Maroc : le Roi Mohammed VI gracie 810 personnes

A l’occasion de l’Aïd el-Fitr, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 810 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mercredi un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 606 détenus se répartissant comme suit, alors que ceux en liberté sont au nombre de 204 personnes.

Parmi les bénéficiaires de la grâce royale figurent 12 détenus qui ont été condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme ayant participé à la 7e édition du programme « réconciliation ».

Selon le communiqué, « cette bienveillance royale intervient en réponse aux demandes de grâce que ces détenus soumettent au Souverain, après avoir officiellement annoncé leur rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme, ainsi que leur ferme attachement aux constantes et aux sacralités de la nation et aux institutions nationales.

Et en considération des circonstances familiales et humaines des personnes condamnées dans le cadre des évènements de la région d’Al Hoceïma, et en concrétisation de la volonté royale dans toutes les occasions, le Souverain a octroyé sa grâce royale à 17 détenus sur le reliquat de la peine d’emprisonnement, a fait savoir la même source.

Fête de ramadan: Ouattara appelle à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire

Le président ivoirien Alassane a appelé, mercredi à Abidjan, au pardon entre les ivoiriens et à la consolidation du climat de paix dans le pays, à l’occasion de la fête de ramadan.

« A tous les habitants de la Côte d’Ivoire, nous souhaitons que ce climat de paix se consolide davantage, que la concorde nous anime et que le pardon soit la chose essentielle pour nous permettre de nous retrouver en tant que frères et sœurs pour penser uniquement à notre beau pays la Côte d’Ivoire qui est en progrès », a souhaité M. Ouattara.

Il  s’exprimait à la grande mosquée de la Riviera Golf, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a fait la prière de l’Aid-El-Fitr marquant la fin du jeûne musulman. Poursuivant, le chef de l’exécutif ivoirien a estimé que  « la Côte d’Ivoire a besoin de paix et de fraternité pour avancer et les ivoiriens ont besoin d’amour entre les uns et les autres ».

Avant lui, dans un sermon, l’imam El Hadj Bachir Ouattara, s’est félicité de l’apaisement du climat politique en Côte d’Ivoire.

 « Nous notons avec satisfaction et espoir un véritable apaisement du climat politique, facteur de consolidation de la paix  et de la cohésion sociale, éléments majeurs propices à un développement harmonieux pour les habitants de notre chère Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué notant avec satisfaction depuis quelques semaines la réalisation d’actions d’apaisement posées par le gouvernement.

Au nombre desdites actions, il a cité entre autres, la facilitation et le retour effectif d’exilés de la crise post-électorale de 2011. 

« Nous formulons le vœu que ces actions connaissent un aboutissement heureux pour le bonheur des ivoiriens. J’exhorte tous les acteurs politiques, de façon solennelle, à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et à œuvrer en faveur de la paix et de la cohésion sociale », a encouragé l’imam Ouattara.

 La communauté musulmane ivoirienne célèbre ce jour la fête de ramadan marquant la fin du mois de jeûne après l’observation du croissant lunaire mardi soir dans plusieurs localités du pays dont Gonaté dans le centre-ouest.

Côte d’Ivoire: les musulmans célèbrent mercredi la fête de ramadan

La communauté musulmane ivoirienne célèbre mercredi la fête de ramadan ou l’aid-el-fitr marquant la fin du jeûne musulman après l’observation du croissant lunaire dans plusieurs localités du pays dont Gonaté (Centre-Ouest).

L’annonce a été faite, mardi soir, par l’imam Sekou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en  Côte d’Ivoire (COSIM). 

« Le COSIM et la CODIS informent la communauté nationale que le croissant lunaire marquant la fin du mois de ramadan 2021 a été observé à Gonaté, Kato dans la région de Séguéla. Ce même croissant a été observé à N’Dotré, Anyama et Plateau Dokui. Par conséquent, la fête de ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée le mercredi 12 mai 2021», a rapporté l’imam Sylla dans ce communiqué conjoint du COSIM et du Conseil des imams sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS).   

Dans la tradition musulmane, cette fête de ramadan  sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « zakat-el-fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Côte d’Ivoire: prière des musulmans pour la fin de la perturbation de l’électricité

La communauté musulmane ivoirienne a fait une « prière spéciale » dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan pour mettre fin à la perturbation de la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire.

« (…) Ce sont les eaux qui manquent dans les barrages. Du moins, c’est ce que les techniciens nous ont dit. En cette nuit bénie, nous allons demander à l’imam Ali Ouattara de faire une prière spéciale afin que Dieu déverse sa miséricorde, une pluie bienfaisante sur la Côte d’Ivoire», a indiqué Cheick Aïma Ousmane Diakité, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM).

L’Imam Diakité s’exprimait dans une cérémonie de célébration officielle de la nuit du Qadr (Nuit du destin) en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et d’un parterre de personnalités.

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis quelques semaines à Abidjan et à L’intérieur du pays. Une situation qui créé un gros préjudice pour les ménages et les entreprises.

Vendredi dernier, Amadou Bakayoko, le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé dans une conférence de presse que  la fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi prochain dans les ménages et dans le secteur industriel.

 Dans un autre registre, le guide de la communauté musulmane ivoirienne a demandé à M. Ouattara de  persévérer dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays.

Réagissant auparavant au thème de cette nuit du destin qui était intitulé: « La rumeur et ses conséquences : la position de l’islam », Cheïck Ousmane Diakité  a souligné que  « le musulman ne doit pas être le point de départ d’une rumeur encore moins celui qui la propage ».

 Avant lui, dans une communication sur le même thème, le professeur Yahaya Karamoko, a soutenu dans la même veine que le musulman ne doit pas atteindre ses objectifs dans la calomnie et le mensonge. 

« Le musulmans ne doit pas utiliser le mensonge et la calomnie pour atteindre ses objectifs. Nous sommes invités à la pondération. Réfléchir avant d’agir vient d’Allah alors que la précipitation vient de Satan», a affirmé Pr Karamoko selon qui la rumeur a un lien important avec les crises et est souvent à la base des crises.

La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète de l’Islam Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).

Les boulangers ivoiriens demandent l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques

Les boulangers ivoiriens ont demandé samedi à Abidjan à l’Etat de Côte d’Ivoire de veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.

Les boulangers ont en outre annoncé le maintien du prix de la baguette de pain «sorti boulangerie» à 150 FCFA, menaçant de sanctions les boulangers qui vendront la baguette de pain en deçà de ce prix à des grossistes.

 Ces décisions ont été annoncées à l’issue d’une réunion d’information du Haut patronat des boulangeries et pâtisseries de Côte d’Ivoire ( HBPCI), de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FIPABPCI) et de la Fédération des coordinations des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FCBPCI),  trois faîtières du secteur de la boulangerie présidées respectivement par Amadou Coulibaly, Abey Marius et Issouf Barry.

Cette réunion tenue dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, était destinée à faire des propositions au gouvernement en vue de résorber les difficultés qui jalonnent ce secteur.

«Nous vous demandons d’appliquer le prix sorti boulangerie de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a prévenu Abey Marius, le président de la FIPABPCI.

« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a-t-il ajouté.

De son côté, Amadou Coulibaly, le président du HBPCI a demandé aux boulangers de  demeurer mobilisés et de rester à l’écoute de l’issue des négociations en cours entre les faitières du secteur de la boulangerie et le gouvernement ivoirien relativement au prix de la baguette de pain.

 «  Un prix bas de la baguette de pain ne garantit pas forcément la qualité. Il faut un prix juste », a estimé M. Coulibaly soulignant « qu’il faut que le consommateur et le gouvernement soient solidaires de nous ».

 Abondant dans le même sens que ses pairs quant aux difficultés traversées par les boulangers, Issouf Barry, le président de la FCBPCI  a soutenu que la situation «  est intenable » pour les boulangers.

Poursuivant, il a dénoncé l’augmentation du prix des intrants dans la production du pain alors que le prix de la baguette de pain, lui  est resté inchangé depuis des années. C’est pourquoi, il a appelé lui-aussi les boulangers à rester à l’écoute des négociations en cours avec le gouvernement.

Hadj 2021: l’âge plafond des pèlerins passe de 60 à 50 ans

L’âge des candidats à l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque qui avait été fixé entre 18 et 60 ans a été ramené à la tranche de 18 à 50 ans en raison des normes sanitaires de la COVID-19 arrêtées par les autorités saoudiennes.

L’information a été donnée jeudi à Abidjan, par Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de rupture collective de jeûne à sa résidence à Cocody (Est d’Abidjan) avec des journalistes.

La tenue du Hadj 2021 n’a pas encore été confirmée ni infirmée par l’Arabie Saoudite qui continue «d’analyser » la situation par rapport à la Covid-19.

« Le retard dans la déclaration finale des autorités saoudiennes sur la tenue ou non du Hadj s’explique par le fait qu’ils sont toujours en train d’analyser la situation par rapport à la Covid-19 », a expliqué le diplomate saoudien.

« Dès que les choses seront claires, si le Hadj a lieu, le nombre de pèlerins sera très limité. Et l’âge des pèlerins variera entre 18 et 50 », a-t-il ajouté, assurant cependant qu’incessamment «  il y aura un éclaircissement sur la tenue ou non du Hadj 2021 ».

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, le cinquième pilier de l’Islam. En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’édition 2020 n’a pu se tenir.

Hadj 2021: la 1ere dose du vaccin anti-Covid obligatoire avant le 12 mai en Côte d’Ivoire

Le Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire qui rassure que l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque « aura bel et bien lieu », indique que la première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021, dans une note.

« La première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021 », mentionne une note d’information du Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire, qui rapporte que « tous les pèlerins déjà inscrits sont concernés ».

Le Commissariat du Hadj souligne qu' »il faut attendre deux semaines après le vaccin avant d’aller renouveler son certificat d’aptitude du CMPP (Consultations médicales pré-pélerinage) bientôt ouvertes ». 

La Côte d’Ivoire comptait, mercredi, 46 231 cas confirmés dont 45 733 personnes guéries, 291 décès et 207 cas actifs. Le 4 mai, 14 191 personnes ont été vaccinées soit un total de 197 492 personnes vaccinées contre la Covid-19. 

Côte d’Ivoire: le nouveau guide des musulmans prône la coexistence pacifique des religions

Le nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, Cheïck Aïma Ousmane Diakité s’est engagé mardi à Abidjan à œuvrer pour le rayonnement de l’islam dans le pays et à faire la promotion de la coexistence pacifique avec toutes autres confessions religieuses du pays.

« Je m’engage avec vous à mes côtés, à œuvrer sans relâche à faire du COSIM une institution religieuse renforcée dans ses fondements institutionnels pour le rayonnement de l’islam et pour la promotion d’une coexistence pacifique de la communauté islamique et avec toutes les confessions religieuses de notre pays  », a promis le guide de la communauté musulmane ivoirienne.

Il s’exprimait dans une adresse solennelle, la première depuis sa désignation à ce poste, devant ses pairs imams et ses co-religionnaires. 

« Je prends ici l’engagement solennel de tout mettre en œuvre pour non seulement mériter la confiance placée en ma modeste personne. Mais surtout d’œuvrer inlassablement dans l’esprit et dans la vision portée par nos devanciers », a ajouté Cheick Ousmane Diakité appelant à  « l’union sacrée  » de toutes les entités de son organisation.

Auparavant, le président du COSIM a exprimé sa gratitude à ses pairs imams et a rendu hommage à ses prédécesseurs à la tête du COSIM, notamment à feu Cheïck Aïma Boikary Fofana et feu Cheïck Aïma Mamadou Traoré.

 « Je mesure pleinement la lourdeur de la responsabilité en toute humilité. Je sollicite votre soutien et votre engagement afin qu’ensemble nous continuons de bâtir dans l’union et la solidarité cette œuvre pour laquelle nos devanciers ont donné leur vie », a-t-il insisté auprès de ses pairs. 

Le Cheick Ousmane Diakité, un cadre de l’administration ivoirienne à la retraite et imam de la mosquée du mont Arafat de la Riviera Bonoumin, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, a été désigné dimanche président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM ), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril dernier.

Côte d’Ivoire: Ousmane Diakité désigné président du Conseil supérieur des Imams

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné dimanche, à Abidjan, président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021.

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire executif du Cosim, a été désigné comme président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure   obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat / Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.                        

Au niveau académique, il a fait ses études primaires et secondaires à l’école Dar-El Hadits de Bouaké (Nord ivoirien). De 1977 à 1978, il intègre l’Université des Sciences Humaine de Strasbourg / France, au département des langues (pour une formation en langue française)

Sur le plan professionnel, il était de 2014  à ce jour membre de la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), en qualité de représentant de la Communauté Musulmane.

De 1986 à  2016, il fut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur en qualité de : Secrétaire Général de Mairie. Professeur d’arabe et de français, il a officié au groupe scolaire Mamadou Coulibaly à Odienné de1984 à 1986.  

De puis 1988 à ce jour, il est membre de la Ligue Islamique de prédicateurs en Côte dIvoire (LIPCI).  En 1990, il a fondé le Comité Musulman de l’encadrement de la jeunesse musulmane du département d’Odienné.

En outre, de janvier 2017- à ce jour, il occupe le poste de Secrétaire général de la Fondation Hinneh (compassion) pour l’Education et les activités humanitaires. Dans la même année, en octobre, il devient membre de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains- Section Côte d’Ivoire.  

Il est également membre du Bureau national du Conseil national islamique (CNI) depuis 1994. De 2003 à ce jour, il est Imam Khatib de la Mosquée du Mont Arafat de la Riviera Bonoumin à Cocody-Abidjan.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation. 

Ramadan: une association marocaine en Côte d’Ivoire offre des kits à 103 familles

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert dimanche à Abidjan des kits alimentaires et un soutien en numéraire à 103 familles, à l’occasion du ramadan.

Les dons ont été remis aux familles, au palais de la culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.  

Le président de l’ACMRCI, M. Chahdi Ouazzani, a fait savoir que d’habitude le Conseil organise un jeûne collectif, mais cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, l’association a décidé de distribuer des kits alimentaires soutenus par une enveloppe.  

Il a souligné que ces dons sont une première phase et l’organisation envisage de faire une deuxième phase avant la fin du jeûne musulman. En outre, l’option de remettre l’argent en espèces vise à permettre à chaque famille de faire face à quelques besoins.

Les kits alimentaires comprennent notamment des mets de dîners marocains, entre autres, des gâteaux marocains, du lait, de l’eau, des dattes, du fromage qui servent les familles marocaines à rompre leur jeûne.   

L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire s’est félicité de cette action qui a lieu pendant le mois sacré de ramadan, qui est un mois de partage, de fraternité et de convivialité entre les différentes populations marocaines et ivoiriennes. 

Ce don, dira-t-il, traduit l’engagement de l’ACMRCI vis-à-vis des ressortissants Marocains en Côte d’Ivoire et des frères et soeurs Ivoiriens. Un partage qui s’inscrit par ailleurs, dans l’enseignement de la religion musulmane et des « hautes instructions » du Roi Mohamed VI. 

Le diplomate marocain a relevé que cet élan de cette association cadre avec la vision d’un Maroc « toujours solidaire, un Maroc de fraternité et un Maroc qui s’entraide pour aller de l’avant, tous ensemble ». 

Cette année, l’ACMRCI a décidé de travailler avec l’ONG Rema avec un bon lot et une enveloppe qui devraient permettre à l’organisation de visiter des personnes en cette période de ramadan. 

M. Michal Doskocil, un responsable de Rema, a salué ce geste. Cette ONG qui travaille en faveur des enfants de la rue compte soutenir les familles de ces enfants et les personnes qu’elle assiste.

Plusieurs donateurs ont accompagné ce projet pour soutenir plus de familles. L’année précédente 74 familles ont bénéficié de kits alimentaires et des bons d’achat à l’occasion du mois de ramadan.  

Ramadan: des vivres de la Fondation Chidren Of Africa aux musulmans ivoiriens

La première dame ivoirienne, par ailleurs présidente de la Fondation Chidren Of Africa, Dominique Ouattara, a offert mercredi des vivres et des non-vivres d’une valeur de 130 millions FCFA à la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre du jeûne du mois du ramadan.

Ce don a été réceptionné par des guides religieux ainsi que des leaders d’ONG et d’organisations musulmanes en présence des ministres Vagondo Diomandé (Intérieur et sécurité) et Myss Belmonde Dogo (Solidarité et lutte contre la pauvreté).

Il est composé de 5 000 sachets de pâtes alimentaires, 3 500 sacs de riz de 25 kg, 2000 cartons d’huile, 1500 cartons de sucre de 25 kg, 800 cartons de boîtes de tomate, 500 cartons de boîte de lait et 350 tapis de prière. 

« Nous avons tous vécu des moments difficiles engendrés par la disparition de grands serviteurs de l’Etat et d’éminentes personnalités et par l’apparition du coronavirus, cette maladie grave qui nous a privé de l’affection de beaucoup d’êtres chers aussi bien célèbres qu’anonymes. (…) Au regard de ces épreuves, je voudrais vous demander, de prier intensément pour notre pays et sa population, afin que Dieu protège la Côte d’Ivoire », a demandé l’épouse du président ivoirien aux guides religieux.

 « Je vous invite à organiser des séances de prières spéciales à cet effet, car en tant que croyants, nous devons nous confier à Dieu en toute circonstance », a-t-elle ajouté.

En retour, l’imam Cissé Djiguiba, le porte-parole de la communauté musulmane a dit la gratitude de ses co-religionnaires à la donatrice. 

« Le COSIM (Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire) rend la louange à Allah d’avoir fait de vous la première dame de Côte d’Ivoire », a dit l’imam Cissé à la première dame Dominique Ouattara.

Dans la même veine, l’imam Haroun Koné, président de l’ONG  Al Mouwassat qui s’exprimait au nom des bénéficiaires de ce don à lui-aussi remercié l’épouse d’Alassane Ouattara pour ce geste de solidarité.

Ramadan: 75 tonnes de dattes de l’Arabie Saoudite à la Côte d’Ivoire

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a remis mardi à Abidjan au nom du roi Saoudien Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud, 75 tonnes de dattes à la communauté musulmane ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce don réceptionné par Kandia Camara, la ministre d’Etat ivoirienne des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, intervient dans le cadre du jeûne du mois de ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam.

 A cette occasion, la cheffe de la diplomatie ivoirienne a exprimé la gratitude des autorités ivoiriennes au donateur, saluant l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Arabie Saoudite.

«Cet important don en ce mois saint de ramadan témoigne de l’engagement des autorités saoudiennes avec à leur tête le serviteur des deux saintes mosquées Sa Majesté Salman Bin Abdel Aziz Al Saud à promouvoir les valeurs de paix, de partage, de solidarité, de pardon et de cohésion prônées par l’islam», a estimé Mme Camara.

Se félicitant de l’engagement de l’Arabie Saoudite aux côtés du peuple ivoirien, Mme Camara, a égrené des actes forts de coopération bilatérale posés par l’Arabie Saoudite en faveur de la Côte d’Ivoire.

A titre d’exemple, elle a cité l’augmentation significative du quota des ivoiriens candidats au pèlerinage à la Mecque dont le nombre est passé de 9000 en  2019 à 10 000 en 2020.

 « La Côte d’Ivoire et le royaume d’Arabie Saoudite sont résolument engagés sur la voie de la consolidation et de la diversification de leur coopération économique, commerciale et politique », a assuré la ministre, réitérant la volonté de l’exécutif ivoirien à œuvrer à la signature prochaine des accords en cours de finalisation entre les deux pays.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire Abdullah Bin Hamad Alsobaiee a salué à son tour, l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire  « à tous les niveaux ». 

Poursuivant, il a expliqué que  ce don s’inscrit dans le cadre des contributions de l’Arabie Saoudite aux efforts d’aides humanitaires en faveur de nombreux pays dans le monde.

 Les dattes sont des fruits prisés par la communauté musulmane pendant le jeûne du mois du ramadan.  Le Royaume d’Arabie Saoudite est l’un des plus grands pays producteurs de dattes au monde. Il dispose d’une bourse de valeur pour la commercialisation de dattes.

Dominique Ouattara prie pour la paix en Côte d’Ivoire

La Première dame Dominique Ouattara, a prié mardi pour la paix en Côte d’Ivoire à la Paroisse Notre dame de la tendresse de Cocody (Est d’Abidjan), avec des fidèles chrétiens et des membres du gouvernement.

« Que Dieu jette un regard de miséricorde sur notre pays, la Côte d’Ivoire, qu’il éloigne le coronavirus de notre pays et qu’il apaise les cœurs des familles endeuillées », a déclaré Mme Dominique Ouattara à la presse.

Elle a fait observer que « malheureusement, ces derniers mois et semaines, nous avons perdu des personnalités politiques, administratives, religieuses » et ce jour, le guide spirituel des musulmans, Cheick Aïma Traoré Mamadou.  

« Vraiment, je souhaite que Dieu apporte du réconfort surtout pour les familles endeuillées », a ajouté la Première Dame de Côte d’Ivoire, venue prier avec une forte délégation. 

L’évêque émérite Marie-Daniel Dadiet, officiant la messe, a indiqué que l’initiative de la Première Dame est « louable ». Car, « prier pour les morts, est un devoir de justice et de charité. Notre prière pour eux constitue un puissant suffrage devant Dieu ». 

« Merci donc à la Première Dame qui a pensé aux victimes connues et inconnues de tous » et de la Covid-19 « en demandant toujours des messes pour les victimes. Nous demandons à Dieu d’éloigner de notre pays les fléaux de calamité », a-t-il dit. 

Mgr Dadiet a en outre supplié le Seigneur de repousser « les guerres, la famine et la pauvreté humiliante qui rabaisse la dignité de l’homme à celle de l’animal », lors de la célébration eucharistique.

« Entrés dans le jeûne aujourd’hui, nous souhaitons à tous les musulmans de Côte d’Ivoire et du monde entier un bon mois de ramadan en demandant au Seigneur d’accueillir dans son paradis Cheick Aïma Traoré Mamadou », a-t-il poursuivi.

Citant un auteur, l’évêque catholique, a noté que « la paix n’est jamais acquise une fois pour toute, elle est sans cesse à construire ». En outre, la réalisation de la paix exige que chacun sache toujours dominer ses passions.

Prenant la parole, au terme de la messe, Mme Anne Ouloto, la ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, a, au nom de la Première Dame remis au collège pastoral des dons en vivres d’une valeur de 15 millions Fcfa et 10 millions en espèces. 

Le curé de la paroisse a remercié la Première Dame pour cet acte de bonté et de générosité, avant de prier pour que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et son époux, le président Alassane Ouattara, et l’assiste dans sa gouvernance du pays.   

Côte d’Ivoire: le Cheick Aïma Mamadou Traoré inhumé jeudi à Williamsville

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM), Cheick Aïma Mamadou Traoré, qui est décédé ce mardi dans la capitale économique ivoirienne, sera inhumé jeudi prochain au cimetière de Williamsville dans le centre d’Abidjan, a appris APA de source officielle.

Selon le programme officiel de ses obsèques rapporté par le COSIM, la présentation des condoléances se fera du 14 au 17 avril prochain à la grande mosquée de la Riviera Golf dans l’Est d’Abidjan où officiait l’illustre disparu en tant qu’imam principal.

Quant à la cérémonie de septième jour, elle est prévue lundi prochain dans l’enceinte de la même mosquée. gé de 77 ans, le Cheick Aïma Mamadou Traoré qui était le guide de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, avait succédé à feu Cheick Aïma Boikary Fofana le 29 mai dernier après le décès de ce dernier.

Son décès intervient moins d’un an après celui de son prédécesseur et coïncide avec le premier jour du jeûne du mois de ramadan. Cadre de banque à la retraite, le Cheick Aïma Mamadou Traoré était marié et père de cinq enfants.

Décès de Cheick Mamadou Traoré: «La Côte d’Ivoire perd un artisan de paix» (Ouattara)

Avec la disparition du président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM), Cheick Aïma Mamadou Traoré, la Côte d’Ivoire perd «un artisan de paix et de dialogue», a estimé mardi dans un message, le président ivoirien Alassane Ouattara.

« C’est avec une très grande tristesse que j’ai appris le décès de mon ami et frère, Son Eminence le Cheick Aïma Mamadou Traoré… Avec la disparition du Cheick Aïma Mamadou Traoré, la communauté musulmane perd un guide et la Côte d’Ivoire, un artisan de paix et de dialogue », a écrit M. Ouattara sur son compte officiel Facebook.

C’est le 29 mai dernier que le Cheick Aïma Mamadou Traoré a succédé  à Cheick Aïma Boikary Fofana à la présidence du COSIM suite au décès de celui-ci. Il est décédé ce mardi à Abidjan à l’âge de 77 ans.

Côte d’Ivoire: décès du président du Cosim, Cheick Traoré Mamadou

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (Cosim) de Côte d’Ivoire, Cheick Aïma Traoré Mamadou, est décédé mardi à Abidjan, à l’âge de 77 ans.

Le Cheick Aïma Traoré Mamadou a succombé, « ce jour (mardi) », à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, selon son entourage.

El Hadj Traoré Mamadou a succédé à Cheick Boikary Fofana, décédé le 17 mai 2020 à Abidjan des suites de la Covid-19. Le nouveau guide spirituel de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire aura passé près d’un an à la tête du Cosim.

Il a été désigné par ses pairs comme président du Cosim le 29 mai 2020. Son décès intervient au début du ramadan, le jeûne musulman, pour l’année 2021, un moment de pénitence de la communauté musulmane.  

Le président défunt du Cosim était diplômé d’un Bachelot of commerce à l’Université Ain Shams au Caire, en Égypte. Il fut membre fondateur du Conseil national islamique (CNI) et depuis 2015, membre de la Fondation Mohamed VI des Oulémas africains.

Maroc : Le Ramadan débutera mercredi

Le mois sacré de Ramadan débutera mercredi au Maroc, a annoncé lundi dans la soirée le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Le ministère indique avoir fait observer le croissant lunaire du mois béni de Ramadan ce lundi en début de soirée, précisant que tous les délégués du ministère dans le Royaume et les Unités des Forces armées royales associées à l’observation, ont confirmé la non-observation du croissant lunaire annonçant le mois sacré de Ramadan.

De ce fait, le premier jour du mois sacré du Ramadan correspondra au mercredi 14 avril.

Il est à signaler que parmi les nouvelles mesures imposées durant le mois de Ramadan pour faire face à la propagation du COVID-19, figure l’interdiction des prières surérogatoires (prières quotidiennes du soir, accomplies après la rupture du jeûne), dans les mosquées.

Aussi, les autorités publiques ont décrété un couvre-feu nocturne entre 20h00 à 06h00 à compter du premier jour du mois du Ramadan.

Ce verrouillage nocturne vise à prévenir une éventuelle détérioration de la situation sanitaire au regard des interactions sociales qui prennent plus d’ampleur durant le mois sacré, indique le gouvernement.

Le jeûne de Ramadan démarre en Côte d’Ivoire, mardi

La communauté musulmane de démarre, mardi, le jeûne du mois de Ramadan après l’observation du croissant lunaire à Bondoukou dans le Nord-Est du pays et à Bonon dans le centre-Ouest.

L’annonce a été faite par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM) et le Conseil des imams sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS) de l’Association des musulmans sunnites de Côte d’Ivoire (AMSCI) dans un communiqué conjoint.

« Le COSIM et le CODIS informent la communauté musulmane que le croissant lunaire marquant le début du Ramadan 2021 a été observé d’abord à Bondoukou, puis à Bonon. Par conséquent le jeûne du mois de ramadan commencera en Côte d’Ivoire le mardi 13 avril 2021 », a annoncé l’Imam Sékou Sylla dans ce communiqué.

Pendant le jeûne du  mois de Ramadan, les musulmans restent à jeûn de l’aube jusqu’au coucher du soleil pendant 29 ou 30 jours. Ils s’abstiennent également d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Ce mois du jeûne du ramadan pendant lequel le coran a été révélé au prophète Mohammed ( Paix et salut sur lui) est le quatrième pilier de l’islam. C’est un mois de générosité et de solidarité par excellence.

Sénégal : Un autre Ramadan en temps de Covid

Nombre de musulmans prennent d’assaut les marchés de la capitale sénégalaise pour faire leurs emplettes en prévision de la hausse des prix généralement observée durant le mois sacré.Dans moins d’une semaine, le Ramadan débutera dans le monde entier. Au Sénégal où 95 % de la population est musulmane, la ferveur religieuse est à son paroxysme durant cette période. Paradoxalement, les dépenses en tout genre atteignent des sommets. Mais le nouveau coronavirus a frappé au portefeuille de nombreux ménages.

Fama Ndiaye, carton de lait en poudre en main, marchande dans une boutique du marché de Ouakam (commune de Dakar). Pour cette quadragénaire, l’heure est à la rationalisation : « Nous traversons une période très difficile. Notre pouvoir d’achat a diminué. Je négocie donc les prix. Auparavant, je payais sans discuter ».

Ce lieu de commerce accueille une foule immense composée majoritairement de femmes. Celles-ci sont venues s’approvisionner essentiellement en denrées de première nécessité. Très remontée, Arame Kama dénonce la cherté des produits et tient les vendeurs pour seuls responsables.

« Chaque année, ils augmentent les prix à l’approche du mois de Ramadan. Par conséquent, plus nous venons tôt au marché, mieux c’est. Autrement, nous risquons de payer plus cher les achats », se plaint-elle.

Offre suffisante

Cette accusation est rejetée en bloc par Thierno Birahim. Originaire du centre du Sénégal, ce commerçant invoque les répercussions de la crise sanitaire mondiale sur le transport international des marchandises. « C’est trop facile de tout mettre sur le dos des commerçants quand on ignore le fonctionnement du commerce », se désole-t-il.

Une pénurie en plein Ramadan, c’est l’autre inquiétude des associations consuméristes. A en croire Thierno Birahim, une rupture de stock est peu probable. En tout cas, au marché de Ouakam, des sacs de pomme de terre et d’oignons sont visibles un peu partout.

Vendeuse de poissons, Kiné Diouf se veut également rassurante : « Le poisson est disponible et les prix sont vraiment abordables. Tout dépend du pouvoir d’achat du client ».

Quid de la Covid ?

L’année dernière, la pandémie avait profondément bouleversé les habitudes. Les mesures restrictives prises par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus avaient notamment entraîné la fermeture des mosquées, l’annulation de plusieurs conférences religieuses et de nombreuses actions de solidarité.

Cependant,  même si le virus est toujours actif, un retour progressif à la normale est envisageable à la faveur de la levée de l’état de catastrophe sanitaire et du démarrage de la campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire national.

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Réseaux sociaux: des organisations de la jeunesse musulmane ivoirienne adoptent une Charte

Trente et neuf organisations de la jeunesse musulmane en Côte d’Ivoire dont des groupes et forums de large audience ont signé samedi à Abidjan une Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, à l’issue d’une rencontre.

Réunies dans un amphi de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ils ont été instruits sur plusieurs thématiques en lien avec l’écosystème des réseaux sociaux, avant d’apprécier et approuver cette Charte. Et ce, à la suite de travaux en commission.

Le projet d’établissement de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux, a été initié par la Fondation Réveil des cœurs, en partenariat avec les structures mères de la jeunesse musulmane, y compris des forums musulmans.

La Charte s’appuie notamment sur le Coran, la Sunna du Prophète Mouhammed (Paix et Salut Sur Lui), ainsi que sur la législation nationale ivoirienne, et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et à la communication. 

Elle intervient dans un contexte de foisonnement des dérives langagières, de violences verbales et la diffusion à profusion des fake news (fausses nouvelles) qui ont fait des réseaux sociaux des armes parfois nuisibles à la paix sociale et communautaire.

« Nous voulons que désormais les jeunes aient un outil qui leur donne de rationaliser leur temps sur les réseaux sociaux », a dit Diabaté Fousseni, président fondateur de la Fondation Réveil des cœurs.

Cette charte, soulignera-t-il, a mis en branle les administrateurs et modérateurs des pages des groupes et forums islamiques, dans un processus d’inclusion. En outre, des internautes ont également fait des propositions qui ont été prises en compte dans différentes commissions.

Le dispositif a été examiné par les Commissions, où siégeaient les administrateurs et modérateurs des différents groupes. Ensuite les résultats seront reversés au Comité scientifique qui va proposer un premier draft de la Charte qui a été reproposé aux internautes. 

La Charte comprend 25 articles. Elle stipule que « l’acceptation de la Charte doit être une condition obligatoire d’adhésion aux groupes, forums et les plateformes sociales impliqués ». Tout administrateur ne respectant pas les prescriptions est susceptible de sanctions pouvant aller au retrait du groupe.

L’article 10 mentionne que « toutes les publications doivent être systématiquement soumises à la validation des administrateurs et modérateurs. Toutefois, tous les sujets d’ordre religieux sont soumis à des imams consultants qui en ont l’autorité et la capacité ».

En outre, les administrateurs se réservent le droit de suppression sans préavis de toute publication qui paraît inappropriées ou n’étant pas en conformité avec les dispositions de la Charte de bonne conduite d’utilisation des réseaux sociaux.

L’Imam Diakité Ousmane, secrétaire exécutif du Conseil des Imams, des mosquées et des Affaires islamiques (Cosim), a félicité les initiateurs de ce projet, avant d’ajouter « les imams partagent avec vous les inquiétudes qui vous ont poussé à (écrire cette charte) ».

Il a fait observer que « les réseaux sociaux sont un couteau à double tranchant, investis par une liberté quelque fois sauvage, quelque fois dévastatrice », tout en saluant la « maturité » de cette jeunesse musulmane.

Pour sa part, l’Imam Amidou Berthé, qui a animé un panel sur « les règles et exigences islamiques en matière de communication », a relevé que le Coran invite à dire du bien aux gens en tenant le bon langage et à ne jamais se prononcer sur ce dont on a aucun savoir ni aucune science.

M. Gourou Adam, expert des questions digitales, exposant sur le thème de « la rationalisation de la gestion des réseaux sociaux », a conseillé les internautes à « discipliner » leur présence sur les réseaux sociaux, à l’utiliser à bon escient pour créer une différence dans sa communauté.

Il a relevé qu’une étude ressort que la Côte d’Ivoire, en janvier 2021, enregistrait 12,5 millions d’utilisateurs d’Internet, et 5,9 millions de personnes actives sur les réseaux sociaux dans le pays, où le taux de pénétration d’Internet est très important.

Le journaliste ivoirien, Lassina Sermé, président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), a au cours d’un panel spécial sur les « mécanismes et outils de vérification des fake news », instruit l’auditoire sur l’intérêt d’éprouver l’authenticité des informations.

Expert sur les questions  liées aux médias numériques, il a relevé d’entrée de jeu que l’anglicisme « fake news » se rapporte aux fausses informations, tandis que la désinformation évoque l’intention de nuire; et la mésinformation, une information véhiculée avec erreur sans vérification préalable.

A travers un exercice, il a amené le public à la vérification des faits via le fact-checking. Il a insisté qu’il faut toujours vérifier l’information à diffuser pour ne pas tomber sous le coup de la loi, tout en mentionnant par exemple qu’on peut vérifier une bonne image par Google Image ou TinEye.

Évoquant les sanctions en matière de cybercriminalité, l’avocat Amadou Camara qui s’exprimait dans une communication sur la thématique du « cadre juridique d’utilisation des réseaux sociaux », a indiqué que le fait de relayer une fake news est passif de poursuite.

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en juin 2013 une loi en vue de lutter contre la cybercriminalité. Il a noté que la divulgation d’une information privée sur les réseaux sociaux est une infraction,  de même que partager ou stocker une pornographie infantile.

« Sur les réseaux sociaux, on ne doit que partager les renseignements, c’est-à-dire les informations traitées », a-t-il poursuivi, faisant remarquer quand on a été condamné dans le cadre de la cybercriminalité, « il y a des fonctions qu’on ne peut faire pendant cinq ans ».

Côte d’Ivoire: inauguration d’un orphelinat musulman à Abobo

L’ONG Actions Ramadan, une organisation regroupant des internautes musulmans, a inauguré samedi à Bocabo, un sous-quartier de la commune populaire d’Abobo au nord d’Abidjan, l’orphelinat Khalid Ibn Walid, un centre dont la reconstruction a coûté près de 78 millions FCFA avec une capacité d’accueil d’environ 100 enfants.

Selon Mariam Dosso, la présidente de l’ONG Actions Ramadan, le projet de reconstruction de cet orphelinat qui était très délabré par le passé, a été réalisée grâce à une collecte de fonds de donateurs musulmans et non musulmans.

Au nombre des donateurs pour la réalisation de ce projet, figure la Fondation de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI.

Dans son allocution, le directeur général de PETROCI, Ibrahim Diaby a salué ce projet de l’ONG Actions Ramadan, soulignant que son entreprise ainsi que sa Fondation restent disponibles pour accompagner dans la mesure du possible des actions humanitaires, caritatives et de solidarité.

 « Ça n’a pas été facile, mais nous y sommes arrivés avec l’apport de tous», a renchéri Aïssata Camara qui a coordonné ce projet de reconstruction.

« Tous ici présents ou absents par vos prières, vos conseils, votre accompagnement financiers et matériels, avez permis de  réaliser un projet de toute une vie. Je dis un projet de toute une vie parce que nous allons donner vie à des vies qui étaient meurtries et désemparées », a expliqué Mme Camara dans son allocution.

 Les travaux de cette première phase du projet ont duré 22 mois. « Nous n’avons pas les mots pour exprimer notre gratitude», a dit en retour, Zana Ouattara, le secrétaire général de l’orphelinat Khalid Ibn Walid.

Auparavant, il a fait savoir que cet orphelinat qui a été créé depuis 2009 par l’ONG Khalid Ibn Walid, compte à ce jour 158 pensionnaires dont 78 garçons, 55 filles et 25 veuves.

 « Ce centre a pour but la prise en charge intégrale des orphelins et l’assistance aux personnes en situation défavorable pour créer une chaîne de solidarité », a indiqué M. Ouattara soulignant que «nos ressources proviennent essentiellement des dons des personnes de bonnes volontés».

 L’orphelinat Khalid Ibn Walid qui accueille aussi bien des orphelins que des veuves, a été  reconstruit en un bâtiment de trois étages avec 4 salles de classe, 6 dortoirs, un bureau et un réfectoire.

La deuxième phase de ce projet prévoit la construction de huit dortoirs et d’une salle de conférence pour une soixantaine de veuves, d’un montant d’environ 44 millions de FCFA.

A ce propos, la coordinatrice du projet, Aïssata Camara a dit « compter sur Dieu mais aussi sur vous parce que vous savez taire les pleurs des orphelins et des veuves en faisant parler votre cœur ».

« La meilleure des maisons parmi celles des musulmans est la maison dans laquelle les orphelins sont bien traités. La pire est celle où les orphelins sont mal traités », a-t-elle conclu en citant le Prophète de l’Islam, Mohamed (Paix et Salut d’Allah Sur Lui).

Pâques : les Sud-Africains invités au respect des gestes barrières

Tous les Sud-Africains qui iront à l’église pendant le week-end de Pâques doivent respecter les protocoles de santé publique pour éviter de propager le coronavirus, a déclaré le président, Cyril Ramaphosa.Il a formulé ce conseil en raison des festivités religieuses qui débutent ce vendredi parmi les fidèles chrétiens. Ces derniers assistent aux services religieux de Pâques en plus grand nombre que lors des séances de culte ordinaires du week-end.

« C’est aussi une période où un grand nombre de voyageurs seront sur nos routes. J’appelle ceux qui feront des voyages à ce moment-là à voyager en toute sécurité et à respecter le code de la route », a déclaré M. Ramaphosa dans son message de Pâques.

Les chrétiens du monde entier commémorent les événements qui ont abouti à la résurrection du Christ le dimanche de Pâques, qui sera célébré ce 4 avril.

« Le message pascal d’espoir, de courage et de triomphe sur les ténèbres est profondément inspirant, et particulièrement poignant à un moment où nous sommes toujours dans l’ombre d’une pandémie mortelle », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a remercié les dirigeants de la communauté religieuse d’avoir travaillé avec son gouvernement pour s’assurer que tous les protocoles sanitaires nécessaires seraient respectés lors de leurs prochains services.

« En offrant nos meilleurs vœux à nos compatriotes chrétiens en ce moment de grande signification et de signification spirituelle, nous espérons collectivement que la résurrection symbolisée par Pâques puisse également sonner vrai pour notre pays et notre nation », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Côte d’Ivoire/Hadj 2021: l’âge des pèlerins fixé entre 18 et 60 ans en raison de la Covid-19

L’âge des pèlerins en partance de la Côte d’Ivoire pour le Hadj 2021 en Arabie Saoudite est fixé entre 18 et 60 ans en raison des normes sanitaires exigées par les autorités saoudiennes relativement à la Covid-19, a appris APA vendredi de source officielle.

Selon un communiqué du Commissariat général du Hadj, de nouvelles normes sanitaires, une dizaine sont exigées cette année pour le pèlerinage à la Mecque.

En ce qui concerne les pèlerins en partance de la Côte d’Ivoire, annonce l’imam Bachir Ouattara, commissaire du Hadj dans ce communiqué, il est fait obligation pour tout pèlerin de recevoir un vaccin de Covid-19 reconnu par l’Organisation mondiale de la santé avec la deuxième dose reçue une semaine avant l’entrée dans le royaume de l’Arabie Saoudite.

Pour cette année, il y a également  l’exemption du Hadj pour les catégories à risque et la limitation du pèlerinage 2021 pour les personnes de catégories d’âge compris entre 18 et 60 ans.

 Par ailleurs, au nombre de ces nouvelles mesures, l’on note entre autres, l’obligation du port du masque pour tous les pèlerins et travailleurs pendant la période du Hadj, la coordination obligatoire de la sortie des pèlerins de leurs logements, la distanciation de 1.50m dans les chambres entre les pèlerins, la programmation des déplacements de groupes de 100 personnes avec au moins un guide.

La présentation d’un résultat négatif de test de la Covid-19 qui a été effectué 72 heures avant l’arrivée du pèlerin en Arabie Saoudite, l’isolement de 72 heures du pèlerin à son arrivée sur le sol du royaume de l’Arabie Saoudite et l’application d’un nouveau test de Covid-19 au pèlerin dans une structure agréée par les autorités saoudiennes dans un nouveau délai de 48 heures, figurent également sur la liste des nouvelles conditions.

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde, se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj qui est le cinquième pilier de l’Islam.

Pâques : Dominique Ouattara apporte son aide aux familles démunies chrétiennes

La présidente de la Fondation Children Of Africa Dominique Ouattara a offert, jeudi, des dons en vivres d’une valeur de 150 millions FCFA à la communauté chrétienne à l’occasion de la célébration de la fête de la Pâques 2021.

Ces dons effectués pendant la semaine sainte  constituent une réelle bouffée d’oxygène pour les familles chrétiennes démunies, mais également la manifestation de la Solidarité de Dominique Ouattara à toutes les congrégations chrétiennes qui abordent l’une des plus grandes célébrations du christianisme. 

En effet, ces dons d’une valeur de 130 millions F CFA ont été réceptionnés par les Paroisses Catholiques, les Eglises Protestantes, les Eglises Evangéliques, les Eglises révélées d’Afrique, et les congrégations et associations religieuses.

 Toujours dans cette dynamique, Mme Dominique Ouattara a également offert, par l’entremise de la ministre Anne Désirée Ouloto, des dons en vivre d’une valeur de vingt  millions F CFA à quatorze congrégations de sœurs catholiques.

Profitant de cette  occasion, la présidente de la Fondation Children Of Africa a appelé l’ensemble des confessions religieuses du pays à se joindre dans la prière pour le pays qui vit des moments difficiles avec la pandémie de la Covid-19.

«(…) Voudrais-je inviter avec insistance, toutes les communautés chrétienne et musulmane, à multiplier les cultes, les demandes de messes et les prières ardentes pour notre nation, pour que des jours plus heureux succèdent à ces moments de tristesse. J’ai foi que notre union de prières permettra de sortir de cette zone de turbulence, ramènera la paix véritable et apportera un souffle nouveau à notre nation », a-t-elle recommandé.

Auparavant, Mme Ouattara a expliqué le sens des dons faits à l’orée des festivités pascales. En effet,  pour l’épouse du chef de l’Etat, en tant que fervente catholique, ces dons effectués à l’occasion de la semaine sainte revêtent un caractère spécial.

«(…) Pour nous chrétiens catholiques, cette période est très importante car, elle représente la semaine sainte. C’est un moment de prière, de jeûne, de pénitence et de partage. A cet effet, nous accentuons les actes de charité, de solidarité et de partage afin de rester en parfaite symbiose avec la Parole de Dieu », a expliqué Mme Dominique Ouattara.

Aussi, fort de ce qui précède, elle a tenu à apporter son soutien aux familles chrétiennes démunies. 

«Il me tenait donc à cœur, d’apporter mon soutien et celui de la Fondation Children Of Africa aux familles chrétiennes, et en particulier à nos frères et sœurs défavorisés, afin de leur permettre de passer la fête de Pâques dans la joie et l’allégresse. Il s’agit là d’un acte de solidarité, ce qui imprime  tout son sens à cette cérémonie qui se veut un moment de partage et de fraternité », a expliqué Mme Ouattara.

Le Révérend père Éric Norbert Abekan, représentant du Président de la Conférence Episcopale de Côte d’Ivoire et porte-parole des bénéficiaires, s’est réjoui de cette  initiative qui permettra aux plus démunies de passer la fête de Pâques  dans l’allégresse et la joie. Il a remercié Mme Dominique Ouattara pour cet élan de cœur.

Côte d’Ivoire: l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours compte plus de 52 000 membres

L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers en Côte d’Ivoire, installée officiellement en 1991 dans le pays, compte 52 927 membres répartis dans 251 Congrégations et 142 lieux de culte.

Dans l’optique de partager les valeurs de croyance de la confession, le directeur national de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours en Côte d’Ivoire, Martin Gouri, a à l’occasion d’une rencontre avec les leaders des médias ivoiriens a présenté vendredi l’organisation religieuse. 

Cette église, dira-t-il, reconnaît « Jésus Christ comme le sauveur du monde » et les fidèles le suivent le mieux que possible. En Côte d’Ivoire, elle revendique une foi croissante avec 52.927 membres à travers le pays. 

Concernant le nom Mormon attribué aux fidèles de l’église dans le monde, « Elder » Martin Gouri a expliqué qu' »à l’instar de plusieurs autres prophètes, le prophète Mormon a « compilé le livre que nous utilisons, sinon nous n’adorons pas Mormon ».  

« Nous sommes membres de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, le nom Mormon, c’est à cause du livre que nous utilisons que certaines personnes ont associé ce livre là à l’église », a-t-il ajouté.  

Chaque dirigeant dans l’église a par ailleurs son travail personnel qu’il fait pour se suffire et s’occuper de sa famille, car « personne n’est payé » pour le service divin, a-t-il poursuivi, avant de relever que tous les évêques ou les présidents des pieux font du « bénévolat ». 

Pour la dîme, l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours se distingue de par son organisation atypique. Un compte est fait à chaque fidèle, qui reçoit un reçu, dans l’optique de « l’honnêteté et l’intégrité ».  

« Notre but est de nouer une relation avec la presse afin que le message que nous véhiculons, qui est un message de paix et d’amour » puisse être perçu au niveau de l’opinion publique, a fait savoir « Elder » Gouri.  

Le président actuel de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours à l’échelle mondiale est M. Russel Nelson. Cette confession chrétienne est aussi investie dans des projets humanitaires et a à son actif plusieurs réalisations en Côte d’Ivoire.   

Côte d’Ivoire: prières et bénédictions pour Hamed Bakayoko à Abobo

La cérémonie du septième jour de feu Hamed Bakayoko, le premier ministre ivoirien, a été organisée dimanche à la mairie d’Abobo au Nord d’Abidjan en présence du couple présidentiel ivoirien et de plusieurs personnalités.

Le septième jour est un rituel traditionnel musulman où des prières et des bénédictions sont dites pour un défunt.

A cette occasion où la lecture intégrale du Saint coran a été faite trois fois,  des bénédictions, des prières et des invocations ont été faites par les guides religieux pour le repos de l’âme de feu Hamed Bakayoko.

Des témoignages et des dons en numéraire ont été également faits à la famille de l’illustre disparu  par les institutions de la République et par des personnalités. Dans une adresse au nom du sénat ivoirien, le sénateur Silué Kagnon Augustin, a soutenu que « restons forts et unis pour poursuivre la gigantesque œuvre» d’Hamed Bakayoko.

M. Bakayoko, le premier ministre ivoirien, par ailleurs maire d’Abobo (Nord d’Abidjan), qui est décédé le 10 mars dernier en Allemagne des suites d’un cancer fulgurant à l’âge de 56 ans, a été inhumé vendredi dernier sur la terre de ses ancêtres à Séguéla dans le nord-ouest ivoirien.

Feu Hamed Bakayoko dit Hambak ou encore le Golden Boy, qui était considéré comme  « l’ami des pauvres et des orphelins» était pressenti pour succéder au président ivoirien Alassane Ouattara dont il est l’un des fidèles depuis une trentaine d’années.

Célébration de la 13è édition du giga maoulid d’Abidjan

Le Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique ( GRISE), une organisation islamique apolitique dirigée par le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire, El Hadj Cheick Malick Konaté, a organisé dimanche dans la capitale économique ivoirienne, la 13è édition du giga maoulid d’Abidjan, un événement marquant la commémoration de la naissance du prophète Muhammad (Prophète de l’islam, Paix et salut sur lui), a constaté APA sur place.

Cette commémoration qui s’est tenue au palais des sports de Treichville au sud d’Abidjan et qui avait pour thème « Le prophète Muhammad, une miséricorde pour l’humanité», a réuni des milliers de fidèles musulmans.  

A cette occasion, Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté qui représentait à cette tribune, Hamed Bakayoko, le premier ministre ivoirien, a appelé la communauté Tidjani à implorer Dieu afin que la Covid-19 s’éloigne de la Côte d’Ivoire et pour que les prochaines élections législatives soient apaisées dans le pays.  

« Merci pour vos prières pour la paix en Côte d’Ivoire. Merci pour vos prières pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire», a dit Mme Koné. 

Dans le même élan, le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire, El Hadj Cheick Malick Konaté, qui a fait un exposé sur le thème:  « Le prophète Muhammad ( Paix et Salut sur Lui), une miséricorde pour l’humanité  », a appelé à son tour, ses co-religionnaires au pardon et à l’amour du prochain en s’inspirant de la vie du prophète de l’islam.

  « Le message que je veux qu’on retienne de cette commémoration, c’est la crainte de Dieu. Le thème appelle à une prise de conscience », a expliqué Cheick Konaté. 

Dans la foulée, il a invité les hommes politiques ivoiriens  « à mesurer leur langage et à mettre balle à terre» surtout à la veille  des prochaines élections législatives afin que ce scrutin se déroule de façon apaisée. 

Pour sa part, Zoumana Touré, le directeur du patrimoine du port autonome d’Abidjan qui était l’un des parrains de cette cérémonie, a exhorté lui-aussi les fidèles musulmans  « à faire du vivre-ensemble une réalité dans le pays  ».

 Auparavant, il a insisté sur la nécessité pour le musulman d’avoir la crainte de Dieu car dira-t-il,  « c’est grâce à l’intercession du prophète Muhammad ( Paix et salut sur lui) auprès de Dieu qu’on pourra accéder au paradis ». 

Le giga maoulid d’Abidjan qui est à sa 13è édition, est l’un des événements religieux les plus populaires de la capitale économique ivoirienne qui mobilise chaque année des milliers de fidèles musulmans. 

Le 13è giga maoulid d’Abidjan prévu le 21 février prochain

La 13è édition du giga maoulid d’Abidjan, une activité religieuse musulmane marquant la commémoration de la naissance du prophète de l’islam Muhammad (Paix et Salut sur Lui) est prévue le dimanche 21 février.

Organisée par le Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique (GRISE), cette édition 2021 est prévue le dimanche 21 février prochain au palais des sports de Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Cette activité, selon une note d’information transmise dimanche à APA, sera organisée autour du thème, «Le prophète Muhammed (SAW), une miséricorde pour l’humanité» et aura pour conférencier principal le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire El Hadj Cheick Malick Konaté.

 Le giga maoulid d’Abidjan, qui est organisé chaque année depuis 10 ans par le GRISE, est l’un des événements religieux les plus populaires d’Abidjan qui rassemble des milliers de fidèles musulmans de la capitale économique ivoirienne.