Election présidentielle 2020 : le RHDP investit son candidat Alassane Ouattara le 22 août à Abidjan

Annoncé ce jeudi 13 août 2020, le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara, sera investi le 22 août prochain. Précisément, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

En effet, cette information a été donnée par Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP.« Nous procéderons à l’investiture du président Alassane Ouattara, le candidat du RHDP, le samedi 22 août 2020. Et ce, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Des missions éclatées seront déployées à l’intérieur du pays dès le 15 août prochain». A dit M. Bictogo dans une conférence de presse. De ce fait, il était en compagnie de plusieurs cadres du parti au pouvoir. Notamment, les ministres Mamadou Touré, Kobenan Kouassi Adjoumani, Siandou Fofana et Danho Paulin.

À l’en croire, l’objet de ces élections serait de remporter le premier tour. Aussi, cela leur permettrait de rendre un bel hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Pour ce faire, Bictogo a invité l’opposition ivoirienne à un débat sain et civilisé. Tout en ajoutant, « la machine à gagner du RHDP est prête et se mettra en marche avec l’investiture d’Alassane Ouattara ».

Toutefois, lors de cette conférence ce dernier a eu à réagit au débat sur la candidature de M. Ouattara à la présidentielle.  M. Bictogo a soutenu que «pour nous, le débat est clos, Alassane Ouattara est notre candidat ».  Pour lui, seul le conseil constitutionnel décidera de l’éligibilité d’un candidat et non l’opposition.

Il a également réagi face aux manifestations, menées par l’opposition ces derniers temps. Par ailleurs, rappelons ces dernières ont entraîné des violences et des morts, dans le pays. Sur ce sujet, M. Bictogo a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités et à ouvrir des enquêtes.

Côte d’ivoire : Plusieurs manifestations de l’opposition enregistrés dans plusieurs villes et à Abidjan.

L’opposition ivoirienne a pris d’assaut ce jeudi 13 août les rues des villes et les communes du pays pour contester le 3e mandat d’Alassane Ouattara.

À cet effet, plusieurs voies ont été barricadées dans des villes de l’intérieur et à Abidjan. Selon le constat fait par certains médias, des affrontements ont éclaté entre policiers et manifestants. Ces derniers tentaient d’ériger des barricades sur les principales voies à Abidjan.

Quant aux villes de l’intérieur, elles ont également été obstruées avec des pneus en feu et bien d’autres. Par ailleurs, il s’agirait des villes telles que Bonoua, Divo, Sikenssi, Adzopé. Aussi, il a été signalé que les axes des grandes voies des villes de l’intérieur, y étaient concernés.

Toutefois, rappelons que le mot d’ordre de ces marches a été lancé depuis le mardi 11 août 2020. Et ce par l’opposition ivoirienne.

Présidentielle octobre 2020 : L’opposition révèle les magouilles de la CEI

Réuni ce mercredi 12 août 2020, à la maison du parti du PDCI à Cocody, pour une conférence de presse, l’opposition aurait dénoncé les différentes fraudes orchestrées par la CEI.

Une conférence de presse a réuni ce mercredi 12 août 2020 toutes les formations politiques de l’opposition à Cocody.

À cet effet, l’opposition aurait demandé le retrait de la candidature de Ouattara. Notamment, pour l’élection  présidentielle. Pour l’opposition, la volonté de Ouattara à vouloir forcément briguer un troisième mandat risque de conduire le pays dans une crise. Et ce, sans précédent.

Par la même occasion, ces derniers ont aussi dénoncé la partialité de la CEI et de son président. A en croire, cette commission électorale aurait mis en place des moyens de fraude. Plus précisément, dans certaines incohérences sur les listes électorales.

Selon eux, la CEI aurait inséré des listes de noms de personnes ne respectant pas les conditions. Tel qu’un jeune homme se retrouvant lui seul sur 13 listes, au sein de 13 communes. Aussi, elle aurait recensé des mineurs de moins de 10ans dont l’un est de profession ménagère.

Par ailleurs, le professeur Aka Ahizi, président du PIT a dénoncé l’implication de Voodoo communication de Fabrice Sawegnon, dans cette histoire de fraude. Pour lui, Voodoo Communication en charge de la communication de la campagne du RHDP, parti présidentiel serait en possession d’un doublon de la liste électorale à des fins de fraudes.

Pour ce faire, l’opposition exige la démission du président de la CEI. Elle aurait à leur avis, démontrée son incapacité à conduire le pays vers une élection transparente et impartiale. L’opposition a également exigé l’élection d’un nouveau président de la CEI, avant toute élection.

Sans toutefois oublier la réintégration sur la liste électorale de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et de Charles Blé Goudé.

Présidentielle 2020 : Clôture des réclamations du contentieux sur la liste électorale

Les réclamations du contentieux sur la liste électorale pour la présidentielle de 2020, se sont achevées le mardi 11 août. Cette opération a pris fin sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Selon les dires d’Emile Ebrottié, porte-parole de la CEI, institution électorale en Côte d’Ivoire, ces réclamations ont débuté mercredi dernier. Ainsi, elles se sont achevées mardi soir sur toute l’étendue du territoire ivoirien. «Aujourd’hui, prennent fin les réclamations. On a encore trois jours pour un traitement dans les Commissions électorales locales (CEL). Après ces trois jours, les superviseurs de ces CEL vont valider les requêtes. La liste électorale sera ainsi  expurgée de tous ceux qui ne doivent pas y figurer et elle prendra en compte les omissions». A-t-il indiqué.

Bien avant sa déclaration, M. Ebrottié s’est étonné des récriminations de ceux qui estiment que la CEI est favorable au parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. À l’en croire, l’institution de la CEI serait équitable.

Pour ce faire, ce dernier a tenu rappelé la composition de la commission centrale. À cet effet, il a indiqué que l’opposition dispose de quatre représentants. Quant à la société civile, elle en a six et le parti au pouvoir, trois. Enfin, l’institut ne dispose que de deux représentants de l’administration.

Toutefois, soulignons que les réclamations du contentieux sur la liste électorale ivoirienne, étaient en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. En outre, elles se sont ouvertes le 05 août dernier et se sont  achevées le mardi 11 août.

Présidentielle octobre 2020 : Sidi Touré, invite l’opposition à utiliser un ton apaisé

Le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, a invité l’opposition, qui rejette la candidature d’Alassane Ouattara pour la présidentielle d’octobre 2020, à utiliser un ton apaisé.

En effet, Sidi Touré a lancé un appel à la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Selon lui, cela devrait passer par l’utilisation d’un ton apaisé. Ce dernier a estimé lors d’une conférence de presse, qu’un débat citoyen devrait être mené. Notamment, dans le strict respect, l’union et la discipline.

Par ailleurs, cet appel devrait éviter toute crise liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

À en croire les explications de ce dernier, sur la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale. De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois ».

Cependant, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats. Pour lui, il reviendra au Conseil constitutionnel de trancher définitivement sur cette question. A priori, cette posture ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.

Rappelons que le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020. Ce dernier a reconsidéré sa position, émit le 5 mars 2020 devant le Parlement. Et ce, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération. Suite à l’annonce de sa candidature pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue pour protester.

Notons que ce lundi, des forces de l’ordre ont été déployés à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.

CEI : Coulibaly-Kuibiert précise les cas de radiation de personnes de la liste électorale

Le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, a indiqué les raisons sur les cas de radiation de personnes sur la liste électorale.

En effet, ce dernier a indiqué que pour qu’une personne soit radiée de la liste électorale, il faut qu’elle soit condamnée pour crimes ou pour délits. En outre, cette dernière devrait être déchue de ses droits civils et politiques ou qu’elle soit décédée.

« À l’occasion de la révision de la liste électorale, nous adressons un courrier au ministre de la Justice et à celui de l’Administration du territoire. Ces derniers envoient deux listes que nous remettons à nos techniciens pour les croiser avec la liste électorale. Afin de sortir de la liste électorale, ceux qui ne remplissent pas les conditions prescrites par la loi ». A déclaré M. Coulibaly-Kuibiert.

Par ailleurs, il a fait cette précision à l’occasion du Press-Club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Notons que ce rassemblement a eu lieu le mardi 04 août 2020 à la Maison de la presse. Ce rassemblement s’est déroulé sur le thème « Quel parrainage pour la présidentielle d’octobre 2020? ».

Rappelons que face à ce thème a soulevé une polémique en Côte d’ivoire. Notamment de la part de certains acteurs politiques qui s’insurgent contre la radiation de certaines personnes. Dont, l’ex-président Laurent Gbagbo, de la liste électorale.

Pour ce faire, M. Coulibaly a reçu une délégation de certains de ces acteurs, lundi afin de leur donner une réponse. Il a expliqué que la phase de contentieux sur la liste électorale est propice à toutes réclamations. Et ce, avec des preuves à l’appui. Aussi, a-t-il souligné que pour ces personnes, si ces incapacités sont levées, elles pourront venir s’inscrire à nouveau sur la liste électorale.

Toutefois, M. Coulibaly-Kuibiert a indiqué que l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 coûtera près de 65 milliards FCFA.  Il a également précisé que  7,7 milliards proviennent de partenaires internationaux. Quant à l’opération de révision de la liste électorale, elle aurait coûté 13 milliards FCFA.

Hamed Bakayoko prend ses fonctions de premier ministre

Ce mardi 04 août 2020, le nouveau premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko a pris ses fonctions.

En effet, le nouveau premier ministre de la Côte d’ivoire a été reçu à la primature par un accueil chaleureux de la garde d’honneur. Quant à ses collaborateurs, tous l’attendaient à l’intérieur des locaux. Cette prise de service s’est faite dans l’application des strictes mesures édictées par le conseil nation de sécurité. Et ce, en raison de la Covid-19.

Par ailleurs, rappelons que M. Bakayoko a été nommé le jeudi 30 juillet dernier au poste de premier ministre de la Côte d’ivoire. Sa nomination a été procédée par la signature d’un décret du président de la République, Alassane Ouattara.

Toutefois, soulignons que ce dernier cumulera ce nouveau poste de premier ministre, avec son ancien poste. Notamment, celui de ministre de la défense.

Hamed Bakayoko, succédant à Gon Coulibaly qui s’est éteint le 08 juillet dernier, devra affronter ce nouveau défi.

https://www.facebook.com/HamedBakayokoOfficiel/videos/295481998181482/

Côte d’Ivoire : tout savoir sur le parrainage électoral à l’élection présidentielle d’Octobre 2020

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à la candidature afin de lui permettre d’être candidat à une élection.

En effet, ce nouveau mode opératoire a été expliqué le mercredi 15 juillet 2020 par Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI). Notamment aux futurs candidats, partis politiques et organisations de la société civile.

Selon lui, le mode de parrainage retenu est un parrainage citoyen. C’est-à-dire, le soutien accordé donné par des électeurs et non par des élus, à des candidats.

Par ailleurs, notons que ce mode ne concerne que l’élection du Président de la République. Aussi, cette disposition vise à exiger du candidat une assise nationale en limitant les candidatures fantaisistes.

Concernant le parrainage citoyen, soulignons que celui-ci  a pour fondement juridique certains articles. Plus précisément les articles 25, 51, 53, 54 et 56 du Code Électoral. Il est également basé sur le décret fixant les modalités d’organisation de la collecte des signatures pour le parrainage des électeurs dans le cadre de l’élection du Président de la République.

À cet effet, tous les candidats à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire doivent désormais recueillir au moins 1% de l’électorat local. Et ce, dans 17 régions sur les 31 que compte le pays ou le district de son choix.

Quant au dossier de parrainage il est composé de plusieurs conditions. Tels que, le mode opératoire, le guide parrainage, les statistiques de Parrainage par Région et District. Sans toutefois, oublier la fiche de parrainage disponible sur le site officiel de la CEI.

Cependant, il faudrait rappeler que l’élection présidentielle, chaque candidat devra obtenir des parrainages. Bien évidemment s’il souhaite  être candidat à l’élection d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire.

Affaire Soro Guillaume : 19 personnes proches dont 14 militaires interpellés

Le Procureur de la République, Adou Richard, a annoncé que 19 personnes, dont 14 militaires ont été interpellées dans l’affaire de Soro Guillaume, pour atteinte contre l’autorité de l’Etat. A cet effet, 17 véhicules ont été saisis.

En effet, c’est au cours d’une conférence de presse relative aux procédures en cours contre Guillaume Soro et d’autres personnes, que Adou Richard a fait cette annonce. Et ce le mardi 05 mai 2020, au Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau.

Selon lui, sur les 19 personnes interpellées, 15 ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt le vendredi 17 avril 2020. Quant aux 14 militaires, deux officiers supérieurs et 12 sous-officiers, y sont concernés. Il a également déclaré que sur les 17 véhicules saisis, quatre ont servi au transport d’armes et de munitions. Ceux-là ont été initialement stockées au siège du mouvement Générations et Peuples Solidaires sis à Cocody Riviera-Golf.

Par ailleurs, ces véhicules avaient transporté ces armes en direction de la ville balnéaire d’Assinie. Afin de les immerger précipitamment dans la lagune, en prévision d’éventuelles perquisitions.

Toutefois, ces quatre véhicules, appartiennent au nommé Souleymane Zébré en fuite. Ce dernier, avait déjà été cité dans le dossier de la découverte des caches d’armes à Bouaké. Une affaire dans laquelle il avait nié les faits.

Adou Richard, a aussi découvert au siège du mouvement des documents et un lot de matériel militaire de communication. Notamment, un appareil permettant de capter les mouvements des forces armées.

Cependant, rappelons que le parquet a ouvert le 23 décembre 2019, deux informations judiciaires. L’une contre Koné Kamaraté Souleymane pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. Et l’autre contre Guillaume Soro et tous autres pour présomptions graves de tentative contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national et de complot.

«Il n’y aura pas de transition» politique en Côte d’Ivoire, déclare Ouattara

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré jeudi à Yamoussoukro qu’ «il n’y aura pas de transition » politique en Côte d’Ivoire et ceux qui veulent cela «perdent leur temps », devant quelque 3 000 chefs traditionnels Baoulé, à la résidence de feu Félix Houphouët-Boigny.« Les hommes politiques qui veulent une transition  (politique) perdent leur temps, il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire », a dit le président Alassane Ouattara, en réponse aux leaders politiques qui présagent que la présidentielle de 2020 ne pourraient pas se tenir selon les exigences constitutionnelles.

« Nous aurons des élections démocratiques et transparentes le 31 octobre 2020 et tous ceux qui veulent être candidats pourront être candidats», a assuré M. Ouattara, souhaitant que « les enfants d’Houphouët (premier chef de l’Etat ivoirien considéré comme le Père de la nation) soient ensemble».

Pour M. Ouattara, les enfants d’Houphouët doivent être ensemble car ils ne peuvent pas s’allier à des gens qui n’ont jamais fait confiance au président Houphouët-Boigny et qui lui ont « rendu la vie impossible », en allusion du regroupement du parti d’Houphouët avec des acteurs de l’opposition.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), fondé par Félix Houphouët-Boigny, s’est retiré du parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir, pour se rapprocher de certains partis de l’opposition en vue de la présidentielle de 2020.

Le chef du Pdci, Henri Konan Bédié qui n’a pu obtenir une alternance politique au sein du Parti unifié Rhdp, lors de sa constitution, au profit de l’ex-parti unique, dénonce une rupture du «pacte» qu’ il a eu avec M. Ouattara. De ce fait, il s’est mis avec le parti de Laurent Gbagbo, un farouche opposant à Houphouët-Boigny.

Le Rhdp, dira-t-il, fédère de nombreux partis en son sein et est ouvert à tous ceux qui se considèrent comme les enfants d’Houphouët. « C’est le Rhdp qui est la maison (idéologique) d’Houphouët-Boigny et c’est ce qui m’importe ».

Henri Konan Bédié, le président du Pdci est « mon aîné et il n’y a pas de palabre entre nous », a dit M. Alassane Ouattara, ajoutant que s’il y a même des divergences d’opinions, les Houphouëtistes demeurent une famille.

Alors que le Pdci, chef de file de la plateforme de l’opposition veut reconquérir le pouvoir d’Etat en 2020, le parti présidentiel s’active à ratisser large sur le terrain électoral. Cette rencontre avec les chefs traditionnels Baoulé, intervient à la veille du jour anniversaire du décès de Houphouët-Boigny, il y a 26 ans.

Il y a quelques semaines, le Pdci, a tenu un meeting en hommage à Félix Houphouët-Boigny. Samedi, le Rhdp organise un meeting d’hommage au Père de la nation sur ses terres. A cet effet, la chefferie Baoulé a été mobilisée.