Organisation d’un Dialogue National initié par le Président Henri Konan Bédié

Le 9 décembre 2020, le Président Henri Konan Bédié a prononcé un discours en vue d’amorcer un processus de dialogue à la Nation Ivoirienne.

Le Président Henri Konan Bédié a d’abord fait le tour sur les évènements tragiques des élections du 30 octobre. Il a ensuite affirmé son soutien indéfectible aux familles endeuillées et aux nombreuses victimes. Il appelle à la libération des cadres politiques encore écroués et à l’arrêt de toute autre forme de violence.

Par ailleurs, il a montré dans son discours, son abnégation à instaurer un climat de paix en multipliant les actions de dialogue auprès du Président Alassane Ouattara. Pour le citer : » Je peux vous assurer, devant Dieu, d’avoir tout essayé depuis plus de deux ans pour interpeller le chef de l’Etat, l’appeler directement à plus de transparence dans la préparation  des élections. Rien n’y fait ; le chef de l’Etat refusait le dialogue « .

De plus, il ajoutera : » pour ma part et comme la majorité d’entre nous, je crois en une Côte d’Ivoire fraternelle et solidaire (…). Je crois, pour la rebâtir, en notre capacité collective à réactiver ensemble nos valeurs d’union et de paix par le dialogue.

C’est la raison principale qui m’a conduit à accepter en votre nom à tous, la rencontre du 11 novembre dernier avec le chef de l’Etat pour briser le mur de la méfiance et amorcer les prémisses d’un dialogue franc et sincère dans le  seul intérêt de la paix pour notre pays. »

Par la suite, il annonce la fin du Conseil National de Transition  et donne une solution en ces termes:  » je propose dès maintenant et urgemment, en accord avec toute l’opposition, l’organisation d’un Dialogue National ».

Pour conclure, il invite tous les Ivoiriens à une « GRANDE MARCHE POUR LE DIALOGUE ET LA PAIX. La date de cette marche n’est pas encore connue. cependant, rappelons qu’il y a une interdiction de manifestation publique qui prendra fin le 15 décembre 2020. Est-ce que le gouvernement ne prorogera pas ce délai  de peur qu’il n’y ait des débordements ? La question reste posée.

Côte d’Ivoire Une investiture présidentielle « en comité restreint »

Après une élection mouvementée, le président ivoirien réélu, Alassane Ouattara prêtera serment devant ses paires.

En effet, cette cérémonie placée sous l’égide de la sobriété, se tiendra au palais présidentiel le 14 décembre 2020. En raison de la crise sanitaire, le palais présidentiel ne recevra que 300 invités, dont des chefs d’Etat et des représentants internationaux.

L’investiture se déroulera de 11 heures à midi suivi d’un déjeuner pour les convives. Au nombre des personnalités invitées pour cette cérémonie nous avons le président du PDCI-RDA. Le président Henri Konan Bédié a reçu une invitation pour l’investiture selon le service présidentiel.

Cette main tendue du président Alassane Ouattara vient consolider l’ouverture d’un dialogue politique apaisé, en prélude des élections législatives qui se tiendra les prochains mois.

Nous espérons qu’il sera présent, afin que cette investiture soit le signe d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

Côte d’ivoire : le président de la BOAD félicite le président Alassane Ouattara pour sa réélection à l’élection présidentielle

Le président de la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD), Serge Ekué, a félicité le chef de l’Etat Alassane Ouattara, pour sa réélection à la magistrature suprême.

En effet, ce dernier a été reçu en audience hier lundi 07 décembre 2020, au Palais de la Présidence de la République. Par ailleurs, M. Serge Ekué a également évoqué avec le chef de l’Etat les sujets relatifs aux projets de développement dans des secteurs. Il s’agit entre autres des infrastructures, de l’énergie et de l’agriculture.

Le président de la BOAD a abordé les questions liées au financement des secteurs sociaux de base, comme la santé et l’éducation. Il a aussi abordé le mode de financement alternatif au cours de l’audience.

Pour clôturer cette rencontre, M. Ekué a remercié le Président Alassane Ouattara pour le soutien qu’il a apporté à sa candidature à la tête de la BOAD.

Alassane Ouattara préside un conseil politique du RHDP ce mardi 17 novembre 2020

Le président de la république ivoirien et président du RHDP, Alassane Ouattara présidera ce mardi 17 novembre 2020, un conseil politique pour son parti.

En effet, après sa victoire à l’élection présidentielle du 31 octobre, M. Ouattara a pour première activité de son parti décider de rencontrer l’ensemble des animateurs des instances du RHDP. Cette rencontre aura lieu au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire à Cocody.

Selon le communiqué du Parti, cette rencontre permettra d’analyser la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Ce conseil politique lui permettra également de cadre pour exprimer ses remerciements aux militants qui lui ont réitéré leur confiance.

Par ailleurs, Alassane Ouattara devra instruire ses concitoyens sur ses projets de société pour les 5 années à venir. Par la même occasion, ces derniers statueront sur les violences post-électorales qui se sont produites dans certaines localités.

Rappelons qu’Alassane Ouattara a été réélu président de la République suite au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Ouattara et Bédié, les deux hommes politiques brisent la glace

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a eu un entretien, ce mercredi 11 novembre 2020, en fin de journée, à Eden Golf Hôtel d’Abidjan, avec le Président du PDCI- RDA, M. Henri Konan BEDIE.

Au terme de la rencontre, le Président Alassane OUATTARA a indiqué avoir eu un entretien fraternel avec le Président Henri Konan BEDIE pour rétablir la confiance et œuvrer à la préservation de la paix dans le pays.  Selon le chef de l’Etat, la paix est non seulement la chose la plus chère à tous les deux, mais également à l’ensemble des Ivoiriens.

Le chef de l’Etat ivoirien a ajouté qu’après ce premier contact, d’autres entretiens suivront, très prochainement. Celles-ci, devront permettre de continuer le dialogue déjà bien entamé.

Le Président Henri Konan BEDIE, est lui aussi allé dans le même sens que le président Alassane Ouattara. Ce dernier a aussi affirmé que dans les jours et semaines à venir, les échanges téléphoniques et les rencontres se poursuivront, pour ramener la paix dans le pays.

Cependant, bien ces échanges ont permis de mettre un point sur les éventuels problèmes, cela permettra réellement de ramener la paix en Côte d’Ivoire?

En effet, rappelons que depuis l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à la présidence, la Côte d’Ivoire a été le théâtre de violence entre forces de l’ordre et civils. Elle a également enclenché des affrontements entre les populations qui ont conduit à de nombreuses pertes en vie humaine.

L’opposition ivoirienne, quant à elle, a campé sur sa position vis-à-vis du 3e mandat de Ouattara, qu’elle trouvait inégale. De plus, elle a invité ses partisans à une désobéissance civile, qui a occasionné des dégâts matériels et des morts.

Néanmoins, ce dialogue mener par les deux parties viendra-t-elle effacée la lutte menée par l’opposition ivoirienne?

Côte d’Ivoire : le PDCI s’exprime après l’entrevue de Bédié et Ouattara.

Le mercredi 11 novembre 2020, Henri Konan BEDIE, Président du PDCI-RDA, a rencontré le Président Alassane OUATTARA, à la demande de celui-ci.

Cette rencontre s’inscrivant dans le cadre du dialogue politique suite au scrutin du 31 octobre en Côte d’ivoire. Elle a été réclamée longtemps par l’opposition pour une paix réelle et durable en Côte d’Ivoire. Toutefois, M. Bédié, à préciser que cette rencontre n’a été qu’une prise de contact pour briser le mur de méfiance entre ces deux hautes personnalités.

À cet effet, les problèmes politiques soulevés par l’opposition demeurent présents. A savoir le troisième mandat inconstitutionnel du Président Alassane OUATTARA, la question de l’indépendance de la CEI. Ainsi que sur le Conseil Constitutionnel et la fiabilité de la liste électorale.

À ces questions s’ajoutent aujourd’hui celles des poursuites judiciaires contre les leaders et militants de l’opposition. Selon le PDCI, ces incarcérations sont injustes et illégales.

Par ailleurs, l’opposition ivoirienne espère dans les jours à venir, que les conditions préalables soulevées par le PDCI soient réglées. En outre, le PDCI, espère que ces échanges sincères, francs et inclusifs, pourront s’ouvrir et porter sur l’apaisement du climat social en Côte d’Ivoire.

Côte d’ivoire : une rencontre prévue entre Ouattara et Bédié ce mercredi 11 novembre

Ce mercredi 11 novembre 2020, une rencontre est prévue à l’hôtel du Golf entre le président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié afin de dialoguer sur la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

En effet, le président du PDCI et doyen de l’opposition ivoirienne, Henri Konan Bédié aurait accepté de dialoguer avec Alassane Ouattara. Cette rencontre s’inscrire dans le cadre la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Le général Ouassenan Koné, vice-président du PDCI a fait savoir sur Radio France internationale (RFI) que la proposition de M. Ouattara d’avoir un dialogue franc avec M. Bédié a été acceptée par ce dernier.

Selon les dires du vice-président du PDCI, il ne s’agit que d’une rencontre de contact dans un premier temps. En outre, il a indiqué que M. Bédié a répondu favorablement à la proposition de dialogue faite par le chef de l’Etat ivoirien.

Toutefois, notons que le lundi 09 novembre, suite à la confirmation de sa réélection par le conseil constitutionnel, le chef d’Etat ivoirien  Alassane Ouattara, a souhaité rencontrer M. Henri Konan Bédié, en qualité de président du PDCI pour un dialogue « franc et sincère ».

Le PDCI a tenu poser des préalables de l’opposition avant cette rencontre. Il s’agit entre autres, de la libération des responsables de l’opposition et de la société civile.

Diplomatie : Macky sall, Akkufo-Addo et Faure Gnassimgbé, félicent Ouattara pour sa réélection

Après la confirmation de sa réélection suite au scrutin présidentiel du 31 octobre par le conseil constitutionnel, Alassane Ouattara a reçu les félicitations de ses homologues.

En effet, les présidents Macky Sall du Sénégal, Nana Akkufo-Addo du Ghana et Faure Gnassimgbé du Togo ont adressé leurs félicitations à leur homologue ivoirien Alassane Ouattara pour son élection à l’issue de la présidentielle du 31 octobre 2020.

« Félicitations chaleureuses au président Alassane Ouattara et au peuple de Côte d’Ivoire. Que Dieu le bénisse, lui et le peuple ivoirien, et meilleurs vœux pour son succès continu et le pays », déclare le chef de l’Etat ghanéen Akkufo-Addo.

Par ailleurs le président togolais Faure Gnassimgbé, pour sa part a adressé ses vives et chaleureuses félicitations à M. Ouattara. « Je reste confiant que nous poursuivrons avec plus d’intensité, le renforcement des liens de fraternité, d’amitié et de coopération entre nos deux peuples »,a-t-il indiqué.

Le président sénégalais Macky Sall a formulé quant à lui ses vœux les meilleurs à Alassane Ouattara pour ce nouveau mandat au service de ses compatriotes. Aussi, il s’est réjoui de poursuivre avec lui le raffermissement des excellentes relations d’amitié et de coopération multiformes entre les deux pays.

Toutefois, rappelons que le président Alassane Ouattara a remporté cette élection avec 94,27% des suffrages.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara invite Bédié à dialoguer

Après la confirmation de sa réélection par le conseil constitutionnel, le président Alassane Ouattara a invité Henri Konan Bédié à dialoguer.

En effet, s’adressant à la nation par un message diffusé sur la RTI1, le président de la République a lancé une invitation à Henri Konan Bédié, président du PDCI et doyen d’âge de l’opposition ivoirienne, à une rencontre dans les prochains jours. Pour lui, cela leur permettra de discuter en toute franchise.

 » Je voudrais rappeler que j’avais marqué ma disponibilité pour une rencontre avec le président Henri Konan Bédié à l’initiative de la mission ministérielle de la CEDEAO. Je voudrais donc inviter mon aîné,(…) à une rencontre dans les prochains jours pour un dialogue franc et sincère en vue de rétablir la confiance . », a indiqué M. Ouattara.

Par ailleurs, il a appelé les initiateurs du Conseil national de Transition, à mettre un terme définitif à ces initiatives.  » Je vous invite au pardon mutuel et à la tolérance pour continuer de vivre ensemble dans la paix « , a-t-il lancé.

Toutefois, notons que le président Alassane avait souligné auparavant que les auteurs et les complices des récentes violences sociopolitiques répondront de leurs actes. À l’en croire, ces derniers seront recherchés, interpellés et traduits devant les tribunaux.

Rappelons que l’opposition ivoirienne a rejeté cette élection de M. Ouattara, tout en annonçant la création d’un Conseil national de transition ( CNT). Un organe dit de transition présidé par l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

Présidentielle 2020 : le conseil constitutionnel valide la réélection d’Alassane Ouattara

Le Conseil constitutionnel ivoirien a validé, ce lundi 9 novembre 2020, la réélection d’Alassane Ouattara à la présidence de la République de la Côte d’Ivoire.

Cette information a été donnée au cours du journal télévisé de 13h sur la RTI1.

À cet effet, rappelons que les résultats provisoires du scrutin du 31 octobre 2020, annoncé Alassane Ouattara vainqueur. Par ailleurs, il revenait au Conseil constitutionnel de donner la décision finale.

Après des jours d’attente, la décision finale vient de tomber. Ainsi, ce lundi 09 novembre, le conseil constitutionnel l’a proclamé vainqueur.

Passée cette étape, le président Alassane Ouattara devra prêter serment devant le Conseil constitutionnel, pour entamer son nouveau mandat de cinq ans. Quant à sa cérémonie d’investiture, elle serait programmée pour le 14 décembre prochain.

Soulignons cependant, qu’il est réélu avec 94,27 % de voix.

Présidentielle Côte d’ivoire : les résultats provisoires annoncent la victoire d’Alassane Ouattara avec 94,27

Les résultats provisoires des élections présidentielles en Côte d’Ivoire proclamé par la CEI, annoncent la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27 %. 

Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale, Ibrahim Kuibiert dans la nuit du lundi 02 à mardi 03 novembre 2020. Selon Kuibiert, le suffrage exprimé est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par Kouadio Konan Bertin qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI)  Affi N’Guessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Cependant, soulignons que ces résultats communiqués par la CEI devront être validés par  le Conseil Constitutionnel. En outre, le conseil proclamera le résultat définitif.

Interview exclusive de Laurent Gbagbo sur TV5MONDE

Annoncé sur le plateau d’une émission de la chaîne de télévision TV5MONDE, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est exprimé sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire, à travers une interview.

TV5 : Monsieur le Président bonjour.

GBAGBO Laurent : Bonjour madame.

TV5 : Et merci d’accorder cet entretien à TV5 monde. Comment allez-vous depuis que vous avez recouvré la liberté ?

GBAGBO Laurent : Je me porte mieux. On est toujours mieux quand on est en dehors des prisons que quand on est en dedans. Donc je me porte bien.

TV5 : Depuis le 15 janvier 2019, date de vote acquittement, vous vous terrez dans le silence. Pour quelle(s) raison(s) avez vous accepté de parler aujourd’hui ?

GBAGBO Laurent : Vous savez depuis mon arrestation en Avril 2011, je n’ai pas parlé. Sauf lors des interrogatoires devant la Cour pénal internationale. Et quand j’ai été acquitté, j’attendais d’être dans mon Pays avant de parler. J’attendais d’être en Côte d’Ivoire avant de parler. C’est pourquoi depuis je ne parlais pas. Mais aujourd’hui, la date du 31 Octobre approche, je vois que les querelles nous amènent dans un gouffre. Et en tant qu’ancien président de la République, en tant qu’ancien prisonnier de la CPI, ancien homme politique connu, si je me tais ce ne serait pas responsable. Donc j’ai décidé de m’exprimer pour donner mon point de vue sur ce qui ce passe en ce moment en Côte d’Ivoire. Et donner ma direction. Celle qui me semble bonne.

TV5 : Pour la Présidentielle du 31 Octobre, vous partisans ont déposé votre candidature qui a été rejetée. Est ce que vous avez été surpris par le rejet de votre candidature parce que vous ne remplissiez pas toutes les conditions ?

GBAGBO Laurent : Nous étions 44 candidats. On a rejeté 40 candidatures. Vous voyez un peu. Donc… Je trouve ça un peu enfantin. Je pense que dans un pays, ceux qui veulent être candidats doivent être candidats. On ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures. Je ne conçois pas comme ça la politique. TV5 : Vous estimez que certains candidats ont été sciemment écartés de la présidentielle ?

GBAGBO Laurent : Bien sûr. Bien sûr. Mais bon, c’est pour tout ça que je m’exprime aujourd’hui.

TV5 : Depuis l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara pour la Présidentielle du 31 Octobre, pour briguer un troisième mandat, la Côte d’Ivoire connaît une crise pré-électorale, qui a fait d’ailleurs déjà plusieurs victimes à Abidjan et dans Plusieurs villes de l’intérieur, est ce que vous comprenez la colère des anti-troisième mandat ?

GBAGBO Laurent : Oui. Oui. Je la comprends et la partage. Je pense que l’un des problèmes politiques en Afrique, c’est qu’on écrit des textes sans y croire. On écrit dans la constitution que le nombre de mandats est limité à deux (02). Pourtant on veut faire un troisième mandat ? Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit. Il faut qu’on respecte ce qu’on dit. Dès l’instant où dans une société, les textes de lois et la constitution qui est la loi suprême…

TV5 : On dit d’ailleurs que c’est la loi fondamentale.

GBAGBO Laurent : …c’est la loi fondamentale. Les textes de lois qui régissent les rapports entre les citoyens, disent une chose, il faut qu’on s’y conforme. Et c’est en s’y conformant que la société est régulées de façon efficace. Si on écrit une chose et qu’on en fait une autre, on assiste à ce qui arrive en Côte d’Ivoire aujourd’hui.

TV5 : La situation inflammable que connaît la Côte d’Ivoire depuis le mois de juillet, vous préoccupe alors ?

GBAGBO Laurent : Elle me préoccupe absolument. Et je voudrais dire qu’on a un remède à cela. Le remède, c’est la discussion. Il faut que les gens s’asseyant et qu’ils discutent.

TV5 : Quand vous dite « les gens s’asseyent » vous pensez à qui ? Alassane Ouattara, Henry Konan Bédié, SORO Guillaume.

GBAGBO Laurent : Aux hommes politiques en général. Je pense à ces trois là. Mais le champs politique s’est élargi depuis. Le champ politique s’est élargi. Mais depuis que Houphouët était président, parce que j’ai été le seul à être candidat contre Houphouët Boigny, j’ai été le seul en 90, mais je ne cessais de répéter: << asseyons nous et discutons>>. Avec la discussion, la négociation on règle beaucoup de problèmes.

TV5 : Mais monsieur le Président, est ce que tous les trois vous n’avez pas une part de responsabilité ? Parce que depuis 30 ans vous cristallisez la scène politique Ivoirienne à coup de mésalliances et d’alliances. Est ce qu’aujourd’hui le temps n’est pas venu pour vous, tous les 3, de vous retirer et de passer la main à une nouvelle generation?

GBAGBO Laurent : On ne règle pas les problèmes politiques comme ça. C’est anti démocratique d’ailleurs de céder, de régler… J’entends souvent dire, or ces trois là, ils faut qu’ils partent, il faut qu’ils quittent. Mais de GAULLE, il est resté combien de temps devant la scène politique ? De 1940 à 1969. Son départ de l’Élysée après la défaite du référendum qu’il avait initié. François Mitterrand il est resté combien de temps ?

TV5 : 14…

Gbagbo Laurent : non 14 ans l’Elysée. Mais au devant de la scène politique François Mitterrand était ministre depuis les années 40, 50, puis il est passé dans l’opposition, puis il est devenu Président.

TV5 : Mais comparaison n’est pas raison. La situation de la Côte d’Ivoire est particulière et vous le savez. Depuis 1999 date du premier coup d’état, tous les trois vous occupez la scène politique. Et aujourd’hui ce qu’on entend c’est que la jeunesse se dit que vous devez passer la mains à une nouvelle génération.

GBAGBO Laurent : La jeunesse ne dit rien du tout (rires). Ce sont les autres qui parlent pour notre jeunesse. Mais je ne voudrais pas focaliser la discussion sur ce sujet. Parce que, bon, moi j’ai été mis en prison un décennie et la vie a continué. Donc la vie peut continuer sans nous. Mais je veux dire que poser le problème en ces termes là, c’est encore tromper les Ivoiriens. En leur disant, si ces trois là s’en vont, tous les problèmes sont réglés. Or non.

TV5 : Peut être pas tous les problèmes. Mais une grande partie des problèmes. Qu’est ce que vous proposez pour renouer les files du dialogue entre Alassane Ouattara et les principaux leaders de l’opposition dont vous faites partie ?

GBAGBO Laurent : il faut une auto éducation. Il faut que les gens comprennent que dans la démocratie on se donne des règles. On n’est pas d’accord. Dans la démocratie d’abord on se rend compte qu’on est pas d’accord. C’est la première chose qui fonde la démocratie. On n’est pas d’accord. Mais on vit ensemble dans un pays.

TV5 : En bonne intelligence.

GBAGBO Laurent : Oui on doit vivre en bonne intelligence. On doit se donner des règles. On doit se donner des règles. Et une fois qu’on s’est donné des règles, il faut les respecter. C’est ça. Il faut les respecter. Si on ne peut pas respecter les deux mandats, qu’on ne l’écrive pas dans la constitution. Au temps d’Houphouët-Boigny, il n’y avait pas de limitation de mandats.

TV5 : C’était le parti unique aussi.

GBAGBO Laurent : C’était le parti unique. Mais il n’y avait pas de limitation de mandats. Quand il n’y a pas de limitation de mandats. On s’attend à tout. La limitation de mandats n’est pas obligatoire. Mais moi je la souhaite. Mais une fois qu’on a limité les mandats dans la constitution, il faut qu’on respecte cette limitation.

TV5 : Face à ce qu’elle appelle la dérive du pouvoir, l’opposition ivoirienne fait bloc. Et elle appelé à la désobéissance civile. Un mot d’ordre que Alassane Ouattara n’entend pas puisque ça ne l’a pas fait reculer. Et d’ailleurs ses partisans au RHDP disent le 31 Octobre, un coup ko. Victoire au premier tour. Qu’est ce qui nous attend au lendemain du premier octobre ?

GBAGBO Laurent : La catastrophe. Ce qui nous attend, c’est la catastrophe et c’est pourquoi je parle. Pour qu’on sache que j’ai parlé. Pour qu’on sache que je ne suis pas d’accord pour aller pieds et poings liés à la catastrophe. Pour qu’on sache que je dis qu’il y avait autre chose à faire. Il faut discuter.

TV5 : Monsieur le Président cet entretien tire à sa fin, cela fait neuf ans que les Ivoiriens ne vous ont vu, ni entendu, qu’est ce que vous voulez leurs dire à la veille de cette date cruciale du 31 Octobre ?

GBAGBO Laurent : Discutez ! Négociez ! Parlez ensemble !

TV5 : Il est encore temps de la faire ?

GBAGBO Laurent : Il est toujours temps de le faire. Il est toujours temps de le faire. Il est toujours temps de parler. Je voudrais dire aux ivoiriens que dans ce combat qui se mène aujourd’hui autour du troisième mandat, je suis moi Laurent GBAGBO ancien prisonnier de la CPI, je suis résolument du côté de l’opposition. Je dis vu mon expérience, il faut négocier.

 

 

Côte d’ivoire : après 10 ans sous silence, Laurent Gbagbo prend la parole

L’ex-chef de l’ Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est sorti de son silence, après 9 ans passés devant la Cour pénale internationale (CPI ) et loin de son pays. 

Annoncé hier par un communiqué de la chaîne de télévision TV5MONDE, l’ancien chef d’Etat ivoirien a accordé une interview exclusive à ladite chaîne. Au cours de cet échange, Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle à Bruxelles s’est prononcé sur la situation socio-politique actuelle en Côte d’Ivoire.

Rappelons qu’à 2 jours de la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, le climat socio-politique reste tendu par les actions de l’opposition ivoirienne.

Le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI), s’est prononcé sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara jugé anti-institutionnel par l’opposition ivoirienne. Ce dernier n’a pas hésité à exprimer ouvertement son opposition face cette situation.

En effet, l’ancien président ivoirien, dit comprendre la colère de ceux qui s’opposent à un 3e mandat de Ouattara. « Je la comprends et la partage« , a-t-il laissé échapper. Selon lui, l’un des problèmes politiques en Afrique, c’est l’écriture des textes transitoires.  » On écrit dans la Constitution que le nombre de mandats est limité à deux (02). Pourtant, on veut faire un troisième mandat. Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit. Il faut qu’on respecte ce qu’on dit. Dès l’instant ou dans une société, les textes de lois et la constitution qui est la loi suprême », a déclaré le chef de file du Front populaire ivoirien. » a indiqué l’ancien pensionnaire de la prison de Scheveningen à la Haye.

Par ailleurs, il a également estimé que le rejet des candidatures pour la présidentielle du 31 octobre 2020 était « enfantin ».  «  Sur 44 candidats on a rejeté 40 candidatures, je trouve ça un peu enfantin. Ceux qui veulent être candidat doivent être candidat, on ne doit pas multiplier les obstacles.« , a déclaré Laurent Gbagbo.

Cependant, face à toutes ces agitations autour du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, Gbagbo a conseillé la discussion.

Présidentielle 2020 : Alassane Ouattara accepte une rencontre avec Bédié

Annoncé dans le courant de cette journée du 22 octobre, le président de la république ivoirienne, Alassane Ouattara a accepté de rencontrer le résident du PDCI, Henri Konan Bédié.

En effet, le gouvernement ivoirien a accepté l’idée d’une rencontre entre le Président de la République, Alassane Ouattara et le président du PDCI, Henri Konan Bédié. Cette décision est un premier pas, pour la participation de l’opposition au scrutin présidentiel prochain.

Par ailleurs, notons que la commission de la CEDEAO a préconisé notamment l’intégration d’une cinquième personnalité issue de l’opposition dans le bureau de la Commission électorale indépendante. Pour ce faire, l’octroi d’un poste de vice-président au PDCI dans cette commission et une recomposition des Commissions électorales indépendantes locales.

Cependant, le gouvernement a elle aussi demandé à l’opposition ivoirienne de lever son appel à la désobéissance civile. De plus, les autorités gouvernementales ont exhorté ces derniers à s’inscrire dans le dialogue afin d’offrir une élection présidentielle apaisée.

Présidentielle en Côte d’ivoire : Ibrahim Kuibert  » le retrait de l’opposition de la CEI centrale n’affecte en rien la crédibilité du scrutin »

Présent sur le plateau de la chaîne NCI, le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, a fait savoir que le retrait des commissaires centraux représentant l’opposition ivoirienne dans la Commission électorale indépendant n’affecte en rien la crédibilité de la présidentielle du 31 octobre 2020.

En effet, à l’entame de la mission de la CEI, la Commission centrale de l’institution a adopté un chronogramme, validé par tous les représentants des personnalités proposées par les entités politiques. « Nous les avons adoptés (les actions), il s’agit maintenant de les exécuter, et nous sommes dans la phase opérationnelle (or) les commissaires ont un rôle de supervision, ils n’ont pas un rôle opérationnel,  lequel rôle est dévolu aux agents techniques », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a demandé à son représentant de ne pas prêter serment pour siéger à la CEI centrale, suivi quelques semaines du retrait des représentants des plateformes de l’opposition, AFD et LMP. Quant à l’opposition, elle exige une réforme de la CEI.

L’opposition ivoirienne qui prône une désobéissance civile et qui demande un rapport du scrutin, ne s’est pas officiellement prononcée sur un boycott du scrutin, mais a déjà laissé entrevoir qu’ elle y participera.

Toutefois, concernant la présidentielle, il a souligné qu’il faudrait récupérer sa carte d’électeur, pour élire. En outre, il a signifier que la carte d’identité servira à retirer la carte d’électeur.

En Côte d’Ivoire, le vote se tiendra sur un durée de 10 heures, conformément aux dispositions réglementaires. De ce fait, les bureaux de vote ouvriront à 8h00 pour fermer à 18h.

Rappelons cependant que quatre candidats sont en lice pour la quête du fauteuil présidentiel. Il s’agit notamment du président sortant Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin.

 

Alassane Ouattara inaugure le groupe scolaire d’excellence de la Fondation Children of Africa

Le Président de la République Alassane Ouattara a inauguré, le 8 octobre 2020 dans la commune d’Abobo (Abidjan), le groupe scolaire d’excellence de la Fondation Children of Africa. L’établissement est baptisé « Groupe scolaire d’excellence Dominique Ouattara d’Abobo ».

Selon le Chef de l’Etat, la construction de l’édifice vise à faciliter l’accès à l’éducation aux enfants d’Abobo et améliorer la qualité de leur éducation.

Pour sa part, M. Hamed Bakayoko, premier ministre et maire de la commune d’Abobo, a souligné que la construction de cette infrastructure montre l’attachement du gouvernement au secteur éducatif. Ainsi, elle permettra de donner toutes les chances aux enfants d’Abobo de faire partie de l’élite de demain.

Cependant, Mme Dominique Ouattara, a précisé que cette école est entièrement gratuite pour tous les élèves. En effet, elle comprend en son sein plusieurs bâtiments annexes. Il s’agit particulièrement d’une cantine scolaire, une bibliothèque, une salle multimédia, une infirmerie et une salle de réunion.

Le groupe scolaire est composé de trois écoles. Notamment d’une école maternelle de trois classes et de deux écoles primaires de 6 classes chacune, soit 12 classes. L’établissement a une capacité d’accueil de 700 élèves, dont 100 à la maternelle et 600 au primaire.

Bâti sur une superficie de 15 000 m2, l’ouvrage a nécessité un investissement de 1,6 milliard de FCFA. Il a été entièrement financé par la Fondation Children of Africa.

Lancement des travaux de constructions du deuxième terminal du port autonome d’Abidjan.

Le Président de la République Alassane Ouattara a procédé, le 05 octobre 2020 à Abidjan, à la pose de la première pierre des travaux de réalisation des superstructures du deuxième terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan.

« Le projet va permettre au Port autonome d’Abidjan d’avoir des conteneurs de plus grandes capacités, d’améliorer sa compétitivité et la fluidité du trafic », a indiqué Alassane Ouattara.

L’infrastructure permettra d’accueillir les navires de 15 000 conteneurs contre 3 600 actuellement. En outre, la capacité annuelle de traitement des conteneurs passera de 1 million à 2,5 millions de tonnes par an.

Selon Alassane Ouattara, la construction de cette infrastructure est une preuve de la stabilité de la Côte d’Ivoire. Mais, aussi une marque de confiance des investisseurs. À l’en croire, elle favorisera la création de nombreux emplois au profit des jeunes.

Pour ce faire, le deuxième terminal du Port autonome d’Abidjan sera équipé de nouveaux appareils. Il s’agit notamment de six portiques de quai, 13 portiques de parc, 36 tracteurs et de deux élévateurs télescopiques.

Cependant, notons que la durée de réalisation des travaux est de 18 mois. Ils consisteront à réaliser des voies de roulement des portiques de quai, la réalisation d’une zone conteneurs frigorifiques, le revêtement et l’aménagement de terre-plein. Aussi, il comprendra la voirie, le réseau eau potable, l’électricité et la communication.

Présidentielle ivoirienne : Simone Gbagbo donne sa position sur le scrutin du 31 octobre

La deuxième vice présidente du FPI, Simone Gbagbo a accordé une interview à la chaîne de télévision France 24, le mercredi 30 septembre pour commenter l’actualité politique ivoirienne.

L’épouse de l’ancien président Gbagbo, estime que la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, va a l’encontre de la constitution. Pour cela, ce dernier devrait la retirer. Elle a affirmé également soutenir les appels à la « désobéissance civile » lancés par l’opposition. Pour elle, les conditions pour une élection transparente ne sont pas réunies.

Simone Gbagbo a clairement indiqué que l’élection présidentielle prochain ne pourra se tenir qu’après la satisfaction de certaines conditions qu’elle juge essentielles. « Aujourd’hui, nous sommes acculés, nous sommes coincés, et nous disons qu’il n’y aura pas d’élection tant que les conditions actuelles n’auraient pas été changées, tant que les reformes n’auraient pas été prises. » a-t-elle déclaré.

De plus, elle a énuméré les différentes reformes qui devraient être mise en place pour le bon déroulement d’un scrutin. « Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité… Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit auditée, qu’elle soit corrigée. (…) Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons (…) que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger, comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé (…). S’est elle exprimée en ajoutant « Si le pouvoir n’accepte pas, il n’y aura pas d’élection ».

Par ailleurs, l’ex-première dame a précisé que toutes ces conditions sont unanimement partagées par toute l’opposition.

Cependant, soulignons que Mme. Gbagbo dit vouloir jeter toutes ses forces dans la bataille électorale actuelle. Mais implicitement, elle n’exclut pas de se présenter un jour à la présidence.

Présidentielle en Côte d’ivoire : l’opposition suspend la participation de leurs représentants à la CEI

L’AFD et LMP, deux plates-formes de l’opposition ivoirienne, ont annoncé le mardi dans une déclaration conjointe la suspension de leurs représentants à la Commission électorale indépendante (CEI).

En effet, les plateformes de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et la Ligue des mouvements pour le progrès « demandent à leurs représentants de ne plus participer aux réunions convoquées par les nouveaux bureaux locaux » de la CEI.

Selon la déclaration, cette décision prise par ces plateformes vise pour à ne point se faire complice du hold-up électorale mis en place par le gouvernement, le Conseil constitutionnel et la Commission Electorale indépendante.

Pour cela, l’AFD et LMP ont instruit toutes les personnalités qu’elles ont proposées pour siéger dans les commissions électorales communales, sous-préfectorales, départementales, régionales et à l’étranger, de suspendre leurs activités au sein des démembrements de la CEI.

À en croire ces plateformes, elle ne souhaite pas s’associer une mascarade électorale.

Toutefois, l’AFD et LMP demandent au gouvernement et au président de la République de sortir de leur posture actuelle, qui expose inutilement les Ivoiriens aux menaces de toute nature. Pour elle, tous ceux qui ont un intérêt aux élections présidentielles et législatives,  devraient discuter « autour d’une table afin de convenir des conditions générales de leur organisation et notamment, des réformes nécessaires du Conseil Constitutionnel et de la CEI ».

En outre,  l’AFD et la LMP demandent au gouvernement ivoirien de reporter le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Présidentielle 2020: Soro Guillaume réagit après l’attaque de Ouattara dans paris Match

Au cours d’une interview accordée à Paris Match cette semaine, le président Alassane Ouattara attaque ouvertement soro Guillaume.

En effet, le président ivoirien appelle les autorités françaises à s’intéresser de près au cas de l’ancien chef rebelle.

« Je pense que ce jeune homme, enivré par l’argent et le pouvoir, a simplement perdu la tête », a-t-il noté d’entrée lors de son entretien , avant d’ajouter :  « Depuis un an, alors qu’il ne travaille pas, il mène la grande vie à Paris, reçoit dans des restaurants de luxe et tient des conférences de presse dans des palaces. Comment peut-il avoir ce train de vie ? D’où sort cet argent ? », puis de conclure:

« Les autorités françaises devraient s’en préoccuper ».

Soro Guillaume n’a pas tardé à riposter.

« J’ai lu l’interview de Alassane Ouattara dans le magazine français Paris Match. Et ma conviction est faite ; ce n’est pas le « ecce homo », a réagi Guillaume Soro

Puis d’ajouter: « Cet homme est en querelle avec lui-même. Ayons de la tolérance pour lui. Ado voulait me voir misérable dans les rues de Paris ? Est-ce là son programme pour la Côte d’Ivoire? À 78 ans révolus, il manque de sagesse. Un président ne parle pas ainsi », a attaqué l’ex-premier ministre.

Poursuivant, « Dans ses propos, transparaît la haine d’un conjoint divorcé. Il veut me voir en Prison ? Sûrement dans la cellule voisine à la sienne »,   » Pour l’heure, qu’il quitte le pouvoir et ne brûle pas la Côte d’Ivoire« , a commenté Soro Guillaume.

Notons que, pour Alassane Ouattara ,les candidatures de Guillaume Soro et de Laurent Gbagbo « relèvent de la provocation ».

Alassane Ouattara en visite d’Etat dans la Marahoué

Dans le cadre de sa visite d’Etat, le président de la République, Alassane Ouattara est arrivé dans la région de la Marahoué ce mercredi 23 septembre 2020. Il s’imprégnera des réalisations socio-économiques existantes et devra satisfaire les besoins en infrastructures des compatriotes ivoiriens.

À cet effet, le Président Ouattara se rendra dans les chefs-lieux de départements de la Marahoué. Il s’agira notamment de Sinfra et Zuénoula, et achèvera son séjour dans le chef-lieu de Région, Bouaflé.

Au cours de cette visite, il observera les réalités des localités, le vécu quotidien de ses concitoyens. Ainsi que leurs besoins en infrastructures, qui lui permettront de booster le développement de la Marahoué.

Ainsi, avec l’étape de la région de la Marahoué, le Président de la République achève sa 31ème visite d’État dans les régions ivoiriennes.

Cependant, rappelons que cette visite qui a débuté ce mercredi 23 septembre, prendra fin le 26 septembre 2020.

Présidentielle en Côte d’ivoire : le RHDP réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition

Le parti du RHDP, a réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition ivoirienne pour barrer la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat.

En effet, au lendemain de la réunion des principales plateformes de l’opposition, Kobenan Adjoumani, porte-parole du RHDP, a estimé que l’opposition ne pouvait pas lancer des appels à l’insurrection, et ce, jusqu’à la désobéissance civile.

En effet, rappelons que face à la forfaiture, le président du PDCI avait lancé un appel à la désobéissance civile. Selon Henri Konan Bédié, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne.

Cependant, bien que les manifestations soient interdites par décret en Côte d’Ivoire, l’opposition tient à son mot d’ordre. Pour le RHDP, cet acte est irresponsable.

« Les Ivoiriens ont besoin de paix (…) les élections auront bel et bien lieu le 31 octobre. Toutes les dispositions sont prises (…) pour assurer la sécurité des Ivoiriens et garantir la sérénité du scrutin ». déclare Kobenan Adjoumani en ajoutant « On ne peut pas décider à la place du Conseil constitutionnel. Ils ont assisté à tout le processus qui doit conduire à ces élections. Qu’ils viennent et qu’ils affrontent le président Alassane Ouattara sur ce terrain ».

Soulignons que toutes les plateformes de l’opposition ivoirienne clament à ce jour le retrait de la candidature Ouattara. Malgré le fait que celle-ci ait été validée par le conseil constitutionnel.

La Côte d’Ivoire émet un timbre-poste commémoratif de ses 50 ans de relations avec le Vatican

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a dévoilé lundi à Abidjan un timbre-poste, portant son effigie et celle du Pape François, commémorant les 50 ans de relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Vatican.

La cérémonie de dévoilement du timbre-poste commémoratif des 50 ans de relations diplomatiques entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le Saint-Siège, s’est déroulée au palais de la présidence ivoirienne, à Abidjan.

Le nonce apostolique, Paolo Borgia, s’est félicité de ce «fait qui manifeste une profonde amitié», indiquant que l’émission de ce timbre, au-delà de l’aspect commémoratif, se veut «un témoignage symbolique et historique de ces 50 années marquées par l’excellence des liens qui existent entre la Côte d’Ivoire et le Saint-Siège ».

Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba-Yao, a expliqué à la presse que le Saint-Siège et l’Etat ivoirien ont décidé que la thématique principale soit la paix, qui est très chère au président Alassane Ouattara et au Pape François.

Au fond du timbre, se trouve la basilique ivoirienne, la cité du Vatican. Elle apparaît notamment en arrière-plan du timbre. La Basilique de Yamoussoukro, a été inaugurée en 1990, il y a 30 ans, lors d’une visite du Pape Jean Paul ll.

C’est la première fois dans l’histoire du Vatican que le Pape pose avec un chef d’Etat dans la commémoration d’un timbre. Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, s’est réjoui de ce symbole de lien entre ces deux États.

La toute première visite d’un président ivoirien au Vatican fut celle de Félix Houphouët Boigny, le 22 juillet 1969, sous l’ère du Pape Paul VI. Le 26 octobre 1970, se sont ensuite établies les relations de coopération entre les deux États.

La poste de Côte d’Ivoire et le service philatélique du Vatican ont convenu de mettre ce timbre commun à l’effigie du Pape François et M. Alassane Ouattara, à l’occasion du 50e anniversaire des relations entre le Saint-Siège et la République de Côte d’Ivoire.

Présidentielle 2020 : des partisans du RHDP chassés d’un meeting à Paris

Installés à la place des Invalides pour une manifestation de soutien à la candidature pour un troisième mandat du Président ivoirien, Alassane Ouattara, des militants RHDP ont été chassés par la police.

En effet, ces derniers ont vu leurs installations démontées par la police sur ordre de Rachida Dati, la maire du 7e arrondissement de Paris.

À en croire le média Afrique sur 7, l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice française a publiquement assumé sa décision d’empêcher la tenue de ce meeting des partisans de Ouattara dans sa commune.

Notons que ce meeting aurait dû se dérouler à la place des invalides, un lieu symbolique chargé d’histoire pour la France. En outre, cette campagne politique étrangère des partisans de Ouattara n’avait pas lieu d’être dans leur pays et sur un site classé.

Rappelons que l’élection présidentielle en Côte d’ivoire est prévue pour le 31 octobre 2020. À ce jour 4 candidats ont été désignés éligibles par le conseil constitutionnel.

 

 

Présidentielle en Côte d’ivoire : Bédié appelle à la désobéissance civile pour les élections

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a appelé le dimanche 20 septembre 2020, à la désobéissance civile  face à la candidature présidentielle, d’Alassane Ouattara jugée anticonstitutionnelle.

En effet lors d’une rencontre au siège du PDCI à Cocody, M.  Bédié a invité  l’opposition ivoirienne, les organisations syndicales et la Société Civile à se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire. Selon lui, cela permettra de restaurer la démocratie et l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusives.

Par ailleurs, il a déploré la validité de la candidature anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara par le conseil constitutionnel.

À l’en croire, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne. Pour l’opposition ivoirienne, le collège de juges constitutionnel devrait plutôt invalider la candidature de ce dernier qui souhaite briguer un troisième mandat, bien que la constitution limite le nombre de mandat à deux.

Cependant, l’opposition ivoirienne a appelé à la dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction « véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit. Le président du PDCI a aussi demandé la dissolution de l’actuelle Commission Électorale indépendante(CEI) en raison de sa soumission au régime RHDP et la mise en place d’un organe électoral.

Notons que plusieurs leaders de l’opposition politique étaient présents à cette rencontre autour de M. Bédié, ex-président ivoirien.

Yopougon : des individus flambent un bus de la SOTRA

Ce lundi 14 septembre 2020, des individus ont incendié à Yopougon, un bus de la Société des transports abidjanais (SOTRA). 

Des individus non identifiés, ont vandalisé un bus de la SOTRA, précisément au niveau du rond-point du Palais de justice sis à Yopougon SIDECI. Ces derniers se sont échappés à la présence des forces de défense et de sécurité.

À en croire certains médias ivoiriens, il s’agirait des jeunes se réclamant des partis de l’opposition ivoiriens. Ces derniers ont voulu exprimer leur opposition à la candidature du Président Alassane Ouattara en posant cet acte.

Par ailleurs, suite à l’incendie du bus, une équipe du Groupement des sapeurs-pompiers (GSPM) a été déployée sur le lieu. Mais face à la colère de ces jeunes manifestants, le véhicule du GSPM, a été endommagé.

 

Cependant, face à cette attitude, la direction de la SOTRA a annoncé la suspension de la desserte de la commune de Yopougon jusqu’à nouvel ordre. Quant au GSPM, elle a informé qu’elle n’interviendra pas pour des feux dans la commune de Yopougon.

Il faudrait rappeler que les autobus retournent dans leur Dépôt 3 situé à Yopougon-Andokoi, pour éviter d’enregistrer d’autres dégâts. Selon la société, ce retrait permettra aussi, de préserver ses véhicules.

 

Visite d’Etat: Alassane Ouattara amine son 1er meeting à Arrah

En visite d’État dans la région du Moronou, Alassane Ouattara a tenu ce jeudi un meeting à Arrah. Le chef de l’ Etat  a tenu à se remémorer la proximité que sa famille et lui entretiennent avec cette région. Ainsi, lors de son meeting,   le président a rappelé qu’en décidant de faire des visites d’État un symbole fort de sa gouvernance, il entendait communier avec les populations du pays profond. Il se réjouit donc de sa présence dans le Moronou, visite qui lui permet de toucher du doigt les réalisations qui y ont été entreprises, et ce qui constitue les attentes des populations.

« Je suis conscient que la région du Moronou qui a joué un rôle important dans le développement de la Côte d’Ivoire, est restée dans la léthargie ».

Alassane Ouattara promet:  » pour le 1er octobre prochain, nous allons annoncer de très bonnes nouvelles pour les producteurs de cacao ».

Avant de prendre cet engagement devant les populations :  » Je suis venu vous rassurer que l’État ne vous abandonnera jamais tant que je serai Président de la République ».  » Ce qui n’a pas été fait en 2020, nous comptons le continuer en 2021 « , a-t-il annoncé.

A quelques jours de l’élection présidentielle, le chef de l’ Etat a invité les populations a cultiver la paix ,

« Faisons en sorte que la paix continue de régner dans notre beau pays. Je fais confiance aux institutions, à la justice, aux forces de défense et de sécurité, le conseil constitutionnel », a-t-il déclaré.

Notons qu’après Arrah, le président Alassane Ouattara se rendra vendredi à MBatto puis samedi, il animera le meeting de clôture à Bongouanou qui mettra fin à sa visite dans la région du Moronou.

Alassane Ouattara en visite dans la région du Moronou

Le chef de l’ Etat Alassane Ouattara entame ce mercredi  une visite dans la région  du  Moronou, où il va séjourner du 9 au 12 septembre. Il visitera les départements de Bongouanou, d’Arrah et de M’Batto.

« Je suis à Moronou pour cette visite d’Etat que j’ai programmé depuis fort longtemps, les circonstances ne nous avaient pas permis de venir plutôt notamment la pandémie a coronavirus. Maintenant que  les choses se sont bien améliorées, j’estimais que c’était le bon moment pour venir voir mes parents dont du moronou« . a-il-déclaré à son arrivée.

Il sera accueilli par les membres du gouvernement,les présidents d’institutions, les élus et cadres de la région, les autorités administratives, coutumières et religieuses locales. Et le chef de l’Etat prendra un bain de foule avant de se diriger à la salle des conférences de la préfecture de Bongouanou où il va présider un conseil des ministres.

Aussi, il procédera à la mise sous tension de la localité de Nana -Assouakro. Le meeting inaugural  de cette visite aura lieu le jeudi 10 septembre à Arrah ; suivra un autre meeting à M’Batto. Le meeting de clôture se tiendra vendredi 12 septembre à Bongouanou.

Il faut noter que la dernière visite d’Etat du président Alassane Ouattara a eu lieu dans la région du Hambol.

https://www.facebook.com/RTIinfo225/videos/614321562807088/

 

 

 

 

L’Eco : la monnaie unique de la CEDEAO ne pourra pas être lancé

Annoncé hier soir au cours d’une conférence de presse, le président ivoirien, Alassane Ouattara a indiqué que la mise en place de l’Eco,  monnaie commune de la région, ne sera pas possible cette année. Cette décision a été prise lors du 57ème sommet ordination des chefs d’Etats de la CEDEAO à Niamey.

En effet, prévue pour cette année pour une mise en œuvre, l’Eco ne verra pas le jour d’ici trois ans.  » L’Eco en tant que monnaie scripturale ou fiduciaire, ne pourra pas voir le jour avant une période de trois à cinq ans« . A déclaré le président ivoirien.

Selon lui, les conditions  permettant à la CEDEAO de passer à la réforme du FCFA ne sont pas réunies. Et ce, en suivant le pacte de Convergence et de stabilité macroéconomique, entre les Etats membres de la CEDEAO.

Par ailleurs, M. Ouattara a précisé qu’une fois que l’Eco serait opérationnel, les pays membres verront l’évolution d’un taux d’échange flexible. Ainsi qu’une banque centrale libérale à leur disposition.

Cependant, soulignons que ce report est en partie causé par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Celle-ci a affecté les économies des pays de la région tout en éloignant les critères de convergences.

Palais de l’Elysée : Déjeuner entre Alassane Ouattara et Emmanuel Macron

Ce vendredi 04 septembre 2020, le Président Alassane Ouattara a eu un déjeuner de travail avec son homologue français Emmanuel Macron, au Palais de l’Elysée. Cette information a été donnée par la page Facebook de la présidence de la République ivoirienne.

 

https://www.facebook.com/Presidencecotedivoire/posts/2781527538616120

 

Suite aux échanges entre les deux hommes politiques, Alassane  Ouattara a publié sur son compte Tweeter son ressentir face à cette rencontre.  » J’ai eu un excellent déjeuner de travail avec mon ami, le Président Emmanuel Macron « . A-t-il dit.

À l’en croire, ils se sont réjouis de leurs convergences de vues sur la situation économique et politique en Côte d’Ivoire. Notamment,  l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans un climat de paix.

Par ailleurs, notons que ces échanges ont porté également sur les relations bilatérales, la situation dans la sous-région ouest-africaine. Précisément la crise au Mali, ainsi que l’actualité internationale, marquée par la pandémie de COVID-19.

Quant à la situation économique et politique de la Côte d’Ivoire, ils se sont félicités des performances obtenues. Particulièrement des performances économiques et sociales exceptionnelles de la Côte d’Ivoire, au cours de ces dernières années.

De plus, soulignons que le Président Alassane OUATTARA et son homologue français ont abordé la situation sociopolitique au Mali. Ils ont tenu à réitérer leur engagement aux côtés des Maliens pour parvenir à un Mali stable, en paix et en sécurité. Et ce, conformément aux décisions prises par la CEDEAO.