Plaidoyer pour la construction d’un centre de prise en charge de la drépanocytose en Côte d’Ivoire

L’Association des drépanocytaires et des thalassémiques de Côte d’Ivoire (ADTCI), souhaite la construction d’un centre spécialisé de prise en charge des malades de la drépanocytose, dont la prévalence varie entre 12 et 14%, a dit vendredi sa présidente Mme Patricia Amand, à l’occasion de la 4è Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.Pour l’édition 2020, la thématique développée a porté sur le dépistage. Selon les spécialistes, la Côte d’Ivoire compte 4 millions de drépanocytaires. Dans une adresse, Mme Patricia Amand a partagé une note d’espoir, croyant que dans cinq ans, le pays sera doté d’un centre spécialisé de drépanocytose.

La drépanocytose, maladie génétique, se manifeste par des douleurs (crises vaso-occlusives), l’anémie et l’ischémie, une diminution de l’apport sanguin artériel à un organe, qui se traduit par la nécrose des organes.

Cette pandémie, peut malheureusement avoir des conséquences sur la progéniture des couples,  qui courent le risque de mettre au monde des enfants dont la santé est fragile. Selon le professeur Ibrahima Sanogo, deux conjoints de type AS, auront des enfants drépanocytaires.

La présidente de l’ADTCI, veut que pour une prise en charge rapide des populations, il soit institué un bilan prénuptial, qui devra être obligatoire, pour permettre aux candidats au mariage de savoir leur statut, ainsi qu’un test neo-natal pour corriger les anomalies chez les enfants.

Le professeur Ibrahima Sanogo appelle à une politique nationale de dépistage et surtout la mise en place d’un centre de prise en charge et de recherche contre la drépanocytose. Ce qui permettra de faire un dépistage large au plan national.

Cette maladie se manifeste avec beaucoup de complications évolutives, alors que la prise en charge est lourde. Au plan économique, le coût de la prise en charge des patients est largement supérieur à 500 000 Fcfa par an, sans compter les éventuelles interventions chirurgicales.

Les différents services d’hématologie des trois centres hospitaliers universitaires de Côte d’Ivoire ont enregistré en 2014, 11 972 patients souffrants de drépanocytose dont 8572 à Yopougon, 3000 à Cocody et 400 à Treichville, avec une moyenne de 600 nouveaux cas chaque année.

Patrice Sékongo, directeur pays de l’Institut européen de coopération et de développement, a plaidé pour un dépistage en masse et une amélioration de la prise en charge des malades grâce à un dispositif de prévention qui soit opérationnel.

Dans un exposé sur l’évolution des outils de dépistage, Dr Yao Atimeré, un hématologue, a présenté le test HemoTypeSC, permettant de dépister la drépanocytose en dix minutes. Une solution qui vient pour sauver des vies.

La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue au monde avec plus de 153 millions de personnes qui en sont atteints. L’OMS qui a institué la journée internationale de lutte contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année, a classé cette pandémie parmi ses priorités en Afrique.

Plaidoyer pour la construction d’un centre de prise en charge de la drépanocytose en Côte d’Ivoire

L’Association des drépanocytaires et des thalassémiques de Côte d’Ivoire (ADTCI), souhaite la construction d’un centre spécialisé de prise en charge des malades de la drépanocytose, dont la prévalence varie entre 12 et 14%, a dit vendredi sa présidente Mme Patricia Amand, à l’occasion de la 4è Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.Pour l’édition 2020, la thématique développée a porté sur le dépistage. Selon les spécialistes, la Côte d’Ivoire compte 4 millions de drépanocytaires. Dans une adresse, Mme Patricia Amand a partagé une note d’espoir, croyant que dans cinq ans, le pays sera doté d’un centre spécialisé de drépanocytose.

La drépanocytose, maladie génétique, se manifeste par des douleurs (crises vaso-occlusives), l’anémie et l’ischémie, une diminution de l’apport sanguin artériel à un organe, qui se traduit par la nécrose des organes.

Cette pandémie, peut malheureusement avoir des conséquences sur la progéniture des couples,  qui courent le risque de mettre au monde des enfants dont la santé est fragile. Selon le professeur Ibrahima Sanogo, deux conjoints de type AS, auront des enfants drépanocytaires.

La présidente de l’ADTCI, veut que pour une prise en charge rapide des populations, il soit institué un bilan prénuptial, qui devra être obligatoire, pour permettre aux candidats au mariage de savoir leur statut, ainsi qu’un test neo-natal pour corriger les anomalies chez les enfants.

Le professeur Ibrahima Sanogo appelle à une politique nationale de dépistage et surtout la mise en place d’un centre de prise en charge et de recherche contre la drépanocytose. Ce qui permettra de faire un dépistage large au plan national.

Cette maladie se manifeste avec beaucoup de complications évolutives, alors que la prise en charge est lourde. Au plan économique, le coût de la prise en charge des patients est largement supérieur à 500 000 Fcfa par an, sans compter les éventuelles interventions chirurgicales.

Les différents services d’hématologie des trois centres hospitaliers universitaires de Côte d’Ivoire ont enregistré en 2014, 11 972 patients souffrants de drépanocytose dont 8572 à Yopougon, 3000 à Cocody et 400 à Treichville, avec une moyenne de 600 nouveaux cas chaque année.

Patrice Sékongo, directeur pays de l’Institut européen de coopération et de développement, a plaidé pour un dépistage en masse et une amélioration de la prise en charge des malades grâce à un dispositif de prévention qui soit opérationnel.

Dans un exposé sur l’évolution des outils de dépistage, Dr Yao Atimeré, un hématologue, a présenté le test HemoTypeSC, permettant de dépister la drépanocytose en dix minutes. Une solution qui vient pour sauver des vies.

La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue au monde avec plus de 153 millions de personnes qui en sont atteints. L’OMS qui a institué la journée internationale de lutte contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année, a classé cette pandémie parmi ses priorités en Afrique.

Covid-19 : la Banque Mondiale à la rescousse du Sénégal

Le Conseil d’administration de la Banque Mondiale (BM) a approuvé, en faveur du Sénégal, un financement de 60,3 milliards F CFA (100 millions d’euros) de l’Association internationale de développement (Ida).Par ce financement, précise l’institution de Bretton Woods, nous aidons le Sénégal à préparer son redressement post-Covid.

Selon Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, « l’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication ».

Le montant global de cette aide de la Banque Mondiale, réparti en don (50 millions d’euros) et en crédit concessionnel (50 millions d’euros), sera rapidement versé en une seule tranche.

Pour sa part, Markus Kitzmuller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque Mondiale, a indiqué que « le gouvernement (du Sénégal) s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationaliser ses dépenses ».

Enfin, cet expert a souligné qu’« une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements ».

Covid-19 : la Banque Mondiale à la rescousse du Sénégal

Le Conseil d’administration de la Banque Mondiale (BM) a approuvé, en faveur du Sénégal, un financement de 60,3 milliards F CFA (100 millions d’euros) de l’Association internationale de développement (Ida).Par ce financement, précise l’institution de Bretton Woods, nous aidons le Sénégal à préparer son redressement post-Covid.

Selon Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour le Sénégal, « l’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication ».

Le montant global de cette aide de la Banque Mondiale, réparti en don (50 millions d’euros) et en crédit concessionnel (50 millions d’euros), sera rapidement versé en une seule tranche.

Pour sa part, Markus Kitzmuller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque Mondiale, a indiqué que « le gouvernement (du Sénégal) s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationaliser ses dépenses ».

Enfin, cet expert a souligné qu’« une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements ».

Ethiopie : La BM finance un programme de 250 millions de dollars

L’Ethiopie et la Banque mondiale ont signé vendredi un accord de financement d’un montant de 250 millions de dollars pour soutenir la deuxième politique du pays pour la croissance et de développement de la compétitivité.L’accord a été signé par Ahmed Shide, ministre éthiopien des finances et Carolyn Turk, directrice nationale de la Banque mondiale pour l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan et le Soudan du Sud.

Sur ce financement, 125 millions de dollars sont sous forme de crédit, tandis que les 125 millions de dollars restants constituent une subvention, selon un communiqué publié par le ministère.

« L’opération qui est fournie sous forme d’appui budgétaire vise à stimuler la transformation économique en augmentant la participation du secteur privé et en promouvant les bonnes pratiques de gouvernance », a déclaré le même ministère.

« Dans l’ensemble, il vise à soutenir les efforts de réforme et de transformation en cours en Éthiopie ainsi que la mise en œuvre du programme de réforme économique local récemment approuvé », a-t-il ajouté.

Cet budgétaire supplémentaire aidera l’Ethiopie à combler rapidement le déficit de financement actuel dû à la pandémie de Covid-19 et à minimiser l’impact de la crise sur la mise en œuvre continue du programme de réforme initié par le gouvernement.

Ethiopie : La BM finance un programme de 250 millions de dollars

L’Ethiopie et la Banque mondiale ont signé vendredi un accord de financement d’un montant de 250 millions de dollars pour soutenir la deuxième politique du pays pour la croissance et de développement de la compétitivité.L’accord a été signé par Ahmed Shide, ministre éthiopien des finances et Carolyn Turk, directrice nationale de la Banque mondiale pour l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan et le Soudan du Sud.

Sur ce financement, 125 millions de dollars sont sous forme de crédit, tandis que les 125 millions de dollars restants constituent une subvention, selon un communiqué publié par le ministère.

« L’opération qui est fournie sous forme d’appui budgétaire vise à stimuler la transformation économique en augmentant la participation du secteur privé et en promouvant les bonnes pratiques de gouvernance », a déclaré le même ministère.

« Dans l’ensemble, il vise à soutenir les efforts de réforme et de transformation en cours en Éthiopie ainsi que la mise en œuvre du programme de réforme économique local récemment approuvé », a-t-il ajouté.

Cet budgétaire supplémentaire aidera l’Ethiopie à combler rapidement le déficit de financement actuel dû à la pandémie de Covid-19 et à minimiser l’impact de la crise sur la mise en œuvre continue du programme de réforme initié par le gouvernement.

Mali : l’étau se resserre autour du président IBK

Le Mouvement de contestation du 5 juin (M5) maintient la pression sur le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta qu’il veut pousser à la démission.Comme le 5 juin dernier, la Place de l’Indépendance de Bamako a été prise d’assaut ce vendredi par des milliers de Maliens qui désapprouvent leur président de la République.L’Imam Oumar Diarra, l’un des meneurs du M5, y a dirigé la grande prière hebdomadaire.

Sous la houlette de ce collectif regroupant la société civile, des religieux et des opposants politiques, les manifestants ont fait montre de détermination. Leur objectif est le départ immédiat d’Ibrahim Boubacar Keïta qui n’aurait pas les capacités de présider aux destinées du Mali.

Au même moment, des ressortissants maliens se sont aussi mobilisés à Paris (France) en signe de solidarité. Parmi les leaders de ce mouvement de protestation, on distingue l’Imam Mahmoud Dicko. Ce dernier aurait même désigné, cet après-midi, « un groupe de manifestants pour se rendre à Koulouba, le Palais présidentiel, afin de (récupérer) la lettre de démission d’IBK ».

Pourtant, le chef de l’Etat malien, dans son adresse à la nation du 14 juin dernier, a tendu la main à ses pourfendeurs : « Je conviens qu’il m’appartient, à moi d’abord, de tout faire pour éviter d’ajouter une crise politique aux crises sécuritaire, sanitaire et économique que nous vivons déjà. Mon rôle est de savoir prévenir les schémas de confrontations violentes qui ne feront le bonheur de personne. C’est pourquoi j’invite au dialogue ».

Dans ce cadre, Ibrahim Boubacar Keïta a récemment reçu une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui se propose pour une médiation en vue de « l’apaisement du climat socio-politique».

En outre, le chef de l’Etat malien a multiplié, ces derniers jours, les rencontres puisqu’il « demeure convaincu que le dialogue reste l’élément fondamental de règlement de toute crise ».

Pour prouver sa bonne foi, IBK a annoncé la formation imminente « d’un gouvernement d’union nationale ». A le croire, « la trêve sociale (qu’il a souhaitée) ne procède d’aucune malice, d’aucune esquive, mais de l’analyse d’une triste réalité : la demande est forte et légitime, mais l’offre est modeste. Elle est celle d’un pays en guerre ».

Mais selon le Mouvement de contestation du 5 juin (M5), c’est « la gestion actuelle du régime en place, symbole de la décrépitude d’un système étatique décrié, (qui) a fini de précipiter (le Mali) dans l’impasse. Pire, au bord du gouffre ».

Mali : l’étau se resserre autour du président IBK

Le Mouvement de contestation du 5 juin (M5) maintient la pression sur le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta qu’il veut pousser à la démission.Comme le 5 juin dernier, la Place de l’Indépendance de Bamako a été prise d’assaut ce vendredi par des milliers de Maliens qui désapprouvent leur président de la République.L’Imam Oumar Diarra, l’un des meneurs du M5, y a dirigé la grande prière hebdomadaire.

Sous la houlette de ce collectif regroupant la société civile, des religieux et des opposants politiques, les manifestants ont fait montre de détermination. Leur objectif est le départ immédiat d’Ibrahim Boubacar Keïta qui n’aurait pas les capacités de présider aux destinées du Mali.

Au même moment, des ressortissants maliens se sont aussi mobilisés à Paris (France) en signe de solidarité. Parmi les leaders de ce mouvement de protestation, on distingue l’Imam Mahmoud Dicko. Ce dernier aurait même désigné, cet après-midi, « un groupe de manifestants pour se rendre à Koulouba, le Palais présidentiel, afin de (récupérer) la lettre de démission d’IBK ».

Pourtant, le chef de l’Etat malien, dans son adresse à la nation du 14 juin dernier, a tendu la main à ses pourfendeurs : « Je conviens qu’il m’appartient, à moi d’abord, de tout faire pour éviter d’ajouter une crise politique aux crises sécuritaire, sanitaire et économique que nous vivons déjà. Mon rôle est de savoir prévenir les schémas de confrontations violentes qui ne feront le bonheur de personne. C’est pourquoi j’invite au dialogue ».

Dans ce cadre, Ibrahim Boubacar Keïta a récemment reçu une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui se propose pour une médiation en vue de « l’apaisement du climat socio-politique».

En outre, le chef de l’Etat malien a multiplié, ces derniers jours, les rencontres puisqu’il « demeure convaincu que le dialogue reste l’élément fondamental de règlement de toute crise ».

Pour prouver sa bonne foi, IBK a annoncé la formation imminente « d’un gouvernement d’union nationale ». A le croire, « la trêve sociale (qu’il a souhaitée) ne procède d’aucune malice, d’aucune esquive, mais de l’analyse d’une triste réalité : la demande est forte et légitime, mais l’offre est modeste. Elle est celle d’un pays en guerre ».

Mais selon le Mouvement de contestation du 5 juin (M5), c’est « la gestion actuelle du régime en place, symbole de la décrépitude d’un système étatique décrié, (qui) a fini de précipiter (le Mali) dans l’impasse. Pire, au bord du gouffre ».

Crise libyenne: L’Egypte demande une réunion d’urgence des ministres arabes des AE

Par Mohamed Fayed – L’Égypte a soumis une demande au Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes pour la tenue d’une réunion d’urgence pour débattre de la situation de l’évolution de la situation en Libye.Selon le secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, Hossam Zaki, une coordination est actuellement en cours avec la présidence de la session actuelle (Sultanat d’Oman) pour déterminer la date de la réunion, qui devrait avoir lieu au cours de la semaine prochaine, après que la demande égyptienne ait obtenu  le soutien de plusieurs pays arabes.

Début juin, l’Egypte a présenté une initiative visant à mettre fin au conflit qui secoue ce pays de l’Afrique du Nord. Cette initiative, qui vise à représenter « équitablement » les trois provinces qui composent la Libye, exige « le respect des efforts internationaux et un cessez-le-feu en Libye » et une cessation des hostilités. Elle comprend également l’adoption d’une déclaration constitutionnelle qui « régit la prochaine étape en Libye ».

L’initiative, baptisée la « Déclaration du Caire », réclame aussi le retrait des « mercenaires étrangers de tout le territoire libyen ».

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Depuis plus d’un an, le maréchal Haftar, chef de l’armée nationale libyenne (ANL) tente de prendre le contrôle de Tripoli, siège du Gouvernement Union Nationale (GNA).

Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante de puissances étrangères. Et le GNA, appuyé par l’allié turc, a infligé une série de revers aux pro-Haftar, reprenant le contrôle de la totalité de l’ouest libyen.

Mais, les forces du GNA ont ralenti leur avancée sur Syrte, fief stratégique en direction de l’Est et des plus importantes installations pétrolières du pays, toujours aux mains du maréchal Haftar.

Crise libyenne: L’Egypte demande une réunion d’urgence des ministres arabes des AE

Par Mohamed Fayed – L’Égypte a soumis une demande au Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes pour la tenue d’une réunion d’urgence pour débattre de la situation de l’évolution de la situation en Libye.Selon le secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, Hossam Zaki, une coordination est actuellement en cours avec la présidence de la session actuelle (Sultanat d’Oman) pour déterminer la date de la réunion, qui devrait avoir lieu au cours de la semaine prochaine, après que la demande égyptienne ait obtenu  le soutien de plusieurs pays arabes.

Début juin, l’Egypte a présenté une initiative visant à mettre fin au conflit qui secoue ce pays de l’Afrique du Nord. Cette initiative, qui vise à représenter « équitablement » les trois provinces qui composent la Libye, exige « le respect des efforts internationaux et un cessez-le-feu en Libye » et une cessation des hostilités. Elle comprend également l’adoption d’une déclaration constitutionnelle qui « régit la prochaine étape en Libye ».

L’initiative, baptisée la « Déclaration du Caire », réclame aussi le retrait des « mercenaires étrangers de tout le territoire libyen ».

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Depuis plus d’un an, le maréchal Haftar, chef de l’armée nationale libyenne (ANL) tente de prendre le contrôle de Tripoli, siège du Gouvernement Union Nationale (GNA).

Le conflit a connu ces derniers mois une implication croissante de puissances étrangères. Et le GNA, appuyé par l’allié turc, a infligé une série de revers aux pro-Haftar, reprenant le contrôle de la totalité de l’ouest libyen.

Mais, les forces du GNA ont ralenti leur avancée sur Syrte, fief stratégique en direction de l’Est et des plus importantes installations pétrolières du pays, toujours aux mains du maréchal Haftar.