À noël, Orca et Bolloré transport & Logistics apportent leur soutien aux orphelins

Les dons collectés ont été intégralement remis à l’orphelinat Caritas qui accueille plus de 50 enfants.Le 17 décembre 2022, ORCA Congo s’est associé à Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal pour offrir 1,5 tonne de vivres, vêtements, chaussures et jouets aux orphelins.

Durant trois dernières semaines, le département communication et développement durable a organisé une campagne de dons auprès des 1500 employés du groupe Bolloré au Congo. La majorité des collaborateurs évoluant à Congo Terminal et Bolloré Transport& Logistics Congo a volontairement participé à cette action solidaire qui met en lumière l’esprit du Groupe Bolloré : « Savoir redonner une part de ce que nous avons eu la chance de recevoir » selon Cyrille Bolloré, PDG du Groupe.

Les dons collectés ont été intégralement remis à l’orphelinat Caritas qui accueille plus de 50 enfants. Cette structure est située à Mvou-mvou dans un quartier périphérique de Pointe-Noire. ORCA Congo a fourni l’ensemble des jouets.

« La forte mobilisation de nos collaborateurs et la quantité des dons récoltés en si peu de temps traduisent la générosité de nos équipes. Nous sommes heureux de donner un peu de joie aux orphelins en cette fin d’année » soutient Anthony SAMZUN, Directeur Général Congo Terminal.

« Merci à Congo Terminal, Bolloré Transport & Logistics Congo et ORCA Congo pour cette marque de solidarité. Les enfants ont reçu tant de choses pour passer de merveilleuses fêtes de fin d’année » a précisé Xavier NGAMOYI, chef de centre de l’orphelinat Caritas.

Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal organisent un vide grenier chaque fin d’année. L’ensemble des articles collectés est destiné aux orphelins ou aux enfants défavorisés. ORCA Congo spécialisé dans la décoration intérieure, le mobilier, le textile, le jardin et les jouets est également un acteur pleinement engagé dans les actions solidaires.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

La Côte d’Ivoire renforce son plateau technique sanitaire

Des travaux de rénovation, d’équipement et de mise aux normes de centres de santé à travers le pays, viennent d’être engagés avec l’acquisition d’appareils de dernière génération.Med Afrique, filiale du groupe ivoirien Snedai, poursuit son programme de réhabilitation de centres de santé en Côte d’Ivoire avec la livraison d’imagerie par résonance magnétique de dernière génération, destinés aux Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Yamoussoukro, Korhogo et Daloa.

Cette filiale vient de réceptionner trois appareils d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) de dernière génération destinés aux Centres hospitaliers régionaux de Yamoussoukro (Centre), Korhogo (Nord) et Daloa (Ouest).

La livraison de ces équipements marque également le lancement de la deuxième phase des travaux de rénovation, d’équipement et mise aux normes de huit centres de santé, notamment trois Centres hospitaliers régionaux (CHR) et cinq Hôpitaux généraux en Côte d’Ivoire.

Des équipements de dernière génération constituent ostensiblement une avancée majeure pour l’imagerie biomédicale et les établissements sanitaires publics en Côte d’Ivoire. Le pays affiche ainsi son ambition de devenir un hub sanitaire de la sous-région ouest-africaine.

Pour ce faire, l’Etat a mis en œuvre depuis 2018 un programme sanitaire de près de 850 milliards de FCFA, prévoyant la réalisation de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 autres, ainsi que la construction et la réhabilitation de centaines d’établissements sanitaires de premier contact.

A fin mars 2022, la filiale a réalisé la première phase de réhabilitation de sept centres de santé en Côte d’Ivoire, avec pour chacun d’eux, un point d’honneur porté à l’équipement en matériels médicaux et technologiques performants pour les services de médecine générale et de spécialisation.

Ces IRM, d’une puissance de 1,5 tesla viendront non seulement renforcer le plateau technique des centres de santé réhabilités, mais également permettront des avancées majeures dans le diagnostic, le pronostic, et le suivi thérapeutique de multiples pathologies de patients.

Ce programme de réhabilitation des centres de santé rentre dans une nouvelle phase. Grâce à la mobilisation de son personnel et l’engagement de ses partenaires financiers et techniques, les premières phases des réhabilitations, déjà réalisées, offrent un nouveau souffle de modernité dans le paysage sanitaire national, avec des structures de proximité qui répondent à tous les besoins de santé des populations.

La réception des IRM et leur acheminement dans les centres de santé de Yamoussoukro, Korhogo et Daloa ont été réalisés grâce au concours du Groupe Elsmed (spécialiste mondial de la fourniture, l’installation et la maintenance d’équipements biomédicaux de premier choix).

De plus, l’utilisation d’une IRM nécessitant des aptitudes et compétences particulières, le personnel médical a bénéficié entre juillet et août 2022 d’une série de formations médicales gratuites et certifiantes. Ces formations ont été, par ailleurs, assurées par la Société ivoirienne d’imagerie médicale (SIIM).

Pour M. Adama Soumahoro, directeur général de Med Afrique « c’est une immense fierté » pour sa structure de contribuer à l’amélioration du système sanitaire national en offrant des solutions ultramodernes pour la prise en charge médicale des couches les plus vulnérables.

L’acquisition des appareils d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) vient « révolutionner le dispositif sanitaire public afin d’élever aux standards nos centres hospitaliers régionaux et réduire les déplacements des populations vers d’autres localités », a-t-il dit.

Soldats ivoiriens détenus: l’Onu accule la junte malienne

Le secrétaire général des Nations-Unies a demandé encore une fois aux autorités maliennes de libérer les soldats ivoiriens détenus depuis juillet dernier.L’Organisation des Nations unies met à nouveau la pression sur le pouvoir de Bamako sur la question des soldats ivoiriens détenus au Mali. L’Onu réaffirme sa position exprimée en septembre dernier par le secrétariat des Nations-Unies sur le sujet qui installe la tension les relations diplomatiques entre les autorités ivoiriennes et leurs homologues maliennes.

Face aux journalistes, à l’occasion de sa conférence de presse de fin d’année à New-York, lundi 19 décembre 2022, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a réclamé de nouveau la libération des 46 militaires accusés de « mercenariat » par la junte malienne. « Il faut régler le problème des ivoiriens qui sont détenus au Mali », martèle-t-il. Pour Guterres, le fait que l’arrivée à Bamako de ces soldats soit entachée de « quelques irrégularités bureaucratiques » ne pourrait expliquer « qu’ils soient en détention ». « Il faut qu’ils reviennent chez eux le plus rapidement possible ».

Cette nouvelle sortie d’Antonio Guterres intervient quelques jours après le 62ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) tenu à Abuja, et au sortir duquel, il a été encore une fois demandé aux autorités maliennes de lâcher du lest dans cette affaire au risque de s’exposer à de nouvelles sanctions.

Abidjan parle de « chantage »

Le président de la Commission de la Cédéao, le Gambien Omar Touray a déclaré que le Mali avait jusqu’à janvier 2023 pour se soumettre aux exigences de l’organisation communautaire. À cet effet, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey a discrètement effectué un déplacement à Bamako et s’est entretenu avec le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta.

En juillet dernier, 49 soldats ivoiriens ont été interpellés à l’aéroport international Modibo Keita Bamako-Sénou. Ils sont dans la foulée accusés d’être des « mercenaires » dont le dessein serait de déstabiliser la transition en cours au Mali depuis mai 2021. Les autorités ivoiriennes ont immédiatement réagi, affirmant que les militaires en question sont inscrits dans l’effectif de l’armée et se trouvaient au Mali dans le cadre d’un mécanisme de l’Onu autorisant les appuis aux casques bleus, appelés NSE (Éléments nationaux de soutien).

Sur demande de Bamako, le président togolais, Faure Gnassingbé s’est impliqué pour un dénouement heureux de cette crise entre Bamako et Abidjan. Il a obtenu début septembre la libération de trois soldats, précisément les trois femmes du groupe. Mais au cours d’une audience accordée, quelques jours après, à Geoffrey Onyeama, ministre nigérian des Affaires étrangères, le colonel Assimi Goita a exigé à Abidjan l’extradition de personnalités maliennes poursuivies par la justice de leur pays. Ce que la Côte d’Ivoire a qualifié de « prise d’otage » et de « chantage » avant de saisir la Cédéao pour un arbitrage.

Sport, finances et politique au menu des quotidiens marocains

La Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, les finances publiques et la question du Sahara, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui revient sur la Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, estime que ce Mondial, le premier dans l’Histoire de la compétition à se dérouler en terre arabo-musulmane, fut le théâtre d’un jeu de miroirs identitaires d’une ampleur sans commune mesure avec ceux qui l’ont précédé.

Avant même le début de la compétition, des voix principalement occidentales ont tenté de focaliser l’attention non pas sur les valeurs du sport, mais sur le débat hors contexte des droits des LGBT, un débat pourtant quasi absent lors du Mondial organisé quatre années auparavant en Russie, déplore le journal.

Durant ce Mondial, les membres de l’équipe marocaine ont, toutefois, fait montre de valeurs chevaleresques du sport, de l’attachement à la famille, à la bonne éducation et aux bonnes mœurs, sous le mot d’ordre fédérateur de « Niya » scandé avant, pendant et après la compétition par l’entraîneur Oualid Regragui, relève-t-il.

“Niya”, un concept large qui cristallise à lui seul tout un système de valeurs humaines, a été joliment illustrée par les interactions des joueurs marocains avec leurs familles et leurs parents dans une mise en avant spontanée du principe très arabe et très marocain de “Rdate Lwalidine”, qui relève également de la “Niya”.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit qu’alors que depuis la pandémie, les finances publiques ont été mises à rude épreuve, cette année, “c’est la grande question du changement de paradigme pour transformer un modèle qui s’essouffle”.

Il faudrait “se réinventer” pour se préparer à ce fameux “monde d’après”, recommande le quotidien, qui estime le défi “colossal”, étant donné qu’il implique à la fois le politique, l’économique, le social.

En effet, le “réinventé» concerne tous les pans de la société qui ont besoin de nouveaux pare-feux pour contrer les chocs qui viennent de partout, mais aussi de réinitialiser nos méthodes de travail, les planifications et en finir avec les stratégies à courte vue, le manque d’anticipation et la lenteur qui font très mal, soutient-il.

“L’heure n’est plus au replâtrage, mais à la création de systèmes solides et appropriés à ce monde interconnecté et qui bouge à grande vitesse. De même, des systèmes plus inclusifs, qui associent tous les acteurs dans le processus de décision”, ajoute-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que l’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara , dans cadre des résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007. 

Il s’agit de la même résolution adoptée par la 4éme Commission, le mois dernier. Cette résolution de l’Assemblée générale appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007. Elle appuie ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara.

Sénégal : passive sur certains «scandales», la «justice sur la sellette»

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les scandales sur la gestion de la Covid-19 et le trafic de passeports de service alors que le silence de la justice est dénoncé sur certains dossiers.Tribune continue de déchiffrer le dernier rapport de la Cour des comptes et s’intéresse cette fois au rôle de l’ex-ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et de celui de son ex-numéro deux et successeur, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, dans la gestion de la pandémie de Covid-19. Le journal explique ainsi « comment Diouf Sarr et Khémesse Ngom gonflaient les chiffres des cas de Covid pour faire peur aux Sénégalais ».

Selon Tribune, la Cour des comptes note que « 107.639 tests (ont été) effectués » en 2020 là où le ministère en comptait « 164.236 » à l’époque, soit une différence de plus de 50.000 tests. Par conséquent, le journal considère que le président Macky Sall est « obligé de sortir le bâton ».

De son côté, Libération insiste sur le trafic de passeports de service ébruité récemment par le ministère des Affaires étrangères et révèle « tout sur (ce) scandale ». « Mise en cause principale » dans cette affaire, Khardiatou Tandia, cheffe du service juridique de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), avoue devant les enquêteurs que « c’était (sa) première tentative et cela a été un échec ». Le journal souligne par ailleurs que « la signature de la directrice du Protocole du ministère des Affaires étrangères (a été) imitée sur 12 notes verbales ».

En revanche, Bés Bi note que la « justice (est) sur la sellette », analysant sa passivité sur le rapport de la Cour des comptes alors que les deux députés de l’opposition qui ont agressé une collègue du pouvoir, jugés en ce moment au tribunal, « risquent deux ans de prison ferme ».

Sur cette affaire, Sud Quotidien indique que Mamadou Niang et Massata Samb de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) « risquent la révocation suite à l’agression dont ils seraient coupables contre leur collègue Amy Ndiaye de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir). Pour cause, si le tribunal des flagrants délits qui a mis en délibéré sa décision au 26 décembre prochain statue dans le sens de la peine requise par le parquet (deux ans ferme), les deux parlementaires vont tout simplement perdre leur poste à l’Assemblée nationale », affirme le journal.

Pendant ce temps, estime Bés Bi, le journaliste Pape Alé Niang est une nouvelle fois arrêté par la police, exécutant « un mandat d’amener » du juge, une semaine après avoir pourtant bénéficié d’une liberté provisoire. Les Echos précisent que « c’est le juge Mamadou Seck qui a demandé à la DIC (Division des investigations criminelles de la police) de l’arrêter », révoquant ainsi le contrôle judiciaire de Pape Alé Niang, qui est « en passe de retourner en prison ».

En football, Record revient sur la prestation de l’équipe nationale du Sénégal à la Coupe du monde de football au Qatar, remportée dimanche dernier par l’Argentine devant la France. Le journal pense que les Lions auraient pu réaliser un meilleur parcours n’eût été « l’option hasardeuse » du sélectionneur Aliou Cissé de miser sur « 12 Lions de moins de 25 ans ». En effet, le Sénégal s’est « présenté au Qatar avec un groupe inexpérimenté mais riche de ses talents. Malheureusement, la classe biberon de la Tanière n’a pas répondu aux attentes escomptées », constate le quotidien sportif.

De son côté, Stades semble vouloir dire que le mal de la sélection sénégalaise se trouve en attaque au regard du nombre important d’occasions de buts vendangées dans une compétition de haut niveau telle que la Coupe du monde. Considéré comme la meilleure arme offensive du Sénégal en l’absence de Sadio Mané, « Boulaye Dia est-il l’avant-centre idéal des Lions », s’interroge le journal sportif, qui rappelle que l’attaquant de Salernitana, en Italie, a inscrit « seulement trois buts en 23 matchs » avec l’équipe nationale.

Elections locales ivoiriennes : le Rhdp fixe ses candidatures en janvier

Le Rhdp, le parti de Alassane Ouattara, met en place un mécanisme strict de désignation des candidats en interne pour les élections municipales et régionales de 2023.Le parti a organisé ce lundi 19 décembre 2022 une réunion d’information à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’initiative du directoire du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), afin d’orienter les militants sur la démarche à tenir pour les élections à venir.

Le président du directoire du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Gilbert Koné Kafana, a au cours de cette réunion évoqué les raisons du processus de désignation et d’arbitrage des candidatures pour les élections municipales et régionales de 2023.   

Le processus de désignation des candidats du Rhdp et l’arbitrage ont été expliqués plus en détail par le porte-parole principal du Rhdp, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui a fait savoir qu’une Commission centrale d’arbitrage et des commissions régionales sont instituées pour encadrer le processus.

La désignation des candidatures en interne est prévue s’étendre au plus tard le 23 janvier 2023, date de publication de la liste définitive des candidats Rhdp, selon le porte-parole principal du Rhdp, M. Kobenan Kouassi Adjoumani.

« Les élections locales à venir doivent confirmer l’ancrage territorial de notre grand parti. Elles doivent consolider le bilan remarquable du président de la République à la tête de notre beau pays », a déclaré le président du directoire.

Pour lui, l’importance de ces échéances commande au parti de se mettre en ordre de bataille en vue de les remporter. « Nous devons gagner pour que le Rhdp demeure un parti fort, solide pour la stabilité politique nécessaire à la poursuite du développement et la consolidation du progrès social et au maintien de la paix civile en Côte d’Ivoire », ajoutera Koné Kafana.

Il a soutenu par ailleurs que pour parvenir à cet objectif, le Rhdp doit être organisé, uni et discipliné. Il précisera que ces notions sont des valeurs clés du président Alassane Ouattara, le chef du Rhdp, pour la reconstruction du parti.

Cette attitude devra conduire, poursuivra-il, à éviter des candidatures indépendantes pour ces futures élections. Il conclura en disant que le processus de désignation et d’arbitrage des candidatures a pour but de préparer les municipales et les régionales de 2023 dans la sérénité, mais aussi la présidentielle de 2025.

Une exception dans le mode de désignation est faite pour les présidents de Conseils régionaux, les communes de Bouaké, Korhogo, Yamoussoukro et celles du District d’Abidjan. Ces derniers sont à la discrétion de la présidence du parti. A ce jour, le Rhdp revendique 23 conseils régionaux sur un total de 31 et 147 communes sur 201 que compte le pays.

Métro d’Abidjan : le financement « couvert et bouclé » (ministre)

La signature des conventions de financement a eu lieu ce lundi 19 décembre 2022 à Abidjan, d’une part entre le trésor français et la République de Côte d’Ivoire, et d’autre part entre un pool bancaire et l’Etat ivoirien.« Avec cette contribution financière, le financement du projet de construction de la ligne 1 du Métro d’Abidjan est désormais couvert et totalement bouclé », a déclaré le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, M. Adama Coulibaly.

La séance a enregistré également la signature de l’avenant 2 de la convention de concession qui marque l’entrée en vigueur de la convention et des démarrages effectifs des travaux après les phases préparatoires portant essentiellement sur la libération des emprises du projet.

M. Adama Coulibaly a salué le ministre français de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, pour son « implication personnelle dans l’aboutissement de ce processus ».

« J’ai noté très récemment vos efforts supplémentaires pour augmenter la contribution de la France afin de couvrir la hausse du coût du projet lié à la révision des prix », a ajouté le ministre ivoirien de l’Economie et des finances.

Ce projet va doter la ville d’Abidjan d’un système de transport collectif ambitieux. La ligne 1 reliera les communes du Nord de la capitale économique ivoirienne aux quartiers économiques et à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. 

Il devrait contribuer à améliorer la mobilité et la fluidité du trafic urbain dans le District d’Abidjan en assurant le déplacement quotidien de plus de 50.000 passagers avec le passage d’un train toutes les deux minutes, transportant plus de 21.000 passagers par heure entre Anyama et Port-Bouët, dans les deux sens.

Cette signature de prêt consolide par ailleurs la place de la France comme premier bailleur bilatéral de la Côte d’Ivoire. Le projet met l’accent sur les technologies, l’éducation, la formation et l’emploi, ainsi que la sécurité.

 La sécurité, dira-t-il, est financée non seulement dans le cadre du contrat de désendettement et de développement d’un montant global de 2,9 milliards d’euros, mais aussi par le biais d’autres instruments dont les prêts souverains à hauteur de 1,5 milliard d’euros.  

Le volume des financements actifs comprenant ceux du Métro d’Abidjan et la subvention du Contrat de désendettement (C2D) s’élèvent à 4,2 milliards d’euros, soit 2.596 milliards de Fcfa, a relevé le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly. 

M. Bruno Le Maire a salué cette « étape décisive pour la réalisation du Métro d’Abidjan », avouant entendre « des critiques », mais il sait que « sont critiqués ceux qui font quelque chose ». Pour lui, « l’immense succès » de cette infrastructure devra montrer que le gouvernement est au service de la population.

Il a soutenu l’intérêt de ce métro par le fait que les grandes agglomérations dans le monde à l’instar d’Abidjan sont « invivables parce que trop de personnes circulent et il y a trop de congestions » notamment sur les principales artères pour se rendre d’un point à un autre. 

Le projet de la ligne 1 du Métro d’Abidjan a fait l’objet d’une convention de concession entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Société des Transports Abidjanais sur Rail (STAR). Il vise à Améliorer la mobilité, la fluidité du trafic urbain et la qualité de vie par le développement des transports en commun.

Aéroport d’Abidjan : démarrage des travaux d’extension

L’aéroport international d’Abidjan, l’un des plus performants de la région ouest-africaine, se positionne comme un hub du transport aérien et une référence internationale attractive à la pointe de la technologie.Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé ce lundi 19 décembre 2022 les travaux d’extension et de réhabilitation de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence du ministre français de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Bruno Lemaire.

L’aéroport d’Abidjan connaît une croissance continue du trafic. Avec près de 2,3 millions de passagers en 2019, dernière année de référence avant 2022, le pays veut atteindre 5 millions de passagers à travers cette phase d’extension et vise 8 millions après un autre programme.  

M. Bruno Lemaire s’est dit « heureux et fier de poser la première pierre des travaux qui vont donner à la réhabilitation et à l’extension de l’aéroport international d’Abidjan », déclarant que « c’est un projet stratégique qui va permettre à terme de doubler » le volume de voyageurs par an.

« C’est un grand projet en termes d’infrastructure, c’est aussi un projet économique et politique, car ce projet va placer la Côte d’Ivoire comme le hub principal international en Afrique de l’Ouest pour faire de la Côte d’Ivoire la plaque aérienne tournante », a-t-il ajouté.  

« Ce nouveau programme que nous lançons aujourd’hui, d’un coût prévisionnel de 330 milliards F CFA, permettra d’accroître la capacité d’accueil de l’aéroport d’Abidjan », a indiqué le ministre ivoirien des Transports Amadou Touré.  

Selon M. Amadou Koné ; il devrait permettre de faire passer le volume du trafic de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan de « deux millions de passagers par an à ce jour, à plus de cinq millions de passagers par an, au terme des travaux en 2026 ».

Par ce projet d’extension de l’aéroport d’Abidjan, le gouvernement ivoirien ambitionne de maintenir les acquis relatifs à la préservation de l’environnement et au renforcement de la sécurité et de la sûreté aériennes avec à la clé une maîtrise de la consommation d’électricité.

Il comprend la construction urgente de deux aérogares lagunaires, une sorte de terminaux avancés, l’un à Cocody dans l’Est d’Abidjan et le second à Port-Bouët pour décongestionner le Boulevard VGE et l’aérogare principale de l’Aéroport, donnant la possibilité aux voyageurs d’Abidjan Nord de remplir les formalités de voyages à Cocody et de traverser la lagune en bateaux pour embarquement, a-t-il dit.

« Nous continuerons à faire grandir la Compagnie nationale Air Côte d’Ivoire qui vient de conclure avec AIRBUS un contrat d’acquisition de gros porteurs en vue du lancement de vols longs courriers sur l’Europe et l’Amérique », a fait savoir M. Amadou Koné.

La Côte d’Ivoire inaugurera dans les prochains mois les aéroports de San-Pedro (Sud-ouest) et de Korhogo (Nord) dont les travaux sont achevés à plus de 80%, et lancera la réhabilitation de l’aéroport de Yamoussoukro ainsi que les travaux de mise en conformité OACI de l’aéroport de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, qui sera le deuxième aéroport international du pays.

L’Aéroport d’Abidjan a été certifié ACA 3+ en juin 2017 par le Conseil International des Aéroports pour quatre ans. Cette certification qui vise la neutralité carbone de l’aéroport a été reconduite jusqu’au 15 octobre 2024. L’aéroport d’Abidjan reste le seul aéroport africain à avoir cette certification ACA 3+.

Le gouvernement a engagé les gestionnaires successifs de l’aéroport d’Abidjan, depuis sa construction par le groupe Bouygues et son inauguration en 1951. Pour ce projet, il a porté son choix sur le groupe Bouygues, dont le patron Martin Bouygues était présent au lancement des travaux.

Mondial-2022 : accueil royal mardi pour la sélection marocaine de football

Un accueil royal era réservé mardi à la sélection marocaine de football qui a réalisé un exploit historique inédit lors des phases finales de la Cope du monde Qatar-2022 en se hissant au carré d’or. Une première pour l’Afrique et le monde arabe.Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que sur hautes instructions royales, l’équipe nationale de football se verra réserver, mardi 20 décembre 2022, un accueil digne de son brillant parcours durant la Coupe du monde Qatar 2022.

Dans un communiqué, le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie précise que l’équipe ira ainsi à la rencontre du public, dès son arrivée vers 17h00 à l’aéroport de Rabat-Salé, en passant par les grandes artères de capitale.

Pour rappel, la sélection marocaine de football a créé la la surprise durant la coupe du monde. Elle est la première équipe africaine et arabe à accéder en demi-finale de cette compétition planétaire.

Rwanda : hausse du Pib au troisième trimestre 2022

Le Produit Intérieur Brut (Pib) du Rwanda a augmenté de 10% au troisième trimestre 2022 grâce à un rebond de l’activité industrielle, selon l’Institut national des statistiques.Dans son dernier rapport publié, ce lundi 19 décembre 2022, l’Institut national des statistiques explique que l’économie rwandaise continue de se redresser malgré les chocs économiques mondiaux persistants.

Au troisième trimestre de 2022, le Pib aux prix courants du marché a été estimé à 3.583 milliards de francs rwandais (Frw), contre 2.758 milliards de Frw au même trimestre de 2021.

Les données montrent qu’au cours de ce trimestre, les services ont contribué à 47% du Pib, l’agriculture à 24%, l’industrie à 21% et 8% ont été attribués à l’ajustement des taxes et des subventions sur les produits.

Pour l’agriculture, la production de cultures vivrières a diminué de 1% et la production de cultures d’exportation de 1%.

S’agissant de l’industrie, la production globale a diminué de 1% et a contribué à hauteur de 0,2 point de pourcentage à la croissance globale du Pib. La diminution des activités industrielles est principalement due à une baisse de 17% des activités de construction.