Burkina-Faso : Blaise Compaoré, un retour qui gêne

Le retour annoncé de l’ancien président intervient alors qu’il a été condamné récemment à la prison perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankaré, le « héros de la révolution burkinabé », dont il était l’homme de confiance.Après huit ans d’exil en Côte d’Ivoire, l’ancien président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, chassé du pouvoir en octobre 2014 à la faveur d’un soulèvement populaire, est annoncé à Ouagadougou pour les prochains jours.

Selon le gouvernement burkinabé, Blaise Compaoré est attendu dans le cadre d’une rencontre entre d’anciens chefs d’Etats du Burkina et l’actuel président de la transition, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au pouvoir depuis janvier 2022.

L’annonce du retour de celui qui a régné durant 27 ans sur ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, semble ne pas avoir le même effet dans l’opinion. « Seuls ses partisans et ses détracteurs s’agitent sur les réseaux sociaux. Sinon, le reste de la population le perçoit comme un non-évènement », relativise le journaliste burkinabé, Martin Kaba.

Pour ses détracteurs, le retour de l’ancien chef de l’Etat est d’autant plus surprenant que Blaise Compaoré, âgé de 71 ans, a été condamné récemment à la prison à perpétuité par le tribunal militaire de Ouagadougou pour l’assassinat du capitaine Thomas Sankaré, le « héros de la révolution burkinabé » dont il était le principal ami et homme de confiance lorsqu’il avait pris le pouvoir en 1983. Ils ne le voyaient pas de sitôt au Burkina-Faso que pour « purger sa peine ». Les avocats des ayants-droits de Sankara et de douze de ses compagnons d’armes assassinés le 15 octobre 1987, jour de l’accession au pouvoir de Compaoré, demandent l’arrestation de l’ex président dès qu’il met les pieds sur le sol burkinabé. Sauf que ce n’est pas dans les plans de l’homme qui préside aux destinées du Burkina-Faso depuis maintenant 6 mois.

A son arrivée au pouvoir en janvier 2022, après un coup d’Etat contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a fait de la « réconciliation nationale » une priorité.

« Les nouveaux dirigeants estiment que la situation sécuritaire est intimement liée à la question de la réconciliation », analyse le journaliste Martin Kaba.

Le nouvel homme fort du pays avait justifié le renversement de Roch Marc Christian Kaboré par l’impératif de la lutte contre les groupes jihadistes.

En avril, le président de la transition avait annoncé la création de comités locaux pour dialoguer avec les jihadistes locaux.

Mais ces initiatives n’ont pas encore donné les résultats escomptés. La situation sécuritaire s’est détériorée dans la région du Sahel, principal foyer de l’activité jihadiste au Burkina Faso.

Affaibli par le poids de l’âge et la maladie, Blaise Compaoré pourra-t-il aider dans la lutte contre les groupes jihadistes ? 

Au Burkina comme à l’étranger, tout le monde s’accorde sur le fait que le « Pays des Hommes intègres » était épargné par les islamistes armés sous son magistère. A plusieurs reprises, il s’était impliqué avec succès pour la libération d’otages occidentaux détenus par les groupes islamistes dans le Sahel, par l’entremise de son ancien bras droit, le nigéro-mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi, aujourd’hui conseiller spécial du président du Niger, Mohamed Bazoum. 

Le dialogue islamo-chrétien magnifié à Dakar

Le juge Mohamed Abdel-Salam, Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans et Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, ont rappelé ce mercredi à l’humanité son « origine commune ».Accepter l’autre dans sa différence religieuse ou culturelle. Tel est le message porté à l’unisson en conférence de presse dans la capitale sénégalaise par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar et le juge Mohamed Abdel-Salam, Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans suite à leur audience en présence de Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

« Je suis très heureux d’être ici car le Sénégal est un pays de paix et de tolérance. Les échanges avec Monseigneur Benjamin Ndiaye ont été fructueux. Pour consolider la fraternité entre les hommes, il y a un long chemin à parcourir. Le Sénégal peut servir d’exemple en Afrique, mais aussi dans le reste de la planète », a déclaré le juge Mohamed Abdel-Salam, par ailleurs membre du Centre Al-Azhar pour le dialogue interreligieux.

Pour lui, le modèle sénégalais de vivre ensemble doit être propagé pour faire barrage « à la haine et à l’extrémisme violent qui règnent dans certaines parties du continent noir ». À cet effet, un comité conjoint devrait voir le jour pour notamment accélérer le processus.

Dans le monde, des personnes sont persécutées en raison de leurs croyances religieuses. Se référant au Coran, le juge Mohamed Abdel-Salam a soutenu qu’« il ne doit y avoir aucune contrainte en matière de religion » puisque Dieu l’a voulu ainsi. Dès lors, il a affirmé qu’« une autre vision va à l’encontre de la volonté divine qui s’appliquera jusqu’à la fin des temps ».

Au Sénégal depuis vendredi dernier, pour une visite officielle d’une semaine, le Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans a pu s’entretenir avec le président Macky Sall : « Nous sommes tombés d’accord sur des projets à mener pour renforcer la paix. Nous allons travailler avec les organisations religieuses au Sénégal », a-t-il indiqué.

C’est dans ce sens que le juge Mohamed Abdel-Salam a effectué des visites de courtoisie auprès des familles religieuses de Yoff, Tivaouane (Ouest), Touba, Médina Baye et Léona Niassene (Centre).

L’année prochaine, un colloque international est programmé sur le thème de la liberté de culte avec comme base le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune signé en févier 2019, aux Émirats arabes unis, par le pape François et Sheikh Ahmed Al Tayeb, le Grand imam de l’Université Al-Azhar (Le Caire, Égypte), une institution de l’Islam sunnite.

De son côté, Monseigneur Benjamin Ndiaye a souhaité que ledit texte soit « diffusé au maximum » afin que tous les croyants pratiquent leur foi en toute liberté. L’Archevêque de Dakar s’est également dit « plein d’actions de grâce » au sortir de son entrevue avec le Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans. Dirigé par le Grand imam d’Al-Ahzar, cette organisation internationale vise à promouvoir la paix entre les communautés de différentes obédiences religieuses.

Génocide rwandais : deux généraux ghanéens honorés par Kigali

Le président rwandais Paul Kagamé a décerné des médailles à deux officiers supérieurs en retraite de l’armée ghanéenne, qui ont servi dans différents rôles de maintien de la paix pendant le génocide rwandais de 1994 contre les Tutsis.Les officiers supérieurs ghanéens qui ont reçu chacun l’« Ordre national de la bravoure » « Indengabaganizi », au moment où le Rwanda célébrait lundi dernier le 28ème  anniversaire de la libération, sont le général de division Henry Kwami Anyidoho et le général de division Joseph Narh Adinkra.

Le général Anyidoho a été célébré pour sa bravoure, son humanité et son leadership pendant le génocide de 1994 au Rwanda. A l’époque, il dirigeait un contingent ghanéen déployé pour servir dans la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), alors dirigée par le général canadien Roméo Dallaire.

L’escalade du génocide au Rwanda avait poussé le Conseil de sécurité des Nations unies à demander l’évacuation des troupes de maintien de la paix de ce pays d’Afrique de l’Est.

Cependant, le général Anyidoho est l’une des rares troupes étrangères de maintien de la paix à avoir courageusement refusé d’abandonner les Rwandais à leur sort, au mépris de l’ordre d’évacuation du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le lieutenant-colonel Joseph Narh Adinkra faisait partie d’un petit groupe d’officiers déployés avant le contingent de maintien de la paix. Il devait gérer les opérations et les questions administratives qui facilitent le déploiement de la mission principale.

Joe Adinkra devenu général de division, a travaillé comme chef d’état-major de l’armée ghanéenne du 31 mars 2009 au 4 avril 2013.

La Journée de la libération du Rwanda célébrée le 4 juillet, est observée pour marquer la fin d’une période du gouvernement génocidaire et le début de la libération de l’oppression, selon un communiqué.

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Malawi : des magistrats menacés de mort

Le système judiciaire du Malawi est secoué par des menaces de mort contre des officiers de justice et des incendies criminels sur les bâtiments des tribunaux, a appris APA mercredi.L’Association des magistrats et des juges du Malawi (MAJAM) a déclaré que certains magistrats avaient reçu des menaces d’un individu se présentant comme Ben Longwe.

Longwe aurait menacé d’attaquer les magistrats en incendiant leurs maisons, leurs véhicules et les bâtiments des tribunaux.

« Cette affaire survient quelques jours après une discussion de nature similaire qui a eu lieu sur une plateforme de médias sociaux, avec une référence particulière à un magistrat basé à Blantyre », a déclaré MAJAM dans un communiqué. Elle a ajouté : « Il est clair que ces menaces sont une réaction aux décisions judiciaires rendues récemment ».

L’association a averti que ces menaces constituent une incitation à la violence contre les magistrats et le système judiciaire dans son ensemble, « ce qui est criminel et inacceptable dans une démocratie constitutionnelle comme le Malawi ».

« De telles attaques et menaces portent atteinte et compromettent gravement l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire ».

Elle a appelé les personnes mécontentes des décisions de justice à demander réparation par les voies appropriées.

« A cet égard, MAJAM exhorte toute partie mécontente d’une ordonnance à demander un réexamen ou à faire appel devant la Haute Cour si l’affaire est traitée par un tribunal subordonné ou devant la Cour suprême d’appel si l’affaire est traitée par la Haute Cour ».

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UA: L’ECOSOCC lance le mois panafricain

Le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC-UA) de l’Union africaines lance, du 1er au 31 juillet 2022, le mois panafricain en commémoration du 20e anniversaire de la création de l’Union africaine.Cet événement permettra d’honorer et de mettre en valeur les Organisation de la Société Civile africaine quant à leur implication dans les questions relatives à l’avancement politique et socio-économique du continent africain dans leurs régions et pays respectifs, ainsi que pour raviver et renforcer l’esprit de Panafricanisme au sein de la société civile.

Crée en 2004, l’ECOSOCC est un organe consultatif de l’UA. Il est composé d’organisations de la société civile (OSC). Le principe du Conseil est que la société civile s’organise pour travailler en partenariat avec l’UA.

Il s’assigne pour objectifs de contribuer, par des conseils, à la traduction efficace des objectifs, des principes et des politiques de l’UA en programmes concrets, ainsi qu’à l’évaluation de ces programmes, d’entreprendre des études et faire des recommandations, de contribuer à la promotion et à la réalisation de la vision et des objectifs de l’UA, et de contribuer à la promotion des droits de l’Homme, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance, des principes démocratiques, de l’égalité des sexes et des droits de l’enfant.

Il vise aussi à promouvoir et à soutenir les efforts des institutions engagées dans la révision de l’avenir de l’Afrique et la construction de valeurs panafricaines afin d’améliorer un modèle social et un mode de vie africains, à favoriser et consolider le partenariat entre l’UA et les OSC et à assumer les fonctions qui lui sont référées par d’autres organes de l’UA.

Afrique francophone : Meta en croisade contre les fausses informations

La croissance des médias sociaux expose de plus en plus les utilisateurs à la mésinformation consistant à véhiculer de manière involontaire une information et à la désinformation qui part d’une volonté d’induire en erreur ou de manipuler les utilisateurs.Conscient du danger que représentent ces deux phénomènes, Méta qui englobe les plateformes numériques Facebook, Instagram, Whatsapp et Messenger, a lancé mardi 5 juillet à Dakar, une campagne de sensibilisation à l’intention de ses utilisateurs en Afrique francophone. Le géant du web s’est appuyée sur une bande dessinée relatant l’histoire d’un étudiant, d’une infirmière expérimentée et d’une jeune danseuse vedette qui partagent leur expérience en ligne.

Le choix de la bande dessinée s’explique selon Balkissa Idé Siddo, directrice des politiques publiques en Afrique subsaharienne pour Meta, par la nécessité d’atteindre le plus nombre de personnes. « À travers les trois histoires qui ont été illustrées, les utilisateurs peuvent s’identifier à ces personnes, les suivre dans leurs parcours pour comprendre qu’est-ce qu’une mésinformation, comment la reconnaître et quelles décisions prendre pour limiter sa propagation », a-t-elle argué.

Par ailleurs, Balkissa Idé Siddo est revenue sur la stratégie à trois étapes mise en place par l’un des géants du web pour lutter contre la non-utilisation des plateformes de l’un des géants du web créés par Mark Zuckerberg en 2004.

A l’en croire, la première étape consiste à supprimer les acteurs qui sont derrière la diffusion des contenus reconnus comme de la désinformation. Le contenu est également retiré lorsqu’il est considéré contraire aux règles communautaires de Méta.

Pour réduire les fausses informations, Meta réduit leur visibilité dans le fil de l’actualité. « En plus de cela, en fonction de l’évaluation faite par les vérificateurs, on applique un label à ces contenus là et on encourage les utilisateurs à lire l’article produit par le vérificateur sur ce contenu tout en les décourageant à le partager sur la plateforme », a ajouté Balkissa Idé Siddo.

Cette lutte n’est pas antinomique à la politique des médias sociaux reposant sur la recherche du plus grand nombre d’usagers. « Il n’est pas dit nécessairement que plus d’utilisateurs sur les plateformes va occasionner plus de désinformation », précise Balkissa Idé Siddo. « Nous savons tous que les médias sociaux vont continuer de croître, qu’il s’agisse de Facebook, d’Instagram ou de Tiktok. La question est plutôt de savoir comment est-ce qu’on peut éduquer les gens pour une utilisation responsable de ces médias sociaux », a-t-elle conclu.

Sénégal : la politique, sujet dominant dans la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mercredi 6 juillet, traitent en majorité de sujets liés à la politique.Walfadjri agite à nouveau la question du troisième mandat dans sa livraison du jour. Les masques commencent à tomber, « l’APR déblaie le chemin », titre le journal. La responsable de l’Alliance pour la République, le parti présidentiel, Thérèse Faye, « donne la pleine mesure de la volonté du camp présidentiel à reconduire Macky Sall en 2024 ».

Macky Sall, le patron de l’APR est à la Une des journaux L’AS qui nous indique que Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’Espoir), « marronise » la quasi-totalité des candidats des dernières locales dans le département de Keur Massar, située dans la région de Dakar. Tous les candidats qui s’étaient présentés sur d’autres listes, ont décidé de rallier la majorité présidentielle en prévision des législatives.

Dans Le Soleil, il est question de la nouvelle politique agricole de Macky Sall. Exit le Pracas (Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalais), place nette à la Pasad (Politique agricole pour la souveraineté agricole durable). Le quotidien national indique que 1.021 milliards seront investis d’ici 2025 pour espérer atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Pendant ce temps, la plus grande coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) fourbit ses armes, en prévision des élections législatives du 31 juillet prochain. Dans Le Quotidien, Khalifa Sall bande les muscles. « Nous allons gagner ces élections, ce régime est vomi par les Sénégalais », lance-t-il lors de la tournée des leaders de YAW à Ziguinchor.

EnQuête de son côté, s’interroge sur le devenir de l’Alliance des Forces et progrès (AFP), après le départ de son leader emblématique Moustapha Niass à la tête de l’Assemblée nationale. « Va-t-on vers la dislocation », se demande le journal. Le combat de chef entre le ministre des Transports aériens et du Tourisme, Alioune Sarr et le patron de l’Asepex (Agence sénégalaise de promotions des exportations), Dr Malick Diop semble inévitable, renchérit le journal.

« Le prochain congrès pourrait conduire à d’éventuelles dissidences et révoltes », analyse Moussa Diaw, enseignant chercheur en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

Sud Quotidien pour sa part, s’arrête sur l’interdiction des activités de sensibilisation et de mobilisation de l’opposition, en pré-campagne électorale. Quand les préfets « tronquent » la loi, écrit le journal, qui souligne que l’opposition en tournée est confinée dans les régions de Tamba et Kolda. L’article L.61 est interprété à l’envers par les préfétés.

La Tabaski, ou fête du mouton, sera célébrée le 10 juillet prochain. Et on assiste à une hausse tous azimuts des prix face à des agents de l’Etat qui ont baissé les bras, selon Le Témoin. « L’Etat capitule face aux commerçants ». « Malgré la baisse des denrées annoncées en mars par Macky Sall et en dépit des dizaines de milliards de subventions, les commerçants continuent à en faire à leur tête », s’indigne le journal.

Dans L’Observateur, le Directeur du commerce met en garde, « tout commerçant pris en train de faire pure spéculation » sera sanctionné. Selon Oumar Diallo, « rien ne justifie un certain prix observé sur le marché. »