Simone Gbagbo : « La Côte d’Ivoire doit être une nation remplie de justice, d’équité »

Ainsi en a déclaré samedi le 25 avril dernier, l’ex-Première dame de la République de Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion d’une Assemblée générale constitutive du Mouvement générations capables (MGC).

Paix, réconciliation, justice, développement de la Côte d’Ivoire, intégration africaine, sont au cœur de l’ambition de l’ex-Première dame. Simone Ehivet Gbagbo a dévoilé ce week-end au Palais des sports de Treichville, sa vision pour le pays des Eléphants. Cette vision est centrée sur des valeurs qu’il convient de défendre pour une Côte d’Ivoire moderne et plus développée.

Selon l’ex-première dame, « ce qui circule dans mon esprit et dans mon intelligence, cette Côte d’Ivoire doit être une nation remplie de justice et d’équité et cette vision. Elle demeure encore aujourd’hui ma seule boussole ».

Poursuivant sa présentation, Simone Gbagbo a laissé entendre quelques aspirations en faveur d’une intégration africaine. Celle-ci passerait par le développement infrastructurel de son pays. « Cette nation prospère et moderne, elle doit s’identifier dans une Afrique intégrée,  à travers des œuvres portuaires, aéroportuaires, routières, avec des hommes et des femmes compétents, ingénieux, créatifs, respectueux de la vie et travailleurs », a-t-elle déclaré.

La souveraineté de la Côte d’Ivoire et son ouverture au monde constituent des centres d’intérêt du nouveau mouvement que Simone Gbagbo porte désormais. « Chères filles, je réaffirme notre vision pour une Côte d’Ivoire forte, une Côte d’Ivoire souveraine, une Côte d’Ivoire réconciliée, moderne, ouverte sur l’Afrique et le monde », a déclaré l’ex-Première dame à ce sujet.

 

 

Présidentielle ivoirienne : Simone Gbagbo donne sa position sur le scrutin du 31 octobre

La deuxième vice présidente du FPI, Simone Gbagbo a accordé une interview à la chaîne de télévision France 24, le mercredi 30 septembre pour commenter l’actualité politique ivoirienne.

L’épouse de l’ancien président Gbagbo, estime que la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, va a l’encontre de la constitution. Pour cela, ce dernier devrait la retirer. Elle a affirmé également soutenir les appels à la « désobéissance civile » lancés par l’opposition. Pour elle, les conditions pour une élection transparente ne sont pas réunies.

Simone Gbagbo a clairement indiqué que l’élection présidentielle prochain ne pourra se tenir qu’après la satisfaction de certaines conditions qu’elle juge essentielles. « Aujourd’hui, nous sommes acculés, nous sommes coincés, et nous disons qu’il n’y aura pas d’élection tant que les conditions actuelles n’auraient pas été changées, tant que les reformes n’auraient pas été prises. » a-t-elle déclaré.

De plus, elle a énuméré les différentes reformes qui devraient être mise en place pour le bon déroulement d’un scrutin. « Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité… Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit auditée, qu’elle soit corrigée. (…) Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons (…) que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger, comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé (…). S’est elle exprimée en ajoutant « Si le pouvoir n’accepte pas, il n’y aura pas d’élection ».

Par ailleurs, l’ex-première dame a précisé que toutes ces conditions sont unanimement partagées par toute l’opposition.

Cependant, soulignons que Mme. Gbagbo dit vouloir jeter toutes ses forces dans la bataille électorale actuelle. Mais implicitement, elle n’exclut pas de se présenter un jour à la présidence.

Bonoua: l’ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo est attendu ce vendredi 11 septembre

Ce vendredi 11 septembre, l’ancienne première dame Simone Ehivet Gbagbo se rend à Bonoua pour apporter sa compassion au population de Bonoua après les violences qui ont eu lieu lors des marches de l’opposition les 13 et 21 août derniers .

En effet, la ville de Bonoua a connu des jours sombres lors des manifestations de l’opposition. Annoncées pacifiques par les organisateurs, ces marches se sont finalement muées en conflits communautaires ayant entraîné des morts, des blessés. Ainsi que de nombreux dégâts matériels, dont le commissariat de la ville et les cars de la plus grande compagnie de transport, incendiés.

Suite a ces événements, le premier ministre Hamed Bakayoko s’était rendu dans la localité, le 27 août dernier, pour apporter son soutien aux populations et les appeler à la cohésion. Après la visite du premier ministre, C’est au tour de l’ancienne première dame d’apporter sa compassion aux populations de Bonoua.

Simone Ehivet Gbagbo est donc attendu ce vendredi 11 septembre.

« une visite de compassion aux populations de Bonoua, victimes des attaques contre les manifestations pacifiques anti-troisième mandat inconstitutionnel d’Alassane Ouattara ». a-t-elle annoncé.

Rappelons que l’ex première dame Simone Ehivet Gbagbo est originaire de la région de Bonoua.

Révision de la liste électorale: Simone Gbagbo demande l’installation d’un centre d’enrôlement au Liberia

L’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo a exhorté les ivoiriens, à s’inscrire sur la liste électorale. La vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI) proche de Laurent Gbagbo, demande à la Commission électorale indépendante (CEI) l’installation d’un centre d’enrôlement au Liberia.

À 04 mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, vice-présidente du FPI (Pro Gbagbo) appelle la population ivoirienne à s’inscrire sur la liste électorale. Elle a appelé les nouveaux majeurs, à prendre part à l’opération de révision de la liste électorale qui prendra fin le 24 juin prochain, soit dans 09 jours.

« Je voudrais donc, à travers cette adresse, inviter tous les Ivoiriens à participer massivement à cette étape importante que constitue l’inscription sur la liste électorale », a déclaré Simone Gbagbo.

Cependant, l’ancienne Première dame tire l’attention de la CEI, sur l’absence de centres d’enrôlement au Liberia.« Je ne saurais terminer cette adresse, sans attirer l’attention de la CEI sur l’absence de centres d’enrôlement au Liberia, ce pays qui compte une forte diaspora ivoirienne en âge de voter. C’est pour gérer positivement et équitablement ce genre de détails, que nous n’arrêtons pas de demander la reprise des négociations « Pouvoir-Opposition » pour que toutes les décisions organisant les élections soient conventuelles », a affirmé la vice-présidente du FPI.

Côte d’Ivoire: Simone Gbagbo se réjouit de l’assouplissement des conditions de libération de son époux

Simone Ehivet Gbagbo, l’ex Première Dame de Côte d’Ivoire a réagit suite à l’annonce de l’assouplissement des conditions de libération de son époux, Laurent Gbagbo.  En effet, la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), a décidé de briser certaines mesures restrictives, relatives à la libération de l’ancien Président ivoirien.

La décision de la Cour pénale internationale a été accueillie avec joie et enthousiasme, chez les  partisans de Laurent Gbagbo. Depuis 2011, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été placé en détention à la Haye. En 2019, l’ex Chef d’Etat ivoirien et son ministre de la jeunesse ont été acquittés par la Cour pénale internationale.

Suite à l’assouplissement des conditions de libération le 28 mai  2020, Laurent Gbagbo peut désormais circuler librement dans le pays de son choix. Pour Simone Gbagbo, cette libération est un grand pas vers la liberté totale de Laurent Gbagbo.

« Je reste très confiante et je suis persuadée que ça va bien se terminer », a-t-elle réagi. «Nous rendons gloire à Dieu. Nous l’attendons en Côte d’Ivoire pour lui souhaiter la bienvenue», a ajouté la deuxième vice-présidente du FPI .

Présidentielle 2020: Une opération de levée de fonds pour la candidature de Simone Gbagbo

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo est susceptible d’être candidate à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Dans un communiqué, son chef de cabinet Akpa Corentin donne des précisions sur la levée de fonds qui sera bientôt lancée, pour la caution présidentielle de Simone Gbagbo.

Potentielle candidate du Front populaire ivoirien (FPI) à l’élection présidentielle d’octobre 2020, Simone Gbagbo désavoue ses partisans, qui oeuvre à la mobilisation de fonds pour sa candidature. «Il nous revient qu’une opération de la levée de fonds, en vue de la mobilisation de la somme de 50 000 000 FCFA destinés au paiement de la caution de Mme Simone Gbagbo, sera bientôt lancée par des personnes résidantes en Europe », a révélé le chef de cabinet de l’ex-Première dame.

En dépit des remerciements porter à l’endroit des partisans initiateurs de ce projet, Akpa Corentin rappelle qu’aucune instance du parti auquel elle appartient, n’a pour l’heure désigné ses candidats aux différentes élections en Côte d’Ivoire.

« Personne n’a donc été mandaté pour collecter de l’argent à son profit», a clarifié Akpa Corentin. Après plusieurs boycotts, le FPI compte participer à la prochaine élection présidentielle.

Simone Ehivet Gbagbo sera-t-elle candidate du FPI pour la présidentielle d’octobre 2020 ? Pour l’instant, le FPI laisse peser le flou sur le choix de son candidat à cette élection.

Simone Gbagbo: ‘‘le train de la réconciliation est en marche en Côte d’Ivoire’’

L’ex-première dame ivoirienne, Mme Simone Ehivet Gbagbo, a évoqué lors d’une cérémonie du FPI à Abidjan, les récentes rencontres effectuées par son mari, avec Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan.

« Le premier acte fort de la réconciliation a été posé par le président Gbagbo qui a accepté de rencontrer le président Bédié. Ils ont ouvert de la sorte les discussions (…) Le deuxième acte fort, c’est lorsque le président Gbagbo a rencontré Affi. Le train de la réconciliation nationale est donc en marche. Je nous invite à entrer dans ses wagons sans crainte avec assurance » a souhaité Mme Gbagbo dans un discours lors d’une cérémonie de son parti politique « les journées du militant » du FPI.

Selon elle, ce train de la réconciliation est prêt à embarquer tout le monde, ivoiriens comme étrangers vivant en Côte d’Ivoire. Elle a par ailleurs exhorté les militants de son parti et au-delà, à s’armer de grandeur d’âme et de pardon en soulignant « la nécessité d’oublier les humiliations, les arrestations, les emprisonnements d’hier ».

Par ailleurs, Mme Gbagbo a appelé avec insistance les militants de FPI à la réconciliation en interne en estimant : « nous pouvons faire des erreurs, mais nous n’avons pas droit à l’échec ».

 

Rien ne va plus dans le camp du FPI

A moins d’un an de la présidentielle d’octobre 2020, le parti du Front Populaire Ivoirien toujours divisé.

Crée dans un champ de bananier, le parti de l’ex président ivoirien Gbagbo Laurent est, depuis 2014, soumis à une crise interne qui a donné lieu à un éclatement, divisant ainsi le parti en deux différents groupes: le camp d’Affi N’Guessan et celui des « Gbagbo ou rien » .

Président légal du FPI et Fortement critiqué par les membres de son parti, Affi N’Guessan est aujourd’hui renié en tant que président du Front Populaire Ivoirien. Alors qu’il continu de se battre sur le terrain en espérant une résolution de la crise, ses opposants internes, bénéficiant de la caution de l’ancien président ivoirien, estiment l’avoir exclu  du parti depuis 2015 par le congrès de Mama.

Interrogé par la presse locale sur la situation présente du FPI, le président du comité de contrôle du FPI « Gbagbo ou rien », le professeur Hubert Oulaye, rassure que cette division du parti n’est pas définitive, puisqu’Affi N’Guessan peut revenir quand il le souhaite, à condition de reconnaître Gbagbo Laurent comme le seul président du FPI:  » nous l’attendons. S’il veut revenir, on met une procédure en place, à condition qu’il reconnaisse le président Gbagbo comme président du parti ». 

Monsieur Hubert Oulaye, est par la suite revenu sur la question ou l’on peut dire,sur les préoccupations concernant la possible candidature de Simone Gbagbo aux élections de 2020 en l’absence de son mari, en tant que candidate du FPI. Il reste catégorique sur le sujet en précisant que pour l’heure c’est Gbagbo, leur seul candidat.