Qatar 2022: la Côte d’Ivoire choisit le Bénin pour ses matches à domicile

La Côte d’Ivoire, qui effectue actuellement des travaux pour mettre à niveau ses stades, a choisi le Bénin pour ses matches à domicile, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

L’information a été portée, mercredi à Abidjan, par la directrice de la Communication du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse. 

La Côte d’Ivoire organisera la Coupe d’Afrique des nations de football en 2023 et pour ce faire, d’importants travaux  sont en cours de réalisation à Korhogo, Bouaké, San-Pedro, Yamoussoukro et Abidjan. 

Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé doit subir des travaux complémentaires pour être mis en conformité FIFA-CAF, a-t-elle dit, relevant que ce stade étant fermé, la FIF n’avait d’autre choix que de jouer ses matchs retour à domicile à l’extérieur du pays selon les règles de la CAF.  

Le stade de Yamoussoukro était une solution palliative proposée par la FIF, cependant, la mission d’inspection de la CAF a conseillé à la Côte d’Ivoire de poursuivre les travaux et de choisir sous 48 heures l’un des stades homologués à l’extérieur de la Côte d’Ivoire pour recevoir ses matchs. 

C’est dans ce contexte que la FIF a décidé que la Côte d’Ivoire accueillera ses matchs sur le stade de l’Amitié général Mathieu Kerekou de Cotonou, au Bénin, et tout est en œuvre afin que tout se déroule bien pour notre équipe nationale, a-t-elle poursuivi.  

« Tous les chantiers de la CAN 2023 avancent très bien et sont suivis par le BNETD en relation avec l’Office national des sports. Nos Éléphants restent sereins et déterminés malgré l’environnement délétère que veulent susciter certains esprits chagrins pour déstabiliser nos joueurs », a martelé Mme Lydie Yao. 

« Nous vous assurons que les Éléphants de Côte d’Ivoire, bien classés dans leur poule, bénéficient du soutien du gouvernement et des prières du peuple ivoirien afin qu’ils gagnent tous leurs matchs de cette éliminatoire », a-t-elle lancé.   

Elle a en outre fait savoir que la FIF a saisi la CAF pour voir si elle pouvait homologuer de façon ponctuelle le stade de Yamoussoukro pour accueillir les deux matches. La Côte d’Ivoire assure toutefois livrer en 2022 les infrastructures, six mois avant la CAN prévue en juin-juillet 2023. 

Les Éléphants de Côte d’Ivoire affrontent le Malawi le 11 octobre 2021 à Cotonou dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de football Qatar 2022. 

Mondial de Futsal : Qualification historique du Maroc en quarts de finale

L’équipe marocaine de futsal s’est qualifiée ce mercredi en quarts de finale de la Coupe du monde de Futsal, Lituanie 2021, en éliminant le Venezuela 3-2 (2-1 à la mi-temps). Les Marocains seront opposés en quarts de finale au vainqueur de la rencontre Brésil-Japon.Les Lions de l’Atlas se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire en quarts de finale de la Coupe du monde de futsal en dominant le Venezuela (3-2). Soufiane El Mesrar, par deux fois en première mi-temps et un troisième but en seconde mi-temps, a permis aux Marocains de passer l’obstacle du Venezuela et de donner rendez-vous au vainqueur du match Brésil-Japon qui devra se jouer jeudi à Kaunas. 

Cette qualification est un exploit inédit pour le football en salle au Maroc. Après les éliminations en phase de groupes en 2012 et 2016, les Lions de l’Atlas ont surpris tout le monde en enchaînant les bonnes performances en Lituanie. Après quatre matchs disputés, le Maroc reste sans défaite.

Covid-19: le Japon et le PNUD appuient la riposte du Nigeria

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement japonais ont remis trois ambulances au Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC) pour lutter contre la pandémie de Covid-19.Les véhicules, qui seront distribués aux États prioritaires présentant des taux d’infection élevés, vont être utilisés pour assurer la prestation efficace de soins de santé et pour mieux préparer le système de santé du pays à répondre aux prochaines crises sanitaires.

L’ambassadeur du Japon, Matsunaga Kazuyoshi, le Directeur général du NCDC, Chikwe Ihekweazu, et le Représentant résident du PNUD au Nigeria, Mohamed Yahya, ont assisté à la cérémonie officielle de remise des ambulances, hier mardi.

La remise des ambulances, précise le NCDC, s’inscrit dans le cadre du projet « Soutenir une réponse inclusive et multisectorielle au Covid-19 », une contribution de 3.394.286 dollars du PNUD/Nigeria et du gouvernement japonais, qui a servi à l’achat de fournitures et d’équipements médicaux pour aider à la réponse sanitaire. Le don permettra aussi l’assistance aux besoins socio-économiques, y compris la rémunération en espèces du travail et le soutien aux petites et moyennes entreprises et le soutien aux évaluations d’impact pour établir des stratégies post Covid-19 au Nigeria.

« La pandémie de Covid-19 nous a montré, dans notre monde interdépendant, que personne n’est en sécurité sans les autres. Votre problème est mon problème. C’est pourquoi le Japon accorde une priorité absolue à l’élargissement et à l’approfondissement de son soutien à la lutte contre le Covid-19. Il en va de même au Nigeria et nous continuerons à coopérer avec les entreprises japonaises, les autres pays donateurs et nos précieux partenaires », a déclaré l’ambassadeur nippon, Matsunaga Kazuyoshi.

Le Directeur général NCDC, Chikwe Ihekweazu a, pour sa part, affirmé que « le succès de notre travail au NCDC dépend de la disponibilité de systèmes fonctionnels pour assurer la sécurité sanitaire aux niveaux national et sous-national ».

« Nous sommes reconnaissants au PNUD et au gouvernement du Japon pour les dons généreux d’ambulances qui soutiennent notre travail. Cette pandémie nous a mis à rude épreuve, mais elle a également permis de clarifier ce que nous devons faire pour assurer notre avenir », a-t-il ajouté.

« Le Covid-19 a exercé une pression insoutenable sur le système de santé au Nigeria. Cela a finalement eu un impact sur les efforts de réponse à travers le pays. Pour s’assurer que personne n’est laissé pour compte, ces véhicules, équipés pour fournir des soins médicaux d’urgence conformément aux normes internationales, se rendront dans les zones sensibles afin de garantir que les communautés atteignent les établissements de santé en toute sécurité et reçoivent une assistance médicale de qualité à temps », a dit Mohamed Yahya, Représentant résident du PNUD au Nigeria.

Il a félicité le gouvernement du Japon pour son rôle actif dans l’aide apportée au gouvernement du Nigéria pour soutenir la réponse contre le Covid-19.

« Nous sommes extrêmement reconnaissants au gouvernement japonais pour sa contribution au système de santé, pour son aide à la reprise du travail et pour l’aide apportée aux personnes vulnérables touchées par cette pandémie », a-t-il conclu.

La grippe aviaire « sous contrôle » dans les foyers d’infection en Côte d’Ivoire

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a rassuré mercredi que la grippe aviaire, réapparue en juin 2021 dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, est « aujourd’hui sous contrôle ».

« Grâce aux mesures vigoureuses et de riposte, prises par le gouvernement, les foyers d’infection sont aujourd’hui sous contrôle », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

La courbe épidémiologique de la maladie dans le pays montre une tendance « descendante », a ajouté M. Amadou Coulibaly, indiquant que pour aboutir à l’élimination du virus et à la reprise rapide des activités d’élevage dans les zones sinistrées, le Conseil a adopté un plan de lutte contre la grippe aviaire d’un coût global de 979,4 millions Fcfa.

Le programme de lutte contre la grippe aviaire comprend notamment l’indemnisation des éleveurs victimes des abattage sanitaires, le renforcement de la surveillance communautaire et sanitaire ainsi que de biosécurité dans les élevages. 

Dans le premier semestre de cette année, la grippe aviaire a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest, ainsi entre le 15 et le 30 juillet 2021, une série d’investigation a été menée par les services vétérinaires à la suite d’une alerte faisant état de la mortalité massive de volailles.

Après des examens, il a été confirmé le virus de la grippe aviaire dans le village de Mondoukou, dans le département de Grand-Bassam, cité balnéaire et historique, située à 40 Km au Sud-est de la capitale économique ivoirienne.

Soudan : l’UA condamne la tentative de coup d’Etat

Le Président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, dans un communiqué parvenu à APA, « se félicite » de l’échec du putsch et insiste sur la nécessité de sauvegarder l’accord politique et les textes constitutifs des accords de Khartoum et de l’accord de paix de Juba (Soudan du sud).L’Union africaine salut la prouesse de l’armée soudanaise. Elle « a déjoué », hier matin, une tentative de coup d’Etat menée par d’anciens dignitaires du régime d’Omar El Béchir, chassé du pouvoir en avril 2019, sous la pression de la rue.

« Le Président condamne avec force cette tentative et se félicite de son échec », lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, M. Faki, cité par la note, « encourage tous les acteurs à se tenir fermement aux côtés des autorités légales de la transition issues de la volonté consensuelle des forces nationales civiles et militaires. »

En outre, le Président de la CUA insiste sur la nécessité de sauvegarder l’accord politique et les textes constitutifs des accords de Khartoum et de l’accord de paix de Juba qui engagent résolument le pays dans la voie du succès d’une transition devant conduire à des élections démocratiques, libres et transparentes.

Crash MI-24 ivoirien: 5 morts suite à une météo « défavorable » (Gouvernement)

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens sont morts dans le crash de l’hélicoptère de l’armée ivoirienne, dans le nord-est du pays, à la suite de « conditions météorologiques défavorables », selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

« Les premières conclusions de l’enquête diligentée au lendemain du crash de cet aéronef, un hélicoptère de l’armée ivoirienne, indiquent que le crash serait survenu suite à des conditions météorologiques défavorables », a dit M. Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.  

Il a ajouté que « les premières constatations pensent que l’aéronef a pu être frappé par la foudre, mais à partir du moment où une des boîtes noires a été trouvée, et la deuxième étant toujours en train d’être recherchée, leur exploitation permettra de dire de façon précise quelles étaient donc les conditions météorologiques qui ont été à la cause du crash de cet hélicoptère de l’armée ». 

« Les recherches ont permis de retrouver les dépouilles des membres de l’équipage, constitué de trois instructeurs étrangers et de deux opérateurs ivoiriens », a-t-il souligné, rappelant que le crash de l’aéronef a eu lieu dans la nuit de jeudi 9 au vendredi 10 septembre 2021.  

Un hommage militaire sera rendu aux victimes ivoiriennes vendredi à la Place d’armes de l’Etat-major général des armées, a-t-il annoncé, indiquant qu’en ce qui concerne les instructeurs étrangers, ils auront droit à des honneurs à la base aérien d’Abidjan avant le rapatriement de leurs corps.  

Le Sénégal mise sur un développement sobre en carbone

L’initiative dénommée « Deep Decarbonization Pathways (DDP) » est portée par l’Agence française de développement (AFD), en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et celui du Pétrole et des Energies.Ces partenaires collaborent avec l’Institut des relations internationales et du développement durable (IDDRI) et Enda Energie pour co-construire des trajectoires de développement sobres en carbone et résilientes au changement climatique à horizon 2050.

Le protocole d’entente encadrant les activités de cette initiative sera signé conjointement jeudi 23 septembre 2021 par Mme la ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, M. le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, et M. le directeur de l’AFD à Dakar, Alexandre Pointier, rapporte un communiqué reçu à APA.

Financée par la facilitée 2050 de l’AFD, l’initiative DDP s’appuie sur un réseau de recherche de premier plan qui regroupe 36 pays. Elle vise à accompagner les Etats et les acteurs non étatiques à définir les stratégies qui permettront d’orienter les économies et les sociétés vers un monde neutre en carbone d’ici la seconde moitié du siècle.

Le Sénégal, par sa situation en zone sahélienne et côtière, figure parmi les pays considérés comme étant très vulnérables aux impacts du changement climatique. Ainsi, Dakar a souhaité la mise en œuvre de l’initiative DDP afin d’initier cet exercice stratégique de co-construction de trajectoires de développement sobres en carbone et résilientes au changement climatique à horizon 2050, en s’appuyant sur un diagnostic clair des atouts et des défis dans le pays.

En ratifiant l’Accord de Paris, le Gouvernement du Sénégal s’est engagé non seulement à contribuer à l’effort collectif de réduction des gaz à effet de serre, mais également à identifier les mesures et actions nécessaires pour s’adapter aux impacts actuels et futurs du changement climatique.

Dans ce cadre, l’enjeu de l’initiative DDP est déterminant puisqu’il s’agit d’identifier des solutions permettant aux populations et aux acteurs économiques d’accéder aux services nécessaires au développement du Sénégal tout en maîtrisant l’augmentation à terme des émissions de gaz à effet de serre associées. Ces solutions pour 2050 permettront d’éclairer davantage les décisions qui seront prises à court terme au regard des impacts du changement climatique.

Le pilotage du projet DDP au Sénégal s’articulera autour de trois organes, à savoir une équipe technique et de recherche en charge de la coordination d’ensemble, cinq groupes thématiques qui travailleront sur les transformations des systèmes énergétiques, agricoles et d’usage des sols, urbains et d’infrastructures, et industriels, et un comité d’orientation stratégique co-présidé par les ministres en charge de l’environnement et en charge de l’énergie.

Accra nommée Capitale mondiale du livre de l’UNESCO 2023

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a choisi Accra à la suite de l’évaluation du Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre.Après Guadalajara (Mexique) en 2022, la ville d’Accra a été nommée en raison de sa grande implication pour les jeunes et leur potentiel à contribuer à la culture et à la richesse du Ghana. Le programme proposé par Accra vise à utiliser le pouvoir des livres pour intéresser les jeunes et comme un moyen efficace de former la nouvelle génération, explique l’UNESCO.

La ville a proposé au Comité un vaste programme qui vise les groupes marginalisés de la société qui souffrent d’un fort taux d’illettrisme, notamment les femmes, les jeunes, les migrants, les enfants des rues et les personnes en situation de handicap.

Les mesures qui seront mises en place incluent le renforcement des infrastructures des écoles et des communautés ainsi qu’un soutien institutionnel en faveur de l’apprentissage tout au long de la vie dans le but de favoriser la culture de la lecture.

En soutenant le secteur de l’édition ainsi que d’autres domaines d’activités créatives, le programme vise également à inciter au développement des compétences professionnelles pour encourager la transformation socio-économique du pays.

Ces activités prévoient la mise en place de bibliothèques itinérantes pour toucher les groupes marginalisés, la tenue d’ateliers pour promouvoir la lecture et l’écriture de livres dans différentes langues ghanéennes, l’établissement de centres de formation pour les jeunes sans emploi et l’organisation de compétitions pour faire connaître les arts et la culture ghanéenne tout en promouvant l’inclusivité.

La candidature d’Accra inclut également une forte dimension relative aux droits de l’homme, dont le but est de sensibiliser le public sur la liberté d’expression et d’information, en s’appuyant sur sa propre promotion de ces droits ainsi que sur sa participation à la Journée mondiale de la liberté de la presse.

L’année de célébrations commencera le 23 avril 2023, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

Les villes désignées comme Capitale mondiale du livre de l’UNESCO s’engagent à promouvoir les livres et la lecture pour tous les âges et tous les groupes de population au sein et au-delà des frontières nationales et à mettre au point un programme d’activités pour l’année.

Côte d’Ivoire: une flotte de 100 autobus Sotra sera déployée à Bouaké

Une flotte de 100 autobus de la Société des transports abidjanais (Sotra) sera déployée à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« C’est un réseau de 100 autobus offrant des conditions de confort et de sécurité pour le déplacement des populations qui sera mis en route, opérant sur huit lignes de transport public pour le démarrage de l’activité », a dit M. Amadou Coulibaly. 

A l’horizon 2023, la compagnie de transport public va aligner 400 autobus qui vont opérer sur un total de dix lignes avec 1 300 emplois directs qui seront créés et 2 000 emplois indirects.

Dans l’optique d’un développement équilibré du territoire et de satisfaire les besoins de mobilité urbaine, l’Etat prévoit de 2021-2023, le déploiement de la Sotra ou des systèmes de transport par autobus à Yamoussoukro, San-Pedro et Korhogo.  

Ce projet de déploiement de la Sotra dans la ville de Bouaké prévu depuis les années 80 est effectif suite au résultat probant de la phase pilote, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le lancement de la Sotra à Bouaké est prévu vendredi sous la présidence du Premier ministre, Patrick Achi. Cela intervient dans le cadre de l’amélioration de la mobilité urbaine et du déroulement de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023), dont la Côte d’Ivoire est le pays hôte. 

La Côte d’Ivoire compte 177 partis et 5 groupements politiques

La Côte d’Ivoire compte 177 paris et 5 groupements politiques, selon des données du ministère de l’Intérieur et de la sécurité qui dénombrent environ 9.540 organisations de la société civile dont 9009 organisations nationales disposant d’un récépissé.

« En ce qui concerne les partis et groupements politiques, on dénombre autour de 177 partis et 5 groupements politiques », a dit mardi M. Jean-Fructueux Bako, directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, chargé de l’administration du territoire.

M. Jean-Fructueux Bako s’exprimait à l’occasion d’un séminaire de réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux organisations non gouvernementales, qui se tient du 21 au 24 Septembre 2021, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au sud-est d’Abidjan.

« Nous avons autour de 9.540 organisations de la société civile dont 9.009 organisations de la société nationales disposant d’un récépissé, 416 organisations étrangères disposant d’un arrêté et 15 organisations reconnues d’utilité publique », a-t-il ajouté.

Ce séminaire de validation de l’avant-projet de loi relatif aux organisations de la société civile intervient dans le cadre du Programme LIANE 2 (Leadership et Initiatives des Acteurs Non Étatiques). Il est financé par l’Union Européenne (UE).

Selon M. Bako, ces organismes non lucratifs ont été souvent contrariés par la caducité des règlements en vigueur, favorisant l’instrumentalisation de ces organisations par les politiques et leur gestion approximative, créant un déficit de gouvernance.

Pour apporter une réponse à ces difficultés, le ministère de l’Intérieur a décidé d’offrir à ces structures les meilleures conditions de leurs activités, a soutenu M. Jean-Fructueux Bako, directeur de Cabinet adjoint chargé de l’administration du territoire.

Adrien Maillard, représentant l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, a salué la volonté et l’engagement de l’Etat ivoirien visant à réformer les textes régissant les organisations de la société civile, issus de la direction générale de l’administration du territoire.

L’Union européenne souhaite que le régime de déclaration des organisations de la société civile soit conforme aux standards internationaux et s’engage à soutenir l’Etat, a fait savoir M. Adrien Maillard, dans son discours.

Pour l’Union européenne, ce nouveau cadre légal, fera évoluer le rôle des organisations de la société civile afin de devenir un acteur réel de développement et de gagner en légitimité ainsi qu’en compétence en vue de la promotion de la paix et des droits de l’Homme, a-t-il traduit.   

Depuis 2015, des comités scientifiques réfléchissent sur l’avant-projet de loi en préparation suggéré aux acteurs de la société civile en vue de concilier les visions tant des acteurs étatiques que de la société civile afin d’élaborer une loi éclectique et plus inclusive.

Ces travaux visent la validation de l’avant-projet de loi relatif aux organisations de la société civile, issu des travaux  de la direction générale de l’administration territoire et validé au sein du ministère de l’Intérieur de la sécurité, en vue de débuter le processus politique d’adoption de la loi.

Durant quatre jours, les structures étatiques et organisations de la société civile venant d’Abidjan et l’intérieur du pays engageront, un dialogue constructif afin de faire une synthèse des propositions dans un rapport final.