Gbagbo dépose des requêtes pour l’obtention d’un passeport, un casier judiciaire et un certificat de nationalité (officiel)

L’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, a introduit une requête auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire en vue de l’obtention d’un passeport, puis une autre demande dans son pays pour l’établissement d’un casier judiciaire et d’un certificat de nationalité, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré.« L’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles nous a informés de la réception d’une requête de passeport (faite par M. Gbagbo et) qui est en cours de traitement auprès des autorités compétentes », a dit M. Sidi Touré, répondant à une question d’un journaliste après un Conseil des ministres.

Il a fait observer que cette demande de l’ex-chef d’Etat, commence d’abord par une requête auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles, où l’ex-président ivoirien réside actuellement. 

Répondant à une seconde question d’un journaliste de savoir si M. Gbagbo a demandé également un certificat de nationalité et un casier judiciaire auprès des institutions compétentes en Côte d’Ivoire, le porte-parole du gouvernement ivoirien a confirmé cette information. 

« Oui, effectivement, les services ont reçu une requête d’un certificat de nationalité et d’un casier judiciaire» au niveau des autorités compétentes, a-t-il déclaré devant la presse.

M. Gbagbo, acquitté dans l’affaire des violences postelectorales de 2010-2011 et mis en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), «recevra ses documents à l’issue du traitement », a relevé M. Sidi Touré, indiquant que «le dossier est en traitement ».

Cette demande de passeport, de casier judiciaire et de certificat de nationalité intervient dans une période d’ouverture des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. 

Lancement à Abidjan de l’opération «vacances sécurisées 5» avec 5000 soldats pour lutter contre la criminalité

Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, a lancé officiellement mercredi au stade de Williamsville dans la commune d’Adjamé au centre d’Abidjan, une opération dénommée « Vacances sécurisées » impliquant environ 5000 soldats pour lutter contre la criminalité, a constaté APA sur place.« C’est une opération qui voit la participation de toutes les forces de sécurité pour que chacun puisse passer des vacances en paix. Les forces de sécurité et les populations doivent former un binôme de complicité », a estimé le Général Vagondo se félicitant du bilan  de « Épervier 5», une autre opération de sécurité lancée en septembre dernier et qui s’est achevée ce jour. 

 « Je voudrais engager les forces de sécurité au respect strict des droits humains lors de cette opération », a insisté le Général Vagondo. Dans la foulée, il a appelé également les populations au strict respect des mesures barrières contre la Covid-19 édictées par les autorités ivoiriennes. 

Avant lui, le directeur général de la police, l’Inspecteur général de police Youssouf Kouyaté, a expliqué que l’opération « Vacances sécurisées 5» visent plusieurs objectifs dont la protection des personnes et des biens, la  lutte contre le phénomène des enfants en conflit avec la loi dit « enfants-microbes», la lutte contre la criminalité, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre le trafic de stupéfiants. 

« Chers collaborateurs, je vous invite à travailler avec abnégation», a conseillé l’Inspecteur général de police souhaitant un partage de renseignements entre les forces de sécurité et les populations. 

« A Adjamé où transitent environ deux à trois millions de personnes par jour, nous avons plus que jamais besoin d’être renforcés en matière de sécurité », a indiqué pour sa part, Yaya Bakayoko, le représentant du maire de cette commune exhortant à son tour, les populations à « collaborer» avec les forces de sécurité.

Côte d’Ivoire: la liste électorale provisoire compte 7 500 035 électeurs (Officiel)

La Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire a annoncé mercredi à Abidjan qu’à l’issue de l’opération de mise à jour du fichier électoral ivoirien, la liste électorale provisoire 2020 compte 7 500 035 électeurs contre 6 595 790 en 2018, soit une hausse de 904 245 personnes.Cette information a été donnée par Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI lors d’une cérémonie de remise  officielle de la cette liste électorale provisoire aux partis politiques. 

« A l’issue de l’opération complète de mise à jour du fichier électoral, j’ai l’honneur de vous annoncer que la liste électorale provisoire de 2020 compte 7 500 035 par rapport à la liste de 2018 où on comptait 6 595 790 électeurs», a indiqué M. Coulibaly précisant que le nombre de nouvelles demandes enregistrées est de 1 645 693 électeurs. 

L’objectif  visé par  cette cérémonie de remise de la liste électorale, a expliqué M. Coulibaly, est d’actualiser les données relatives à la population électorale dans son ensemble et mettre cette liste à la disposition des acteurs politiques avec l’ouverture du contentieux de la liste électorale prévue le 05 août prochain. 

« Le contentieux est une opportunité pour  un audit inclusif. Le contentieux de la liste électorale vise à régler les litiges mettant en cause la régularité des inscrits sur la liste électorale, extraire les personnes indûment inscrites, rectifier les données personnelles de certains inscrits et inscrire les personnes omises», a fait savoir le président de la CEI appelant les partis politiques à venir massivement à ce contentieux. 

« Notre vœux commun est d’obtenir à terme un fichier électoral fiable… Considérez que notre liste est fiable. Comprenez que nous sommes de bonne foi parce que personne n’a intérêt à ce que la Côte d’Ivoire brûle », a assuré M. Coulibaly indiquant que la liste électorale sera affichée le 31 juillet prochain. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne a débuté le 10 juin dernier et s’est achevée le 05 juillet dernier. Environ cinq millions de nouveaux électeurs étaient attendus au terme cette opération. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Af’Sud: l’cône anti-apartheid Mlangeni inhumé à Johannesburg

Le combattant de la liberté tombé en Afrique du Sud, Andrew Mlangeni, « appartenait à une époque de lutte inlassable de sacrifice, de service d’honneur et d’intégrité », a déclaré mercredi le président Cyril Ramaphosa.Le président faisait son éloge funèbre en l’honneur du défunt militant de la lutte lors des funérailles de Mlangeni qui ont eu lieu sur le campus de Soweto de l’Université de Johannesburg.

Selon Ramaphosa, Mlangeni a vécu à une époque de dirigeants qui avaient incarné le meilleur de l’humanité afin de libérer leurs concitoyens opprimés sous le régime de l’apartheid.

Pour cette raison, l’héritage de Mlangeni vivra dans la liberté ressentie et vécue par les Sud-Africains aujourd’hui, a poursuivi le président.

Mlangeni, qui était le dernier accusé lors du procès de Rivonia aux côtés de Nelson Mandela et de sept autres soldats d’Umkhonto weSizwe, est décédé la semaine dernière dans un hôpital militaire de Pretoria après s’être plaint de douleurs abdominales à l’âge de 95 ans.

Le service funèbre de Mlangeni a été suivi d’un service funéraire au cimetière de Roodepoort, où il a été inhumé à côté de sa femme, lors d’une cérémonie supervisée par les militaires du pays. 

Maroc : Lancement des AfricaDev sessions

Le Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank lance les AfricaDev sessions, un cycle d’émissions de débat en ligne à destination de ses membres, des institutionnels et partenaires du Groupe sur le continent africain.La première session est diffusée ce jeudi 30 juillet 2020 (10h00 GMT) sur les plateformes digitales et réseaux sociaux du groupe et de ses filiales.

Selon les initiateurs, AfricaDev sessions a pour vocation de répondre, sous un nouveau format d’interaction, aux préoccupations des entreprises africaines mettant en avant les thématiques économiques africaines et permettant d’engager des réflexions sur les sujets d’actualité à destination des grands acteurs économiques et des PME du continent.

La crise actuelle a engagé le groupe Attijariwafa bank où qu’il se trouve à renforcer ses dispositifs d’accompagnement de ses clients et de proximité avec eux. Soucieux d’être à la hauteur de sa mission dans ce contexte particulier, la première émission adresse le thème « Covid-19 : Enseignements et meilleures pratiques en Afrique ».

Cette Sessioncaccueille pour en débattre Florence Boupda, Directrice Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale de la SFI, Gérard Mangoua DG et Co-fondateur du groupe Ubipharm et Ismaïl Douiri, Directeur général du groupe Attijariwafa bank, en charge du Pôle Banque de détail à l’International et filiales de financement spécialisées.

Crée en 2016, le Club Afrique Développement, vise à fédérer la communauté des affaires, les dirigeants, les représentants publics afin de dynamiser de manière pragmatique les investissements à l’échelle du continent.

Espace de mise en relation et d’échange dédié aux opérateurs économiques désireux de se développer en Afrique, par le développement de courants d’affaires ou/et d’investissements. C’est aussi une plateforme donnant accès à des informations, formations, services et expertises à dessein de favoriser la concrétisation des projets d’entrepreneurs, des grands projets structurants des Etats, ainsi que la coopération Sud-Sud et Nord-Sud.

Outre le forum international Afrique Développement organisé à Casablanca, le Club Afrique Développement compte aujourd’hui plus de 3000 membres, et a organisé, avec les banques du Groupe, 20 missions multisectorielles dans 15 pays, mobilisant plus de 2500 chefs d’entreprises du continent.

Depuis son lancement en 2010, le forum international Afrique Développement a réuni plus de 10.000 entreprises de 40 pays du continent et des pays partenaires, réalisant plus de 22.000 rendez-vous d’affaires structurés et générant des investissements conséquents un peu partout en Afrique, rappelle-t-on.

L’Arabie Saoudite soutient les efforts visant à trouver une solution à la crise libyenne

Le chef de la diplomatie saoudienne, le Prince Faisal Bin Farhan Bin Abdellah Al-Saoud, a exprimé les inquiétudes de son pays envers la situation en Libye et envers les ingérences étrangères dans ce dossier et l’impact de ces ingérences sur la sécurité dans le monde arabe, en particulier dans les pays voisins de la Libye.Lors d’une conférence de presse conjointe, mercredi à Rabat, avec son homologue marocain Nasser Bourita, à l’issue d’entretiens bilatéraux, le chef de la diplomatie saoudienne a souligné que son pays tend à soutenir tous les efforts visant à trouver une solution à cette crise, affirmant que la solution doit être libo-libyenne.

« Une solution 100 pc libyenne est une conviction de Ryad et de tous les pays arabes », a-t-il ajouté, soulignant que la coordination arabe pour atteindre cet objectif est une priorité pour son pays en vue de mettre fin aux interventions étrangères et au conflit qui se poursuit dans ce pays, ainsi que pour « la préservation de la Libye et des Libyens des effets du terrorisme, du conflit et des interventions et des convoitises extérieures ».

Par ailleurs, le ministre saoudien des affaires étrangères, a relevé la convergence de vues qui existe entre le Maroc et l’Arabie Saoudite au sujet des défis qui guettent le monde arabe, en particulier les ingérences étrangères et le terrorisme.

Ces défis nécessitent une coordination et une coopération communes pour y faire face, tout en veillant à la consécration des fondements de la paix et de la sécurité dans toute la région, a-t-il affirmé

Revenant sur ses entretiens avec son homologue marocain, le Prince Faisal Bin Farhan a précisé qu’ils ont été « axés sur divers aspects des relations étroites unissant les deux pays frères, dans le cadre notamment d’une fraternité solide et historique ».

Présidentielle en Côte d’ivoire : la CEI remet la liste électorale provisoire aux partis politiques

Le président de la commission électorale indépendante (CEI), Coulibaly Kuibiert Ibrahime, a remis la liste électorale provisoire de 2020, aux représentants des partis politiques. Cette remise s’est faite ce mercredi 29 juillet 2020 à Abidjan au siège de la CEI.

À cet effet, M. Kuibiert a souligné le fait que ses services techniques se sont employés au traitement informatique des données recueillies lors des recensements. Selon lui, cette étape aurait consisté à éliminer les doublons et croisements des données, ayant abouti à une liste électorale provisoire de 7.500.035 électeurs.

Toutefois, ce dernier a indiqué que la CEI attendait encore de ces partis politiques pour la suite du processus. À l’en croire, la présence des partis politiques permettra de corriger les quelques erreurs matérielles que contiendrait la liste provisoire.

Ainsi, il a déclaré que la liste électorale provisoire sera affichée dans les différents lieux de vote. Et ce, à compter du 1er août 2020.

Notons que cela ouvrira la période du contentieux, qui commence le 05 août 2020. Elle aboutira aussi à la production de la liste électorale définitive.

Covid-19 : la Russie annonce l’application d’un premier vaccin contre la pandémie le 10 août prochain

Créé par l’Institut Gamaleya basé à Moscou, la Russie a annoncé l’application d’un premier vaccin contre la covid-19 pour l’usage au grand public, le 10 août prochain.

Selon le rapport du New York Post, les responsables russes ont déclaré à CNN qu’ils approuvaient le premier vaccin contre la covid-19.

Par ailleurs, ces derniers ont expliqué que cela pourrait être disponible un peu plus tôt que la date donnée. Il sera notamment administré en premier pour un usage public aux travailleurs de la santé.

Cependant, la Russie n’a publié aucune donnée scientifique sur le projet. Aussi, le CNN a indiqué qu’elle n’était pas en mesure de vérifier sa sécurité ou son efficacité.

Pendant ce temps, un institut de virologie d’État russe a commencé des essais sur l’homme. Il s’agirait du deuxième vaccin potentiel du pays, injecté au premier des cinq volontaires. Celui-ci aurait reçu une dose plutôt cette semaine, selon Reuters, qui a cité l’agence de presse RIA.

À en croire l’agence, le volontaire se serait senti bien. Concernant la question sur le vaccin contre la covid-19, l’OMS a indiqué qu’au moins quatre sont en phase finale d’essais humains de phase III. À cet effet, trois développés en Chine et un autre en Grande-Bretagne.

Covid-19 en Côte d’ivoire : le gouvernement reçoit des concentrateurs d’oxygène

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid-19, le gouvernement ivoirien a reçu 35 concentrateurs d’oxygène et 50.000 masques d’un de ses partenaires techniques.

Cette cérémonie de remise de dons a eu lieu en présence du ministre du commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba.

Selon M. Diarrassouba, ce don provenant d’un des partenaires du ministère prouve qu’il n’est jamais trop tard pour continuer d’accompagner la Côte d’Ivoire. Notamment en appuyant les actions du ministère de la santé et de l’hygiène publique.

Par ailleurs, il a estimé que sa présence était nécessaire puisqu’il s’agissait d’un partenaire technique qui faisait un don aussi important à la Côte d’ivoire.

Cependant, notons que ce dernier a remis les dons au premier responsable de la santé,  après la réception. Rappelons également que ce sont 35 concentrateurs d’oxygène et 50.000 masques, qui ont été offerts pour lutter contre la pandémie.

Présidentielle octobre 2020 : le gouvernement ivoirien donne son accord pour la recomposition des CEI locales

Le gouvernement ivoirien a donné son accord mardi à Abidjan, pour la recomposition des commissions locales de la CEI. L’annonce a été faite par Hamed Bakayoko, le ministre de la Défense.

Ce dernier a expliqué aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, la position du gouvernement sur cet arrêt de la CADHP. Selon lui, à aucun moment la Cour ne demande à l’État ivoirien de modifier la loi sur la CEI. Il a ajouté que la cour aurait demandé de refaire des élections au niveau de la CEI centrale.

Par ailleurs, notons que la CEI organisera de nouvelles élections au niveau des commissions locales. Mais le ministre Hamed Bakayoko a évoqué des contraintes de calendrier pour respecter la tenue de la présidentielle le 31 octobre prochain. « Passé un certain délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI », a prévenu M. Bakayoko.

Cependant, notons qu’à trois mois du scrutin présidentiel, l’opposition et le gouvernement peinent à accorder leurs violons sur la question de la recomposition de la CEI. Une situation qui fait craindre un report de la présidentielle.