Un pro-Soro Arrêté: La lumière sur son arrestation

Koné Hannon, mis aux arrêts sans motifs donnés.

Les faits nous ont été rapportés par le Professeur Mamadou Traoré, proche compagnon de lutte de Guillaume Soro, Président du Comité Politique en Côte d’Ivoire.

Dans la ville de Daloa, alors qu’il s’apprêtait à distribuer des pagnes pour le meeting de la JKS ( Jeunesse Kigbafori Soro), le partisan du parti politique de Soro Guillaume a été interpellé par des hommes armés. Conduit tout abord encagoulé chez lui, où il fut obligé de prendre ses téléphones portables, il a été ensuite dirigé sur son lieu de torture durant toute la nuit.

Arrivé à son lieu de torture, où il retrouve Kader Doumbia, ancien guerrier et ancien commando des Forces Nouvelles, Koné Hannon, a été interrogé sur ses rapports avec ce dernier, qu’il a juré ne pas connaître. Par la suite, il a été  question de son appartenance au parti de Soro Guillaume. Ainsi, ces hommes cherchaient à savoir d’où venait le financement concernant l’achat et la distribution des différents pagnes pour le meeting qu’il était en train de donner au moment de son arrestation. Le concerné a donc répondu, que le financement venait des cotisations de l’ensemble des membres. Une réponse qui, visiblement, n’a pas satisfait grand monde.

Par conséquent, mécontents de cette réponse, ses bourreaux l’on battu et ont proposé de l’argent afin q’il avoue  l’implication de Soro Guillaume dans toutes les activités de son parti, au plan financier, dans le but de créer des troubles dans le pays. Ayant nié en bloc toutes ces insinuations, il a été maintenu pendant 17 jours dans ce lieu avant d’être transféré à la MACA.

Le professeur Mamadou Traoré, a donc interpellé les Organisations des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, afin qu’ils se penchent sur le cas de ce jeune partisan, accusé injustement de complicité d’atteinte contre l’autorité de l’Etat,  dont le seul crime est d’être partisan actif de Soro Guillaume.

 

 

 

Le Président Français Emmanuel Macron attendu à Bouaké, le 11 Décembre 2019

Emmanuel Macron sera présent sur le territoire Ivoirien ce 11 décembre 2019 pour le lancement des travaux de construction du Grand marché de Bouaké.

Le chef de l’Etat Français Emmanuel Macron est attendu le 11 décembre 2019 à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, dans le cadre de la pose de la première pierre du Grand marché de Bouaké (GMB), le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest, selon une proche du dossier. L’information a été confirmée par le ministre des transports, Amadou Koné, cadre de Bouaké au cours d’une rencontre avec les populations .

M. Macron aura à ses côtés son homologue ivoirien Alassane Ouattara pour la pose de la première pierre du Marché central de Bouaké qui s’inscrit dans le projet de reconstruction du Grand marché de Bouaké, a-t-il ajouté.

Le projet, à l’en croire, a démarré depuis 2015 avec les études architecturales, environnementales, le recrutement des Cabinets d’étude, le choix du consortium qui doit exécuter les travaux. Ce qui a mis « quatre ans » pour le dénouement de ce dossier.

« C’est un financement de près de 40 milliards de Fcfa dont 6 milliards Fcfa pour la voirie du marché », a-t-elle avancé, mentionnant que « les travaux sont divisés en deux lots : le lot VRD (voirie, réseau et divers) puis le lot du marché en tant que bâtiment ».

Chaque lot devrait être attribué à un groupement d’entreprises, mais pour ce qui concerne les VRD, les travaux ont été attribués au Groupe Colas, a indiqué la même source, avant de souligner qu’à partir de jeudi prochain, débutent le terrassement pour préparer la cérémonie et sécuriser le site.

La mairie entame en outre, à partir du 23 novembre jusqu’au 7 décembre 2019 le déplacement progressif des commerçants afin de les délocaliser sur des sites aménagés, notamment ceux installés autour du marché brûlé, du marché Bledou et l’ex-Services techniques municipaux (STM, marché d’ignames).

La Côte d’Ivoire et la France ont signé début août quatre conventions (C2D + Prêt souverain AFD) de 91,58 milliards Fcfa dont une partie destinée à construire à Bouaké, le plus grand marché ouvert de l’Afrique de l’Ouest.

Le maire de Bouaké Nicolas Djibo, avait en marge de la signature de convention fait savoir que ce fonds devrait permettre la création des infrastructures pérennes devant améliorer les conditions de réalisation du commerce de détail et de demi-gros dans la commune.

Le projet de Bouaké a deux composantes, « la première concerne les bâtiments du marché et on a profité de la reconstruction de ce marché pour revoir l’aménagement des abords du marché et du centre-ville », avait dit M. Djibo.

Le marché devrait s’étendre sur plus de huit hectares bâtis et permettra d’installer 10.000 commerçants dont 8.000 sur le grand marché et 2.000 sur un marché annexe où il sera produit et vendu les encombrants (quincaillerie, menuiserie…), avait indiqué le maire de Bouaké.

650 militaires ivoiriens envoyés par Ouattara au Mali

La Côte d’Ivoire participe à la mission de la MINUSMA.

Dans le cadre du maintien de l’ordre en Afrique et particulièrement dans les guerres et la protection des populations contre l’avancée du terrorisme au Mali, une Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilité au Mali (MINUSMA) a été mis en place. Ainsi, selon les informations rapportées par la presse de l’armée, le président Alassane Ouattara a envoyé six cent cinquante (650) militaires ivoiriens au Mali, deux semaines après la compagnie de protection de Tombouctou afin de participer à la sécurisation du Mali.

Ce lundi, un premier bataillon composé de cinquante éléments a pris le départ à la base aérienne d’Abidjan. Il sera rejoint par le reste des militaires, d’ici la fin du mois de décembre. Ce bataillon d’élite sera chargé de la mise en place tactique et logistique assurant un meilleur rendement des forces.

Notons que le Mali est , depuis un certains temps, en proie aux attaques Djihadistes ayant plusieurs conséquences au plan politique, économique et social avec des milliers de déplacés. La situation presse et les actions des pays africains et étrangers sont de plus en plus significatives.

 

 

La Côte d’Ivoire s’écroule face à l’Ethiopie

Les éléphants de la Côte d’Ivoire, tenus en échec sur la pelouse de l’Ethiopie.

Alors que le Maroc savoure sa victoire dans la course aux qualifications à la CAN de 2021 après un nul face à la Mauritanie le vendredi dernier, la Côte d’Ivoire, quant à elle est mise KO en ce jour.

Dans le match qui opposait les joueurs ivoiriens à ceux de l’Ethiopie, le score est très vite monté avec le but de Serge Aurier. Malheureusement, cela n’a pas suffit à faire peur à leurs adversaires qui sont revenus au score à peine 10 minutes après, sur un coup franc transformé en but par Habib Maiga.

Peu avant la demi-heure de jeu, nouveau coup dur pour les éléphants infligé par Shimeles Bekele (n°18) de l’équipe de l’Ethiopie, qui fait preuve de technique en se faufilant dans la défense ivoirienne et en remportant son face à face contre le gardien Gbohouo. Les éthiopiens passent, ainsi, devant les éléphants et gardent le score jusqu’à la fin du match.

C’est une nouvelle difficile pour la Côte d’Ivoire qui partait confiante suite à sa victoire, trois jours avant, contre le Niger à Abidjan. Aujourd’hui, 51 ans plus tard, essuie une défaite contre l’Ethiopie lors des qualifications de la CAN 2021. Elle devra donc attendre la fin du match qui opposera le Niger et à Madagascar, pour se situer. Pour l’heure, elle est troisième du groupe K.

 

Les « Gnambro » refont surface, à Cocody.

La commune de cocody prise pour cible par les  « Gnambro »

Une bagarre a débuté dans la commune de cocody, précisément au « carrefour la vie » entre les chauffeurs de taxis communaux et les syndicalistes communément appelés les « Gnambro« , le lundi dernier.

A l’origine de nombreuses violences dans la commune d’Abidjan, les activités de ces syndicalistes ont été suspendues il y a de cela quelque  temps. La raison de cette bagarre, est l’instauration et l’imposition de tickets de transport d’une valeur de 700 FCFA par les gnambro à tous les chauffeurs de taxis. Selon eux, ces tickets constitueraient un droit d’adhésion à leur syndicat.

Cette situation jugée abusive par ces chauffeurs qui considèrent qu’ils versent déjà 9.500 FCFA comme droit à la mairie de cocody, ce qui est largement suffisant pour ne pas payer davantage et encore moins à ces syndicalistes. C’est donc l’incompréhension et le refus de se soumette à cette nouvelle règle qui est à la base de cette histoire qui a eu plusieurs conséquences, notamment: des roues trouées, des chauffeurs gravement blessés.

Il semble important de noter qu’en  réalité, le « gnambro » était une activité du secteur des transports. Ceux qui sont ainsi nommés, s’occupaient d’organiser les chauffeurs afin d’y mettre de l’ordre. Et cela se faisait sans violence. Cependant, depuis plusieurs années, ceux ci collectent avec ou sans violence pour le compte du chef syndicat et obligent les chauffeurs à leur verser une partie de leur chargement.

 

Les premières rencontres de travail d’ Alassane Ouattara à Berlin

Alassane Ouattara, a reçu en audience à Berlin, de hautes personnalités de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi).

Arrivé depuis le lundi 18 novembre 2019 à Berlin pour prendre part à la deuxième édition  de la Conférence du  « G20 Compact With Africa » , lancée sous la présidence allemande du G20 pour promouvoir les investissements privés en Afrique, notamment dans les infrastructures, le président ivoirien a reçu en audience philippe Le Houérou, directeur général de la Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale et Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.

Concernant ses échanges avec ses hôtes, il a été question des investissements de la banque mondiale et de la SFI en côte d’Ivoire. Il a été également question, en plus de la volonté de la SFI d’investir davantage dans ce pays afin de pousser le partenariat encore plus loin, des deux événements majeurs que la Banque Mondiale compte organiser en Côte d’Ivoire: »Nous allons organiser en février et mars 2020 à Abidjan deux grandes rencontres internationales. Il s’agit, en février, d’une conférence internationale sur l’ouverture des capitaux dans la région et en mars, ce sera le Ceo Forum qui avait eu lieu l’année dernière à Kigali et qui est prévu de se tenir en 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il s’agit de faire venir le secteur public avec les Chefs d’Etat mais aussi tout le secteur privé« , dit le directeur général de la Société Financière Internationale.

Dans la même dynamique, le Chef de l’Etat ivoirien a aussi reçu la directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), Madame Kristalina Georgieva,  pour échanger sur plusieurs sujets liés au développement économique de la Côte d’Ivoire.

Rien ne va plus dans le camp du FPI

A moins d’un an de la présidentielle d’octobre 2020, le parti du Front Populaire Ivoirien toujours divisé.

Crée dans un champ de bananier, le parti de l’ex président ivoirien Gbagbo Laurent est, depuis 2014, soumis à une crise interne qui a donné lieu à un éclatement, divisant ainsi le parti en deux différents groupes: le camp d’Affi N’Guessan et celui des « Gbagbo ou rien » .

Président légal du FPI et Fortement critiqué par les membres de son parti, Affi N’Guessan est aujourd’hui renié en tant que président du Front Populaire Ivoirien. Alors qu’il continu de se battre sur le terrain en espérant une résolution de la crise, ses opposants internes, bénéficiant de la caution de l’ancien président ivoirien, estiment l’avoir exclu  du parti depuis 2015 par le congrès de Mama.

Interrogé par la presse locale sur la situation présente du FPI, le président du comité de contrôle du FPI « Gbagbo ou rien », le professeur Hubert Oulaye, rassure que cette division du parti n’est pas définitive, puisqu’Affi N’Guessan peut revenir quand il le souhaite, à condition de reconnaître Gbagbo Laurent comme le seul président du FPI:  » nous l’attendons. S’il veut revenir, on met une procédure en place, à condition qu’il reconnaisse le président Gbagbo comme président du parti ». 

Monsieur Hubert Oulaye, est par la suite revenu sur la question ou l’on peut dire,sur les préoccupations concernant la possible candidature de Simone Gbagbo aux élections de 2020 en l’absence de son mari, en tant que candidate du FPI. Il reste catégorique sur le sujet en précisant que pour l’heure c’est Gbagbo, leur seul candidat.

LOBOGNON, encore une fois raille Alassane OUATTARA

La dernière sortie du Président et de la première dame, n’a pas laissé l’ex ministre des sports sans réaction.

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la paix qui s’est déroulée le vendredi 15 Novembre 2019, nombreuses ont été les personnalités publiques à manifester pour la paix et la solidarité dans le monde, et particulièrement en Côte d’Ivoire.  C’est ainsi, qu’à cette occasion, le président Alassane OUATTARA et son épouse, Madame Dominique OUATTARA ont procédé, en ce jour, à un planting d’arbres dans leur jardin dans le cadre de l’opération  » un jour, 1 million d’arbres » pour lutter contre la déforestation en Côte d’Ivoire.

Cette initiative a été encouragée et suivie par plusieurs autres personnalités, notamment, le ministre Hamed BAKAYOKO et Didier DROGBA.

Ayant ainsi suivi cette première action, le débuté de Fresco Alain LOBOGNON, a tout de suite réagi sur son compte twitter, en publiant: « Planter un arbre chez soi à domicile à Abidjan, ne contribuera jamais à faire reculer la déforestation en Côte d’Ivoire. La lutte contre la déforestation débute par l’arrêt de la création  de nouvelles plantations dans les zones où la forêt classée n’existe plus que de nom ».

Pour ce dernier,cette action posée par le couple OUATTARA, n’a aucun sens dans le cadre où derrière un arbre planté aujourd’hui, ce sont 100 autres détruis. Il interpelle donc le président, à véritablement lutter contre la déforestation en interdisant la destruction d’arbres dans les forêts classées pour faire place à l’hévéa culture ou à la cacao culture.

Alassane OUATTARA, à Berlin pour le G20 2019

Le président de la république de Côte d’Ivoire à quitté Abidjan pour l’Allemagne en vue de la participation au G20 2019

Dans un communiqué de la présidence ivoirienne, publié le dimanche 17 Novembre 2019, l’annonce a été faite concernant le départ du président Alassane OUATTARA pour la capitale de l’Allemagne, où il participera à la deuxième édition  de la Conférence du  « G20 Compact With Africa » , lancée sous la présidence allemande du G20, pour promouvoir les investissements privés en Afrique, notamment dans les infrastructures. Cette conférence se tiendra les 19 et 20 Novembre 2019 à Berlin.

Notons qu’à cette conférence, participent douze (12) pays africains, dont la Côte d’Ivoire qui a  adhéré à cette initiative.

Par ailleurs, en marge de cette rencontre, le président ivoirien prendra part à une réception offerte par le président  de la république fédérale allemande, S.E.M Franck- Walter. Il sera ensuite reçu par la chancelière allemande, Angela MERKEL, pour un entretien de travail, ainsi qu’avec plusieurs de ses homologues présents sur place.

L’information supplémentaire que nous tirons du communiqué, est celle du départ du président pour Paris après sa participation au G20, afin d’échanger avec son homologue français, Emmanuel MACRON, sur les sujets communs aux deux pays.

Rappelons que cette rencontre précédera celle prévue pour Décembre 2020, avec l’arrivée du président français à Abidjan.

 

Le président français, bientôt dans la capitale économique ivoirienne

Visite du président, Emmanuel Macron, annoncée pour décembre 2019.

Nul doute, que depuis les événements qui ont secoué la Côte d’Ivoire, lors des élections passées, la relation entre la France et la Côte d’Ivoire s’est améliorée et s’est consolidée. Ainsi, ces deux pays mettent un point d’honneur à préserver ce lien étroit qui les unit, afin d’assurer le devenir de l’Afrique subsaharienne et celui de l’Union Européenne.

Selon certaines sources, une visite du président français Emmanuel MACRON à Abidjan serait effective dans la première quinzaine de Décembre. Cette visite pourrait se confirmer par la récente présence  de son conseiller diplomatique, Monsieur Franck PARIS, reçu le jeudi dernier en audience par le Ministre des Affaires Etrangères, Amon TANOH Marcel.

Ainsi, les échanges lors de la prochaine rencontre du président français d’avec son homologue ivoirien, auront pour sujets: la question de coopération, économique et sécuritaire, ainsi que les grands dossiers bilatéraux (infrastructure, éducation, santé etc). Cependant, la probabilité que les échanges tournent également autour  des élections présidentielles de 2020 en Côte d’Ivoire, n’en est pas écartée.

A l’approche des élections en Côte d’Ivoire, le président Emmanuel MACRON souhaiterait voir une transmission du pouvoir dans la transparence et le calme.