Le candidat indépendant Bessi Benjamin dépose sa candidature pour la présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien qui a annoncé il y a quelques jours, sa candidature indépendante pour l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, a joint l’acte à la parole en déposant vendredi son dossier de candidature au siège de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) à Abidjan, a constaté APA sur place.« Notre dossier de candidature a été réceptionné. Les jours vont s’accélérer et comme je le disais j’ai hâte d’être avec vous. J’ai hâte d’être à vos côtés chers ivoiriens pour vous apporter de la joie de vivre et regarder l’avenir dans la paix», a déclaré M. Bessi après le dépôt de sa candidature. 

Poursuivant, il a dit sa gratitude à ses représentants dans les différentes localités ivoiriennes qui lui ont permis d’obtenir les parrainages citoyens requis « pour compléter son dossier de candidature ». « Nous allons avancer dans la paix. Tout devrait bien se passer. Et nous vous donnons rendez-vous très bientôt sur le terrain», a indiqué le candidat à la candidature pour la présidentielle ivoirienne.

 « Ma candidature n’est ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État… Je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à nos compatriotes la fierté d’être ivoirien »,  avait promis mardi dernier, M. Bessi à l’annonce de sa candidature. 

La CEI a déjà réceptionné plusieurs candidatures pour cette élection dont celle du chef de l’État sortant Alassane Ouattara, de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié et plusieurs candidatures indépendantes. La période de dépôt des candidatures pour cette échéance électorale devrait s’achever lundi prochain. 

Présidentielle en Côte d’ivoire : un 3e mandat et une radiation du listing électoral au centre de l’actualité

L’élection présidentielle du 31 d’octobre 2020, en Côte d’ivoire approche à grand pas. Des partis politiques, se mobilisent pour faire valider les candidatures de leur choix.

Mais, des divergences sur certaines questions opposent le pouvoir en place et l’opposition. Notamment sur la question de 3e mandat du Président Ouattara et la radiation de Laurent Gbagbo sur le listing électoral.

En effet, plusieurs interprétations ou réponses ont été données face à cette question du 3e mandat.  À en croire, les membres de son parti, le RHDP, ce dernier serait éligible, quant à l’opposition, M. Ouattara, abuserait de sa position pour modifier la constitution.

Par ailleurs, certains l’a considèrent comme une grave atteinte à l’honorabilité du peuple ivoirien, et passible de poursuites. Tel est le cas de M. Francis Wodie. Rappelons toutefois que M. Wodie est Professeur Titulaire de Droit Public et sciences politiques. Il a été l’ancien président du Conseil constitutionnel de 2011-2015 et Fondateur du Parti ivoirien du Travail ( PIT ).

Sur ce sujet, ce dernier n’a pas hésité à donner son point de vue, dans une lettre adressée au président Alassane Ouattara.

Pour le Pr. Wodie,  la Côte d’ivoire serait dans un système électoral vicié et porteur des germes d’une guerre civile. Cela découle à la fois d’une Constitution adoptée de manière dolosive en induisant en erreur le peuple. Ainsi que d’un code électoral confligène.

Il a indiqué qu’Alassane OUATTARA  n’a pas le droit de légiférer par voie d’ordonnance. Et ce,  dans des domaines qui sont réservés à l’Assemblée nationale.

Dans la constitution en application du principe sacrosaint de la séparation stricte des pouvoirs, il y’a des domaines qui sont réservés au président de la République et d’autres au Parlement qui légifère .
Cependant, il peut prendre des décrets et des ordonnances à condition qu’il y ait une loi d’habilitation du pouvoir législatif pour intervenir dans des domaines qui relèvent exclusivement du Parlement.

La seule loi d’habilitation dont il jouit est celle qui lui permet exclusivement de prendre des ordonnances pour l’exécution de son programme économique et financier datant de 2013 .
 » Aujourd’hui, le président a pris des ordonnances pour faire des amnisties sans passer par le parlement (…) modifier le code électoral qui est une compétence exclusive du Parlement. » S’est-il offusqué.

Étant donné que cette dernière est confligène, car elle viole l’article 754 du Code de procédure pénale. Notons que celle-ci stipule que  seuls les condamnés en voie définitive, sont rayés de la liste électorale.

Ainsi, en ajoutant à l’article 4 du code électoral,  » les condamnés par contumace sont retirés de la liste électorale et par ricochet inéligibles« . Le président Ouattara aurait enfreint ainsi un principe juridique qui est la présomption d’innocence.  » De par ce fait, il sème les germes d’une déstabilisation grave de notre pays en cette période électorale tumultueuse » Indiqua Wodie.

Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié annonce officiellement sa démission

Suite aux différentes affirmations circulant sur le départ du préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi, il a officiellement annoncé sa démission.

En effet, selon plusieurs médias ivoiriens, M. Toh Bi aurait rendu sa démission. Par ailleurs, certains auraient même évoqué une nomination à la primature. Mais fort est de constater que la véracité de cette information n’a pas été confirmée.

Cependant, vu l’ampleur des rumeurs sur la toile, ce dernier est sorti du silence en annonçant publiquement sa démission. À en croire l’information postée sur sa page Facebook, M. Vincent Toh Bi a présenté sa démission à sa hiérarchie.

https://www.facebook.com/VincentTohBi/posts/745420692916437

« Le mercredi 26 août 2020, j’ai présenté ma démission à ma hiérarchie.
Pour l’honneur et pour le respect de ma conscience, j’ai décidé de quitter mes fonctions de Préfet du Département d’Abidjan.
Au moment où j’aborde volontairement un autre pan de ma vie , je voudrais vous dire à tous : Merci et… au revoir« .

Cependant, ce départ est-il déjà validé par sa hiérarchie ou le préfet est-il en attente de la réponse?

Présidentielle ivoirienne : l’Amnesty appelle à la fin des violences

L’ONG des droits humains alerte contre l’augmentation des violences et de la répression des voix dissidentes en Côte d’Ivoire, à l’approche de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Selon Amnesty International, dans un communiqué parvenu vendredi à APA, les autorités ivoiriennes doivent « immédiatement prendre des mesures » destinées à prévenir les violences y compris celles entre adversaires politiques appartenant à des communautés différentes, et à protéger la population et son droit de manifester pacifiquement.

Dans les villes de Divo et Bonoua, au sud et sud-est du pays, la marche du vendredi 21 août des femmes opposées à la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, a été brutalement dispersée par des jeunes, déplore l’ONG. Elle souligne que les violences qui ont suivi ont occasionné plusieurs blessés et des pillages et incendies de magasins.

Amnesty International dit avoir interrogé également plusieurs témoins oculaires et recueilli des informations qui confirment que les femmes manifestaient les « mains nues » au moment où elles ont été attaquées par des groupes de jeunes armés de machettes et de gourdins.

« Nous avons vu des manifestations de femmes dispersées et empêchées par des jeunes. A Divo, des violences entre adversaires politiques appartenant à des communautés différentes ont éclaté. Dans un pays qui, il y a moins de dix ans, connaissait de graves violations des droits humains dans un contexte électoral avec plus de 3000 morts, il est important de réagir immédiatement pour apaiser la situation », a déclaré Samira Daoud, directrice du bureau Amnesty d’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, basé à Dakar.

« Les autorités doivent protéger la population et mettre fin aux violences. L’impunité risque d’être un vecteur clé de nouvelles violences si toutes les personnes soupçonnées d’en être responsables à Divo et ailleurs, ne sont pas traduites en justice dans le cadre de procès équitables », a-t-elle prévenu.

La clôture des dépôts des dossiers de candidature, ouverts depuis le 16 juillet par la Commission électorale indépendante (CEI), est prévue le 31 août 2020, soit d’ici trois jours.

Président sortant, Alassane Ouattara a été officiellement investi, le 22 août dernier, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) à la prochaine élection présidentielle. Cette candidature à un troisième mandat jugée « anticonstitutionnelle» par plusieurs Ivoiriens, est la cause des manifestations organisées par l’opposition.

Le président Ouattara, qui avait un temps renoncé à se représenter pour un nouveau mandat et porté son dévolu sur son défunt Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé en juillet, a décidé par la suite de revenir sur ses propos. « Rien ne m’empêche d’être candidat », a-t-il lancé lors de son investiture dans un stade Félix Houphouët-Boigny comble, s’inscrivant en faux contre l’opposition qui a une lecture « erronée » de la Constitution.

Ouattara précise que c’est lui qui l’a rédigée, ce qui donne d’ailleurs à ses prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

La justice ivoirienne a décidé toutefois, le 25 août, la radiation définitive des listes électorales de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo du FPI (opposition) dont la candidature a été évoquée par son camp.

Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale, par ailleurs candidat déclaré à l’élection présidentielle, a été condamné in absentia le 28 avril à 20 ans de prison pour recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux par le tribunal correctionnel d’Abidjan.

Covid-19: Pékin appuie les enseignants rwandais

L’ambassade de Chine au Rwanda a fait don de denrées alimentaires à 300 enseignants les plus touchés par la pandémie de Covid-19 à Gasabo, l’un des principaux districts de Kigali.Il s’agit de 18 tonnes de nourriture comme du riz, de la farine de maïs, des haricots, de l’huile, du sel mais également du savon, des détergents et d’autres produits de base d’une valeur de 23 800 dollars. 

Selon Xing Yuchun, le conseiller politique et ambassadeur adjoint de Chine au Rwanda, cette aide d’urgence est destinée à aider les enseignants des écoles privées dont le travail a été interrompu par la pandémie. 

 « En Chine, les enseignants constituent l’une des communautés les plus importantes et je pense qu’il en est de même au Rwanda. Ce soutien est destiné à les aider à tenir le coup jusqu’à ce que leur vie normale soit rétablie », a déclaré le diplomate chinois. 

Depuis mars dernier, le gouvernement rwandais distribue d’abord des produits de première nécessité aux citoyens les plus vulnérables du pays.

Mozambique: sept personnes décapitées sur l’île Nhonge

Des terroristes islamiques présumés ont décapité sept personnes sur l’île de Nhonge, dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays, déchirée par les conflits, a appris APA vendredi.Selon le journal indépendant Mediafax, le massacre a eu lieu la semaine dernière dans l’île, qui est située au large de la côte du district de Mocimboa da Praia.

Les assaillants se sont emparés de sept hommes et les ont décapités. 

Ils ont enlevé jusqu’à 20 autres personnes et ont pillé des marchandises dans les magasins informels de l’île avant de retourner sur le continent. 

La province a connu ces derniers mois une recrudescence d’attaques armées par des milices soupçonnées d’être liées à l’organisation terroriste, l’État islamique.

Namibie: hausse des prix du carburant à partir du 2 septembre

La Namibie va augmenter les prix du carburant jusqu’à 2,6% à partir du 2 septembre, a annoncé vendredi le ministère des Mines et de l’Energie.Le ministère a déclaré que le prix de l’essence à la pompe au port d’entrée de Walvis Bay devrait augmenter de 30 cents à 11,65 dollars namibiens (environ 70 cents américains) par litre, tandis que le diesel devrait augmenter de 15 cents à 11,98 dollars namibiens. 

« Les prix du carburant à la pompe dans tout le pays seront ajustés en conséquence », a déclaré le ministère dans un communiqué. 

Les hausses des prix des carburants sont généralement influencées par le coût international des produits pétroliers raffinés auxquels le carburant est importé dans un pays et par les fluctuations du taux de change du pays bénéficiaire.

Election / FIF : la FIFA demande l’arrêt du processus électoral de la présidence de la FIF

La Fédération internationale de football (FIFA) demande, l’arrêt immédiat du processus électoral de la FIF. Et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Selon les informations données par certains médias tels que RFI,  la FIFA aurait demandé la suspension de l’élection à la présidence de la FIF prévu le 5 septembre prochain. Par ailleurs, elle aurait pointé du doigt l’ambiance du climat de la dernière réunion de la Commission électorale. Pour la Fédération internationale, la commission n’aurait pas eu l’occasion de reprendre les travaux en toute quiétude.

En effet, rappelons que cette assemblée s’était terminée avec la démission du président de la Commission, René Diby.

De plus,  la FIFA a demandé à la FIF de lui faire parvenir d’ici ce vendredi 28 août plusieurs documents. Il s’agirait notamment, de la liste des membres la Commission électorale ou encore un certain nombre de procès-verbaux.

Cependant, soulignons que la FIFA souhaiterait obtenir désormais une vue d’ensemble du processus électoral. À l’en croire, cela garantirait un bon déroulement pour l’élection, conformément  à toutes les associations membres.

Il faudrait préciser que la FIFA avait déjà annulé la semaine dernière, la suspension du processus électoral décidé par la FIF. En outre, après la reprise des activités, la commission avait annoncé hier 27 août les candidats sélectionnés pour la suite de la compétition.

À cet effet, Sory Diabaté et Idriss Diallo avait validé leur candidature. Mais, Didier Drogba et Kouassi Koffi Paul, n’ont pu valider leur candidature.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’intervention du chef de l’Etat à l’université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef) dont il était l’invité d’honneur.Dans Le Soleil, Macky Sall a déclaré que « l’allègement du fardeau de la dette (permettra) d’accompagner l’Afrique dans ses efforts de résilience et de reprise de sa trajectoire d’émergence post-Covid ».

Le président de la République du Sénégal, rapporte le quotidien national, a plaidé pour un nouveau regard sur l’Afrique : « Ceux qui continuent de percevoir et d’analyser les dynamiques africaines à travers des paradigmes et des paramètres périmés risquent d’être surpris et en retard sur les rendez-vous de demain ».

A en croire le chef de l’Etat, cité par Le Témoin, « l’Afrique en construction est une source d’opportunités et d’investissement pour une économie mondiale essouflée. (Ce continent) est un acteur qui demande des rapports de partenariat plus qualitatifs et plus justes pour une croissance et une prospérité partagées ».

Pour sa part, EnQuête souligne que Macky Sall a annoncé, lors de cet évènement organisé en France, que « le Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) sera adopté au mois de septembre prochain ».

Dans L’Observateur, il renseigne que « d’ici 2023, le PAP2A requiert un financement de 22,4 millions d’euros (environ 14,6 milliards F CFA) dont le tiers est attendu du secteur privé local et étranger. Ce sont ces défis que le Sénégal veut relever avec son programme de relance de l’économie nationale ».

Sur un tout autre sujet, L’AS fait savoir que « le dialogue (politique) bute sur le cumul de fonctions de président (de la République) et chef de parti ». Dans ce quotidien, Cheikh Sarr, membre du pôle de la majorité, soutient que si « un président, porté à la magistrature suprême par son parti ou sa coalition, démissionne de ces instances, (cela) équivaudrait à une forme de trahison envers ses camarades de parti ».

En tout cas, c’est « le désaccord » après le consensus sur le parrainage, note Sud Quotidien. Parce que, relate ce journal, l’opposition estime que le cumul de ces postes est « inadmissible ».

Pendant ce temps, Le Quotidien fait un focus sur la gestion de l’aide alimentaire. Selon ce journal, « le Comité Force Covid-19 a décidé d’envoyer une équipe au ministère du Développement communautaire et de l’Equité territoriale pour vérifier sur place et sur pièces les dépenses effectuées » dans le cadre de cette opération humanitaire dont le coût est évalué à 69 milliards F CFA.

Enfin, affirme Vox Populi, « le pays patauge dans les eaux après 48 heures de (fortes) précipitations ». A Pikine (ouest), Matam (nord) ou encore Kaffrine (centre), la pluie a causé des dégâts considérables et « des familles (ont été) chassées de leurs maisons par les flots ».  

Le débat sur la rentrée scolaire en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au débat sur la rentrée scolaire.« Jamais l’éducation n’a été en péril comme on le voit actuellement », déplore +Aujourd’hui Le Maroc+, notant que la gestion gouvernementale du dossier de la rentrée montre que les responsables sont tout simplement dépassés.

La publication souligne qu’il ne s’agit pas de repousser la date de la rentrée ni de déclarer une année blanche, puisque ce genre de décisions va simplement compliquer la situation davantage.

« Un pays où le système éducatif est fragilisé est tout simplement condamné », croit-il savoir. « Donc un peu plus de sérieux s’il vous plaît ! Il en va de l’avenir du pays », lance-t-il.

+L’Opinion+ se demande pourquoi le ministre de tutelle, Said Amzazi s’entête-t-il à maintenir une rentrée scolaire qu’on pressent tous qu’elle sera celle de tous les dangers ? », relevant que la Corée du Sud vient de décréter la fermeture de l’ensemble des écoles de Séoul et de ses alentours pour basculer vers un système d’enseignement après la détection de 280 nouveaux cas de Coronavirus.

« Au Maroc où le bilan quotidien du Covid s’établit depuis plusieurs semaines à quatre chiffres, notre gouvernement vient de décider la reprise de la scolarité selon un système hybride où les parents ont le choix, du moins supposément, entre un enseignement distanciel qui est la règle et présentiel qui est l’exception », relève la publication, se demandant ce que « ferait notre ministère de l’Enseignement au cas où des clusters surgiraient dans des établissements scolaires ».