Côte d’ivoire : des ambassadeurs échangent avec Henri Konan Bédié

Les ambassadeurs des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, de l’Union européenne (UE), de la France et de la Grande-Bretagne ont échangé le mercredi après-midi avec l’ancien président Henri Konan Bédié en sa résidence à Cocody.

En effet, cet échange intervient après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, contestée par l’opposition dont M. Bédié est le doyen d’âge. Depuis mardi, la résidence de M. Bédié est selon ses avocats, imposée à un blocus des forces de l’ordre ayant encerclé son domicile.

Rappelons que suite à l’annonce des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante, annonçant Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle, les leaders de l’opposition ont créé le lundi un Conseil national de transition, présidé par l’ancien président ivoirien.

M. Bédié, président de ce Conseil, devrait mettre en place un gouvernement de transition. Cependant, les leaders de l’opposition ont été empêchés par des forces de l’ordre pour l’annonce de leur gouvernement le mardi 03 novembre 2020.

À en croire les avocats de M. Bédié et des leaders de l’opposition, un « blocus » a été imposé aux résidences de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié« . Dénonçant ainsi une séquestration de la part des opposants Affi Nguessan, Mabri Toikeusse et Hubert Oulaye.

Le gouvernement ivoirien dément la tentative d’intimidation contre l’opposition

Accusés de vouloir réduire au silence l’opposition ivoirienne, le gouvernement de Côte d’Ivoire monte au créneau pour démentir ces accusations. 

En effet, le Général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a indiqué que les patrouilles ciblant les zones où résident des leaders de l’opposition visaient uniquement à disperser des regroupements illégaux.

Par la même occasion, il a rappelé que cette action est en accord avec l’arrêté interdisant les regroupements et les manifestations sur la voie publique.

Par ailleurs, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a soutenu qu’il était important de renforcer la sécurité. Selon lui, cela permettra de s’assurer que d’éventuelles surprises ne peuvent pas intervenir.

À cet effet, rappelons que la plateforme de l’opposition a institué le lundi un organe de transition. Toutefois, face à cet organe mis en place par l’opposition, le générale Diomandé, a fait savoir que la  » situation est grave « .

Côte d’ivoire : l’ONU, L’UA et la CEDEAO invite l’opposition ivoirienne a respecter l’ordre constitutionnel

Les institutions de l’ONU, la CEDEAO et l’UA ont invité l’opposition ivoirienne au respect de l’ordre constitutionnel et de revenir sur sa décision.

En effet, rappelons que le lundi 02 novembre les opposants ivoiriens par la voix de leur porte-parole Pascal Affi, ont mis en place un conseil national de transition.

À travers un communiqué, les trois organisations demandent à l’opposition de revenir sur leur décision. Elles ont également invité à respecter l’ordre constitutionnel, en et privilégiant le dialogue pour résoudre tout différend.

Aussi, elles ont exhorté toutes les parties ivoiriennes de s’abstenir de déclaration de nature à envenimer la situation politique, ainsi qu’à plus de retenues pour préserver les vies humaines.

Cependant, notons qu’en octobre dernier, l’ONU, la CEDEAO et l’UA avaient demandé à l’opposition de lever son mot d’ordre de désobéissance civile qu’elle maintient jusqu’à cette heure.

Côte d’ivoire : l’opposition ivoirienne annonce un conseil national de transition

Ce lundi 02 novembre 2020, l’opposition ivoirienne par la voix de son porte-parole, Pascal Affi N’Guessan a annoncé un conseil national de transition. 

En effet, cette commission sera présidée par le président du PDCI, Henri Konan Bédié.  » Ce Conseil national de transition est présidé par Henri Konan Bédié. (…), président du  PDCI, (…) la réconciliation et la paix (CDRP).   » , a fait savoir Affi.

Par ailleurs, il a indiqué que l’ancien chef d’Etat, aura pour mission de préparer une nouvelle présidentielle. Il devra aussi mettre en place un gouvernement de transition.  » Il a pour mission de préparer le cadre de l’organisation d’une élection présidentielle juste. (…) et de mettre en place dans les prochaines heures un gouvernement de transition  » a annoncé Pascal Affi.

De plus, le porte-parole de la plateforme de l’opposition a affirmé que le conseil se chargera notamment de convoquer les assises nationales pour la réconciliation nationale. À l’en croire, ces assises auront pour but de ramener la paix définitive en Côte d’Ivoire.

Rappelons que Bédié et Affi, candidats respectifs du PDCI et du FPI, ont refusé de prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Ces derniers avaient estimé que les conditions d’un scrutin crédible n’avaient pas été réunies.

Présidentielle 2020 : KKB refuse la désobéissance civile lancée par l’opposition ivoirienne

Lancé le dimanche 20 septembre par l’opposition ivoirienne, KKB candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre ne s’engagera pas dans l’appel à la désobéissance civile. Il se démarque de l’opposition ivoirienne qui proteste contre la troisième candidature d’Alassane Ouattara.

En effet, présent sur les ondes de RFI, KKB a indiqué ne pas avoir été associé ni convié par l’opposition.« Je ne cautionne pas ce genre d’aventure ». A-t-il lancé avant de clarifier sa position sur le sujet « Je ne participe pas à ce qui divise la Cote d’Ivoire ».

A en croire l’ancien député de Port-Bouët, il faudrait des élections apaisés en Côte d’ivoire. Pour lui, cette situation risque de plonger une fois plus le pays la routine qui s’est installée depuis 2000. « Mais si on ne veut pas d’élections, qu’est-ce qu’on propose d’autres aux Ivoiriens ? (…)  Depuis 2000, on est dans cette logique. » a déclaré le candidat indépendant à la présidentielle.

 

Présidentielle en Côte d’ivoire : le RHDP réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition

Le parti du RHDP, a réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition ivoirienne pour barrer la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat.

En effet, au lendemain de la réunion des principales plateformes de l’opposition, Kobenan Adjoumani, porte-parole du RHDP, a estimé que l’opposition ne pouvait pas lancer des appels à l’insurrection, et ce, jusqu’à la désobéissance civile.

En effet, rappelons que face à la forfaiture, le président du PDCI avait lancé un appel à la désobéissance civile. Selon Henri Konan Bédié, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne.

Cependant, bien que les manifestations soient interdites par décret en Côte d’Ivoire, l’opposition tient à son mot d’ordre. Pour le RHDP, cet acte est irresponsable.

« Les Ivoiriens ont besoin de paix (…) les élections auront bel et bien lieu le 31 octobre. Toutes les dispositions sont prises (…) pour assurer la sécurité des Ivoiriens et garantir la sérénité du scrutin ». déclare Kobenan Adjoumani en ajoutant « On ne peut pas décider à la place du Conseil constitutionnel. Ils ont assisté à tout le processus qui doit conduire à ces élections. Qu’ils viennent et qu’ils affrontent le président Alassane Ouattara sur ce terrain ».

Soulignons que toutes les plateformes de l’opposition ivoirienne clament à ce jour le retrait de la candidature Ouattara. Malgré le fait que celle-ci ait été validée par le conseil constitutionnel.

Présidentielle en Côte d’ivoire : Bédié appelle à la désobéissance civile pour les élections

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a appelé le dimanche 20 septembre 2020, à la désobéissance civile  face à la candidature présidentielle, d’Alassane Ouattara jugée anticonstitutionnelle.

En effet lors d’une rencontre au siège du PDCI à Cocody, M.  Bédié a invité  l’opposition ivoirienne, les organisations syndicales et la Société Civile à se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire. Selon lui, cela permettra de restaurer la démocratie et l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusives.

Par ailleurs, il a déploré la validité de la candidature anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara par le conseil constitutionnel.

À l’en croire, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne. Pour l’opposition ivoirienne, le collège de juges constitutionnel devrait plutôt invalider la candidature de ce dernier qui souhaite briguer un troisième mandat, bien que la constitution limite le nombre de mandat à deux.

Cependant, l’opposition ivoirienne a appelé à la dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction « véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit. Le président du PDCI a aussi demandé la dissolution de l’actuelle Commission Électorale indépendante(CEI) en raison de sa soumission au régime RHDP et la mise en place d’un organe électoral.

Notons que plusieurs leaders de l’opposition politique étaient présents à cette rencontre autour de M. Bédié, ex-président ivoirien.

Présidentielle 2020: Les Partis d’opposition rejettent le calendrier électoral de la CEI

Les Partis d’opposition ont rejeté le calendrier électoral, soumis par la Commission électorale indépendante (CEI). Cette décision a été prise suite à une rencontre avec les représentants du Programme des Nations-Unies pour le Developement (PNUD), monsieur Phillipe POINSOT et madame Carol-Flore SMERECZNIAK, le mercredi 03 juin 2020 au siège du PNUD.

A l’issue de la rencontre entre les Partis politiques de l’opposition et les représentants du PNUD, ont rejeté le calendrier électoral de la CEI. L’opposition ivoirienne a dénoncé les attitudes méprisantes, adoptées par le Gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ainsi, les professeurs Georges-Armand Ouegnin et Maurice Kakou Guikahué prennent à témoin le PNUD et la communauté internationale, concernant les risques que fait peser le gouvernement ivoirien sur le processus électoral.

Cependant, les Partis politiques de l’opposition demandent à leurs militants et militantes de se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines actuellement en cours et de rester vigilants, mobilisés et à l’écoute des mots d’ordre.

Côte d’Ivoire: le CDRP appel Alassane Ouattara à renoncer à son projet de « tripatouillage de la constitution »

Ce mardi 21 Janvier 2020, à l’occasion d’un point de presse au siège du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le porte parole, de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP, plate-forme de l’opposition),Aka Ahizi a appelé le président, Alassane Ouattara à « renoncer à son projet de tripatouillage de la Constitution ».

Il assure que la CDRP s’opposera à la modification de la loi fondamentale et utilisera toutes les dispositions légales pour s’opposer à ce projet de modification de la Constitution de notre pays au cours de cette année électorale par le pouvoir RHDP unifié.

« Le CDRP est prêt à lutter par tous les moyens pacifiques et légaux pour la restauration de la démocratie et l’état de droit. (…)  j’invite le chef de l’Etat à renoncer à son projet de tripatouillage de la Constitution » a déclaré Aka Ahizi.

S’interrogeant sur l’opportunité de cette volonté du président de la république, de vouloir modifier la constitution, il déclare:

« Il n’est donc pas bon, légitime et démocratique pour un chef d’Etat de recourir plusieurs fois au cours d’une même législature ou chaque fois qu’il le désire, à une modification de la loi fondamentale » 

Pour l’opposition, le président de la république Alassane Ouattara, en proposant une nouvelle constitution a pour but de s’offrir la possibilité de pouvoir se presenter à l’élection présidentielle d’Octobre prochain. Car, une nouvelle constitution génère une nouvelle République et remet tous les candidats à égalité.

Rappelons que, le président du PDCI, Henri Konan Bédié, président de la Conférence des présidents de la CDRP, avait lancé le 12 janvier 2020, à l’endroit des militants et à l’ensemble des Ivoiriens de s’opposer à toute modification de la Constitution en vigueur.