Maroc : Saisie de près de 6 tonnes de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune (sud) ont procédé à l’interpellation de 14 individus, dont un Mauritanien et un Sénégalais, soupçonnés de liens avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes et détention d’armes à feu, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

 Les opérations de fouilles menées dans une zone saharienne à environ 30 km de Laâyoune se sont soldées par la saisie d’une kalachnikov, 66 balles, un fusil de chasse et 114 cartouches, en plus de 216 plaquettes de drogues d’un poids total de 5,89 tonnes de résine de cannabis, précise la même source.

Les éléments sécuritaires ont également saisi des armes blanches de différents calibres, une bombe de gaz lacrymogène, une paire de jumelles, deux téléphones satellitaires, un dispositif de géolocalisation, et trois véhicules, outre des sommes d’argent en devises soupçonnées de provenir du trafic international de drogues, ajoute la même source. 

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et élucider les éventuels liens avec les réseaux nationaux et internationaux de trafic de drogue.

Ces derniers jours, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 24 juin, les services sécuritaires de la ville de Fès  ont saisi 2 tonnes de résine de cannabis transportées dans un camion routier de marchandises.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

La Tunisie rouvre ses frontières aériennes et maritimes

La Tunisie a procédé à la réouverture, samedi, de ses frontières aériennes et maritimes, fermées depuis la mi-mars pour juguler la propagation de la pandémie de la Covid-19.Cette décision, prise par le gouvernement tunisien dans le cadre des mesures de déconfinement, vise essentiellement le sauvetage du secteur touristique gravement impacté par la crise du coronavirus (covid-19).

L’exécutif n’a toutefois pas encore fixé de date pour la réouverture des frontières terrestres.

Dans le cadre de cette mesure, la Tunisie a mis en place un protocole sanitaire du tourisme anti-Covid-19 qui comporte 250 consignes d’hygiène.

Elaboré par le ministère du Tourisme, conformément aux recommandations de l’OMS, ce protocole, qui vise à restaurer la confiance des touristes et des agences de voyages, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à maîtriser la propagation de la pandémie du Coronavirus dans les établissements touristiques et à assurer la sécurité sanitaire des employés et des touristes.

Pour les touristes et les expatriés, le gouvernement tunisien a annoncé de nouvelles mesures pour l’entrée des arrivants en Tunisie qui dépendent de la situation épidémiologique des pays de résidence.

Le secteur du tourisme qui représente 20 mille emplois directs, près de 5 mille emplois indirects, fait face aujourd’hui à une crise sans précédent.

Selon la Banque centrale de Tunisie, les recettes touristiques ont chuté de 43%, à seulement, un milliard de dinars (environ 312 millions d’euros) à la date du 20 juin dernier et ce par rapport à la même période de l’année dernière.

L’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’activité des agences de voyages a été énorme avec des pertes pouvant atteindre les 300 millions de dinars (environ 102 millions d’euros), sans compter le manque à gagner qui sera enregistré durant la haute saison.

La Tunisie rouvre ses frontières aériennes et maritimes

La Tunisie a procédé à la réouverture, samedi, de ses frontières aériennes et maritimes, fermées depuis la mi-mars pour juguler la propagation de la pandémie de la Covid-19.Cette décision, prise par le gouvernement tunisien dans le cadre des mesures de déconfinement, vise essentiellement le sauvetage du secteur touristique gravement impacté par la crise du coronavirus (covid-19).

L’exécutif n’a toutefois pas encore fixé de date pour la réouverture des frontières terrestres.

Dans le cadre de cette mesure, la Tunisie a mis en place un protocole sanitaire du tourisme anti-Covid-19 qui comporte 250 consignes d’hygiène.

Elaboré par le ministère du Tourisme, conformément aux recommandations de l’OMS, ce protocole, qui vise à restaurer la confiance des touristes et des agences de voyages, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à maîtriser la propagation de la pandémie du Coronavirus dans les établissements touristiques et à assurer la sécurité sanitaire des employés et des touristes.

Pour les touristes et les expatriés, le gouvernement tunisien a annoncé de nouvelles mesures pour l’entrée des arrivants en Tunisie qui dépendent de la situation épidémiologique des pays de résidence.

Le secteur du tourisme qui représente 20 mille emplois directs, près de 5 mille emplois indirects, fait face aujourd’hui à une crise sans précédent.

Selon la Banque centrale de Tunisie, les recettes touristiques ont chuté de 43%, à seulement, un milliard de dinars (environ 312 millions d’euros) à la date du 20 juin dernier et ce par rapport à la même période de l’année dernière.

L’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’activité des agences de voyages a été énorme avec des pertes pouvant atteindre les 300 millions de dinars (environ 102 millions d’euros), sans compter le manque à gagner qui sera enregistré durant la haute saison.

Le Maroc réfute les allégations infondées contenues dans le rapport d’Amnesty International

Les autorités publiques marocaines ont réfuté catégoriquement les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International (AI), appelant cette organisation à apporter les preuves étayant sa teneur.Dans un communiqué, les autorités publiques ont exprimé leur étonnement des allégations contenues dans le dernier rapport de cette Organisation, daté du 22 juin 2020, faisant état de contacts avec les autorités marocaines avant sa publication.

Réfutant avoir été contactées par Amnesty, les autorités publiques marocaines soulignent que la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde pour relayer des allégations infondées s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc, dont une partie est en lien avec des milieux vouant de la haine au Royaume, souligne la même source.

Lors de cette rencontre, il a été porté à la connaissance du directeur exécutif d’AI que ledit rapport n’a pas apporté les preuves tangibles sur le lien présumé du Maroc avec l’infiltration des téléphones de certaines personnes, prouvant ainsi que les auteurs du rapport ne disposent d’aucune preuve tangible pour corroborer ces allégations, précise la même source.

Par conséquent, poursuit le communiqué, les autorités marocaines ont exigé du directeur exécutif d’Amnesty International de leur faire parvenir, dans les plus brefs délais, les preuves tangibles présumées, afin de permettre au Maroc de faire le nécessaire pour protéger les droits de ses citoyens.

Les autorités marocaines rappellent qu’après la suspension, pendant plusieurs années, de la coopération avec cette organisation, elles n’ont constaté aucune évolution dans son approche qui puisse l’éloigner des dérapages qui s’inscrivent en faux par rapport aux règles de défense des droits de l’Homme dans leur dimension universelle, relève la même source.

Le Maroc réfute les allégations infondées contenues dans le rapport d’Amnesty International

Les autorités publiques marocaines ont réfuté catégoriquement les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International (AI), appelant cette organisation à apporter les preuves étayant sa teneur.Dans un communiqué, les autorités publiques ont exprimé leur étonnement des allégations contenues dans le dernier rapport de cette Organisation, daté du 22 juin 2020, faisant état de contacts avec les autorités marocaines avant sa publication.

Réfutant avoir été contactées par Amnesty, les autorités publiques marocaines soulignent que la publication de ce rapport et la mobilisation de 17 organes de presse de par le monde pour relayer des allégations infondées s’inscrivent dans un agenda visant le Maroc, dont une partie est en lien avec des milieux vouant de la haine au Royaume, souligne la même source.

Lors de cette rencontre, il a été porté à la connaissance du directeur exécutif d’AI que ledit rapport n’a pas apporté les preuves tangibles sur le lien présumé du Maroc avec l’infiltration des téléphones de certaines personnes, prouvant ainsi que les auteurs du rapport ne disposent d’aucune preuve tangible pour corroborer ces allégations, précise la même source.

Par conséquent, poursuit le communiqué, les autorités marocaines ont exigé du directeur exécutif d’Amnesty International de leur faire parvenir, dans les plus brefs délais, les preuves tangibles présumées, afin de permettre au Maroc de faire le nécessaire pour protéger les droits de ses citoyens.

Les autorités marocaines rappellent qu’après la suspension, pendant plusieurs années, de la coopération avec cette organisation, elles n’ont constaté aucune évolution dans son approche qui puisse l’éloigner des dérapages qui s’inscrivent en faux par rapport aux règles de défense des droits de l’Homme dans leur dimension universelle, relève la même source.

Le Maroc s’inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis

Le Maroc s’est pleinement inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis du monde contemporain, défendant l’idée d’un multilatéralisme solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits », a souligné le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.S’exprimait lors d’une réunion ministérielle virtuelle de l’Alliance pour le multilatéralisme ayant pour thème « renforcer l’architecture multilatérale de santé », le ministre a ajouté que le Maroc défend l’idée d’un multilatéralisme « solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits ».

Le Royaume n’a eu de cesse de défendre un multilatéralisme « avant tout solidaire » et d’appeler à une attention particulière aux défis particuliers de l’Afrique, a-t-il insisté lors de cette rencontre ministérielle par visioconférence qui a connu la participation d’une quarantaine de ministres, dont six ministres africains.

Fidèle à l’esprit de solidarité, le Souverain a lancé une initiative au niveau des chefs d’Etat destinée à établir un cadre opérationnel pour accompagner les États africains dans les différentes phases de la gestion de la pandémie, a-t-il rappelé.

Dans le cadre de cette initiative royale, le Maroc a acheminé à une quinzaine de pays africains des dons d’équipements de protection individuelle et de médicaments, a-t-il rappelé, notant qu’il s’agit d’une « manifestation concrète de solidarité » au profit des pays africains.

A ce titre, M. Bourita a mis l’accent sur la nécessité de jeter les jalons d’un nouvel ordre multilatéral « cohérent mais suffisamment flexible » pour faire face à la complexité des menaces émergentes, en tête desquelles celle des pandémies.

Soucieux de poser les bases d’un nouveau système de sécurité sanitaire internationale reposant sur la cohérence des décisions et la mutualisation des ressources, le Maroc organisera à Marrakech avec le Rwanda, l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, la première réunion de haut niveau sur la diplomatie pour la sécurité sanitaire et la préparation aux urgences.

Le Maroc appuie pleinement l’initiative lancée par le ministre chilien des Relations extérieures, Teodoro Ribera Neumann visant à mettre sur pied un nouvel instrument juridique souple pour assurer la sécurité sanitaire de tous, et se tient prêt à y contribuer par le partage de son expérience nationale dans la gestion de la pandémie, a-t-il ajouté.

Lancée par la France et l’Allemagne en avril 2019, avec l’appui du Maroc, l’Alliance pour le multilatéralisme est un groupement informel d’Etats destiné à promouvoir un ordre multilatéral fondé sur le respect du droit international, à travers des initiatives concrètes portant sur des aires thématiques à forts enjeux.

Le Maroc s’inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis

Le Maroc s’est pleinement inscrit dans toutes les initiatives visant à adapter le système multilatéral à la complexité des défis du monde contemporain, défendant l’idée d’un multilatéralisme solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits », a souligné le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.S’exprimait lors d’une réunion ministérielle virtuelle de l’Alliance pour le multilatéralisme ayant pour thème « renforcer l’architecture multilatérale de santé », le ministre a ajouté que le Maroc défend l’idée d’un multilatéralisme « solidaire, pragmatique, décomplexé, flexible et fondé sur la connaissance des faits ».

Le Royaume n’a eu de cesse de défendre un multilatéralisme « avant tout solidaire » et d’appeler à une attention particulière aux défis particuliers de l’Afrique, a-t-il insisté lors de cette rencontre ministérielle par visioconférence qui a connu la participation d’une quarantaine de ministres, dont six ministres africains.

Fidèle à l’esprit de solidarité, le Souverain a lancé une initiative au niveau des chefs d’Etat destinée à établir un cadre opérationnel pour accompagner les États africains dans les différentes phases de la gestion de la pandémie, a-t-il rappelé.

Dans le cadre de cette initiative royale, le Maroc a acheminé à une quinzaine de pays africains des dons d’équipements de protection individuelle et de médicaments, a-t-il rappelé, notant qu’il s’agit d’une « manifestation concrète de solidarité » au profit des pays africains.

A ce titre, M. Bourita a mis l’accent sur la nécessité de jeter les jalons d’un nouvel ordre multilatéral « cohérent mais suffisamment flexible » pour faire face à la complexité des menaces émergentes, en tête desquelles celle des pandémies.

Soucieux de poser les bases d’un nouveau système de sécurité sanitaire internationale reposant sur la cohérence des décisions et la mutualisation des ressources, le Maroc organisera à Marrakech avec le Rwanda, l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale, la première réunion de haut niveau sur la diplomatie pour la sécurité sanitaire et la préparation aux urgences.

Le Maroc appuie pleinement l’initiative lancée par le ministre chilien des Relations extérieures, Teodoro Ribera Neumann visant à mettre sur pied un nouvel instrument juridique souple pour assurer la sécurité sanitaire de tous, et se tient prêt à y contribuer par le partage de son expérience nationale dans la gestion de la pandémie, a-t-il ajouté.

Lancée par la France et l’Allemagne en avril 2019, avec l’appui du Maroc, l’Alliance pour le multilatéralisme est un groupement informel d’Etats destiné à promouvoir un ordre multilatéral fondé sur le respect du droit international, à travers des initiatives concrètes portant sur des aires thématiques à forts enjeux.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

A lire aussi: Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».