Côte d’Ivoire: 318. 995 candidats affrontent les épreuves écrites du BAC session 2020

Les candidats à la session 2020 de l’examen du baccalauréat (BAC) en Côte d’Ivoire, estimés à 318 995 inscrits, ont entamé lundi les épreuves écrites, qui devraient s’achever le jeudi 30 juillet 2020.Pour cette session 2020 du BAC, sont inscrits 318 995 candidats qui composent dans 506 centres à travers le pays, avait annoncé début juin la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.      

Cette cession se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, qui a quelque peu perturbé les cours, mais le département ministériel en charge de l’éducation nationale a réaménagé le calendrier scolaire et organisé des cours en ligne pour tenir cet examen.  

Mme Kandia Camara a prévenu les acteurs du système éducatif que son ministère mènera une « lutte implacable contre le fléau de la fraude », depuis les inscriptions, en passant par les compositions et les corrections, jusqu’aux délibérations.  

Ces actions, dira-t-elle, « se poursuivront même après les résultats pour traquer les auteurs, les bénéficiaires et les complices de pratiques frauduleuses ». Et ce, pour rendre crédibles les parchemins sanctionnant les examens scolaires.  

Le mardi 28 juillet 2020, les épreuves écrites du BAC devraient se dérouler seulement dans la matinée en raison de la proclamation des résultats du BEPC dans l’après-midi.

L’année académique 2019-2020, repoussée en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, prend fin le 14 août 2020. Un timing dû au réaménagement du calendrier scolaire.

L’ANC rend hommage à l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a conduit, hier dimanche, ses collègues membres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) pour honorer l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni.Les funérailles de Mlangeni auront lieu mercredi sur le campus de Soweto de l’université de Johannesburg.

Dans son hommage, Ramaphosa a décrit Mlangeni comme un « phare de leadership » dont la mort a marqué la fin d’une génération d’histoire et laissé l’avenir entre les mains de ceux qui sont restés.

« Avec son décès, Mlangeni a en effet passé le relais à ses compatriotes pour construire l’Afrique du Sud pour laquelle il s’est battu pour la libérer et la reconstruire », a déclaré Ramaphosa. Mlangeni a défendu les valeurs nécessaires pour ce faire, y compris la dignité et l’opportunité pour tous, et sa vie dramatique était un exemple unique d’héroïsme et d’humilité habitant la même personne », a déclaré Ramaphosa.

De son côté, Tokyo Sekgwale, membre senior de l’ANC, a partagé ses souvenirs du regretté Mlangeni, affirmant qu’il ne fallait pas seulement se souvenir de lui comme quelqu’un qui s’est battu contre l’administration corrompue de l’ancien président Jacob Zuma, mais comme un homme de principe et un combattant pour la justice.

Le trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile, a déclaré que même dans ses derniers jours, Mlangeni a consacré son temps à garantir la réalisation d’une Afrique du Sud idéale.

Mlangeni était le dernier prévenu du procès pour trahison de Rivonia et a été emprisonné aux côtés de Nelson Mandela en 1964.

Il est décédé à l’âge de 95 ans des suites d’une douleur abdominale à l’hôpital militaire de Pretoria où il avait été admis, selon sa famille. Mlangeni avait passé 26 ans en prison et était le dernier des huit accusés au procès de Rivonia.

Crise malienne : la CEDEAO organise un sommet extraordinaire sur la situation socio-politique malienne

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.

En effet, ce Sommet sera l’occasion pour le Président Nigérien, Mahamadou ISSOUFOU, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, et le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude BROU, de faire un exposé sur la situation socio-politique au Mali. Aussi, les cinq chefs d’Etat de la sous-région devront rendre compte de la mission effectuée à̀ Bamako, le jeudi dernier.

Par ailleurs, au cours de la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’Etat ont invité́ le Sommet à̀ adopter une déclaration forte. Celle-ci préconisera, sur la base des principes qui régissent l’Organisation sous-régionale en matière de prévention, de gestion et de règlement de conflits. Ainsi, elle pourra apporter des solutions durables pour une sortie de crise rapide au Mali.

Rappelons cependant, qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK). En outre, des scènes de violence se sont produites dans les rues de Bamako. De plus, des affrontements se sont produits entre les manifestants de l’opposition et les forces de sécurité maliennes dans certaines villes du pays.

Toutefois, soulignons qu’une précédente mission diplomatique avait été faite à Bamako. Cette mission avait réuni des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan. Mais, malheureusement ce dernier n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Selon l’Iman Mahmoud Dicko, il avait indiqué ne pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président. Cette déclaration a été faite peu de temps après la médiation de jeudi dernier.

Maroc : Création du Centre de compétence dans le développement durable

Un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D) a été crée par des experts, des enseignants-chercheurs et anciens haut cadres, engagés dans le développement durable.L’assemblée générale constitutive de cette structure, qui intervient dans la perspective de promouvoir la coopération Sud-Sud et de renforcer l’approche triangulaire en matière de développement entre le Maroc et ses différents partenaires, au nord de la Méditerranée et en Afrique, a eu lieu le 23 juillet, indique lundi un communiqué des  initiateurs de ce Centre.

Ce Centre réunit plusieurs experts dans de multiples domaines, dont la lutte contre les effets du changement climatique, les énergies renouvelables, le traitement, la valorisation des déchets et les eaux usées, le développement territorial, l’agriculture, la forêt, la sauvegarde de la biodiversité, l’économie de l’eau, l’économie circulaire, les évaluations environnementales, la responsabilité sociale des entreprises et l’économie sociale et solidaire.

Sa mission consistera notamment à renforcer les capacités des administrations et des collectivités territoriales à l’échelle nationale et dans les pays partenaires, à promouvoir la qualité des prestations liées au conseil, ainsi que l’expertise marocaine à l’international en matière de développement.

Première du genre en Afrique, cette initiative vise, par ailleurs, à accompagner la transition écologique du continent, qui fait de cette région du Globe, la plus menacée par le réchauffement climatique et qui souffre d’un grand déficit en termes de services publics (eau, assainissement, déchets, énergie, etc.) et d’un besoin croissant en matière de renforcement des capacités dans ces domaines.

Election / FIF : dernière semaine avant le dépôt des dossiers de candidature le 1er août

Dernier virage cette semaine avant le dépôt des dossiers de candidature pour la course à l’élection de la présidence de la FIF, fixé au 1er août 2020. Didier Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté vont entamer cette semaine une période décisive dans leur quête de dirigeant du sport en Côte d’Ivoire

En effet, l’élection prévue pour le 05 septembre, ils devront passer le capte de la validation des candidatures, cette semaine.

Par ailleurs, parmi les trois candidats en lice, si certains ont pu récolter des parrainages d’autres par contre rencontrent des difficultés. C’est le cas pour Didier Drogba qui devra boucler la question de ces soutiens cette dernière semaine. Soulignons que si ce dernier souhaite déposer son dossier de candidature, il devra fournir plus d’efforts.

Quant à Sory Diabaté et Idriss Diallo, ces derniers détiennent une longueur d’avance sur leur adversaire Drogba. Notamment pour ce qui concerne le parrainage des groupements. En outre, ces derniers se sont mis au travail pour obtenir les parrainages des clubs de Ligue 1, Ligue 2 et D3.

Toutefois, notons que les deux dirigeants ne devraient pas avoir de difficultés à boucler leur dossier de candidature comme Didier Drogba. Rappelons cependant, que ce dernier n’a obtenu que le soutien de la branche dissidente des arbitres, qui est contesté par la FIF.

Ainsi, seul le parrainage des médecins du sport pourra mettre fin au débat sur la candidature de Didier Drogba.

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur l’explosion des cas de contaminations au Coronavirus ces derniers jours et à la loi de finance rectificative.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les deux régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima concentrent à elles seules la moitié des 19.600 cas Covid-19 confirmés à ce jour, soit quelque 10.000 cas chacune.

Et ce sont ces mêmes deux régions qui ont fait flamber le nombre de contaminations depuis la mise en application des mesures d’assouplissement, ajoute le journal, expliquant que ce n’est pas surprenant car elles sont les deux principaux pôles où se concentrent les activités industrielles du pays.

Mais cela ne justifie en rien la montée inquiétante des chiffres, note-t-il, soulignant que le déconfinement a pour objectif de permettre un retour à l’activité et à la vie normale tout en veillant à la protection de la santé publique.

+Le Matin+ La décision vient de tomber. A partir de ce 26 juillet à minuit, interdiction de quitter certaines villes ou d’y accéder, sauf exception. La liste dressée par les ministères de l’Intérieur et de la Santé comprend les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech.

Dans un communiqué conjoint diffusé dimanche, cité par le journal, les deux départements précisent que la décision, qui s’inscrit dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du virus, a été dictée par la situation épidémiologique dans plusieurs villes et provinces du royaume, marquée par une hausse notable du nombre des contaminations.

Cette interdiction s’explique également par le fait que la majorité des citoyens font fi des mesures de prévention en vigueur, telles que la distanciation sociale, le port du masque de protection et l’utilisation des désinfectants, pourtant disponibles en quantité sur les marchés. Un non-respect qui a contribué à une plus forte propagation du virus et à l’augmentation des cas d’infection.

Côté économie, +l’Economiste+ souligne que le budget rectificatif est simple, estimant que c’est une très bonne chose en ces temps incertains.

« Plus on engraisse ce genre de texte, plus la politique économique se perd », reconnaît le quotidien, notant que les élus et ministères qui doivent traiter le projet se perdent aussi. « Ils finissent par apporter leur propre vision, compliquant encore plus la conduite des affaires publiques ».

On aura noté que le mot « austérité » n’y figure guère, fait-il remarquer, notant, toutefois, que « c’est un mensonge par omission. L’austérité est bien là ».

Par ailleurs, la publication souligne que l’emprunt aide à passer le cap, tout en sachant, que année après année, il a tendance à drainer les richesses vers le système financier, ce que ne fait pas l’impôt, s’il est bien recouvré.

Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.

Présidentielle octobre 2020 : les femmes du RHDP demandent à Ouattara de briguer un 3e mandat

Le dimanche 26 juillet à Abidjan, les femmes du RHDP ont demandé à Alassane Ouattara de se porter candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre.

En effet, ces dernières ont lancé leur appel lors de la cérémonie hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Nous femmes du RHDP lançons un pressant appel à notre guide, notre mentor, notre boussole, le docteur Alassane Ouattara. Ont-elles exprimé.

À en croire, elles espèrent qu’Alassane Ouattara revienne sur ces paroles de ne point briguer un nouveau mandat présidentiel. Pour elles, il devrait accepter d’être le candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Par ailleurs, selon la porte-parole, Mme Odette Ehuim, le président Ouattara représente leur guide, leur mentor et leur boussole.

Cependant, rappelons que ce dernier  a été sollicité de toute part afin de poser sa candidature pour un 3e mandat. Et ce, suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly, le 08 juillet 2020. En outre, notons que celui-ci a été désigné pour défendre les couleurs de leur parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Présidentielle 2020 : Bédié vote au sein de son parti pour la convention locale PDCI

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, candidat unique aux conventions locales du Pdci en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a voté dimanche, dans une ambiance festive au siège du parti.

En effet, arrivé en fin de matinée à la Maison du parti, le siège du PDCI, en compagnie de son épouse, ce dernier a voté dans l’auditorium, sous des notes de fanfares, et des militants en liesse.

Par ailleurs, encadré par son protocole, il s’est adressé brièvement à la presse. Le président du PDCI s’est félicité du processus de choix du candidat du PDCI. Notamment, pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

En outre, l’on a pu constater sur les réseaux sociaux, des rumeurs se rapportant sur son état de santé. Selon les dires, Henri Konan Bédié, était souffrant et aurait été évacué dans un centre hospitalier. Toutefois, cette information démentie par son staff de communication.

Cependant, rappelons qu’il est le seul candidat retenu après le rejet du dossier de candidature de Kouadio Konan Bertin dit KKB. De ce fait, Bédié devra au travers de ces conventions locales, montrer sa présence au sein de la formation par un fort taux de participation.

L’hommage unanime de la presse sénégalaise à Babacar Touré

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la mort du fondateur du groupe de presse Sud Communication.Babacar Touré « est décédé hier soir (dimanche) à Dakar », informe Le Soleil. Le quotidien national affirme que « la presse africaine, en particulier sénégalaise, perd l’un de ses monuments qui a gravé son nom dans les annales du pluralisme médiatique »

Cela fait dire à L’AS qu’ « un géant s’est effondré ». Et ce journal renseigne que l’ancien président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) « s’est éteint à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) des suites d’une maladie ».

Avec le calembour « Le Touré joué », lisez le tour est joué, Le Quotidien indique « la fin d’une histoire ». Poursuivant, ce journal souligne que le défunt était « un architecte, un référent de qualité de la presse. Babacar Touré, plus connu sous la signature BT, c’est un fabuleux destin qui vient de s’interrompre. A 69 ans ».

Pour Lii Quotidien, c’est « un pan de la presse indépendante (qui) s’affaisse », non sans mentionner que Babacar Touré est « diplômé en Sociologie, en Sciences politiques, en Journalisme et Communication, et titulaire d’un Certificat de maîtrise d’anglais ».

Dans les colonnes de Lii Quotidien, Mamadou Koumé, ancien directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) lui rend un vibrant hommage : « C’est au Cesti (Centre d’études des sciences et techniques de l’information, Dakar) que nous nous sommes connus en 1976. (Nous) sommes restés des amis. Mbaye, comme je l’appelais, était un homme courageux, sincère et généreux. Un seigneur s’en est allé ».

A en croire Vox Populi, « la presse perd un modèle et une icône ». EnQuête en conclut que les professionnels des médias sont « touchés au cœur ». Dans ce journal, M. Koumé, qui fut aussi le président de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS), soutient que « quand il lançait Sud avec (entre autres) Abdoulaye Ndiaga Sylla, il fallait beaucoup de courage pour relever ce défi. C’était un éclaireur, un visionnaire. C’est un exemple pour tous les journalistes, surtout pour la jeune génération ».

De son côté, L’Observateur fait noter que « la mauvaise nouvelle, à la vitesse de la lumière, a assombri les cœurs, éteint les pensées évanescentes. C’est que Babacar Touré, grand manitou de la presse n’était pas qu’un patron. C’était, selon beaucoup de témoignages, un contemporain capital. Quelqu’un qui se lève par l’érudition, mais surtout par l’humilité ».

Enfin, Tribune rappelle que Babacar Touré, né en 1951 à Fatick (centre), est « membre fondateur de l’Union nationale des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Unpics) devenue plus tard le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) ».