Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier électoral »

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.

« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020.

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ».

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020.

Présidentielle 2020: Henri Konan Bédié candidat de l’opposition ??

Henri Konan Bédié, Président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pourrait être le candidat de l’opposition ivoirienne, pour la présidentielle d’octobre 2020. Basile Gouali, membre du bureau politique du PDCI-RDA, s’est exprimé à propos des ambitions du Sphinx de Daoukro.

Henri Konan Bédié, ex-chef d’Etat de la République de Côte d’Ivoire est pressenti à porter le flambeau de l’opposition ivoirienne, lors des prochaines élections. Selon les propos de Basile Gouali, le Parti septuagénaire aurait exigé la candidature du Sphinx de Daoukro, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ainsi, des motions de soutien des différents organes du Parti, sont favorables à la candidature de l’ex Président ivoirien renversé en 1999 par un coup d’Etat. « Les motions de soutien à la candidature de BÉDIÉ ont eu l’onction de tous ces membres statutaires du parti qui sont d’ailleurs tous membres de la convention. Le président BEDIE en a pris acte. Et dans toutes ses sorties à TV5, Jeune Afrique, il exprimé sa volonté de répondre à l’appel de ses militants ». a révélé Basile Gouali.

Toutefois, ce membre du bureau politique s’attaque à certains cadres du PDCI, qui revendique leur  propre candidature au nom d’une transition générationnelle.  « On appelle ça de la sorcellerie politique » a-t-il lancé. Aussi, Basile Gouali affirme sa confiance à Henri Konan Bédié, qui serait selon lui le candidat idéal pour les prochaines élections.

« BÉDIÉ est donc le candidat du PDCI et de l’opposition. L’annonce officielle sera faite très bientôt par lui-même ou le secrétaire Exécutif en chef. Nous n’avons pas de temps à perdre. Le monde entier attend cette annonce pour apporter son soutien au changement. Jeune génération, ne vous en faites pas! BÉDIÉ a pensé à la transition générationnelle. Le PDCI est un esprit ! » a martelé Basile Gouali Dodo.

Reprise des travaux parlementaires : les nouvelles dispositions prises par l’Assemblée nationale

De nouvelles dispositions ont été prises par l’assemblée nationale en vue de reprendre les travaux parlementaires, cette réforme s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.

Les activités parlementaires s’effectueront désormais, avec la participation de 50 personnes au plus. Cela se fera en présence de certaines entités des groupes parlementaires, du personnel administratif et la presse.

Cette méthode exceptionnelle de travail prise par le Bureau de l’Assemblée nationale lors de sa réunion du lundi 27 avril 2020, portait sur les modalités de reprise du travail parlementaire. Cette dernière a fini par être adoptée par la conférence des Présidents.

Ainsi, sur les 255 Députés que compte l’Assemblée nationale, 40 siégeront lors des séances plénières. Le quota des Députés par groupe parlementaire est fixé proportionnellement à leur représentativité.

De ce fait, le groupe parlementaire RHDP désignera 26 Députés, le groupe parlementaire PDCI 10 Députés, le groupe parlementaire Rassemblement 2 Députés, le groupe parlementaire Vox populi 1 Député et les Députés non alignés 1 Député.

Notons que par le Bureau de l’Assemblée nationale lors de sa réunion du lundi 27 avril 2020, c’est entretenue sur les modalités de reprise du travail parlementaire. Cette dernière a été finalement adoptée par la conférence des Présidents.

Pour rappel, cette option a été mise en vigueur en vue poursuivre les travaux parlementaires au sein de l’Assemblée nationale, le temps que durera cette pandémie du coronavirus que traverse la Côte d’Ivoire.

Coronavirus/PDCI : le parti appelle à la suspension du processus d’identification

C’est dans un communiqué rendu public que le  Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), a demandé au président de la République, de passer à la suspension du processus d’identification actuellement en cours.

Les raisons évoquées : «  le faible rendement et la dangerosité de l’opération pour la vie des populations en cette période de pandémie du Coronavirus.

 

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué 

Au sortir du Conseil des Ministres du mercredi 15 avril 2020, le Ministre Sidi Tiémoko TOURE, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, a rendu public le communiqué du Conseil des Ministres.

Dans la rubrique Divers de l’ordre du jour de ce Conseil des Ministres, il est rapporté entre autres choses, ce qui suit : « Au titre du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Conseil a entendu un point de la situation du processus d’identification.

A ce jour, ce sont 130 000 personnes qui ont été identifiées sur un objectif de 6,5 millions de Cartes Nationales d’Identité (CNI) à renouveler à l’horizon d’octobre 2020.

Au regard de la situation particulière liée à la pandémie du COVID-19, et afin de garantir la continuité de l’opération en cours, l’Office National de l’État Civil et de l’Identification, applique des mesures sanitaires dans l’ensemble de ses centres.

Il s’agit, entre autres, du respect des mesures barrières et de la désinfection des appareils

après chaque identification ».

Le commentaire principal qu’inspire cette communication est que pour un objectif de 6, 5 millions de Cartes Nationales d’Identité (CNI) à renouveler d’ici octobre 2020, seules 130.000 personnes ont été identifiées après 04 mois de l’opération (processus lancé le 23 décembre 2019), soit une performance de 32.500 CNI par mois.

Ainsi, le déficit à combler d’ici octobre 2020 (en 06 mois) est de 6.370.000 CNI, soit l’identification de 1.067.000 personnes par mois. Ce qui est irréaliste et donc, impossible au regard du dispositif mis en place par le Gouvernement pour cette opération et les résultats médiocres qui sont rapportés par le porte-parole du Gouvernement.

Par ailleurs selon des informations du Ministère de la Santé, la pandémie du Coronavirus progresse inexorablement dans notre pays avec l’accroissement vertigineux des cas déclarés : 654 cas en un mois et 26 villes du pays atteintes.

A titre d’exemple, en deux semaines seulement, les chiffres de la ville de San-Pedro sont passés de 1 cas au début du mois d’avril à 6 cas, le 14 avril 2020. Il faut donc renforcer la protection des populations.

En conséquence de ce qui précède, le PDCI-RDA :

➡️ Constate l’échec cuisant du processus d’identification des populations lancé par le Gouvernement depuis le mois de décembre 2019

➡️ Déplore l’obstination du Gouvernement qui refuse non seulement de remettre à plat ce processus pour une meilleure efficacité, mais expose les populations à des risques de contamination par le Coronavirus ;

➡️ Dénonce les contradictions du Gouvernement qui met en place des fonds de soutien aux populations en raison de la crise sociale créée par la pandémie du Coronavirus et demande, dans le même temps, aux mêmes populations en désarroi de débourser 5.000FCFA pour établir une CNI.

Dès lors, le PDCI-RDA demande au Président de la République, Chef de l’État, de faire suspendre le processus d’identification actuellement en cours, vu son faible rendement et sa dangerosité pour la vie des populations en cette période de pandémie du Coronavirus (COVID-19).

Fait à Abidjan, le 16 avril 2020

P.la Direction du PDCI-RDA
P.O. Le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA

Pr. Maurice KAKOU GUIKAHUÉ

 

Meeting à Yopougon: Le camp Gbagbo et le PDCI se déchaînent contre Ouattara

Samedi 1er Février s’est tenu un meeting à yopougon,en la présence d’une forte délégation du PDCI-RDA, conduit par Séry Bi N’Guessan David Privat sécretaire exécutif chargé des délégations et des sections.

A cet effet, le professeur George Armand Ouégnin président de sa nouvelle plateforme : Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) à planter le décor de ce que sera cette année 2020 au niveau politque.

« Réclamer des conditions d’élections libres, justes, régulières et transparentes, gages d’une alternance démocratique et pacifique; c’est agir pour la réconciliation vrai et la paix en Côte d’ivoire nous disons non à des élections qui plongeront notre pays dans le chaos. Non à tout passage en force des tenants actuels du pouvoir », a déclaré ainsi Georges Ouégnin de manière éloquente.

« Frères et soeurs, dans l’intérêt supérieur de la nation, Eds n’aura de cesse, sans faiblesse et avec détermination, de réclamer un organe électoral consensuel. La CEI actuelle appartient au pouvoir RHDP, elle ne peut pas organiser des éléctions crédibles dans notre pays. Nous réclamons un procéssus électoral consensuel et un code électoral consensuel. A ce propos, nous avons accepté, malgré notre rejet de la cei actuelle, de participer au dialogue sur le code électoral. Nous avons marqué notre désaccord sur la volonté du povoir d’imposer une caution à 200.000.000 FCFA pour la présidentielle et du parrainage, qu’il soit politique ou citoyen. Non au cautionnement à 200.000.000 FCFA et non au parrainage » Déclarait-t-il.

Pour Georges Ouégnin, homme, dont le patronyme est intimement lié au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) affirmerait que les négociations ne sont pas encore terminées, mais l’opposition dont il fait partie, maintient sa position.

Aussi a-t-il annoncé des actions d’envergure durant l’année électorale qui s’ouvre. « Frères et soeurs, l’heure n’est plus aux hésitations, aux tergiversations, aux fuites en avant, aux discussions de salon… Aujourd’hui, l’heure est à l’action car aucun sacrifice n’est assez grand pour la paix… Aussi Eds appelera très bientôt à une grande marche pour la réconciliation et la paix en Côte d’ivoire »

 

Côte d’Ivoire : Une reconciliation Bédié-Ouattara serait possible sous conditions

L’on parle d’une éventuelle reconciliation entre Bédié et Ouattara qui serait imminente. L’actuel Chef de l’Etat ivoirien a en effet, évoqué ce sujet, lors de sa récente visite à Sakassou.

« Je voudrais remercier vos représentants qui ont pris l’engagement le 06 décembre de voir mon aîné le président Henri Konan Bédié pour lui transmettre votre message. Et je suis sûr que quand il aura l’occasion de vous recevoir, cela permettra de faire avancer les choses au nom de la grande famille Houphouëtistes que nous représentons ». Avait alors déclaré Alassane Ouattara à la reine du royaume Baoulé, Sa Majesté Nanan Akoua Boni II.

« Je voudrais vous assurer qu’en ce qui me concerne, je ferai tout pour rassembler les enfants du président Félix Houphouët-Boigny. Mais également tous les enfants de la Côte d’Ivoire car la paix est à ce prix». Avait également ajouté le président Alassane Ouattara.

A 9 mois des élections présidentielles, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) se veut plus fort que jamais. Et un retour au bercail du « sphinx de Daoukro » serait largement opportun.

La question reste cependant posée, à savoir si le leader du PDCI a les mêmes aspirations que son ex-allié, dont il s’est séparé en août 2018. Même si Bédié n’a pas donné de réponses claires pour le moment. On apprend toutefois par certains quotidiens ivoiriens que le tenor du PDCI ne serait pas fermé à cette réconciliation, mais sous certaines conditions. « Ouattara à Sakassou dit vouloir rencontrer le président du PDCI, voici les probables préalables de Bédié » a titré Le Nouveau Réveil.

 

Côte d’Ivoire: la liberté provisoire refusée à Mangoua Jacques par le tribunal de Bouaké

Ce mardi 28 Janvier 2020, la cour d’appel de Bouaké a rejeté la demande de liberté provisoire du président du conseil régional de Gbêkê, Jacques Mangoua en prison depuis le 03 octobre 2019.

L’audience a démarré dès 09 heures du matin en présence des avocats de Jacques Mangoua. Après des heures de délibérés, la cour a rejeté la demande de remise en liberté du vice président du PDCI, Jacques Mangoua au grand déssaroi de la sa famille biologique ainsi que de sa famille politique.

La cour de justice a justifié ce refus par le fait que le vice-président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), président du Conseil régional du Gbêkê, Mangoua Jacques pourrait s’échapper de la Côte d’Ivoire pour se soustraire de la justice.

Aussi, elle a avancé l’argument de « la subordination de témoins et la déperdition de preuves » étant donné que l’affaire va revenir bientôt pour être statué sur le fond lors du procès en appel.

Rappelons que Jacques Mangoua avait été condamné le Jeudi 03 Octobre dernier à 05 années de prison ferme et 05 millions de FCFA d’amende au tribunal de première instance de Bouaké. Il a été condamné pour « détention illégale de munitions de guerre sans autorisation ».

Cette condamnation avait été marquée par de vives tensions en amont de l’audience. Des affrontements ont notamment opposé les forces de l’ordre à des partisans de Jacques Mangoua venus le soutenir. Romaric Kouassi N’Guessan, sympathisant du PDCI âgé de 32 ans, a été tué dans des circonstances non encore élucidées, à Djébonoua, une ville voisine de Bouaké. Plusieurs villes de la région du Gbêkê ont par ailleurs été paralysées par des mouvements de protestations.

 

 

 

 

Côte d’Ivoire: Ouattara est un dictateur, il n’est pas loin de Mobutu (Akossi Bendjo depuis son exil)

Le numéro 3 exilé du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Noel Akossi Bendjo, dans une interview sur la radio française, Sud Radio affirme que le président Alassane Ouattara est un dictateur.

Lorsque le journaliste  pose la question à l’ancien maire du plateau, Noel Bendjo, de savoir si la Françafrique existe toujours, il déclare que Ouattara n’est rien et n’a rien de démocratique.

« Lorsque des chefs d’Etat comme Ouattara qui sont dans une dérive dictatorial et son adoubé par un président français, qui vas fêter son anniversaire et qui se promène avec quelqu’un qui logiquement, est en désamour avec son peuple je pense que pour pays comme la France, qui est un pays des droits de l’homme… et Ouattara s’est rien vraiment rien de démocratique » déclare le numéro du PDCI, Noel Akossi Bendjo.

Pour lui, la réconciliation nationale est un parti perdu par le président Alassane Ouattara.

« C’est un pari perdu » parlant de la réconciliation nationale, avant de poursuivre, « Nous tous on pensait que contre tenu de son profil, de son parcours à la banque mondiale, c’est un démocrate surtout quand on a vécu au Etat-Unis, Malheureusement ce monsieur n’est pas loin de Mobutu et cela se manifeste par la caporalisation du média d’Etat, l’instrumentalisation de l’ensemble des institutions au profit d’un homme et de son clan. On ne peut pas se permettre dans un pays, au 21ème siècle, venu de la banque mondiale avoir des comportements aussi rétrogrades. C’est quelque chose pour lequel nous nous bâtons et nous espérons que le plus tôt possible les Ivoiriens vont se débarrasser de se dictateur »

Il termine en disant qu’a la veille des élections présidentielles d’octobre 2020, il faudrait qu’il est « le retour des exilés mais aussi, il faudrait créer un environnement, pour se mettre en accord sur les éléments fondamentaux pour organiser des élections transparentes et apaisés pour éviter des bains de sang ».

Rappelons que Noêl Akossi Bendjo, ancien maire de la commune du Plateau aprés s’être exilé à Paris a été condamné par le tribunal correctionnel du Plateau,  à 20 ans de prison, 10 milliards 279 millions de francs CFA (environ 16 millions euros) d’amende et 5 ans de privation de droits pour détournements de fonds publics, faux, usage de faux et blanchiment de capitaux.

Côte d’Ivoire: KKB est désormais le conseiller d’Henri Konan Bédié

Kouadio Konan Bertin dit KKB, ancien président des jeunes du PDCI vient de faire son entrée au cabinet du président du Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI),Henri Konan Bédié. En effet, Kouadio Konan Bertin est désormais le conseiller du président Henri Konan Bédié.

C’est dans un post publié, lundi 13 Janvier 2020, sur son compte officiel Facebook qu’il a annoncé la nouvelle. Toutefois, il n’a pas manqué de remercier le président Henri Konan Bédié pour « l’honneur » qu’il lui a fait.

« Je voudrais, en ce jour remercier S.E.M Henri Konan BEDIE président du PDCI-RDA pour l’insigne honneur qu’il me fait en me nommant comme son conseiller. Dieu bénisse le Président HKB et longue vie au PDCI-RDA » A écrit Kouadio Konan Bertin sur sa page facebook.

Rappelons que, KKB avait pris ses distances avec le PDCI après « l’appel de Daoukro » auquel il n’était pas favorable, et s’est même présenté en tant que candidat indépendant au élection présidentielle de 2015.

Toutefois, cette nomination permettras à KKB de revenir en force au sein du parti.

Côte d’Ivoire: L’opposition promet de ne plus boycotter le dialogue politique

Vendredi 10 Janvier 2020, le secrétaire exécutif en chef du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) Maurice Kakou Guikahué, a affirmé que l’opposition, notamment le PDCI et la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), ne boycottera plus le dialogue politique avec le gouvernement.

En effet,après une première phase des discussions l’an dernier qui a avait été boycottée par plusieurs partis d’opposition,le jeudi 09 Janvier, le gouvernement a repris la deuxième phase du dialogue politique avec les partis politiques et la société civile pour finaliser le code électoral.

De ce fait, Guikahué déclare dans une conférence de presse: « Cette fois-ci, même s’ils nous énervent on sera toujours là. Quel que soit la situation on sera là. On sera là scotché jusqu’à ce qu’on ait un consensus. Sinon on dira qu’on a fait la politique de la chaise vide. Mais même s’il n’y a pas de chaises, on sera là debout »

Selon lui,la conclusion d’un code électoral consensuel avec le gouvernement est tout aussi importante que la CEI.

« Même si la CEI organise les élections, le code électoral est le cœur du processus. C’est le texte qui régit les élection » Soutient le secrétaire exécutif en chef du PDCI-RDA.

Toutefois, rappelons qu’avant lui, le président de EDS, Georges Armand Ouégnin a réaffirmé que:

« EDS et le PDCI récusent la CEI actuelle et que l’ouverture du dialogue avec le gouvernement est une grande opportunité pour avoir un organe électoral consensuel et indépendant »

Mise en place d’un nouveau bureau politique du PDCI-RDA

Voilà ce qui est exigé pour la mise en place du nouveau bureau politique du PDCI.

A l’approche des élections prochaines de 2020, les démarches ont été entamées pour la bonne marche des élections. Et l’ensemble des partis politiques ivoiriens ont également procédé à la mise en place de leurs bureaux politiques. Le PDCI a d’ores et déjà entamé son processus de campagne pour assurer sa victoire en 2020.

Ainsi, le 14 Novembre dernier, le parti d’Henri Konan Bédié a consacré son bureau politique lors de sa convention. Ce bureau a été chargé de désigner le candidat du PDCI pour la présidentielle de 2020.

Après la mise en place de ce  bureau, le PDCI annonce un autre conclave. Ce conclave se tiendra à la maison du parti à Cocody. Il se tiendra le 19 Décembre 2019, dans le but de mettre en place un nouveau bureau politique.

Cette occasion, une condition a été fixée pour tous les partisans du PDCI. En effet, le secrétaire exécutif Maurice Kakou Guikahué rappelle à ses cadres , qu’il sera exigé pour l’accès à la salle de réunion, la nouvelle carte de membre du Bureau politique ou du comité de sages.

Il convient de souligner que, cette rencontre des cadres du parti de Bédié se tiendra deux jours avant son meeting qu’il organisera avec ses alliés du CDRP et la plateforme EDS proche de Laurent Gbagbo à la place Figayo de Yopougon

 

 

Meeting du RHDP à Yamoussoukro: Bédié fait la morale à ses ex-alliés !

Le président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), n’apprécie pas l’attitude de ses ex-alliés. Le jour marquant le vingt-sixième anniversaire du décès de Felix Houphouët-Boigny.

En effet, Depuis vendredi la grande famille du RHDP du président Alassane Ouattara, s’est rendu à Yamoussoukro pour commémorer à travers une série de cérémonie la disparition du père fondateur.

Pour Henri Konan Bédie, qui se dit être le fils légitime, ce 07 Décembre, ne devrait pas être un jour de manifestation sur la place publique. Bien au contraire.

«  Aujourdhui, c’est le vingt-sixième anniversaire de la disparition de la scène politique du président Felix Houphouët-Boigny, premier président de la Cote d’Ivoire. C’est un jour de recueillement et non pas un jour de manifestations sur les places publiques pour quelques motifs que ce soient. » Déclare le president du PDCI-RDA.

Toutefois, il remercie ses militants.

« Je voudrais remercier tous les militants du PDCI-RDA, toute la famille biologique du président Felix Houphouët-Boigny, tous ceux qui se sont déplacés pour se rendre à cette célébration a la cathédrale Saint Paul ».

Le PDCI et le RHDP mobilisés pour rendre hommage à Houphouët Boigny

Des meeting organisés par les deux grands partis du pays pour célébrer le Père de la Nation Ivoirienne, Houphouët Boigny.

18 octobre 1905 – 7 décembre 1993, 88 ans qu’a duré la vie de Félix Houphouët-Boigny sur la terre des hommes. Temps suffisant pour drainer à sa suite des disciples qui continuent de se revendiquer de sa philosophie politique. 26 ans après son décès, le bélier de Yamoussoukro continue de marquer l’actualité politique dans son pays.

Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, est le référent politique de bon nombre d’acteurs politiques ivoiriens. Toute occasion est donc opportune pour rendre hommage au premier Président de la République de Côte d’Ivoire.

Ainsi, le parti d’ Henri Konan Bédié avait organisé, le 19 octobre 2019, une grande cérémonie d’hommage à Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro. Un grand nombre de partisans avait participé à cette manifestation. À cette occasion, le PDCI-RDA a salué les actions d’ Houphouët. Il a également rappelé qu’il s’engage à perpétuer ses oeuvres de paix.

Suivant le mouvement engagé par le PDCI, le président Alassane Ouattara et sa famille politique se souviendront de la mémoire du premier président de la Côte d’Ivoire indépendante à travers une cérémonie d’hommage dans la capitale politique du pays.

En prélude à cet événement, le chef d’Etat a eu  une rencontre ce vendredi avec la chefferie Baoulé, ethnie de Houphouët-Boigny, avant d’assister à une messe en sa mémoire.

Le samedi 7 décembre, Alassane Ouattara présidera un méga-meeting à la place Jean-Paul II de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro.