La presse raconte la rencontre émissaire de Touba/opposition

La rencontre, hier soir à Dakar, entre Serigne Bass Mbacké Porokhane, émissaire du Khalife général des mourides avec le Front de résistance nationale (FRN, opposition), fait la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA.« Tension entre le pouvoir et l’opposition-Le sermon de Serigne Mountakha », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le Khalife affirme : « On n’accède pas au pouvoir par des armes ou des pierres ».

A propos de cette rencontre FRN/émissaire du Khalife, L’As note que « l’opposition expose ses doléances à Serigne Mountakha ».

« Les exigences de l’opposition à Macky Sall », renchérit Rewmi Quotidien, soulignant que le FRN demande le limogeage du Procureur et du Doyen des juges, le renoncement public de Macky Sall à une 3e mandat, l’abrogation du parrainage, la suppression du statut de non électeur.

« Le FRN liste ses exigences, Serigne Mountakha apaise. Le Khalife invite au calme, à la paix et remet 50 millions f cfa pour les familles des victimes des manifestations. Il invite les acteurs politiques à attendre la période des campagnes électorales pour présenter bilan ou projet », détaille Les Echos à sa une.

De son côté, Vox Populi met le focus sur « la faveur que le Khalife demande à Macky et Sonko » : « Ce sont mes deux fils qui se font face, il est de notre rôle de vous demander de tout cesser. Maintenant, celui qui accepte de m’accorder cette demande, je vais le remercier ».

Dans le journal, le Khalife dit à qui veut l’entendre : « Le changement ne peut s’opérer que par le vote, la violence n’a pas sa place dans la démocratie ».

En attendant, pour la bonne conduite des politiques publiques et pour mieux soutenir les actions présidentielles, La Tribune informe qu’on va vers « le retour du poste de Premier ministre en 2022 ».

« Occupation du terrain politique-Quand Sonko requinque l’opposition ! », s’exclame Sud Quotidien.

Traitant du financement des jeunes, des assemblées générales tous azimuts, Walf Quotidien titre : « Rebondir à tout prix ! »

Les accords avec les enseignants entre 2018 et 2020 occupent la Une de L’As qui constate que « l’Etat se radicalise ».

« 25.966 actes traités entre 2019 et 2021 », affirme le ministre de la Fonction publique, Mariama Sarr.

Mais « c’est du bluff », de l’avis du syndicaliste enseignant, Saourou Sène.

Pourtant, Le Soleil informe que « 166 milliards de Fcfa (ont été) décaissés en 3 ans » pour payer les rappels des enseignants.

Augmentation de 12% du taux d’accès à l’électricité en Afrique

Vingt millions d’Africains ont été raccordés à l’électricité entre 2014 et 2018, soit plus du double de la hausse observée pour la période 2000-2013.Ainsi, le taux d’accès à l’électricité en Afrique est passé de 42% en 2015 à 54% en 2019 grâce, notamment, au soutien de la Banque africaine de développement (Bad). Celle-ci a financé des projets d’interconnexion entre ses pays membres africains (dits régionaux) et favorisé le recours aux énergies renouvelables.

« Avec l’appui de la banque, 291 MW de nouvelles capacités de production d’électricité ont été installées en 2019 dont 60% à partir de sources d’énergies renouvelables. Au cours de la même année, quelque 432 kilomètres de lignes de transport d’électricité et 435 kilomètres de lignes de distribution ont été réalisées sur le continent, ce qui a favorisé l’accès de près de 468 000 personnes à l’électricité en 2019 », rapporte un communiqué de presse reçu, ce mercredi à APA.

Il souligne que la Bad a exhorté ces dernières années ses pays membres africains à rationaliser leurs capacités de production et à partager leur surplus d’électricité afin d’améliorer les échanges énergétiques transfrontaliers, dont le taux n’est que de 8% sur le continent.

Entre 2014 et 2020, la banque a effectué des investissements importants dans les énergies renouvelables, notamment dans le parc éolien du Lac Turkana, au Kenya, le complexe solaire NOOR Ouarzazate au Maroc et le Programme solaire Burkina Faso 2025 dénommé « Yeleen ».

Congo-Brazzaville : Denis Sassou Nguesso réélu à la tête du pays.

Le président sortant du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a été réélu avec 88,57 % des voix pour un mandat de cinq ans, selon les résultats provisoires officiels de la Commission électorale, annoncés par le ministre de l’Intérieur.

Les résultats provisoires officiels de la présidentielle au Congo-Brazzaville, annoncés mardi 23 mars, donnent Denis Sassou Nguesso vainqueur avec 88,57 % des voix. Il briguera à la tête du pays un nouveau mandat de cinq ans.

Denis Sassou Nguesso, devance de loin son principal rival Guy-Brice Parfait Kolélas, qui obtient 7,84 % de voix. Mais rappelons que Guy-Brice Parfait Kolélas est décédé ce lundi des suites de la COVID-19. La participation à cette élection présidentielle s’est établie à 67,55 %.

Par ailleurs, l’opposant Mathias Dzon qui a obtenu 1,90 % des voix, a annoncé son intention de déposer un recours pour demander l’annulation du premier tour, qu’il qualifie de « calamiteux ».

Le président Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, pourra encore briguer un nouveau mandat en 2026, selon la révision constitutionnelle qu’il a fait adopter en 2015.

 

Maroc : L’entraineur du Raja, Jamal Sellami présente sa démission

L’entraineur du Raja de Casablanca, Jamal Sellami a présenté, mardi soir sa démission.Le coach rajaoui (50 ans) n’a pas résisté à la salve de critiques qui lui a été adressée après la défaite du club lors du derby casablancais face au Wydad de Casablanca dimanche dernier (2-0).

Après un an et demi sur le banc du Raja, Jamal Sellami a remporté avec le club un titre de champion du Maroc et des qualifications pour la demi-finale de la Ligue des Champions et la finale de la Coupe Mohammed VI.

Pour rappel, le comité directeur du club s’est réuni cet après-midi et a décidé de le maintenir à son poste. Une décision qui a poussé des dirigeants du club a démissionné.

Le Maroc rendra hommage à Mahtar Mbow à l’occasion du sommet de l’Africanité

Le Maroc rendra hommage au Professeur Amadou Mahtar Mbow à l’occasion de la 2ème édition du sommet de l’Africanité, prévue du 5 au 7 avril prochain à Casablanca.« Dans le cadre du centenaire du Professeur Amadou Mahtar Mbow célébré sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc abrite à Casablanca la seconde édition du sommet de l’Africanité, occasion à laquelle le trophée de l’Africanité sera remis au premier directeur africain de l’Unesco, le professeur Amadou Mahtar Mbow en hommage à son parcours exceptionnel, historique et fort exemplaire », indiquent un communiqué des organisateurs.

Lors de ce second sommet, placé sous la thématique « Made in Africa: Parole aux femmes d’Afrique », la parole sera donnée à des personnalités, à des femmes africaines et aux futurs leaders pour parler de leur projet et raconter leur succès, précise la même source.

L’objectif du sommet de l’Africanité est d’accompagner en fédérant la dynamique du leadership des femmes et des jeunes en Afrique, sélectionnés par la Fondation, pour faire connaitre leurs projets immédiats, les encourager et enfin les aider à trouver un financement. Selon ses organisateurs, ce sommet se veut un porte parole de la femme et de la jeunesse africaine face à la communauté internationale.

Pour rappel, la fondation Trophée de l’Africanité organisatrice de cet événement à Casablanca a déjà récompensé plus de 140 personnalités dans le monde dont 10 chefs d’Etat africains.

Préparatifs pour le Ramadan: offre abondante en produits de base (ministère)

L’état actuel et prévu pour les semaines et mois à venir en matière d’approvisionnement du marché national en produits de base et de première nécessité se caractérise par une offre abondante et diversifiée qui répond aux besoins des citoyens à travers tout le Royaume, souligne mardi le ministère de l’Intérieur.Lors d’une réunion consacrée à l’évaluation et au suivi de la situation d’approvisionnement du marché national et des prix des produits de base, il a été confirmé que l’état d’approvisionnement actuel et prévu lors des semaines et mois à venir est caractérisé par une offre abondante et diversifiée qui répond aux besoins des citoyens à travers tout le Royaume en termes de produits de base, qu’ils soient locaux ou importés, en particulier ceux qui sont très prisés à l’occasion du mois de Ramadan, assure la même source.

Les prix des principales denrées, ajoute-t-on, sont en majorité stables et restent à leurs niveaux normaux, avec des variations relatives enregistrées dans les prix de certains produits par rapport à la même période l’an dernier, comme la baisse relative enregistrée dans les prix des légumes, des viandes rouges, des légumineuses et des fruits secs, et l’augmentation relative enregistrée dans les prix des huiles alimentaires, de la viande blanche et des œufs.

En dépit des données rassurantes et des indicateurs positifs, note le ministère, les pouvoirs publics ont été appelés à suivre de près la situation de l’offre et de mobiliser les différents acteurs afin d’assurer l’abondance des produits de première nécessité sur les marchés, à travers tout le Royaume, avec les quantités et la qualité requises et à des prix raisonnables, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter tout défaut d’approvisionnement.

Le communiqué souligne, par ailleurs, que compte tenu des risques et des répercussions de la pandémie de Covid-19 qui subsistent encore, et afin de protéger la santé et la sécurité des citoyens, il est impératif pour l’ensemble des acteurs de poursuivre leurs efforts dans ce cadre et de veiller en toute fermeté au respect des mesures de distanciation préventive et sociale dans tous les espaces, les groupements commerciaux, les points de vente et magasins de services qui connaissent une très grande affluence, avant et pendant le mois de Ramadan.

Il est également impératif que les interventions des services et mécanismes de contrôle à caractère préventif et coercitif soient adossées à l’accompagnement et l’assistance de toutes les parties du processus de consommation, insiste le ministère, mettant l’accent sur la nécessité d’associer toutes les instances concernées, notamment les Chambres professionnelles, les associations des commerçants et les associations de protection du consommateur, aux efforts déployés pour encadrer et sensibiliser commerçants et consommateurs.

Congo : Denis Sassou Nguesso réélu avec 88,57 % des voix

Deux jours après la mort de son principal opposant, Guy-Brice Parfait Kolélas, le président sortant est déclaré vainqueur de la présidentielle selon les résultats provisoires de la Commission électorale.« L’empereur », surnom de Denis Sassou Nguesso, a obtenu sans surprise un cinquième mandat de 5 ans à la tête du Congo. Décédé dimanche dernier à Paris (France), après avoir été diagnostiqué positif à la Covid-19, Guy-Brice Parfait Kolélas arrive en deuxième position avec  7,84 % des suffrages valablement exprimés.

A lire aussi : Denis Sassou Nguesso, l’insubmersible

A en croire le ministre de l’Intérieur, le chef de file du Parti congolais du Travail (PCT, au pouvoir) a largement dominé ses adversaires dans la quasi totalité des 108 sous-préfectures du pays. Sassou Nguesso n’a perdu qu’à Kinkala et Louingui dans la région du Pool et dans l’arrondissement de Makélékélé situé dans la capitale Brazzaville.

Le taux de participation à l’élection présidentielle du 21 mars s’établit à 67,55 %.

Mahamadou Issoufou dit « au revoir » à Ouattara avant son départ le 2 avril

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a dit mardi « au revoir » à Alassane Ouattara à Abidjan, lors d’une audience à la présidence de la République, avant la passation des charges le 2 avril 2021 au nouveau président élu Mohamed Bazoum.

« Je voudrais cher frère te remercier. Il fallait que je vienne te voir en tant que président de la République du Niger pour te dire au revoir, parce que le 2 avril prochain, je vais passer le témoin à un nouveau président démocratiquement élu par le peuple nigérien », a déclaré M. Mahamadou Issoufou devant les caméras.  

Saisissant cette occasion, M. Mahamadou Issoufou a renouvelé toutes ses condoléances à la suite de la disparition du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, le 10 mars dernier, tout en exprimant les condoléances de l’ensemble du peuple nigérien.

Il s’est réjoui de « la qualité des rapports » qu’il a eus au plan personnel et de la qualité de travail abattu ensemble pendant ces années avec le président ivoirien, ce qui a permis d’ailleurs de renforcer les relations bilatérales entre le Niger et la Côte d’Ivoire.  

« Ce que nous avons fait ensemble a permis d’enregistrer des progrès, aussi bien au niveau de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) qu’à l’échelle du continent », a-t-il poursuivi. 

« J’ai noté également, la très forte solidarité de la Côte d’Ivoire, dans la lutte contre le terrorisme qui menace le Sahel et le bassin du lac Tchad », a dit le président Mahamadou Issoufou, qui a « apprécié le soutien financier de la Côte d’Ivoire, surtout pour le financement du contingent tchadien qui a permis d’intensifier la lutte contre le terrorisme ». 

« La solidarité des pays amis est très importante. Je voudrais renouveler mes remerciements pour la qualité des relations que nous avons eues entre le Niger et la Côte d’Ivoire. Nous allons continuer à travailler ensemble pour le bonheur de nos populations », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, s’est réjoui de cette visite, tout en assurant que son pays est disposé à soutenir les efforts du G5 Sahel dans l’élan de la lutte contre le terrorisme qui enregistre un regain ces derniers jours. 

M. Ouattara a évoqué le ralentissement des économies de la région à la suite de la pandémie de Covid-19, tout en laissant entendre que « nous sommes en roue libre pour l’Éco (la monnaie commune de la Cedeao) » après cette crise sanitaire.  

Mohamed Bazoum succède, le 2 avril 2021, à Mahamadou Issoufou qui achève son second mandat quinquennal à la tête du pays. Le Cour constitutionnelle nigérienne a confirmé le 21 mars son élection à la présidentielle du 21 février.  

Côte d’Ivoire: un accident de la circulation fait trois morts sur l’autoroute du nord

Une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses sur l’autoroute du nord voie sud PK 13, a fait sept victimes dont trois décès certains mardi aux environs de 03h43 mn ( heure locale et GMT), a appris APA auprès du Groupement des sapeurs pompiers militaires ( GSPM).

Dans une note d’information, les pompiers ont précisé que les quatre blessés de cet accident ont été évacués à l’hôpital Saint Jean Baptiste de Bodo, sur l’autoroute du Nord. 

Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire. 

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès. 

Niger : un deuil national de trois jours décrété

Les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national, à compter de ce mardi 23 mars, en mémoire des victimes des récentes attaques jihadistes.Le bilan officiel est lourd : 203 morts en l’espace d’une semaine. Les assauts jihadistes du dimanche 21 mars « dans les localités d’Intazayene, de Bakorat et Wistane et plusieurs autres hameaux et campements (région de Tahoua) » ont causé 137 décès selon un communiqué du gouvernement nigérien.

Six jours auparavant, 66 personnes avaient perdu la vie à Tillabéri. Cette région frontalière de Tahoua se situe dans la zone dite des trois frontières à la lisière du Niger, du Mali et du Burkina Faso.

L’exécutif nigérien a remarqué que les auteurs de ces attaques sanglantes, « en prenant dorénavant les populations civiles pour cible, franchissent une étape de plus dans l’horreur et la barbarie ».

C’est pourquoi, le gouvernement a appelé « la population à plus de vigilance tout en réaffirmant sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme jusqu’à la victoire finale ».

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a exprimé ce mardi « son indignation et sa préoccupation suite à la récurrence des attaques terroristes » visant des civils.

En outre, le Tchadien a réitéré « l’urgente nécessité de renforcer la lutte contre le terrorisme dans le Sahel pour préserver les vies humaines » et appelé « à la solidarité de tous dans ces moments particulièrement éprouvants ».

Pour sa part, Mahamadou Issoufou, qui gère les affaires courantes avant l’investiture de Mohamed Bazoum, a convoqué dimanche dernier une réunion du Conseil National de Sécurité. Sur tweeter, le président sortant a soutenu que « tout est mis en œuvre pour que ces crimes ne restent pas impunis ».

Son successeur à la tête de la République du Niger a déploré ces attaques « contre les paisibles populations civiles ». Mohamed Bazoum, dont la victoire à l’élection présidentielle du 21 février a récemment été confirmée par la Cour constitutionnelle, a un dossier chaud sur sa table. Le nouveau chef de l’État prendra ses fonctions le 2 avril prochain.