Santé d’Amadou Soumahoro: Le cabinet du Président de l’Assemblée nationale fait des révélations

Une folle rumeur indiquait l’état de santé de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro alias « Cimétière » . Selon la rumeur, Amadou Soumahoro a piqué une crise de paludisme dans la ville de Korhogo et sera bientôt évacué en France.

En visite dans la ville de Korhogo dans le cadre de la coordination des actions d’enrôlement, Amadou Soumahoro aurait été victime d’une crise de paludisme. Le Président de l’Assemblée nationale aurait été évacué à Abidjan, afin d’organiser une seconde évacuation héliportée vers la France.

Cependant, Carmen Obou, chargée de la communication d’Amadou Soumahoro a indiqué qu’il se porte très bien. « Le président Amadou Soumahoro se porte très bien. Il est chez lui à domicile. Il passe un week-end de repos comme tout le monde », a-t-elle déclaré.

« Il reprendra ses activités dès le début de la semaine », a-t-elle ajouté.

Rappelons qu’Amadou Soumahoro avait séjourné en France, pour des soins médicaux le samedi 23 mai 2020. Son cabinet avait botté en touche, dans un premier temps, avant que la responsable de la communication rejette le fait d’évacuation sanitaire du successeur de Guillaume Soro.

Barrage de la renaissance: l’UA exhorte les parties à trouver «une solution amiable»

L’Union Africaine (UA) invite l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan à engager un dialogue franc en vue d’aboutir au règlement du différend sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd).À cet effet, Cyril Ramaphosa, le chef de l’État sud-africain, par ailleurs président de l’UA, a convoqué par visioconférence, le 26 juin dernier, une réunion extraordinaire du Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union « afin de débattre des évolutions récentes » dans ce dossier sensible. 

Dans un communiqué reçu ce lundi à APA, l’organisation panafricaine informe que « le Bureau de la Conférence a reçu avec satisfaction le rapport de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA ». Cette étude signale entre autres que « plus de 90 % des problèmes dans les négociations tripartites entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont déjà été résolus ».

Partant de là, le Bureau de la Conférence a exprimé « sa vive reconnaissance pour l’approche positive et constructive qu’ont adoptée les trois parties dans la recherche d’un règlement pacifique et négocié de toutes les questions en suspens ».

Après avour souligné l’importance d’un « résultat avantageux pour tous, dans un esprit de solidarité et de coopération », cet organe de l’UA a décidé d’insuffler « un nouvel élan aux négociations tripartites » pour une entente sur les problèmes techniques et juridiques qui subsistent.

Pour mettre toutes les chances de son côté, le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement a convenu d’élargir le Comité tripartite sur la question du Gerd composé de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan. Ainsi, l’Afrique du Sud sera incluse comme observateurs puisqu’elle assure la présidence de l’UA. 

Ce comité sera aussi ouvert aux membres du Bureau de l’UA et à quelques experts de la Commission. Le Comité élargi a une première mission : présenter un rapport à M. Ramaphosa dans un délai d’une semaine.

Au cours d’une réunion prévue dans deux semaines, le rapport du Comité élargi sur le résultat des négociations relatives aux questions en suspens concernant le Gerd sera examiné par le Bureau de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement.

En outre, cet organe s’est félicité de « l’engagement que les trois parties ont pris de s’abstenir de faire des déclarations ou de prendre des mesures qui pourraient entraver ou compliquer le processus mené par l’UA visant à trouver une solution acceptable sur toutes les questions en suspens ».

Durant ses travaux, le Bureau a pris note « du potentiel du projet Gerd pour l’Afrique ». Les participants à la visioconférence ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre note du fait que « l’UA est saisie de la question ».

Tous les membres du Bureau de la Conférence ont pris part à cette réunion. Il s’agit de Felix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, d’Abdel Fattah al Sisi, président de l’Égypte, d’Uhuru Kenyatta, président du Kenya et d’Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali.

Abiy Ahmad, le Premier ministre éthiopien, et son homologue soudanais Abdalla Hamdok ont, quant à eux, été invités.

Côte d’Ivoire/Zuenoula: 03 femmes enterrées vivantes après avoir été accusées de sorcellerie

Une affaire de « sorcellerie » fait grand bruit dans la ville de Zuénoula, dans le centre-ouest ivoirien. En effet, 03 femmes accusées ont été enterrées vivantes dans le village de Bonéfla dans la sous-préfecture de Kanzra, département de Zuenoula.

Accusées d’avoir tué un élève en sorcellerie, 3 femmes ont été publiquement lynchées des éléments de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Après la bastonnade infligée aux 3 femmes, certaines sources avancent qu’elles ont été enterrées vivantes.

Cet incident a créé une vive tension dans le village. Ainsi, plusieurs jeunes du village en fuite, ont trouvé refuge dans la brousse. Il a fallu l’intervention d’un détachement de la Gendarmerie, pour apaiser les tensions dans le village de Bonéfla.

Suite au malheureux constat effectué par les forces de l’ordre, les 03 femmes de Bonéfla ont été finalement déterrées, afin de leur offrir des sépultures dignes, au besoin, de leur organiser des funérailles.

Transua / Covid-19 : Le maire Isaac Tano annonce un financement de 350 millions de Fcfa aux populations

Le maire de Transua, Isaac Tano, a annoncé un appui de 350 millions de FCFA en faveur des personnes rendues vulnérables par la COVID-19 dans la commune de Transua. Cette information a été faite lors du point de presse quotidien sur la maladie à Coronavirus, le samedi 27 juin 2020 à Abidjan.

En effet, le maire de Transua, Isaac Kobenan a indiqué mettre en place un fonds d’appui aux personnes vulnérables. Notamment, ceux qui ont été impactées par cette crise sanitaire.  Selon lui, cet appui financier, d’une valeur de 350 millions de FCFA, permettra aux bénéficiaires de se prendre en charge très rapidement.

Par ailleurs, il a rappelé les actions menées par le conseil municipal de Transua pour briser la chaîne de propagation de la pandémie. Il s’agit de la mise en place d’un plan de lutte départemental, de l’implication des leaders communautaires. Et ce, au cours des séances de sensibilisation des populations au strict respect des mesures barrières.

En outre, le conseil municipal a également procédé à plusieurs actions dans le cadre de cette lutte contre la covid-19. Plus particulièrement, la réhabilitation de centres de santé, la distribution de masques et de dispositifs de lavage des mains. Ainsi qu’à la désinfection des édifices publics et des gares routières.

Cependant, Isaac Kouabenan Tano a annoncé la mise en place d’un corridor moderne à la frontière avec le Ghana. Pour lui, cette infrastructure, contribuera à renforcer les mesures de contrôle des frontières terrestres.

Décès à Abidjan de l’acteur et comédien ivoirien «Lance Touré» (famille)

L’acteur et comédien ivoirien Lanciné Touré dit « Lance Touré » a tiré dimanche à Abidjan sa révérence, entre 22h et 23h (GMT), des suites d’une longue maladie, a appris lundi APA auprès de sa famille.Le décès est survenu, entre 22h et 23h (GMT) à son « domicile » à Abidjan, des suites d’une longue maladie, a rapporté à APA un des fils biologiques du comédien ivoirien, qui n’était pas aperçu depuis un bon moment dans de nouveaux tournages télés.

Il a incarné des rôles dans des séries à succès telles « Sida dans la cité » qui a révélé son génie et son talent au grand public. Dans « les coups de la vie », une autre série diffusée sur des chaînes africaines, il a fait montre d’une maturité sur la planche. 

Lance Touré était conseiller pédagogique et alliait cette fonction avec le métier d’acteur qui l’éloignait parfois de sa famille. Né en 1955 à Bouaké, la métropole du cente ivoirien, ce comédien chevronné laisse derrière lui six enfants. 

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, se font principalement l’écho de la déclaration crue de Serigne Babacar Sy Mansour sur la gestion de l’épidémie par le gouvernement.« L’heure est grave » déclare, dans EnQuête, le khalife général des Tidianes (l’une des confréries musulmanes du Sénégal). Ce dernier, qui « n’est pas content » de la gestion de la Covid-19 dans son pays, « a enjoint le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Abdoulaye Diouf Sarr) à organiser une large concertation pour la prise en charge de la maladie ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que le khalife « sermonne » l’Etat. Pour le guide religieux, qui s’est exprimé le 27 juin dernier à Tivaoune (ouest) devant des milliers de fidèles à l’occasion du 3e jour du décès de Serigne Pape Malick Sy, « l’Etat a démissionné ».

Dans Vox Populi, Serigne Babacar Sy Mansour soutient qu’ « un responsable ne démissionne pas face à un drame qui menace son peuple ». Partant de là, il a exhorté les pouvoirs publics à « dire aux Sénégalais qu’il n’y a pas de remède contre cette maladie. Il faut se (protéger) ou mourir ».

Poursuivant, le khalife général des Tidianes estime que « l’Etat est allé au-delà de ses prérogatives en voulant instaurer la distanciation physique dans les mosquées. Ce qui est absurde » puisque « l’Islam exige des rangs serrés dans une mosquée ».

De son côté, L’AS fait savoir que « Serigne Babacar Sy Mansour s’interroge sur la pertinence d’assouplir les mesures de protection au moment où la Covid-19 se propage à un rythme exponentiel dans le pays ».

Pendant ce temps, L’Observateur indique que le président « Macky Sall (fait) face à un dilemme » à 48 heures de l’expiration de la loi d’habilitation assortie de l’état d’urgence. Cité par ce journal, Docteur Abdoul Aziz Mbodj, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey (centre) explique que « la loi d’habilitation ne peut pas être prorogée, à moins que l’Assemblée nationale vote une nouvelle loi d’habilitation, après avoir été saisie par le président de la République ».

Toutefois, précise le juriste, « si les conditions qui ont (justifié) l’état d’urgence sont toujours là, rien n’empêche au (chef de l’Etat) de le proroger ». En tout cas, à l’hémicycle, des députés ont un avis tranché sur la question. C’est le cas de Mamadou Diop Decroix (non inscrit) qui déclare : « Aujourd’hui, tout le monde constate que la population a levé elle-même l’état d’urgence. Il n’y a pas de raison de solliciter une nouvelle loi d’habilitation ».

Le Quotidien informe que « l’Etat test(e) une autre stratégie » pour le dépistage des cas contacts suivis. Désormais, renseigne ce journal, « seuls (ceux) qui présentent des symptômes et les asymptomatiques jugés vulnérables dont l’âge est supérieur à 50 ans et (ayant) des comorbidités seront testés ».

« Un virage à 360 dégrés » pour Le Quotidien au moment où « à Dakar, la situation liée (à la) Covid-19 nécessite un réajustement de la stratégie pour essayer de couper la chaîne de contamination. (Du 23 au 28 juin, le Sénégal a enregistré) 616 cas positifs et 19 décès ».

Pour sa part, Le Soleil rapporte qu’ « Aly Ngouille Ndiaye sort de sa quatorzaine ». Le quotidien national rappelle que le ministre de l’Intérieur était en « auto-confinement après l’infection au coronavirus d’un membre de son cabinet ».

Dans un message posté sur sa page Facebook et relayé par Le Soleil, Aly Ngouille Ndiaye rassure : « Chers amis, parents et sympathisants, je suis heureux de vous annoncer (que) j’ai effectué (samedi dernier) un test à la Covid-19 qui est revenu négatif ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien affirme qu’avec le décès d’Abdoulaye Sèye Moreau, « le basket perd son pivot ». Premier Africain président de la Fédération internationale de basketball, il est « décédé à 90 ans samedi (dernier) ».

Selon Le Soleil, c’était « un dirigeant hors-pair ». Dans les colonnes du quotidien national, le président Macky Sall a rendu hommage au défunt : « Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils, Abdoulaye Sèye Moreau. Il était un homme pétri d’humilité et d’intégrité ».

La Côte d’ivoire passe la barre des 9000 cas confirmés de la Covid-19

La Côte d’ivoire affiche à son compteur un nouveau chiffre avec plus de 9000 cas confirmés de la Covid-19. Ces nouveaux chiffres ont été révélés le dimanche 28 juin 2020, par les autorités ivoiriennes. Et ce, lors d’un point de presse quotidien sur l’évolution de la pandémie.

À cet effet, le pays compte 9101 cas confirmés dont 3808 personnes guéries, 66 décès et 5227 cas actifs, pour un nombre total d’échantillons estimé à 52 885. Par ailleurs, notons que sur 624 échantillons prélevés soit 25% de cas sont positifs.

Toutefois, face au nombre croissant de cas confirmés, le gouvernement ivoirien a accentué la sensibilisation. Notamment, celle relative au respect des mesures barrières. Pour ce faire, les autorités sanitaires appellent à la discipline et au sens de la responsabilité de la population. Selon elles, cela permettra de contrôler et de maîtriser la pandémie sur le sol ivoirien.

Cependant, elles exhortent la population au strict respect des mesures barrières. Telle que, le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon, le port obligatoire du masque dans les espaces publics.

Côte d’Ivoire: Le comédien Lance Touré a rendu l’âme

Le comédien ivoirien Lance Touré est décédé dans la nuit du dimanche 28 juin 2020. Il a incarné des rôles dans des pièces de théâtre, des films et des séries qui ont toujours eu du succès.

Marié et père de 6 enfants, Lance Touré diminutif de Lanciné Touré, est un comédien ivoirien né à Bouake en 1955. Depuis les bancs (1983), Lanciné Touré rêvait d’une carrière de comédien. En tant qu’élève, il économisait son argent du petit de déjeuner pour aller voir la célèbre pièce de théâtre TOGOGNINI. Il a joué dans des films et séries à succès notamment « SIDA DANS LA CITÉ », NAFI, LES COUPS DE LA VIE. etc…

En 1991, il rejoint la série satirique FAUT PAS FÂCHÉ. Il était non seulement acteur mais aussi scénariste à la RTI. Connu sous le nom de SERAPO, un rôle qui a révélé l’incroyable talent du comédien. Passionné par le cinéma, Lance Touré a encore joué un autre rôle dans un film radiophonique, dénommé  “REFEEGE“.

Aujourd’hui, 29 juin 2020, l’acteur laisse derrière des passionnés du théâtre dans la profonde douleur. Repose en Paix grand acteur.

La relance de l’économie nationale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la relance de l’économie nationale.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’ « exploiter les contraintes et les transformer en opportunités, utiliser de l’adversité chargée en négativisme pour en faire de l’énergie positive et créative…telles sont quelques leçons très instructives à tirer de l’épisode Covid-19.

« Les prémices sont déjà là! Des filières industrielles, agricoles et de services se sont parfaitement adaptées à une conjoncture inédite à laquelle, de surcroît, personne n’était préparé », poursuit le journal, notant que les opérateurs économiques ont entamé leur réadaptation grâce à des talents, à de l’agilité et surtout aussi à un accompagnement précieux des pouvoirs publics.

Maintenant, il s’agira de mieux organiser ce nouveau mode opératoire, de le formaliser, de conceptualiser des mini-modèles de réussite et de les dupliquer sans modération, préconise-t-il, soulignant que les leçons Covid-19 devront être capitalisées pour réussir la relance de l’économie marocaine.

Pour sa part, +Al Bayane+ relève que toutes les régions du Royaume se mettent à pied d’œuvre pour sauver l’économie, à travers la mobilisation du potentiel humain au niveau de l’administration et du corps élu, toutes compétences confondues.

Ainsi, les centres régionaux d’investissement (CRI) sont censés se produire dans les conditions requises, pour promouvoir, activer et fluidifier les flux de l’investissement au niveau de la région, estime la publication, faisant savoir qu’ils permettront l’initiative libre et créative, par la mise en place des mécanismes strictes de gouvernance, de suivi et d’évaluation de la mission assignée.

Cette nouvelle conception des CRI, requiert le statut d’instance publique qui jouit de la personnalité morale et de l’indépendance financière, ainsi que la gestion inclusive en direction de tous les acteurs régionaux aussi bien dans le public que le privé, recommande-t-il.

+L’Economiste+ fait savoir que de nouveaux programmes ont été mis en place pour favoriser la relance des TPME industrielles. Dénommés « Tatwir » (développement) et « Nawat » (noyau), ces derniers viennent s’ajouter aux programmes « Istitmar » (investissement) et « Mowakaba » (accompagnement), déjà lancés et qui ont été reconfigurés.

Le Programme « Tatwir » permet aux entreprises concernées de bénéficier d’un soutien comprenant l’appui à l’investissement, l’assistance technique et le conseil. Il cible les TPME industrielles investissant dans les secteurs porteurs (croissance verte, innovation industrielle, industrie 4.0…). Ce programme appuie également l’accélération des PME à fort potentiel de croissance ainsi que les projets d’investissement concernant les produits non industrialisés actuellement au Maroc permettant ainsi d’encourager la production industrielle locale, indique le quotidien, citant le ministère de tutelle.

Quant au programme « Nawat », il permet d’accompagner les TPE, autoentrepreneurs et projets de projets via le conseil, l’expertise, l’assistance technique. Les projets d’investissement ne devront pas dépasser les 3 millions DH (1 euro = 10,7 DH). L’accompagnement couvre entre, autres, les phases pré-investissement et post-investissement.

Maroc : Saisie de près de 6 tonnes de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune (sud) ont procédé à l’interpellation de 14 individus, dont un Mauritanien et un Sénégalais, soupçonnés de liens avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes et détention d’armes à feu, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

 Les opérations de fouilles menées dans une zone saharienne à environ 30 km de Laâyoune se sont soldées par la saisie d’une kalachnikov, 66 balles, un fusil de chasse et 114 cartouches, en plus de 216 plaquettes de drogues d’un poids total de 5,89 tonnes de résine de cannabis, précise la même source.

Les éléments sécuritaires ont également saisi des armes blanches de différents calibres, une bombe de gaz lacrymogène, une paire de jumelles, deux téléphones satellitaires, un dispositif de géolocalisation, et trois véhicules, outre des sommes d’argent en devises soupçonnées de provenir du trafic international de drogues, ajoute la même source. 

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour complément d’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire et élucider les éventuels liens avec les réseaux nationaux et internationaux de trafic de drogue.

Ces derniers jours, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 24 juin, les services sécuritaires de la ville de Fès  ont saisi 2 tonnes de résine de cannabis transportées dans un camion routier de marchandises.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.