Côte d’Ivoire: Le frère cadet de Guillaume Soro évacué d’urgence à Abidjan

Incarcéré à la prison d’Abengourou dans l’affaire de déstabilisation de l’Etat de Côte d’Ivoire, Simon Soro, frère cadet de Guillaume Soro a été évacué d’urgence à Abidjan. Cette information a été délivrée le 09 juin 2020, par Mamadou Traoré, conseiller politique de l’ex-Président de l’Assemblée nationale.

Le frère cadet de Guillaume Soro, Simon Soro a été évacué d’urgence à Abidjan. Il serait entre la vie et la mort, selon Mamadou Traoré, conseiller politique de l’ancien premier ministre. Simon Soro est évacué à Abidjan afin de recevoir des soins médicaux appropriés.

Ainsi, Mamadou Traoré dénonce les mauvaises conditions de détention de Simon Soro, Président de l’ONG la vie.

« Le jeune frère de Guillaume Soro,Président de l’ONG la vie,qui a pour mission de donner le vie et la vue aux populations démunies, est actuellement dans une situation sanitaire difficile. Il a dû être évacué en urgence à Abidjan pour des soins poussés. Voici où nous amène la méchanceté de nos amis du Restaurant. Je rappelle qu’hier, ce sont eux qui ont reproché aux régimes Bédié et Gbagbo de s’en être pris à la mère de leur gourou. Et pour cela, ils s’en sont offusqués au point de traiter ces deux précédents régimes de régimes dictatoriaux, de régimes de maîtres-chanteurs qui s’en prennent à la génitrice de leur adversaire afin de l’affaiblir. Aujourd’hui, ils ont décidé de faire comme leurs adversaires d’hier en s’en prenant aux frères cadets de Guillaume Soro afin de lui faire du chantage pour l’amener soit à renoncer à son projet de les chasser du pouvoir par des élections soit à les rejoindre afin de leur donner une chance de gagner. J’avoue que la méchanceté et la cruauté des gens du Restaurant est sans précédent dans ce pays. » a affirmé Mamadou Traoré sur sa page Facebook.

Rappelons que Guillaume Soro a décidé de saisir l’ONU, suite au retrait de la déclaration de compétence de la Côte d’Ivoire à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Affaire Guillaume Soro: Ses avocats veulent saisir l’ONU

Le collectif des avocats de l’ex Président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro annonce saisir l’Organisation des nations unies (ONU). En effet, malgré le délai de 30 jours laissé par la Cour africaine à l’Etat ivoirien, la suspension du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro n’a pas été exécutée.

Me Affoussiata Bamba, avocat au barreau de Paris dénonce la défiance de l’Etat de Côte d’Ivoire, à ne pas exécuter une décision d’une instance de justice internationale.   A la tête du collectif des avocats de Guillaume Soro, Me Affoussiata Bamba  indique une autre voie de recours possible, dans « l’affaire Guillaume Soro ».

« Les articles 30 et 31 du protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme portant création de la CADHP prévoient que les arrêts rendus par cette même cour s’imposent sans réserve aux Etats, et que tout refus d’exécution d’une décision entraine l’exposition de l’Etat fautif à un rapport de violation, et, partant, à des sanctions individuelles et diplomatiques auprès de l’Union africaine, mais également des Nations unies et de l’Union européenne », a-t-elle déclaré.

Ainsi, Guillaume Soro va « internationaliser » l’affaire pour faire exécuter la décision de la Cour africaine par la saisine de l’ONU.  « les conseils de Guillaume Soro entendent en conséquence exercer toutes les voies de droit afin de faire exécuter la décision de la CADHP. En ce compris l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations unies et entendent apporter leur concours au rétablissement de l’Etat de droit et du respect des traités internationaux en Côte d’Ivoire », a ajouté Me Affoussiata Bamba, porte-parole du collectif des avocats de Guillaume Soro.

Rappelons que la Cour africaine a ordonné à l’Etat ivoirien de suspendre les poursuites judiciaires contre Guillaume Soro et ses proches incarcérées depuis décembre 2019. Suite à la décision de la Cour africaine, le gouvernement ivoirien a décidé, le mardi 28 avril 2020, de retirer la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 

Retrait de la déclaration de compétence à la Cour Africaine: La secrétaire d’Etat Aimée Zebeyoux donne des précisions

  Aimée Zebeyoux, secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme a donné les raisons du retrait de la déclaration de compétence à la Cour Africaine. Elle a fait savoir que ce retrait de compétence, ne porte aucun coup sur l’image de la Côte d’Ivoire. Aussi bien sur le plan régional et qu’international.

La Cour africaine avait demandé à l’Etat ivoirien, la suspension des poursuites engagées contre Guillaume Soro et ses proches. Malgré cette ordonnance, l’ancien Premier ministre a été jugé par contumace, au tribunal de première d’Abidjan-Plateau, le 28 avril 2020.

Il a été condamné à 20 ans de prison et d’une amende de 45 milliards de FCFA. Dont la privation de ses droits civiques pour une durée de 7 ans. Le gouvernement ivoirien a décidé de retirer la déclaration de compétence à la Cour africaine le 29 avril 2020. Dans l’opinion nationale et internationale, ce retrait signifie un boycott des organismes des droits humains et le recul démocratique.

Mme Aimée Zebeyoux, a par ailleurs expliqué le retrait de la compétence à la Cour africaine de la Côte d’Ivoire. « Il faut comprendre que l’acte de ratification du protocole, instituant création de la cour et celui de la déclaration d’acceptation de la compétence de la cour sont deux actes complètement différents. De sorte que l’État de Côte d’Ivoire, demeure un État faisant partie au mécanisme de la Cour Africaine et que le retrait de la déclaration ne remet nullement en cause son attachement à la promotion et à la protection des droits de l’homme ». Expliqua Aimée Zebeyou.

Toutefois, elle a mentionné les effets du retrait de compétence à la Cour Africaine sur le fonctionnement de la justice ivoirienne. « L’État de Côte d’Ivoire considère que les décisions de la Cour Africaine des droits de l’homme portent non seulement atteinte à la souveraineté de l’État, à l’autorité et au fonctionnement de la justice. Mais également, elles sont de nature à entraîner une grave perturbation de l’ordre juridique interne de l’État. Ces actions ébranlent les bases de l’État de droit, par l’instauration d’une véritable insécurité juridique. » A affirmé Aimée Zebeyoux.

« L’on peut aisément imaginer que le retrait de la déclaration de la compétence de la Cour produira évidemment des effets à l’opposé du dépôt d’une telle déclaration et notamment le fait que les individus et les ONG ne seront plus autorisés à saisir directement la Cour Africaine » a-t-elle ajouté.

Selon Aimée Zebeyoux, l’image de l’image de la Côte d’ivoire n’est pas ternie par ce retrait.  « L’image de la Côte d’Ivoire sur le plan régional et international ne saurait logiquement souffrir de sa décision de retrait. C’est en toute souveraineté et responsabilité que notre État, a adhéré au protocole portant création de la Cour Africaine et fait la déclaration de compétence » a déclaré Aimée Zebeyoux.

Affaire Guillaume Soro: Ses avocats français menacent des juges ivoiriens

Suite à la condamnation de leur client Guillaume Soro, les avocats français de l’ex-président de l’Assemblée nationale menacent les juges du procès « Soro ». En effet, Me Robin Binsard, l’un de ses avocats français s’est prononcé sur la condamnation de son client à 20 ans de prison, par la Justice ivoirienne. 

L’un des avocats français de Guillaume Soro a réagi après la condamnation de ce dernier à 20 ans d’emprisonnement. Dans un « tweet », Me Robin Binsard dénonce un « coup d’état judiciaire. » « Les juges qui ont apporté leurs concours à ce coup d’état judiciaire en seront comptables et devront répondre de leurs actes, notamment devant les juridictions internationales », a publié l’avocat français de Guillaume Soro sur son compte Twitter.

Malgré l’ordonnance de la Cour africaine, demandant à l’Etat ivoirien de suspendre les poursuites judiciaires engagées contre l’ancien Premier ministre, la Justice ivoirienne l’a condamné le mardi 28 avril 2020.

Une décision qui selon la défense de l’ex-patron de la rébellion est une manœuvre pour empêcher leur client à  présenter sa candidature à la présidentielle d’octobre 2020. Quant à Guillaume Soro, cette sentence est un non-événement.

«Je lui dis que cette décision ne nous ébranle pas. Je considère ce verdict comme un non-événement. Je maintiens ma candidature à la présidentielle et je demande à tous mes partisans de demeurer mobilisés et de continuer le travail de mobilisation et d’implantation. Notre victoire ne fait aucun doute. Nous gagnerons la prochaine élection présidentielle, c’est une certitude », a déclaré Guillaume Soro après sa condamnation.

Guillaume Soro après sa condamnation « C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas »

Après sa condamnation, le président de Générations et Peuples Solidaires (GPS), Guillaume Soro a réagit en ces termes « C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas ». Ainsi l’ex patron de la rébellion maintien sa candidature à l’élection présidentielle de 2020.

L’ancien Premier ministre Guillaume Soro a été jugé par contumace le mardi 28 avril 2020 au Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Il a été jugé pour les faits de détournement de deniers publics, recel et blanchiment de capitaux. Guillaume Soro est finalement condamné à 20 ans de prison et d’une amende de 45 milliards de FCFA dont la privation de ses droits civiques et durant 5 ans.

Le procès s’est déroulé en l’absence de l’accusé et de ses avocats qui dénoncent une stratégie pour empêcher Guillaume Soro d’être candidat pour les prochaines élections.

« C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas. La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l’Etat de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara.» a déclaré Guillame Soro après son procès à Abidjan.

« Je reste candidat à la présidentielle et je gagnerai » persiste l’ancien Premier ministre.

Rappelons que la Cour africaine des droits de l’homme avait demandé à l’Etat ivoirien de suspendre les poursuites judiciaires à l’encontre de Guillaume Soro et de ses proches incarcérés.

 

Côte d’Ivoire: Guillaume Soro condamné à 20 ans de prison et d’une amende de 45 milliards de FCFA

Le verdict est tombé cet après-midi, Guillaume Soro a été condamné à 20 ans de prison. L’ex Président de l’Assemblée nationale écope d’une amende de 45 milliards de FCFA et d’une privation de ses droits.

L’ancien premier ministre a été jugé par contumace cet après-midi au Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Le procès a été présidé par le juge Amourlaye Cissoko. La sentence est sévère pour Guillaume Soro qui a été condamné à 20 ans de prison et d’une amende de 45 milliards de FCFA.

Ainsi, l’ex-leader de la rébellion sera privé de ses droits selon l’article 68 du Code pénal pendant 5 ans.

«Le Tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi. Statuant publiquement contradictoire affaire correctionnelle en première instance condamne Soro Kigbafory Guillaume, coupable de recel de deniers publics et de blanchiment capitaux, faits prévus et punis, par les articles 107, 108, 447 du code pénal, etc. relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. ( …) Relative contre le blanchiment de capitaux et de financement de terrorisme. En répression, le condamne à 20 ans d’emprisonnement à 4,5 milliards de FCFA d’amendes ordonné à son encontre, la confiscation au profit de l’état de l’ensemble immobilier sis à Marcory quartier résidentiel.

Prononce à son encontre la privation des droits prévue dans l’article 68 du code pénal pendant 5 ans, constate la caducité des mandats décernés contre Soro Kigbafory Guillaume.Décerné à son encontre un mandat d’arrêt. Jugé fondée les actions de la partie civile et Condamne Soro à lui payer la somme de 2 milliards de FCFA de dommage et intérêts, » a déclaré le président de la Cour Amourlaye Cissoko

 

La coalition de l’opposition (CDRP) appelle Alassane Ouattara au respect de la décision de la CADHP

Suite à la décision de justice de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) dans l’affaire Guillaume Soro,  la Coalition pour la Démocratie la Réconciliation et la Paix (CDRP) et l’URD ont soutenu l’ordonnance de la CADHP,  relative aux poursuites engagées par le gouvernement ivoirien contre l’honorable député Guillaume Soro.

La coalition de l’opposition CDRP et l’URD ont salué la décision de la Cour africaine des droits de l’homme, relative au mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro. Ainsi, le CDRP et l’URD dénoncent la dégradation de la situation socio-politique et le harcèlement orchestré par le pouvoir du RHDP Unifié à l’encontre des personnalités politiques de l’opposition.

Toutefois, le CDRP et l’URD tient à féliciter les magistrats de CADHP qui malgré la pandémie du coronavirus ont pu statuer et dire le droit.

La Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP) et l’URD demandent au gouvernement de se conformer aux décisions contenues dans cette ordonnance.

Les plateformes de l’opposition ivoirienne appellent toute l’opposition et le peuple de Côte d’Ivoire à soutenir la décision rendue par la CADHP dans l’affaire Guillaume Soro, pour le renforcement de la démocratie et l’Etat de droit.

 

Affaire Guillaume Soro: Ses avocats demandent le report de l’audience du 28 avril

L’ex Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro exilé en France depuis fin décembre sera jugé le 28 avril 2020. L’audience se tiendra au tribunal correctionnel d’Abidjan malgré l’appel de la Cour africaine des droits de l’homme à suspendre les poursuites judiciaires contre Guillame Soro. 

La semaine dernière, la Cour africaine des droits de l’homme a ordonné à la justice ivoirienne de suspendre le mandat d’arrêt international lancé contre Guillaume Soro. Dans un communiqué, les avocats du Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS) s’opposent à ce procès. Ils n’assisteront pas au procès car ils estiment que cette audience n’a qu’un seul objectif : rendre leur client inéligible.

Ainsi, Me Affoussy Bamba affirme que cette audience doit être reportée en raison de la décision de rendue par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Quant aux avocats de l’Etat ivoirien, la décision de la cour africaine est provisoire et n’empêche pas la tenue du procès.

Notons que le procès doit se pencher sur une partie des accusations, dont celles de détournements de fonds publics et blanchiment, que Guillaume Soro a toujours rejetées.

Rappelons que l’ex-patron de la rébellion est poursuivi par l’Etat ivoirien pour tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat, détournement de biens publics et blanchiment et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis le 23 décembre 2019.

 

Affaire Guillaume Soro: Le gouvernement répond à la CADHP «les procédures engagées restent en cours »

Le mercredi 22 avril 2020, la Cour africaine des droits de l’homme a ordonné à l’Etat ivoirien de suspendre le mandat d’arrêt international de Guillaume Soro. Ainsi, le porte-parole du gouvernement à travers une note d’information, indique que les poursuites judiciaires contre Guillaume Soro restent en cours.

Les poursuites judiciaires contre l’ex Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro restent en cours. L’information a été donnée à travers une note d’information de Sidi Tiemoko Touré, porte-parole du gouvernement ivoirien.  « Le Gouvernement n’a pas de commentaires à faire sur cette décision. Ce qu’il faut toutefois relever, c’est que les procédures engagées par la Justice ivoirienne restent en cours » a-t-il déclaré.

Sidi Touré a souligné que le gouvernement est préoccupé à combattre le COVID-19 qui  frappe la Côte d’Ivoire de plein fouet. Les derniers bilans du COVID-19 en Côte d’ivoire recensent 952 cas confirmés dont 310 guérisons et 14 décès.

Rappelons que la Cour basée à Arusha en Tanzanie a ordonné à l’Etat ivoirien de faire un rapport à la Cour, sur la mise en œuvre des mesures provisoires ordonnées dans la présente décision, dans un délais de 30 jours, à compter de la date de sa réception.

Côte d’Ivoire: La CADHP ordonne la suspension du mandat d’arrêt de Guillaume Soro

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples ordonne à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat contre Guillaume Soro et les mandats de dépôt décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt rendu mercredi.

La Cour africaine des droits de l’homme a demandé à l’Etat ivoirien de suspendre les poursuites judiciaires contre Guillaume Soro et ses collaborateurs incarcérés.

Notamment, les mandats de dépôts décernés contre des pro-Soro comprenant des parlementaires, notamment les  requérants : Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Yao  Soumaila, Soumahoro Kando, Kamaraté Souleymane.

D’autres partisans de l’ex-Président de l’Assemblée nationale sont concernés par la suspension des poursuites judiciaires. Il s’agit de Karidioula Souleymane, Tehfour Koné, Simon Soro, Porlo  Rigobert Soro, Félicien Sekongo, Marc Ouattara, Mamadou Djibo, Aboubacar  Touré, Babou Traoré, Ladji Ouattara, Gnamiand N’Drin, Dahafolo Koné,  Adama Zebret.

Selon l’instance judiciaire basée à Arusha, une arrestation de  Guillaume Soro, président Génération et peuples solidaires (GPS), un  mouvement politique, membre de la plateforme de l’opposition ivoirienne,  dans un tel contexte, porteraient gravement atteinte à ses droits  politiques. Quant à l’Etat ivoirien, les mandats  de dépôt décernés contre les requérants, à l’exception de Guillaume  Soro, ont été déjà exécutés. Les requérants sont mal venus pour en  demander la suspension.

Rappelons que le mandat d’arrêt à l’encontre de  M. Guillaume Soro a été émis en décembre 2019. Plusieurs de ses proches ont arrêtés et placés en détention préventive  dans différents centres de détention à Abidjan et d’autres villes du  pays.

Guillaume Soro initie des procédures judiciaires internationales pour la libération de ses proches incarcérés

Après son retour manqué à Abidjan le 23 décembre 2019, Guillaume Soro s’est exilé en France. Le président du GPS (Générations et Peuples Solidaires) a décidé de passer à l’offensive en engageant, des poursuites judiciaires dans les juridictions internationales.

Guillaume Soro est visé par un mandat d’arrêt international pour «atteinte à la sûreté de l’Etat, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. » Ses collaborateurs du GPS notamment les Députés Alain Lobognon et Soro Kanigui Mamadou, son chef de protocole Souleymane Kamaraté alias Soul To Soul, Koné Tehfour et plusieurs autres proche de l’ancien Premier ministre ont été emprisonnés.

Dans un communiqué dont nous avons reçu une copie, Affousiata Bamba Lamine, porte-parole du GPS et ses collègues espèrent la libération de leurs compagnons. « Qu’il soit mis un terme à ces détentions arbitraires » a-t-elle affirmé. L’ancienne ministre de la communication a également précisé que ces saisines doivent «contraindre les autorités ivoiriennes à mettre en liberté l’ensemble des requérants ».

Guillaume Soro

«Ces différents recours ont pour objet également de faire constater les graves violations des droits de l’homme intervenues ces derniers mois en Côte d’Ivoire». a-t-elle ajouté.

Côte d’Ivoire: Le mandat d’arrêt lancé contre moi est une trahison (Soro Guillaume)

Mardi 31 Décembre 2019, a 20h (heure d’Abidjan), l’ex président de l’assemblée nationale, Soro Guillaume a fait son adresse à ses concitoyens par le biais du réseau social Facebook . Au cours de cette adresse, il déclare: « le mandat d’arrêt lancé contre moi par la justice ivoirienne est politique, injuste et infondé, je le considère comme une trahison »

En effet, le président du mouvent Génération et Peuple Solidaire, considère le mandat d’arrêt lancé contre lui par la justice Ivoirienne comme étant une trahison de la part du président Ivoirien, Alassane Ouattara.

Cependant il poursuit: « Je le considère comme une trahison, tout comme ces trois engagements pris avec moi en 2006 en présence d’un ancien chef d’Etat et par la suite renouvelé devant un grand guide religieux ivoirien et qui n’ont pas été respectés »,  sans toutefois préciser l’identité de cet ancien chef d’Etat et de ce guide religieux.

L’ex-président de l’assemblée nationale, qui était a la tête de la rébellion Ivoirienne était très proche du chef de l’état Ivoirien, Alasane Ouattara. Mais depuis 2017, leur relation ne cesse de se dégrader. Et ce, parce qu’il y’aurait eu des promesses cachées de passation du flambeau à la magistrature suprême qui n’auraient pas été respectés par le chef de l’etat vis a vis de son poulain.

De ce fait, Soro Guillaume a décidé de quitter le parti d’Alassane Ouattara et de se lancer a la conquête du pouvoir en créant son propre parti, appelé Génération et Peuple Solidaire (GPS). Il officialise alors, sa candidature à la présidentielle Ivoirienne de 2020 lors d’un voyage en Espagne.

Depuis cette annonce les relations entre Soro Guillaume et le parti au pouvoir ne cesse de se dégrader. Alors qu’il revenait le 23 Décembre en Côte d’Ivoire pour sa « pré-campagne », un mandat d’arrêt a été lancé conte lui pour complot contre l’autorité de l’etat.

« Belle ironie de l’histoire, M. Ouattara, lui-même qui a été victime en 2000 de bannissement de sa candidature se trouve aujourd’hui dans le rôle et la posture de celui qui veut bannir », a déploré M. Soro qui, à l’entendre, laisse ne pas croire cela.

Rappelons que Soro Guillaume à fait son discours depuis l’Europe, a 20h Gmt, heure à laquelle le président Alassane Ouattara à fait également son adresse à la nation sur la première chaîne Ivoirienne RTI1.

 

Soro Guillaume, poursuivi par la justice ivoirienne pour tentative d’atteinte à l’autorité de l’État

Juste avant son retour à Abidjan le lundi 23 décembre, un mandat d’arrêt a été émis en Côte d’Ivoire à l’encontre du président du GPS, Soro Guillaume.

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire a annoncé ce lundi, sur la chaîne de télévision ivoirienne, que Monsieur Soro Guillaume est poursuivit par la justice ivoirienne pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national  ». Il fait aujourd’hui objet d’un mandat d’arrêt international.

Guillaume Soro a longtemps été le meilleur allié du président Alassane Ouattara, qu’il a fortement aidé à porter au pouvoir lors de la crise post-électorale de 2010-2011 avec l’appui des forces rebelles qu’il dirigeait.

Par ailleurs, notons que l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne est également visé par une information judiciaire pour « détournement de deniers publics, recel et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 1,5 milliard de francs CFA » (environ 2,25 millions d’euros), a déclaré le procureur.

Soro Guillaume était attendu le lundi dernier à Abidjan. Ainsi, pour échapper à une arrestation en Cote d’Ivoire, son vol a été dérouté à Accra. En marge de cette situation, plusieurs cadres proches de son parti ont été arrêtés le même jour, lors d’une intervention musclée des forces de l’ordre

En effet, quinze  de ses partisans ont été mis aux arrêts , dont le député Alain Lobognon, le bras droit de M. Soro Guillaume « mais pour des dossiers complètement différents  », a précisé le procureur.