Le Sénégal inaugure son école de marine nationale

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’inauguration de l’école de la Marine nationale et le verdict du procès de Boffa Bayotte, à Ziguinchor (sud).L’AS titre sur « la montée en puissance de la Marine nationale » après l’inauguration de l’Ecole de la marine et l’acquisition de navires de combats. « La Marine nationale monte en puissance », constate aussi Le Soleil, soulignant que son école a été inaugurée hier par le président Macky Sall.

« Le Sénégal prend son indépendance » dans la formation des Forces de défense et de sécurité, souligne pour sa part Le Quotidien. Le journal note qu’avec l’inauguration de l’Ecole de la marine, tous les corps ont leur propre centre de formation. « Au regard des enjeux, le renforcement de la Marine est un acte de souveraineté », précise Macky Sall.

Revenant sur le procès de la tuerie de Boffa Bayotte, Sud Quotidien a assisté à un « verdict en mode perpète ». Trois accusés, en l’occurrence René Capin Bassène, Omar Ampoi Bodian et César Atoute Badiate, « écopent de la réclusion criminelle à perpétuité ». Le journal rapporte également les cas de deux condamnations à six mois avec sursis et onze acquittements après plus de quatre années passées en prison.

Pour EnQuête, « l’Etat sabre le MFDC », le Mouvement des forces démocratiques de Casamance, un groupe rebelle qui lutte pour l’indépendance de la partie sud du Sénégal depuis plus de quarante ans. Ainsi, « le verdict de la Chambre criminelle sonne comme un procès intenté contre le MFDC », indique le journal.

Si le chef rebelle César Atoute Badiate est jugé par contumace et qu’un mandat d’arrêt contre lui est « confirmé » par la Cour criminelle, l’avocat de la défense, Ciré Clédor Ly, précise que « les trois ont été catalogués comme étant des éléments du MFDC ».

« Prison à vie pour Capain, Ampoi et César », souligne Vox Populi. Dans Vox Populi, Me Clédor Ly dénonce « une injustice criarde, une décision surprenante, désespérante ». « Même si je ne dis pas que c’est une décision politique, elle rencontre les aspirations ou les désirs politiques et c’est cela qui discrédite la justice », estime l’avocat.

En outre, rappelle-t-il que l’un de ses clients, à savoir le journaliste René Capin Bassène, menaçait déjà de se suicider s’il est condamné. « Je viens de parler à son épouse, nous ferons tout pour qu’il renonce à son projet », promet son avocat qui promet d’interjeter « appel pour Ampoi ».

Au Sénégal, la politique menace la paix sociale

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les tensions sociopolitiques qui pourraient déborder avec le risque d’interdiction des prochaines manifestations de l’opposition.« Le Sénégal va droit dans le mur », indique dans Walf Quotidien Dr Abdou Khadre Sanokho, sociologue, analysant la série de violences notée ces derniers temps dans le pays. Madiambal Diagne, administrateur de Le Quotidien et proche du président Macky Sall, note dans sa chronique hebdomadaire que « Ousmane Sonko se brûlera avec le feu qu’il aura allumé ».

Ancien porte-parole de Macky Sall, Abou Abel Thiam fait une « piqûre d’Abel » dans le même journal et souligne que Sonko, « un opposant aux institutions », « veut transposer la rébellion à la Place de la Nation ». Toutefois, l’activiste Guy Marius Sagna répond au gouvernement et indique que « Macky et sa bande sont les vrais rebelles ». Une occasion formulée par plusieurs membres du pouvoir après la manifestation de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) de Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie.

EnQuête titre sur « la fatwa du gouverneur de Dakar » interdisant la propagande électorale d’ici au 9 juillet. Le journal se demande alors si Al Hassan Sall vise par cette mesure les manifestations de Yewwi Askan Wi dont la prochaine est prévue vendredi prochain après celle du mercredi 8 juin. En revanche, précise un ancien préfet, « ceci est de la compétence du préfet, garant de l’ordre public ».

En outre, Walf Quotidien indique que Macky Sall a réussi un « coup de Poker » en annulant le rassemblement de ses partisans de mercredi prochain. Pour le journal, le chef de l’Etat « embarrasse subtilement l’opposition » qui « devra ainsi fouler au pied l’Etat de droit pour réclamer un droit ».

L’Observateur revient aussi sur la coalition présidentielle « Benno et l’ordre de Macky Sall à surseoir à sa manif’ du 15 juin ». Toutefois, Yewwi Askan Wi met en garde après avoir lu « le communiqué polémique du gouverneur de Dakar ».

Les législatives se tiendront à date échue, pour Macky Sall

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les assurances du chef de l’Etat sur la tenue à date échue des élections législatives du 31 juillet 2022 après que l’opposition a menacé, lors d’une manifestation, qu’elles ne se tiendraient pas sans elle.« Il y aura des élections », promet Macky Sall dans Walf Quotidien qui indique que le chef de l’Etat est « droit dans ses bottes ». Malgré les menaces de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) dont la liste nationale est rejetée, « le pays va faire ces élections », renchérit-il dans Le Soleil, L’AS et Vox Populi. « Les menaces sur la non organisation des élections, c’est devant nous », précise-t-il aux journalistes français.

« Le Conseil constitutionnel a décidé, et nous nous sommes soumis. Le Sénégal ne peut pas revenir en arrière. Une liste qui n’est pas paritaire n’est pas recevable, un point un trait. Pourquoi lorsqu’il s’agit de l’opposition, quand il y a une décision défavorable, on veut appeler à la fin du monde ? Il faut éviter de prendre mars 2021 comme une référence absolue », souligne le président sénégalais.

Le Quotidien note une « contre-offensive de Benno » Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), la coalition du pouvoir, suite aux menaces de YAW. Pour l’ancien Premier ministre Aminata Touré, tête de liste de BBY aux prochaines élections, ces « menaces et insultes sont antirépublicaines et inacceptables ».

Dans Vox Populi, elle dénonce la « posture antirépublicaine, séditieuse, putschiste et rebelle » de Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. « Lorsqu’une autre décision ne répond pas à leurs désidératas, ils appellent à brûler le pays », s’indigne-t-elle de nouveau. Toutefois, les leaders de YAW ont apporté une « réplique sèche », selon L’Observateur, soutenant « qu’il n’y aura pas d’élections sans leur liste nationale ».

En outre, avec les médias français, le président Macky Sall a évoqué d’autres sujets comme sa rencontre avec son homologue russe Poutine et les crises malienne et guinéenne. « Si les céréales locales ne sont pas produites, on sera dans une situation de famine très sérieuse », alerte-t-il dans des propos repris par EnQuête.

Macky Sall précise en outre qu’il n’a « jamais été invité à Kiev » alors qu’il a été reçu à Sotchi, en Russie, par Poutine. Le président sénégalais, non moins président en exercice de l’Union africaine (UA), lui a fait comprendre que la guerre russo-ukrainienne produisait des tensions sur l’approvisionnement de certaines céréales comme le blé dans le monde, particulièrement en Afrique.

Sénégal : Yewwi mobilise une foule pour participer aux législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la grande manifestation de l’opposition pour la participation intégrale de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) aux élections législatives du 31 juillet 2022.L’Observateur titre sur la manifestation de l’opposition à la Place de l’Obélisque avec « la masse critique » drainée par la coalition Yewwi Askan Wi des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Le journal explique « comment le ministère de l’Intérieur a infiltré la manif’ » alors que Walf Quotidien souligne que « le pouvoir rate la démobilisation ».

L’AS a vu aussi une « marée humaine à la Place de la Nation » là où Le Témoin note que ce fut un « pari réussi pour YAW-Wallu », une intercoalition de l’opposition. La manifestation avait pour but de protester contre le rejet de leur liste nationale aux prochaines élections législatives. « Si Yewwi ne participe pas, Macky Sall ne participera pas », avertit Ousmane Sonko.

« Yewwi Askan Wi se radicalise », constate EnQuête, soulignant que « la manifestation a été moins forte que ce qui était prévu ». Mais pour Vox Populi, la grande mobilisation de YAW-Wallu a manifesté dans « sa plus simple expression ». Réclamant la « démission du ministre de l’Intérieur », Ousmane Sonko « prône la loi du Talion » contre les adversaires qui seraient tentés de les agresser.

« Le Sénégal est en danger et Macky Sall est l’unique responsable », charge-t-il avant que Khalifa Sall ne dise : « Nous ferons partie de la liste nationale et qu’Ousmane Sonko sera notre tête de liste ».

Sénégal : la presse s’inquiète du risque de chaos social

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le risque de chaos après que la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) a appelé à une grande manifestation mercredi pour dénoncer l’invalidation de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.« Ça passe ou ça casse », indique Walf Quotidien, évoquant l’invalidation de la liste nationale de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), la coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Pour Sud Quotidien, « Sonko et Yewwi sont mis hors jeu » après que le Conseil constitutionnel a décidé d’invalider leur liste nationale pour les élections législatives de fin juillet prochain.

« Yewwi sur le chant de mars », note L’Observateur. Pour Alioune Tine, un des leaders de la société civile nationale, « on peut revivre pire que les événements du mois de mars ». Les Echos soulignent de leur côté qu’on risque d’assister à un « mercredi 8 juin de tous les dangers ». Le journal indique en effet que « Yewwi est sur le pied de guerre, Benno promet de faire face, Serigne Moustapha Sy appelle ses disciples à se tenir prêts ».

Alors que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye prédit dans Walf Quotidien la « fin de règne » de Macky Sall, le ministre de l’Intérieur Antoine Diome sollicite de son côté des prières pour un « Sénégal uni et stable, loin des contingences antidémocratiques, anarchistes, populistes et ou déstabilisatrices ». M. Diome s’exprimait hier lors de la 134e édition du pèlerinage marial de Popenguine. A cette occasion, l’Église a indexé « la violence, la corruption et le mensonge » comme les « maux » qu’il faut combattre.

A cette tension politique s’ajoute une inflation débordante sur les prix des denrées de première nécessité. L’Observateur note que le prix du super carburant a augmenté. Le quotidien précise que « l’Etat +pompe+ les particuliers et épargne les transporteurs ».

Mais une source souffle au journal que « la vérité du marché est de 1182 FCFA le litre d’essence ». Ainsi, « l’Etat braque les riches », signale Walf Quotidien où « un économiste prédit d’autres hausses ». En revanche, L’AS note que « Macky perfuse l’administration territoriale » avec une « augmentation tous azimuts de salaires ».

Sur un autre sujet, Les Echos reviennent sur la « belle victoire des Lions (3-1) face aux Ecureuils du Bénin », samedi dernier, comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023. « Sadio Mané plante trois buts », note le journal là où Stades souligne qu’un « Sadio record dévore les Ecureuils ».

Le champion d’Afrique en titre et star de Liverpool devient du coup le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale du Sénégal. « Je suis content et fier », dit celui qui est ardemment annoncé pour un transfert du côté du Bayern Munich. Avec ses coéquipiers, il va affronter ce soir le Rwanda « pour la confirmation », signalent Les Echos.

Sénégal : Macky Sall sur tous les fronts

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les réformes demandées dans la santé par le président Macky Sall qui est attendu en même temps, ce jour, en Russie pour évoquer le conflit ukrainien.EnQuête titre sur « les chantiers de la réforme » dans le secteur de la santé « en crise ». Selon le journal, la nouvelle ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, « a un délai d’un mois pour préfigurer +les bases d’une réforme hospitalière intégrale+ ». Aussi, le président Macky Sall « réclame un audit général des écoles de formation (publiques et privées) du secteur ».

« Macky envoie Khémesse aux urgences », note Le Quotidien, soulignant que la nouvelle ministre de la Santé a reçu « six directives pour soigner la santé ». Walf Quotidien souligne également que « Macky presse Khémesse et demande un audit des écoles privées » de santé. Le Soleil note aussi que « six mesures phares » ont été prises hier par le Conseil des ministres pour moderniser les hôpitaux et gérer le système de santé.

Sur un autre sujet, le quotidien national indique que Macky Sall et Moussa Faki Mahamat sont attendus à Moscou ce jeudi pour mener la médiation de l’Union africaine (UA) dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine.  

« Macky Sall hôte de Poutine aujourd’hui », note L’AS  qui souligne que le président sénégalais va surtout évoquer la question du « déblocage de céréales et de fertilisants en faveur de l’Afrique ».

Sur le secteur bancaire, Le Témoin informe que « la Bicis a été rachetée par la Vista Bank du Burkinabé Simon Tempéré alors qu’on attendait l’Ivoirien Koné Dossongui ou le Sénégalais Pathé Dione ». Faisant un éditorial sur le sujet, le directeur de publication dudit journal, Mamadou Oumar Ndiaye, indique que « les Sénégalais (ne sont) ni prophètes ni charbonniers ».

Sénégal : législatives, les coalitions dans la bataille des recours

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les recours introduits par les coalitions pour faire valider toutes leurs listes aux élections législatives du 31 juillet 2022.L’AS titre sur la « guerre des recours » des coalitions qui veulent prendre part aux élections législatives du 31 juillet après l’invalidation de certaines listes par le ministère de l’Intérieur. Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour le même espoir) a déjà saisi le Conseil constitutionnel « pour contester l’annulation de sa liste proportionnelle des suppléants ». De son côté, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition) « attaque l’invalidation de la liste nationale des titulaires ». En outre, Wallu Sénégal (secourir le Sénégal, opposition) de l’ex-président Abdoulaye Wade « demande l’annulation de la liste nationale de BBY ».

Vox Populi note aussi une « pluie de recours sur les 7 Sages ». Mais selon Sud Quotidien, il s’agit des « recours de la dernière chance » après la saisine du Conseil constitutionnel pour la recevabilité ou non des listes de candidatures pour les prochaines élections. Le journal souligne que YAW, Wallu, BBY et Gueum Sa Bopp de l’homme d’affaires Bougane Guèye sont « en croisade » auprès des « sept Sages » contre le ministre de l’Intérieur Antoine Diome et son arrêté sur la publication des listes de candidatures.

Toutefois, Tribune note que « toutes les listes sont frappées d’irrecevabilité » pour non respect du délai de dépôt des candidatures. Mais pour Walf Quotidien, le rejet de la liste nationale de Yewwi, la principale coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, fait pousser « les germes d’un chaos » dans le pays. YAW a notamment appelé à une manifestation vendredi prochain.

Revenant sur les choix des investitures de BBY, EnQuête note qu’ils sont « énigmatiques » parce que « le président Macky Sall a bien servi ses alliés de BBY et oublié ceux de Macky 2012 ». Le journal note qu’à Dakar, « il mise sur ses alliés socialistes qui ont été les seuls à résister à YAW ».

A ce sujet, Le Quotidien souligne que Macky a fait un « Sall coup » à ses alliés de la mouvance présidentielle. Le Parti socialiste (PS), l’Alliance des forces de progrès (AFP) du président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse et Rewmi d’Idrissa Seck sont « réduits à leur plus simple expression », constate le journal.

Sénégal : la liste nationale de Yewwi Askan Wi déclarée irrecevable

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le rejet de la liste nationale de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), la principale coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie.Le Témoin indique que « la liste nationale de Yewwi Askan Wi (a été) rejetée », soulignant que « Macky Sall confie la bataille de Dakar aux socialistes ». « YAW out », note Le Quotidien avant de préciser que la Direction générale des élections (DGE) « rejette les suppléants de Benno » Bokk Yakaar (BBY), la coalition présidentielle. Toutefois, « Yewwi veut mobiliser 200 mille personnes le vendredi à Dakar », souligne le journal.

Pour Walf Quotidien, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix « Diome exclut Sonko et Yewwi » là où « Benno passe sans suppléant ». Face à cette situation, « Sonko et Cie promettent une +riposte énergique+ à cette énième forfaiture et parti pris assumé du ministre de l’Intérieur », selon Vox Populi. Pour YAW, le rejet de sa liste nationale de titulaires pour les élections législatives est une « provocation inacceptable ».

Sud Quotidien rapporte les « huit listes retenues » par le ministère de l’Intérieur à l’exception de celle d’Ousmane Sonko et ses camarades de YAW. Pour l’expert électoral Ndiaga Sylla, « l’arrêté du ministre de l’Intérieur a outrepassé son objet ».

Sur la crise dans l’école sénégalaise, le quotidien informe que « le gouvernement lâche prise » dans son bras de fer avec les enseignants autour de la hausse de leurs indemnités. De son côté, EnQuête indique qu’on s’achemine « vers le dénouement » dans la crise scolaire.

En effet, « une indemnité complémentaire » a été proposée « pour régler le problème ». L’Etat « met toutes les informations utiles à la disposition des enseignants », souligne le journal. En outre, « le ministère des Finances s’engage à corriger à chaque fois qu’une erreur est constatée »

Sénégal : les enseignants en grève, Macky Sall chez le khalife

Les nouvelles perturbations de l’école publique nées des incompréhensions sur le système de rémunération des enseignants et la visite du président de la République au khalife général des mourides sont les principaux sujets traités par les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA.Sud Quotidien titre sur le retour de la crise à l’école sénégalaise, à moins de trois semaines des examens de fin d’études primaires : « Etat et syndicats en prolongation ». Le journal note qu’une rencontre est « envisagée ce jour, lundi, entre le ministre de la Fonction publique et les syndicats pour arrondir les angles et sauver les évaluations de fin d’année ».

EnQuête constate aussi la rupture d’accord entre les enseignants et le gouvernement avant de présenter « le document du +malentendu+ ».  Soulignant qu’une réunion de comité de suivi est prévue aujourd’hui « pour lever les équivoques », le quotidien signale tout de même que « l’attitude des syndicats d’enseignants est regrettable et surprenante aux yeux du gouvernement ».

A propos de la visite du khalife général des mourides à Dakar, Le Soleil note que le président Macky Sall promet « un poste de santé et une morgue pour la mosquée » Massalikoul Jinaan. Mais avant de terminer sa visite hier dans la capitale sénégalaise, le guide religieux a « prôné le retour vers l’agriculture ».

En outre, Vox Populi titre sur « le meeting religieusement politique de Mbackiyou » Faye, le représentant du khalife à Dakar, lors de la visite du chef de l’Etat auprès de ce dernier. « Demandez-lui tout ce que vous voulez, tout ce qu’il nous dira, on le fera. S’il demande qu’on vous soutienne, il en sera ainsi », a dit Mbackiyou Faye.

Au même moment, Macky Sall a indiqué à Jeune Afrique une phrase polémique sur son éventuelle candidature pour un troisième mandat : « Mon travail de président est loin d’être achevé ». Ainsi, L’AS note que « Macky Sall charme la communauté mouride ».

Le Sénégal encore sous le choc après la mort des 11 bébés

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la mort de 11 bébés dans un incendie du service de néonatalogie d’un hôpital de Tivaouane, une ville située à près de 100 km de Dakar.L’AS titre sur « l’horreur à Tivaouane ». Dans cette « ville ceinte », onze nourrissons ont trouvé la mort dans un incendie à l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh, note Le Quotidien. Il s’agit de « 11 bébés partis à jamais », pleure de son côté Sud Quotidien. L’Observateur précise qu’ils étaient « huit garçons et trois filles ».

« Le corps de mon enfant était méconnaissable, car totalement calciné », confesse dans L’AS Sokhna Anta Sèye, une des mères des victimes. Pour EnQuête, c’est un « drame de trop ». Vox Populi souligne pour sa part que « la malédiction des hôpitaux frappe à Tivaouane ».

Après le drame, le président Macky Sall a décrété trois jours de deuil national et se rendra ce soir dans la cité religieuse pour s’enquérir de la situation et présenter ses condoléances, affirment plusieurs journaux. En amont, il a limogé le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr et nommé à sa place Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye, « la femme aux défis », d’après EnQuête. Elle occupait jusque-là le poste de directrice générale de la Santé.

Bes Bi note que « Diouf Sarr a été emporté par les petits anges », mais s’attend à une « résurrection de la Santé avec Marie Khemesse, son successeur ». Selon Walf Quotidien, « Diouf Sarr paie pour tous les coupables ». Le journal pointe en effet des « légèretés et négligences en série ».

Après la tragédie, le procureur de Thiès « promet une justice sans pitié ». « La justice sera implacable », précise-t-il dans Vox Populi et Le Quotidien. Sous le titre « les premières lueurs de l’horreur », L’Observateur évoque « le rapport du ministère de la Santé sur le bâtiment, les installations et le personnel soignant présent au moment de l’incendie ».

Sénégal : Yewwi et Benno reviennent dans la course aux Législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les décisions du Conseil constitutionnel remettant en selle Yewwi Askan Wi (opposition) et Benno Bokk Yakaar (pouvoir), les principales formations du moment, dans la course aux élections législatives du 31 juillet 2022.Le Quotidien qualifie de « jugement de Salomon » les décisions du Conseil constitutionnel repêchant les listes de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Vox Populi note pour sa part qu’il s’agfit d’un « partiel jugement de Salomon des 7 Sages ». Ils « donnent raison à YAW et Benno et tuent l’espoir de tous les autres requérants », souligne le journal

La validation des listes de ces deux coalitions relève « de +sages+ décisions » adoptées hier par ce Conseil. Des « avis favorables » également salués par des acteurs de la société civile dont Alioune Tine même si la coalition Aar Sénégal « soupçonne un deal ».

« Les 7 Sages remettent les pendules à l’heure », selon L’AS alors que Sud Quotidien indique que « les 7 Sages sauvent Benno et Yewwi ». Ainsi, la coalition des Ousmane Sonko, Khalifa et Cie sont autorisées à procéder à la substitution de ses démissionnaires sur la liste de Dakar contrairement à ce qu’avait décidé la Direction générale des élections (DGE).

Toutefois, Walf Quotidien indique que la validation de la liste de Yewwi à Dakar est un « cadeau empoisonné des Sages ». Tablant sur d’« éventuels contentieux à venir », L’Observateur note de son côté que cette coalition a profité d’un « vide juridique » pour rétablir sa liste à Dakar. En revanche, Bougane Guèye de la coalition Gueum Sa Bopp déclare après le rejet de son recours que « la décision des 7 Sages est une mascarade ».

Législatives au Sénégal : l’opposition hausse le ton

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les menaces de la coalition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie face au risque d’invalidation de leurs listes aux élections législatives du 31 juillet prochain.Le Témoin note une « montée des tensions en attendant le Conseil constitutionnel » pour trancher sur les recours déposés par les deux principales coalitions du pays, Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, pouvoir) et Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition). « Nous allons participer aux élections partout au Sénégal », menacent les leaders de Yewwi alors que Macky Sall est entré dans une « colère noire » contre Aminata Touré et Cie, d’après le journal, quand des acteurs ont soulevé des irrégularités pouvant mener à l’invalidation de la liste de Benno.

L’AS note toutefois que « les leaders de BBY entérinent les choix de Macky Sall » tandis que cette donne a causé des remous au sein de YAW. Malgré tout, Khalifa Sall et ses camarades « haussent le ton » contre le « traitement partial de la Direction générale des élections (DGE) sur les listes de Benno et YAW ».

« Yewwi se radicalise, Sonko se rebelle », souligne de son côté Vox Populi. Pour le chef de l’opposition, le temps n’est plus à la parole mais à l’action. « Appel à l’insurrection ou autre, je dis ce que je dis et je l’assume », martèle le leader de Pastef qui appelle à une « mobilisation d’au moins 200.000 personnes » pour faire face à Macky Sall.

Ousmane « Sonko bande les muscles », souligne pour sa part L’Observateur. « Je n’en ai rien à faire de l’appel à l’insurrection, j’assume mes propos », dit l’opposant arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15% des voix.

Toutefois, Abdou Karim Fofana, un proche du chef de l’Etat, lui a apporté une « réponse cinglante » dans le journal. « Sonko et Yewwi Askan Wi cherchent le chaos pour justifier leurs errements. Ça se sent dans leurs discours qu’ils veulent éviter d’aller aux élections », indique le directeur de cabinet du président Macky Sall.

Sud Quotidien et Walf Quotidien évoquent le retard dans la réponse du Conseil constitutionnel après la saisine par recours des coalitions. Les journaux notent que « le Conseil +attise+ la polémique » et crée une « controverse autour des délais légaux ». Pour le professeur de droit Ngouda Mboup, « le Conseil constitutionnel s’est mis en dehors des délais légaux pour statuer ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien note une « psychose » causée par la série de meurtres dans le pays. « Silence on tue », titre de son côté EnQuête qui indique que trois personnes ont été tuées par des proches en deux jours.

Pour le sociologue Abdoulaye Ngom, « les parents n’ont pas la mainmise sur ce que font les enfants ». Mais « ces cas, bien qu’ils créent de l’émotion et de la sensation, ne peuvent pas être imputés à la défaillance de la police et de la gendarmerie », précise Massamba Camara, commissaire divisionnaire à la retraite

Sénégal : Benno et Yewwi menacées de ne pas participer aux législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les accusations de listes irrégulières que se lancent les coalitions Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, pouvoir) en direction des élections législatives du 31 juillet prochain.

EnQuête titre sur le possible rejet des listes de Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yakaar : « Il faut sauver le système électoral ». Le journal note que les menaces qui pèsent sur la liste de ces deux coalitions « font craindre le pire pour la stabilité sociale ».

Malgré tout, la coalition Aar Sénégal (préserver le Sénégal, opposition) appelle à leur exclusion pour se conformer à la loi électorale. Selon Vox Populi, elle brandit la jurisprudence « Saliou Mbaye qui avait vu sa liste majoritaire frappée d’irrecevabilité pour n’avoir pas respecté le principe de l’alternance homme/femme ».

Toutefois, le journal souligne que « BBY fait invalider la liste nationale de YAW ». Selon la coalition présidentielle, Ousmane Sonko et ses camarades ont investi une même militante sur la liste des suppléants et celle des titulaires « en remplacement d’une jeune de moins de 25 ans », ce qui est contraire à la loi. Au même moment, YAW aussi demande la forclusion de BBY pour non respect de la parité.

Ces formations politiques sont suspendues ainsi à « la loi des juges » du Conseil constitutionnel, d’après Le Quotidien qui souligne que YAW et BBY mènent un « même combat pour la validité ». Pour Sud Quotidien, ces juges, appelés aussi « 7 Sages », sont « entre mille feux ».

Face à cette tension latente, la société civile tente de calmer le jeu même si son appel est rejeté par une partie de la classe politique dont la coalition Aar Sénégal. En revanche, Alioune Tine invite les partis « à sortir de la logique d’autodestruction du système politique et démocratique sénégalais ». De son côté, l’expert électoral Ndiaga Sylla « prône la remise des compteurs à zéro pour tous ».

Par ailleurs, ce désordre électoral a fini de causer une « hypothèque sur les Législatives », constate Walf Quotidien qui note que le report est « de plus en plus évoqué ».

Sénégal : le retour du Dak’Art en attraction

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur l’ouverture de la quatorzième édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), un événement artistique international.EnQuête se fait l’écho de l’ouverture de la 14e édition de la Biennale de Dakar, la capitale sénégalaise devenue depuis hier la « capitale de l’art ». Le Dak’Art revient « pour le plus grand bonheur des artistes » après la parenthèse Covid-19, souligne le quotidien.

Lançant la cérémonie d’ouverture, le président Macky Sall demande aux entreprises publiques et privées de financer l’art et la culture. Le journal indique qu’il veut créer un fonds de soutien pour la participation aux grands événements du monde.

Le chef de l’Etat « réitère ses ambitions pour la culture » dans Le Soleil qui constate, comme EnQuête, « un retour plein de promesses » du Dak’Art, après une pause due à la pandémie. Ainsi, le quotidien national souligne que le démarrage des travaux de l’Ecole des arts et métiers de la culture sera pour « bientôt ».

Si c’est la réouverture pour le Dak’Art, les casques bleus sénégalais rencontrent pour leur part des difficultés pour rallier le Mali. En effet, Le Quotidien note que le colonel Assimi Goïta, chef de la junte dans ce pays voisin, « bloque les Jambaars », les soldats sénégalais engagés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Il s’agit d’« une mesure de représailles contre les sanctions de la Cedeao », explique le journal. Malgré tout, la Minusma ne perd pas espoir, affirmant être « dans l’attente des autorisations des autorités maliennes » de transition.

Sur les élections législatives sénégalaises du 31 juillet prochain, Walf Quotidien explique « comment le pouvoir a dribblé Yewwi » Askan Wi, la coalition de l’opposition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. Dans le département de Dakar en effet, la liste de cette coalition qui veut « libérer le peuple » a été rejetée pour n’avoir pas respecté la parité.

Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, risque de céder son poste à l’issue de ce scrutin, très disputé avant l’heure. Cet homme politique octogénaire qui a servi tous les régimes du Sénégal indépendant déclare toutefois qu’il prépare « une retraite volontaire ». « Je l’ai décidé en parfait accord avec le président de la République », a-t-il souligné, avant d’ajouter qu’il continuera de soutenir Macky Sall.

Affaire Ndiaga Ndiouf, une épée de Damoclès sur la tête du maire de Dakar ?

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le report du verdict de l’appel de Barthélémy Dias dans l’affaire l’opposant à la famille d’un nervi tué aux abords de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, qu’il dirigeait en 2011.Le Témoin titre sur l’affaire Ndiaga Diouf – Barthélémy Dias et note que « le délibéré prend des vacances ». Cette affaire oppose l’actuel maire de Dakar à la famille de Ndiaga Diouf, un nervi tué en 2011, alors qu’il dirigeait à l’époque la mairie de Mermoz Sacré-Cœur. Attendu hier « avec impatience et crainte », le délibéré de ce procès en appel est reporté jusqu’au 21 septembre, « c’est-à-dire en pleines vacances hivernales ou en pleines vacations judiciaires », note le journal.

Barthélémy Dias a été condamné, en première instance, à deux ans de prison dont six mois ferme pour la mort de Ndiaga Diouf, dans des heurts survenus à Dakar, en 2011. Le contexte politique était tendu entre le pouvoir incarné à l’époque par l’ex-chef de l’Etat d’Abdoulaye Wade, vaincu un an plus tard à l’élection présidentielle par Macky Sall.

Si M. Dias avait fini de purger la peine ferme, il avait toutefois décidé de faire appel de cette condamnation. Il se considère comme la principale victime dans cette affaire et déclare n’avoir tué personne. Des images l’ont montré à l’époque en train de tirer, mais les rapports d’analyse balistique n’ont jamais réussi à confirmer que les balles qui ont tué Ndiaga Diouf provenaient de son pistolet.

Pour Sud Quotidien, « le calvaire de Barth continue ». Si l’avocat de la défense trouve que ce renvoi est « une excellente chose », le maire de Dakar note pour sa part : « Nous en prenons acte et nous continuons à inviter les populations à se mobiliser pour la démocratie ».

Venu l’accompagner au tribunal, le chef de l’opposition Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor (sud), affirme que son collègue « dirigera Dakar pour les cinq prochaines années ». « Nous allons nous mettre en formation de combat et faire face à Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir, coalition présidentielle) et à Macky Sall », poursuit-il dans Vox Populi.

En revanche, Oumar Sow, un des responsables de la coalition présidentielle dans la banlieue dakaroise, déclare à l’égard de Sonko que « s’il veut la guerre, il nous trouvera sur son chemin ». « Sonko n’a pas le monopole de la violence. Nous riposterons à la mesure de toute attaque », dit-il.

Les législatives s’invitent dans le procès

Malgré tout, EnQuête note que « Sonko joue son va-tout » en demandant notamment « l’invalidation de la liste de BBY » pour les élections législatives du 31 juillet prochain. « Désormais, il n’y aura qu’un combat : BBY ne doit pas être sur la ligne de départ », affirme le leader de Pastef avant d’appeler « à un grand rassemblement dans les jours à venir ».

Les opposants reprochent à la coalition de Macky Sall d’avoir dépassé le nombre de parrainages requis et invoquent la jurisprudence Malick Gakou, un opposant dont la candidature a été rejetée lors de la dernière présidentielle pour le même motif, pour justifier leur demande. Toutefois, la tête de liste de BBY pour les Législatives, l’ex-Premier ministre Aminata Touré, botte en touche dans le journal et note que l’opposition est dans une « stratégie d’enfumage ».

Au même moment, la liste de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition), la coalition des Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, dans le département de Dakar a été rejetée par la Direction générale des élections (DGE) pour non respect de la parité. YAW a déposé dans ce sens un recours au niveau du Conseil constitutionnel pour obtenir gain de cause.

Cette situation constitue une « pression maximale sur les 7 Sages », selon Walf Quotidien qui ne s’empêche pas de pointer, en outre, « l’insoutenable légèreté des politiques » en raison des irrégularités notées dans certaines listes déposées.

Sénégal : l’opposition ne parle toujours pas le même langage

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les remous dans les coalitions de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), nés de la confection des listes pour les législatives du 31 juillet.Le Quotidien note une « partie de frictions » suite à la polémique autour des listes électorales. Accusé de vol de parrainages par la professeure Amsatou Sow Sidibé, le journaliste Pape Djibril Fall « plaide non coupable ». Au même moment, Saliou Sarr de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) « menace ses accusateurs ». Ces derniers l’accusent d’avoir torpillé la liste de leur coalition à Dakar, risquant ainsi l’invalidation.

« YAW isole son Khalifa », titre EnQuête avec la photo de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall. Le journal note qu’il est « emmuré dans son silence » et « lâché par des membres de la conférence des leaders » de cette principale coalition de l’opposition sénégalaise.

A ce propos, Tribune note que le maire de la capitale sénégalaise Barthélémy Dias « est sur le point de quitter Khalifa Sall ». La raison est « la situation de la liste de Yewwi à Dakar ». M. Dias « voit en ça une stratégie pour l’éliminer », souligne le journal.

Pour Sud Quotidien, « Benno et Yewwi (sont) dans la tourmente ». L’Observateur dissèque de son côté « les secrets des choix du président Macky Sall » avant de livrer une « enquête sur un joker ménagé », à savoir Amadou Bâ, ancien ministre des Affaires étrangères.

En outre, Walf Quotidien s’entretient avec le député « Mamadou Lamine Diallo, toutes griffes dehors ». Pour ce membre de la coalition Yewwi-Wallu, « la bataille de Dakar aura lieu » et « des sondages sérieux disent que 78% des Sénégalais sont contre le 3e mandat » qui tient en haleine beaucoup d’observateurs et acteurs de la politique sénégalaise.

Par ailleurs, Macky Sall semble ne pas encore être préoccupé par cette question, d’après Le Soleil. Le quotidien national affiche en Une le chef de l’Etat sénégalais, se faisant « la voix de l’Afrique », lors de la Conférence économique de Dakar, tenue samedi 14 mai dernier. « Macky Sall ne lâche pas le morceau », note le journal, soulignant qu’il a parlé de la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS), de la perception de risques d’endettement, de l’accès aux financements et de la mobilisation des investissements privés.

En outre, le président Sall a fait un « fort plaidoyer pour la création d’une agence de notation panafricaine ». Suffisant pour que le banquier franco-ivoirien Tidjane Thiam tombe sous son charme, en déclarant : « Nous, Africains, saluons votre combat et sommes derrière vous ».

Sénégal : l’opposition ne s’accorde toujours pas

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le branle-bas noté au sein de la principale coalition de l’opposition suite aux investitures qui ne satisfont pas tous les alliés.« Les investitures sapent la solidité des coalitions », indique Le Soleil, notant que l’opposition est face à l’épreuve des élections législatives du 31 juillet prochain. « Les incohérences sur certaines listes augmentent les frustrations », explique un chercheur en sciences politiques dans le journal.

EnQuête note que « les germes de l’implosion » s’installent dans Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), soulignant que les investitures pour les Législatives « menacent les fondements » de la coalition.

« YAW en eaux troubles » à cause du non respect de la parité et des tirs groupés entre leaders, note de son côté L’AS. « Tout ce qui nous arrive relève de calculs politiciens de quelques uns », affirme Cheikh Tidiane Dièye, l’un des membres de la coalition frustré par son positionnement dans les listes déposées pour les élections législatives du 31 juillet prochain.

Sud Quotidien note la poursuite du bras de fer autour de la liste de YAW et des sept sièges du département de Dakar, plongeant cette coalition de l’opposition et la mouvance présidentielle « en pré-campagne ». Mais « en cas d’invalidation, Yewwi Askan Wi pourrait trouver une consolation sur la liste nationale à Dakar », signale un spécialiste interrogé par le journal.

Malgré les frustrations dans sa coalition, Ousmane « Sonko brûle les mandats », d’après Vox Populi, en réaction à la sortie du président Macky Sall. « Je ne suis pas focus sur des mandats, je ne réfléchis pas à un second mandat. Ce n’est pas mon problème », a dit l’opposant, actuel maire de Ziguinchor (sud).

Toutefois, le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, déclare dans Walf Quotidien que « sur le mandat, le point de vue de Macky Sall n’a pas varié ». Cependant, « je n’ai pas à le contredire ou l’attaquer publiquement », a-t-il précisé.

Sénégal : l’opposition dans la tourmente

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la polémique née du rejet de la liste de la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), à Dakar.L’AS note « de l’électricité dans l’air » après le « non respect de la parité de YAW à Dakar ». Le journal rapporte que le maire de Dakar Barthélémy Dias « tente de forcer le passage pour entrer à la Direction générale des élections (DGE) ».

Même s’il a été « recadré » par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, ensemble pour un même espoir), « Barth crie au complot d’Etat et menace », selon Vox Populi. « Nous n’accepterons pas d’être forclos sur cette base. Si notre liste est bloquée, il n’y aura pas d’élections à Dakar », dit-il. En revanche, « BBY lui promet la loi du talion » en indiquant que « dorénavant la coalition sera prête à faire face ».

Par ailleurs, le professeur de droit Ngouda Mboup appelle à ne pas créer « de problèmes dans ce pays » avec le risque de rejet de la liste de YAW à Dakar. « Il y a des situations qui sont facile à gérer », explique le juriste qui invoque notamment « la jurisprudence » avec « le désistement de Djibril Ngom », le mandataire qui avait fui avec les listes de YAW lors des dernières élections locales à Matam (nord), et « la liste de BBY non paritaire à Mbacké (centre) ».

Le Soleil précise que la liste de Yewwi Askan Wi a été déclarée « irrecevable pour non respect de la parité ». EnQuête apporte « les éclairages de la loi » sur la polémique sur les listes de YAW à Dakar. « Le non respect de la parité, si c’est avéré, est une cause d’irrecevabilité », explique le journal, citant la loi électorale.

Vox Populi note en outre que « des partis frustrés dévoilent les scandales dans YAW ». Ils dénoncent des « pratiques antidémocratiques, hégémoniques, l’esprit partisan et les calculs politiciens ». Pour Le Quotidien, ils sont « tous ego à YAW ». Le journal évoque « la colère » de plusieurs leaders de cette coalition de l’opposition dont Djamil Sy, Bamba Dièye, Moustapha Guirassy et Cheikh Tidiane Dièye.

L’Observateur note de son côté que Yewwi Askan Wi est atteinte du « syndrome +poste+ traumatique », soulignant « ces éléments brandis par Bamba Dièye et Cie constitutifs d’un homicide politique volontaire ». Par ailleurs, le journal se pose des « questions autour du poids des frustrés et de l’impact d’un départ en masse ».

Sénégal : le Ter subit des actes de vandalisme

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le sectionnement de 60 mètres de câble du système de signalisation du Train express régional (Ter) de Dakar.« Un sabotage qui a failli virer au drame », indique Le Soleil à propos de cet incident sur la ligne du Ter. Selon le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux du Sénégal (APIX), il ne s’agit rien d’autre que d’un « acte de vandalisme, d’incivisme, criminel ».

Si le trafic est revenu à la normale hier nuit, Walf souligne toutefois que le Ter a roulé pendant de longues heures « à pas de tortue ». C’est « une catastrophe ferroviaire (qui a été) évitée de justesse », d’après Sud Quotidien qui fait état de vol de câbles de signalisation sur la plateforme de cette infrastructure à Mbao, dans la banlieue dakaroise.

Le Quotidien parle de son côté de « tremblement de TER » pour qualifier ces actes de vandalisme causant des perturbations du trafic. Le journal précise, en outre, que « l’APIX porte plainte ». Son directeur, Mountaga Sy, déplore dans EnQuête que « 15 mille Sénégalais n’ont pu aller travailler ».

En politique, EnQuête note un « imbroglio », illustrant sa Une par la photo de Macky Sall. Evoquant ainsi la question du troisième mandat, le journal souligne que « le Sénégal est suspendu à la décision d’un homme, alors que les dispositions de la constitution sont sans équivoque ». Toutefois, la situation actuelle est « différente de celle de 2012 avec Abdoulaye Wade », précise-t-il. Le quotidien note que Léopold Sedar « Senghor reste le meilleur élève du Sénégal » dans le respect de la durée du mandat présidentiel.

A propos des élections législatives du 31 juillet prochain, L’AS note que le parti présidentiel APR est « un danger » pour lui-même. Walf Quotidien explique de son côté pourquoi l’alliance Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal (opposition) « peut faire mal ». Pour Sud Quotidien, « l’opposition joue le coup KO » contre le président Macky Sall et sa mouvance.

Désignée tête de liste de la majorité présidentielle pour ce scrutin, l’ex-Premier ministre Aminata Touré mène « le combat d’une vie », selon L’Observateur qui présente ses « atouts et faiblesses ».

Au Sénégal, les alliances de l’opposition font débat

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’entente de grosses pointures de l’opposition, telles qu’Abdoulaye Wade, Khalifa Sall et l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade, pour aller à travers des listes communes aux élections législatives du 31 juillet 2022.L’Observateur plonge « dans les secrets de l’accord Yewwi-Wallu », les deux principales coalitions de l’opposition sénégalaise, en direction des législatives du 31 juillet prochain. Selon le journal, les deux formations ont mené « 48 heures de négociations intenses qui ont abouti à l’unité dans quelques départements et dans la diaspora ».

EnQuête qualifie cette alliance de « deal secret », notant que les deux blocs de l’opposition ont « négocié jusqu’à la dernière minute pour mettre en place un schéma gagnant ». Yewwi Askane Wi et Wallu  Sénégal ont notamment convenu de « mettre en place des coalitions départementales », faisant naître ainsi « l’espoir d’une cohabitation ».

En revanche, d’après L’AS, l’ex-Premier ministre Aminata (Mimi) Touré est désignée « tête de liste » de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir). Le Quotidien, sous le titre « Listes cent noms », précise qu’Ousmane « Sonko va affronter Mimi Touré sur la liste nationale ». Vox Populi note ainsi que ces deux figures de la politique sénégalaise constituent «  le choc des législatives ».

L’Observateur note de son côté que « Mimi Touré (est) la surprise du chef » Macky Sall qui, par ailleurs, « jette le masque » pour la présidentielle 2024, d’après Walf Quotidien. Le journal souligne qu’il « faut être Saint Thomas pour douter encore de la volonté de Macky Sall de briguer le suffrage des Sénégalais pour la troisième fois en 2024. Car il estime que les 12 ans passés à la tête du pays sont insuffisants à cause des procédures qui retardent la formulation et l’exécution des projets ».

Toutefois, « Macky ne doit jamais commettre les erreurs de Condé », l’ex-président guinéen renversé il y a huit mois par une junte militaire, affirme, dans Vox Populi, le droit de l’hommiste sénégalais Alioune Tine. Il note qu’Alpha Condé, « accroc et ivre du pouvoir, est sorti par la petite porte ».

Cependant, « Macky doit sortir par la grande porte de l’histoire. Il est jeune et jouit d’un réel prestige en Afrique et dans le monde », conseille cet expert indépendant de l’ONU chargé des droits de l’homme au Mali.

Sénégal : Barthélémy Dias, le maire qui fait face à Macky Sall

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie du maire de Dakar réagissant aux propos du président Macky Sall sur la possible révocation des maires qui procèdent à des recrutements indus.« Les notes salées de Dias », titre Le Quotidien sur la conférence de presse tenue hier par l’actuel maire de la capitale sénégalaise. Évoquant Macky Sall, Barthélémy Dias « l’invite à retirer ses propos pour la stabilité du pays ».

Après avoir recruté dans son cabinet le capitaine de gendarmerie radié Oumar Touré et le célèbre activiste Guy Marius Sagna, le tonitruant opposant indique qu’il « ne demande l’avis de personne pour engager quelqu’un ».

« Barth sert du chaud et du froid », note de son côté L’AS. « Le bras de fer, c’était le 23 janvier (lors des élections locales) et je l’ai remporté haut la main ». Par ailleurs, il déclare avoir « demandé une audience au président de la République pour exposer les problèmes de Dakar ».

En outre, le camp du pouvoir a « dézingué » Barthélémy Dias après sa sortie, l’invitant à respecter la loi et à ne pas se dresser contre l’Etat vu que la mairie est son démembrement. « Barth est excessif, le manteau de maire de Dakar n’a pas changé l’homme », a chargé Papa Mahawa Diouf, coordonnateur de la cellule de communication de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, ensemble pour un même espoir).

Toutefois, Sud Quotidien constate que Barth est « droit dans ses bottes ». « Guy Marius Sagna et le capitaine Touré sont membres du cabinet et ils resteront membres du cabinet », a-t-il insisté. Pour Vox Populi, « le maire de Dakar érige des barricades et menace » : « Ceux qui ont parlé de révocation, je les invite à retirer leurs propos pour la stabilité du pays et pour la stabilité de leur gouvernement ».

Social, justice, enseignement et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dialogue social à la veille du 1er Mai, le nouveau dispositif relatif à l’arbitrage et à la médiation conventionnelle, le dossier des étudiants marocains rapatriés d’Ukraine et la promotion du tourisme national.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le gouvernement et les syndicats sont engagés dans une véritable course contre la montre afin d’arriver à un accord avant cette date dans le cadre du dialogue social. Pour l’instant, tout laisse présager qu’une annonce dans ce sens pourrait avoir lieu dans les 48 prochaines heures.

La publication explique qu’après les négociations en commission, des représentants de l’Exécutif continuent de négocier avec les principales centrales syndicales afin de finaliser rapidement un accord. Les détails de ce dernier, soulignent les sources du journal, devraient être rendus publics juste après une réunion pressentie avant la fin de la semaine entre Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, et les patrons des principaux syndicats.

D’ici là, certaines informations commencent déjà à filtrer sur les principaux engagements que devrait prendre le gouvernement dans ce cadre. Selon une source auprès de la Confédération démocratique du travail (CDT), il semblerait que l’Exécutif a acté l’idée d’une unification du salaire minimum dans le secteur agricole (SMAG) et celui dans les autres secteurs (SMIG). Le soutien du pouvoir d’achat serait également sur la table, à travers un allégement de la fiscalité sur les revenus dans les secteurs publics et privés.

Les informations qui ont filtré font également état d’une augmentation des quotas réservés aux promotions dans le secteur public, ainsi que l’accès à une pension de retraite pour les salariés n’ayant pas cumulé les 3.240 jours de travail déclarés à la CNSS.

A la lecture de ces fuites, les sources du journal concluent que le gouvernement compte certes s’attaquer au renforcement du pouvoir d’achat, mais ne semble guère emballé à l’idée d’une augmentation générale des salaires comme demandée par les syndicats.

+Al Massae+ fait savoir que l’Organisation démocratique du travail (ODT) a appelé à cesser immédiatement les attaques lancées contre le pouvoir d’achat des citoyens. Elle a souligné la nécessité de stopper la hausse des prix des carburants et des denrées de première nécessité, de réviser la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, de remettre en marche la Samir, de réduire la TVA et de réguler les marges bénéficiaires afin de mettre un terme à la hausse excessive des prix et à l’enrichissement illicite.

Le Syndicat a également appelé à contrôler les chaînes de distribution et la qualité des denrées alimentaires et à saisir et détruire tous les produits contrefaits, périmés ou impropres à la consommation, tout en s’efforçant d’améliorer le pouvoir d’achat à travers l’augmentation des salaires et des pensions de retraites, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ écrit que le très attendu, le nouveau dispositif relatif à l’arbitrage et à la médiation conventionnelle quitte finalement le Parlement. Ce projet de loi a été approuvé par les députés, en 2ème lecture, lors de la séance plénière législative, tenue lundi dernier à la Chambre des représentants.

Pour le ministre de la justice, Abdellatif Ouahbi, «ce texte permettra au Maroc de disposer d’un système juridique complet et cohérent dans le domaine des procédures alternatives pour la résolution des différends» Ce qui ne manquera pas d’impacter positivement, selon lui, la dynamique d’investissement et de développement économique.

Ce nouveau dispositif ambitionne de donner un coup de fouet aux activités d’arbitrage et de médiation, toujours régies par un texte datant de 2005. L’un des apports de la nouvelle loi est de séparer les dispositions portant sur l’arbitrage et la médiation du code de procédure civile, relève la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+ relève que le dossier des étudiants marocains rapatriés d’Ukraine en raison de la guerre s’approche de son dénouement. En tout cas, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, a fait de nouvelles annonces. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers concernant les étudiants marocains rapatriés de ce pays de l’Europe de l’Est depuis le déclenchement des hostilités, le ministre a fait savoir que plusieurs pays européens voisins de l’Ukraine avec un système éducatif et universitaire similaire ont manifesté leur disposition à accueillir les jeunes marocains.

Dans ce sens, le ministre vient d’annoncer que la Hongrie a donné son accord pour recevoir plus de 1.000 étudiants.

+L’Opinion+ fait observer que les premiers jours de l’avant-saison touristique approchent à grands pas. Si la longue traversée du désert durant les 24 derniers mois a occasionné des dégâts irréversibles auprès d’un grand nombre d’opérateurs et d’entreprises touristiques, l’objectif est de pouvoir reconstruire et réanimer le secteur dans les meilleures conditions possibles.

Entre la promotion de la destination Maroc, les partenariats avec les tour-opérateurs internationaux et la mise en branle du programme d’urgence dédié, la reprise tant attendue se précise, au grand bonheur de professionnels plus éprouvés que jamais.

La RAM n’est pas en reste et s’apprête à proposer 6 millions de sièges sur 80 liaisons aériennes à travers les quatre continents, pour la prochaine saison estivale, dont 2,2 millions rien que pour le continent européen, indique la publication.

Sénégal: la coalition présidentielle prépare activement les Législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le bon score de la coalition Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir) dans la collecte de parrainages pour les élections législatives du 31 juillet prochain.« Benno mouille le maillot », titre EnQuête, soulignant que la coalition présidentielle a récolté près de 300.000 parrainages dans la région de Dakar dont plus de 100.000 dans les départements. C’est une percée pour les leaders de BBY puisque « mardi dernier, Macky Sall avait jugé ridicules les 30.000 parrainages engrangés au niveau régional ».

En direction des Législatives, « Benno engrange déjà 101.807 parrains dans le département de Dakar et 278.823 dans la région », précise Vox Populi là où L’AS souligne que « Amadou Ba et Cie collectent  plus de 100 mille signatures » pour la « bataille de Dakar ».

Dans ces élections prévues le 31 juillet prochain, L’Observateur relève déjà « le piège des ambitions » pour Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). Le journal analyse « la passe de deux et les risques de cassure » même si les leaders de la principale coalition de l’opposition rassurent sur la force de leur union.

Toutefois, Walf Quotidien souligne que le camp présidentiel enregistre des ralliements d’éléments de l’opposition. Le journal affirme que la transhumance est « l’arme secrète de Macky » Sall.

Par ailleurs, Le Quotidien affiche une « Soham vers la sortie ». « Je pense quitter » la scène politique, confie l’ex-maire de Dakar, affirmant qu’elle ne fera « pas de liste pour les Législatives ».

Sur la crise dans le secteur de la santé, Le Soleil note « un pas important vers la fin de la grève » après la signature d’un protocole entre le gouvernement et les syndicats. Cet accord, qui s’articule autour de 17 points, « vise à stabiliser » le secteur.

Alors que Sud Quotidien relève cainsi e « temps de consensus » dans la santé, Bés Bi note que « le palu fait des vagues » avec plus de 91.000 cas recensés en 2021. Ainsi, la pandémie de Covid-19 est « l’arbre qui cachait la malaria », souligne le journal.

La persistance des crises sociales effraie la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets tournant singulièrement autour de la supposée crise alimentaire dans le nord du pays, la reprise de la grève des syndicats de santé et l’habitude de certains à collecter et diffuser des données personnelles au mépris des lois et règlements.« 549.000 personnes menacées de famine à Matam et Kanel », affirme Tribune qui explique que dans ces localités du nord du pays plusieurs familles ont des « difficultés à assurer les trois repas ». Si rien n’est fait, « le nombre va passer à 881.275 personnes, soit 5 % de la population sénégalaise », prévient le journal, notant par ailleurs que l’Etat « va lancer un transfert cash de 44 milliards FCFA » aux ménages cibles.

Évoquant cette enquête sur l’insécurité alimentaire à Matam, EnQuête qualifie ces chiffres de « mascarade ». Citant les populations, le quotidien souligne que « ces statistiques fallacieuses ne sont que des prétextes pour capter plus de fonds ».

Sur le défi de la souveraineté alimentaire et de l’emploi au Sénégal, Sud Quotidien évoque « l’échec en mille maux », prenant appui sur le célèbre économiste sénégalais Moustapha Kassé. « Les performances de l’agriculture, comme aussi l’emploi, ne se décrètent pas », indique le doyen honoraire de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université de Dakar. « Tant qu’il n’y a pas de symbiose entre ceux qui savent et ceux qui décident, il en sera toujours ainsi », ajoute-t-il.

Le Quotidien fait des « jeux de maux » sur la crise persistante dans la santé. Après la semaine dernière, les travailleurs « décrètent à nouveau 48 heures de grève » à partir de mardi. Leur dénonciation porte toujours sur « le traitement partial des autorités dans l’affaire Astou Sokhna », la femme dont le décès en couches en début avril à l’hôpital régional de Louga (nord) a causé l’arrestation de quatre sages-femmes.

Après Astou Sokhna, L’Observateur rapporte qu’« une autre femme décède en couches à Louga ». Le journal précise que ce drame est une « conséquence de la grève des sages-femmes » même si « Penda Sall, 20 ans, a succombé des suites d’une hémorragie massive ».

Décrivant le respect des lois et règlements au Sénégal, le journal voit un « pays en dérapages incontrôlés ». Le quotidien prend prétexte des collectes et diffusions des données d’un célèbre activiste en prison ainsi que de la gérante du salon de massage Sweet Beauty dans le bureau du juge chargé d’instruire le dossier Ousmane Sonko-Adji Sarr. L’Observateur alerte ainsi sur les « conséquences terribles » de cette « série » de collectes et diffusions d’images.

Sénégal : la grève des syndicats de santé commentée par la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la grève générale des professionnels de la santé en soutien à leurs collègues sages-femmes arrêtées dans l’affaire du décès d’une femme en couches, dans le nord du pays.« Jeudi noir dans les hôpitaux », indique Sud Quotidien, notant que les agents de santé paralysent les réceptifs hospitaliers. Ils ont décrété « une journée sans soins ni accouchement dans les maternités », mettant « les patients dans tous leurs états ».

Le Témoin évoque aussi la « colère rouge d’usagers contre une journée noire de blouses blanches ». C’est une « journée de chaos » pour le secteur, souligne Le Quotidien. Le Soleil présente de son côté deux visages suite à ce mouvement d’humeur des professionnels de la santé : « Les grévistes satisfaits, les malades désemparés ».

Par ailleurs, L’Observateur semble prendre le contre-pied des sages-femmes grévistes en rapportant des témoignages qu’il qualifie de « drames à mères ». Ce sont des « récits déchirants de femmes en couches abandonnées à leur sort », explique le journal.

Sur la fourniture de carburant, après que des autorités ont annoncé récemment une pénurie de kérosène, Le Soleil informe que deux bateaux de 18.500 et 26.000 tonnes ont été « déchargés » au Sénégal. Malgré une conjoncture difficile attribuée surtout à la guerre russo-ukrainienne, « le ministre du Pétrole rassure les automobilistes », note le quotidien national.

Toutefois, Walf Quotidien prévient que « ça fleure bon les émeutes de la faim » avec ces pénuries, hausses des prix et mouvements sociaux constatés dans le pays. Au même moment, Vox Populi note que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome chamboule la police ».

Cependant, Tribune précise que c’est « Macky (Sall qui) perturbe la police » avec « plusieurs commissaires mutés ». La célèbre Division des investigations criminelles (Dic) change notamment de patron, selon le journal qui se demande maintenant : « Que mijote le président Sall ? »

Sénégal : la machine judiciaire s’accélère après la mort d’une femme enceinte

La justice n’a pas attendu longtemps pour s’autosaisir dans l’affaire Astou Sokhna, la jeune dame morte en couches à l’hôpital régional de Louga (nord), rapportent les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Le Soleil indique que « le directeur de l’hôpital (est) limogé ». Amadou Guèye Diouf a été relevé de ses fonctions en Conseil des ministres après lecture du rapport de la mission de vérification, explique le quotidien national. Pendant ce temps, le procureur de Louga « promet une application rigoureuse de la loi ». Dans Vox Populi, il parle d’ « extrême gravité des faits » et précise que « s’ils sont avérés, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ».

Mais EnQuête compare ce procédé à « l’art de noyer le poisson », rappelant qu’on a assisté l’année dernière au « même scénario » après la tragédie des bébés morts brûlés, « toujours à Louga ». Le Pr Abdoul Kane, cardiologue, explique dans le journal, que « l’absence de soins palliatifs dignes de ce nom mène à des drames ». Toutefois, indique l’activiste Guy Marius Sagna, « le système de santé est en état de putréfaction avancé depuis des années ».

L’AS et Le Quotidien en profitent pour évoquer le cas de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, « un grand malade (…) en phase terminale ». Les journaux pointent, entre autres maux, la vétusté des locaux, l’absence d’électricité, le manque d’eau, la paralysie du service de néphrologie et la rupture de médicaments. « Nous ne sommes plus en mesure de remplir nos missions », indiquent les médecins et professeurs de l’hôpital.

Revenant sur l’affaire Astou Sokhna, L’Observateur interroge « une des mises en cause » qui révèle que « la défunte était gravement malade, sa grossesse était risquée ». Le journal fait « le point » en même temps sur la nouvelle convocation des sept agents de santé ce jeudi matin. Mais Vox Populi précise qu’il s’agit de « huit agents cueillis par la police » hier alors que le ministre de la Santé a suspendu la sage-femme et l’équipe gynécologique de garde.

Les barrages retour de la Coupe du monde en vedette dans la presse africaine

Les quotidiens et sites d’informations africains consultés mardi à APA titrent principalement sur les matchs de barrages retour pour la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022, des rencontres décisives pour les dix équipes en course dont le champion d’Afrique en titre, le Sénégal.« Eliminatoires Afrique Mondial Qatar 2022: ce mardi, ça passe ou ça casse ! », titre Wakatsera. « +Today na today+ comme le disent les supporters nigérians du chaudron de Surulere lors des grands matchs des Super Eagles quand ceux-ci s’appelaient Emmanuel Okala, Christian Chukwu, Segun Odegbami ou plus récemment, Nwankwo Kanu, Daniel Amokachi ou Jay-Jay Okocha pour ne citer que ces magiciens du football nigérian. Comme à Surulere stadium, ce mardi, marque un tournant décisif pour les Camerounais, les Marocains, les Maliens, les Sénégalais, les Egyptiens, les Tunisiens, les Ghanéens, les Algériens, les Congolais (RDC), et les Nigérians. 

Des 10 équipes encore en compétition pour les derniers matchs de barrage pour la Coupe du monde Qatar 2022, quelles seront les cinq qui auront le privilège et la lourde tâche de défendre les couleurs du continent noir? Seule la vérité du terrain nous le dira, à l’issue de ces rencontres où la défaite est interdite. Nigeria-Ghana, Algérie-Cameroun, Maroc-RDC, Tunisie-Mali et l’énorme Sénégal-Egypte, seront tout simplement explosifs comme face-à-face! », explique le quotidien burkinabè.

Au Sénégal, Sud Quotidien indique que les Lions sont « face à eux-mêmes » ce soir. Les Pharaons les avaient battus il y a quatre jours au Caire (1-0). Pour le quotidien sénégalais, les protégés d’Aliou Cissé doivent impérativement « surmonter le handicap du Caire et retrouver les phases finales de la Coupe du monde ».

« Déversez un déluge de feu sur les Pharaons », recommande Stades, qui note que ce match est « décisif pour le Mondial 2022 ». L’Observateur se contente de donner « les clés d’un match piège » alors que les Témoin note que le peuple souhaite avoir « des buts et une foi dans victoire ».

Toutefois, son homologue égyptien veut rééditer l’exploit du match aller face aux Lions : « Nous voulons les battre à domicile et à l’extérieur », a dit Carlos Quieroz dans Vox Populi.

Le quotidien sénégalais compare cette rencontre au « Talatay Nder » ou le mardi de Nder, un fait d’histoire du nord du pays, durant la colonisation, où des femmes avaient préféré s’immoler dans une case plutôt que d’être transformées en esclaves. « On va vers un match difficile, mais on doit être capables de marquer rapidement », a préconisé le sélectionneur Aliou Cissé.

Si L’AS note que les Lions sont « condamnés à gagner », Walf Quotidien souligne qu’il n’y a « plus de calculs à faire ». « Nous pouvons le faire », rassure Aliou Cissé.

A la Une, les rapports entre Bamako et la communauté internationale

La suspension de RFI et France 24 au Mali ainsi que la visite du médiateur de la Cedeao dans ce pays sont les principaux sujets traités par les médias africains visités vendredi à APA.Maliweb informe que le président sénégalais « Macky Sall s’est entretenu avec Assimi Goita pour une +solution négociée+ de la crise » au Mali. Le site malien souligne qu’une mission de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), conduite par l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, était attendue hier jeudi à Bamako, pour la deuxième fois depuis que l’organisation sous-régionale a infligé de lourdes sanctions au Mali.

« Macky Sall pour une solution négociée », indique de son côté le quotidien sénégalais Le Soleil, soulignant que le chef de l’Etat a eu un entretien téléphonique avec le colonel Assimi Goita sur la crise malienne.  Le journal note que « le président de la République soutient la reprise du dialogue ».

Wakatsera évoque la suspension de médias français au Mali : « micro coupé pour RFI, écran noir pour France 24! ». Pour le quotidien burkinabè, « le désamour est sans fin entre la junte militaire au pouvoir au Mali et la France qui est vouée aux gémonies par une partie de la population, manipulée ou intoxiquée comme ailleurs en Afrique, par de fausses informations qui contribuent à alimenter la guerre russo-occidentale déportée en terre malienne. La suspension, ce jeudi, des signaux de RFI et France 24 par les putschistes puissance 2, nouveaux maîtres de Bamako, ne vient que confirmer un divorce prévu de longue date dans ce couple qui tanguait depuis les infidélités d’un des amoureux ».

Maliweb dénonce pour sa part une « campagne d’intoxication », notant que « les reportages sans fondement remplies d’inexactitudes sur l’armée malienne s’intensifient une fois de plus face à la reconquête de la souveraineté du pays et dans un climat complice de certaines presses et organisations des droits de l’homme, et sans cesse instrumentalisés par les ennemis du Mali qui se sont promis d’engager une campagne d’intoxication contre l’armée malienne afin de l’empêcher de remplir ses prérogatives constitutionnelles d’assurer la protection du pays, et d’empêcher leur projet diabolique de diviser le Mali ».

Le Républicain note une « augmentation des prix du carburant à la pompe », soulignant que « le prix du litre du super carburant passe de 663 FCFA à 762 FCFA » alors que « le prix du litre du gasoil passe de 593 FCFA à 760 FCFA ». Cette situation est due pour le journal, citant des responsables du secteur, aux « effets exogènes que nous avons enregistrés liés à la crise ukrainienne ».

Au Sénégal, Vox Populi note aussi une « tension sur le marché du gaz ». Le quotidien sénégalais se demande si cette situation s’explique par un « arrêt technique à la SAR (Société africaine de raffinage) ou une perturbation dans le circuit de distribution ».

Sur le clash entre la mairie de Dakar et l’Etat, Vox Populi souligne que le maire opposant Barthélémy Dias « confirme son Forum de l’eau à la mairie », ajoutant que « les activités du pré-forum démarrent aujourd’hui ».

Sur les opérations de l’armée sénégalaise contre la rébellion en Casamance (sud), Le Quotidien note que le chef rebelle Salif Sadio « perd le nord… Sindian » après cinq jours de manœuvre. Le journal précise que l’armée « occupe toutes ses bases » désormais.

En football, L’Observateur titre sur la double confrontation des Lions en fin mars avec l’Egypte, deux matchs comptant pour les barrages de la Coupe du monde Qatar 2022. Pour le quotidien sénégalais, le sélectionneur Aliou Cissé « reconduit les champions d’Afrique contre les Pharaons ».

« Aliou Cissé lâche ses guerriers ce vendredi », indique Walf Quotidien, notant que le latéral droit Youssouf Sabaly et le gardien Bingourou Kamara se présenteront « en guest-stars ».

Le Burkinabè Francis Kéré en vedette dans la presse africaine

Le couronnement du Burkinabè Francis Kéré du Prix Pritzker, l’équivalent du Nobel en architecture, fait partie des principaux sujets traités par les médias africains consultés mercredi à APA.« Prix Pritzker 2022 : le Burkinabè Francis Kéré sur le toit de l’architecture mondiale », titre L’Observateur Paalga à propos de ce « nom qui, jusqu’à hier, ne disait pas grand-chose à la majorité des Burkinabè ». Mais il est, depuis le mardi 15 mars 2022, sorti définitivement de l’anonymat après avoir remporté le « Prix Pritzker, tout aussi peu connu du grand public », remarque le journal burkinabè.

« Cette distinction, qui récompense depuis 1979 le travail d’un architecte vivant qui a montré, à travers ses projets et ses réalisations, les différentes facettes de son talent et qui a réalisé un apport significatif à l’humanité, a salué son +engagement pour la justice sociale+ et l’utilisation de matériaux locaux pour s’adapter au climat naturel dans les pays marginalisés, où les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes », explique le journal.

« Diébédo Francis Kéré, l’Etalon de l’architecture dans un pays aux fondations chancelantes », indique de son côté Wakatsera, notant que le lauréat du prix Pritzker « écrit de belles pages de l’histoire contemporaine de l’architecture en multipliant les réalisations de joyaux et les constructions dans des contrées démunies ». « Auréolé ce jour du Prix Pritzker, ce que le monde de l’architecture considère comme son Nobel, il devient le tout premier lauréat africain de cette prestigieuse distinction, créée en 1979. Le pionnier de l’architecture durable succède à ses homologues français, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, spécialistes du logement urbain et détenteurs du graal de l’architecture en 2021, précise le quotidien burkinabè.

Jeune Afrique souligne également que le Burkinabè Diébédo Francis Kéré est le « premier Africain couronné par le pritzker 2022, le +prix Nobel+ de l’architecture ». « Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l’utilisation intelligente de matériaux locaux pour s’adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes », ont expliqué les organisateurs du prix Pritzker dans un communiqué. C’est la première fois qu’un ressortissant d’un pays africain reçoit la distinction qui a déjà couronné les plus grands noms de l’architecture comme Frank Gehry, Tadao Andō, Renzo Piano, Zaha Hadid ou Jean Nouvel, explique le magazine

Au Sénégal, L’AS note que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) « pilonne Ousmane Sonko et Yewwi Askan Wi (opposition) », évoquant notamment le parrainage, l’affaire Adji Sarr, le conflit en Casamance et les résultats des dernières élections locales.

Sur l’affaire Adji Sarr-Sonko, Le Quotidien note une « Sweet et pas fin ». L’ancien Premier ministre Aminata Touré fait référence au salon de massage où l’opposant a été accusé par la jeune masseuse de viols et menaces de morts, une affaire toujours pendante devant la justice et qui avait mis le pays à feu et à sang en mars 2021.

« Benno ne tient pas le carnet de rendez-vous de Sweet Beauté », rappelle Mme Touré surnommée « Mimi ». Selon le Témoin, « Mimi  Touré sonne la charge » et indique dans Walf Quotidien : « Nous savons nous battre ».

A la Une, la sécurisation des frontières entre le Mali et la Mauritanie

Le dialogue autour du renforcement de la sécurité des frontières entre le Mali et la Mauritanie et les conséquences économiques de l’invasion russe en Ukraine qui commencent à se faire sentir dans certains pays africains sont les principaux sujets consultés mardi par APA dans plusieurs médias du continent.« Nous poursuivons nos efforts pour sécuriser les localités frontalières avec le Mali », indique dans Sahara Media le ministre mauritanien de l’Intérieur. Lors d’une visite effectuée dans des localités situées le long de la frontière, Mohamed Salem O. Merzoug a déclaré que « l’Etat poursuit ses efforts afin d’assurer la sécurité des populations se trouvant dans les localités situées sur la bande frontalière entre la Mauritanie et le Mali, ainsi que leurs biens ».

« Mali-Mauritanie : Main dans la main pour sécuriser la zone frontalière », souligne L’Essor. Le journal malien note que « le séjour d’une délégation malienne, les 11 et 12 mars, dans la capitale mauritanienne, aura permis de poser les jalons d’un partenariat visant à dissiper le malaise naissant entre les deux pays, suite à des événements dramatiques à la frontière. Ce partenariat consiste à jouer la carte de la transparence et à mener des patrouilles conjointes le long de la frontière commune ».

Sur la brouille entre Bamako et les ex-rebelles, l’ancien ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé appelle « les parties signataires de l’Accord à observer la plus grande retenue ». « Cet appel, à épargner le Mali  d’une crise de plus,  intervient  au moment où les acquis réalisés par la signature de l’Accord de paix entre le gouvernement du Mali et les groupes armés signataires sont plus que jamais fragiles tant la précaire confiance, liant les deux parties, paraît remise en cause », souligne Maliweb.

Par ailleurs, Wakatsera se fait l’écho d’une « nouvelle vague d’exécutions de civils » au Mali, citant l’ONG Human Rights Watch. « L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants », souligne l’organisation des droits humains.

Sur les répercussions économiques de la guerre russo-ukrainienne, Le Monde Afrique indique que le gouvernement marocain « va subventionner les routiers devant la flambée du gazole ». Le royaume « va aider financièrement les transporteurs routiers, frappés de plein fouet par la flambée des prix à la pompe, alimentée par la guerre en Ukraine, et qui se sont mis en grève la semaine dernière », ajoute le journal, précisant que les modalités de cette aide seront fixées « dans un délai de deux semaines ».

Au Sénégal, L’Observateur note que « Macky n’exclut pas le retour des émeutes de la faim ». « Les répercussions du conflit ukrainien ne peuvent être que néfastes, avec la hausse vertigineuses des prix », a déclaré le président sénégalais. Le journal évoque aussi « la crise du blé, les 3 schémas de l’Etat et le Conseil des ministres de demain ».

Sur la sortie de l’opposant Ousmane Sonko contre les magistrats, Le Quotidien indique que l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) « sermonne » le leader de Pastef. « L’UMS recadre Ousmane Sonko » là où Vox Populi note que les magistrats expriment « leur ras-le-bol ».

Ils se défaussent contre les « attaques personnelles », les « actes de défiance envers l’institution (judiciaire) qui ne seront plus tolérés », rapporte le quotidien sénégalais. Walf Quotidien qualifie cette situation de « cacophonie au sommet » avec des « magistrats toutes griffes dehors ».