La radio nationale zimbabwéenne enregistre 30 cas de Covid-19

Au moins, 30 membres du personnel de la Zimbabwe Broadcasting Corporation (ZBC), la compagnie de radio-télédiffusion nationale zimbabwéenne, ont été testés positifs au coronavirus, a annoncé mardi soir la ZBC.« Les personnes déclarées positives ont été conseillées de s’isoler et de ne pas se présenter au travail, et de suivre les directives du gouvernement et des responsables de l’OMS », a déclaré le diffuseur public dans un communiqué. 

La ZBC a déclaré qu’elle continuera de « surveiller avec vigilance et de répondre aux nouvelles informations et aux nouveaux développements afin de protéger la santé et le bien-être de tout le personnel ». 

« Nous continuerons à décongestionner le lieu de travail et (seulement) le personnel essentiel est censé se présenter au travail et à tour de rôle », poursuit la déclaration. 

Le Zimbabwe, à la date du mercredi, compte 4 818 cas de Covid-19.

L’eSwatini dément les accusations de culture du cannabis

Le gouvernement d’eSwatini a rejeté les informations selon lesquelles, le roi Mswati III serait impliqué dans une affaire de culture illégale de cannabis, et menacé de prendre des mesures contre le journaliste, en fuite, qui est derrière l’article.Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sabelo Dlamini, a réagi avec colère à la « diffusion de fausses nouvelles par le fondateur et rédacteur en chef de Swaziland News, Zweli Dlamini, écrites et publiées dans l’intention de tromper et de désinformer le public ».

« Dans sa dernière série d’articles diffamatoires, sans fondement et incorrects sur le plan des faits, Dlamini insinue que Sa Majesté le Roi Mswati III serait impliqué dans le commerce du cannabis », a déclaré le porte-parole.

Il a expliqué que si plusieurs entreprises « ont par le passé demandé à cultiver du cannabis en eSwatini, aucune d’entre elles n’a obtenu de licence pour poursuivre cette activité car, la culture de la dagga reste illégale dans ce pays ».

Dans l’article en question, publié lundi dernier par l’agence de presse en ligne, le journaliste a accusé Mswati d’avoir prétendument exproprié des propriétés appartenant à des cultivateurs de dagga et d’avoir repris leurs entreprises afin de « promouvoir ses affaires louches ».

« Le gouvernement continue à poursuivre les voies légales pour tenir Zweli Dlamini responsable de la diffusion de fausses informations », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Le journaliste vit en exil en Afrique du Sud voisine depuis février dernier, suite à un harcèlement présumé de la police.

Le Niger «formellement déconseillé» aux expatriés français (officiel)

Le ministère français des Affaires étrangères déconseille « formellement » tout déplacement au Niger, « à l’exception de la capitale Niamey qui est déconseillée sauf raison impérative ». »Compte tenu de la présence récurrente de combattants djihadistes sur une large portion du territoire, et des menaces contre les intérêts et les ressortissants occidentaux, les déplacements sont formellement déconseillés sur l’ensemble du Niger, à l’exception de Niamey, où ils sont déconseillés sauf raison impérative », peut-on lire sur le site internet du Quai d’Orsay.

Cette décision fait suite à la meurtrière attaque du 9 août dernier au cours de laquelle six Français et deux Nigériens ont perdu la vie dans la réserve des girafes, située près de Kouré, commune à 60 km à l’est de Niamey.

« C’est une mesure injuste, une double peine pour le pays », a fustigé, sur son compte Twitter, le journaliste-écrivain, Seidik Abba.

Pour son confrère Matteo Maillard, « avec une telle carte (entièrement colorée en rouge), la diplomatie française va rendre encore plus difficile le travail des humanitaires, des chercheurs et des journalistes sur le terrain ».

Les victimes de l’attaque du 9 août étaient tous des humanitaires dont certains travaillaient pour l’ONG Acted.

« C’est le symbole d’une victoire pour la terreur et ses instigateurs. Le Niger leur est accordé », conclut Matteo Maillard, correspondant au Mali du journal français Le Monde Afrique.

Maroc : Le Lion de l’Atlas se met en mode bavette

Le célèbre lion d’Ifrane, cette sculpture, finement taillée sur du granite, qui a fait rêver et fait encore rêver tous ceux qui l’ont vue, se pare d’un masque pour lutter contre le coronavirus, qui affiche une montée vertigineuse ces derniers jours au Maroc.En ces temps de coronavirus, le roi de la savane et autrefois des montagnes de l’Atlas, change de look et montre l’exemple à suivre aux résidents et aux touristes, rugissant haut et fort que le port du masque est obligatoire.

« Le Lion d’Ifrane vous invite à porter le masque », peut-on ainsi lire sur un panneau officiel, placé juste devant ce principal ornement des armoiries de la ville.

Pendant plusieurs semaines, la mascotte d’Ifrane, cette ville qui se trouve au coeur de l’Atlas (près de 200 km au Nord de la capitale Rabat), portera un masque pour inciter aux voyageurs d’en faire autant, rappelant par la même occasion que toute personne désirant d’y accéder devra impérativement se munir de son masque.

Connu comme le Lion d’Ifrane, il s’agit d’une sculpture en pierre anonyme datant de la seconde guerre mondiale. On dit qu’un prisonnier allemand l’aurait construite, comme les origines d’Ifrane se trouvent dans une petite population militaire française.

Cette sculpture mesure dans sa posture au repos environ 7 mètres de long, 1.50 m. de large et 2.00 m. de hauteur. Bien qu’il soit un redoutable prédateur, ce lion vous donne l’impression de sortir non pas d’une forêt vierge mais d’une cage de cirque : Un jeune lion bien dressé voir docile mais surtout bien « apprivoisé ». C’est peut-être, ce que l’artiste voulait faire de ce lion du Moyen Atlas.

Présidentielle 2020 : Clôture des réclamations du contentieux sur la liste électorale

Les réclamations du contentieux sur la liste électorale pour la présidentielle de 2020, se sont achevées le mardi 11 août. Cette opération a pris fin sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Selon les dires d’Emile Ebrottié, porte-parole de la CEI, institution électorale en Côte d’Ivoire, ces réclamations ont débuté mercredi dernier. Ainsi, elles se sont achevées mardi soir sur toute l’étendue du territoire ivoirien. «Aujourd’hui, prennent fin les réclamations. On a encore trois jours pour un traitement dans les Commissions électorales locales (CEL). Après ces trois jours, les superviseurs de ces CEL vont valider les requêtes. La liste électorale sera ainsi  expurgée de tous ceux qui ne doivent pas y figurer et elle prendra en compte les omissions». A-t-il indiqué.

Bien avant sa déclaration, M. Ebrottié s’est étonné des récriminations de ceux qui estiment que la CEI est favorable au parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. À l’en croire, l’institution de la CEI serait équitable.

Pour ce faire, ce dernier a tenu rappelé la composition de la commission centrale. À cet effet, il a indiqué que l’opposition dispose de quatre représentants. Quant à la société civile, elle en a six et le parti au pouvoir, trois. Enfin, l’institut ne dispose que de deux représentants de l’administration.

Toutefois, soulignons que les réclamations du contentieux sur la liste électorale ivoirienne, étaient en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. En outre, elles se sont ouvertes le 05 août dernier et se sont  achevées le mardi 11 août.

Santé et migration au menu des quotidiens marocains

Le vaccin russe contre la Covid-19, les effets de la pandémie sur les propriétaires de restaurants et le démantèlement d’un réseau s’activant dans l’organisation de la migration illégale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Sous le titre, « Lueur d’espoir », +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Russie affirme que son vaccin est prêt, alors que l’OMS explique que les recherches vont donner leurs fruits prochainement pour contrer le virus, soulignant que « l’espoir est donc permis et le bout de tunnel n’a jamais été si proche ».

En attendant, la pandémie mondiale du coronavirus continue de sévir partout dans le monde et le Maroc ne déroge pas à la règle, fait observer le journal, notant que les dernières semaines ont été particulièrement différentes en termes de contaminations et de cas actifs.

Aujourd’hui, la situation est devenue inquiétante, prévient-il, ajoutant que les autorités n’ont pas d’excuses et doivent s’adapter et réagir plus vite, mais les citoyens ont également une part de responsabilité non négligeable. « Un relâchement généralisé est constaté dans de nombreux quartiers et différentes villes », fait-il remarquer.

De son côté, +Al Bayane+ fait savoir que les propriétaires de restaurants et de cafés, encore amoindris par la pandémie qui continue à sévir de plus belle dans le pays, sont priés de verser les taxes de débit de boisson aux communes pour le compte de la deuxième tranche de 2020.

Cette décision a suscité une grogne sèche au sein de cette frange de commerçants qui ne parviennent encore à se remettre de la crise virale, paralysant les activités durant plus de trois mois d’affilée, souligne la publication, indiquant que face à ce pourparler enflammé, le ministère de l’Intérieur a jugé bon d’y mettre un terme, en transmettant une note aux walis et gouverneurs, leur signifiant de faire permettre l’exonération de taxes par les maires, à ce propos, y compris celle du débit de boisson.

Néanmoins, les professionnels sont tenus de se faire argumenter par les documents requis auprès des services de fiscalité, précise le quotidien.

+L’Economiste+ rapporte que la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a arrêté, mardi soir à Tan-Tan (sud du Royaume), trois personnes pour leur implication dans l’organisation de migration illégale. Les mis en cause, dont un Gambien de 34 ans, sont soupçonnés d’être liés à un réseau criminel s’activant dans l’organisation de la migration illégale et de la traite d’êtres humains.

Ils ont été arrêtés en flagrant délit d’hébergement de 7 candidats à la migration clandestine, dont cinq ressortissants de pays subsahariens, un Sri Lankais et un Bangladais, fait savoir la publication.

Election à la FIF : Sidy Diallo annonce la suspension du processus électoral et programme une AG

Le président de la FIF Sidy Diallo a annoncé la suspension du processus électoral et programme une nouvelle AG. Cette information a été donnée par le biais d’un communiqué daté du mardi 11 août 2020.

Nouveau bouleversement dans cette course à la présidence, au niveau de la commission électorale. À en croire certains médias, les membres de la commission se seraient divisés. Et ce, sur le dossier de candidature déposé par un candidat.

Pour ce faire, cela explique pourquoi les résultats n’ont pas été publiés comme prévu. Face à cette situation, Sidy Diallo a annoncé la fin de la mission de la commission électorale.

« Le mardi 11 août 2020, le Président de la FIF a reçu une note, à lui adressée par 4 membres de la Commission électorale, dénonçant les agissements du Président de leur commission et déclarant ne pas se reconnaître dans la décision que lui et certains membres de la commission ont adopté le dimanche 09 août 2020. Il est à préciser que la commission est composée de 7 membres », indique le communiqué. De plus, cette note ajoute que les faits rapportés révèlent des violations graves et répétées. Notamment, des dispositions des articles 2 et 8 du Code électoral. Ainsi que, des dispositions finales dudit Code.

Cependant, si rien n’a été évoqué clairement dans la note, la validation d’une candidature qui aurait été proposée par  Réné Diby est au centre de ce problème.

Selon Sidy Diallo, René Diby a évoqué des raisons pour le moins particulières pour justifier ce choix. « Devant la gravité des manquements rapportés, le Président de la FIF a interpellé le Président de la Commission électorale par courrier en date du 10 août 2020. Dans sa réponse datée du même jour, le Président de la Commission électorale a indiqué avoir agi en toute naïveté. Pour préserver la cohésion sociale, en cette période sensible ».

En outre, Sidy Diallo a assuré avoir saisi la CAF et la FIFA. Quant à la nouvelle AG de la FIF, elle est prévue le 29 août. Notons que celle-ci devra recomposer une nouvelle Commission électorale.

Electricité, Santé et Société se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’électricité à des faits de société, en passant par l’actualité sanitaire.« La Centrale thermique de Bargny (Dakar) en marche », titre L’AS quotidien qui s’empresse de préciser dans ses colonnes que « La CES (Compagnie d’Electricité du Sénégal) réclame une dette de 47 milliards à la Senelec ». A en croire ce journal, la Société nationale d’électricité « refuse de payer ses factures » depuis le démarrage des activités de la centrale en octobre 2018.

« La Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse Senelec de vouloir la couler. Lors d’une visite guidée, hier, la directrice de l’entreprise a accusé l’électricien national de refuser de payer 400 mille mégawatheures d’un coût de 40 milliards de francs », détaille WalfQuotidien, affirmant que « La centrale à charbon de Sendou est au bord de l’asphyxie financière ».

Cela pousse le quotidien L’Observateur à arborer cette Une : « Le pays sur une bombe énergétique ». En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Une facture de 47 milliards FCfa crée une +guerre+ entre la Senelec et la Centrale de Sendou ; Après l’arrêt de la raffinerie, la Sar (Société africaine de raffinage) au bord du gouffre » avant de relayer dans ses colonnes « Les graves révélations du collège des délégués de la boîte (la Sar) ».

La Tribune consacre sa parution du jour à l’affaire « Senelec-Akilee et les compteurs intelligents » et écrit : « Acculée, brimée et présentée comme le +monstre+ à abattre, la société Akilee a été et continue d’être au cœur des débats. Le contrat signé avec Senelec, dans le cadre de la mise à disposition de compteurs intelligents, a été signalé comme étant un pur contrat léonin. Ce qui a poussé les autorités de la Société nationale d’électricité à essayer de lui tourner le dos pour ouvrir l’autoroute à une société israélienne du nom de Powercom. Un contrat aux allures d’un scandale électrique ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la démission du Président de Conseil d’administration de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et titre : « Le PCA claque la porte ». En sous-titre, le journal informe que « Pr Papa Touré (est) outré par le financement présidentiel d’un centre de Pma et de greffe de moelle ».

Sous le titre « Chloroquine, un mirage », EnQuête se penche sur ce médicament utilisé pour traiter le coronavirus et écrit : « Après 5 mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son éfficacité contre l’infection au Sars-Cov-2. La décision des autorités de ne plus traiter que les cas symptomatiques la rend même caduque ».

Vox Populi revient pour sa part sur le « décompte macabre de Horizon sans frontières » et arbore cette titraille : « 16 Sénégalais tués à l’étranger en 8 mois. Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà trop longue. La diaspora des Etats-Unis en tête avec 8 morts suivie de l’Italie avec 3 décès ».

En politique, le quotidien national Le Soleil effectue un retour à la source de la conscience citoyenne des militants « Quand les partis faisaient école ».

Guinée : la présidentielle fixée le 18 octobre

Le président guinéen, Alpha Condé, a annoncé, mardi soir, à la télévision nationale que l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 18 octobre prochain comme le prévoyait la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).Dans son décret entérinant cette proposition de la Ceni, le chef de l’Etat a instruit les différents ministères et acteurs impliqués dans ce processus à veiller chacun en ce qui le concerne à l’application du présent décret.

Crise malienne : l’intransigeance du M5-RFP

Des milliers de personnes ont manifesté sous la pluie mardi à la Place de l’indépendance de Bamako pour la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).Le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) campe sur ses positions. Après avoir observé une trêve d’une vingtaine de jours, ce collectif hétéroclite est à nouveau en ordre de marche.

La mission de médiation à Bamako de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), celle de cinq chefs d’Etat de cet espace communautaire puis le sommet extraordinaire de l’organisation régionale en visioconférence n’ont pas changé la donne.

Le M5-RFP a recémment rejeté le plan de sortie de crise proposé par la Cedeao. Cette dernière estime que la démission d’IBK est « une ligne rouge ». Dans leurs recommandations, les présidents ouest-africains ont entre autres invité tous les acteurs de la crise sociopolitique à participer à la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Jusque-là, le M5-RFP est sourd à cet appel. Pendant ce temps, Ibrahim Boubacar Keïta a commencé à mettre en œuvre le plan de sortie de crise avec notamment l’installation hier lundi de la nouvelle Cour Constitutionnelle.

Le chef de la mission de médiation de la Cedeao, Goodluck Jonathan, a assisté à la cérémonie de prestation de serment des membres de cette haute juridiction. L’ancien président du Nigeria est revenu dans la capitale malienne pour essayer d’arracher le compris tant attendu : « Toute la communauté internationale sait qu’il y a des difficultés au Mali. Nous tentons d’aider (ce) peuple à les résoudre ».