internationale de Développement (AID) et la République de Côte d’Ivoire.  En outre, ce prêt financera le projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest.

Par ailleurs, ce projet vise à améliorer et à harmoniser la production, la diffusion et l’utilisation des statistiques économiques et sociales de base des pays participants. Aussi, elle permettra d’améliorer également, des organismes régionaux.  Tels que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (UA).

Toutefois, ce financement permettra, spécifiquement à la Côte d’Ivoire, de moderniser les infrastructures technologiques du système statistique. Et ce, grâce à l’acquisition et à l’installation d’équipements et de services de pointe nécessaires au fonctionnement optimal de l’Institut National de la Statistique (INS).

 

CEDEAO / Covid-19 : La cour de justice de la communauté reprend ses activités

La cour de justice de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a repris ses activités ce mercredi 13 mai 2020, après une longue interruption due à la pandémie du covid-19.

En effet, elle avait interrompu ses activités depuis le 23 mars 2020, suite à l’apparition du Covid-19 et au confinement ordonné par le gouvernement fédéral du Nigeria. Notamment, dans les États de Lagos et d’Ogun, ainsi que dans le territoire de la capitale fédérale d’Abuja.

Par ailleurs, l’information de la reprise a été donnée par le biais d’un communiqué publié par le président de la cour, le juge Edward Amoako Asante.  Cette reprise imminente de la cour de la CEDEAO, fait suite à l’assouplissement du confinement par l’État membre.

Selon lui, la cour aurait pris les mesures appropriées conformément aux directives du gouvernement hôte pour désinfecter ses bureaux. Aussi, d’autres mesures ont été introduites pour la sécurité du personnel. Telles que le port obligatoire de masques, la distanciation sociale, le lavage constant des mains et bien d’autres.

Toutefois, Edward Amoako Asante a déclaré que les visiteurs ne seraient pas autorisés à entrer dans le tribunal. Quant aux visites professionnelles, elles ne pourront être effectuées qu’avec l’approbation de la direction de la cour.

En outre, il a signifié que les réunions ne peuvent être menées qu’à l’aide d’outils de collaboration électronique. Ainsi pour le public, particulièrement les avocats, ils seraient informés de la date de reprise du dépôt physique des requêtes.

COVID-19: Éventuel report des élections présidentielles dans plusieurs pays de la CEDEAO

Selon le dernier bilan, la pandémie du COVID-19 qui sévit dans les pays de la CEDEAO enregistre 4770 cas confirmés, 112 morts et 1334 guéris. L’on envisage un éventuel report des élections présidentielles qui devraient se tenir au cours du dernier trimestre de 2020 et 2021.

La Commission électorale indépendante (CEI), songe à un éventuel report des prochaines élections présidentielles d’octobre 2020. Compte tenu de la pandémie du COVID-19,  certains pays de la sous-région (CEDEAO) réfléchissent à propos des élections présidentielles prévues dans plusieurs pays en 2020 et 2021.

En effet, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de l’institution électorale ivoirienne a pris part à une réunion en vidéo-conférence qui a été tenue le mercredi 15 avril 2020 entre 15 heures et 19 heures. Cette vidéo-conférence a réuni les Président des Organes de Gestions des Elections (OGE) de la CEDEAO.

La réunion du (OGE) avait pour thème, « les impacts de la pandémie à coronavirus sur les prochaines élections dans la région de la CEDEAO ». En Afrique de l’Ouest, cinq élections présidentielles devraient se tenir au cours du dernier trimestre de 2020. Notamment les élections présidentielles en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana, en Guinée et au Niger. Seul le Bénin et la Gambie tiendront leurs scrutins présidentiels durant le premier trimestre de 2021.

«Les activités de préparation dans tous ces pays seront fort probablement perturbées, car la situation continue d’évoluer avec le nombre de cas confirmés toujours en hausse, explique le RESAO. Dépendamment de l’ampleur de l’effet sur les différents chronogrammes des commissions électorales, les pays pourraient envisager de reporter ou de maintenir les élections » ont-ils envisagé.

Cependant, le Secrétariat du RESAO a promis un rapport contenant des recommandations pertinentes, qui serviront de guide pour les actions à entreprendre par les Commissions membres assistées par le RESAO et la Direction des Affaires Politiques de la CEDEAO.

Guinée : la CEDEAO découvre 2,4 millions électeurs fictifs

La mission de la CEDEAO a trouvé de graves problèmes dans le fichier électoral Guinéen, bien plus que ce qu’avaient révélé les experts de l’OIF et a produit un rapport transmis aux autorités compétentes de la Guinée.

Dans l’objectif, d’éplucher le fichier élaboré par la commission nationale électorale, la Cedeao a dépêché une mission d’experts au lendemain du report du double scrutin qui devrait se tenir en Guinée le 1er mars dernier.

L’organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui avait plié bagage 72h avant le scrutin reporté, la mission des experts de la CEDEAO a trouvé le pire des travaux de la CENI. En l’espèce, 2.438.992 électeurs (fictifs) inscrits sans aucune pièce d’identification, 2.031.505 électeurs (probablement des mineurs) inscrits avec des attestations contresignées.

Un membre de la société civile nous confirme avoir vu comment les dirigeants de la mouvance délivraient des attestations aux mineurs dans les fiefs du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), parti au pouvoir. Au terme de leurs travaux, les experts de l’OIF avaient conclu que le fichier élaboré par la CENI n’était pas fiable et ne répondait pas aux normes.

L’arithmétique électorale a ainsi sorti un nombre des électeurs fictifs et des électeurs suspectés fictifs, soit 2.438.992+2.031.505, à un total de 4.477.997 électeurs. En enlevant ceux-ci sur les 7.764.130 électeurs présentés par la CENI de Salif Kebé, il restera 3.286.633 électeurs à auditer aussi.

Tentant compte de ces révélations, l’on constat que le fichier électoral Guinéen contient 3.286.633 potentiels électeurs et non les 7.764.130 présentés par Salif Kebé.

La cour de justice de la CEDEAO organise une campagne de sensibilisation Abidjan

Ce mardi 18 février  à Abidjan, une délégation des juges indépendants de la cour de Justice de la CEDEAO, a démarré une campagne de sensibilisation. Cette campagne aura pour but de faire connaître l’organe judiciaire régional de la CEDEAO.

A l’ouverture de cette campagne, le président de la cour de justice de la CEDEAO, l’honorable juge Amoaka Asante, a souligné son intention d’engager des dialogues. Principalement avec des membres du barreau et certaines parties prenantes.

Des dialogues qui s’étendront vers une catégorie de personnes bien ciblée. Il s’agira notamment,  des membres du gouvernement, des médias, des membres du bureau national de la CEDEAO et des étudiants.

Il a par la suite annoncé, de la tenue d’un forum spécial pour les avocats et étudiants en droit. Ce forum, prévu pour le mercredi 19 février, va susciter la participation du ministre ivoirien de la justice.

Pour lui, ces échanges et débats permettront, d’inculquer la culture de certaines pratiques du droit aux avocats et étudiants.

Il convient de rappeler que cette campagne a débuté le lundi 17 février et se terminera le 22 février 2020.

 

Le Ghana se dit prêt à renoncer à sa monnaie pour l’ECO

Huit jours après l’annonce de la fin du franc CFA, le Ghana a rendu publique sa volonté de rejoindre l’ECO, au détriment du « CEDI », sa monnaie.

Le Ghana a annoncé ce week-end sa détermination à faire son possible pour rejoindre la zone monétaire « ECO ». Une monnaie appelée à remplacer dès l’année prochaine le franc CFA, considéré comme l’une des dernières survivances de la  » Françafrique « .

En effet, le 21 décembre dernier, le président Alassane Ouattara, en compagnie de son homologue français, Emmanuel Macron, en visite d’Etat à Abidjan, a annoncé la fin du franc CFA.

Le franc CFA, cette monnaie commune aux 8 pays membres de l’UEMOA, l’Union économique et monétaire ouest-africaine, va donc laisser la place à l’ECO, imaginé initialement pour être la monnaie commune aux 15 pays de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Le Ghana pourrait donc être le premier pays hors zone CFA à adopter l’ECO, ce qui en ferait la première économie de cet espace monétaire devant la Côte d’Ivoire, en attendant que le géant nigérian renonce à sa monnaie, le naira.

Mais Accra a déjà prévenu : rejoindre la zone ECO, oui, afin de lever les barrières commerciales et monétaires ; mais pas question de laisser longtemps la nouvelle monnaie garder une parité fixe avec l’euro.

Le Ghana d’ailleurs exhorte les autres Etats membres de la CEDEAO qui rejoindront la zone à adopter rapidement un régime de taux de change flexible et à installer une Banque centrale fédérale.