Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour un séjour privé en France

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan vendredi pour un séjour en France, a rapporté la présidence ivoirienne dans une note d’information parvenue à APA.

Cette visite de M. Ouattara en France est sa première sortie du pays depuis sa réélection pour un nouveau mandat à la tête de Côte d’Ivoire.  La présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier a été remportée au premier tour par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

Ce scrutin qui a été boycotté par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux candidats de l’opposition, a enregistré un taux de participation de 53,90.  M. Ouattara dont le retour en Côte d’Ivoire n’a pas été précisé par la présidence ivoirienne, sera investi  le 14 décembre prochain. 

Maroc : La 8ème édition de la campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour la lutte contre le Sida, du 1er au 31 décembre

La 8ème édition campagne nationale de sensibilisation et de collecte de fonds pour la lutte contre le VIH/Sida, aura lieu du 1er au 31 décembre, selon les organisateurs de cette campagne.Initiée par l’Association de lutte contre le Sida (ALCS), cette opération se propose de collecter les fonds nécessaires pour garantir une meilleure prise en charge des personnes vulnérables porteuses du VIH/Sida, leur offrir l’appui social nécessaire, améliorer leur qualité de vie et renforcer également la recherche scientifique dans ce domaine.

Cette nouvelle édition, baptisée « Sidaction Maroc » mobilise de nombreux partenaires notamment les entreprises, les médias, les artistes et les acteurs associatifs.

La campagne Sidaction prévoit plusieurs actions notamment une large campagne de communication multicanale : affichage urbain, spots radio, insertions presse, bannières digitales, communication sur les réseaux sociaux et une programmation spéciale qui accompagnera le public tout au long du mois de décembre.

Une soirée télévisée sera également au menu de cette campagne comportant des reportages, ainsi que des témoignages de personnes vivant avec le VIH.

L’ex-président de la FIF, Sidy Diallo inhumé dans l’intimité familiale à Abidjan

Le désormais ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) Sidy Diallo a été inhumé, vendredi après-midi, dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville d’Adjamé, au centre d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.C’est après la prière musulmane de vendredi que M. Sidy Diallo a été porté en terre au cimetière de Williamsville en présence des membres de sa famille. A la veille de cette inhumation, le défunt a reçu un hommage public des acteurs du football ivoirien au siège de la FIF à Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Testé positif à la maladie à Coronavirus (Covid-19) le 09 novembre 2020, il est décédé le samedi 21 novembre 2020 à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan.

Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général (PDG) d’Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’ Ivoire.

Inhumation à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbès, sous-directeur de la communication et des relations publiques au ministère de la communication et des médias, a été inhumé vendredi au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan.

Journaliste de renom et membre-fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a été conduit à sa dernière demeure en présence de plusieurs personnalités, des membres de sa biologique et professionnelle. 

Décédé dimanche dernier des suites d’une longue maladie selon son en entourage, Doumbes était également le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.

Mali: la CPI annonce de nouvelles mesures en faveur des victimes

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé, ce vendredi, de nouvelles mesures devant répondre aux préjudices des victimes des violences dans le centre et le nord du Mali.« A l’issue d’une mission à Bamako, le Fonds au profit des victimes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé de nouvelles actions de réhabilitation en faveur des victimes au Mali. Ces mesures devront répondre aux préjudices des victimes dans le centre et le nord du pays, en complément de celles déjà engagées à Tombouctou et du processus déployé par l’État malien », rapporte un communiqué de presse  de la CPI.

Il souligne que les crimes relevant du droit international se sont multipliés au Mali au cours des dernières années, en particulier dans le centre et le nord-est du pays.

C’est pourquoi, « en attendant que la justice se fasse, nous avons décidé de mettre en place des mesures pour réhabiliter les victimes dans ces régions. Beaucoup d’entre elles se trouvent aujourd’hui dans une situation extrêmement précaire et certaines ont perdu tous leurs biens ».

« Avec cette décision, nous voulons permettre aux survivants d’aller de l’avant et contribuer ainsi au processus de justice transitionnelle », a déclaré Mme Mama Koité Doumbia, présidente du Fonds au profit des victimes citée par le communiqué.

Pour ce faire, le Fonds au profit des victimes mettra en œuvre ce nouveau programme en partenariat avec des organisations implantées au Mali. Les victimes éligibles à ces nouvelles mesures pourront ainsi bénéficier, entre autres, de traitements médicaux, de réhabilitation psychologique, y compris dans le cadre de consultations en cas de traumatisme, et d’appui matériel, notamment pour développer des moyens de subsistance.

Ces mesures, qui devraient être mises en œuvre dès 2021, compléteront les réparations judiciaires décidées par la Cour pénale internationale à l’issue de la condamnation d’Ahmad Al Faqi Al Mahdi pour la destruction des mausolées et de la porte de la mosquée Sidi Yahia.

La décision des juges de la CPI prévoit des réparations judiciaires individuelles, collectives et symboliques, pour la communauté de Tombouctou mais également pour la communauté malienne et la communauté internationale, pour compenser le préjudice subi par la destruction d’un patrimoine mondial de l’humanité.

Notre source précise que les premières mesures, qui sont en passe d’être exécutées, doivent également compléter le dispositif national de justice transitionnelle et de réconciliation.

« Au cours d’une mission à Bamako qui a permis de rencontrer les autorités gouvernementales, le Fonds au profit des victimes a pu mesurer les efforts engagés par l’État malien pour permettre aux victimes d’obtenir des réparations. Le projet de Politique nationale de réparation, actuellement à l’examen, prévoit ainsi la mise en place d’une Commission d’administration des réparations aux victimes. Cette commission pourrait prendre le relais de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, dont le mandat prendra fin en 2021, et qui a déjà entendu près de 18.000 victimes sur l’ensemble du territoire », note le texte.

Il souligne que cette commission pourrait alors proposer des indemnisations et compléter les initiatives de justice transitionnelle adoptées dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger de 2015, qui prévoit également la poursuite des auteurs des crimes les plus graves.

Côte d’Ivoire: partenariat entre le gouvernement et un opérateur de téléphonie pour digitaliser la filière riz

Le ministère ivoirien de la Promotion du riz a signé, vendredi à Abidjan, un accord-cadre avec un opérateur de téléphonie mobile en vue de digitaliser la filière riz et accroître la plus-value du secteur.

« Cette plate-forme automatisera l’ensemble des activités de la filière tout en permettant la veille électronique, l’accès aux informations hydrologique », a indiqué le ministre de la Promotion du riz, Gaoussou Touré, lors de la cérémonie de signature de cet accord avec Orange Côte d’Ivoire.

Elle permettra également de donner des informations météorologiques et la gestion globale des acteurs et des partenaires aux applications sur divers supports électroniques ainsi que le paiement électronique, a-t-il dit.

En outre, soulignera-t-il, cet accord vise « la transparence au niveau de la chaîne de valeur », grâce au développement de cette plateforme électronique utilisant les outils de dernière génération en matière de TIC.

Le directeur général de Orange Côte d’Ivoire, M. Mamadou  Bamba, s’est félicité de ce partenariat. Il a fait savoir que des équipes locales ivoiriennes mettront en place cette solution digitale.

L’accélération de la digitalisation de la filière riz, soutiendra-t-il, favorisera une augmentation de la richesse des acteurs grâce à cet outil qui se veut un levier de transformation et un support de développement.

La plate-forme permettra  par ailleurs de donner au ministère d’avoir des données statistiques sur la filière riz et aux acteurs de gérer leurs importations et leurs stocks.

L’autosuffisance en riz constitue un défi majeur pour l’Etat ivoirien. Le pays continue d’importer le riz, entre 1 à 1,5 million de tonnes par an pour 300 à 350 milliards Fcfa.

La production locale de riz ne couvre que 60% de la demande nationale. Selon le ministère, « chaque Ivoirien consomme en moyenne 83 Kg de riz par an ».

Burkina : Roch Kaboré se pose en rassembleur

Aussitôt après l’annonce de sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré a tendu la main à tous ses concitoyens pour construire ensemble un Burkina « de sécurité, réconcilié et de développement ».Le président du Faso mesure l’ampleur de la tâche qui l’attend durant les cinq prochaines années. En effet, le pays des hommes intègres doit faire face à d’importants défis notamment celui de la lutte contre les groupes jihadistes qui gagnent du terrain. C’est pourquoi le vainqueur du scrutin du 22 novembre dernier veut se « mettre immédiatement au travail ».

Dans l’intérêt supérieur de la nation, Roch Marc Christian Kaboré (RMCK) se dit « profondément attaché à la concertation et au dialogue permanent » pour une prise en charge diligente des « priorités » du Burkina.

Le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) accueille « avec humilité et émotion » le résultat des urnes. Au-delà des clivages politiques, RMCK entend être « le président de tous les Burkinabè sans exclusive, dans un esprit de service, de respect et de tolérance ». Pour donner corps à cette promesse, ce père de trois enfants s’engage à « prendre en compte les attentes des électeurs (même ceux) qui ont fait un choix différent ».

Pour l’ancienne Haute-Volta, dont l’histoire a été jalonnée de coups d’Etat, cette élection présidentielle avait une saveur toute particulière : « Elle consacre l’ancrage de la démocratie à travers l’organisation réussie et successive, depuis 2015, de deux scrutins et par la tenue exemplaire de la campagne électorale dans la paix », soutient le chef de l’Etat.

Ce rendez-vous démocratique est d’autant plus marquant que « pour la première fois dans l’histoire » de cette ex-colonie française, la diaspora a participé au choix du président de la République. Tout heureux, Roch Marc Christian Kaboré affirme que son pays a montré « à la face de l’Afrique et du monde, la maturité, la résilience et l’amour pour la patrie du peuple burkinabè ».

Le taux de participation à cette consultation électorale est de 50,7 %. Dans quinze communes, les électeurs n’ont pu se rendre dans leurs bureaux de vote à cause d’un contexte sécuritaire délétère. Malgré tout, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a mené à bien le processus grâce au déploiement massif des forces de l’ordre. 

« Je rends hommage à nos forces de défense et de sécurité qui ont œuvré avec efficacité à la sécurisation des élections. Je salue également la remarquable contribution des volontaires pour la défense de la patrie », a twitté le président réélu. Ce dernier a reçu, hier jeudi, les candidats malheureux Tahirou Barry, Yeli Monique Kam, Ablassé Ouédraogo et Gilbert Ouédraogo qui l’ont félicité pour son triomphe.

Cocody : deux morts dans un affrontement entre syndicats de transporteurs

Dans les journées de mercredi 25 et jeudi 26 novembre, dans la commune de Cocody, un affrontement a éclaté entre syndicats de transport. À cet effet, 02 morts à l’arme blanche ont été enregistrés. 

Selon les informations diffusées par Police Secours, ces violences font suite à une nouvelle lutte pour le contrôle d’une gare routière près du CHU d’Angré. À en croire la source sécuritaire, ces faits ont occasionné un mort à l’arme blanche du côté d’un groupe basé à Djorocobité. Suite à cela, les hostilités ont repris le jeudi aux environs de 09 heures, un autre mort fût enregistré dans le camp adverse, constitué de personnes venues massivement de la commune populaire d’Abobo.

Abandonné par les siens, le corps de cette dernière victime gisait dans la rue, à l’arrivée des forces de l’ordre. La peur panique occasionnée par cette situation, a conduit la police à assiéger les lieux pour réinstaurer la quiétude au sein des habitants.

Notons que depuis des années à Abidjan, le contrôle des gares stratégiques et des ressources liées à leur gestion cause régulièrement des violences.

Ultime hommage des acteurs du football ivoirien à feu Augustin Sidy

Les acteurs du football ivoirien ont rendu jeudi un ultime hommage à feu Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) lors d’une cérémonie solennelle au siège de cette institution, dans le sud d’Abidjan en présence de plusieurs personnalités et des membres de la famille biologique de l’illustre disparu.

« C’était un homme affable. La disparition de Sidy laisse un grand vide dans nos rangs. Tu resteras gravé dans nos cœurs », a assuré Paulin Danho, le ministre ivoirien des Sports qui a clôturé une série de témoignages sur l’illustre disparu.

« Nous sommes réunis ici pour rendre hommage à un être cher, un être exceptionnel. Il avait le football dans le sang. Merci pour le travail colossal à la tête de la FIF », a dit auparavant , dans un autre témoignage, Sory Diabaté, le premier vice-président de la FIF.

Poursuivant, il a décrit, à son tour, un homme affable et un travailleur acharné.  « Merci pour le travail acharné. Tu n’a pas peur de la concurrence. Presi tu n’es pas méchant, ils ne te connaissent pas », a-t-il  indiqué à l’endroit de feu Sidy Diallo rappelant son riche parcours sportif.

M. Diabaté dont le témoignage a ému plus d’un dans l’assemblée, à conclu en exhortant les acteurs du football ivoirien au rassemblement.  « Il a sacrifié plus de quatre décennies au football ivoirien. Il a fait don de sa personne pour le sport roi ( football) en Côte d’Ivoire). Il a sacrifié son temps pour le rayonnement de notre football  », a témoigné pour sa part, Adama Nabi au nom des clubs de football de Côte d’Ivoire.

« Tu ( Sidy Diallo) as toujours été d’une générosité inégalable. Tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires et dans les annales du football », a ajouté M. Nabi.

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19), est décédé le samedi dernier à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan. Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général de Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire. L’inhumation de l’ex-patron du football ivoirien est prévue vendredi dans la stricte intimité familiale.

Des règles définies à Abidjan sur la charte graphique et l’identité visuelle de la CEDEAO

Des règles sur la charte graphique et l’identité visuelle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) viennent d’être définies à Abidjan à travers un atelier régional de l’organisation.Cet atelier, dont les travaux ont eu lieu du 25 au 27 novembre 2020, a pour objectif d’amener les chargés de communication des institutions, Agences spécialisées et Représentations de la Commission de la CEDEAO à « s’approprier la nouvelle Charte graphique et l’identité visuelle de l’institution sous régionale en vue d’une harmonisation des outils de communication ».

Organisé par la direction de la communication de la Commission de la CEDEAO, avec le soutien du bureau de l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement (GIZ) à Abuja, il a permis de mettre en place un document sur les normes de la charte graphique et l’identité visuelle de l’organisation. 

 Rappelant le parcours de la CEDEAO en matière de visibilité, la directrice de la Communication  de l’institution, Sandra Oulaté, a fait savoir que « depuis sa création, la CEDEAO n’a jamais disposé d’une charte graphique ».  

« Certes, le logo et les couleurs de l’institution sous régionale avait été esquissés mais aucun document officiel n’a été conçu et validé pour définir les règles, normes et code de leur utilisation », a souligné Mme Sandra Oulaté.  

Elle a indiqué que c’est à partir de ce constat que l’institution a « sollicité et bénéficié en 2016 de l’appui de la GIZ, l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement, pour concevoir le document officiel de la charte graphique de la CEDEAO; et surtout pour définir les normes et procédures élémentaires pour une utilisation rationnelle et efficiente de l’identité visuelle, c’est-à-dire les couleurs, polices et logo de la CEDEAO».

L’ambassadeur Babacar Carlos Mbaye, représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire a, au nom de Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, relevé l’importance de l’harmonisation des outils de la communication de la CEDEAO. 

« Le recours à des outils et des méthodes plus appropriés aurait favorisé une connaissance plus claire des missions et domaines d’intervention de la CEDEAO et aurait contribué à éviter à celle-ci les nombreuses critiques dont elle fait l’objet, comme c’est le cas ces derniers temps en rapport avec les processus électoraux de certains Etats membres.», a dit l’ambassadeur Babacar Carlos M’baye. 

Après sa validation le 03 août 2020 à Abuja, le président de la Commission  de la CEDEAO a donné des « instructions fermes » en vue de la mise en œuvre urgente de la Charte graphique, aux fins d’harmoniser la communication et l’identité visuelle de la CEDEAO dans toutes les institutions, agences spécialisées et représentations dans les Etats membres, a-t-il précisé.

« Aucune politique de développement ne saurait être efficace sans la prise en compte d’une communication de qualité qui puisse d’une part créer des changements de comportement de nos populations à la base, mais aussi et surtout les amener à apprécier les nombreux programmes, infrastructures et actions déployés au plan régional pour leur bien-être, d’autre part.», a déclaré M. Gbatto Félicien Bagui, chef de Cabinet du ministre de l’Intégration Régionale et des Ivoiriens de l’Extérieur.