Côte d’Ivoire/Lutte contre le paludisme : Bolloré et l’Unicef coopèrent

Bolloré Transport et Logistics et l’Unicef travaillent ensemble dans la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire.Dans le cadre de la campagne de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire, Bolloré Transport & Logistics assure pour le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), l’importation, le stockage et la distribution de 13 millions de moustiquaires.

Après le succès des opérations en 2018 et 2019, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire a renouvelé, le processus d’acheminement en Côte d’Ivoire de 418 conteneurs de moustiquaires. Depuis la fin de l’année 2020, ces conteneurs sont manutentionnés, stockés et acheminés par la route, vers les entrepôts de l’entreprise.

Les entrepôts de Bolloré Transport & Logistics permettent ainsi de dispatcher 80 000 balles de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) vers 67 circonscriptions sanitaires de la Côte d’Ivoire. Cette opération logistique du matériel de l’UNICEF s’achèvera en mai 2021.

Grâce à l’expertise des équipes opérationnelles et à des solutions logistiques efficaces, Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire contribue ainsi aux côtés de l’UNICEF, à lutter contre le paludisme qui touche chaque année, 4 millions de personnes et occasionne 3000 décès en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes heureux d’avoir été choisi par l’UNICEF pour la logistique de ces moustiquaires imprégnées utiles pour la lutte contre le paludisme dans notre pays. Nous mettons au service de nos partenaires, la qualité de notre réseau logistique et l’expérience de nos 1 500 collaborateurs ivoiriens qui se mobilisent pour assurer en toute sécurité la logistique de matériels destinés aux populations ivoiriennes » a déclaré Joël HOUNSINOU, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Covid-19 : vers la production de vaccins à l’Institut Pasteur de Dakar

Le gouvernement du Sénégal veut apporter son soutien au célèbre centre de recherche biomédicale pour la fabrication de vaccins d’ici le début de l’année 2022.L’Afrique est larguée dans la course au vaccin contre le nouveau coronavirus. Ce constat a poussé le Sénégal, en collaboration avec la France, Team Europe, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et d’autres partenaires, à initier un projet alternatif.

« L’Institut Pasteur de Dakar a une expérience à capitaliser pour bâtir une production régionale selon une stratégie qui va demander la coordination de l’Union africaine (UA) à travers (son agence de santé publique) Africa CDC », a déclaré ce lundi 12 avril Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Ce dernier s’exprimait à l’ouverture de la Conférence virtuelle d’Africa CDC sur « l’expansion de la production de vaccins en Afrique ». Le continent noir est toujours à la traîne dans la campagne de vaccination alors que le virus y a déjà fait plus de 115.000 morts.

Pour inverser la tendance, le Sénégal entend poursuivre, selon M. Sarr, « les discussions prometteuses engagées avec l’Afrique du Sud et reste ouvert à d’autres collaborateurs dans un esprit de partenariat respectueux et d’échanges entre pairs ».

Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a également invité le monde entier à « repenser les modèles de production » de vaccins pour que « l’accès global soit une réalité ». Après tout, Abdoulaye Diouf Sarr espère bien que les deux journées de réflexion organisées par Africa CDC soient l’occasion de « mettre en avant toutes les solutions que le continent africain peut offrir à la production globale ».

Enfin, Abdoulaye Diouf Sarr a appelé de ses vœux le partage à l’échelle planétaire de « la propriété intellectuelle » et « le transfert rapide et efficace de technologies » relatives à la pandémie qui paralyse la planète.

« C’est non seulement une question d’équité d’accès mais aussi une priorité pour la santé mondiale afin que chaque continent contribue à sa juste mesure à la santé et à la sécurité de tous », a-t-il expliqué.

Coronavirus : la Côte d’ivoire enregistre 61 nouveaux cas

Le dimanche 11 avril 2021, le ministère de la santé a détecté 61 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 252 échantillons prélevés sur le territoire ivoirien. Soit 1,4 % de cas positifs, dont 156 guéris et deux (02) décès.

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire compte désormais 45 206 cas confirmés dont 44 629 personnes guéries, 263 décès et 314 cas actifs. Le vendredi 10 avril, 2 347 personnes ont été vaccinées, soit un total de 68 843 personnes vaccinées contre la COVID-19.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pierre Dimba, a invité cependant toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. Il a rappelé que la vaccination contre la COVID-19 est gratuite et volontaire.

Covid-Af/Sud : Deuxième phase de vaccination en mai

Après l’obtention de millions de vaccins combinés, l’Afrique du Sud lance, le mois prochain, sa deuxième phase de vaccination censée prendre fin en octobre.L’Afrique du Sud espère vacciner plus de 40 millions de personnes au cours de la deuxième phase de son programme de vaccination contre le coronavirus qui démarre en mai, a annoncé vendredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

M. Mkhize a déclaré que les autorités sud-africaines ont obtenu plus de 51 millions de doses de vaccins dans le cadre d’un programme qui prévoit la vaccination de 1,5 million de professionnels de la santé au cours d’une première phase qui a débuté en février.

« Cela veut dire que nous pouvons maintenant avancer avec confiance et finaliser nos plans pour notre campagne de déploiement de masse », a déclaré M. Mkhize. « Nous avons dit que la deuxième phase devrait nous prendre six mois. Nous nous y tenons donc toujours », a-t-il ajouté.

La deuxième phase de la campagne de vaccination, révèle-t-il, devrait se terminer en octobre de cette année. Selon le ministre, le pays a obtenu les millions de vaccins combinés dans le cadre d’accords signés avec différents fabricants au cours des dernières semaines, dans le but d’atteindre une immunité collective de 40 millions de personnes dans ce pays de plus de 50 millions d’habitants.

M. Mkhize a indiqué que 31 millions de vaccins provenaient du fabricant américain Johnson & Johnson, tandis que 20 millions de doses proviendraient de Pfizer, le nouveau fournisseur américain.

Outre ces vaccins, l’Afrique du Sud s’attend également à recevoir 1,2 million de vaccins dans le cadre du programme d’accès mondial aux vaccins Covid-19 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a précisé le ministre.

Malgré l’acquisition de millions de doses de vaccins, M. Mkhize a déclaré que son gouvernement « travaillait toujours d’arrache-pied pour obtenir davantage de vaccins afin de s’assurer que ceux qui ne sont pas recensés ou qui n’ont pas de papiers soient également vaccinés pour atteindre l’immunité collective ».

Lancement à Abidjan d’un film documentaire sur le paludisme en Afrique

Un film documentaire intitulé « Vaincre le paludisme », réalisé en Afrique et devant être diffusé le 20 avril 2021, cinq jours avant la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, a été projeté jeudi à Abidjan.

Ce film documentaire vise à « sensibiliser les communautés, les médias, le secteur privé pour vraiment nous assurer que le paludisme est priorisé », a dit Mme Yacine Diop Djibo, directrice exécutive et fondatrice de SpeakUpAfrica, une ONG qui a soutenu la réalisation de cette production. 

Pour Mme Yacine Diop Djibo, présente lors de la projection du film, « c’est une maladie qu’on peut éviter et qu’ on peut guérir, parce qu’ aujourd’hui il est inacceptable qu’ il y ait encore des personnes qui meurent du paludisme en Afrique et dans le monde ».

« Vaincre le paludisme », le titre de ce film documentaire « est cette idée que nous avons de vraiment nous assurer qu’ on va éliminer cette maladie là », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter « on a vraiment besoin de tous pour pouvoir le faire ».

Dans ce film de 52 minutes qui sera diffusé sur Canal+ le 20 avril 2021 , l’on peut voir des experts sur cette maladie exerçant dans des instituts de recherche, des acteurs du secteur privé, des bailleurs, des champions communautaires, tel El Hadj Diouf, qui sensibilisent les populations. 

Il a été notamment tourné au Cameroun, au Sénégal et au Bénin et met entre autres l’accent sur des agents communautaires qui parcourent des milliers de kilomètres chaque jour pour traiter les populations dans les zones les plus reculées du pays. 

« A travers ce documentaire, on a vraiment voulu montrer tous les progrès qui ont été réalisés, mais également les défis qui nous restent à relever avec un message positif pour dire que c’est possible, il faut qu’on unisse nos efforts et nos ressources pour pourvoir atteindre l’objectif d’élimination du paludisme », a-t-elle poursuivi. 

Aujourd’hui, dans le monde, l’on enregistre 400.000  décès du paludisme par an, dont 90% sont en Afrique où on a une personne qui meurt toutes les deux minutes du paludisme  et qui impacte les femmes enceintes et les enfants en premier lieu.

Des progrès sont toutefois relevés. En Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années, cependant « beaucoup d’efforts restent encore à faire, surtout au niveau de l’utilisation des moustiquaires imprégnés », où l’objectif visé est de 80% contre 63% actuellement. 

Journaliste dans le documentaire, Maelle Ba, par ailleurs responsable communication stratégique chez SpeakUpAfrica, a parcouru des localités pour échanger avec les victimes du paludisme dont les agents pathogènes résistent parfois aux traitements.  

La pandémie de la Covid-19, fait-elle observer, est venue ralentir les campagnes de prévention. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une recrudescence des cas de paludisme est à craindre sur le continent africain et le nombre de décès pourrait même doubler en 2021.

Le film a été produit par Taxi-brousse production et réalisé par Clément Alline. Pour le réalisateur, les histoires sur le paludisme dans les zones tropicales et sahéliennes ne sont pas les mêmes, des approches qui permettront d’avancer dans la lutte contre le palu et d’uniformiser les moyens de dépistage et de traitement. 

Lancement à Abidjan d’un film documentaire sur le paludisme en Afrique

Un film documentaire intitulé « Vaincre le paludisme », réalisé en Afrique et devant être diffusé le 20 avril 2021, cinq jours avant la Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, a été projeté jeudi à Abidjan.

Ce film documentaire vise à « sensibiliser les communautés, les médias, le secteur privé pour vraiment nous assurer que le paludisme est priorisé », a dit Mme Yacine Diop Djibo, directrice exécutive et fondatrice de SpeakUpAfrica, une ONG qui a soutenu la réalisation de cette production. 

Pour Mme Yacine Diop Djibo, présente lors de la projection du film, « c’est une maladie qu’on peut éviter et qu’ on peut guérir, parce qu’ aujourd’hui il est inacceptable qu’ il y ait encore des personnes qui meurent du paludisme en Afrique et dans le monde ».

« Vaincre le paludisme », le titre de ce film documentaire « est cette idée que nous avons de vraiment nous assurer qu’ on va éliminer cette maladie là », a-t-elle expliqué, avant d’ajouter « on a vraiment besoin de tous pour pouvoir le faire ».

Dans ce film de 52 minutes qui sera diffusé sur Canal+ le 20 avril 2021 , l’on peut voir des experts sur cette maladie exerçant dans des instituts de recherche, des acteurs du secteur privé, des bailleurs, des champions communautaires, tel El Hadj Diouf, qui sensibilisent les populations. 

Il a été notamment tourné au Cameroun, au Sénégal et au Bénin et met entre autres l’accent sur des agents communautaires qui parcourent des milliers de kilomètres chaque jour pour traiter les populations dans les zones les plus reculées du pays. 

« A travers ce documentaire, on a vraiment voulu montrer tous les progrès qui ont été réalisés, mais également les défis qui nous restent à relever avec un message positif pour dire que c’est possible, il faut qu’on unisse nos efforts et nos ressources pour pourvoir atteindre l’objectif d’élimination du paludisme », a-t-elle poursuivi. 

Aujourd’hui, dans le monde, l’on enregistre 400.000  décès du paludisme par an, dont 90% sont en Afrique où on a une personne qui meurt toutes les deux minutes du paludisme  et qui impacte les femmes enceintes et les enfants en premier lieu.

Des progrès sont toutefois relevés. En Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années, cependant « beaucoup d’efforts restent encore à faire, surtout au niveau de l’utilisation des moustiquaires imprégnés », où l’objectif visé est de 80% contre 63% actuellement. 

Journaliste dans le documentaire, Maelle Ba, par ailleurs responsable communication stratégique chez SpeakUpAfrica, a parcouru des localités pour échanger avec les victimes du paludisme dont les agents pathogènes résistent parfois aux traitements.  

La pandémie de la Covid-19, fait-elle observer, est venue ralentir les campagnes de prévention. Selon l’Organisation mondiale de la santé, une recrudescence des cas de paludisme est à craindre sur le continent africain et le nombre de décès pourrait même doubler en 2021.

Le film a été produit par Taxi-brousse production et réalisé par Clément Alline. Pour le réalisateur, les histoires sur le paludisme dans les zones tropicales et sahéliennes ne sont pas les mêmes, des approches qui permettront d’avancer dans la lutte contre le palu et d’uniformiser les moyens de dépistage et de traitement. 

Af’Sud: 272.438 agents de santé vaccinés contre la Covid-19

Ces agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre d’une campagne visant 1,5 million de personnels médicaux, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Pour renforcer la longue campagne qui a démarré mi-février, le ministre a annoncé que son gouvernement a signé un accord pour l’achat de 20 millions de doses du vaccin Pfizer.

Selon M. Mkhize, les processus de paiement pour le vaccin Pfizer sont en cours afin de sceller l’accord dans les prochains jours.

Une fois les contrats signés avec Johnson & Johnson et Pfizer, le ministre a déclaré que les conditions seront réunies pour une expansion significative et rapide du programme de vaccination contre la Covid-19, afin d’atteindre 40 millions de personnes.

« Nous pouvons également confirmer que la dernière tranche de 200.000 doses de Johnson & Johnson devrait arriver le 10 avril 2021 », a-t-il déclaré.

Le vaccin Johnson & Johnson est administré en une seule dose par injection intramusculaire aux personnes âgées de 18 ans et plus, tandis que le même groupe d’âge peut accéder au double dosage de Pfizer.

Les deux médicaments sont censés avoir l’efficacité nécessaire pour combattre toute variante mutante qui pourrait apparaître au milieu de la campagne de vaccination, a poursuivi le ministre.

Le projet de l’Afrique du Sud de vacciner 40 millions de personnes vise à atteindre une immunité collective parmi ses 50 millions d’habitants afin de ralentir la pandémie qui a tué près de 53.000 personnes depuis mars 2020.

Af’Sud: 272.438 agents de santé vaccinés contre la Covid-19

Ces agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre d’une campagne visant 1,5 million de personnels médicaux, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Pour renforcer la longue campagne qui a démarré mi-février, le ministre a annoncé que son gouvernement a signé un accord pour l’achat de 20 millions de doses du vaccin Pfizer.

Selon M. Mkhize, les processus de paiement pour le vaccin Pfizer sont en cours afin de sceller l’accord dans les prochains jours.

Une fois les contrats signés avec Johnson & Johnson et Pfizer, le ministre a déclaré que les conditions seront réunies pour une expansion significative et rapide du programme de vaccination contre la Covid-19, afin d’atteindre 40 millions de personnes.

« Nous pouvons également confirmer que la dernière tranche de 200.000 doses de Johnson & Johnson devrait arriver le 10 avril 2021 », a-t-il déclaré.

Le vaccin Johnson & Johnson est administré en une seule dose par injection intramusculaire aux personnes âgées de 18 ans et plus, tandis que le même groupe d’âge peut accéder au double dosage de Pfizer.

Les deux médicaments sont censés avoir l’efficacité nécessaire pour combattre toute variante mutante qui pourrait apparaître au milieu de la campagne de vaccination, a poursuivi le ministre.

Le projet de l’Afrique du Sud de vacciner 40 millions de personnes vise à atteindre une immunité collective parmi ses 50 millions d’habitants afin de ralentir la pandémie qui a tué près de 53.000 personnes depuis mars 2020.

Pâques : les Sud-Africains invités au respect des gestes barrières

Tous les Sud-Africains qui iront à l’église pendant le week-end de Pâques doivent respecter les protocoles de santé publique pour éviter de propager le coronavirus, a déclaré le président, Cyril Ramaphosa.Il a formulé ce conseil en raison des festivités religieuses qui débutent ce vendredi parmi les fidèles chrétiens. Ces derniers assistent aux services religieux de Pâques en plus grand nombre que lors des séances de culte ordinaires du week-end.

« C’est aussi une période où un grand nombre de voyageurs seront sur nos routes. J’appelle ceux qui feront des voyages à ce moment-là à voyager en toute sécurité et à respecter le code de la route », a déclaré M. Ramaphosa dans son message de Pâques.

Les chrétiens du monde entier commémorent les événements qui ont abouti à la résurrection du Christ le dimanche de Pâques, qui sera célébré ce 4 avril.

« Le message pascal d’espoir, de courage et de triomphe sur les ténèbres est profondément inspirant, et particulièrement poignant à un moment où nous sommes toujours dans l’ombre d’une pandémie mortelle », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a remercié les dirigeants de la communauté religieuse d’avoir travaillé avec son gouvernement pour s’assurer que tous les protocoles sanitaires nécessaires seraient respectés lors de leurs prochains services.

« En offrant nos meilleurs vœux à nos compatriotes chrétiens en ce moment de grande signification et de signification spirituelle, nous espérons collectivement que la résurrection symbolisée par Pâques puisse également sonner vrai pour notre pays et notre nation », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Lutte contre Ebola : 220 millions FCFA des USA au Sénégal

Le gouvernement américain a accordé au Sénégal un financement pour renforcer sa capacité à faire face à l’épidémie d’Ebola.L’enveloppe octroyée à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) vise à appuyer les activités de prévention et de lutte contre la fièvre Ebola au Sénégal.

Ce financement a été accordé en réponse à l’épidémie d’Ebola, réapparue en Guinée au mois de janvier 2021. Le Sénégal est considéré comme un pays très exposé au risque de propagation de cette maladie mortelle en raison de sa proximité avec ce pays frontalier.

Les fonds, disponibles depuis le début du mois de mars dernier, ont été affectés à trois activités de l’USAID qui a une longue relation de collaboration avec le gouvernement du Sénégal dans le cadre d’un programme de renforcement de la sécurité sanitaire à l’échelle mondiale qui intègre également la réponse à la pandémie de Covid-19.

Les activités de lutte contre Ebola devraient commencer au début de ce mois d’avril. Les interventions cibleront principalement les localités situées le long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée.

Cette nouvelle contribution du gouvernement des Etats-Unis à la lutte contre le virus Ebola témoigne de son engagement continu à accompagner le Sénégal dans ses efforts visant à améliorer la sécurité sanitaire à l’intérieur de son territoire. Elle entre dans le cadre d’un programme élargi d’assistance de l’USAID, premier pourvoyeur de ressources au secteur de la santé au Sénégal, avec plus de 60 millions de dollars américains par an.

L’épidémie d’Ebola qui s’était déclarée en Guinée en 2014, s’était propagée dans sept pays, dont le Sénégal, infectant plus de 28 000 personnes et provoquant la mort de plus de 11 000 personnes.

L’USAID et ses partenaires s’appuient sur les leçons tirées de cette flambée épidémique de 2014 pour orienter les efforts de réponse en cours, en mettant l’accent sur la prévention.

Covid-19 : le Botswana prolonge l’état d’urgence publique

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a prolongé de six mois l’état d’urgence publique jusqu’à la fin du mois de septembre, dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation de la Covid-19.Dans un Journal officiel inhabituel publié vendredi, Masisi a déclaré que la prolongation était effective du 1er avril au 30 septembre et que la décision était basée sur des preuves fournies par le directeur des services de santé qui montraient que la pandémie de Covid-19 était toujours une menace majeure pour le pays.

La prolongation implique des restrictions de la circulation des personnes à des heures désignées, ainsi qu’une interdiction de la plupart des rassemblements publics.

« Les restrictions de la circulation des personnes s’appliquera de 20 heures (18h GMT) à 04 heures par jour », a expliqué Masisi.

Toute personne souhaitant se déplacer pendant les heures de couvre-feu devra être munie d’un permis de circulation indiquant qu’elle travaille dans des secteurs désignés comme fournissant des services essentiels.

Tous les rassemblements sont suspendus, à l’exception des réunions du Cabinet, de l’Assemblée nationale et du Groupe de travail national sur la Covid-19.

Les funérailles sont limitées à un total de 50 personnes et ne doivent pas dépasser deux heures, tandis que les rassemblements religieux « peuvent avoir lieu tous les deux jours de la semaine, pour moins de deux heures et le nombre de personnes assistant à un service ne doit pas dépasser 50 ».

Les célébrations de mariage sont suspendues, tandis que les restaurants ne sont autorisés à fonctionner qu’à la moitié de leur capacité pour les repas sur place, avec un maximum de 50 personnes (hors personnel) à tout moment.

Les activités sportives et récréatives sont suspendues, sauf dans les cas où une activité sportive de l’équipe nationale est impliquée, auquel cas, les matchs se joueraient dans des stades vides, a conclu Masisi.

Af’Sud : un million de vaccins attendu

Un premier lot des 21 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson commandés par l’Afrique du Sud arrive ce mois d’avril, a annoncé ce jeudi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que Pretoria recevrait 900.000 vaccins supplémentaires en mai et juin de la firme pharmaceutique américaine. Son ministère dirige un programme de vaccination contre la Covid-19 ciblant 41 millions de personnes pour parvenir à l’immunité collective dans un pays de 50 millions d’habitants.

« Le nombre (de livraisons de vaccins) commencera à augmenter à partir de juillet », a dit le ministre.

En plus du vaccin Johnson & Johnson, Mkhize a souligné que le pays attend également 5,5 millions de doses de Pfizer entre avril et juin de cette année.

Le ministre a ajouté que le plan du gouvernement est de vacciner 1,5 million de travailleurs de la santé dans les trois mois commençant le 17 février, mais la suspension de l’utilisation d’un million de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca fabriqué en Inde avait retardé cette évolution.

Le vaccin, que l’Afrique du Sud a acheté le 1er février, s’est avéré avoir une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans le pays.

Le million de médicaments AstraZeneca ont depuis été vendus à l’Union africaine pour être ensuite distribués à 14 autres Etats africains.

Malgré ce revers temporaire, « tout est encore sur la bonne voie », a conclu Mkhize.

Signature d’un accord pour réduire l’hypertension artérielle en Côte d’Ivoire

Un accord de partenariat a été signé, mercredi à Abidjan, pour réduire les cas de diabète et d’hypertension artérielle en Côte d’Ivoire où le taux de prévalence est de 39,92%.

Cet accord signé  par  le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, à travers le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques et le Groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire, permettra d’accroître la sensibilisation des populations contre ces deux maladies et de former plus de 500 professionnels de la santé.

« La convention qu’on vient de signer est très importante pour nous parce que ça concrétise les gestes et les actes que nous faisons déjà. Le but étant de sensibiliser davantage les populations sur les bonnes pratiques alimentaires et former le maximum possible des agents sanitaires», a expliqué Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

S’inquiétant de la recrudescence des cas de maladies cardio-vasculaires en Côte d’Ivoire, M. Caso a assuré de l’engagement de son groupe à jouer son rôle contre les maladies métaboliques et la prévention des maladies non transmissibles  « pour le bien-être des ivoiriens ».

Dans la foulée, il a rappelé que depuis 2018, son entreprise a déjà réduit de 10% la teneur de sel dans certains de ces produits.

De son côté Dr Adoueni Valéry, le directeur du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques a indiqué à son tour, que cet accord porte sur la sensibilisation contre les maladies métaboliques, mais aussi sur le volet renforcement des capacités du personnel de santé.

Par ailleurs, il a soutenu que c’est un partenariat qui permet d’aller vers la population avec  des messages de sensibilisation en amont pour ne pas qu’il y ait encore des cas importants d’hypertension artérielle. 

« Nous sommes satisfaits de ce partenariat parce que c’est pour le bien de la population. Ça nous permet d’être efficaces sur le terrain  », a-t-il conclu. Selon une étude récente, la prévalence du diabète et de l’hypertension artérielle est estimée en Côte d’Ivoire à respectivement 6,2% et 39,92%.

La Mauritanie succède à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage du SWEDD

La Mauritanie a succédé, mardi, à la Côte d’Ivoire à la tête du Comité régional de pilotage (CRP) du projet de l’Autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel ou Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend (SWEDD).

Après son mandat de deux ans arrivé à terme, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a passé la main au ministre de l’Education nationale, de la formation technique et de la réforme de la République islamique de la Mauritanie, Mohamed Melainine Ould Eyih, au cours de la cinquième réunion ordinaire du CRP tenue en mode virtuel.

Les travaux de cette cinquième réunion ordinaire du CRP ont été marqués notamment par le bilan de la ministre Mariatou Koné à la tête de cette instance du SWEDD.

A ce propos, en dépit de la crise sanitaire mondiale de Coronavirus (Covid-19), les participants ont noté qu’elle a mené des actions de plaidoyer auprès des premières dames du Niger et de la Côte d’Ivoire.

Le mandat de Mariatou Koné a été également marqué par le nombre de pays membres du projet SWEDD qui est passé de six à neuf, mais aussi l’obtention d’un financement additionnel de la Banque mondiale.

Au regard de ces « bons résultats obtenus durant son mandat » grâce à son leadership pour relever les importants défis dans la communauté SWEED, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a été distinguée par ses pairs au cours de ce passage de témoin.

Le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel  (SWEDD) est une initiative régionale impliquant neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire,  du Mali, de la Mauritanie, du Niger,  du Benin, de la Guinée, du Tchad et du Cameroun.

Ce projet vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région.

Financé par la Banque mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).  

L’espace du SWEDD comptait en 2015, 107 millions d’habitants.  Les projections estiment à 356 millions les populations de cet espace en 2063.

Le projet  a été lancé en 2015 pour un mandat de trois ans. Après plusieurs plaidoyers, le projet SWEDD financé à plus de 207 millions de dollars par la Banque mondiale a été prorogé jusqu’en 2023.

Covid-19 : Johnson & Johnson va livrer 400 millions de vaccins pour l’UA (officiel)

La firme pharmaceutique américaine Johnson & Johnson, qui fournit à l’Afrique du Sud ses vaccins contre le coronavirus, a accepté de fournir quelque 400 millions de doses à l’Union africaine à partir d’octobre.Le fabricant de médicaments a déclaré avoir conclu un accord avec l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) de l’UA après trois mois de négociations pour livrer 220 millions de doses de son vaccin à dose unique cette année – et le reste des 400 vaccins en 2022.

Selon l’initiative AVAT, la majorité des 55 États membres de l’UA ont préféré le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson, qui se conserve aisément à la température ordinaire du réfrigérateur.

Les autres marques de vaccins Covid-19 disponibles sur le marché exigent des températures inférieures au point de congélation ou très basses pour les conserver efficacement et un traitement en deux doses pour compléter le traitement – ce qui est très exigeant pour les zones reculées d’Afrique qui manquent principalement d’électricité.

L’acquisition des vaccins Johnson & Johnson devrait aider le continent à atteindre son objectif de vacciner au moins 750 millions de personnes, soit 60% de la population, dans le cadre des efforts visant à contenir la propagation du coronavirus qui a tué près de 120.000 Africains sur plus de quatre millions d’infections sur le continent.

L’Afrique est loin derrière les nations riches dans son déploiement de la vaccination, qui n’a commencé que bien plus tard que les États européens et américains, a noté un haut responsable de l’UA.

« Nous devons vacciner au moins 60% de notre population pour nous débarrasser du virus sur notre continent. L’accord avec J&J nous permet de progresser vers la réalisation de cet objectif », a déclaré John Nkengasong, directeur des centres africains de contrôle et de prévention des maladies de l’UA.

La plupart des stocks de Johnson & Johnson qui seront vendues à l’UA seront produites par Aspen Pharma en Afrique du Sud, où le président Cyril Ramaphosa et son vice-président David Mabuza se sont rendus lundi pour évaluer les progrès réalisés dans la fabrication des médicaments destinés à l’Afrique du Sud et à l’UA elle-même.

L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca sur sa population, utilise actuellement le vaccin de Johnson & Johnson en raison de son efficacité sur la variante mutante du pays, a déclaré le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Covid-19: la FAO s’engage à promouvoir des systèmes agroalimentaires résilients

L’Équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest s’est engagée à intensifier son partenariat pour la transformation des systèmes agroalimentaires résilients de la sous-région dans un contexte marqué par la crise de Covid-19, à l’issue sa 12e réunion tenue en mode virtuel du 22 au 24 mars 2021.

Cette réunion, pilotée par Abidjan, la plus grande de l’Equipe multidisciplinaire pour l’Afrique de l’Ouest jamais organisée, s’est terminée par un appel unanime des participants, estimés à plus de 300, à la mise à l’échelle des bonnes pratiques des systèmes agroalimentaires, rapporte une note officielle.   

L’organisation s’est  notamment engagée à renforcer la collaboration avec ses partenaires afin d’appuyer les États membres à répondre efficacement aux multiples défis qui se chevauchent, qu’il s’agisse de l’insécurité alimentaire, du changement climatique, des conflits et de la Covid-19.

Cet appui devrait permettre aux pays de la sous-région ouest-africaine d’accélérer la transformation de leurs systèmes agroalimentaires via la promotion de l’agroécologie, la maîtrise de la gestion de l’eau et la mise à l’échelle des initiatives d’agriculture numérique.

L’intégration de l’approche genre et l’appui à l’emploi des jeunes dans le secteur agricole est une forte préoccupation de la FAO. Ensuite, l’institution encourage les États membres à respecter leur engagement à la Déclaration de Maputo qui préconise d’augmenter les investissements publics dans le secteur agricole.   

« Je suis ravi que la Réunion ait reconnu le rôle clé de la FAO auprès des gouvernements et des organisations sous-régionales dans l’atteinte des objectifs de développement durable », a déclaré le coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Gouantoueu Robert Guei.   

II a ajouté avoir «noté les recommandations sur le renforcement du partenariat avec la CEDEAO, Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) et le G5 Sahel ».  

« En cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19, il est important que nous travaillions ensemble pour assurer l’autosuffisance alimentaire non seulement en Côte d’Ivoire mais également en Afrique », a dit le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré.  

L’initiative Main dans la Main de la FAO devrait permettre de renforcer le partenariat et de partager des données entre les pays. Sa plate-forme géospatiale, conçue comme un bien public open-source, regroupe déjà de grandes quantités de données sur la sécurité alimentaire.

Cet outil fournit des données de qualité, accessibles et fiables qui aident les pays à prendre des décisions stratégiques afin d’offrir aux populations de la sous-région une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une vie meilleure.

A cette session, ont pris part des autorités de haut niveau tel que le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation du Burkina Faso, Salifou Ouedraogo, le ministre de l’Agriculture et de l’élevage de la République de Guinée.

M. Roger Patrick Milimono y a également participé ainsi que le commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau, Sékou Sangaré.

La réunion s’est clôturée par la cérémonie de remise des Prix de l’Excellence, qui récompensent les membres du personnel du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest pour les performances exceptionnelles accomplies en 2020.   

L’Équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest a tenu sa 12e réunion en mode virtuel, sous le pilotage du Bureau d’Abidjan, du 22 au 24 mars 2021. 

Covid-19 : « Ne laissez pas Pâques créer la troisième vague » (Ramaphosa)

Les communautés religieuses sud-africaines devraient faire preuve de plus d’innovation lors des prochaines fêtes de Pâques afin d’endiguer une possible « troisième vague » de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.S’exprimant dans son message hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a donné des conseils, suite aux mises en garde des experts médicaux sur une possible troisième vague imminente d’infections à Covid-19 dans le pays pendant le culte en congrégation qui a lieu à cette période de l’année parmi les groupes religieux.

« Les grands rassemblements, qu’ils soient religieux ou non, ont le potentiel de propager le virus, malgré l’application de mesures de distanciation sociale et d’assainissement », a rappelé Ramaphosa à ses compatriotes, alors que des millions d’entre eux se préparent à se joindre à d’autres à travers le monde pour ces trois rassemblements religieux importants.

Ramaphosa a noté que dans un pays qui consacre le droit à la liberté religieuse, « tous les efforts doivent être faits pour soutenir notre peuple dans l’exercice de ce droit ».

« En exerçant ce droit, nous devons nous assurer de ne pas mettre en danger les droits ou la vie d’autrui. C’est un principe que les chefs religieux que j’ai rencontrés soutiennent et apprécient pleinement », a-t-il dit.

Parmi les trois religions importantes du pays figurent le judaïsme dont les fidèles célèbrent la Pâque, le christianisme qui observe Pâques et l’islam dont les fidèles observent le mois sacré du Ramadan.

Pour la deuxième année consécutive, les communautés religieuses sud-africaines marqueront ces occasions sur fond de pandémie mondiale qui a coûté la vie à plus de 52.000 Sud-Africains et à 2,5 millions de personnes dans le monde depuis son déclenchement en Chine en décembre 2019.

Afrique du Sud : 230 000 agents de santé vaccinés

L’Afrique du Sud a jusqu’à présent vacciné 231.605 agents de santé sur l’objectif initial de 1,5 million de soignants devant recevoir le vaccin contre la Covid-19.C’est une première étape pour protéger plus de 50 millions d’habitants du pays contre la pandémie de coronavirus, a déclaré dimanche le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Le pays, qui a perdu 52.648 personnes à cause de la maladie, compte 1.544.466 cas confirmés de Covid-19 depuis que le virus a été signalé pour la première fois en mars 2020, a indiqué le ministre.

Le gouvernement a lancé son programme de vaccination en février, le président Cyril Ramaphosa et les ministres se faisant vacciner dans un township du Cap avant de le déployer dans tout le pays auprès du personnel de santé.

La campagne de vaccination a maintenant été étendu à 54 sites à travers le pays, le vaccin unidose de Johnson & Johnson étant le vaccin de choix pour le pays après la suspension de son million de doses du vaccin à double dose AstraZeneca, fabriqué en Inde et largement utilisé, a déclaré la ministre.

Expliquant leur décision d’abandonner le vaccin Astra-Zeneca, les Sud-Africains ont déclaré que le médicament n’avait pas l’efficacité nécessaire pour vaincre la variante mutante, rapidement et facilement transmissible, responsable de la deuxième vague dans le pays.

Pretoria a depuis vendu le vaccin AstraZeneca à l’Union africaine, qui, à son tour, redistribue le lot à 14 autres pays africains, selon Mkhize.

Covid-19 : le Conseil National de Sécurité décide d’élargir la vaccination aux personnes âgées de 18 ans

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19,  le Conseil National de Sécurité (CNS) a décidé d’élargir la vaccination aux personnes de 18 ans et plus. 

Le CNS a par ailleurs prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 juin 2021. Notamment en procédant à la décentralisation de la campagne de vaccination et l’intensification de la sensibilisation en vue du strict respect des mesures barrières.

Réuni le vendredi 26 mars 2021 à Abidjan, le conseil a pris ces décisions en raison de la flambée du nombre des cas positifs constatée, depuis le mois de janvier 2021.

Concernant la vaccination contre la Covid-19, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Aouélé, a informé le CNS que la Côte d’Ivoire a reçu 554 000 doses du vaccin Astrazeneca. Il s’agit entre autres de 504 000 doses de l’initiative COVAX, coordonnée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et 50 000 doses dans le cadre de l’amitié ivoiro-indienne.

Rappelons que depuis le 1er mars 2021, a démarré les séances de vaccination. Selon le Dr Aka Aouélé,  près de 30 000 personnes ont déjà été vaccinées. Aussi, il a exhorté la population ivoirienne à bien vouloir se faire vacciner afin de se protéger.

Toutefois, notons que  la Côte d’Ivoire dénombre depuis l’apparition de la pandémie, 43 180 cas confirmés dont 38 719 personnes guéries, 237 décès. Ainsi que 34 388 personnes vaccinées contre la covid-19.

La Covid-19 fait cinq nouveaux morts en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire qui connaît ces derniers jours une résurgence de cas de Covid-19 et où il a été détecté le variant anglais de cette maladie, a enregistré dimanche cinq nouveaux décès liés à cette pandémie, a annoncé le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien sur le Coronavirus.

Jeudi et samedi derniers, la Côte d’Ivoire avait enregistré successivement 05 et 03 morts causées par la Covid-19. Selon ce rapport sur le Coronavirus, le pays a enregistré ce dimanche 319 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 048 échantillons prélevés soit 7,9 % de cas positifs, 129 guéris et 5 décès. 

Relativement à la vaccination contre cette maladie, le Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé, a souligné dans ce rapport que du 1er au 27 mars 2021, 34 388 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, il a invité  le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques à se présenter au centre de vaccination au Parc des Sports de Treichville  ( Sud d’Abidjan) et les autres centres ouverts pour se faire vacciner gratuitement. 

A la date du 28 mars 2021, rappelle-t-on, la Côte d’Ivoire compte 43 180 cas confirmés dont 38 719 personnes guéries, 237 décès et 4 224 cas actifs. 

Covid-19 : 3 nouveaux décès et 393 nouveaux cas en Côte d’Ivoire

Trois nouveaux décès de la Covid-19 ont été enregistrés, samedi, en Côte d’Ivoire, rapporte le point quotidien du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

Selon ce point, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré « ce samedi  27 mars 2021, 393 nouveaux cas de Covid-19 sur 3835 échantillons prélevés soit 10,2 % de cas positifs, 344 guéris et 3 décès ».

A la date du 27 mars 2021, poursuit le communiqué, « la Côte d’Ivoire compte donc 42 861 cas confirmés dont 38 590 personnes guéries, 232 décès et 4039 cas actifs ».  Le nombre total d’échantillons est de 505 960.

Le 26 mars, 2291 personnes ont été vaccinées avec un total de 33 395 personnes vaccinées contre la COVID-19 du 1er au 26 mars.

Dans la foulée, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique Dr Eugène Aka Aouélé, invite le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques à se présenter au centre de vaccination au Parc des Sports de Treichville et les autres centres ouverts pour se faire vacciner gratuitement contre la Covid-19.

Covid-19: la Côte d’Ivoire élargit la vaccination aux personnes âgées de 18 ans et plus

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a prolongé vendredi l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 juin 2021 et élargi la vaccination de Covid-19 aux personnes âgées de 18 ans et plus.

« Afin de juguler la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Conseil national de sécurité, après analyse, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 juin 2021 et d’élargir la vaccination aux personnes de 18 ans et plus », a déclaré à la presse le directeur de Cabinet du président ivoirien, Fidèle Sarassoro.

Le Conseil national de sécurité a en outre décidé de la décentralisation de la campagne de vaccination contre la Covid-19 , ainsi que de la poursuite et l’intensification de la sensibilisation en vue du strict respect des mesures barrières à travers le pays où le variant anglais a été détecté.   

Depuis le 1er mars 2021, date de démarrage de la vaccination, près de 30.000 personnes ont déjà été vaccinées. La Côte d’Ivoire, selon M. Sarassoro, recevra à la fin du premier semestre 2021, au total, près d’un million de doses à travers l’initiative Covax.

La Côte d’Ivoire a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses de vaccin AstraZeneca dans le cadre du mécanisme Covax. Ensuite, le pays a accueilli, au nom de l’amitié ivoiro-indienne, 50.000 doses d’AstraZeneca le 5 mars.   

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, sur la base du rapport du Comité de veille de la Covid-19 et des conclusions de l’OMS, a indiqué que les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent sur ses risques. 

La campagne prenait jusque-là en compte pour la première phase, les personnes en première ligne, à savoir le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées d’au moins 50 ans et les gens porteurs de maladies chroniques.   

Dans l’optique de briser la chaîne de transmission de la Covid-19, le Conseil national de sécurité a exhorté les populations à respecter scrupuleusement les mesures barrières, tout en invitant les personnes cibles à se faire vacciner.   

Uemoa: la durée de validité des tests de dépistage Covid-19 fixée à 5 jours

La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a fixé jeudi la durée de validité des tests de dépistage Covid-19, au sein de l’espace communautaire, à cinq jours, à l’issue de sa 22e session ordinaire tenue en mode virtuel.

Sur la la situation de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, les États membres de l’Uemoa ont adopté les principales recommandations relatives à la facilitation transfrontalière des personnes et des biens.

A cet égard, la conférence a fixé à « cinq jours, à compter de la date de l’échantillon, la durée de validité des tests de dépistage à l’entrée et au départ des aéroports des Etats membres » de l’Uemoa.

La conférence a en outre décidé de la reconnaissance mutuelle des résultats des tests Covid-19 réalisés par les structures nationales habilitées dans l’espace Uemoa pour éviter aux populations de faire des tests multiples. 

Elle a fixé à « 25.000 Fcfa le coût du test de dépistage de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien à compter du 1er mai 2021 », tout en encourageant la réouverture progressive des frontières terrestres dans le respect des exigences sanitaires requises.  

« En temps opportun, le coût du dépistage de la Covid-19 sera fixé à 5.000 Fcfa pour les voyageurs utilisant les voies terrestres », annonce l’union qui exhorte tous les Etats membres à la mise en œuvre de stratégies nationales de vaccination des populations cibles contre la Covid-19.

Covid-19 : la Côte d’Ivoire enregistre 5 nouveaux décès et 759 nouveaux cas

La Côte d’Ivoire où il a été détecté le variant anglais de la Covid-19, a enregistré jeudi 757 nouveaux cas de cette maladie, 477 guéris et cinq nouveaux décès, a appris APA auprès du ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.

Dans son rapport quotidien sur cette pandémie, le ministère de la santé a ajouté qu’à la date du 25 mars 2021, la Côte d’Ivoire compte 42 074 cas confirmés dont 37 797 personnes guéries, 229 décès et 4 048 cas actifs.  

« Le 24 mars, 1649 personnes ont été vaccinées avec un total de 29 535 personnes vaccinées contre la Covid-19 du 1er au 24 mars », a ajouté le ministre Eugène Aka Aouélé dans ce communiqué. 

Par ailleurs, il a exhorté le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques à se présenter au centre de vaccination au Parc des Sports de Treichville au sud d’Abidjan et les autres centres ouverts pour se faire vacciner gratuitement contre la Covid-19.

 Selon les autorités sanitaires ivoiriennes, le variant anglais de la Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire et circule principalement à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Le 26 février dernier la Côte d’Ivoire a réceptionné 504.000 doses d’AstraZeneca ( vaccins contre la Covid-19) et au nom de l’amitié ivoiro-indienne, le pays a reçu le 05 mars dernier, 50.000 autres doses.

Covid-19: le variant anglais détecté en Côte d’Ivoire (ministère de la Santé)

Le variant anglais de la Covid-19 a été détecté en Côte d’Ivoire et circule principalement à Abidjan, a dit jeudi Dr Blaise Koné, directeur général adjoint de l’Hygiène publique, lors de la présentation de la campagne de vaccination contre la Covid-19 au Patronat ivoirien.

« Depuis le mois de février (2021), déjà, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire indiquait la présence de ce variant dans notre pays; c’est sûr que de là jusqu’aujourd’hui, la maladie a certainement beaucoup progressé (…), ce qui explique le nombre de cas de regain », a soutenu Dr Blaise Koné.

Selon Dr Blaise Koné, le variant anglais détecté à Abidjan, connaît une circulation « active » et principalement à Abidjan, l’épicentre de la maladie dans le pays. C’est pourquoi il faut redoubler d’effort dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19.

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme Covax, une initiative mondiale consistant à collaborer avec les fabriquants des vaccins contre la Covid-19. Le pays a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses d’AstraZeneca et au nom de l’amitié ivoiro-indienne 50.000 autres doses le 5 mars. 

Le pays qui ambitionne de vacciner 58% de sa population, envisage de recourir à d’autres sources de financement en dehors du mécanisme Covax. Sur les populations à vacciner, le mécanisme Covax interviendra à hauteur de 20%, la Banque mondiale (19%) et l’Etat ivoirien (19%).

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique, Aouélé Aka, a exhorté les populations en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, indiquant que pour l’heure il n’y a pas de solution, il n’y a que des mesures de prévention, entres autres les mesures barrières et les vaccins. 

Surtout, dira-t-il, « il faut faire confiance » au vaccin AstraZeneca,  utilisé aujourd’hui par une quinzaine de pays africains éligibles au mécanisme Covax à qui il a été alloué le vaccin et « dans aucun de ces pays on nous a signalé un décès dû à AstraZeneca ». 

Cette plate-forme de sensibilisation a été organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci,  Le Patronat ivoirien). La représentante du président du Patronat ivoirien, Martine Koffi Studer, vice-présidente de l’organisation a salué la mobilisation du secteur privé.  

Mme Martine Koffi Studer, également présidente de la Coalition des entreprises de Côte d’Ivoire, a souligné que cette structure a été créée pour veiller à la santé des travailleurs. La réunion a d’ailleurs regroupé plusieurs médecins d’entreprises et des employés. 

La Cgeci regroupe environ 3.500 entreprises de tous les secteurs d’activités. Ces entreprises contribuent à 80% des recettes fiscales de l’Etat de Côte d’Ivoire et emploient au total plus de 400.000 travailleurs. 

Covid-19 : le Zimbabwe lance sa deuxième phase de vaccination

Le président Emmerson Mnangagwa a reçu mercredi son premier vaccin anti-Covid-19, à l’occasion du lancement de la deuxième phase du programme de vaccination du Zimbabwe.Le président de la république a ensuite imploré ses compatriotes à se vacciner pour s’assurer que le pays obtienne « l’immunité collective » d’au moins 60% de la population.

« Permettez-moi de réitérer l’appel mondial lancé par l’Organisation mondiale de la santé : « Personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité » a indique le Chef de l’Etat. Avant de poursuivre, « je mets donc au défi chacun d’entre nous dans nos communautés respectives d’accepter le programme de vaccination et d’éviter l’hésitation à la vaccination, la désinformation et les théories négatives du complot », a poursuivi Mnangagwa.

Le programme d’immunisation dont le coup d’envoi a été donné mi-février par le vice-président Constantino Chiwenga qui recevait ainsi la toute première dose du vaccin, a été perturbé par la méfiance des Zimbabwéens dans le processus, alimenté par les théories du complot.

« Se faire vacciner est une responsabilité personnelle et familiale et une obligation nationale », a déclaré Mnangagwa. La deuxième phase du programme de vaccination vise les enseignants, les marchands de tabac, les travailleurs de l’industrie hôtelière et les détaillants.

La première phase, qui a débuté le 18 février et qui ciblait les travailleurs de première ligne, tels que le personnel médical, les forces de sécurité, les responsables des points d’entrée et les médias, a permis la vaccination d’environ 43.000 personnes.

Lutte contre la tuberculose : le Maroc lance l’extension de son plan stratégique de prévention 2021-2023

Par Hicham Alaoui — La tuberculose demeure un problème de santé fortement influencé par les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé, nécessitant une conjonction des efforts dans un cadre multisectoriel.C’est dans ce contexte que le ministère marocain de la santé, lance l’extension du plan stratégique national de prévention et de contrôle de la tuberculose 2021-2023, ayant pour but de « réduire le nombre de décès liés à la tuberculose de 60% en 2023 par rapport à l’année 2015 », indique mercredi un communiqué du ministère de la Santé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose.

En parfaite cohérence avec la stratégie mondiale de l’OMS « pour mettre fin à la tuberculose », ce plan stratégique constitue le cadre idoine d’intensification de la lutte contre la tuberculose, selon une approche multisectorielle, ancrée au développement humain et prenant en compte les valeurs et principes de droits humains, souligne le ministère.

L’année 2020 a été témoin d’une convergence exceptionnelle des politiques publiques dans le cadre de la riposte à la pandémie Covid-19 ; cet élan constitue un levier pour renforcer les efforts nationaux afin d’atteindre les objectifs de développement durable, y compris celui de « mettre fin à la tuberculose à l’horizon de 2030 ».

Au Maroc et, en dépit de l’impact de cette pandémie sur le système de santé, un total de 29.018 cas de tuberculose a été détecté et mis sous traitement en 2020, fait savoir la même, source.

D’importantes mesures innovantes ont été entreprises pour maintenir les performances des services essentiels de lutte contre la tuberculose aux niveaux escomptés, en vue d’assurer la continuité des services et la disponibilité des médicaments antituberculeux.

Le programme national de lutte anti-tuberculeuse occupe, depuis plus de trente ans, une place prioritaire dans la politique de santé au Maroc, avec l’allocation croissante de ressources, la mobilisation de partenaires nationaux et internationaux et surtout le dévouement de l’ensemble des professionnels de santé impliqués.

Cela a permis de réaliser des avancées remarquables, reconnues à l’échelle mondiale, en termes d’amélioration des taux de couverture par les services de dépistage, de diagnostic et de prise en charge, de succès thérapeutique maintenu à plus de 85% depuis 1995 et, par conséquent, de réduction de la charge de morbidité et de mortalité de la maladie, précise la même source.

Placée cette année sous le thème « le temps presse », la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose réitère l’appel en faveur d’engagements plus forts de tous les partenaires, de ressources plus importantes et d’actions plus efficaces contre ce fléau mondial.

D’après les estimations de l’OMS, la tuberculose aurait touché près de 10 millions de personnes dans le monde en 2019 et causé plus de 1,4 million de décès, faisant partie des maladies infectieuses causant le plus de décès dans le monde.

En 2020, la pandémie de Covid-19 a représenté une véritable menace pour la lutte anti tuberculeuse à l’échelle mondiale. Les modélisations de l’OMS laissent entrevoir qu’il y aurait des centaines de milliers de décès supplémentaires dus à la tuberculose entre 2021 et 2025, en raison de la baisse des performances de détection et des difficultés d’accès aux soins antituberculeux.

Dr. Moncef Slaoui, limogé par GSK pour des allégations d’harcèlement sexuel

Le Docteur marocain Moncef Slaoui, ex-chef de l’opération Warp Speed du gouvernement américain pour le développement de vaccins anti-Covid-19, sous l’administration Donald Trump, a été limogé de son poste de président du conseil d’administration de GlaxoSmithKline pour des allégations de harcèlement sexuel sur une femme.Le licenciement de Moncef Slaoui par le conseil d’administration de GlaxoSmithKline, actionnaire majoritaire de Galvani, est intervenu après la réception par GSK, en février 2021, d’une lettre « contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers une employée de GSK par le Dr Slaoui», a déclaré GSK dans un communiqué. Cette conduite «s’est produite il y a plusieurs années alors qu’il était un employé de GSK», indique la même source.

Avant son poste chez Galvani, Dr Moncef Slaoui a passé près de 30 ans chez GlaxoSmithKline, occupant divers postes de direction, notamment celui de chef de la R&D pharmaceutique et de président de sa division Vaccins.

L’ancien président américain Donald Trump l’avait nommé pour diriger les efforts de son administration pour produire et distribuer les vaccins anti-Covid-19 l’année dernière. Il a démissionné de son poste en janvier avant la mise en place de la nouvelle administration du président Joe Biden.

Côte d’Ivoire: plus de 24 600 personnes vaccinées contre la Covid-19

Plus de 24 600 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, sur la période du 1er au 20 mars 2021, grâce au mécanisme Covax, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Au total, à la date du 20 mars 2021, 24 639 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19 », a dit M. Sidi Touré, indiquant que la deuxième phase ciblera les personnes dont l’âge est compris entre 18 et 49 ans pour atteindre toutes les populations. 

La vaccination contre la Covid-19 apparaît à ce jour plus que nécessaire afin de prévenir et de réduire la transmission de la maladie, c’est pourquoi « notre pays a adhéré au mécanisme Covax en vue de bénéficier de vaccin de qualité grâce à cette dynamique mondiale », a-t-il ajouté. 

La Côte d’Ivoire a reçu le 26 février 2021, 504 000 doses de vaccin AstraZeneca. En outre, au nom de l’amitié ivoiro-indienne, l’ambassade de l’Inde en Côte d’Ivoire a offert à l’Etat ivoirien 50 000 doses de vaccin AstraZeneca le 5 mars 2021.

La Côte d’Ivoire dispose actuellement pour sa campagne de vaccination de 554 000 doses de vaccin AstraZeneca validé par l’OMS qui d’ailleurs recommande la poursuite de ce vaccin qui avait été suspendu par certains pays à la suite de certains effets secondaires. 

La campagne qui a démarré le 1er mars prend en compte pour sa première phase les personnes en première ligne: le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées d’au moins 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques.

A ce jour, 51 centres de vaccination contre la Covid-19 sont ouverts et opérationnels dans le District sanitaire d’Abidjan, y compris dans les casernes, les établissements sanitaires militaires et les hôpitaux de police. 

L’ouverture de sites de vaccination est prévue dans plusieurs autres villes de l’intérieur du pays, à l’occurrence à Bouaké, Yamoussoukro, San-Pedro, Daloa, Man, Korhogo. Et ce, pour étendre et intensifier la campagne de vaccination. 

Le point de la situation Covid-19 en Côte d’Ivoire ressort à la date du 23 mars 2021, 40 868 cas confirmés, 36 944 personnes guéries, 3702 cas actifs et 222 décès, selon les données du ministère de la Santé et de l’-hygiène publique.  

Af’Sud : un « plan de rattrapage » pour la tuberculose

Malgré l’apparition de la pandémie mondiale de coronavirus, le ministre de la Santé sud-africain, Zweli Mkhize, a annoncé un « plan de rattrapage » pour s’attaquer au traitement de la tuberculose (TB) dans le pays.Mkhize s’exprimait aujourd’hui à Mbombela (nord) à l’occasion de la Journée mondiale de la tuberculose. Il était accompagné du vice-président David Mabuza.

Le ministre a admis que l’immense attention accordée à la lutte contre la Covid-19 au cours de l’année écoulée avait fait dérailler le traitement de maladies telles que la tuberculose et le VIH/SIDA en raison des mesures de confinement mises en place dans les établissements de santé pour ralentir la propagation de ce virus mortel.

« Nous allons discuter avec la Campagne d’accès au traitement (TAC), mais je pense qu’il est important que nous reconnaissions tous que la situation de la Covid-19 a perturbé le traitement de la tuberculose », a déclaré le ministre aux journalistes.

Il a ajouté : « nous avons un plan de rattrapage pour essayer d’augmenter le nombre de personnes qui viennent chaque mois pour un traitement contre la tuberculose et celles qui sont suivies pour un traitement et celles qui terminent le traitement ».

Le ministre s’est exprimé après que son patron, Mabuza, se soit vu remettre une pétition de la part d’activistes du traitement de la tuberculose et du VIH/sida, qui affirmaient que le gouvernement avait négligé son rôle dans le traitement de ces maladies anciennes mais mortelles.

L’Afrique du Sud compte quelque 154.000 personnes qui doivent être diagnostiquées pour commencer à recevoir leur traitement contre la tuberculose dans le pays, a déclaré Anele Yawa, secrétaire général de la TAC, en remettant le mémorandum à Mabuza. « Tout le monde devrait être dépisté et traité pour la tuberculose », a déclaré Yawa.

Mkhize, qui s’est adressé aux médias en marge de la commémoration, a déclaré que le gouvernement veillerait désormais à ce que les patients tuberculeux soient traités en priorité, comme c’était le cas avant que la pandémie ne bouleverse le traitement médical général dans les établissements de santé du pays.

Les militants de la TAC ont organisé une manifestation à l’extérieur du lieu de commémoration, demandant que le traitement de la tuberculose et du VIH/SIDA soit pris aussi au sérieux que l’a été la campagne de traitement contre le coronavirus.