Le Maroc, le pays le plus avancé en termes de vaccination en Afrique (OMS)

Le Maroc est le pays le plus avancé en termes la vaccination contre le COVID-19 en Afrique, a annoncé jeudi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).« Le Maroc est le pays le plus avancé dans la vaccination en Afrique », s’est félicitée Dr. Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse, tenue jeudi par l’Organisation.

Selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé dans son bilan livré jeudi, un total de 4.433.939 personnes ont reçu une première dose du vaccin et 4.075.290 autres se sont vues administrer la deuxième dose.

Cette nouvelle intervient alors que le Maroc a enregistré ces dernières semaines un ralentissement de sa campagne de vaccination notamment à cause de problèmes d’approvisionnement chez les producteurs de vaccins.

Af’Sud: 272.438 agents de santé vaccinés contre la Covid-19

Ces agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre d’une campagne visant 1,5 million de personnels médicaux, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Pour renforcer la longue campagne qui a démarré mi-février, le ministre a annoncé que son gouvernement a signé un accord pour l’achat de 20 millions de doses du vaccin Pfizer.

Selon M. Mkhize, les processus de paiement pour le vaccin Pfizer sont en cours afin de sceller l’accord dans les prochains jours.

Une fois les contrats signés avec Johnson & Johnson et Pfizer, le ministre a déclaré que les conditions seront réunies pour une expansion significative et rapide du programme de vaccination contre la Covid-19, afin d’atteindre 40 millions de personnes.

« Nous pouvons également confirmer que la dernière tranche de 200.000 doses de Johnson & Johnson devrait arriver le 10 avril 2021 », a-t-il déclaré.

Le vaccin Johnson & Johnson est administré en une seule dose par injection intramusculaire aux personnes âgées de 18 ans et plus, tandis que le même groupe d’âge peut accéder au double dosage de Pfizer.

Les deux médicaments sont censés avoir l’efficacité nécessaire pour combattre toute variante mutante qui pourrait apparaître au milieu de la campagne de vaccination, a poursuivi le ministre.

Le projet de l’Afrique du Sud de vacciner 40 millions de personnes vise à atteindre une immunité collective parmi ses 50 millions d’habitants afin de ralentir la pandémie qui a tué près de 53.000 personnes depuis mars 2020.

Af’Sud: 272.438 agents de santé vaccinés contre la Covid-19

Ces agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre d’une campagne visant 1,5 million de personnels médicaux, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Pour renforcer la longue campagne qui a démarré mi-février, le ministre a annoncé que son gouvernement a signé un accord pour l’achat de 20 millions de doses du vaccin Pfizer.

Selon M. Mkhize, les processus de paiement pour le vaccin Pfizer sont en cours afin de sceller l’accord dans les prochains jours.

Une fois les contrats signés avec Johnson & Johnson et Pfizer, le ministre a déclaré que les conditions seront réunies pour une expansion significative et rapide du programme de vaccination contre la Covid-19, afin d’atteindre 40 millions de personnes.

« Nous pouvons également confirmer que la dernière tranche de 200.000 doses de Johnson & Johnson devrait arriver le 10 avril 2021 », a-t-il déclaré.

Le vaccin Johnson & Johnson est administré en une seule dose par injection intramusculaire aux personnes âgées de 18 ans et plus, tandis que le même groupe d’âge peut accéder au double dosage de Pfizer.

Les deux médicaments sont censés avoir l’efficacité nécessaire pour combattre toute variante mutante qui pourrait apparaître au milieu de la campagne de vaccination, a poursuivi le ministre.

Le projet de l’Afrique du Sud de vacciner 40 millions de personnes vise à atteindre une immunité collective parmi ses 50 millions d’habitants afin de ralentir la pandémie qui a tué près de 53.000 personnes depuis mars 2020.

Maroc/Ramadan : Un couvre-feu nocturne instauré de 20h00 à 06h00

Le gouvernement a décidé, mercredi, d’instaurer un couvre-feu nocturne à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er jour du mois de Ramadan, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.Selon un communiqué du gouvernement,  cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.

Elle s’inscrit également dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, tient compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan et émane du souci que ce mois béni se déroule dans des conditions de santé appropriées, à la mesure de sa grande symbolique religieuse, selon le communiqué.

Le gouvernement salue l’esprit de responsabilité et la forte adhésion des citoyennes dans le respect des différentes mesures de prévention adoptées depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire dans le Royaume, incitant tout un chacun à continuer les efforts consentis, veiller à prendre toutes les précautions nécessaires et à respecter les mesures prises, dans le but de préserver les importants acquis accomplis par le Maroc dans la lutte contre cette pandémie.

Covid-19 : La Chine fournira près de 10 millions doses de vaccins au Maroc en avril et mai

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu a annoncé, mercredi, que son pays veillera à approvisionner le Maroc d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année.Lors de son entretien, par visioconférence, avec le Président de la Chambre des représentants du Maroc, Habib El Malki, le responsable chinois a souligné que Pékin « avait précédemment fourni au Royaume un nombre important de vaccins contre le virus Covid-19, et veillera à approvisionner le Royaume d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année, saluant dans le même contexte le leadership du Roi Mohammed VI et les remarquables résultats réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie », indique un communiqué de la chambre des représentants.

Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de la nouvelle dynamique que connait le cheminement de coopération maroco-chinois, depuis la visite du Roi Mohammed VI à la Chine en 2016, et la signature d’un accord de partenariat stratégique entre les deux pays, « où la coopération bilatérale a connu un saut qualitatif aux niveaux économique, commercial et autres domaines », ajoute la même source.

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine a souligné que l’entretien téléphonique du Souverain marocain avec le Président chinois, Xi Jinping, en août de l’année dernière, a donné un nouvel élan au partenariat entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre la COVID-19 en particulier.

Pour sa part, le Président de la Chambre des représentants du Maroc a fait savoir que la situation épidémiologique que traverse le monde a été l’occasion de mettre l’accent sur la qualité de la coopération entre les deux pays.

En outre, il a passé en revue la stratégie proactive lancée par le Maroc pour limiter les répercussions de la pandémie, exprimant sa gratitude et sa reconnaissance pour l’appui de la Chine au Maroc et au reste des pays africains dans ce domaine.

Il a expliqué que le projet de création d’une société sino-marocaine pour produire des vaccins est d’une grande importance, car ces vaccins seront destinés aux pays du continent africain, « ce qui permettra à l’Afrique de surmonter les répercussions négatives de la pandémie dès que possible » a-t-il noté.

Au niveau parlementaire, les deux parties ont convenu de signer un accord de coopération entre les deux institutions législatives, d’intensifier l’échange des visites et des expertises, de dynamiser le travail des groupes d’amitié parlementaire dans les deux pays, et de coordonner et de concerter en permanence au niveau des forums parlementaires internationaux.

Le Président de l’Assemblée Nationale Populaire de Chine a invité M. Habib El Malki, Président de la Chambre des Représentants, à effectuer une visite de travail en Chine, qui sera l’occasion de discuter des moyens de donner une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays dans divers domaines.

Les deux parties ont également abordé un certain nombre de questions, notamment les projets de développement au Royaume, les réalisations de la Chine au niveau économique et social, la coopération tridimensionnelle maroco-sino-africaine, la coopération arabo-chinoise, l’entraide au niveau international, ainsi qu’un certain nombre de questions d’intérêt commun, précise le communiqué.

Maroc/Ramadan : Un couvre-feu nocturne instauré de 20h00 à 06h00

Le gouvernement a décidé, mercredi, d’instaurer un couvre-feu nocturne à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er jour du mois de Ramadan, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.Selon un communiqué du gouvernement,  cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.

Elle s’inscrit également dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, tient compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan et émane du souci que ce mois béni se déroule dans des conditions de santé appropriées, à la mesure de sa grande symbolique religieuse, selon le communiqué.

Le gouvernement salue l’esprit de responsabilité et la forte adhésion des citoyennes dans le respect des différentes mesures de prévention adoptées depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire dans le Royaume, incitant tout un chacun à continuer les efforts consentis, veiller à prendre toutes les précautions nécessaires et à respecter les mesures prises, dans le but de préserver les importants acquis accomplis par le Maroc dans la lutte contre cette pandémie.

Covid-19 : La Chine fournira près de 10 millions doses de vaccins au Maroc en avril et mai

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Li Zhanshu a annoncé, mercredi, que son pays veillera à approvisionner le Maroc d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année.Lors de son entretien, par visioconférence, avec le Président de la Chambre des représentants du Maroc, Habib El Malki, le responsable chinois a souligné que Pékin « avait précédemment fourni au Royaume un nombre important de vaccins contre le virus Covid-19, et veillera à approvisionner le Royaume d’environ 10 millions doses de vaccins pendant les mois d’avril et de mai de cette année, saluant dans le même contexte le leadership du Roi Mohammed VI et les remarquables résultats réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie », indique un communiqué de la chambre des représentants.

Lors de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées de la nouvelle dynamique que connait le cheminement de coopération maroco-chinois, depuis la visite du Roi Mohammed VI à la Chine en 2016, et la signature d’un accord de partenariat stratégique entre les deux pays, « où la coopération bilatérale a connu un saut qualitatif aux niveaux économique, commercial et autres domaines », ajoute la même source.

Le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine a souligné que l’entretien téléphonique du Souverain marocain avec le Président chinois, Xi Jinping, en août de l’année dernière, a donné un nouvel élan au partenariat entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre la COVID-19 en particulier.

Pour sa part, le Président de la Chambre des représentants du Maroc a fait savoir que la situation épidémiologique que traverse le monde a été l’occasion de mettre l’accent sur la qualité de la coopération entre les deux pays.

En outre, il a passé en revue la stratégie proactive lancée par le Maroc pour limiter les répercussions de la pandémie, exprimant sa gratitude et sa reconnaissance pour l’appui de la Chine au Maroc et au reste des pays africains dans ce domaine.

Il a expliqué que le projet de création d’une société sino-marocaine pour produire des vaccins est d’une grande importance, car ces vaccins seront destinés aux pays du continent africain, « ce qui permettra à l’Afrique de surmonter les répercussions négatives de la pandémie dès que possible » a-t-il noté.

Au niveau parlementaire, les deux parties ont convenu de signer un accord de coopération entre les deux institutions législatives, d’intensifier l’échange des visites et des expertises, de dynamiser le travail des groupes d’amitié parlementaire dans les deux pays, et de coordonner et de concerter en permanence au niveau des forums parlementaires internationaux.

Le Président de l’Assemblée Nationale Populaire de Chine a invité M. Habib El Malki, Président de la Chambre des Représentants, à effectuer une visite de travail en Chine, qui sera l’occasion de discuter des moyens de donner une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays dans divers domaines.

Les deux parties ont également abordé un certain nombre de questions, notamment les projets de développement au Royaume, les réalisations de la Chine au niveau économique et social, la coopération tridimensionnelle maroco-sino-africaine, la coopération arabo-chinoise, l’entraide au niveau international, ainsi qu’un certain nombre de questions d’intérêt commun, précise le communiqué.

Covid19: Pourquoi le Maroc se barricade

Par Hicham Alaoui – Le Maroc a fermé progressivement son espace aérien à 39 pays. Une mesure, parmi d’autres, qui vise à renforcer le dispositif de riposte contre l’épidémie du nouveau coronavirus. Éclairage.Par Hicham Alaoui — 

 La liste était déjà longue. Mais depuis le 30 mars à minuit, elle s’est élargie de nouveau. Avec l’ajout de la France et l’Espagne, ce sont désormais trente neufs pays avec lesquels le Maroc a décidé de suspendre toute maison aérienne. Cette mesure qui vise à protéger le territoire chérifien contre la circulation de nouveaux variants du coronavirus (Covid19) concerne plusieurs pays européens comme la Belgique, le Portugal, l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne et africains comme

l’Afrique du Sud, la République démocratique du Congo (RDC), le Mali, la Guinée-Conakry, l’Algérie et l’Egypte. Les vols sont aussi suspendus avec l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Brésil.

Selon la Direction générale de l’aviation civile, relevant du ministère marocain du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, « les vols spéciaux » de passagers en provenance des aéroports français et espagnols seront soumis à des contrôles renforcés, « conformément au protocole sanitaire défini par les autorités marocaines compétentes »,

Ces « vols spéciaux » sont organisés pour des circonstances particulières, comme les rapatriements d’urgence.

Rabat n’a pas indiqué la durée de cette nouvelle mesure ni les conditions qui pourraient y mettre fin, se contentant de mentionner qu’elle sera en vigueur « jusqu’à nouvel ordre ».

Présenté  comme un modèle dans la lutte contre l’épidémie, le royaume chérifien ajoute cette nouvelle mesure à plusieurs autres prises depuis l’apparition des premiers cas de Covid19 au Maroc.

Un des premiers au monde à avoir lancé une vaste campagne de vaccination démarrée le 28 janvier dernier, le royaume compte 3,8 millions d’habitants, soit 10% environ de la population totale, ayant reçu les deux doses nécessaires  du vaccin appliqué dans le pays et 4,3 ayant reçu une première injection. Rabat qui mobilise d’énormes moyens publics et privés vise à terme à immuniser 80% de la population.

Un couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 a aussi été instauré jusqu’à la mi-avril. Des mesures de prévention portant sur la fermeture à partir de 20h des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces ont été adoptées également ainsi que l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Ces décisions interviennent sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique qui conseille les autorités dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Elles répondent aux critères établis par le ministère marocain de la Santé qui a déclaré la détection de 73 cas d’infection par le nouveau variant britannique du Covid-19, réputé plus mortel que les premières souches du virus

 Le secteur touristique en souffrance

Dans un pays où le tourisme qui représente près de 7% du PIB et emploie plus d’un demi million de personnes, soit 5% des travailleurs du pays, ces nouvelles mesures de suspension de vols en provenance de l’étranger ne risquent-elles pas d’impacter sur ce secteur déjà malmené par les effets des premières vagues du virus?

Selon les chiffres du ministère marocain du Tourisme, la France, avec ses 1,9 million de touristes arrive en tête des pays pourvoyeurs de touristes au Maroc. L’Espagne arrive en deuxième position avec près de 815.000 touristes par an. Les deux Etats européens comptent aussi de fortes communautés marocaines binationales.

À la veille de l’apparition du nouveau coronavirus l’année dernière, le tourisme marocain se portait bien et ses perspectives s’annonçaient intéressantes. L’année 2019 était d’ailleurs une année record pour le secteur, avec 13 millions de touristes et 25 millions de nuitées (contre 24 millions en 2018) et des recettes d’environ 76 milliards (DH 7 millards d’euros environ).

En 2020, l’industrie touristique du pays a perdu 18,3 milliards DH (1,8 milliard d’euros) avec 69% en termes de baisse des arrivées, 60% en baisse estimée des recettes en devises pour l’année et 50% de perte d’emploi.

Ramadan :

Dans un communiqué publié à l’issue du Conseil de gouvernement tenu jeudi 1er avril dernier, le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani a déclaré poursuivre les consultations avec le Comité scientifique national et avec tous les secteurs concernés afin de prendre les mesures sanitaires nécessaires, notamment pendant le mois du Ramadan qui pourrait commencer le 12 avril.

Ces consultations interviennent au moment où le pays connaît une hausse des cas de contamination par les nouveaux variants du Covid-19, ainsi qu’une légère augmentation du nombre de cas critiques.

D’après le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb,  une hausse des cas de contamination touche  particulièrement la région de Casablanca-Settat, où le nombre de cas représente 50 % du total au niveau national. Le pourcentage de cas positifs dans cette même région a atteint 12 %, contre 4,2 % au niveau national. Le ministre assure aussi que le nombre de cas contaminés par un variant du Covid-19 a augmenté de manière significative : 73 cas ont été recensés jusqu’à cette date dans le pays.

Selon les autorités, en fonction de l’évolution de la situation, de nouvelles mesures pourraient être décidées « au moment opportun ».

Pâques : les Sud-Africains invités au respect des gestes barrières

Tous les Sud-Africains qui iront à l’église pendant le week-end de Pâques doivent respecter les protocoles de santé publique pour éviter de propager le coronavirus, a déclaré le président, Cyril Ramaphosa.Il a formulé ce conseil en raison des festivités religieuses qui débutent ce vendredi parmi les fidèles chrétiens. Ces derniers assistent aux services religieux de Pâques en plus grand nombre que lors des séances de culte ordinaires du week-end.

« C’est aussi une période où un grand nombre de voyageurs seront sur nos routes. J’appelle ceux qui feront des voyages à ce moment-là à voyager en toute sécurité et à respecter le code de la route », a déclaré M. Ramaphosa dans son message de Pâques.

Les chrétiens du monde entier commémorent les événements qui ont abouti à la résurrection du Christ le dimanche de Pâques, qui sera célébré ce 4 avril.

« Le message pascal d’espoir, de courage et de triomphe sur les ténèbres est profondément inspirant, et particulièrement poignant à un moment où nous sommes toujours dans l’ombre d’une pandémie mortelle », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a remercié les dirigeants de la communauté religieuse d’avoir travaillé avec son gouvernement pour s’assurer que tous les protocoles sanitaires nécessaires seraient respectés lors de leurs prochains services.

« En offrant nos meilleurs vœux à nos compatriotes chrétiens en ce moment de grande signification et de signification spirituelle, nous espérons collectivement que la résurrection symbolisée par Pâques puisse également sonner vrai pour notre pays et notre nation », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Covid-19 : le Botswana prolonge l’état d’urgence publique

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a prolongé de six mois l’état d’urgence publique jusqu’à la fin du mois de septembre, dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation de la Covid-19.Dans un Journal officiel inhabituel publié vendredi, Masisi a déclaré que la prolongation était effective du 1er avril au 30 septembre et que la décision était basée sur des preuves fournies par le directeur des services de santé qui montraient que la pandémie de Covid-19 était toujours une menace majeure pour le pays.

La prolongation implique des restrictions de la circulation des personnes à des heures désignées, ainsi qu’une interdiction de la plupart des rassemblements publics.

« Les restrictions de la circulation des personnes s’appliquera de 20 heures (18h GMT) à 04 heures par jour », a expliqué Masisi.

Toute personne souhaitant se déplacer pendant les heures de couvre-feu devra être munie d’un permis de circulation indiquant qu’elle travaille dans des secteurs désignés comme fournissant des services essentiels.

Tous les rassemblements sont suspendus, à l’exception des réunions du Cabinet, de l’Assemblée nationale et du Groupe de travail national sur la Covid-19.

Les funérailles sont limitées à un total de 50 personnes et ne doivent pas dépasser deux heures, tandis que les rassemblements religieux « peuvent avoir lieu tous les deux jours de la semaine, pour moins de deux heures et le nombre de personnes assistant à un service ne doit pas dépasser 50 ».

Les célébrations de mariage sont suspendues, tandis que les restaurants ne sont autorisés à fonctionner qu’à la moitié de leur capacité pour les repas sur place, avec un maximum de 50 personnes (hors personnel) à tout moment.

Les activités sportives et récréatives sont suspendues, sauf dans les cas où une activité sportive de l’équipe nationale est impliquée, auquel cas, les matchs se joueraient dans des stades vides, a conclu Masisi.

Af’Sud : un million de vaccins attendu

Un premier lot des 21 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson commandés par l’Afrique du Sud arrive ce mois d’avril, a annoncé ce jeudi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que Pretoria recevrait 900.000 vaccins supplémentaires en mai et juin de la firme pharmaceutique américaine. Son ministère dirige un programme de vaccination contre la Covid-19 ciblant 41 millions de personnes pour parvenir à l’immunité collective dans un pays de 50 millions d’habitants.

« Le nombre (de livraisons de vaccins) commencera à augmenter à partir de juillet », a dit le ministre.

En plus du vaccin Johnson & Johnson, Mkhize a souligné que le pays attend également 5,5 millions de doses de Pfizer entre avril et juin de cette année.

Le ministre a ajouté que le plan du gouvernement est de vacciner 1,5 million de travailleurs de la santé dans les trois mois commençant le 17 février, mais la suspension de l’utilisation d’un million de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca fabriqué en Inde avait retardé cette évolution.

Le vaccin, que l’Afrique du Sud a acheté le 1er février, s’est avéré avoir une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans le pays.

Le million de médicaments AstraZeneca ont depuis été vendus à l’Union africaine pour être ensuite distribués à 14 autres Etats africains.

Malgré ce revers temporaire, « tout est encore sur la bonne voie », a conclu Mkhize.

Af’Sud/Covid-19: des progrès dans la vaccination (Ramaphosa)

L’Afrique du Sud fait de grands progrès dans son programme de vaccination contre le coronavirus entamé depuis six semaines.Le pays s’est fixé comme l’objectif de vacciner 41 millions de personnes dans le cadre de ses efforts pour atteindre l’immunité collective pour ses 50 millions d’habitants, a déclaré le président Cyril Ramaphosa dans son message à la nation.

« Notre programme national de vaccination a commencé et prend de l’ampleur », a-t-ol dit mardi soir lors d’un discours national sur les développements de la réponse du pays à la pandémie de Covid-19.

Ramaphosa a indiqué que son gouvernement avait mis en place un système électronique de données de vaccination pour gérer le déploiement des vaccins et orienter les Sud-Africains vers les sites de vaccination les plus proches de leur domicile.

Avec 54 sites médicaux fonctionnant actuellement comme lieux de vaccination, le plan consiste à créer 2.000 sites de ce type dans tout le pays pour les injections.

Et Ramaphosa d’expliquer : « Ce système de données de vaccination électronique vous permettra de vous inscrire, de recevoir une date et un site de rendez-vous, et d’avoir un certificat numérique ou une copie papier confirmant votre statut vaccinal ».

Le pays a commencé son programme de vaccination à la mi-février, la phase 1 se concentrant sur l’immunisation de 1,5 million d’agents de santé, a-t-il poursuivi.

« Cette phase est en passe d’être achevée d’ici trois mois. A ce jour, plus de 250.000 agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre dudit programme », a-t-il déclaré.

Le président a par ailleurs révélé que le pays avait obtenu 11 millions de doses du vaccin à dose unique Johnson & Johnson, qui est réputé efficace contre les variants détectés dans le pays.

« Nous avons obtenu 20 millions de doses supplémentaires et sommes en train de finaliser l’accord avec Johnson & Johnson. Nous sommes également en train de finaliser un accord pour 20 millions de doses du vaccin Pfizer, qui nécessite deux doses.

« Cet approvisionnement en vaccins nous fournira suffisamment de doses pour vacciner 41 millions de personnes » afin de parvenir à l’immunité collective contre la pandémie de coronavirus, a-t-il conclu.

Covid-19 : Johnson & Johnson va livrer 400 millions de vaccins pour l’UA (officiel)

La firme pharmaceutique américaine Johnson & Johnson, qui fournit à l’Afrique du Sud ses vaccins contre le coronavirus, a accepté de fournir quelque 400 millions de doses à l’Union africaine à partir d’octobre.Le fabricant de médicaments a déclaré avoir conclu un accord avec l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) de l’UA après trois mois de négociations pour livrer 220 millions de doses de son vaccin à dose unique cette année – et le reste des 400 vaccins en 2022.

Selon l’initiative AVAT, la majorité des 55 États membres de l’UA ont préféré le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson, qui se conserve aisément à la température ordinaire du réfrigérateur.

Les autres marques de vaccins Covid-19 disponibles sur le marché exigent des températures inférieures au point de congélation ou très basses pour les conserver efficacement et un traitement en deux doses pour compléter le traitement – ce qui est très exigeant pour les zones reculées d’Afrique qui manquent principalement d’électricité.

L’acquisition des vaccins Johnson & Johnson devrait aider le continent à atteindre son objectif de vacciner au moins 750 millions de personnes, soit 60% de la population, dans le cadre des efforts visant à contenir la propagation du coronavirus qui a tué près de 120.000 Africains sur plus de quatre millions d’infections sur le continent.

L’Afrique est loin derrière les nations riches dans son déploiement de la vaccination, qui n’a commencé que bien plus tard que les États européens et américains, a noté un haut responsable de l’UA.

« Nous devons vacciner au moins 60% de notre population pour nous débarrasser du virus sur notre continent. L’accord avec J&J nous permet de progresser vers la réalisation de cet objectif », a déclaré John Nkengasong, directeur des centres africains de contrôle et de prévention des maladies de l’UA.

La plupart des stocks de Johnson & Johnson qui seront vendues à l’UA seront produites par Aspen Pharma en Afrique du Sud, où le président Cyril Ramaphosa et son vice-président David Mabuza se sont rendus lundi pour évaluer les progrès réalisés dans la fabrication des médicaments destinés à l’Afrique du Sud et à l’UA elle-même.

L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca sur sa population, utilise actuellement le vaccin de Johnson & Johnson en raison de son efficacité sur la variante mutante du pays, a déclaré le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Covid-19: Le Maroc suspend les vols en provenance et à destination de la France et de l’Espagne

Les vols de passagers en provenance et à destination de la France et de l’Espagne seront suspendus à partir du 30 mars 2021 à minuit et ce, jusqu’à nouvel ordre, annonce, lundi, la Direction générale de l’Aviation Civile, relevant ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale.« Dans le cadre des mesures préventives prises par le Royaume du Maroc contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), les vols de passagers en provenance et à destination de la République Française et de l’Espagne seront suspendus à partir du 30 mars 2021 à minuit, et ce jusqu’à nouvel ordre », indique un communiqué de la Direction.

Les vols spéciaux de passagers en provenance de ces deux destinations, seront soumis à des contrôles renforcés, conformément au protocole sanitaire défini par les autorités marocaines compétentes, fait savoir la même source.

Avec ces nouvelles suspensions de liaisons aériennes, le Maroc se déconnecte de 39 destinations. Les seules lignes encore ouvertes sont celles opérées avec des aéroports du Moyen-Orient, de New-York et de Montréal, ainsi que des capitales africaines.

Maroc : le couvre-feu nocturne prolongé pour deux semaines supplémentaires

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger de deux semaines supplémentaires, à compter du mardi 30 mars à 21h00, les mesures de précaution pour lutter contre le Covid-19.Un communiqué du gouvernement, publié ce lundi, précise que cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour juguler la propagation du coronavirus.

Cette prolongation intervient également après l’évolution de cette pandémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus, poursuit la même source, indiquant qu’elle s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour circonscrire la propagation de l’épidémie et limiter ses répercussions négatives.

Pour rappel, les mesures de précaution concernent la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, le couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Covid-19 : « Ne laissez pas Pâques créer la troisième vague » (Ramaphosa)

Les communautés religieuses sud-africaines devraient faire preuve de plus d’innovation lors des prochaines fêtes de Pâques afin d’endiguer une possible « troisième vague » de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.S’exprimant dans son message hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a donné des conseils, suite aux mises en garde des experts médicaux sur une possible troisième vague imminente d’infections à Covid-19 dans le pays pendant le culte en congrégation qui a lieu à cette période de l’année parmi les groupes religieux.

« Les grands rassemblements, qu’ils soient religieux ou non, ont le potentiel de propager le virus, malgré l’application de mesures de distanciation sociale et d’assainissement », a rappelé Ramaphosa à ses compatriotes, alors que des millions d’entre eux se préparent à se joindre à d’autres à travers le monde pour ces trois rassemblements religieux importants.

Ramaphosa a noté que dans un pays qui consacre le droit à la liberté religieuse, « tous les efforts doivent être faits pour soutenir notre peuple dans l’exercice de ce droit ».

« En exerçant ce droit, nous devons nous assurer de ne pas mettre en danger les droits ou la vie d’autrui. C’est un principe que les chefs religieux que j’ai rencontrés soutiennent et apprécient pleinement », a-t-il dit.

Parmi les trois religions importantes du pays figurent le judaïsme dont les fidèles célèbrent la Pâque, le christianisme qui observe Pâques et l’islam dont les fidèles observent le mois sacré du Ramadan.

Pour la deuxième année consécutive, les communautés religieuses sud-africaines marqueront ces occasions sur fond de pandémie mondiale qui a coûté la vie à plus de 52.000 Sud-Africains et à 2,5 millions de personnes dans le monde depuis son déclenchement en Chine en décembre 2019.

Afrique du Sud : 230 000 agents de santé vaccinés

L’Afrique du Sud a jusqu’à présent vacciné 231.605 agents de santé sur l’objectif initial de 1,5 million de soignants devant recevoir le vaccin contre la Covid-19.C’est une première étape pour protéger plus de 50 millions d’habitants du pays contre la pandémie de coronavirus, a déclaré dimanche le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Le pays, qui a perdu 52.648 personnes à cause de la maladie, compte 1.544.466 cas confirmés de Covid-19 depuis que le virus a été signalé pour la première fois en mars 2020, a indiqué le ministre.

Le gouvernement a lancé son programme de vaccination en février, le président Cyril Ramaphosa et les ministres se faisant vacciner dans un township du Cap avant de le déployer dans tout le pays auprès du personnel de santé.

La campagne de vaccination a maintenant été étendu à 54 sites à travers le pays, le vaccin unidose de Johnson & Johnson étant le vaccin de choix pour le pays après la suspension de son million de doses du vaccin à double dose AstraZeneca, fabriqué en Inde et largement utilisé, a déclaré la ministre.

Expliquant leur décision d’abandonner le vaccin Astra-Zeneca, les Sud-Africains ont déclaré que le médicament n’avait pas l’efficacité nécessaire pour vaincre la variante mutante, rapidement et facilement transmissible, responsable de la deuxième vague dans le pays.

Pretoria a depuis vendu le vaccin AstraZeneca à l’Union africaine, qui, à son tour, redistribue le lot à 14 autres pays africains, selon Mkhize.

Maroc : 301 nouveaux cas d’infection et aucun décès en 24 heures

Le Maroc a dénombré dimanche 301 nouveaux cas d’infection au coronavirus en 24 heures, portant ainsi le bilan à 494.659 cas confirmés, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.Le nombre des personnes rétablies est quant à lui, passé à 482.352, avec 268 nouvelles guérisons, soit un taux de 97,5%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, le nombre des personnes qui ont été vaccinées à ce jour (dose 1) a atteint 4.302.183, alors que 3.332.292 personnes ont reçu la deuxième dose du vaccin, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien sur la situation de la Covid-19.

Le nombre total des décès est passé à 8.798, aucun nouveau décès n’étant enregistré durant les dernières 24 heures (taux de létalité de 1,8%).

Quant au nombre de cas actifs, il s’élève à 3.509, alors que les cas sévères ou critiques sont atteignent 427, dont 25 placés sous intubation.

Selon le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Pr. Azzedine Ibrahimi, entre 25 et 30% des Marocains ont développé une immunité naturelle en étant infectés par le virus du COVID-19.

Dans une analyse publiée ce dimanche sur son compte Facebook, le Pr Ibrahimi qui est également membre du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination, a précisé que 12% des Marocains ont développé ou développeront une immunité acquise par vaccin, soulignant que la majorité des personnes en situation de vulnérabilité ont été vaccinées au Maroc.

Et d’ajouter que les Marocains de moins de 60 ans et en bonne santé ne développent pas de symptômes critiques et 50% de la population respecte les mesures de précaution.

Covid-19 : 3 nouveaux décès et 393 nouveaux cas en Côte d’Ivoire

Trois nouveaux décès de la Covid-19 ont été enregistrés, samedi, en Côte d’Ivoire, rapporte le point quotidien du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

Selon ce point, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré « ce samedi  27 mars 2021, 393 nouveaux cas de Covid-19 sur 3835 échantillons prélevés soit 10,2 % de cas positifs, 344 guéris et 3 décès ».

A la date du 27 mars 2021, poursuit le communiqué, « la Côte d’Ivoire compte donc 42 861 cas confirmés dont 38 590 personnes guéries, 232 décès et 4039 cas actifs ».  Le nombre total d’échantillons est de 505 960.

Le 26 mars, 2291 personnes ont été vaccinées avec un total de 33 395 personnes vaccinées contre la COVID-19 du 1er au 26 mars.

Dans la foulée, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique Dr Eugène Aka Aouélé, invite le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques à se présenter au centre de vaccination au Parc des Sports de Treichville et les autres centres ouverts pour se faire vacciner gratuitement contre la Covid-19.

Covid-19: la Côte d’Ivoire élargit la vaccination aux personnes âgées de 18 ans et plus

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a prolongé vendredi l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 juin 2021 et élargi la vaccination de Covid-19 aux personnes âgées de 18 ans et plus.

« Afin de juguler la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Conseil national de sécurité, après analyse, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 juin 2021 et d’élargir la vaccination aux personnes de 18 ans et plus », a déclaré à la presse le directeur de Cabinet du président ivoirien, Fidèle Sarassoro.

Le Conseil national de sécurité a en outre décidé de la décentralisation de la campagne de vaccination contre la Covid-19 , ainsi que de la poursuite et l’intensification de la sensibilisation en vue du strict respect des mesures barrières à travers le pays où le variant anglais a été détecté.   

Depuis le 1er mars 2021, date de démarrage de la vaccination, près de 30.000 personnes ont déjà été vaccinées. La Côte d’Ivoire, selon M. Sarassoro, recevra à la fin du premier semestre 2021, au total, près d’un million de doses à travers l’initiative Covax.

La Côte d’Ivoire a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses de vaccin AstraZeneca dans le cadre du mécanisme Covax. Ensuite, le pays a accueilli, au nom de l’amitié ivoiro-indienne, 50.000 doses d’AstraZeneca le 5 mars.   

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, sur la base du rapport du Comité de veille de la Covid-19 et des conclusions de l’OMS, a indiqué que les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent sur ses risques. 

La campagne prenait jusque-là en compte pour la première phase, les personnes en première ligne, à savoir le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées d’au moins 50 ans et les gens porteurs de maladies chroniques.   

Dans l’optique de briser la chaîne de transmission de la Covid-19, le Conseil national de sécurité a exhorté les populations à respecter scrupuleusement les mesures barrières, tout en invitant les personnes cibles à se faire vacciner.   

Uemoa: la durée de validité des tests de dépistage Covid-19 fixée à 5 jours

La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a fixé jeudi la durée de validité des tests de dépistage Covid-19, au sein de l’espace communautaire, à cinq jours, à l’issue de sa 22e session ordinaire tenue en mode virtuel.

Sur la la situation de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, les États membres de l’Uemoa ont adopté les principales recommandations relatives à la facilitation transfrontalière des personnes et des biens.

A cet égard, la conférence a fixé à « cinq jours, à compter de la date de l’échantillon, la durée de validité des tests de dépistage à l’entrée et au départ des aéroports des Etats membres » de l’Uemoa.

La conférence a en outre décidé de la reconnaissance mutuelle des résultats des tests Covid-19 réalisés par les structures nationales habilitées dans l’espace Uemoa pour éviter aux populations de faire des tests multiples. 

Elle a fixé à « 25.000 Fcfa le coût du test de dépistage de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien à compter du 1er mai 2021 », tout en encourageant la réouverture progressive des frontières terrestres dans le respect des exigences sanitaires requises.  

« En temps opportun, le coût du dépistage de la Covid-19 sera fixé à 5.000 Fcfa pour les voyageurs utilisant les voies terrestres », annonce l’union qui exhorte tous les Etats membres à la mise en œuvre de stratégies nationales de vaccination des populations cibles contre la Covid-19.

Covid-19 : la Côte d’Ivoire enregistre 5 nouveaux décès et 759 nouveaux cas

La Côte d’Ivoire où il a été détecté le variant anglais de la Covid-19, a enregistré jeudi 757 nouveaux cas de cette maladie, 477 guéris et cinq nouveaux décès, a appris APA auprès du ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.

Dans son rapport quotidien sur cette pandémie, le ministère de la santé a ajouté qu’à la date du 25 mars 2021, la Côte d’Ivoire compte 42 074 cas confirmés dont 37 797 personnes guéries, 229 décès et 4 048 cas actifs.  

« Le 24 mars, 1649 personnes ont été vaccinées avec un total de 29 535 personnes vaccinées contre la Covid-19 du 1er au 24 mars », a ajouté le ministre Eugène Aka Aouélé dans ce communiqué. 

Par ailleurs, il a exhorté le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques à se présenter au centre de vaccination au Parc des Sports de Treichville au sud d’Abidjan et les autres centres ouverts pour se faire vacciner gratuitement contre la Covid-19.

 Selon les autorités sanitaires ivoiriennes, le variant anglais de la Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire et circule principalement à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Le 26 février dernier la Côte d’Ivoire a réceptionné 504.000 doses d’AstraZeneca ( vaccins contre la Covid-19) et au nom de l’amitié ivoiro-indienne, le pays a reçu le 05 mars dernier, 50.000 autres doses.

Covid-19: le variant anglais détecté en Côte d’Ivoire (ministère de la Santé)

Le variant anglais de la Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire et circule principalement à Abidjan, a dit jeudi Dr Blaise Koné, directeur général adjoint de l’Hygiène publique, lors de la présentation de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Patronat ivoirien.

« Depuis le mois de février (2021), déjà, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire indiquait la présence de ce variant dans notre pays; c’est sûr que de là jusqu’aujourd’hui, la maladie a certainement beaucoup progressé (…), ce qui explique le nombre de cas de regain », a soutenu Dr Blaise Koné.

Selon Dr Blaise Koné, le variant anglais détecté à Abidjan, connaît une circulation « active » et principalement à Abidjan, l’épicentre de la maladie dans le pays. C’est pourquoi il faut redoubler d’effort dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19.

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme Covax, une initiative mondiale consistant à collaborer avec les fabriquants des vaccins contre la Covid-19. Le pays a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses d’AstraZeneca et au nom de l’amitié ivoiro-indienne 50.000 autres doses le 5 mars. 

Le pays qui ambitionne de vacciner 58% de sa population, envisage de recourir à d’autres sources de financement en dehors du mécanisme Covax. Sur les populations à vacciner, le mécanisme Covax interviendra à hauteur de 20%, la Banque mondiale (19%) et l’Etat ivoirien (19%).

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique, Aouélé Aka, a exhorté les populations en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, indiquant que pour l’heure il n’y a pas de solution, il n’y a que des mesures de prévention, entres autres les mesures barrières et les vaccins. 

Surtout, dira-t-il, « il faut faire confiance » au vaccin AstraZeneca,  utilisé aujourd’hui par une quinzaine de pays africains éligibles au mécanisme Covax à qui il a été alloué le vaccin et « dans aucun de ces pays on nous a signalé un décès dû à AstraZeneca ». 

Cette plate-forme de sensibilisation a été organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci,  Le Patronat ivoirien). La représentante du président du Patronat ivoirien, Martine Koffi Studer, vice-présidente de l’organisation a salué la mobilisation du secteur privé.  

Mme Martine Koffi Studer, également présidente de la Coalition des entreprises de Côte d’Ivoire, a souligné que cette structure a été créée pour veiller à la santé des travailleurs. La réunion a d’ailleurs regroupé plusieurs médecins d’entreprises et des employés. 

La Cgeci regroupe environ 3.500 entreprises de tous les secteurs d’activités. Ces entreprises contribuent à 80% des recettes fiscales de l’Etat de Côte d’Ivoire et emploient au total plus de 400.000 travailleurs. 

Covid-19 : le Zimbabwe lance sa deuxième phase de vaccination

Le président Emmerson Mnangagwa a reçu mercredi son premier vaccin anti-Covid-19, à l’occasion du lancement de la deuxième phase du programme de vaccination du Zimbabwe.Le président de la république a ensuite imploré ses compatriotes à se vacciner pour s’assurer que le pays obtienne « l’immunité collective » d’au moins 60% de la population.

« Permettez-moi de réitérer l’appel mondial lancé par l’Organisation mondiale de la santé : « Personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité » a indique le Chef de l’Etat. Avant de poursuivre, « je mets donc au défi chacun d’entre nous dans nos communautés respectives d’accepter le programme de vaccination et d’éviter l’hésitation à la vaccination, la désinformation et les théories négatives du complot », a poursuivi Mnangagwa.

Le programme d’immunisation dont le coup d’envoi a été donné mi-février par le vice-président Constantino Chiwenga qui recevait ainsi la toute première dose du vaccin, a été perturbé par la méfiance des Zimbabwéens dans le processus, alimenté par les théories du complot.

« Se faire vacciner est une responsabilité personnelle et familiale et une obligation nationale », a déclaré Mnangagwa. La deuxième phase du programme de vaccination vise les enseignants, les marchands de tabac, les travailleurs de l’industrie hôtelière et les détaillants.

La première phase, qui a débuté le 18 février et qui ciblait les travailleurs de première ligne, tels que le personnel médical, les forces de sécurité, les responsables des points d’entrée et les médias, a permis la vaccination d’environ 43.000 personnes.

Covid-19 : le Botswana renforce les mesures de restrictions

Ces mesures ont pour but de freiner la propagation du virus dans le pays selon le porte-parole du gouvernement.Dans une note, Andrew Sesinyi, a déclaré que le président Mokgweetsi Masisi, conformément au règlement sur les pouvoirs d’urgence (Covid-19) de 2020 et « sur la base des preuves qui lui ont été soumises par le directeur des services de santé que les risques posés par la Covid-19 ont augmenté au Botswana, a modifié la restriction de mouvement du 23 mars 2021 au 31 mars 2021 ».

« La restriction de la circulation des personnes continuera à s’appliquer de 20 heures (18H GMT) à 04 heures tous les jours », a déclaré Sesinyi. Au début du mois, Masisi avait assoupli les conditions du couvre-feu afin qu’il s’applique de 22 heures à 4 heures le lendemain matin.

Selon Sesinyi, toute personne souhaitant se déplacer pendant les heures de couvre-feu devra être munie d’un permis de circulation prouvant qu’elle travaille dans des secteurs désignés comme fournissant des services essentiels.

Il a précisé que tous les rassemblements sont suspendus du 23 au 31 mars, à l’exception des réunions du gouvernement, de l’Assemblée nationale et du Groupe de travail national sur la Covid-19.

Les funérailles sont limitées à un total de 50 personnes et ne doivent pas dépasser deux heures, tandis que les rassemblements religieux « peuvent être organisés deux jours quelconques de la semaine, pendant moins de deux heures et le nombre de personnes assistant à un service ne doit pas dépasser 50 ».

Les célébrations de mariage sont suspendues, tandis que les restaurants ne sont autorisés à fonctionner qu’à la moitié de leur capacité pour les repas sur place, avec un maximum de 50 personnes (hors personnel) à tout moment.

Les activités sportives et récréatives sont suspendues, sauf lorsqu’il s’agit d’une activité sportive de l’équipe nationale, auquel cas les matchs seront joués dans des stades vides, a précisé le responsable.

Avec une population d’un peu plus de deux millions d’habitants, le Botswana a enregistré jusqu’à présent plus de 37.500 cas de Covid-19 et 485 décès depuis avril de l’année dernière.

Comme dans la plupart des autres pays d’Afrique australe, on craint un pic des infections dans les semaines à venir, alors que la région entre dans les mois d’hiver.

Coronavirus : Le ministère ivoirien de la santé rassure la population sur l’efficacité du vaccin

La conseillère technique du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Edith Clarisse Kouassy, a rassuré les populations qu’aucun effet secondaire mortel ni même grave du vaccin Astra Zeneca n’a été signalé en Côte d’Ivoire. C’était au cours du point presse bimensuel du gouvernement sur la pandémie à Coronavirus, le lundi 22 mars 2021 à Abidjan.

« Malgré les incidents rapportés dans certains pays, aucun effet secondaire mortel ni même grave n’a été signalé à ce jour », a déclaré Dr Edith Clarisse Kouassy.

Selon elle, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Agence européenne de la santé ont recommandé la poursuite de la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca.  Mme Kouassy a indiqué que la Côte d’Ivoire a un dispositif de surveillance des manifestations adverses post-vaccinales très efficace et opérationnel.

Elle a exhorté les populations cibles, composées du personnel de santé, des Forces de défense et de sécurité, des enseignants, des personnes de 50 ans et plus ou présentant des maladies chroniques, à se faire vacciner.

Dr Edith Kouassy a annoncé l’ouverture de 51 points de vaccination afin de faciliter l’accès des populations cibles au vaccin. Il s’agit entre autres des sites du Parc des sports, des antennes de l’INHP, des CHU, de l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA), de l’Hôpital de la police et de certaines casernes.

A la date du 22 mars 2021, la Côte d’Ivoire enregistre 22 mars 2021, 40 601 cas confirmés dont 36 502 personnes guéries, 222 décès et 24 728 personnes vaccinées.

Covid-19 : l’Afrique exhortée à une relance économique résiliente

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) exhorte les pays africains à adopter des mesures politiques qui encouragent les investissements verts visant à accroître la productivité pour faciliter une relance durable à la suite de la crise de coronavirus et parvenir à une industrialisation durable.« Les pays doivent également soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer les systèmes de protection sociale pour revitaliser les moyens de subsistance », affirme Hopestone Kayiska Chavula, qui assure l’intérim de la Section d’analyse macroéconomique, de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, de la CEA.

Il présentait son rapport axé sur les récents développements économiques et sociaux en Afrique présenté lors la 39ème réunion du Comité d’experts de la CEA dans le cadre de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, ouvert depuis mercredi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).

« Le renforcement des systèmes de santé, notamment par la création de centres de santé régionaux à la pointe de la technologie, est également essentiel », dit-il, ajoutant que les pays doivent également renforcer les systèmes de suivi et d’évaluation et les systèmes statistiques existants pour évaluer et affiner en permanence les mesures d’atténuation et de relance.

Selon M. Chavula, il faut un soutien de la communauté internationale pour faire face aux contraintes de liquidités et promouvoir la relance. Ce qui peut se faire grâce à de nouvelles émissions et réaffectations de Droits de tirage spéciaux (DTS), à une baisse du coût du crédit, à une restructuration ordonnée de la dette et à la recapitalisation des banques multilatérales de développement (BMD).

« Une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière d’éducation, de santé et d’éradication de la pauvreté a été stoppée ou annulée par la pandémie de Covid-19 », Hopestone Kayiska Chavula, soulignant que la CEA estime qu’entre 49 et 161 millions de personnes tomberont dans une pauvreté profonde en raison de la crise.

On estime que le PIB de l’Afrique s’est contracté en 2020 malgré une relance aux 3e et 4e trimestres mais les perspectives pour 2021 sont positives.

Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de l’augmentation des dépenses publiques visant à enrayer la propagation de la pandémie, et de nombreux autres pays africains risquent en conséquence d’être surendettés.

Des politiques monétaires accommodantes ont été maintenues pour amortir les effets négatifs de la pandémie sur l’activité économique malgré les pressions inflationnistes dans certains pays, déclare M. Chavula.

Le commerce africain a diminué mais connaîtra une hausse avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La croissance du PIB réel est restée modérée sur le continent, principalement en raison des risques de baisse associés à la deuxième vague d’infections, à la baisse des prix des produits de base et aux risques budgétaires importants ainsi qu’aux conflits dans certains pays.

L’année 2021 s’annonce positive, indique M. Chavula, en raison de la disponibilité des vaccins contre la COVID-19 et de l’amélioration de l’activité économique au 4ème trimestre 2020, des dépenses pour les fêtes et les frais de voyage.

Le Sénégal lance un programme de cantines scolaires

L’initiative est financée par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et déléguée à l’Agence française de développement (AFD).Lancé, ce jeudi à Diamniadio (30 km de Dakar), le programme de cantines scolaires appuie au Plan de riposte du ministère de l’Education nationale à la Covid-19.

« (…) le programme de cantines scolaires, financé à hauteur de 552 millions de FCFA est mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) », rapporte un communiqué de l’AFD.

Le texte souligne que l’initiative est déployée dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’enseignement au Sénégal (Riposte et Résilience, PADES-RR). « Ce programme d’urgence, poursuit le communiqué, d’un montant total de 3,8 milliards Fcfa (…) vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves et à assurer la continuité des services éducatifs ».

L’objectif de ce programme est de mettre en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et impactées par la Covid-19. Il s’agit donc d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables.

« Ce programme de cantines scolaires s’inscrit également en cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires (PPCS). Il bénéficie à près de 107 000 élèves scolarisés dans 637 écoles élémentaires. Les écoles sont réparties au sein de 23 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) des régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », expliquer l’AFD.

Elle souligne que ces régions ont été ciblées sur la base des trois indicateurs de vulnérabilité suivants, d’ordre sanitaire, scolaire et alimentaire : le cumul du nombre de cas à la Covid19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe. Au total, 8,5 millions de repas seront servis aux élèves.

Le Sénégal lance un programme de cantines scolaires

L’initiative est financée par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et déléguée à l’Agence française de développement (AFD).Lancé, ce jeudi à Diamniadio (30 km de Dakar), le programme de cantines scolaires appuie au Plan de riposte du ministère de l’Education nationale à la Covid-19.

« (…) le programme de cantines scolaires, financé à hauteur de 552 millions de FCFA est mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) », rapporte un communiqué de l’AFD.

Le texte souligne que l’initiative est déployée dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’enseignement au Sénégal (Riposte et Résilience, PADES-RR). « Ce programme d’urgence, poursuit le communiqué, d’un montant total de 3,8 milliards Fcfa (…) vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves et à assurer la continuité des services éducatifs ».

L’objectif de ce programme est de mettre en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et impactées par la Covid-19. Il s’agit donc d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables.

« Ce programme de cantines scolaires s’inscrit également en cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires (PPCS). Il bénéficie à près de 107 000 élèves scolarisés dans 637 écoles élémentaires. Les écoles sont réparties au sein de 23 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) des régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », expliquer l’AFD.

Elle souligne que ces régions ont été ciblées sur la base des trois indicateurs de vulnérabilité suivants, d’ordre sanitaire, scolaire et alimentaire : le cumul du nombre de cas à la Covid19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe. Au total, 8,5 millions de repas seront servis aux élèves.

Le Maroc premier pays en Afrique en termes de vaccination anti-Covid-19 (ministère)

Avec près de 95% des doses de vaccins anti-Covid injectées en Afrique, le Maroc occupe ainsi la première place sur le continent en matière de vaccination contre la pandémie de COVID-19, a précisé le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies, relevant du ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Présentant le bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique au Maroc, le responsable sanitaire a fait savoir que plus de 4,2 millions de personnes ont reçu la première dose du vaccin, alors que plus de 1,9 million de personnes se sont vues administrées la 2ème dose.

Dans un effort pour préserver ces acquis et pour assurer divers approvisionnements, et en perspective de la vaccination de 30 millions de citoyens, le ministère de la Santé a accordé, fin de la semaine dernière, l’autorisation urgente d’utiliser le vaccin russe Spoutnik sur le territoire national, a-t-il rappelé.

Et d’ajouter que la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 se poursuit dans les « meilleures conditions », ciblant selon les tranches d’âge et les cas de maladie, les citoyens résidant au Maroc, qu’ils soient marocains ou étrangers qui sont munis d’une carte de séjour.