Côte d’Ivoire : Patrick Achi présente le programme vision 2030 à la Banque mondiale

Le Premier ministre Patrick Achi, en visite de travail aux États-Unis, a présenté, le mardi 15 mars 2022, le programme  »vision 2030 » du Président Alassane Ouattara, au Conseil d’administration de la Banque mondiale. Et fait un plaidoyer en faveur du secteur privé ivoirien, moteur du développement de la Côte d’Ivoire.

Le Premier Ministre a expliqué que pour préparer la Côte d’Ivoire à faire face aux nouveaux défis en matière développement, le Président Alassane Ouattara a instruit en 2018, le comité national de politiques économiques (CNPE) de faire un diagnostic sans concession de la politique économique et sociale de la Côte d’ivoire pour établir une cartographie objective, réaliste et pragmatique afin de proposer au pays les actions stratégiques à mener pour les 10 prochaines années.

Le programme « vision 2030 » permet d’anticiper sur les principaux défis majeurs auxquels la Côte d’Ivoire aura à faire face et qui se résument en deux points notamment les limites du modèle de développement et le rôle de l’État-Administration et la soutenabilité à long terme d’une politique d’investissement public, dans le contexte de maintien de la stabilité macro-économique et des grands équilibres.

Selon le Chef du gouvernement ivoirien, le développement de la Côte d’Ivoire pour les 10 prochaines années sera porté par le secteur privé. D’où le plaidoyer pour plus d’appui et de soutien au secteur privé.

« Nous sommes parvenus à une conclusion simple, majeure, évidente pour beaucoup en Amérique, mais encore trop rare sur notre continent. Nous devons faire du développement du secteur privé notre priorité absolue et le principal vecteur de convergence pour intégrer les deux défis que je viens de mentionner», a-t-il soutenu devant l’ensemble du Conseil d’administration de la Banque mondiale.

Patrick Achi a rappelé que le Plan National de Développement (PND) 2021-2025 porte sur un coût de 59 000 milliards de FCFA, soit près de 100 milliards de dollars dont les ¾ devront provenir du secteur privé.

Le Premier Ministre a partagé avec les administrateurs du groupe de la banque mondiale, le souhait du Président Alassane OUATTARA, d’établir de nouvelles relations de coopération, basées sur l’appui et l’aide au secteur privé local afin d’en faire le maillon fort des prochaines croissances économiques des États de la sous-région en général et de la Côte d’Ivoire en particulier.

La Côte d’Ivoire, première puissance économie de la sous-région UEMOA, entretient d’excellentes relations avec la Banque Mondiale et bénéficie ainsi, de nombreuses facilités aux guichets de cette institution, basée à Washington DC. Les appuis financiers de la banque mondiale au profit de la Côte d’Ivoire sont passés de 600 millions de dollars sur titre de L’IDA 17 à environ 2700 millions de dollars dans le cadre de l’IDA19 et devrait encore largement progresser en ce qui concerne l’IDA 20, au regard de l’ambitieux programme de développement dénommé « Côte d’Ivoire 2030 ».

Source : Primature 

Covid-19 : La Banque mondiale alloue un montant de plus de 160 millions aux autorités ivoiriennes

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, la somme de 160 milliards de FCFA, a été octroyé par la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire.

En effet, la convention a été signée ce vendredi 19 février 2021, à Abidjan. Selon la directrice des opérations de la Banque mondiale, Carolie Gevers, ce budget s’inscrit dans le cadre global du soutien de la Banque mondiale à la riposte nationale à la Covid-19 et aux réformes pour une relance économique durable et inclusive pour le pays.

Par ailleurs, elle a aussi ajouté que cette opération d’appui budgétaire vient soutenir les efforts du gouvernement ivoirien pour continuer de sauver des vies. En outre, cela devra venir en aide aux plus défavorisés et aider les entreprises à faire face aux impacts de la crise.

Cependant, Mme. Gevers  a indiqué que ce montant permettra d’aider également à la création d’un Fonds de garantie de crédit aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). Un outil qui s’avère important pour le développement du secteur privé pour réduire les problèmes immédiats de liquidité auxquels de nombreuses Pme sont souvent confrontées.

Inondations de juin 2018 : la Banque mondiale révèle un prêt de 188 731 200 000 Fcfa octroyé pour l’assainissement

La directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Coralie Gevers a dévoilé les résultats d’une étude de ladite Banque sur les inondations de juin 2018.

C’était lors de la signature de deux accords de financement, l’un concernant le Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru), pour un montant de 188 731 200 000 Fcfa et l’autre concernant le Projet autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd), pour un montant de 35 948 800 000 Fcfa, soit une remise globale de 224,680 milliards Fcfa.

« Les spécialistes estiment qu’en moyenne 60 000 personnes sont touchées par les inondations en Côte d’Ivoire chaque année et des pertes économiques évaluées à près de 0,7 % du Produit intérieur brut (Pib).

Les dommages causés par les seules inondations de juin 2018 s’évaluent à 19 milliards Fcfa, selon une étude de la Banque mondiale appuyée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’Union européenne (Ue) », informe la directrice.

A l’en croire, ladite enquête montre « surtout »  que l’absence de système de drainage adéquat et une gestion défaillante des déchets étaient deux des facteurs les plus aggravants des inondations récurrentes.

Toujours dans le cadre de cette rencontre, Coralie Gevers est passé à l’explication du choix du Paru.

Ce projet répond au besoin d’amélioration de la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains vulnérables.

« Il doit procéder dès la première phase de mise en œuvre, à la construction ou réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les quartiers les plus exposés de Yopougon, Abobo, et Grand Bassam », confie Mme Gevers.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly a pour sa part adressé des mots de remerciement à la Banque mondiale qui ne se lasse pas de financer les différents projets.

Réduction des risques d’inondation : la Banque mondiale met plus de 180 milliards FCFA à disposition

Pour prévenir les risques d’inondation et améliorer la qualité de gestion des déchets solides à Abidjan la Banque mondiale a approuvé un crédit de 315 millions de dollars (environ 182 milliards de Francs CFA) à la Côte d’Ivoire.

Cette contribution inscrite dans le cadre du Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine (PARU), « vise à améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères dans l’objectif de palier aux risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres », mentionne une note de ladite Banque.

La phase 1 de mise en œuvre de ce projet est dotée d’une enveloppe de 37 millions de dollars (environ 21 milliards FCFA). Celle-ci sera consacrée à la construction ou à la réhabilitation de systèmes de drainage dans les quartiers les plus exposés de la capitale économique, cas de Yopougon et Abobo, les deux quartiers les plus peuplés du district d’Abidjan.

Dans le cadre de ce projet (PARU), l’installation d’un système d’alerte précoce des inondations est en cours. Une méthode qui permettra non seulement de renforcer les capacités des institutions en charge de l’assainissement mais aussi cette de la planification urbaine, à travers la formation et l’équipement en technologies numériques dédiées.

La Directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Coralie Gevers, s’est prononcée sur les avantages de la création de nouveaux systèmes de drainage. « Telle que déjà en cours à Yopougon où il y a un grand chantier, la création de nouveaux systèmes de drainage améliorera fortement la qualité de vie des communautés environnantes ». Coralie Gevers a par ailleurs ajouté que «  ce renforcement ne peut être durable que si elle est accompagnée par la mise en place d’une collecte régulière des déchets solides et une meilleure planification urbaine ». 

COVID-19: La Banque mondiale alerte l’Afrique subsaharienne sur la récession économique

La Banque mondiale craint pour les économies des pays d’Afrique subsahariennes touchés par le COVID-19. L’institution financière révèle une baisse des activités économiques de -5,1% cette année dans la région. 

La pandémie ayant touché 52 pays du continent Africain, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international a appelé les créanciers à un gel des dettes. Ce gel des dettes va permettre aux pays d’Afrique subsahariennes libérer de l’argent pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance. L’on enregistre près de 10 250 cas confirmés et 492 décès dans cette région.

Ainsi, plusieurs pays d’Afrique subsahariennes ont rapidement prisent des mesures préventives contre le COVID-19. Notamment par la fermeture des frontières, le confinement et la mise en quarantaine des voyageurs. Ces mesures ont eu des répercussions immédiates sur les commerces.

Selon la Banque mondiale, plusieurs secteurs de l’économie Africaine ont subi des perturbations. Ces perturbations pourraient entraîner une pénurie alimentaire dans la région subsaharienne, en raison dysfonctionnement de la chaîne d’approvisionnement.

Les géants de l’économie Africaine tels que le Nigéria et l’Angola subissent l’effondrement des prix du pétrole. L’Afrique du sud sérieusement touché par le baisse des revenus miniers, l’Ethiopie et le Kenya qui ont pratiquement cessé leurs exportations agricoles.

Toutefois, l’institution financière recommande un gel des paiements des dettes permettrait de libérer plus de 35 milliards de dollars utilisés chaque année pour assurer le service des prêts, ainsi que d’économiser 44 milliards de dollars en exonérations de paiement d’intérêts.

Les premières rencontres de travail d’ Alassane Ouattara à Berlin

Alassane Ouattara, a reçu en audience à Berlin, de hautes personnalités de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi).

Arrivé depuis le lundi 18 novembre 2019 à Berlin pour prendre part à la deuxième édition  de la Conférence du  « G20 Compact With Africa » , lancée sous la présidence allemande du G20 pour promouvoir les investissements privés en Afrique, notamment dans les infrastructures, le président ivoirien a reçu en audience philippe Le Houérou, directeur général de la Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale et Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.

Concernant ses échanges avec ses hôtes, il a été question des investissements de la banque mondiale et de la SFI en côte d’Ivoire. Il a été également question, en plus de la volonté de la SFI d’investir davantage dans ce pays afin de pousser le partenariat encore plus loin, des deux événements majeurs que la Banque Mondiale compte organiser en Côte d’Ivoire: »Nous allons organiser en février et mars 2020 à Abidjan deux grandes rencontres internationales. Il s’agit, en février, d’une conférence internationale sur l’ouverture des capitaux dans la région et en mars, ce sera le Ceo Forum qui avait eu lieu l’année dernière à Kigali et qui est prévu de se tenir en 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il s’agit de faire venir le secteur public avec les Chefs d’Etat mais aussi tout le secteur privé« , dit le directeur général de la Société Financière Internationale.

Dans la même dynamique, le Chef de l’Etat ivoirien a aussi reçu la directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), Madame Kristalina Georgieva,  pour échanger sur plusieurs sujets liés au développement économique de la Côte d’Ivoire.