Divers sujets se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA traitent de divers sujets en lien avec le coronavirus aux côtés d’autres sujets.« Le bilan grimpe à 73 morts », barre à sa Une Libération avant de préciser en sous-titre que « 13 décès (dus au coronavirus) ont été enregistrés au Sénégal en l’espace de trois jours ». « En l’espace de 5 jours, le Sénégal a enregistré 17 décès liés à la Covid-19, soit en moyenne plus de 3 décès par jour », renchérit L’AS quotidien.

Ce dernier donne ensuite la parole à l’infectiologue, Dr Daouda Thioub qui explique que « L’augmentation du nombre de morts était prévue dès le début, parce que plus le nombre de cas augmente, plus le nombre de décès augmente. C’est une courbe qui suit le nombre de cas ».

Plus en détails, L’Observateur fait des « révélations » sur cette hausse des morts du coronavirus et écrit : « Avec presque 30 morts à domicile depuis le début de la pandémie au Sénégal, la stigmatisation est en train de pourrir la vie aux autorités médicales et d’emporter la vie des malades qui, par peur d’être indexés, eux et leurs familles, préfèrent rester à la maison jusqu’au dernier moment. Une situation qui a favorisé le nombre de morts ces dernières 96 heures ».  

Sous le titre « Le virus infecte les couples », Le Quotidien revient sur cette autre conséquence néfaste de la Covid-19 qu’est l’augmentation des cas de divorce à Dakar et soutient que « Le nombre de cas de séparation (a été) multiplié par 6 » depuis le début de la pandémie et que « Les jeunes couples (sont les) plus impactés ».

Sur un tout autre sujet, La Tribune revient sur l’ouverture des classes d’examen prévue le 25 juin et titre : « Macky +macronise+ ses décisions ». Dans ses colonnes, le journal se demande s’il s’agit de « coïncidence ou (de) mimétisme (car) les décisions (prises par les deux présidents) se suivent et se ressemblent ».

Qu’il s’agisse du déconfinement ou de l’assouplissement de l’Etat d’urgence, c’est « la même rhétorique », affirme le journal qui fait remarquer que l’ouverture des classes est prévue pour le 22 juin en France.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au Sommet extraordinaire virtuel sur la solidarité contre la Covid-19 et arbore ce titre : « L’Afrique et la Chine solidaires ». Dans ses colonnes, le journal informe que « Le Président Macky Sall a plaidé encore pour un allègement conséquent de la dette publique africaine ».

Le chef de l’Etat sénégalais avait été le premier à demander une annulation de la dette publique des pays africains afin que ces derniers puissent consacrer leurs ressources à la lutte contre la pandémie du coronavirus et aux conséquences qui en découleraient.

Sud Quotidien revient de son côté sur la pénurie d’eau qui frappe la capitale sénégalaise et affirme que « L’Etat est en rade ». « Comme en 2013 et 2018, l’Etat du Sénégal a encore affiché toute son impuissance face aux coupures notées depuis plusieurs semaines encore à Dakar et sa banlieue », déplore le journal.

Le morcellement de la forêt classée de Mbao (Dakar) inquiète L’AS quotidien qui soutient que « (…) le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall et le maire de Pikine Abdoulaye Timbo sont pointés du doigt » dans cette sombre histoire de foncier qui défraye la chronique à Mbao.

Dans sa rubrique « Tel Quel » qui occupe sa Une du jour, le quotidien EnQuête consacre un portrait au Garde des Sceaux, Me Malick Sall et affiche : « L’homme du sérail ».

« Avec plus de 35 ans de barre, Maitre Malick Sall aurait pu être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à la tête du département de la Justice. Pour beaucoup, il s’est plutôt révélé comme un homme clivant et partisan », notent nos confrères.

La hausse des cas de décès liés à la Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus dont la hausse des cas de décès.« Il est difficile de croire que la pandémie du coronavirus a été maitrisée au Sénégal avec le nombre de décès qui ne cesse d’augmenter. En 15 jours, 28 décès ont été enregistrés, plus que le nombre de décès notés entre les mois de mars et avril où on était à 9. A ce rythme, le mois de juin risque d’être plus macabre que mai avec 39 décès », soulignent nos confrères du Le Quotidien, d’où ce titre qui barre la Une du journal : « Juin mortel ».

Sous le titre « Le corona fait 10 morts en 48h », Vox Populi estime que « Le nombre de décès (lié à la pandémie) prend l’ascenseur ». « Après les 4 décès de la veille, le ministère de la Santé a annoncé, hier, 6 nouveaux cas décès » portant le bilan total à 70 morts en trois mois, détaille le quotidien.

« En huit (8) jours, le virus a tué 18 personnes et infectés 819 autres », renchérit L’Observateur avant de donner la parole à l’infectiologue Manga Noël Magloire qui déclare : « Il faut un effet d’électrochoc avec 50 décès par jour pour un éveil de conscience ».

Le même journal déplore par ailleurs le contournement de l’interdiction de rassemblement et arbore ce titre : « Le virus en fête… à Dakar ».

« Malgré l’arrêté du ministère de l’Intérieur et la flambée des cas positifs, certains Dakarois continuent d’organiser des cérémonies familiales et fêtes privées qui ne sont soumises à aucune des mesures de prévention contre le covid-19 édictées par les autorités médicales. Ils se rassemblent pour fêter mariages, baptêmes ou funérailles, offrant ainsi l’occasion au virus de se propager », fustigent nos confrères.

La Tribune consacre sa parution du jour aux conséquences de l’assouplissement de l’état d’urgence qui a été « suivi de relâchement » et arbore cette titraille : « Les dégâts reprennent à Dakar. Plusieurs cas d’agression signalés ; des accidents mortels ; Regroupements sans mesures barrières ; Embouteillages monstres ; Attention à certains scootéristes ».

Parlant des répercussions de la pandémie de la Covid-19 dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, soutient que « Le Sénégal va éviter la récession grâce aux mesures prises par le Président de la République dans le cadre du Programme de résilience économique et social (Pres) ».

L’AS quotidien s’intéresse pour sa part à ce qu’il qualifie de « Silence détonnant de l’Assemblée » nationale dans la gestion du coronavirus et la polémique sur le foncier.

« Même s’ils étaient indexés de ne pas représenter le peuple, les députés occupaient souvent le devant de la scène pour se prononcer sur l’actualité politique nationale. En temps normal, leurs préoccupations et autres sollicitations en Commission comme en plénière faisaient écho dans l’espace public. Mais la déclaration de l’état d’urgence suivi du vote de la loi d’habilitation semble avoir douché leurs ardeurs », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se focalise sur la reprise des hostilités en Casamance (sud) et titre : « L’armée pilonne les rebelles ». A en croire le journal, « les populations de Ziguinchor comme celles de la commune de Bignona ont été réveillées, très tôt, hier matin, par des détonations d’armes lourdes (car) l’armée a pilonné les positions rebelles à Adéane ».

Cette riposte des Forces armées fait suite à la mort de deux des leurs au cours des opérations en cours pour accompagner le retour des populations dans cette zone de la commune d’Adéane, mais aussi pour lutter contre les trafics illicites de bois et les bandes armées qui écument la zone.

Sous le titre « Sen’Eau assoiffe Dakar », Sud Quotidien revient sur la pénurie d’eau qui frappe certains quartiers de la capitale sénégalaise et affirme que la société de  gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine « se cache derrière un concours de circonstances » pour justifier le problème.

Les quotidiens sénégalais se sont en outre intéressés à l’arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck suite à sa sortie sur l’affaire du détournement de fonds à la société immobilière BatiPlus.

A ce propos, L’Observateur informe que « Les organisations de presse s’érigent en bouclier du journaliste », là où L’AS quotidien signale que « La Presse (est) débout pour le libérer ».

La hausse des cas de décès liés à la Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus dont la hausse des cas de décès.« Il est difficile de croire que la pandémie du coronavirus a été maitrisée au Sénégal avec le nombre de décès qui ne cesse d’augmenter. En 15 jours, 28 décès ont été enregistrés, plus que le nombre de décès notés entre les mois de mars et avril où on était à 9. A ce rythme, le mois de juin risque d’être plus macabre que mai avec 39 décès », soulignent nos confrères du Le Quotidien, d’où ce titre qui barre la Une du journal : « Juin mortel ».

Sous le titre « Le corona fait 10 morts en 48h », Vox Populi estime que « Le nombre de décès (lié à la pandémie) prend l’ascenseur ». « Après les 4 décès de la veille, le ministère de la Santé a annoncé, hier, 6 nouveaux cas décès » portant le bilan total à 70 morts en trois mois, détaille le quotidien.

« En huit (8) jours, le virus a tué 18 personnes et infectés 819 autres », renchérit L’Observateur avant de donner la parole à l’infectiologue Manga Noël Magloire qui déclare : « Il faut un effet d’électrochoc avec 50 décès par jour pour un éveil de conscience ».

Le même journal déplore par ailleurs le contournement de l’interdiction de rassemblement et arbore ce titre : « Le virus en fête… à Dakar ».

« Malgré l’arrêté du ministère de l’Intérieur et la flambée des cas positifs, certains Dakarois continuent d’organiser des cérémonies familiales et fêtes privées qui ne sont soumises à aucune des mesures de prévention contre le covid-19 édictées par les autorités médicales. Ils se rassemblent pour fêter mariages, baptêmes ou funérailles, offrant ainsi l’occasion au virus de se propager », fustigent nos confrères.

La Tribune consacre sa parution du jour aux conséquences de l’assouplissement de l’état d’urgence qui a été « suivi de relâchement » et arbore cette titraille : « Les dégâts reprennent à Dakar. Plusieurs cas d’agression signalés ; des accidents mortels ; Regroupements sans mesures barrières ; Embouteillages monstres ; Attention à certains scootéristes ».

Parlant des répercussions de la pandémie de la Covid-19 dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, soutient que « Le Sénégal va éviter la récession grâce aux mesures prises par le Président de la République dans le cadre du Programme de résilience économique et social (Pres) ».

L’AS quotidien s’intéresse pour sa part à ce qu’il qualifie de « Silence détonnant de l’Assemblée » nationale dans la gestion du coronavirus et la polémique sur le foncier.

« Même s’ils étaient indexés de ne pas représenter le peuple, les députés occupaient souvent le devant de la scène pour se prononcer sur l’actualité politique nationale. En temps normal, leurs préoccupations et autres sollicitations en Commission comme en plénière faisaient écho dans l’espace public. Mais la déclaration de l’état d’urgence suivi du vote de la loi d’habilitation semble avoir douché leurs ardeurs », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se focalise sur la reprise des hostilités en Casamance (sud) et titre : « L’armée pilonne les rebelles ». A en croire le journal, « les populations de Ziguinchor comme celles de la commune de Bignona ont été réveillées, très tôt, hier matin, par des détonations d’armes lourdes (car) l’armée a pilonné les positions rebelles à Adéane ».

Cette riposte des Forces armées fait suite à la mort de deux des leurs au cours des opérations en cours pour accompagner le retour des populations dans cette zone de la commune d’Adéane, mais aussi pour lutter contre les trafics illicites de bois et les bandes armées qui écument la zone.

Sous le titre « Sen’Eau assoiffe Dakar », Sud Quotidien revient sur la pénurie d’eau qui frappe certains quartiers de la capitale sénégalaise et affirme que la société de  gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine « se cache derrière un concours de circonstances » pour justifier le problème.

Les quotidiens sénégalais se sont en outre intéressés à l’arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck suite à sa sortie sur l’affaire du détournement de fonds à la société immobilière BatiPlus.

A ce propos, L’Observateur informe que « Les organisations de presse s’érigent en bouclier du journaliste », là où L’AS quotidien signale que « La Presse (est) débout pour le libérer ».

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

Le foncier se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets liés aux problèmes fonciers, aux côtés d’autres sujets économiques.« Une catastrophe écologique en continu », barre à sa Une Sud Quotidien qui a consacré tout un dossier au saccage de la bande côtière et des Filaos.

« De Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime et de toute la bande côtière est compromis, soutient le journal, précisant que. Si ce n’est pas la bande des Filaos, menacée par l’abattage des arbres, c’est le bradage du foncier qui indigne les habitants ».

Cela pousse la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, à déclarer dans L’Observateur que « De Cap vert, Dakar est devenu Cap Béton ».

Sous le titre « Main basse sur 55 ha », le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « Scandale foncier à Diass (périphérie de Dakar) » et informe que « Le projet futuriste présenté par le promoteur Mamadou C. Fall s’est transformé en parcelles vendues ».

Notant des « suspicions d’un deal entre le maire, un promoteur et des autorités administratives », le journal se désole du fait qu’il est désormais « difficile de trouver une partie du pays qui échappe aux litiges fonciers ».

Si rien n’est fait par le pouvoir actuel fait pour régler ces problèmes, l’opposant Ousmane Sonko,  « promet, dans le journal L’AS quotidien, la destruction, dès son accession au pouvoir, de tous les édifices » illégalement construits sur le littoral.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la dette du Sénégal et fait état de « La fausse note de Moody’s ».

« En signalant aux bailleurs des fonds que la note du Sénégal est susceptible d’être dégradée par cette agence, Moody’s va corser les conditions d’accès du Sénégal à des finances à des taux favorables. Or, comme le fait remarquer une note du ministère des Finances, la signature du Sénégal n’a jamais été prise à ce jour, en défaut par rapport à ses obligations extérieures. Donc la question est à quel jeu joue Moody’s ? », s’interroge le journal.

Revenant sur cette même actualité, L’Observateur donne la parole à l’enseignant-chercheur, Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, qui explique que cette baisse de la note du Sénégal par Moody’s « est normale (et qu’elle) est la conséquence logique du réaménagement de la dette ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la remise partielle de la dette fiscale et arbore ce titre : « L’Etat dévoile les modalités d’application ».

Dans ses colonnes, le journal informe que le ministère des Finances et du Budget a pris deux arrêtés dans lesquels il explique, en détail, les modalités d’application de cette mesure et précise les activités éligibles.

Le foncier se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets liés aux problèmes fonciers, aux côtés d’autres sujets économiques.« Une catastrophe écologique en continu », barre à sa Une Sud Quotidien qui a consacré tout un dossier au saccage de la bande côtière et des Filaos.

« De Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime et de toute la bande côtière est compromis, soutient le journal, précisant que. Si ce n’est pas la bande des Filaos, menacée par l’abattage des arbres, c’est le bradage du foncier qui indigne les habitants ».

Cela pousse la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, à déclarer dans L’Observateur que « De Cap vert, Dakar est devenu Cap Béton ».

Sous le titre « Main basse sur 55 ha », le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « Scandale foncier à Diass (périphérie de Dakar) » et informe que « Le projet futuriste présenté par le promoteur Mamadou C. Fall s’est transformé en parcelles vendues ».

Notant des « suspicions d’un deal entre le maire, un promoteur et des autorités administratives », le journal se désole du fait qu’il est désormais « difficile de trouver une partie du pays qui échappe aux litiges fonciers ».

Si rien n’est fait par le pouvoir actuel fait pour régler ces problèmes, l’opposant Ousmane Sonko,  « promet, dans le journal L’AS quotidien, la destruction, dès son accession au pouvoir, de tous les édifices » illégalement construits sur le littoral.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la dette du Sénégal et fait état de « La fausse note de Moody’s ».

« En signalant aux bailleurs des fonds que la note du Sénégal est susceptible d’être dégradée par cette agence, Moody’s va corser les conditions d’accès du Sénégal à des finances à des taux favorables. Or, comme le fait remarquer une note du ministère des Finances, la signature du Sénégal n’a jamais été prise à ce jour, en défaut par rapport à ses obligations extérieures. Donc la question est à quel jeu joue Moody’s ? », s’interroge le journal.

Revenant sur cette même actualité, L’Observateur donne la parole à l’enseignant-chercheur, Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, qui explique que cette baisse de la note du Sénégal par Moody’s « est normale (et qu’elle) est la conséquence logique du réaménagement de la dette ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la remise partielle de la dette fiscale et arbore ce titre : « L’Etat dévoile les modalités d’application ».

Dans ses colonnes, le journal informe que le ministère des Finances et du Budget a pris deux arrêtés dans lesquels il explique, en détail, les modalités d’application de cette mesure et précise les activités éligibles.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne des dons du Maroc

Le Royaume du Maroc apporte une précieuse aide matérielle au Sénégal dans le cadre de sa riposte contre le nouveau coronavirus.Deux avions de Royal Air Maroc (RAM) de type Boeing 737-800 se sont immobilisés, un peu avant 17 heures, sur le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass (60 kilomètres à l’est de Dakar).

À bord, il y a une importante quantité de matériels destinés au Sénégal. Il s’agit de 500.000 masques non tissés, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses, 2000 litres de gel hydro-alcoolique, 5000 boîtes de chloroquine et 1000 boîtes d’azithromycine.

Au nom de l’État du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a adressé de vifs remerciements au Royaume du Maroc et magnifié la bonne santé de la coopération sud-sud sur l’axe Dakar-Rabat.

Pour lui, cet acte est « l’expression d’une très grande solidarité ». En outre, il a rapporté que « le président Macky Sall mesure la portée de l’amitié (sénégalo-marocaine) à travers ce don extrêmement important ».

M. Sarr est convaincu que « nous devons lutter ensemble (pour) gagner parce que ce virus n’a pas de frontières ».

Pour Moïse Diégane Sarr, Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, c’est « un geste fort qui reflète le caractère singulier des relations qui unissent les deux pays ».

De son côté, Taleb Barrada, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal a déclaré : « Aujourd’hui comme hier, les défis multiples auxquels notre cher et grand continent se trouve confronté, et particulièrement l’impact plurisectoriel de cette pandémie, renforce certainement l’engagement solidaire du Royaume auprès des pays africains frères et leurs populations ».

Poursuivant, le diplomate a souligné que la donation de son pays, au-delà du contexte du coronavirus, « raffermit et conforte davantage la conviction qu’ensemble, nous serons mieux outillés et plus forts pour affronter solidairement les menaces qui appellent une réponse africaine conjointe en faveur d’une meilleure protection de nos populations et de nos pays ».

Outre le Sénégal, 14 autres pays de toutes les sous-régions du continent sont concernés par cette opération.

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, d’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne des dons du Maroc

Le Royaume du Maroc apporte une précieuse aide matérielle au Sénégal dans le cadre de sa riposte contre le nouveau coronavirus.Deux avions de Royal Air Maroc (RAM) de type Boeing 737-800 se sont immobilisés, un peu avant 17 heures, sur le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass (60 kilomètres à l’est de Dakar).

À bord, il y a une importante quantité de matériels destinés au Sénégal. Il s’agit de 500.000 masques non tissés, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses, 2000 litres de gel hydro-alcoolique, 5000 boîtes de chloroquine et 1000 boîtes d’azithromycine.

Au nom de l’État du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a adressé de vifs remerciements au Royaume du Maroc et magnifié la bonne santé de la coopération sud-sud sur l’axe Dakar-Rabat.

Pour lui, cet acte est « l’expression d’une très grande solidarité ». En outre, il a rapporté que « le président Macky Sall mesure la portée de l’amitié (sénégalo-marocaine) à travers ce don extrêmement important ».

M. Sarr est convaincu que « nous devons lutter ensemble (pour) gagner parce que ce virus n’a pas de frontières ».

Pour Moïse Diégane Sarr, Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, c’est « un geste fort qui reflète le caractère singulier des relations qui unissent les deux pays ».

De son côté, Taleb Barrada, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal a déclaré : « Aujourd’hui comme hier, les défis multiples auxquels notre cher et grand continent se trouve confronté, et particulièrement l’impact plurisectoriel de cette pandémie, renforce certainement l’engagement solidaire du Royaume auprès des pays africains frères et leurs populations ».

Poursuivant, le diplomate a souligné que la donation de son pays, au-delà du contexte du coronavirus, « raffermit et conforte davantage la conviction qu’ensemble, nous serons mieux outillés et plus forts pour affronter solidairement les menaces qui appellent une réponse africaine conjointe en faveur d’une meilleure protection de nos populations et de nos pays ».

Outre le Sénégal, 14 autres pays de toutes les sous-régions du continent sont concernés par cette opération.

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, d’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Covid-19, politique et foncier à la Une au Sénégal

La presse sénégalaise reçue, ce samedi à APA, traite d’une diversité de sujets dominés par la Covid-19, la politique et le foncier.« Le corona fait 18 morts à Touba (centre) », titre Vox Populi, informant que le dernier décès a été enregistré hier, mais non décompté par le ministère de la Santé.

Selon nos confrères, le corps de la victime a été déposé par les sapeurs-pompiers à la morgue de l’ancien cimetière, où la famille qui a refusé le protocole d’enterrement Covid-19 l’a récupéré et procédé elle-même à l’inhumation à Bakhiya.

 « Lutte contre la maladie à coronavirus-La barre des 3000 guéris franchie. Ziguinchor (sud) a enregistré, hier, 13 guérisons ; Touba 8 ; Thiès 11 ; des malades sont aussi sortis d’hospitalisation à Dakar, Kaolack et Kolda », détaille Libération à sa Une.

« Actu corona-3100 patients guéris…Un record ! », s’exclame La Tribune.

« Avec 23 cas graves, 92 nouveaux malades dont 18 transmissions communautaires » enregistrés, hier vendredi au Sénégal, Source A note que « le virus poursuit sa longue marche ».

Toutes choses qui font dire à L’As qu’avec 300 cas en 3 jours, « le coronavirus se propage dans l’indifférence au Sénégal ».

A propos de l’appui de 3 milliards du Force Covid-19 au secteur de la culture, Vox Populi renseigne que « les acteurs de la danse crachent sur les 50 millions du ministre de la Culture et de la Communication » car, « pour 5000 artistes, chacun aura 10.000 f cfa ».

« Fonds Force Covid-19-Les danseurs crachent sur les 50 millions alloués », renchérit EnQuête.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la rationalisation et au financement des partis politiques et titre : « La classe politique en mode échec ! »

« Silence assourdissant de l’ancien président-Wade écrit ses mémoires », révèle L’As qui, à propos de la reprise des cours en fin juin ou en septembre, indique que le ministre de l’Education et le regroupement des syndicats d’enseignants, le G7, « cogitent sur un scénario consensuel ».

Pendant ce temps, Le Quotidien traite de la « controverse autour de la distribution de l’aide alimentaire » et note un « Registre national inique (en lieu et place de unique) » car, 411 mille ménages ont été rajoutés au Registre national unique (RNU) en dehors de l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).

« Occupation du littoral-Les vérités sélectives de Fofana (ministre de l’Urbanisme) », écrit ce journal.

« Prédateurs fonciers à Dakar et dans le Sénégal-Madiambal nage dans le sable », titre La Tribune, soulignant que le journaliste a bénéficié de deux hectares à Bambilor et de 5750 mètres carrés à Tivaouane Peulh.

Covid-19, politique et foncier à la Une au Sénégal

La presse sénégalaise reçue, ce samedi à APA, traite d’une diversité de sujets dominés par la Covid-19, la politique et le foncier.« Le corona fait 18 morts à Touba (centre) », titre Vox Populi, informant que le dernier décès a été enregistré hier, mais non décompté par le ministère de la Santé.

Selon nos confrères, le corps de la victime a été déposé par les sapeurs-pompiers à la morgue de l’ancien cimetière, où la famille qui a refusé le protocole d’enterrement Covid-19 l’a récupéré et procédé elle-même à l’inhumation à Bakhiya.

 « Lutte contre la maladie à coronavirus-La barre des 3000 guéris franchie. Ziguinchor (sud) a enregistré, hier, 13 guérisons ; Touba 8 ; Thiès 11 ; des malades sont aussi sortis d’hospitalisation à Dakar, Kaolack et Kolda », détaille Libération à sa Une.

« Actu corona-3100 patients guéris…Un record ! », s’exclame La Tribune.

« Avec 23 cas graves, 92 nouveaux malades dont 18 transmissions communautaires » enregistrés, hier vendredi au Sénégal, Source A note que « le virus poursuit sa longue marche ».

Toutes choses qui font dire à L’As qu’avec 300 cas en 3 jours, « le coronavirus se propage dans l’indifférence au Sénégal ».

A propos de l’appui de 3 milliards du Force Covid-19 au secteur de la culture, Vox Populi renseigne que « les acteurs de la danse crachent sur les 50 millions du ministre de la Culture et de la Communication » car, « pour 5000 artistes, chacun aura 10.000 f cfa ».

« Fonds Force Covid-19-Les danseurs crachent sur les 50 millions alloués », renchérit EnQuête.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la rationalisation et au financement des partis politiques et titre : « La classe politique en mode échec ! »

« Silence assourdissant de l’ancien président-Wade écrit ses mémoires », révèle L’As qui, à propos de la reprise des cours en fin juin ou en septembre, indique que le ministre de l’Education et le regroupement des syndicats d’enseignants, le G7, « cogitent sur un scénario consensuel ».

Pendant ce temps, Le Quotidien traite de la « controverse autour de la distribution de l’aide alimentaire » et note un « Registre national inique (en lieu et place de unique) » car, 411 mille ménages ont été rajoutés au Registre national unique (RNU) en dehors de l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).

« Occupation du littoral-Les vérités sélectives de Fofana (ministre de l’Urbanisme) », écrit ce journal.

« Prédateurs fonciers à Dakar et dans le Sénégal-Madiambal nage dans le sable », titre La Tribune, soulignant que le journaliste a bénéficié de deux hectares à Bambilor et de 5750 mètres carrés à Tivaouane Peulh.

Covid-19 : au Sénégal, on peut enfin voyager mais…

Les transports interurbains, suspendus en raison de l’état d’urgence décrété par le gouvernement dans le cadre de la réponse contre l’épidémie de coronavirus, sont désormais autorisés. Reportage.A la gare routière des Baux Maraîchers de Pikine, dans banlieue dakaroise, l’expression du soulagement est perceptible sur les visages malgré le port du masque. Au deuxième jour de la reprise d’activités, après des mois de fermeture, il faut s’armer de patience pour y entrer ou sortir. Dans ce point de convergence, l’embouteillage monstre témoigne, pour beaucoup de citoyens, d’un désir de mettre fin à un long séjour forcé à Dakar.

Le chaud soleil n’entame pas l’ardeur des rabatteurs qui s’activent pour ferrer d’éventuels clients qu’ils bombardent de questions sur leur destination. Un peu partout sous les hangars de stationnement, l’ambiance est bon enfant. Pendant que les uns devisent sur divers sujets, les autres s’attellent aux derniers réglages avant d’effectuer le voyage tant attendu.

Si les chauffeurs sont si impatients de retrouver la route, c’est parce qu’ils « ont très mal vécu la période de l’état d’urgence », narre Ousmane Bopp, conducteur de bus entre Dakar et Touba (centre). Adossé sur son véhicule, les yeux rivés sur son téléphone, ce quadragénaire n’a qu’un seul souhait : sortir la tête de l’eau. Pour que la réouverture de la gare ne soit pas un feu de paille, il insiste sur le respect des mesures barrières.

Au volant de son taxi brousse de sept places, Bécaye Dame, lui, vient tout juste d’arriver de Tivaouane (ouest). Pour ce jeune chauffeur, la décision de l’Etat d’autoriser le transport interurbain est plus que salutaire.

« Pour quelqu’un qui a en charge toute une famille, le fait de rester trois mois sans travailler n’est pas du tout facile. Nous sommes vraiment contents parce que la situation devenait de plus en plus insoutenable », lâche-t-il, avant de céder le passage à un de ses collègues.

Vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un pantalon Kaki, Bécaye aimerait aussi que le couvre-feu soit levé par le gouvernement « car une voiture n’est vraiment rentable que si elle peut circuler à n’importe quelle heure ». Un avis que ne partage pas Ousmane Bopp pour qui, cette décision « met en sécurité les chauffeurs et les passagers parce que conduire à certaines heures n’est pas sûr ».

Le bout du tunnel

L’instauration de l’état d’urgence, dont l’une des incidences a été l’interdiction du transport interurbain pour juguler la circulation du nouveau coronavirus, a pris de court des Sénégalais. Pour nombre d’entre eux, le séjour de quelques jours dans la capitale s’est allongé.

C’est le cas d’Abdoulaye Diallo. Venu à Dakar pour régler une affaire, ce tailleur exerçant à Tambacounda (est) a été coincé dans la capitale. « Je suis resté trois mois à Dakar sans rien faire. J’ai dû puiser dans mes économies pour payer le loyer et la nourriture durant tout ce temps-là. J’avoue que ça n’a pas été facile. D’où mon retour précipité à Tambacounda dès qu’ils ont annoncé la reprise des voyages », confie-t-il.

Un peu plus loin, Marème Sow s’apprête à regagner Kaolack (centre), sa ville natale. Elle avait pris le chemin de Dakar pour y passer simplement les fêtes de Pâques. « Nous étions durant un mois aux Parcelles Assainies (Dakar), avant de nous installer à Ngor (Dakar) où nous avons loué une chambre pour un mois et demi. Franchement, ce n’est pas évident parce que le loyer est très cher », soutient-elle dans une voix à peine audible.

Pour le vieux Ousmane Ndiaye, en partance pour Tivaouane, la levée l’interdiction du transport entre les différentes régions du pays marque les retrouvailles avec les siens. « Cela fait quatre mois que je n’ai pas vu ma famille », se désole-t-il.

Mesures d’hygiène

Pour mettre en pratique les directives du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, les responsables de la gare routière des Baux Maraîchers ont sorti les gros moyens.

A la veille de la réouverture officielle, l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG), en collaboration avec le ministère de l’Environnement, a nettoyé et désinfecté la gare, informe Khalil Guèye, chef du service d’exploitation des Baux Maraîchers.

En plus, souligne-t-il, « nous avons fait revenir la société de nettoiement Locset qui s’active comme il le faut pour garder les lieux propres ». Un coup d’œil panoramique permet de s’en rendre compte et des agents munis de bouteilles de gel hydroalcoolique fournissent le liquide précieux à tout désirant.

Ces efforts sont accompagnés par une surveillance accrue de la Brigade d’intervention mobile de la Police qui veille surtout au respect du port du masque.

Il est d’ailleurs demandé à tout chauffeur devant quitter la gare d’avoir du gel pour permettre aux clients de se nettoyer les mains au besoin. Parallèlement, les voyageurs sont priés de garder avec eux des mouchoirs à jeter pour y éternuer ou tousser.

« Les chauffeurs s’entraident pour l’obtention de certains documents qui étaient expirés. Dans l’ensemble, tout se passe très bien », conclut M. Guèye. La gare routière des Baux Maraîchers revit.

Covid-19 : au Sénégal, on peut enfin voyager mais…

Les transports interurbains, suspendus en raison de l’état d’urgence décrété par le gouvernement dans le cadre de la réponse contre l’épidémie de coronavirus, sont désormais autorisés. Reportage.A la gare routière des Baux Maraîchers de Pikine, dans banlieue dakaroise, l’expression du soulagement est perceptible sur les visages malgré le port du masque. Au deuxième jour de la reprise d’activités, après des mois de fermeture, il faut s’armer de patience pour y entrer ou sortir. Dans ce point de convergence, l’embouteillage monstre témoigne, pour beaucoup de citoyens, d’un désir de mettre fin à un long séjour forcé à Dakar.

Le chaud soleil n’entame pas l’ardeur des rabatteurs qui s’activent pour ferrer d’éventuels clients qu’ils bombardent de questions sur leur destination. Un peu partout sous les hangars de stationnement, l’ambiance est bon enfant. Pendant que les uns devisent sur divers sujets, les autres s’attellent aux derniers réglages avant d’effectuer le voyage tant attendu.

Si les chauffeurs sont si impatients de retrouver la route, c’est parce qu’ils « ont très mal vécu la période de l’état d’urgence », narre Ousmane Bopp, conducteur de bus entre Dakar et Touba (centre). Adossé sur son véhicule, les yeux rivés sur son téléphone, ce quadragénaire n’a qu’un seul souhait : sortir la tête de l’eau. Pour que la réouverture de la gare ne soit pas un feu de paille, il insiste sur le respect des mesures barrières.

Au volant de son taxi brousse de sept places, Bécaye Dame, lui, vient tout juste d’arriver de Tivaouane (ouest). Pour ce jeune chauffeur, la décision de l’Etat d’autoriser le transport interurbain est plus que salutaire.

« Pour quelqu’un qui a en charge toute une famille, le fait de rester trois mois sans travailler n’est pas du tout facile. Nous sommes vraiment contents parce que la situation devenait de plus en plus insoutenable », lâche-t-il, avant de céder le passage à un de ses collègues.

Vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un pantalon Kaki, Bécaye aimerait aussi que le couvre-feu soit levé par le gouvernement « car une voiture n’est vraiment rentable que si elle peut circuler à n’importe quelle heure ». Un avis que ne partage pas Ousmane Bopp pour qui, cette décision « met en sécurité les chauffeurs et les passagers parce que conduire à certaines heures n’est pas sûr ».

Le bout du tunnel

L’instauration de l’état d’urgence, dont l’une des incidences a été l’interdiction du transport interurbain pour juguler la circulation du nouveau coronavirus, a pris de court des Sénégalais. Pour nombre d’entre eux, le séjour de quelques jours dans la capitale s’est allongé.

C’est le cas d’Abdoulaye Diallo. Venu à Dakar pour régler une affaire, ce tailleur exerçant à Tambacounda (est) a été coincé dans la capitale. « Je suis resté trois mois à Dakar sans rien faire. J’ai dû puiser dans mes économies pour payer le loyer et la nourriture durant tout ce temps-là. J’avoue que ça n’a pas été facile. D’où mon retour précipité à Tambacounda dès qu’ils ont annoncé la reprise des voyages », confie-t-il.

Un peu plus loin, Marème Sow s’apprête à regagner Kaolack (centre), sa ville natale. Elle avait pris le chemin de Dakar pour y passer simplement les fêtes de Pâques. « Nous étions durant un mois aux Parcelles Assainies (Dakar), avant de nous installer à Ngor (Dakar) où nous avons loué une chambre pour un mois et demi. Franchement, ce n’est pas évident parce que le loyer est très cher », soutient-elle dans une voix à peine audible.

Pour le vieux Ousmane Ndiaye, en partance pour Tivaouane, la levée l’interdiction du transport entre les différentes régions du pays marque les retrouvailles avec les siens. « Cela fait quatre mois que je n’ai pas vu ma famille », se désole-t-il.

Mesures d’hygiène

Pour mettre en pratique les directives du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, les responsables de la gare routière des Baux Maraîchers ont sorti les gros moyens.

A la veille de la réouverture officielle, l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG), en collaboration avec le ministère de l’Environnement, a nettoyé et désinfecté la gare, informe Khalil Guèye, chef du service d’exploitation des Baux Maraîchers.

En plus, souligne-t-il, « nous avons fait revenir la société de nettoiement Locset qui s’active comme il le faut pour garder les lieux propres ». Un coup d’œil panoramique permet de s’en rendre compte et des agents munis de bouteilles de gel hydroalcoolique fournissent le liquide précieux à tout désirant.

Ces efforts sont accompagnés par une surveillance accrue de la Brigade d’intervention mobile de la Police qui veille surtout au respect du port du masque.

Il est d’ailleurs demandé à tout chauffeur devant quitter la gare d’avoir du gel pour permettre aux clients de se nettoyer les mains au besoin. Parallèlement, les voyageurs sont priés de garder avec eux des mouchoirs à jeter pour y éternuer ou tousser.

« Les chauffeurs s’entraident pour l’obtention de certains documents qui étaient expirés. Dans l’ensemble, tout se passe très bien », conclut M. Guèye. La gare routière des Baux Maraîchers revit.

Force Covid-19 et justice au menu des quotidiens sénégalais

Le bilan d’étape du Comité de suivi du Force Covid-19 et le procès en France de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, alimentent la presse sénégalaise reçue ce vendredi à APA. »Force Covid-19 fait son bilan. Un membre testé positif. Le registre national unique n’est pas fiable. Il y a plus de pauvres que l’on imaginait. Un rapport final transmis à Macky », détaille Rewmi Quotidien en première page.

« Suivi des activités du Force Covid-19-François Ndiaye droit dans ses bottes », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le général qui dirige le comité de suivi déplore: »Des Sénégalais atteints de paranoïa fabriquent des fake news ».

« Guerre des mots autour des perdiem chez des éléments du Force Covid-19-Tirs de sommation du général François », écrit La Tribune, citant le général Ndiaye qui dément: »C’est faux. Nous faisons du bénévolat ».

Mais la riposte de Toussaint Manga, membre dudit comité ne se fait pas attendre. Selon le député libéral, « le général Ndiaye veut redorer son blason ».

Quoi qu’il en soit, le général Ndiaye affirme dans EnQuête : »La mission continue, on ne se laisse pas divertir ». Il ajoute dans Vox Populi que la crise de la Covid-19 « a fait éclore des talents…Des talents aussi bénéfiques que maléfiques ».

Pendant ce temps, dans L’As, le ministre-maire de Louga (nord), Moustapha Diop, se dresse « en bouclier de Macky Sall » contre les critiques sur sa gestion de la Covid-19. « Gestion de la Covid-19 par Macky Sall. Toutes les mesures ont été salutaire », poursuit Moustapha Diop dans Source A.

« Rapports avec leurs directeurs-Macky désarme ses ministres », titre Walf Quotidien, alors que traitant de la promulgation d’une nouvelle loi sur l’emploi, L’Observateur note que « Macky casse le code du travail ».

L’économie fait la Une de Sud Quotidien qui constate que « le tourisme (sénégalais est) en berne » à cause de mauvais choix politiques, de l’absence de visibilité et de la Covid-19.

Revenant sur le procès de Lamine Diack,  Walf Quotidien indique que l’accusé « dèpolitise son procès et maudit son fils ». Pour Le Témoin, face au juge, Lamine Diack a affirmé: »Mon fils Massata c’est un voyou ! ». « Procès de l’affaire du scandale à l’IAAF-Lamine Diack, Pape Massata et l’histoire de voyou à Paris », renchérit L’Observateur.

Force Covid-19 et justice au menu des quotidiens sénégalais

Le bilan d’étape du Comité de suivi du Force Covid-19 et le procès en France de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, alimentent la presse sénégalaise reçue ce vendredi à APA. »Force Covid-19 fait son bilan. Un membre testé positif. Le registre national unique n’est pas fiable. Il y a plus de pauvres que l’on imaginait. Un rapport final transmis à Macky », détaille Rewmi Quotidien en première page.

« Suivi des activités du Force Covid-19-François Ndiaye droit dans ses bottes », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le général qui dirige le comité de suivi déplore: »Des Sénégalais atteints de paranoïa fabriquent des fake news ».

« Guerre des mots autour des perdiem chez des éléments du Force Covid-19-Tirs de sommation du général François », écrit La Tribune, citant le général Ndiaye qui dément: »C’est faux. Nous faisons du bénévolat ».

Mais la riposte de Toussaint Manga, membre dudit comité ne se fait pas attendre. Selon le député libéral, « le général Ndiaye veut redorer son blason ».

Quoi qu’il en soit, le général Ndiaye affirme dans EnQuête : »La mission continue, on ne se laisse pas divertir ». Il ajoute dans Vox Populi que la crise de la Covid-19 « a fait éclore des talents…Des talents aussi bénéfiques que maléfiques ».

Pendant ce temps, dans L’As, le ministre-maire de Louga (nord), Moustapha Diop, se dresse « en bouclier de Macky Sall » contre les critiques sur sa gestion de la Covid-19. « Gestion de la Covid-19 par Macky Sall. Toutes les mesures ont été salutaire », poursuit Moustapha Diop dans Source A.

« Rapports avec leurs directeurs-Macky désarme ses ministres », titre Walf Quotidien, alors que traitant de la promulgation d’une nouvelle loi sur l’emploi, L’Observateur note que « Macky casse le code du travail ».

L’économie fait la Une de Sud Quotidien qui constate que « le tourisme (sénégalais est) en berne » à cause de mauvais choix politiques, de l’absence de visibilité et de la Covid-19.

Revenant sur le procès de Lamine Diack,  Walf Quotidien indique que l’accusé « dèpolitise son procès et maudit son fils ». Pour Le Témoin, face au juge, Lamine Diack a affirmé: »Mon fils Massata c’est un voyou ! ». « Procès de l’affaire du scandale à l’IAAF-Lamine Diack, Pape Massata et l’histoire de voyou à Paris », renchérit L’Observateur.

Covid-19 : le Centre National de Transfusion Sanguine du Sénégal « vidé » de son sang

Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a subi les effets collatéraux de la pandémie du coronavirus qui s’est matérialisé par une rupture de ses stocks, a déclaré, ce jeudi à Dakar, la cheffe du service promotion don de sang au CNTS, Dankhouba Traoré Diallo.Depuis l’apparition de la Covid-19 au Sénégal, de nombreux donneurs, par peur de choper le virus, ont préféré rester chez eux au lieu d’effectuer le déplacement jusqu’au CNTS, ce qui a conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, a expliqué Mme Diallo qui s’exprimait lors d’une journée de don de sang organisée par l’Association des femmes du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pour pallier ce problème, un dispositif hygiénique où l’on procède à la vérification de la température et au lavage des mains a été installé à la porte d’entrée du centre, a fait savoir Dankhouba Traoré Diallo, avant d’ajouter que les salles de prélèvement du sang ont été également multipliées et que certaines chaises ont été éliminées pour respecter le principe de la distanciation physique. 

Par ailleurs, le CNTS a multiplié les appels aux dons à travers plusieurs spots diffusés par les radios et télévisions de la place. Et depuis lors, soutient Mme Diallo, le CNTS a reçu plus de 1000 personnes rien que pour la semaine passée. Si elle s’en félicite, elle rappelle tout de même qu’il reste un gap à compléter puisque les dernières statistiques révèlent qu’ils sont à 97 792 donneurs depuis le début de l’année. 

Selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il faut 10 donneurs pour 1000 habitants pour assurer les besoins en sang d’une population donnée, soit 160 000 donneurs par an pour ce qui est du Sénégal.

Rappelant l’importance de la mission du CNTS qui est « de trouver du sang et de le mettre à la disposition des patients qui en ont besoin », la cheffe du service promotion don de sang a exhorté la population « à venir régulièrement faire cet acte noble qui est de sauver des vies ».

Covid-19 : le Centre National de Transfusion Sanguine du Sénégal « vidé » de son sang

Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a subi les effets collatéraux de la pandémie du coronavirus qui s’est matérialisé par une rupture de ses stocks, a déclaré, ce jeudi à Dakar, la cheffe du service promotion don de sang au CNTS, Dankhouba Traoré Diallo.Depuis l’apparition de la Covid-19 au Sénégal, de nombreux donneurs, par peur de choper le virus, ont préféré rester chez eux au lieu d’effectuer le déplacement jusqu’au CNTS, ce qui a conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, a expliqué Mme Diallo qui s’exprimait lors d’une journée de don de sang organisée par l’Association des femmes du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pour pallier ce problème, un dispositif hygiénique où l’on procède à la vérification de la température et au lavage des mains a été installé à la porte d’entrée du centre, a fait savoir Dankhouba Traoré Diallo, avant d’ajouter que les salles de prélèvement du sang ont été également multipliées et que certaines chaises ont été éliminées pour respecter le principe de la distanciation physique. 

Par ailleurs, le CNTS a multiplié les appels aux dons à travers plusieurs spots diffusés par les radios et télévisions de la place. Et depuis lors, soutient Mme Diallo, le CNTS a reçu plus de 1000 personnes rien que pour la semaine passée. Si elle s’en félicite, elle rappelle tout de même qu’il reste un gap à compléter puisque les dernières statistiques révèlent qu’ils sont à 97 792 donneurs depuis le début de l’année. 

Selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il faut 10 donneurs pour 1000 habitants pour assurer les besoins en sang d’une population donnée, soit 160 000 donneurs par an pour ce qui est du Sénégal.

Rappelant l’importance de la mission du CNTS qui est « de trouver du sang et de le mettre à la disposition des patients qui en ont besoin », la cheffe du service promotion don de sang a exhorté la population « à venir régulièrement faire cet acte noble qui est de sauver des vies ».

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Le foncier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l’économie. »Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l’audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s’est retrouvé avec des terres », écrit L’Evidence à sa Une.

Faisant état de « gestion catastrophique du foncier », L’As indique que « Macky Sall siffle la fin de la pagaille ». « Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles », note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que « Macky revient sur terre » et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d’aménagement.

En attendant, Sud Quotidien constate que « le scandale du foncier perdure » avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. « Ce sont des ministres, marabouts, magistrats…qui accaparent le littoral », accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député. 

« Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs », informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de « feuilleton autour d’un fauteuil », comportant des « dits et des non dits ».

« Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique », titre La Tribune.

« Soutien au secteur privé-Macky pour l’octroi de 200 milliards f cfa », renseigne L’Info, là où Le Quotidien voit « 90 milliards f cfa dans les caisses de l’Etat » grâce à l’annulation du service de la dette. 

Faisant le bilan d’étape de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans L’Observateur, « Mansour Faye déballe ses vivres » et affirme: »On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n’ai rien à cacher, j’ai l’obligation de rendre compte ».

À la Une de Vox Populi, le mouvement « Y en a marre » critique la gestion par l’Etat de la pandémie de Covid-19 et « déterre la hache de guerre contre Macky ».

« Continuité de l’Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d’égo, ambitions politiques, appât du gain…nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d’aujourd’hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers », écrit EnQuête en première page.

Le foncier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l’économie. »Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l’audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s’est retrouvé avec des terres », écrit L’Evidence à sa Une.

Faisant état de « gestion catastrophique du foncier », L’As indique que « Macky Sall siffle la fin de la pagaille ». « Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles », note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que « Macky revient sur terre » et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d’aménagement.

En attendant, Sud Quotidien constate que « le scandale du foncier perdure » avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. « Ce sont des ministres, marabouts, magistrats…qui accaparent le littoral », accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député. 

« Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs », informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de « feuilleton autour d’un fauteuil », comportant des « dits et des non dits ».

« Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique », titre La Tribune.

« Soutien au secteur privé-Macky pour l’octroi de 200 milliards f cfa », renseigne L’Info, là où Le Quotidien voit « 90 milliards f cfa dans les caisses de l’Etat » grâce à l’annulation du service de la dette. 

Faisant le bilan d’étape de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans L’Observateur, « Mansour Faye déballe ses vivres » et affirme: »On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n’ai rien à cacher, j’ai l’obligation de rendre compte ».

À la Une de Vox Populi, le mouvement « Y en a marre » critique la gestion par l’Etat de la pandémie de Covid-19 et « déterre la hache de guerre contre Macky ».

« Continuité de l’Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d’égo, ambitions politiques, appât du gain…nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d’aujourd’hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers », écrit EnQuête en première page.

Le Sénégal salue la suspension temporaire du service de la dette

Le gouvernement du Sénégal, dans un communiqué parvenu mercredi soir à APA, dit saluer la décision des pays membres du G20, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de convenir d’une initiative concertée de suspension du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels.Cette suspension temporaire permettra aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la Covid-19, souligne la note, précisant que cette proposition d’adhésion à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) traduit l’excellence des relations diplomatiques, économiques et financières entre la République du Sénégal et les pays membres du G20.

La participation du Sénégal à l’ISSD se matérialisera par la suspension du paiement du principal et des intérêts dus à l’ensemble des créanciers du secteur bilatéral officiel jusqu’au 31 décembre 2020 pour un montant de 90 567 780 874 de francs CFA entre le 1er juin 2020 et la fin de l’année, soit 13,51 % du service de la dette extérieure dû en 2020, informe le communiqué.
Selon les services compétents du Ministère des Finances et du Budget, l’espace budgétaire ainsi libéré sera affecté au financement des dépenses sanitaires, sociales et économiques inscrites dans le Programme de Résilience économique et sociale annoncé le 3 avril 2020 par le Président de la République Macky Sall pour lutter contre les effets de la pandémie.

Le Sénégal réaffirme par ailleurs son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD à ces derniers.

Le soutien des créanciers privés au Plan Sénégal Émergent —que ce soit au travers de prêts ou la souscription d’obligations émises sur les marchés de capitaux internationaux— a permis d’inscrire le Sénégal dans une trajectoire de croissance forte et inclusive que les autorités entendent préserver, rappelle le document, soulignant que le Sénégal reste mu par le souci de protéger cette relation de confiance qui lui a notamment permis d’emprunter à des maturités allant jusqu’à 30 ans.

Le Sénégal salue la suspension temporaire du service de la dette

Le gouvernement du Sénégal, dans un communiqué parvenu mercredi soir à APA, dit saluer la décision des pays membres du G20, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de convenir d’une initiative concertée de suspension du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels.Cette suspension temporaire permettra aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la Covid-19, souligne la note, précisant que cette proposition d’adhésion à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) traduit l’excellence des relations diplomatiques, économiques et financières entre la République du Sénégal et les pays membres du G20.

La participation du Sénégal à l’ISSD se matérialisera par la suspension du paiement du principal et des intérêts dus à l’ensemble des créanciers du secteur bilatéral officiel jusqu’au 31 décembre 2020 pour un montant de 90 567 780 874 de francs CFA entre le 1er juin 2020 et la fin de l’année, soit 13,51 % du service de la dette extérieure dû en 2020, informe le communiqué.
Selon les services compétents du Ministère des Finances et du Budget, l’espace budgétaire ainsi libéré sera affecté au financement des dépenses sanitaires, sociales et économiques inscrites dans le Programme de Résilience économique et sociale annoncé le 3 avril 2020 par le Président de la République Macky Sall pour lutter contre les effets de la pandémie.

Le Sénégal réaffirme par ailleurs son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD à ces derniers.

Le soutien des créanciers privés au Plan Sénégal Émergent —que ce soit au travers de prêts ou la souscription d’obligations émises sur les marchés de capitaux internationaux— a permis d’inscrire le Sénégal dans une trajectoire de croissance forte et inclusive que les autorités entendent préserver, rappelle le document, soulignant que le Sénégal reste mu par le souci de protéger cette relation de confiance qui lui a notamment permis d’emprunter à des maturités allant jusqu’à 30 ans.

Sénégal : les acteurs touristiques favorables à « un nouveau protocole sanitaire »

Le tourisme sénégalais, « durement touché » par la pandémie de Covid-19, veut relancer ses activités en optant pour « les meilleures pratiques » sanitaires.Ce sont « plus de 180 acteurs », réunis lors d’un webinaire organisé le 4 juin par l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), qui ont approuvé l’idée de mettre sur pied « un nouveau protocole sanitaire » destiné à tous les établissements du secteur, informe un communiqué reçu mardi à APA.

L’ASPT veut par cette initiative impulser « le retour de la confiance sur la fréquentabilité de la destination ». Elle élaborera « prochainement » un guide des bonnes pratiques pour une reprise de l’activité touristique. Il s’agira notamment, d’un ensemble de protocoles standardisés en matière de santé et d’hygiène, qui permettront aux consommateurs de voyager en toute confiance une fois les restrictions levées, souligne l’agence créée en 2014 et chargée de développer la marque « Destination Sénégal, Pays de la Teranga ».

Les hôtels, les restaurants, les sites touristiques, et autres voyagistes qui adopteront ce guide des bonnes pratiques « pourront aussi bénéficier du soutien » de l’ASPT à la formation de leur personnel. Dans cette même perspective, l’ASPT accompagnera en termes d’équipement dans le processus de mise en normes pour l’ouverture de quelques structures à fort impact pour la notoriété de la « destination », en particulier pour le tourisme d’affaires, ajoute le communiqué.

Comme partout ailleurs, le coronavirus a mis à genou l’économie mondiale dont le tourisme joue un important rôle. Le Sénégal, qui accueille en moyenne 1,6 million de touristes par an, a fermé ses frontières aériennes et terrestres depuis mars. Mais trois mois plus tard, les autorités ont allégé certaines mesures de l’état d’urgence en rouvrant entre autres les restaurants.

Certains hôtels sont toujours réquisitionnés par l’Etat pour prendre en charge les malades de Covid-19. Et à la date du 10 juin, le pays a dénombré 4640 cas dont 2885 guéris, 54 décès et 1700 patients sous traitement.

En mars dernier, un gérant d’une agence de voyages confiait à APA qu’il pourrait être amené à licencier parmi sa « vingtaine » d’employés si la situation n’évoluait pas positivement. Tous les services que commercialisaient sa structure se sont tout d’un coup arrêtés : vente de billets d’avion, convoi de pèlerins à La Mecque ou réservations d’hôtel. « C’est un coup de massue qu’on reçoit. Tout est en stand-by », déplorait-il.

Sénégal : les acteurs touristiques favorables à « un nouveau protocole sanitaire »

Le tourisme sénégalais, « durement touché » par la pandémie de Covid-19, veut relancer ses activités en optant pour « les meilleures pratiques » sanitaires.Ce sont « plus de 180 acteurs », réunis lors d’un webinaire organisé le 4 juin par l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), qui ont approuvé l’idée de mettre sur pied « un nouveau protocole sanitaire » destiné à tous les établissements du secteur, informe un communiqué reçu mardi à APA.

L’ASPT veut par cette initiative impulser « le retour de la confiance sur la fréquentabilité de la destination ». Elle élaborera « prochainement » un guide des bonnes pratiques pour une reprise de l’activité touristique. Il s’agira notamment, d’un ensemble de protocoles standardisés en matière de santé et d’hygiène, qui permettront aux consommateurs de voyager en toute confiance une fois les restrictions levées, souligne l’agence créée en 2014 et chargée de développer la marque « Destination Sénégal, Pays de la Teranga ».

Les hôtels, les restaurants, les sites touristiques, et autres voyagistes qui adopteront ce guide des bonnes pratiques « pourront aussi bénéficier du soutien » de l’ASPT à la formation de leur personnel. Dans cette même perspective, l’ASPT accompagnera en termes d’équipement dans le processus de mise en normes pour l’ouverture de quelques structures à fort impact pour la notoriété de la « destination », en particulier pour le tourisme d’affaires, ajoute le communiqué.

Comme partout ailleurs, le coronavirus a mis à genou l’économie mondiale dont le tourisme joue un important rôle. Le Sénégal, qui accueille en moyenne 1,6 million de touristes par an, a fermé ses frontières aériennes et terrestres depuis mars. Mais trois mois plus tard, les autorités ont allégé certaines mesures de l’état d’urgence en rouvrant entre autres les restaurants.

Certains hôtels sont toujours réquisitionnés par l’Etat pour prendre en charge les malades de Covid-19. Et à la date du 10 juin, le pays a dénombré 4640 cas dont 2885 guéris, 54 décès et 1700 patients sous traitement.

En mars dernier, un gérant d’une agence de voyages confiait à APA qu’il pourrait être amené à licencier parmi sa « vingtaine » d’employés si la situation n’évoluait pas positivement. Tous les services que commercialisaient sa structure se sont tout d’un coup arrêtés : vente de billets d’avion, convoi de pèlerins à La Mecque ou réservations d’hôtel. « C’est un coup de massue qu’on reçoit. Tout est en stand-by », déplorait-il.

Sénégal : Wari contredit des prévisions sombres

La plateforme digitale de services financiers et commerciaux, dans un communiqué reçu mercredi à APA, réfute des informations tendant à faire croire qu’elle serait « en faillite ou près de la mort ».D’emblée, Wari note que c’est « une véritable campagne de dénigrement ». Pour couper court aux rumeurs dont elle fait l’objet au Sénégal, cette société créée en 2008 par Kabirou Mbodje affirme être un « groupe international avec une forte croissance mondiale ».

« Présent dans près de 100 pays », Wari reconnaît tout de même des difficultés au Sénégal, son pays d’origine. « Des problèmes persistent quant au bon fonctionnement des services offerts au public et aux distributeurs partenaires du réseau. (Ceux-ci) ne sont pas dus à des questions financières mais uniquement à des contradictions commerciales entre certaines banques partenaires de Wari », explique cet opérateur.

Poursuivant, Wari renseigne que ces banques partenaires ont « des exigences inacceptables et des modes de fonctionnement inadéquats pour une bonne distribution de (ses) services. Sans compter d’autres contraintes administratives injustifiées qui en rajoutent au sujet ».

Dans son argumentaire, le fournisseur de services financiers et commerciaux précise qu’il résulte de cette situation « des blocages dans le paiement des IBAN (numéro de compte bancaire) des distributeurs qui par ricochet ne peuvent plus payer les retraits des clients ». 

Partant de là, Wari a décidé de « prendre au Sénégal des dispositions radicales pour rétablir une bonne qualité de service et restaurer la confiance (des) usagers ». A en croire cette entreprise, « ces dispositions sont en cours d’imprégnation pour un retour à la normale dans les plus brefs délais ».

Enfin, Wari « remercie tous les Sénégalais et la diaspora pour les messages de soutien et d’encouragement » qui prouvent qu’elle est « une fierté nationale ». Au Sénégal, l’arrivée d’Orange Money sur le marché des transactions électroniques a fragilisé certaines entreprises de ce secteur à forte valeur ajoutée. 

Sénégal : Wari contredit des prévisions sombres

La plateforme digitale de services financiers et commerciaux, dans un communiqué reçu mercredi à APA, réfute des informations tendant à faire croire qu’elle serait « en faillite ou près de la mort ».D’emblée, Wari note que c’est « une véritable campagne de dénigrement ». Pour couper court aux rumeurs dont elle fait l’objet au Sénégal, cette société créée en 2008 par Kabirou Mbodje affirme être un « groupe international avec une forte croissance mondiale ».

« Présent dans près de 100 pays », Wari reconnaît tout de même des difficultés au Sénégal, son pays d’origine. « Des problèmes persistent quant au bon fonctionnement des services offerts au public et aux distributeurs partenaires du réseau. (Ceux-ci) ne sont pas dus à des questions financières mais uniquement à des contradictions commerciales entre certaines banques partenaires de Wari », explique cet opérateur.

Poursuivant, Wari renseigne que ces banques partenaires ont « des exigences inacceptables et des modes de fonctionnement inadéquats pour une bonne distribution de (ses) services. Sans compter d’autres contraintes administratives injustifiées qui en rajoutent au sujet ».

Dans son argumentaire, le fournisseur de services financiers et commerciaux précise qu’il résulte de cette situation « des blocages dans le paiement des IBAN (numéro de compte bancaire) des distributeurs qui par ricochet ne peuvent plus payer les retraits des clients ». 

Partant de là, Wari a décidé de « prendre au Sénégal des dispositions radicales pour rétablir une bonne qualité de service et restaurer la confiance (des) usagers ». A en croire cette entreprise, « ces dispositions sont en cours d’imprégnation pour un retour à la normale dans les plus brefs délais ».

Enfin, Wari « remercie tous les Sénégalais et la diaspora pour les messages de soutien et d’encouragement » qui prouvent qu’elle est « une fierté nationale ». Au Sénégal, l’arrivée d’Orange Money sur le marché des transactions électroniques a fragilisé certaines entreprises de ce secteur à forte valeur ajoutée. 

Covid-19 et foncier tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de Covid-19 et sur le foncier, avec le débat sur le bradage des terres du littoral dakarois. »Alerte à ses concitoyens-Le Japon met le Sénégal sur la liste des pays à éviter », informent Les Échos, alors que L’As traite de l’enquête sur l’impact de la Covid-19 et révèle que « les Pme sont à l’agonie ».

« Traitement du coronavirus-Le document secret sur la chloroquine au Sénégal. Efficacité, cas graves, faux médicaments, immunité, doses chinoises », titre L’Observateur, qui donne les « raisons du blocage de l’Artemisia ».

De son côté, Libération fait le bilan de la Covid-19 au Sénégal et note « 533 guéris en quatre jours ». Pour Vox Populi, « Touba enregistre 10 morts sur les 53 au Sénégal » de Covid-19.

Ce journal donne la parole au Dr Ousmane Guèye du Comité national de gestion des épidémies (Cnge) qui, à propos de l’envahissement des plages, note: « Nous ouvrons là une porte à une contamination à grande échelle…Et c’est à regretter ».

Walf Quotidien nourrit la même inquiétude, mais cette fois-ci sur  les salles de sport et indique: « Sans distanciation physique, on s’étire sous le cache-nez ».

Pendant ce temps, Dr Babacar Niang, Dg de Suma Assistance note à la Une de La Tribune « mensonges et business sur le Covid-19 » au Sénégal. Selon lui, « les chiffres sont trafiqués pour ne pas dépasser 100 cas par jour » et qu’il y a des « velléités de mettre les données Adn à la disposition de l’Institut Pasteur ».

« Entre arrêt de travail et baisse d’activités-La Covid-19 impacte les transferts d’argent », titre le quotidien économique L’Info.

Sud Quotidien consacre sa Une à cette « boulimie foncière au sommet » qui entraîne « la géologie de la prédation ». « Littoral de Dakar-Un carnage sans fin », titre EnQuête, notant que sur le littoral dakarois, « la menace n’est pas le changement climatique, mais les agressions humaines ».

« Bradage des terres de l’aéroport-Macky chasse les manoeuvres. Il demande à Mame Boye Diao (directeur des domaines) de bloquer tous les travaux et spéculations », apprend-on à la Une du Quotidien.

Walf Quotidien revient sur le contrat Senelec-Akilee et titre: « Macky sur la ligne basse la tension. Vers la renégociation du contrat ».

Covid-19 et foncier tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de Covid-19 et sur le foncier, avec le débat sur le bradage des terres du littoral dakarois. »Alerte à ses concitoyens-Le Japon met le Sénégal sur la liste des pays à éviter », informent Les Échos, alors que L’As traite de l’enquête sur l’impact de la Covid-19 et révèle que « les Pme sont à l’agonie ».

« Traitement du coronavirus-Le document secret sur la chloroquine au Sénégal. Efficacité, cas graves, faux médicaments, immunité, doses chinoises », titre L’Observateur, qui donne les « raisons du blocage de l’Artemisia ».

De son côté, Libération fait le bilan de la Covid-19 au Sénégal et note « 533 guéris en quatre jours ». Pour Vox Populi, « Touba enregistre 10 morts sur les 53 au Sénégal » de Covid-19.

Ce journal donne la parole au Dr Ousmane Guèye du Comité national de gestion des épidémies (Cnge) qui, à propos de l’envahissement des plages, note: « Nous ouvrons là une porte à une contamination à grande échelle…Et c’est à regretter ».

Walf Quotidien nourrit la même inquiétude, mais cette fois-ci sur  les salles de sport et indique: « Sans distanciation physique, on s’étire sous le cache-nez ».

Pendant ce temps, Dr Babacar Niang, Dg de Suma Assistance note à la Une de La Tribune « mensonges et business sur le Covid-19 » au Sénégal. Selon lui, « les chiffres sont trafiqués pour ne pas dépasser 100 cas par jour » et qu’il y a des « velléités de mettre les données Adn à la disposition de l’Institut Pasteur ».

« Entre arrêt de travail et baisse d’activités-La Covid-19 impacte les transferts d’argent », titre le quotidien économique L’Info.

Sud Quotidien consacre sa Une à cette « boulimie foncière au sommet » qui entraîne « la géologie de la prédation ». « Littoral de Dakar-Un carnage sans fin », titre EnQuête, notant que sur le littoral dakarois, « la menace n’est pas le changement climatique, mais les agressions humaines ».

« Bradage des terres de l’aéroport-Macky chasse les manoeuvres. Il demande à Mame Boye Diao (directeur des domaines) de bloquer tous les travaux et spéculations », apprend-on à la Une du Quotidien.

Walf Quotidien revient sur le contrat Senelec-Akilee et titre: « Macky sur la ligne basse la tension. Vers la renégociation du contrat ».

Amnesty invite Bamako, Ouagadougou et Niamey «à mettre un terme» à la violence

Un rapport d’Amnesty International, parvenu mercredi à APA, appelle les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger « à mettre un terme à l’impunité concernant les violations régulièrement commises » par leurs forces de sécurité contre des populations non armées.Le document intitulé « Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux : Péril pour les populations civiles dans le Sahel », demande aussi à ces pays à veiller à ce que les opérations militaires soient conformes aux droits humains et au droit international humanitaire.

En effet, des soldats de ces trois pays ont « tué illégalement ou soumis à des disparitions forcées au moins 199 personnes entre février et avril 2020 », a souligné l’ONG des droits humains. Elle précise que certains des homicides commis s’apparentent à des exécutions extrajudiciaires, des personnes déplacées internes faisant notamment partie des victimes.

Au Mali, l’armée a lancé des opérations de grande ampleur dans les communes de Diabaly et de Dogofry, dans la région de Ségou. Ces opérations ont donné lieu à diverses violations des droits humains à la suite d’attaques de groupes armés contre les forces de sécurité.

Amnesty International « a pu confirmer » au moins 23 cas d’exécutions extrajudiciaires ou d’autres homicides illégaux et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l’armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry, entre le 3 février et le 11 mars 2020.

L’ONG a également recueilli des informations faisant état de « violations flagrantes » des droits humains commises par les forces de sécurité du Burkina Faso entre mars et avril 2020. Dans au moins deux cas, les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées – dont des personnes déplacées internes–, avant de les tuer.

Enfin au Niger, 102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l’armée dans le cadre de l’opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020, relève Amnesty.

« L’insécurité règne au Sahel, où la population est piégée entre les attaques des groupes armés et les opérations militaires en cours. On sait que l’armée procède à chaque fois à des dizaines d’arrestations arbitraires, et que certaines des personnes arrêtées ne réapparaissent jamais, mais on ignore l’ampleur réelle des violations commises par les forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« Jusqu’à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n’ont pas été suivis d’effet. Les autorités de ces pays doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre, et veiller à ce que la population soit protégée pendant les opérations militaires contre des groupes armés », a-t-elle recommandé.