Budget 2021 de l’Etat: des éclairages sur les divers et imprévus et les plans de soutien COVID 19

Apport d’éclaircissement sur le budget 2021 de l’Etat sur les divers, les imprévus et le plans de soutien COVID-19.

En effet, conformément aux dispositions de la loi organique de 2021 relative aux lois de finances, et comme pour tous les budgets élaborés dans les règles de l’art, le budget de l’Etat comporte toujours une ligne directrice. C’est une ligne de provisions, destinée aux divers et imprévus, rappelle le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat.

Ainsi donc, la tutelle informe que, les ressources inscrites sur cette ligne servent à prendre en charge les dépenses accidentelles dues à des événements imprévus.

Pour elle l’existence d’une telle ligne ne signifie point que l’Etat n’a pas une vision claire des activités qu’il entend mener.

« En général, lorsqu’un budget est élaboré, la ligne  » divers et imprévus » représente autour de 5% du budget. Cette somme peut être plus ou moins importante suivant le degré d’incertitudes qui pèse sur l’environnement socio-économique », explique-t-on dans l’arrêté de prise en charge.

Ensuite,  » Au niveau de l’Etat, l’utilisation des ressources prévues au titre des provisions obéit à des procédures. Celles-ci se déclinent ainsi : saisine du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ; examen de la requête par la DGBF qui analyse le caractère imprévisible de la dépense et sa pertinence ; prise d’un acte modificatif par le Ministre chargé de Budget (Arrêté ou décision de prise en charge). »

Il en découle que, les provisions inscrites au budget 2021 ressortent à 337,2 Milliards de F CFA pour un budget total de 8.398 Milliards de F CFA.

Répartition de la ligne de provision du Budget

Ces provisions permettront au niveau des dépenses de fonctionnement, de faire face aux dépenses liées à la création de nouveaux EPN, le réaménagement technique du Gouvernement ou la réorganisation administrative des services, etc…
Et pour les dépenses d’investissement, les provisions serviront à assurer la mise en place des contreparties aux ressources extérieures pour le financement des projets prioritaires du Gouvernement.

Enfin, concernant les ressources inscrites au budget 2021 au titre des plans de soutien COVID 19, il s’agit d’assurer la poursuite des activités prévues pour la mise en œuvre de ces plans.

Enseignement: Grève à l’Université Alassane Ouattara

Ce mardi 5 janvier 2021, les enseignants de l’’Université Alassane Ouattara de Bouaké annoncent une grève.

L’Intersyndicale des enseignants-chercheurs (SYNARES, CNEC) et du personnel administratif et technique organisent une Assemblée générale, qui se tiendra en ce jour. À la fin de cette AG, ils procéderont à la fermeture systématique des portes des amphis, des salles, des bureaux et des portails jusqu’à satisfaction complète de leurs revendications.

Durant l’année 2019-2020,  près de 2000 bacheliers ont suivi assidûment les cours à l’université de Bouaké. Ces bacheliers ont trouvé refuge à Bouaké après avoir refusé d’aller dans les grandes écoles où ils y ont été initialement non pas  orientés mais affectés .

En effet, ces bacheliers non « affectés » ont subi les mêmes évaluations que les condisciples . Mais, ils ne peuvent pas avoir accès à leurs notes. Aujourd’hui, le nouveau ministre a l’intention de les reverser dans les grandes écoles. Ils perdraient ainsi une année alors qu’ils ont suivi les cours.

Des négociations , sans suite.

À la suite de plusieurs échanges avec les autorités ministérielles, qui refusent de régulariser la situation de ces bacheliers, les syndicats ont finalement décidé de prendre le taureau par les cornes. Ils ont donc décidé de rentrer en grève à partir de demain pour demander la résolution définitive de ce problème.

« Nous prenons la nation et l’opinion internationale à témoins. Il revient aux fondateurs de grandes écoles de trouver les stratégies pour remplir eux-mêmes leurs établissements et ne pas compter sur un  » deal financier  » avec le ministère de l’enseignement supérieur pour se remplir les poches et hypothéquer l’avenir de la jeunesse ivoirienne. »

Par ailleurs, le ministère de l’enseignement supérieur affecte, depuis plusieurs années, plus de 80% de bacheliers dans les grandes écoles et moins de 20% dans les universités publiques. Pourtant, le nombre de jeunes docteurs qui sortent de nos universités ne cesse de grimper au fil des années. Il y en a des milliers qui n’ont pas encore eu de poste à l’Université.

Sam Etiassé dans une interview, se prononce sur la situation de la FIF

Sam Etiassé, directeur exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF),s’est longuement expliqué sur la situation actuelle de la FIF.

En effet, lors d’une interview  accordée à NCI, Sam Etiassé s’est exprimé, sur la bataille au Tribunal arbitral du sport (TAS), face à la FIFA.

Il a dévoilé tous les contours et les aboutissants de ce processus, qui selon lui risque de mettre à mal le football ivoirien. En premier lieu, il a expliqué que les membres  du comité exécutif avaient mal reçu la décision de mettre en place un comité de normalisation.

« Nous avons accueilli cette décision avec beaucoup d’amertume. Et nous nous sommes dit qu’une institution aussi importante que la FIFA ne pouvait pas nous servir un tel document ; vu l’argumentaire sur lequel il se base pour mettre la Fédération ivoirienne de football sous normalisation. Donc nous sommes surpris, surpris et nous attendons. », a-t-il déclaré.

Il a ensuite mentionné, qu’il croyait aux chances de la FIF dans la bataille contre la FIFA devant le TAS
« Nous ne partons pas en victime résignée. Sinon, on ne serait pas partis. Nous sommes convaincus de nos arguments. Et comme le TAS ne suit pas les institutions ou bien les hommes mais les faits, ils vont dire le droit. »

Il est utile de signifier que plusieurs pays africains ont connu une situation similaire à celle de la FIF. Car après avoir formé un recours devant le TAS, ils ont été déboutés de leur demande.

Depuis, le début du processus électoral de la FIF, on reproche de nombreux impairs à Sam Etiassé, d’où l’intervention de la FIFA. Ce dernier a répondu très brièvement.
« Je veux bien qu’on me parle de ces impairs-là, parce que je ne fais que m’adosser sur les textes de la FIF. Rien que les textes. Vous savez, lorsque vous travaillez en vous appuyant sur les textes, vous êtes sûr de gagner. »

Didier Drogba, la source des problèmes du comité exécutif de la FIF

En outre Dans une précédente interview, il a désigné Didier Drogba comme la principale raison de cette crise.

« Je ne veux pas citer de nom, parce que tout simplement, lorsqu’on parle sans réserve, ce sont tous les réseaux sociaux qui s’embrasent.
Il y avait quatre candidats. La Commission en a retenu deux : M. Sory Diabaté et M. Idriss Diabaté. Elle a rejeté deux candidatures : celles de M. Drogba et celle de M. Kouadio. M. Drogba a fait appel de la décision. Ce qui est normal. Ce que nous reprochons.

Nous demandons à la FIFA, c’est de laisser la Commission de recours regarder ce dossier et infirmer ou confirmer la décision de la Commission électorale. S’ils bloquent, c’est qu’il y a quelque chose derrière leur tête. Pourquoi ils bloquent le processus ? Le 20 août 2020, la FIFA nous écrit pour nous dire : « N’arrêtez pas le processus, remettez la Commission en place, ils n’ont qu’à aller au vote et chaque membre de la Commission n’a qu’à signer les documents ». On a fini, on leur a apporté le papier le 26. On leur a tout donné. Malgré ça, ils disent que nos textes ne sont pas bons. Ces textes-là ont été adoptés en 2011. Et ils ont été rédigés avec l’appui de deux membres de la FIFA. Ils ont servi à élire Sidy Diallo en 2011, et à le réélire en 2016. »

Le financement des partis politiques à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la question du financement des partis politiques suite à la polémique née de la levée de fonds lancée par le parti Pastef/Les Patriotes.« Les +péchés+ de Diouf, Wade et Macky », affiche WalfQuotidien avant de relater « les différents rendez-vous ratés » des trois derniers présidents sénégalais. 

« Au Sénégal, depuis la présidence Abdou Diouf, les différents régimes qui se sont succédés aux responsabilités ont essayé de régler le problème de financement des partis à moitié (sous Diouf) ou de se complaire à l’existant, sans ajouter ou retrancher une virgule. Si la loi de 1981, modifiée en 1989, a ébauché un contrôle étatique des finances des partis qui restent des associations (loi de 1901), il reste qu’il y a comme une loi tacite qui réduit pouvoir et opposition au silence », écrit le journal. 

Pour régler la question, Le Quotidien révèle « les pistes du dialogue politique » qui sont, d’après le journal, « des solutions à un débat de fond(s) ».

Sous le titre « Argent de Pastef : la polémique enfle », Vox Populi revient cette levée de fonds du parti d’Ousmane Sonko qui a remis la question du financement des partis au-devant de la scène et donne la parole à divers acteurs politiques. 

Pour Abdoulaye Wilane du Parti socialiste (PS), la levée de fonds lancée par Pastef/Les Patriotes « n’est qu’un prétexte pour valider un financement déjà disponible dont la source pourrait bien être illégale ». Ce qui fait dire à Ibrahima Sène du PIT que « cet argent est suspect ». La coalition Taxawu Sénégal (se tenir débout pour le Sénégal en langue Wolof), elle, ne l’entend pas de cette oreille et « dénonce une tentative d’instrumentalisation de la loi pour dissoudre un parti d’opposition ». 

Cela pousse L’Observateur à arborer cette titraille : « Antoine Diome, un suspect aux commandes. L’ex-agent judiciaire de l’Etat est accusé d’être le bras armé du Président. Après Karim Wade, Khalifa Sall, il chercherait à avoir la peau de Sonko. L’opposition appelle au regroupement pour le récuser comme ministre de l’Intérieur ».

EnQuête observe la tournure des événements et note que le tout nouveau ministre de l’Intérieur est « à l’épreuve de la politique ». « Excellent parquetier, le ministre de l’Intérieur suscite la controverse, lors de ses sorties marquantes. Premier magistrat à ce poste, il suit la trace des politiques et non celles des Généraux qui l’ont précédé », soulignent nos confrères. 

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien s’intéresse à la gestion de l’eau en milieu rural et arbore cette Une : « Une réforme, mille problèmes ! »

A en croire notre consœur, « la gestion des forages dans le monde rural confiée à des entreprises privées délégataires du service public de l’eau en milieu rural est source de problèmes. Elle doit être évaluée avant la poursuite du processus de sa mise en œuvre ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu’il appelle  « le Blues d’Edouard Mendy »  à Chelsea et affirme que l’international sénégalais passe de  « la lumière à l’ombre ». 

Le journal liste les  « stats inquiétantes » du gardien des buts du club londonien et signale qu’il a encaissé 14 buts dont 7 sur les 3 derniers matchs.  Stades explique ensuite « pourquoi il (Edouard Mendy) peut s’inquiéter pour son statut de N°1 ».

Les Groupes OCP et Hubei Forgon technology s’allient pour le développement de solutions d’engrais nouvelle génération

Le Groupe marocain, Office Chérifien des phosphates (OCP), leader mondial sur le marché des engrais phosphatés et le Groupe chinois Forbon Technology (Forbon), acteur spécialisé dans la recherche, le développement et la fourniture de solutions globales d’additifs pour engrais et également actif dans le domaine de la Smart Agriculture, ont signé un accord pour la création d’une joint-venture détenue à 50/50 opérant dans le domaine de la R&D et visant le développement de nouvelles générations d’engrais ainsi que la promotion d’une agriculture intelligente, indique lundi un communiqué conjoint des deux Groupes parvenu à APA.Située au sein de la « East Lake New Technology Development Zone » à Wuhan en Chine, la joint-venture bénéficiera d’un accès privilégié à l’écosystème d’innovation chinois, considéré aujourd’hui comme l’un des plus dynamiques en termes de R&D dans le domaine de l’agriculture, précise la même source.

A travers cette joint-venture, OCP et Forbon visent à établir un partenariat pour le développement d’engrais de nouvelle génération et de solutions digitales pour l’agriculture en s’appuyant sur leurs capacités d’innovation respectives.

Ce partenariat profitera également de l’écosystème d’innovation dynamique du parc Biolake de l’Optic Valley, pour explorer des solutions agricoles durables visant à mettre à disposition des agriculteurs des formulations d’engrais sur mesure, des bonnes pratiques agricoles et des services digitaux qui répondent à leurs besoins.

« OCP a fait de l’innovation la pierre angulaire de sa stratégie de croissance, comme l’illustre l’approche systémique que nous avons élaborée avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Localisée au sein de la ‘East Lake New Technology Development Zone’ de Wuhan, la joint-venture aura accès à l’un des réseaux les plus vastes et les plus dynamiques de professionnels investis dans l’innovation ainsi qu’à des universités et centres de recherche de premier plan en Chine travaillant sur l’avenir de l’agriculture. », a déclaré Soufiyane El Kassi, chief growth Officer du Groupe OCP, cité par le communiqué.

De son côté, Président-Directeur Général de Forbon, Wang Renzong, a souligné que les groupes OCP et Forbon « affichent la même vision et la même ambition pour l’avenir de l’agriculture, à savoir mettre à disposition des agriculteurs des formulations d’engrais optimisées et des solutions digitales permettant d’améliorer l’agriculture traditionnelle et les techniques agricoles et ainsi assurer de meilleurs revenus pour ces agriculteurs ».

Et d’ajouter que grâce à son expertise en matière d’Intelligence Artificielle (IA), d’équipements de précision, de capteurs, d’IOT et de technologie numérique, Forbon, avec OCP, « pourrait ainsi à travers cette joint-venture, mettre à disposition des agriculteurs les solutions les plus adaptées pour une agriculture novatrice et durable. La joint-venture sera dédiée à l’innovation et bénéficiera à l’agriculture chinoise et mondiale ».

Pour rappel, le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes. Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaire de plus de 6 milliards de dollars en 2019, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés.

Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialité, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable. Présent sur les 5 continents, OCP collabore étroitement avec plus de 160 clients à travers le monde.

Hubei Forbon technology est un acteur chinois basé à Wuhan (Hubei), spécialisé dans les solutions globales d’additifs pour engrais, les engrais à forte valeur ajoutée et dans la Smart Agriculture.

Le Groupe possède à son actif un ensemble de brevets et cumule un savoir-faire considérable dans le domaine des engrais et des additifs (process, technologies, équipements, etc.). Il est également actif dans le domaine de la smart agriculture, notamment dans les capteurs intelligents, l’intelligence artificielle (IA) et les plateformes agricoles.

Il sert plus de 500 clients dans le monde et opère en Europe, Afrique, Amérique du Nord et en Asie incluant la Chine, la Malaisie, les Philippines, l’Indonésie, le Vietnam etc. Forbon compte également cinq participations en directe en France, aux Pays-Bas, au Canada, à Singapour et à Hong Kong et a investi dans cinq startups dans le domaine de la Smart Agriculture, des capteurs et de la robotique.

Forbon a procédé à l’acquisition de 100% du capital de Novochem (entreprise hollandaise spécialisée dans la fabrication des enrobants) et 100 % du capital de PST Industries (fabricant et fournisseur français d’engrais azotés).

FPI: Rencontre entre Assoa Adou et Affi N’Guessan

Une rencontre entre les deux branches du FPI a eu lieu, le lundi 4 janvier à la demande du Président Gbagbo Laurent.

En effet, le secrétaire général d’une section du Front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou était à la tête d’une délégation pour témoigner sa compassion à Affi N’Guessan, à la demande de Laurent Gbagbo, suite à sa libération conditionnelle.

Par ailleurs, « depuis le 7 août 2020, beaucoup des nôtres ont été arrêtés, tués et séquestrés; notre frère a été arrêté et emprisonné, et dans de telles circonstances, il est bon dès qu’il sort de voir s’il se porte bien et lui manifester notre compassion », a déclaré Assoa Adou aux médias.

« C’est ce que le président Gbagbo nous a demandé de venir faire cet après-midi », a fait savoir M. Assoa Adou,  chez M. Affi à la Riviera M’Badon.

Vers la réunification  du FPI

D’abord, M. Affi a salué ce geste, laissant entendre au travers d’un adage que les pieds ne vont pas là où le cœur n’a pas décidé, visiblement heureux de ce projet formé par sa famille politique.  De plus, « c’est grâce à votre hargne que cette décision a été prise parce que M. Alassane Ouattara n’avait pas autre choix que de nous libérer », a expliqué M. Affi.

Ensuite, il a émis ses vœux d’une bonne année à Laurent Gbagbo, souhaitant sa « délivrance » et son retour au pays afin de poursuivre le combat politique et « décharger le fardeau qui pèse sur ses compagnons de lutte ».

Puis, interrogé par les journalistes de savoir si c’est un rapprochement entre les camps en faction au sein du FPI, M. Assoa Adou a répondu que leur « frère » Affi a souffert et il était question de venir lui apporter leur « solidarité ».

Enfin, rappelons que, l’ancien Premier ministre, Affi N’Guessan, arrêté et incarcéré après l’élection présidentielle, pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire le 30 décembre 2020.
D’ailleurs, sa libération est intervenue à la suite de la clôture de la troisième phase du dialogue politique, entre le gouvernement, la société civile et l’opposition.

Maroc : Fès célèbre plus de 12 siècle de son existence

La capitale spirituelle du Maroc, la ville de Fès célèbre, ce lundi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011, et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations, soit plus de 12 siècles d’existence et de son rayonnement mondial.Cité impériale, Fès est réputée mondialement comme une ville gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie. Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1981, la cité spirituelle u Royaume subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées et sa son Université Al Quaraouiyine, la première au monde outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles.

La cité, un espace d’art, de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais de retrouver son rayonnement d’antan et de relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011 à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

Visite de « compassion » de Assoa Adou chez Affi à la demande de Gbagbo

Assoa Adou, le secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui était à la tête d’une délégation, lundi, a exprimé sa « compassion » à Affi Nguessan, le président statutaire du parti, à la demande de Laurent Gbagbo, suite à la libération conditionnelle de l’ancien Premier ministre. »Depuis le 7 août 2020, beaucoup des nôtres ont été arrêtés, tués et séquestrés; notre frère (Affi) a été arrêté et emprisonné, et dans de telles circonstances, il est bon dès qu’il sort de voir s’il se porte bien et lui manifester notre compassion », a dit Assoa Adou à la presse.

« C’est ce que le président Gbagbo nous a demandé de venir faire cet après-midi », a fait savoir M. Assoa Adou, qui a conduit une délégation du FPI chez M. Affi à la Riviera M’Badon, dans l’Est d’Abidjan. 

M. Affi a salué ce geste, laissant entendre au travers d’un adage que les pieds ne vont pas là où le coeur n’a pas décidé, visiblement heureux de ce projet formé par sa famille politique.

« C’est grâce à votre hargne que cette décision (de mise en liberté sous contrôle judiciaire) a été prise parce que M. Alassane Ouattara n’avait pas autre choix que de nous libérer », a soutenu M. Affi, vêtu d’une veste bleue, mais  sans cravate. 

Il a émis ses voeux d’une bonne année à Laurent Gbagbo, souhaitant sa « délivrance » et son retour au pays afin de poursuivre le combat politique et « décharger le fardeau qui pèse sur ses compagnons de lutte ».

Interrogé par les journalistes de savoir si c’est un rapprochement entre les camps en faction au sein du FPI, M. Assoa Adou a répondu que leur « frère » Affi a souffert et il était question de venir lui apporter leur « solidarité ». 

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, arrêté et incarcéré après l’élection présidentielle, pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire le 30 décembre 2020.

Sa libération conditionnelle est intervenue au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique, entre le gouvernement, la société civile et l’opposition.

Passage à 10 chiffres: l’ARTCI alerte sur des applications de conversion non autorisées

L’Autorité de régulation des services de télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a alerté lundi les populations sur des applications téléchargeables non autorisées visant à faciliter la conversion des numéros téléphoniques de 8 à 10 chiffres. « Il nous revient de manière récurrente que des applications téléchargeables sont mises à la disposition du public pour faciliter la conversion des numéros téléphoniques », dans les smartphones, pour le passage de 8 à 10 chiffres, indique l’ARTCI dans un communiqué.

L’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms et TIC en Côte d’Ivoire, a fait savoir « qu’à ce jour, elle n’a mandaté aucune entreprise pour agir en son nom en ce qui concerne de telles applications, en dehors des opérateurs de téléphonie qui le font pour leurs propres abonnés ».

Elle a rappelé aux développeurs que de telles applications requièrent les dispositions légales relatives à la protection des données à caractère personnel et à la sécurité numérique.

Le régulateur relève que la mise en place d’une telle application doit obéir aux principes du nouveau Plan de numérotation à 10 chiffres qui doit être strictement respecté lors de leur conception.   

De ce fait, il appelle à la vigilance de toute la population, les invitant à consulter son site web pour s’informer des dispositions pratiques relatives au changement du Plan national de numérotation.

Toutefois, l’ARTCI rassure les usagers des services de télécommunication qu’elle « mettra à leur portée une application prenant en compte les dispositions et principes » de la nouvelle numérotation.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 parce que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs arrivaient à saturation. 

Centrafrique: Touadéra réélu avec 53,92% des voix

Le président sortant de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, est réélu au premier tour à l’issue de la présidentielle du 27 décembre.Selon les résultats publiés lundi soir par l’Autorité nationale des élections  (ANE), M. Touadera a obtenu 53,92 % des voix, là où Anicet-Georges Dologuélé, arrivé 2e, a récolté 21% des suffrages.

Au total, 17 candidats prenaient part à cette élection présidentielle.