Calme plat à l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire 24h après le coup d’état militaire contre IBK

Un calme plat a régné mercredi dans la matinée à la « Maison du Mali» à Abidjan, l’immeuble abritant l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire au lendemain du coup d’État militaire contre le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta ( IBK).

Par ailleurs, l’immeuble abritant la représentation diplomatique malienne en Côte d’Ivoire, et plusieurs entreprises privées, n’avait pas l’ambiance des jours ordinaires. En effet, l’entrée de l’ambassade proprement dite est restée fermée aux visiteurs et autres usagers. Ceux-ci ont été éconduits pour la plupart,  par les agents de sécurité de service.

À en croire l’agent de sécurité de l’ambassade, ils auraient fermé à cause de la situation au Mali. Toutefois, des travailleurs de l’immeuble, par petits groupes et de nationalité malienne pour la plupart, commentent dans la discrétion l’actualité politique de leur pays.

Depuis quelques mois, le Mali est secoué par une crise politique avec des manifestations de rue. Ces manifestants réclamaient le départ du pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita ( IBK). De ce fait, le mardi, des soldats maliens se sont ainsi mutinés. Ces derniers ont également arrêté le président Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre Boubou Cissé.

Par la suite, le chef de l’État malien a annoncé dans une brève allocution télévisée, sa démission. Ainsi que, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

 

Microfinance: Didier Logon élu président de l’APSFD de Côte d’Ivoire

L’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisé de Côte d’Ivoire (APSFD) a renouvelé début août le Conseil d’administration de l’organisation avec l’élection de Didier Logon en qualité de président, à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire, succédant au défunt président de l’association Georges Kouassi Yao, décédé le 20 avril 2020.Au cours de cette Assemblée générale ordinaire, les dirigeants de l’association ont fait un bilan de l’exercice 2019 qui montre des indicateurs de performance probants dans le secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire.

Les données ressortent une bonne croissance entre 2018 et 2019, indique un rapport de l’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire (APSFD-CI), à l’issue de son Assemblée générale du 5 août 2020.   

Avec 403 points de service repartis sur l’ensemble du  territoire national, les 48 Systèmes financiers décentralisés (SFD) agréés comptent au 31 décembre 2019, un peu plus de 1,888 million de bénéficiaires contre 1,714 million en 2018, souligne le rapport. 

L’encours d’épargne à cette même période, se situe à 349,7 milliards de FCFA contre 292,8 milliards l’année précédente. Quant à l’encours de crédit, lui, il s’établi à 341 milliards de FCFA contre 284,9 milliards en 2018.

L’Assemblée générale a noté en outre que les activités et les actions menées en 2019 ont permis de relever le dynamisme du secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire et le professionnalisme de l’APSFD-CI.

Dans cet élan, les activités de l’APSFD-CI se sont déclinées autour d’un certain nombre d’objectifs stratégiques dont le renforcement des capacités, la représentation et le plaidoyer des membres de l’association.

L’on peut également relever la promotion de la finance responsable et inclusive auprès des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et la transparence du secteur de la microfinance par l’information chiffrée.

Le nouveau président de l’APSFD-CI, Didier Logon, a tenu dans un discours, à féliciter Mme Hélène Diarra et les anciens membres du Conseil d’administration pour leur contribution au renforcement de l’Association.

M. Logon a pris l’engagement, au nom de tous les nouveaux administrateurs, d’inscrire résolument les actions du Conseil dans la vision et la mission du développement de l’APSFD-CI.

La vice-présidente Hélène Diarra, a pour sa part, au nom des membres du Conseil sortant, remercié le directeur exécutif ainsi que les administrateurs pour la qualité du travail abattu au cours de cet exercice.

Mme Diarra s’est félicitée des actions en matière de défense des intérêts des membres et la promotion de l’inclusion financière des populations. Elle a rendu hommage au défunt président de l’association Georges Kouassi Yao, qui a quitté les siens le 20 avril 2020.

Côte d’Ivoire: la lutte contre les discours de haine en période électorale au menu d’une rencontre à Abidjan.

Un atelier sur la lutte contre les discours de haine et la promotion de la cohésion sociale pendant la période électorale en Côte d’Ivoire, s’est tenu, mercredi, à Abidjan en présence des représentants du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, des organisations de la société civile ivoirienne, des journalistes, des blogueurs et des forces de l’ordre.«  Par la résurgence de la violence verbale et de la violence physique, nous sommes en train de perdre tous les acquis, fruits de concessions réciproques et sacrifices individuels et collectifs qui ont permis de réussir l’élection présidentielle de 2015 », a fait remarquer  à l’ouverture de ces assises, Pr Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.  

Poursuivant, elle s’est inquiétée du retour des «  vilains sentiments » sur la scène politique ivoirienne qui créent des angoisses chez les populations à quelques mois de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.  

«  Nous devons changer notre rapport à la politique. Nous devons changer notre rapport à l’adversaire qui n’est pas un ennemi, mais un citoyen qui veut apporter par sa différence sa vision du développement de son pays », a encouragé Pr Koné appelant les uns et les autres à « épouser la culture de la paix ». 

Par ailleurs, elle a interpellé les acteurs politiques ivoiriens sur leurs responsabilités à maintenir un climat de paix. «  La violence n’est pas un programme de société. Chaque mort est une mort de trop », s’est-elle offusquée estimant que «  nous pouvons exprimer nos droits sans détruire notre pays ».

«Pour la paix et la stabilité dans notre pays, nous devons tous être des pro-Côte d’Ivoire, mais pas des pro-ethnies, des pro-religions», a conseillé Pr Mariatou Koné insistant que «l’élection n’est pas la guerre».

Auparavant, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies en Côte d’Ivoire (PNUD), Carol Flore-Smereczniak, a constaté que « la perspective de la prochaine élection présidentielle du 31 octobre 2020 attise les tensions ».

«Les signes d’une radicalisation des messages notamment politiques ont malheureusement été notés. Des messages parfois emprunts de stigmatisation et de haine, qui attisent les tensions socio-politiques et qui pourraient fragiliser la cohésion sociale et affecter les importants acquis en matière de consolidation de la paix», a-t-elle expliqué. L’élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Mauritanie : l’ex président Abdel Aziz entendu par la Sûreté nationale

Accusé de corruption dans un rapport de la Commission d’enquête parlementaire qui s’est penchée sur sa gouvernance, l’ex président mauritanien, Mohamed Oul Abdel Aziz, est entendu depuis lundi dernier par la Sûreté nationale.C’est une première dans l’histoire récente de la Mauritanie indépendante. Un ancien président convoqué par la justice pour s’expliquer sur sa gestion des affaires de l’Etat. Tout a commencé lundi à 16 h quand des éléments de la police sont arrivés au domicile de l’ex président pour lui notifier une convocation de la direction générale de la Sûreté nationale fixée à 17h30.  

Arrivé à l’heure indiquée à la Sûreté nationale, Mohamed Ould Abdel Aziz a été entendu par 5 officiers de la police qui lui ont notifié les raisons de sa convocation. Dans un premier temps, il se serait braqué avant de finir par collaborer avec les enquêteurs après deux heures d’attente, rapportent des médias locaux.

Au-delà des accusations portant sur sa gestion, il est également reproché d’atteinte à la « Sûreté de l’Etat ». 

Ses avocats, avec à leur tête Me Mohameden O. Ichidou, ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont déclaré que leur client « était détenu en dehors de la loi » et qu’ils ont été empêchés de l’assister lors de son interrogatoire.

Ils ont ainsi demandé aux autorités judicaires de respecter les procédures et les règles, réaffirmant leur attachement à tous les droits de leur client, dont notamment la présence de ses avocats lors de son interrogatoire et au cours de l’enquête.

Les défenseurs de M. Aziz ont par ailleurs démenti l’information selon laquelle les véhicules, récemment découverts dans différents hangars, soient la propriété de leur client.

Les forces de l’ordre ont en outre tué dans l’œuf un rassemblement en soutien à Mohamed Ould Abdel Aziz. Un important dispositif sécuritaire était également visible tout autour des locaux de la Sûreté nationale.

Le Maroc appelle toutes les parties et forces vives au Mali à privilégier l’intérêt supérieur du pays

Le Maroc suit de près l’évolution de la situation au Mali, qui vient à la suite de plusieurs semaines de tensions politiques et sociales, a indiqué mercredi un communiqué du ministère des affaires étrangères et de la coopération africaine.Le Royaume appelle toutes les parties et forces vives maliennes à « privilégier l’intérêt supérieur du pays, sa stabilité, ainsi que la quiétude et les aspirations de son peuple », a précisé la même source.

Le Maroc, qui appelle à une transition civile pacifique, permettant un retour rapide et encadré à l’ordre constitutionnel, est « entièrement confiant que les frères maliens sauront faire preuve de sens de la responsabilité et puiser dans les valeurs de paix et de concorde nationale, enracinées en eux, afin de restaurer la sérénité et la stabilité du Mali, auprès duquel le Royaume du Maroc fut et demeure engagé », a conclu le communiqué.

Le Mali fait l’objet de grandes inquiétudes après une tentative de mutinerie lors de laquelle le Président Ibrahim Boubacar Keita et son Premier ministre ont été arrêtés par des militaires en révolte à Bamako. La situation reste confuse. La communauté internationale a condamné cette prise de pouvoir par les militaires. Pour sa part, le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence, ce mercredi et à la demande de la France et du Niger, pour suivre l’évolution de la situation.

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a, quant à lui, appelé dans un communiqué à la « libération immédiate et sans conditions » du chef de l’Etat malien, qui a finalement annoncé lui-même sa démission.

Maroc : La CNOPS fait marche arrière et annonce le remboursement des prestations liées à la Covid-19

La Caisse nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) au Maroc est revenue sur sa décision de ne pas rembourser les frais des prestations diagnostiques et thérapeutiques liés à la Covid-19 en annonçant que les prestations en question seront remboursées.Des consultations en ce sens ont eu lieu avec le ministre de l’Economie et des Finances. Après avoir consulté l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), la CNOPS annonce mercredi dans un communiqué que les prestations seront remboursées.

A cet égard, une réunion se tiendra la semaine prochaine au niveau des commissions techniques issues de la Commission interministérielle de pilotage de la réforme et la gouvernance de la protection sociale, en présence des autorités gouvernementales concernées et des organismes gestionnaires de l’Assurance maladie obligatoire.

La réunion sera consacrée à l’étude des possibilités d’assurer le remboursement et la prise en charge des prestations relatives à la Covid-19 au profit des assurés, dans le respect des exigences médicales et des normes financières propres à garantir la continuité des prestations garanties par les régimes d’assurance maladie obligatoire à moyen et long termes.

Elle portera également sur les modalités et les voies permettant de préserver l’équilibre financier de la CNOPS pour qu’elle puisse honorer ses engagements envers les producteurs de soins et les assurés.

Lundi, la CNOPS a publié un communiqué dans lequel il a annoncé que les frais des prestations diagnostiques et thérapeutiques liés à la Covid-19 que ce soit les analyses biologiques, les examens radiologiques de diagnostic et de suivi, les séjours hospitaliers, ainsi que les médicaments, ne sont pas remboursables.

La Caisse a justifié sa décision par le fait que la pandémie de la Covid-19 s’intensifie comme étant une force majeure et fait également partie des maladies à caractère épidémique exonérées de la rémunération des services et prestations rendus par les hôpitaux et services relevant du ministère de la Santé.

Créée en 1950, la CNOPS est une fédération qui regroupe 8 grandes mutuelles. Elle est chargée en matière d’assurance maladie obligatoire de base d’instruire, en coordination avec les sociétés mutualistes la composant, les demandes d’affiliation des employeurs et d’immatriculation des personnes relevant de son ressort, d’assurer le recouvrement des cotisations salariales et contributions patronales et de rembourser ou prendre en charge directement les prestations garanties par la loi.

Le Mali suspendu de l’UA jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel

L’Union africaine (UA) a suspendu mercredi le Mali au lendemain du coup d’Etat qui y a renversé le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par les militaires putschistes et dont l’UA demande la libération.L’UA « suspend le Mali de l’Union africaine jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel et demande la libération du président Boubacar Keita, du Premier ministre et des autres responsables du gouvernement arrêtés par la force par l’armée », a indiqué le Conseil paix et sécurité de l’organisation panafricaine sur Twitter.

Dans un communiqué, le président en exercice de l’UA, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa a « condamné le changement inconstitutionnel de gouvernement au Mali » et « exigé la libération immédiate du président, du Premier ministre et des autres ministres », appelant l’armée à rentrer dans les casernes.

Le président malien Ibrahima Boubacar Keita et le premier ministre Dr Boubou Cissé ont été arrêtés, mardi 18 août, par les militaires et acheminés au camp de Kati, à 15 km de Bamako, quelques heures après le début d’une mutinerie au camp de Kati.

Le président Keïta a annoncé à la télévision publique sa démission dans la nuit de mardi à mercredi, puis la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale. « Ai-je réellement le choix ? », a-t-il déclaré, en disant vouloir éviter que du sang ne soit versé pour qu’il se maintienne au pouvoir.

Le colonel-major Ismaël Wagué a ensuite annoncé la création du Comité national pour le salut du peuple, expliquant que les militaires avaient « décidé de prendre (leurs) responsabilités » face au chaos, à l’anarchie et à l’insécurité.

Les militaires ont appelé la société civile et les mouvements politiques à « créer les meilleures conditions d’une transition politique civile conduisant à des élections générales crédibles » dans un « délai raisonnable ».

Les putschistes ont enfin annoncé la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu, tout en tentant de rassurer la communauté internationale sur ses intentions. « Tous les accords passés » seront respectés, a affirmé le colonel Wagué.

La Côte d’Ivoire ferme ses frontières terrestres et aériennes avec le Mali (officiel)

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé mercredi de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec le Mali à la suite de la chute du président Ibrahim Boubacar Kéïta dit « IBK ».« Le gouvernement ivoirien décide de la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes avec le Mali, à compter de ce mercredi 18 août 2020, jusqu’à nouvel ordre », indique un communiqué signé du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

Cette mesure intervient après une décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ce même jour, de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes de ses pays membres avec le Mali.

Dans cet élan, la Cedeao a également décidé de la suspension de toutes les relations économiques, financières et commerciales avec le Mali. En exécution de cette mesure, le ministère ivoirien de l’Économie et des finances à instruit toutes les banques et établissements financiers à l’effet de suspendre tout flux financier en direction du territoire malien jusqu’à nouvel ordre.  

De même, toutes les sociétés de Gestion et d’intermédiation (SGI), les sociétés de gestion d’organisme de placement collectif en valeur mobilière  (SGO), et les institutions financières  et acteurs du marché financier ont été sommés de suspendre toute relation économique, financière et tout flux financier avec le Mali.

Une mutinerie déclenchée au sein de l’armée, le mardi 18 août 2020, et ayant impacté les institutions de la République du Mali ont occasionné la chute de IBK. Et ce, à la suite de plusieurs manifestations de rue à l’appel de l’imam Dicko.

Lancement à Abidjan du mouvement politique « Agir pour la Nation »

Agir pour la Nation, un mouvement politique ivoirien dont l’objectif est de promouvoir la paix, la concorde et l’unité, a lancé officiellement mercredi ses activités, lors d’une conférence à la Maison de la presse d’Abidjan.Agir pour la Nation, selon son président Serge Kakou Sanogo, est une plateforme qui « fédère toutes les sensibilités politiques, ethniques et sociales qui doivent pouvoir se retrouver pour parler d’une seule voix » et préserver la paix.

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, traverse une période électorale et « il faudrait qu’on ait des structures qui soient le creuset de sensibilisation pour que la paix, la stabilité et la quiétude soient le partage de tous »; et que tout le monde épouse un esprit qui consacre la paix.

Suite aux dernières manifestations de populations pour, disent-ils protester contre un « troisième mandat » du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, M. Sanogo a appelé à plus de responsabilité dans le jeu politique et le respect des voies légales.

Noël Douré, président des artistes proches du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), présent à la conférence, a réagi sur la situation politique en Côte d’Ivoire, à l’orée de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Il a déploré que des populations soient « instrumentalisées » et mises à la rue pour manifester. Il a martelé que l’opposition qu’ il juge comme commanditaire de ces heurts, « n’avance même pas » dans cet élan.  

Autrefois, pourfendeur de M. Ouattara, l’artiste ivoirien Noël Douré, estime que l’actuel chef d’Etat a mis la Côte d’Ivoire en chantier avec pour seule motivation le travail, souhaitant qu’ il fasse un autre mandat et remporte dès le premier tour. 

« Il est malheureux de constater que dans un village puisqu’on aime pas le chef ou ses méthodes  qui sont la rigueur, le travail, le développement, on est fâché et on montre le village avec la main gauche», a-t-il caricaturé.  

« Avant, on disait y a rien en face, mais aujourd’hui moi je peux vous dire que l’opposition nous fait la passe», a dit Noël Douré en allusion au pouvoir qui, selon lui, peut exploiter ces situations en sa faveur pour gagner l’élection présidentielle à venir.

Agir pour la Nation se veut un catalyseur des idéaux de paix et envisage de recueillir les préoccupations des acteurs politiques et de la société civile en vue de créer une synergie autour des intérêts communs, seuls gages du développement.

Kribi Conteneurs Terminal accueille la ligne directe Asie-Afrique

Crib Conteneurs Terminal (KCT) accueillie le navire CMA CGM Cendrillon qui inaugure ainsi la ligne directe Asie-Afrique (ASAF) au Port en eaux profondes de Kribi.Constitué d’un groupe d’actionnaires camerounais, de Bolloré, de CMA CGM et de CHEC, le consortium Kribi Conteneurs Terminal est le concessionnaire du terminal à conteneurs du port en eaux profondes de Kribi.

« La réouverture de la ligne ASAF permet au port de Kribi d’être mieux connecté au reste du monde. Avec la mise en place d’un bureau douanier en 2020 qui complètera l’offre de service existante, nous serons par ailleurs en mesure de diminuer le temps de transit pour un gain de productivité significatif tout en réduisant considérablement les coûts » a déclaré Eric Lavenu, Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal.

Asia West Africa Service (ASAF) opéré par la compagnie maritime CMA CGM est en effet un des services majeurs offerts par les armateurs dans le cadre du transport des conteneurs de l’Asie vers l’Afrique. En partenariat avec MAERSK et NILE DUTCH, CMA CGM va offrir grâce à service, un rayonnement au terminal à conteneurs du Port de Kribi qui renforce ainsi sa vocation d’opérateur de référence de la Région Golfe de Guinée.

Grâce à ce service, les opérateurs économiques du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique vont bénéficier d’un transit time favorable pour leurs marchandises au départ ou à destination de l’Asie.

Long de 334 mètres et d’une capacité de 8645 équivalent vingt pieds, il est le fruit d’une concertation bénéfique avec l’ensemble des acteurs de la place portuaire dont le Port Autonome de Kribi.

 KCT offre à la chaîne logistique camerounaise une infrastructure moderne, adaptée à la nouvelle génération de navires transocéaniques, dont des quais de 350 mètres pouvant accueillir des navires ayant une capacité allant jusqu’à 11 000 EVP. Les infrastructures et les équipements sont conformes aux meilleurs standards internationaux.

Véritable porte d’entrée sur le Cameroun et ses pays de l’hinterland, comme le Tchad ou la République Centrafricaine, ce nouveau terminal est appelé à faciliter l’essor du commerce régional et accélérer la croissance économique du pays. Kribi Conteneurs Terminal souhaite également se positionner comme un hub de transbordement.