Maroc : nouvelles nominations à la tête de la Cour des comptes, de la Cour de cassation et du Conseil de la concurrence

Le Roi Mohammed VI a procédé, lundi, a des nominations dans le secteur de la Justice et de l’économie.Ainsi, le Souverain a nommé Mmùe Zineb El Adaoui, au poste de premier président de la Cour des comptes. A cette occasion, le Souverain a prodigué à la nouvelle présidente ses hautes orientations, pour qu’elle veille à ce que cette institution accomplisse ses missions constitutionnelles, particulièrement en matière de l’exercice du contrôle supérieur des finances publiques et dans le domaine de soutien et de protection des principes et valeurs de bonne gouvernance, de transparence et de reddition des comptes, indique un communiqué du cabinet royal.

Le Roi a également nommé Mohamed Abdennabaoui premier président de la Cour de Cassation, et en cette qualité, président délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), alors qu’El Hassan Daki devient, lui, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation et en cette qualité, président du ministère public.

De son côté, Ahmed Rahhou a été nommé à la tête du Conseil de la concurrence en succédant à Driss Guerraoui.

« Cette nomination intervient suite à la soumission à la haute attention royale du rapport de la commission ad-hoc chargée par le Souverain de mener les investigations nécessaires à la clarification de la situation née de la confusion créée par les décisions discordantes du Conseil de la Concurrence dans l’affaire des ententes éventuelles dans le secteur des hydrocarbures contenues dans les notes divergentes portées à la haute attention de Sa Majesté le Roi les 23 et 28 juillet 2020 », indique le cabinet royal.

COMESA : la Zambie et le Zimbabwe pilotent un projet d’industrialisation

La Zambie et le Zimbabwe pilotent un projet du Marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA) visant à renforcer la capacité des industriels de la région à participer activement à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).La Secrétaire générale du COMESA, Chileshe Kapwepwe, a déclaré que les deux voisins d’Afrique australe ont récemment signé un protocole d’accord pour mettre en œuvre un projet d’industrialisation commun qui vise à promouvoir une croissance économique autonome, équilibrée et inclusive entre les deux pays.

Le projet devrait « offrir au secteur privé la possibilité de bénéficier de la Zone de libre-échange continentale africaine grâce à une compétitivité accrue ».

« Une fois réussi, le projet pilote sera étendu à d’autres États membres de la région », a déclaré Mme Kapwepwe lundi. Elle a déclaré que la réussite du projet permettrait aux deux pays de réaliser une transformation économique inclusive et durable grâce à l’industrialisation.

Le projet devrait se traduire par une forte participation du secteur privé, une utilisation efficace du cadre de partenariat public-privé, une coordination effective et un investissement accru dans la science, la technologie et l’innovation.

La région du COMESA comprend 21 États membres avec une population de plus de 583 millions d’habitants et un produit intérieur brut de 800 milliards de dollars américain.

Géographiquement, le COMESA couvre près des deux tiers du continent africain avec une superficie de 12 millions de kilomètres carrés.

Côte d’Ivoire: du nectar de palme transformé dans une usine de fortune en un punch fort (REPORTAGE)

A Tchantchebé, un campement se trouvant à 7 Km du centre-ville de Bonoua, une agglomération sise à 60 Km au Sud-est d’Abidjan, de jeunes gens doués d’ingéniosités produisent de l’alcool à base du vin de palme dans une usine de fortune, en pleine forêt.

Le nectar de palme communément appelé « bandji » est très prisé en Côte d’Ivoire. Sa teneur en sucre provoque une fermentation forte au bout de deux semaines et sert à produire de l’alcool dénommé « koutoukou » dont le pourcentage volumique se situe autour de 50 degrés.   

En pleine forêt, à Tchantchebé, l’on aperçoit quelques tentes faites en pailles, sous lesquelles sont installées des usines artisanales faites de barriques posées sur un foyer surchauffé, et à proximité, une piscine pour refroidir les tuyaux acheminant l’alcool dans des bidons de 15 à 20 litres.

Sur les lieux, une cohorte de jeunes nous aborde dans un décor ou de part et d’autre, sont extraits des palmiers au sol, du vin de palme qu’ils nous offrent à l’entame des échanges comme le recommande la tradition locale, avant de demander l’objet de notre venue. 

Après les échanges emprunts de courtoisies, ils nous lancent que pour visiter le site, il faut « faire un geste », une manière voilée de demander quelques billets de banque. La requête satisfaite nous ouvre le jeu des questionnements.        

Kofi Dongnon (21 ans), un jeune Togolais, opère dans ce milieu depuis cinq ans. Visiblement passionné, il nous conte son expérience et le processus de production du koutoukou, debout près d’un fût de 1 000 litres de vin de palme en fermentation. 

Les producteurs, dit-il, s’installent sur un site lorsque les propriétaires jugent que les palmiers ne portent plus de fruits, alors s’engagent des discussions sur le prix de l’arbre, cédé entre 3500 et 4000 Fcfa. Un palmier pouvant, au bout de trois mois d’exploitation, produire plus de 200 litres.

« On met le bandji fermenté dans la barrique et quand le feu est attisé, la vapeur s’échappe dans un câble et sort dans un tuyau, immergé dans une piscine », et une fois refroidie, cette vapeur se transforme en eau sous forme de Koutoukou, explique-t-il.

Déployés sur un site, les producteurs font des habitations de fortune, dans cette zone forestière sans électricité, tout le temps de l’exploitation. Kofi Dongnon, lui, peut toucher entre 150 000 et 200 000 Fcfa selon les ventes, qui grimpent en période de froid.       

Thierry Djetouan, un grossiste, qui fait la distribution du koutoukou depuis 22 ans, relève que les fûts de 200 litres, de janvier à mars, sont cédés à « 100, 110 ou 120 000 Fcfa ». Mais en saison pluvieuse, les prix vont de « 100 à 150.000 Fcfa où le litre part de 1 500 Fcfa » contre 1 000 Fcfa d’ordinaire.   

Cet alcool, souvent fabriqué dans de mauvaises conditions, fait d’énormes dégâts et est source de nombreuses maladies et d’empoisonnements dans le pays, où le phénomène est répandu notamment dans les quartiers précaires. 

« Le koutoukou, c’est très bon pour la santé, le matin tu te réveilles, tu prends un verre, ça te donne de la force pour manger, à midi aussi un verre. Mais, quand tu en abuses, ça te détruit et peut créer l’ulcère de foie », témoigne Paul Ayimin, un consommateur depuis dix ans, venu s’approvisionner.   

Cette substance, fabriquée de manière artisanale, a pignon sur rue dans le pays. Elle est surtout consommée pour son coût moindre et est vendue par tournée, servie dans de petits  verres, à hauteur de 100 FCfa. 

L’usine de fortune, conçue avec du matériel de reconstitution ou des outils industriels qui ne servent plus, les producteurs obtiennent le koutoukou après fermentation et chauffage du « bandji » pour pouvoir réaliser la distillation, après quoi ils recueillent le produit final.  

Suite aux drames parfois causés par la consommation d’alcool frelaté, une rencontre s’imposait avec un spécialiste de la santé, pour creuser sur le fléau de létalité lié à la prise de doses du koutoukou  tiré du vin de palme ou du raphia.       

Dr Arthur Kanganga, médecin néphrologue, fait observer que l’atelier de fabrication est fait de produits métalliques, parfois constitués d’acier ou de plomb dont des particules peuvent se retrouver dans l’alcool qui va plus tard entraîner des effets. Or, « on sait que le plomb est cancérigène ».  

Souvent des fabricants utilisent du méthanol, une sorte d’alcool réputée moins cher, qui entre dans la constitution des liqueurs pour augmenter le degré d’alcool et la quantité. Mais, une fois au niveau du foie, il se métabolise et se transforme en acide formique, renseigne Dr Kanganga.

« Cet acide formique va agir au niveau du cerceau, du sang et désorganiser carrément tout le système (organique), entraînant un coma et des troubles respiratoires », insiste le médecin, illustrant qu’il a été démontré que plus tard, l’acide formique peut endommager le nerf optique et rendre aveugle.

A la cité des arts d’Abidjan, située à Cocody, une commune huppée de la capitale économique du pays, des picoleurs parfois nantis raffolent le koutoukou. Dans un cabaret, tenu par une jeune dame qui a requis l’anonymat, cette dernière présente cet alcool avec plusieurs arômes.

Le koutoukou, ici, est fait avec plusieurs parfums. Cette vendeuse qui fait de ce business une activité secondaire, propose des saveurs au gingembre, au « bissap » ou au poivre ; et parfois avec des tisanes contre le paludisme.      

Relations ivoiro-burkinabè: vulgarisation d’un accord-cadre sur la coopération transfrontalière

Les secrétariats chargés des Commissions nationales des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso viennent de procéder à une vulgarisation de l’accord-cadre de coopération transfrontalière entre les deux pays, à travers deux ateliers.

Le Secrétariat exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) et le Secrétariat permanent de la commission nationale des frontières du Burkina Faso (SP-CNF) ont tenu le premier atelier le 12 mars à Ferkessédougou, dans la Région du Tchologo, dans le nord ivoirien.  

Le deuxième atelier, lui, a eu lieu le 15 mars à Gaoua dans la région du Sud-ouest du Burkina Faso. Les deux sessions ont regroupé les acteurs de ces régions frontalières en vue de la vulgarisation de l’accord-cadre de coopération transfrontalière signé entre les deux pays le 31 juillet 2019 à Ouagadougou.

Ces deux ateliers de vulgarisation visent notamment à favoriser une véritable appropriation de cet instrument juridique par les acteurs concernés des deux pays. Pour ce faire, ils ont regroupé les chefs de circonscription administrative, les présidents des conseils des collectivités territoriales, rapporte une note.

Ils ont en outre réuni les responsables des services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses, les organisations de la société civile de la région des Cascades et celle du Tchologo d’une part, et du Sud- Ouest du Faso et du Bounkani (nord-est ivoirien) d’autre part.

En organisant ces rencontres, le SE-CNFCI et le SP-CNF, envisagent d’amener ces participants à être de « puissants relais » auprès de leurs communautés respectives pour une bonne compréhension et appropriation de cet accord- cadre en vue de la réussite de sa mise en œuvre.

Cet accord qui régit les relations des acteurs aux frontières des deux pays, fait état d’un financement conjoint de projets relatifs à la gestion des ressources naturelles partagées et de la transhumance dans le cadre de cet accord cadre.

Le texte expose les règles applicables aux organes de la coopération transfrontalière notamment le droit applicable et la juridiction compétente pour le règlement des différends ainsi que la situation de la matérialisation des frontières du Burkina Faso avec ses pays voisins depuis la création du SP-CNF.  

Il soulève la nécessité de l’établissement de document harmonisé sur la libre circulation des personnes et des biens ; et la nécessité de mettre en place un organisme commun pour la gestion des ressources naturelles partagées.

Dans son allocution de clôture, Mme le Secrétaire permanent de la commission nationale des frontières (SP-CNF),Léontine Zagré a soutenu que l’Accord-cadre « permettra aux acteurs frontaliers des deux pays d’entreprendre dans un cadre légal et dans leurs domaines de compétence respectifs des actions de coopération et de développement des espaces transfrontaliers ».

« Il est impérieux que les acteurs frontaliers des deux pays saisissent cette opportunité offerte par cet instrument pour développer une dynamique de création et ou de formalisation des cadres de coopération », a-t-elle déclaré.

« A l’instar de ce qui se passe aux frontières Burkina -Mali ou Burkina-Niger ou des projets conjointement gérés ont été réalisés, ces cadres formels de coopération transfrontalière vous serviront de tribune pour faire des plaidoyers auprès des deux états et surtout des partenaires techniques et financiers en vue de l’élaboration et la mise en œuvre de projets /programmes qui bénéficieront aux populations de part et d’autre de notre frontière commune. », a-t-elle poursuivi.  

Quant à, monsieur Coulibaly Abdramane, représentant M. Diakalidia Konaté, le Secrétaire exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) qui n’a pu effectuer le déplacement pour raison de deuil national, il s’est réjoui de la tenue de ces ateliers qui permettent aux structures en charge des frontières des deux pays de se retrouver encore une fois, moins d’un mois après la première réunion de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina.

Pour le représentant de M. Diakalidia Konaté, « ces rencontres témoignent de la nouvelle dynamique que les structures en charge des frontières des deux pays entendent imprimer à leur collaboration ».

Selon lui, « la coopération transfrontalière vient pour dynamiser les relations entre les populations de l’espace frontalier en créant ainsi un climat de paix, de sécurité qui sont les préalables au développement socio-économique ».  

Il a saisi l’occasion pour encourager tous les acteurs en charge des frontières à saisir les opportunités qu’offre l’Accord-cadre de coopération transfrontalière des deux pays pour initier des projets communs afin de renforcer la sécurité, la cohésion sociale et la paix et donner un fort élan au développement socio-économique dans l’espace frontalier et transfrontalier commun.

Ces séances de vulgarisation de cet accord-cadre ont été possibles grâce à l’appui financier du projet d’appui au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA). Créée le 12 juillet 2017, la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales.

Can 2021 : le Tchad disqualifié des éliminatoires

Cette décision de la Confédération africaine de football (Caf) est motivée par la suspension de trois mois de la Fédération tchadienne de football par le Ministère de la Jeunesse et des Sports tchadien.Cette décision pourrait chambouler le classement de la poule A des éliminatoires de la Can 2021. Même si les Sao, lanterne rouge avec un point étaient déjà éliminés de la course, leur retrait redistribue les cartes pour l’autre ticket qualificatif de la poule entre la Guinée et la Namibie

L’article 61 du règlement de la Can, dispose que « si une équipe se retire après avoir participé à l’ensemble de la première moitié des matchs de groupes. Les matchs restant à jouer dans ledit groupe sont perdus par pénalité trois buts à zéro. »

Conformément aux dispositions des articles 61 et 64 du règlement de la compétition, le Tchad perd ses deux matches contre la Namibie et le Mali.

Cette situation relance la Namibie adversaire du Tchad mercredi, qui va engranger 3 points après l’homologation du forfait de son adversaire pour revenir à deux unités de la Guinée, deuxième au classement avec 8 points.

La bataille pour la deuxième place s’annonce âpre entre le Syli condamné à la victoire face au Mali déjà qualifié. Et la Namibie, qui, en faveur de sa victoire sur tapis vert contre Tchad, se relance dans la course avant la dernière journée.

En cas de succès face aux Aigles mercredi à Conakry, les partenaires de Naby Keïta valideront leur billet pour la prochaine Can. Tout autre résultat, les expose  à un retour de la Namibie lors de la sixième et dernière journée dans une « finale » contre les Warriors dimanche prochain à Windhoek.

Classement des équipes après la 4ème journée :

Groupe A : 1er Mali (10 pts), 2ème Guinée (8 pts), 3ème Namibie (3 pts), 4ème Tchad (1 point)

Groupe B : 1er Burkina Faso (8 pts), 2ème Ouganda (7 points), 3ème Malawi (4pts), 4ème Soudan du Sud (3 pts)

Groupe C : 1er Ghana (9 pts), 2ème Afrique du Sud (9 pts), 3ème Soudan (6 pts) 4ème Sao Tomé-et-Principe (0 pt)

Groupe D : 1er Gambie (7 pts) 2ème Gabon (7 pts) 3ème RDC (6 pts) 4ème Angola (1 pt)

Groupe E : 1er Maroc (10 pts), 2ème Mauritanie (5 pts), 3ème Burundi (4 pts), 4ème Rep. Centrafricaine (3 pts)

Groupe F : 1er Cameroun (10 pts), 2ème Mozambique (4 pts), 3ème Cap-Vert (4 pts) 4ème Rwanda (2 pts)

Groupe G : 1er Egypte (8pts), 2ème Comores (8 pts), 3ème Kenya (3 pts), 4ème Togo (1 pt)

Groupe H : 1er Algérie (10 pts), 2ème Zimbabwe (5 pts), 3ème Botswana (4pts), 4ème Zambie (3 pts)

Groupe I : 1er Sénégal (12 pts), 2ème Congo (7 pts), 3ème Guinée-Bissau (3 pts), 4ème Eswatini (1 pt)

Groupe J : 1er Tunisie (10 pts), 2ème Guinée équatoriale (6 pts), 3ème Tanzanie (4 pts), 4ème Libye (3 pts)

Groupe K : 1er Côte d’Ivoire (7 pts), 2ème Madagascar (7 pts), 3ème Ethiopie (6 pts), 4ème Niger (3 pts)

Groupe L : 1er Nigeria (8 pts), 2ème Bénin (7 pts), 3ème Sierra Leone (3 pts), 4ème Lesotho (2 pts)

La Mauritanie renoue ses relations diplomatiques avec le Qatar

La Mauritanie a rétabli ses relations diplomatiques avec le Qatar, quatre ans après que Nouakchott a rompu ses liens avec le pays du Golfe.Selon un Tweet de l’Agence de presse du Qatar publié lundi, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’Etat du Golfe s’est entretenu avec son homologue mauritanien. Une rencontre au cours de laquelle les relations de coopération bilatérale ont été passées en revue.

Les deux parties ont par la suite accepté le rétablissement de relations diplomatiques complètes « entre les deux pays frères ».

Nouakchott a rompu ses liens avec le Qatar en 2017, après que le pays du Golfe a été accusé d’aider et d’encourager le terrorisme.

La Mauritanie, pays d’Afrique du Nord, avait suivi d’autres pays arabes comme l’Egypte et l’Arabie saoudite, qui avaient inscrit le Qatar sur leur liste noire des pays soutenant les activités des terroristes, des allégations que le Qatar a toujours niées.

La Cour Constitutionnelle déclare Bazoum Mohamed vainqueur de l’élection présidentielle au niger

Au Niger, la Cour Constitutionnelle, a procédé dimanche 21 mars 2021, en début de soirée, à la proclamation des résultats définitifs du second tour de l’élection présidentielle du dimanche 21 février 2021, en confirmant, que Bazoum Mohamed est élu président de la République du Niger avec 55,66%.

La Cour Constitutionnelle nigérienne a confirmé, avec quelques différences près et après avoir épuisé les recours déposés par les deux candidats.

Selon les résultats de la Cour Constitutionnelle, M. Bazoum  est élu Président de la République après avoir recueilli 2.492.049 voix, soit 55,66% des suffrages exprimés valables, contre 1.983.070 de voix pour son challenger, Mahamane Ousmane du Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji, Opposition).

Le Président élu Bazoum Mohamed succédera ainsi au Président Issoufou Mahamadou le 02 avril, date prévue pour son investiture.

Toutefois, rappelons que suite à la proclamation des résultats globaux provisoires, des violentes manifestations ont particulièrement émaillé la capitale Niamey.

Plusieurs centaines de personnes dont l’opposant Hama Amadou sont actuellement arrêtées et déférées au parquet. Elles sont poursuivies pour une ou plusieurs d’infractions. En outre parmi ces infractions, un incendie volontaire de lieu habité, un attroupement armé, vole en réunion avec arme et violence par effraction;  dégradation d’édifices, de véhicules, d’objets mobiliers, violence exercée sur les agents des forces de l’ordre, rébellion, coups et blessures volontaires avec armes.

Ces différentes personnes sont également poursuivies pour plusieurs actes portés contre l’autorité de l’Etat. Il s’agit entre autres d’une propagande à caractère racial, régionaliste ou religieux, complicité d’incendie volontaire des maisons d’habitation, de meurtre, de dégradation des biens publics et privés et des véhicules, de vol en réunion, etc.

L’élection présidentielle a enregistré un taux de participation de la population nigérienne de 62,91%.

Maroc/Foot : Le derby casablancais tourne au profit du WAC (2-0)

Le Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, dimanche, face à son rival le Raja de Casablanca sur le score de 2 buts à 0, lors du 129ème derby qui les a opposés pour le compte de la 10è journée de championnat marocain de football.Les deux buts du WAC de Casablanca ont été inscrits au début de la rencontre, à la 5ème minute par un but d’Ayoub El Amloud et à 16ème minute du jeu par Achraf Dari.

Malgré les tentatives du Raja de revenir au score, avec deux réelles occasions à la 71e et la 76e minutes déviées par le poteau, le match s’est achevé en faveur des rouges et blancs.

Grâce à cette victoire, le WAC conforte sa position en tête du classement du championnat avec 22 points, suivi par son adversaire du jour qui stagne à la 2 ème place du classement avec 19 points.

En réaction à cette victoire, le coach du WAC, le Tunisien Faouzi Benzarti, a estimé que ses joueurs ont bien entamé le match et su exploiter les occasions qu’ils ont obtenues, saluant l’agressivité de ses joueurs.

Quant à Jamal Sellami, entraineur du Raja de Casablanca, il a reconnu que son équipe a mal géré les coups de pieds arrêtés et admet que c’était prévisible.

Il se désole également des nombreuses occasions créées et ratées en seconde période. Pour lui, le manque de fraîcheur physique engendré par le long périple en Zambie pour affronter le Nkana FC en Coupe de la CAF a été pour beaucoup dans la baisse de forme de son équipe.

L’un des derbies les plus spectaculaires au monde, le match Wydad-Raja s’est joué sans public pour la deuxième fois consécutive en raison des mesures préventives contre la Covid-19.

Sénégal: un projet musical de Thione Seck proposé à la Cedeao

Le projet « La Cedeao en chœur » du chanteur sénégalais Thione Seck, décédé dimanche 14 mars dernier, sera proposé au Parlement panafricain, informe le député sénégalais Djibril War.Mélodies post-mortem ! Malgré la mort de son initiateur, cet « album fédérateur » auquel devaient participer plusieurs artistes ouest-africains ira à son terme. C’est ce que laisse penser en tout cas Djibril War, élu sénégalais proche du pouvoir et président de la Commission des lois, de règlement et de discipline du parlement sous-régional basé à Abuja, au Nigéria.

De concert avec « son fils Wally Seck, l’héritier (…), je vais faire passer le projet au Parlement panafricain à la Commission culture parce que Thione Seck est un panafricaniste », a-t-il annoncé dans une dépêche de l’APS visitée lundi par APA.

Dans le cadre de son vaste projet musical, le défunt chanteur avait déjà enregistré des titres avec plusieurs artistes dont des Sénégalais. Son objectif était d’associer des musiciens représentant les différentes ethnies du pays et de sa diaspora ainsi que de la sous-région.

« Ce projet, à l’étape du mixage, devrait se présenter sous forme d’un coffret de trois albums. En y associant toutes les ethnies du Sénégal et des musiciens de l’Afrique et de la diaspora, Thione Seck confirme son attachement à l’unité nationale et à l’Union Africaine, concrétisant ainsi le rêve des pères fondateurs de l’Organisation pour l’Unité africaine, devenue Union africaine », a souligné le parlementaire, non moins avocat.

Me War s’est aussitôt dit convaincu que le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, qui va assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA) à partir de 2022, va aider à parachever cette œuvre musicale.

« Président de l’Union africaine en 2022, nous ne doutons pas un seul instant que le président Macky Sall va aider à parachever cette œuvre musicale du siècle, non plus à la dimension régionale, mais continentale, à la dimension de ses futures compétences, en invitant ses pairs chefs d’Etat à contribuer à sa réalisation », a-t-il ajouté.

Décédé dimanche 14 mars à Dakar à l’âge de 66 ans, Thione Seck était un chanteur et parolier qui a profondément marqué la musique sénégalaise depuis plus de quarante ans. Il est le fondateur du groupe « Raam Daan », un orchestre mbalax ancré dans la musique traditionnelle sénégalaise et moderne aux mélodies diverses.

Son fils Wally Seck, l’une des figures actuelles de ce style musical, a repris depuis quelques années le flambeau pour perpétuer l’héritage de son père dont l’œuvre contribuant à faire sortir la musique sénégalaise de l’influence latino-américaine ou occidentale est sans cesse rappelée.

Effondrements d’immeubles à Abidjan: des sanctions annoncées contre les fautifs

Le ministre ivoirien de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Nabagné Koné a annoncé lundi à Abidjan après des effondrements récurrents d’immeubles dans la capitale économique ivoirienne que « désormais toutes les défaillances notées ( en matière de construction) seront l’objet de sanctions y compris chez nos agents ».

 M. Koné s’exprimait dans une conférence de presse après avoir visité les sites de deux immeubles qui se sont effondrés il y a quelques jours à Cocody dans l’Est d’Abidjan, faisant des dizaines de morts et plusieurs blessés.  

« Désormais toutes les défaillances notées feront l’objet de sanctions y compris les défaillances chez nos agents. Tout sera mis en œuvre pour que des poursuites soient engagées contre les personnes fautives », a promis M. Koné. 

Poursuivant, il a indiqué avec insistance que « désormais toute construction illégale sera l’objet de saisine du procureur» et que  «les contrevenants répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes».

 

Justifiant, les effondrements récurrents d’immeubles à Abidjan, M. Koné a estimé que  «c’est une sorte d’incivisme que nous connaissons dans ce secteur ». Parlant des causes de ces effondrements d’immeubles, il a ajouté que « la corruption reste marginale par rapport à l’incivisme ». 

Ces dernières années, les effondrements d’immeubles sont récurrents à Abidjan. Le 12 mars dernier, un immeuble R+4 en construction à Anono sans l’Est d’Abidjan s’est effondré faisant une dizaine de morts et plusieurs blessés. 

Samedi dernier, un autre immeuble sis à la Riviera Bonoumin ( Est d’Abidjan), déjà habité, a vu sa façade s’effondrer faisant de nombreux dégâts matériels.