Coronavirus : port obligatoire du masque dans le grand Abidjan

Le gouvernement ivoirien, a décidé d’exiger le port du masque dans le Grand Abidjan, en raison du coronavirus. Cette information a été donnée le 9 avril à Abidjan, à l’issue d’un Conseil National de Sécurité extraordinaire. Ce conseil a été présidé par le Président de la République Alassane Ouattara.

A cet effet, cette décision viendra renforcer la lutte contre la propagation du Coronavirus. Comme le communiqué le précise, « l’obligation du port de masques, notamment dans le Grand Abidjan, en veillant à leur disponibilité et leur gratuité, à commencer par le personnel de santé et les Forces de Défense et de Sécurité ».

Par ailleurs, l’autre mesure majeure est le confinement obligatoire à domicile de toutes les personnes fragiles. Notamment, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques.

Toutefois, pour ce qui est des stratégies de détection, de contrôle, de transmission et de soins, treize (13) centres de prélèvement de proximité ont été mis sur place.

Notons également, que neuf centres sur un total de quarante-cinq (45)  seront installés sur l’ensemble du territoire avant fin avril.

Cependant, rappelons que le nombre total de cas infectés en Côte d’ivoire est de 444.

Covid-19 : Le ministère du logement annonce des mesures en faveur des ménages

Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a annoncé les mesures en faveur des ménages en raison du Covid-19. Cette information a été donnée au cours d’un point de presse du mercredi 08 avril 2020.

A cet effet, cette décision devra atténuer l’impact de la crise sanitaire, sur le pourvoir d’achat de certains ménages.

Selon lui, l’Etat aurait demandé qu’un effort se fasse par tous en cette période. Notamment, un effort de solidarité. Afin de permettre à notre patrie de sortir victorieuse de cette pandémie.

Par ailleurs, six mesures ont été proposées. Elles serviront comme bases de discussions entre les bailleurs et les locataires, de sorte à parvenir à un accord gagnant-gagnant. Celles-ci sont :

– l’interdiction de toute augmentation de loyers pour tout type de bail,

– la suspension de toutes les expulsions à l’exception de celles faisant suite à une décision de justice 

– la suspension de paiement de loyers pour les locataires dont les activités sont interrompues pendant une période de trois mois à compter du 1er avril.

Notons aussi, qu’une réduction de loyers ou le report de trois mois du paiement sera remboursable en 12 mois. Quant à la réduction, elle concernera le report du paiement des impôts et taxes pour les bailleurs.

En outre, les bénéficiaires de ces mesures seront les travailleurs du secteur informel dont l’activité est en arrêt et ceux du secteur formel en chômage technique. Néanmoins, ceux en arrêt de travail ou ayant subi une baisse de revenus causée par la crise sanitaire y sont concernés.

Cependant, Bruno Koné a lancé un appel à une plus grande solidarité des bailleurs pour l’application de ces mesures. Pour lui, le logement représente un poste important de dépenses pour les ménages après l’alimentation.

Coronavirus : la pénurie des masques faciaux tourne les usagers vers le made-in-africa

Face à la pénurie des masques faciaux occasionnée l’apparition de la maladie à Coronavirus, des ivoiriens se sont dotés d’une « ingénieuse » idée : celle de la fabrication de cache-nez en tissu-pagne.

Bien que cela soit beau, assorti ou tendance, l’efficacité de cette confection face au Covid-19 est à redouter.

Les masques en tissus réutilisables, en wax et autres pagnes ne sont pas recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pire, les experts estiment qu’ils peuvent même augmenter les risques d’infection. Car ne pouvant pas juger l’étanchéité face à la maladie le coronavirus s’accroche et résiste sur plusieurs surfaces y compris le coton ou les composants comme le polyester dont sont fait en grande partie nos vêtements.

Selon l’OMS seule une certaine catégorie de masques est vraiment efficace et capable d’assurer un niveau satisfaisant de protection. Notons « le FFP3, le N95 ou le FFP2 qui sont conseillés aux personnes saines et même en cas d’urgence sanitaire.

Le temps du port du masque fixé de 2 à 3 heures maximum devrait être respecté par les usagers car une fois le délai passé, cet outil de protection devient très nuisible. De même il est recommandé d’effectuer le retrait du masque facial avec précaution car le non-respect de cette mesure peut créer d’énormes conséquences sur la santé de l’individu.

COVID-19: Une proche collaboratrice de Guillaume Soro hospitalisée à Paris

Une dame proche de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro est atteinte du COVID-19. Djeneba Diarrassouba, membre du RACI (Rassemblement pour la Côte d’Ivoire) est en réanimation hospitalière à Paris.

Dame Djeneba Diarrassouba, vice-présidente du RACI et coordonnatrice des activités du parti en France est gravement atteinte du COVID-19. Depuis le 16 mars 2020, elle a été hospitalisée dans un hôpital de Paris.

Selon le RACI, Djeneba Diarrassouba se porterait mieux et devrait sortir de l’hôpital dans les prochaines heures. «La Direction du parti rassure les militantes, militants et l’opinion publique qu’elle se porte mieux et sortira d’hôpital ce jeudi 09 avril 2020 » informe le communiqué signé du député Issiaka Soumahoro, vice-président du RACI en charge de la Diaspora.

Quant au Président du GPS (Générations et Peuples Solidaires) Guillaume Soro se porte bien en multipliant des actions dans le cadre de la lutte contre le COVID-19. Depuis son exil parisien, Guillaume Soro fait des propositions au gouvernement afin de mener une lutte efficace contre cette pandémie.

Le conseil des ministres adopte une révison du code électoral

Le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, a déclaré que le conseil des ministres a adopté une ordonnance portant révision du code électoral. Cette décison, survient au terme du conseil des ministres du mercredi 08 avril 2020.

« Le conseil a adopté une ordonnance portant révision du code électoral, ainsi que son projet de loi de ratification. » déclara-t-il.

Selon lui, ce nouveau dispositif met en cohérence le code électoral avec la nouvelle constitution.  Notamment, dans les dispositions précisant les dates du premier et du second tour de l’élection présidentielle. Ainsi que celles relatives à l’élection des sénateurs.

En outre, ce dispositif apportera des innovations majeures sur la base des délibérations de la concertation entre le gouvernement, l’ensemble des partis et groupements politiques et la société civile.

Par ailleurs, ces innovations porteront sur l’institution du parrainage citoyen pour l’élection présidentielle. Puis le relèvement du niveau de cautionnement à 50 millions de FCFA pour l’élection présidentielle.

Toutefois, l’abaissement à 5% du taux de suffrage est requis pour le remboursement du cautionnement.

Quant à la condition d’inscription sur la liste électorale et son remplacement elle se fera par des critères plus objectifs. Comme l’attribution au domicile, à la résidence, au lieu d’inscription et au lieu de l’immatriculation des Ivoiriens à l’étranger. Enfin, elle portera sur l’effet de lutte contre la transhumance des électeurs.

Cependant, Sidi Touré a expliqué que le Conseil a adopté cette ordonnance du fait de la situation exceptionnelle liée à la pandémie du COVID-19. De plus, les mesures contraignantes nécessitées par l’impératif de riposte nationale, rendent difficile la tenue des réunions parlementaires.

 

Alassana Ouattara accorde la grâce collective à un millier de détenus

Le Président de la République, Alassane Ouattara, a accordée une grâce collective à un millier de détenus. Cette grâce a été aussi accordé à 1 004 condamnés avec une remise de peines dont le reliquat de la peine est inférieur ou égal à deux mois.

En effet, cette décision à été prise à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 08 avril 2020. Elle a été donnée par le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré. « Au titre du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Conseil a adopté deux décrets. Le premier décret accorde une grâce collective et le second est relatif à une remise de peines » , a-t-il indiqué.

Par ailleurs, Alassane Ouattara, a fait usage de son pouvoir de grâce, afin d’accorder aux détenus condamnés une remise gracieuse des peines privatives de liberté. Cet acte d’humanité du Président de la République, a été pris en vue de faire obstacle à la propagation du COVID-19.

Selon Sidi Touré, cette grâce ne concerne pas les personnes en situation de récidive. Notamment, les détenus en exécution d’une condamnation pour les faits qualifiés d’infractions militaires, de crimes, de vol, ou de tentative de vol commis avec des circonstances aggravantes.

Cependant, rappelons que la Côte d’ivoire compte à ce jour 384 cas confirmés dont 48 guéris et 3 décès.

Le Centre National de Téledétection et d’information Géographique dévéloppe une application cartographique pour le ministère de la santé

Le Centre National de Télédétection et d’Information Géographique, a développé une application cartographique à l’attention du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique. Elle pourra aider tous les acteurs clés engagés dans la lutte contre le Coronavirus en Côte d’Ivoire.

Selon le directeur général du CNTIG, Édouard Fonh-Gbéi, cette application cartographique dynamique est un centre de commandement numérique. Elle permettra d’effectuer l’évolution de la propagation du COVID-19 en Côte d’Ivoire. Aussi , elle évaluera l’impact des mesures prises.

A travers un filtre géographique, le module diagnostic de l’application permettra de visualiser, par zone géographique, le nombre de personnes testées positives au virus, le nombre de personnes guéries, les personnes actives ou décédées. La visualisation par zone servira au confinement progressif.

Par ailleurs, cet outil permet également de faire des simulations sur un horizon déterminé des cas de contaminations, de décès de guérisons, mais aussi de tout autre indicateur jugé pertinent par les spécialistes de la santé.

Le CNTIG présentera l’outil au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) , ainsi qu’à tous les acteurs clés de la lutte contre cette pandémie.

Toutefois, rappelons que la Côte d’ivoire compte 384 cas et 48 guéris.

Covid-19 : Playce Marcory, ferme ses portes après un cas enregistré

Le centre commercial PlaYce Marcory, a fermé ce mercredi 8 avril 2020, suite à un cas de Covid-19 testé positif enregistré au sein de son personnel. Cette information a été diffusée par un communiqué de ladite entreprise.

En effet, cette mesure exceptionnelle est motivée, par la confirmation d’une personne dans son éuipe testé positif au Covid-19. Par ailleurs, ceux-ci, ont pris immédiatement toutes les mesures nécessaires, pour la décontamination totale leur site.

Cependant, l’entreprise a indiqué avoir indentifier toutes les personnes ayant été en contact direct avec leur collaborateur. Ces derniers seront pris en charge conformément aux recommandations des autorités sanitaires.

Toutefois, l’entreprise assure avoir prise les mesures de sécurité sanitaire habituelles. Notamment la désinfection de leurs locaux deux fois par semaine.

Ainsi, la décontamination complète de ce jour aura pour objectif d’écarter tout risque et de préserver la sécurité de tous. Néanmoins, elle ouvrira dès demain matin à 9h.

Playce Marcory a tenu rappeler à sa clientèle que tous ces autres sites demeurent ouverts et continuent d’accueillir ses clients dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité.

Covid-19/Maroc : Une sanction allant à 3 mois de prison pour le non-respect du port du masque

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, le Maroc a décidé le port obligatoire du masque pendant le confinement.

La décision rendue publique lors d’une réunion du conseil du gouvernement pour un meilleur contrôle de l’épidémie.

Pour le respect scrupuleux de cette décision par la population marocaine des sanctions ont été décidées et serons appliquées pour tous manquements. « Ne pas porter le masque au Maroc peut valoir jusqu’ à trois mois de prison et ou une amende allant jusqu’à 1 300 dirhams soit (75.000FCFA)

En dehors de cette récente mesure, le Maroc a instauré le 19 mars 2020 un « état d’urgence sanitaire », comprenant un confinement total et obligatoire pour tous, sauf pour ceux disposant d’un permis de circuler.

Covid-19 en Chine : des Africains explusés de leurs hôtels et appartements

Des Africains vivants dans le sud de la Chine à Guangzhoum ont été expulsés de leur hôtels et appartements. Des centaines d’hommes d’affaires sont sans domiciles, au moment où des autorités locales lancent une campagne de tests du coronavirus.

En effet, ces personnes expulsées, ont déclaré avoir été discriminées. « Ils nous accusent d’avoir le virus » , a déclaré un étudiant nigérian à Guangzhou.

« Nous avons payé le loyer et juste après l’avoir récupéré, ils nous expulsent des maisons. Depuis la nuit dernière, nous dormons dans la rue », ajouta-t-il.

Une situation que certains n’arrivent toujours pas à comprendre, surtout en cette période de crise sanitaire.

Selon Lunde Okulunge Isidore, homme d’affaire congolais, qui qui a affirmé que des personnes se sont rendu chez lui, et lui ont dis d’attendre 24h. Mais jusque là, aucune personne ne l’a contacté.

Par ailleurs, certains résidents ont déclaré à la BBC qu’ils ont été expulsés de leur appartement. Quant à d’autres, ils  indiquent qu’ils ont été forcés à se mettre en quarantaine sans connaître les résultats de leurs tests.

Cependant, les autorités chinoises ont démenti ces rumeurs selon lesquels le virus se répand au sein de la communauté africaine. En outre, des zones de résidences des Africains étaient en confinement. Cette déclaration s’est faite hier mardi.

Rappelons que la pandémie du Covid-19 est apparue en Chine dans la ville de Wuhan.

Covid-19 : Après Yopougon, Anono s’oppose à l’installation d’un centre de dépistage 

A l’instar des communes de Yopougon et Koumassi les jeunes de Cocody-Anono contestent l’installation d’un centre de dépistage.

C’était dans la matinée du mercredi 8 avril 2020, la tension était vive entre forces de l’ordre et les jeunes de cette localité, qui refusaient l’installation de centres devant accueillir des malades du coronavirus.

Pour motif plusieurs dizaines de jeunes, ont témoigné que « la chefferie d’Anono n’a pas donné son accord pour la construction d’un tel centre dans le village ». Certains soutiennent que « le gouvernement est venu installer un centre de dépistage contre le covid-19 de force dans notre village, sans même l’approbation des habitants que nous sommes, ce qui pourrait déteindre sur notre cadre de vie ».

S’opposant catégoriquement à ce projet, ces jeunes ont dressé des barricades sur les différentes entrées du village et sur l’espace supposé accueillir le centre de dépistage

 

Côte d’Ivoire/COVID-19: Aka Aouélé précise «Notre pays ne s’est engagé dans aucun essai de vaccin contre le COVID-19»

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a délivré un communiqué de presse ce mercredi 08 avril 2020. Dans ce communiqué dont nous avons recu une copie, le ministre Aka Aouélé indique que la Côte d’Ivoire ne s’est engagé dans aucun essai de vaccin contre le COVID-19″. Il invite les populations à se détourner des rumeurs qui  » circulent sur les réseaux sociaux invitant la population à refuser tout vaccin administré dans les hôpitaux et centres de santé, sous le prétexte que ces vaccins sont des tests effectués contre la maladie à coronavirus (COVID-19) « . Ci-dessous le communiqué de presse intégral.

COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Depuis quelques jours, des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux invitant la population à refuser tout vaccin administré dans les hôpitaux et centres de santé, sous le prétexte que ces vaccins sont des tests effectués contre la maladie à coronavirus (COVID-19).

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique tient à démentir formellement de tels propos mensongers et diffamatoires qui tendent à mettre à mal tous les efforts consentis par la population et le Gouvernement de Côte d’Ivoire, dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination, et rassure que notre pays ne s’est engagé dans aucun essai de vaccin contre le COVID-19. Et sur ce sujet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est voulue claire, en indiquant qu’aucun test n’est en expérimentation en Afrique.

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique informe la population que la vaccination qui se fait dans les hôpitaux, centres de santé, lieux publics et parfois dans les ménages rentre dans le cadre de la vaccination gratuite pilotée par le Programme Elargi de Vaccination (PEV) à l’intention des enfants de 0 à 11 mois, des filles de 09 ans et des femmes enceintes.

Ces vaccinations légales et officielles sont exécutées par des agents qualifiés du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique sous la supervision des Directeurs Régionaux et Départementaux, concernent les maladies suivantes : la Tuberculose, la Diphtérie, le Tétanos, la Coqueluche, la Poliomyélite, la Rougeole, la Rubéole, la Fièvre jaune, l’Hépatite B, les Infections respiratoires, les Méningites bactériennes, les Diarrhées à rotavirus et le cancer du col de l’utérus.

Il est donc impérieux de maintenir la continuité de la vaccination de routine au risque de voir notre pays faire face à nouveau à d’autres épidémies chez les enfants et d’autres groupes vulnérables. Une telle éventualité pourrait éprouver davantage le pays déjà mis à rude épreuve par le COVID-19.

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique invite donc la population à préserver les acquis obtenus dans cette lutte laborieuse contre les maladies sus-citées.

Toutes les dispositions seront prises au niveau des centres de santé et des hôpitaux afin de respecter les gestes barrières et faciliter la vaccination.

Abidjan, le 08 Avril 2020

Le Ministre de la Santé et

de l’Hygiène Publique

Dr. AKA Aouélé

 

 

La ministre Bakayoko-Ly Ramata implique la chefferie d’Akuedo dans la lutte contre le coronavirus

La ministre Bakayoko-Ly Ramata a rencontré le dimanche 5 avril 2020, la chefferie traditionnelle d’Akouédo qu’elle a engagée à jouer sa partition dans la lutte contre la pandémie.

En effet, cette implication de la chefferie d’Akuedo s’est fait lors des tournées de sensibilisation contre le Coronavirus. Une tournée, organisées par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.

« Les chefs et rois constituent un maillon essentiel dans la transmission de l’information vers la base. Ils jouent un rôle important dans la réussite de la sensibilisation sur le COVID-19. C’est pourquoi, j’encourage la notabilité à s’engager davantage pour le respect des mesures sanitaires et sécuritaires par les populations », a-t-elle indiquée.

Par ailleurs, le chef du village d’Akouédo, Germain Gbangbissé a salué la démarche de la ministre. Il a promis de s’impliquer dans la sensibilisation des populations afin que celles-ci adoptent les gestes barrières pour freiner la propagation du coronavirus.

Aussi, pour manifester sa solidarité en cette période difficile, la ministre a remis des kits d’hygiène et alimentaires à la doyenne du village et aux familles vulnérables.

Rappelons que la commune de Cocody est la plus touchée avec un nombre de cas élevé. Notons également que la Côte d’ivoire compte 349 cas dont 41 guéris et 3 décès.

Le gouvernement ivoirien annonce des suspensions, exonérations et déductions des impôts et taxes

Le gouvernement de la Côte d’ivoiren a annoncé des suspensions, exonérations et déductions des impôts et taxes en raison du coronavirus.

Cette information a été donnée à l’occasion de la conférence de presse quotidienne. Conférence qui porte sur la situation de la maladie à Coronavirus. Et ce, à Abidjan le mardi 07 avril 2020.

En effet, cette décison englobe plusieurs catégories. Notamment, les contrôles des services fiscaux et douaniers, des exonérations et des déductions. Elle s’appliquera dans plusieurs secteurs, afin de les soutenir dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Le tout pour une période de trois mois.

Selon Adama Sall, les différents types d’impôts et taxes sont suspendus pour trois mois notamment Avril, mai et juin.  Aussi, quant aux services de l’administration fiscale que douanière, cette suspension prend effet à certains niveaux.

Toutefois,  les exonérations totales, comme prêt bancaire contracté par le secteur de la santé et importation d’équipements est exonéré sur la période de la pandémie.

Le directeur de cabinet a annoncé que relativement aux exonérations partielles, il y aura une réduction de 25% au niveau de la patente dans le secteur des transports.

Pour lui, toutes les entreprises qui auront des difficultés de trésorerie, verront leurs charges déduites de leurs impôts sur les bénéfices. Cela est valable pour celles qui auront à faire face à des dépenses liées au Coronavirus.

Rappelons que la Côte d’ivoire compte 349 cas confirmé dont 41 guéris et 3 décès.

COVID-19 : Point de la situation en Côte d’ivoire à la date du 07 avril 2020

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, a confirmé 26 nouveaux cas enregistrés à la date du 07 avril 2020. Ces nouveaux chiffres porte à 349 le nombre de cas confirmés en Côte d’Ivoire.

Cette information a été révélé  au cours d’une conférence de presse, ce mardi 07 avril 2020 à Abidjan.

Selon Eugène Aka Aouélé, tous les cas enregistrés ont été pris en charge pour leur suivi. Il tient également à rassurer les populations sur les moyens mis en place freiner la propagation de ce virus.

Aussi il a exhorté la population à respecter les mesures prescrites en cette crise sanitaire.

Toutefois, rappelons que la Côte d’ivoire compte 41 guéris et 3 décès parmi ces cas confirmés. Notons également que 05 personnes sont sorties de l’INJS après avoir été déclarées négatives, le lundi 06 avril 2020. Et ce après leur période de confinement de 14 jours, suivi d’un test .

Yopougon – Covid-19 : Une personne déclarée positive est introuvable pour être prise en charge

Le comité communal de lutte contre les épidemies à Yopougon, a annoncé la disparution d’une personne déclarée positive au Covid-19. Cette dernière serait introuvable pour sa prise en charge.

En effet, cette information a été communiqué par le comité communal de lutte contre les épidémies de Yopougon. Et ce mardi 7 avril 2020.

Par ailleurs, le message du comité qui a été ralayé sur la page Facebook de la Radio Yopougon fait état du nombre de cas localisé dans cette commune. On en dénombre au résultat une soixantaine de personnes prélevées. Notamment 13 personnes déclarées positives au Covid-19, deux cas de guérison, un décès et une personne recherchée.

Cependant, rappelons que dans la soirée du dimanche 05 au lundi des violentes manifestations contre la construction d’un centre de dépistage ont éclaté dans le quartier de Toit Rouge à Yopougon.

Notons également que la Côte d’ivoire compte 323 dont 41 guéris et 3 décès.

L’OMS rectifie les chiffres sur le nombre de cas infectés du coronavirus en Côte d’ivoire

Le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale, a informé que l’OMS fera rectfier les chiffres sur le nombre de cas atteint du coronavirus en Côte d’ivoire.

En effet, des informations circulant sur les réseaux sociaux, et tirées d’un lien lié au site web de l’OMS, font état de 490 cas confirmés du COVID-19 en Côte d’Ivoire, dont quatre décès.

Cependant ces chiffres diffèrent de ceux du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique de Côte d’Ivoire. Ces derniers indiquent, à la date du lundi 06 avril 2020, 323 cas confirmés, dont 41 guéris et 3 décès.

Selon Souleymane Koné, Chargé de Programmes de Promotion de la Santé du bureau de l’OMS à Abidjan, a indiqué que les chiffres donnés par le lien en question ne sont pas exacts.

Quant à l’OMS, il y a eu une erreur dans la compilation des données sur la Côte d’Ivoire.

A cet effet, le bureau d’Abidjan a saisi le siège de l’institution à Genève (Suisse), afin de procéder aux rectifications nécessaires, sur la base des chiffres publiés par le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique de Côte d’Ivoire.

Toutefois, rappelons que la Côte d’ivoire comptabilise 323 cas confirmés.

COVID-19: L’OMS dit «non» aux propos racistes des chercheurs préconisant un test de vaccin en Afrique

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’OMS a condamné les propos racistes des chercheurs évoquant un «essai de vaccin»contre le COVID-19, en Afrique. Il a rassuré qu’aucun test de vaccin ne se fera sur le continent Africain.

Une vive polémique a éclaté en Afrique suite à la diffusion d’un échange entre deux professeurs français sur LCI.  Camille Locht, directeur de recherche à l’Inserm et Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Cochin ont préconisé un test de vaccin en Afrique. Scandalisées par ces propos, certaines personnalités africaines ont vivement critiqué les propos de ces deux professeurs.

« Ce genre de propos racistes ne font rien avancer. Ils vont contre l’esprit de solidarité. L’Afrique ne peut pas et ne sera un terrain d’essai pour aucun vaccin » a affirmé le patron de l’OMS. « L’héritage de la mentalité coloniale doit prendre fin » a-t-il ajouté. Les deux professeurs mis en cause dans cet échange diffusé sur LCI ont depuis présenté leurs excuses.

Les statistiques de la pandémie du COVID-19 en Afrique

Les autorités françaises et des associations ont déclaré que les propos des deux professeurs « ne reflétaient pas la position des autorités françaises ».

« Il est honteux et horrifiant d’entendre des scientifiques tenir ce genre de propos au XXIe siècle. Nous les condamnons dans les termes les plus forts », a conclu M. Tedros.

Depuis l’avènement de la pandémie, le continent Africain enregistre près de 9000 cas confirmés de COVID-19 dont 792 guérisons et 383 décès.

 

Le premier ministre Amadou Gon Coulibaly reprend ses activités professionnelles

Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a repris ses activités professionnelles, le lundi 6 avril 2020 à la Primature. Cette reprise suit après la fin de son auto-confinement décidé le 24 mars dernier. Notons, celui-ci a été en contact avec une personne testée positive au Coronavirus.

En effet, cette reprise a été marquée par une réunion avec son Cabinet Restreint, en présence de certains ministres. Ensuite à suivi une séance de travail avec le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Aka Aouélé.

Par ailleurs, Amadou Gon Coulibaly en a profité pour féliciter les Ivoiriens de toutes les couches socio-professionnelles, les membres du gouvernement et les partenaires au développement, pour leur engagement à mettre fin à la pandémie.

Cependant, bien qu’en auto-confinement, Amadou Gon Coulibaly avait maintenu son rythme de travail, par des vidéo-conférences et des télé-conférences. Et ce avec des membres du gouvernement, de proches collaborateurs et des partenaires techniques et financiers.

Côte d’Ivoire/COVID-19: Le ministre de la défense Hamed Bakayoko a été déclaré positif

Cet après-midi aux environs de 17 heures, le ministre de la défense Hamed Bakayoko a révélé qu’il a été testé postif au COVID-19. Le ministre Hamed Bakoyoko est le premier officiel ivoirien contaminé par le virus.

Le ministre d’Etat chargé de la défense Hamed Bakayoko a été déclaré positif au COVID-19.« Ce Lundi 06 Avril 2020, j’ai été déclaré positif au test du COVID-19 suite à un prélèvement effectué hier dimanche. Bien que ne présentant aucun signe de la maladie, le médecin a prescrit un confinement auquel je me suis immédiatement soumis.

C’est l’occasion pour moi de rappeler à tous nos concitoyens que le Conoravirus est une maladie réelle qui se propage vite. Je vous exhorte à prendre au sérieux l’observation de toutes les mesures barrières pour vous protéger et protéger les autres. Prenez soin de vous. Que Dieu vous préserve !» a-t-il publié sur sa page Facebook.

Rappelons que le bilan s’est alourdi en Côte d’Ivoire malgré les mesures prises par le gouvernement. L’on enregistre 261 cas confirmés dont 07 guéris et 03 décès. A Yopougon, des individus ont démantelé un centre d’accueil de malades infectés du coronavirus. Le gouvernement ivoirien réussira t-il a éradiquer le coronavirus ? Pour le moment, le nombre de cas lié au coronavirus est loin d’être maîtrisé.

Le ministère de la fonction publique prend des dispositions pour asssurer la continuité du service public

Le ministère de la Fonction publique, a annoncé la prise de nouvelles dispositions pour assurer la continuité du service public. Cette information a été transmise lors du point de presse quotidien, le samedi 4 avril 2020. Et ce, par par le directeur général de la Fonction publique, Djakaridia Soro.

En effet, cette décision a été prise en raison des contraintes sanitaires et sécuritaires liées à la pandémie du coronavirus.

Par ailleurs, Djakaridia Soro a expliqué qu’un arrêté ministériel a été pris pour réaménager les horaires habituels de travail des fonctionnaires. Toutefois un système de rotation et de roulement dans les lieux de travail va être instituer. Toutes ces mesures sont prises afin de se conformer aux mesures de protection et prévention.

Selon lui, le gouvernement travaille sur les fronts sanitaire et sécuritaire, et aussi à assurer la continuité du service public.

Cependant, il a exhorté les fonctionnaires à s’impliquer dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Il leur a également demandé d’être des relais des messages de sensibilisation du gouvernement, afin d’endiguer la propagation du COVID-19.

 

COVID-19/Yopougon: Les populations détruisent un centre d’accueil de malades

Le dimanche 05 avril 2020 aux environs de 19 h 30, une foule hostile a saccagé un centre d’accueil devant accueillir des malades atteints de COVID-19 à Yopougon Toit Rouge. Les habitants du quartier Toit Rouge craignent d’être contaminé par le virus après l’installation de ce centre.

Une centaine de manifestants ont démoli les installations du centre devant accueillir des malades atteints de coronavirus  à Yopougon, au quartier Toit Rouge. Ces installations sont en construction au sein de l’antenne de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) de Yopougon derrière la Gendarmerie de Toit Rouge, non loin du stade de la BAE.

Les manifestants redoutent une infection du COVID-19 après la construction de ce site dans leur quartier. A cet effet, des barrages ont été dressés pour s’opposer à l’installation de ce centre. «On nous dit que c’est à Cocody et à Marcory qu’il y a des malades, pourquoi ne pas construire des centres là bas et venir ici en plus au plein centre d’un quartier comme Toit Rouge?, On n’en veut pas ici, on a pas de malade de ce virus ! Qui ici à les moyens d’aller en Europe pour venir ensuite ramener ça ici? C’est eux là-bas (Cocody et Marcory, ndlr) qui voyagent pas nous, qu’ils aillent donc faire des centres chez eux» s’exclame un habitant du quartier Toit Rouge.

 

Les forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux afin de disperser les manifestants. Le calme est revenu aux environs de 20 h 30 mais les barrages installés par les habitants sont toujours là. Notons qu’un centre d’accueil de malade atteint de COVID-19 est en construction dans la commune d’Anyama, au nord d’Abidjan.

«D’ici au 5 avril tout devrait être prêt» avait affirmé le Ministre de la Santé et de l’hygiène Publique Eugène Aka Ahouélé.

 

Coronavirus : Des plants de tabac en expérimentation pour le traitement

Des essais pré cliniques à base de plante de tabac seraient en cours pour la fabrication d’un vaccin potentiel contre la maladie à coronavirus.

Engagée dans la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus (Covid-19), British american tobacco (BAT) œuvre sur un éventuel vaccin via sa filiale américaine de biotechnologie, Kentucky BioProcessing (KBP). Informe un communiqué.

La nouvelle technologie de croissance accélérée de plants de tabac, utilisée par cette entreprise internationale est présentement au laboratoire pour expérimentation.

Les tests une fois prometteurs, la production de ce produit pourra se faire en grande quantité soit entre 1 et 3 millions de doses du vaccin par semaine à partir de juin avec le soutien des agences gouvernementales et l’appui de partenaires.

Cette institution a donné des assurances face à ce vaccin « elle a le potentiel de fournir une réponse immunitaire efficace en une seule dose », précise le communiqué.

Couvre-feu/COVID-19: Des forces de l’ordre se font tabasser en pleine patrouille à Divo

En Côte d’Ivoire, les activités tournent au ralenti en raison de la crise sanitaire planétaire liée au COVID-19. A cet effet, un couvre-feu a été instauré en vue de briser la chaîne de contamination. Des forces de l’ordre en pleine patrouille, ont été agressées dans le département de Divo, le 24 mars 2020.

Pendant la période des différentes patrouilles organisées dans le cadre du couvre-feu dans le département de Divo, des agents des forces de l’ordre ont été violentés. Surpris dans le village de Djèkouamékro située sur l’axe Divo-Tiassalé, ils ont été lynchés par plusieurs jeunes de ce village. En effet ces jeunes étaient assis autour d’un pot de bandji (vin de palme) aux environs de 23 heures.

Rappelons qu’il y’a deux semaines, des ivoiriens s’insurgeaient contre la bastonnade des contrevenants du couvre-feu par des agents des forces de l’ordre. D’autres citoyens ont déploré ces actes de violation des droits de l’homme envers ses contrevenants du couvre-feu.

Depuis l’instauration du couvre-feu, les bars, les maquis, les salles de cinéma et les restaurants ont suspendu leurs activités. Malgré ses mesures prises par le gouvernement, le virus se multiplie dans le pays. L’on enregistre 194 cas confirmés de COVID-19 dont 15 guéris et 01 décès.

Covid-19/Koumassi : Des boulangers convoqués au ministère du Commerce

Dans le cadre de la lutte contre le covid-19 certains boulangers ont été félicités pour la propreté de leurs locaux par contre d’autres se sont vu attribuer des convocations.

L’opération de contrôle sanitaire et de contrôle de la masse de la baguette de pain dans les boulangeries, entreprise depuis le mardi 31 mars 2020 par la mairie de la commune Koumassi accompagnée par le ministère du Commerce. Plusieurs boulangers ont été convoqués à la direction régionale locale du ministère du Commerce avec certaines boulangeries mises en arrêt de travail.

On ne badine pas avec la salubrité et la discipline à Koumassi depuis l’arrivée du maire Cissé Ibrahim Bacongo. Tous les contrevenants en savent quelque chose. D’ailleurs certains boulangers viennent de faire les frais de la rigueur du maire et ses hommes. Non seulement leurs boulangeries ont été fermées, mais aussi ils devront répondre à une convocation de la Direction régionale locale du Ministère du Commerce.

En effet, après deux (2) jours de contrôle sanitaire  dans les boulangeries la « Team Bacongo » a observé une quinzaine de boulangeries. « Il faut dire que si en certains endroits l’on a constaté la mise en place d’un dispositif de lavage des mains et le respect de la distance sociale d’un (1) mètre entre les usagers ou encore entre le personnel et ces derniers, dans d’autres, l’environnement sanitaire est d’une insalubrité déconcertante. Certains boulangers ont été convoqués mais d’autres ont été félicités pour la propreté de leurs locaux ».

La masse du pain n’étant pas respectée dans certaines boulangeries, le non-respect de cette norme a été découvert lors de cette opération, « la norme varie entre 200 et 220 grammes, mais le constat est triste, car dans certaines boulangeries, la baguette ne pèse que 145 ou 160 grammes ». A constaté l’équipe du maire.

Cette opération de contrôle sanitaire et de contrôle de la masse de la baguette de pain dans les boulangeries, s’inscrit dans le cadre des mesures de prévention à adopter pour la lutte de la propagation de la pandémie à Covid-19. Le maire de la commune de Koumassi, Cissé Ibrahim Bacongo appelle ainsi au respect des prix des produits de grande consommation.

Côte d’Ivoire/COVID-19: La croissance économique menacée par la pandémie

La croissance économique ivoirienne pourrait être réduite en raison du COVID-19. En 2020, la Côte d’Ivoire pourrait avoir une croissance estimée à 7,2%. Cette performance économique pourrait être réduite de moitié et s’établir à 3,6%. 

Selon les données actuelles, la croissance économique de la Côte d’Ivoire pourrait être estimée à 7,2% pour l’année 2020. Elle pourrait être réduite à 3,6%, dans l’hypothèse d’une maîtrise de la pandémie à fin juin 2020 selon la déclaration du premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

L’Afrique selon les bases de données provisoires enregistre une réduction de sa croissance. Cette baisse est estimée de 3,2 % à  1,8 % tandis qu’en qu’au niveau mondial, une récession est projeté. La crise sanitaire liée au COVID-19 impacte fortement les activités économiques dans le pays.

Notons que le gouvernement a décidé de la fermeture des restaurants, boîtes de nuit et des bars, pour prévenir la propagation de la pandémie. Ainsi, plusieurs secteurs ont été touchés par cette crise sanitaire liée au COVID-19. Notamment, les exportations  agricoles, les importations, les BTP, le tourisme, le commerce, l’hôtellerie, la restauration et le transport.

En cette période difficile, le gouvernement a décidé de la mise en place d’un fonds de soutien au secteur privé pour un montant de 250 milliards de FCFA qui prend en compte le renforcement du soutien aux PME.

« Cette mesure sera pérennisée après la crise avec une fiscalité simple et des modalités novatrices de financement », a déclaré Amadou Gon Coulibaly. La production vivrière, maraichère et fruitière sera également soutenue par un montant de 50 milliards de FCFA, dont 20 milliards au titre des intrants.

 

Sidi Touré invite les médias au respect des valeurs républicaines

Le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré a invité la presse au respect des valeurs républicaines.

En effet, c’est au cours d’un point de presse fait le 02 Avril que le ministre à tirer la sonnette d’alarme sur l’entière responsabilité des médias dans le traitement de l’information sur la crise sanitaire liée à la maladie du Covid-19.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a appelé les médias au respect de leur code de déontologie dans le cadre de leur ligne éditoriale respective.

Cependant, il a fait souligner aux médias de tenir compte de la redevabilité de leurs actes journalistiques.

En outre, Sidi Touré, a également insisté sur la nécessité pour les médias d’adopter une posture républicaine. Et ce  dans le traitement de l’information, en évitant la vaine polémique qui ne fait pas avancer.

Rappelons que la Côte d’ivoire a enregistré 194 cas dont 15 guéris et un décès du coronavirus.

Traitements ou Colonisation : deux médecins français veulent tester le vaccin anti-covid-19 en Afrique

Des propos tenus le mercredi 01 avril 2020, par deux médecins sur LCI ont déclenché une vaste polémique sur la toile. Ces derniers se sont interrogés sur un éventuel vaccin BCG contre le coronavirus, ainsi que l’intérêt d’y effectuer des tests en Afrique.

Des propos des Professeurs, Camille Locht et Jean-Paul Mira qui sont pris d’assaut par les internautes qui parlent de néo-colonialisme pour certains, de suprématie blanche et de racisme scientifique pour d’autres.

Ces professeurs, qui en pleine entrevue dans une émission diffusée sur la chaîne d’actualité française LCI, ont proférés des propos touchant à la population africaine.

En effet, Camille Locht situait tout d’abord, l’état des études cliniques du vaccin contre la tuberculose. Ce vaccin dénommé BCG qu’ils essayaient de tester en ce moment sur le COVID-19. Selon Locht, c’est une étude qui serait effectuée dans plusieurs pays étrangers.

Un vaccin qui d’ailleurs est très attendu par le monde pour freiner cette pandémie. Quant au Pr. Jean-Paul Mira, qui voulut rebondir sur les propos de son confrère, l’a fait avec des termes inappropriés. « Si je peux être provocateur » a-t-il déclaré ainsi avant de poser la question fatidique. « Est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique ? Où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation ? », demande le chef de service de réanimation à l’hôpital Cochin, Pr Jean-Paul Mira. Ce dernier pousse le bouchon un peu plus loin en faisant une comparaison avec les prostituées qui sont livrées au virus du SIDA.

« Un peu comme c’est fait d’ailleurs pour certaines études dans le cadre du SIDA, où chez les prostituées on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et qu’elles ne se protègent pas. Qu’en pensez-vous ? ». Une question qui attise une polémique de part et d’autre.

Néanmoins, la question principale qui ressort de tout ce discours est de savoir pourquoi réaliser ces essais en l’Afrique? Et non en France ?

Ce n’est certainement pas la réponse que souhaiterait avoir les interlocuteurs lorsque Camille Locht se range du même avis que son confrère. « Alors, vous avez raison et d’ailleurs, nous sommes en train de réfléchir en parallèle à une étude en Afrique justement ». Affirma ce dernier sans la moindre hésitation « Je ne sais même pas ce qui me révolte le plus entre la question et la réponse ».

Véritable indignation face aux dires de ces médecins, qui se font lyncher sur la toile par des personnalités et autres des quatre coins du monde, surtout en Afrique.

Pourquoi ce grand intérêt pour l’Afrique ? Ou est-ce une nouvelle forme de colonialisme pour y prétendre effectuer des tests? Pourquoi ne pas la faire en France qui compte un nombre élevé de cas mais aussi de décès dus au COVID-19?

Ces médecins français ont exprimé leur idée pour lutter contre cette pandémie, sans tenir compte du fait que le continent africain soit comparé à un cobaye, un animal sur lequel l’on pourrait faire des expériences.

Cependant, Pourquoi donc tester ce vaccin en Afrique ? Alors que des milliers de médecins en France mettent en péril leur vie, et ce chaque jour pour sauver des vies lors de cette crise sanitaire?

Le ministère de l’éducation nationale met en place un système de cours en ligne

Le ministère de l’éducation Nationale, a mis en place un système de cours en ligne pour palier à la fermeture des écoles en raison du COVID-19. La ministre de l’éducation nationale, Kandia Camara a prise des mesures alternatives, afin d’assurer la continuité de  l’enseignement des élèves pendant qu’ils sont à la maison.

A cet effet, des cours seront accessibles gratuitement en ligne. Quant aux différentes plateformes pour les cours elles seront sur:

www.ecole-ci.online

www.ecoleweb.mysonec.com

En outre, soulignons que d’autres canaux comme les SMS, la télévision et à la radio permettront aux élèves d’avoir accès aux cours. « Nous allons tout mettre en œuvre pour améliorer la radio et la télé dont nous disposons, parce que ce sont des vecteurs pour communiquer avec les élèves et les parents », a assuré la ministre.

Par ailleurs, ces cours concerneront dans un premier temps, les élèves en classe d’examens. Notammenent, ceux des classes de CM2, Troisième et terminale. Cette opération s’étendra jusqu’à l’ensemble de tous les autres niveaux.

Cependant, rappelons que les horraires des cours à la télévision et à la radio ont été déjà établis.

Kandia Camara a exhorté par la même occasion, les parents à suivrent à la lettre les mesures prescites tout en veillant à ce que leurs enfants suivent les cours.

L’Etat annonce un réaménagement du mode opératoire des demandes d’autorisation de sortir d’Abidjan

Le ministre de la Sécurité de la Protection civile, Diomandé Vagondo, a annoncé la mise en place d’un réaménagement du mode opératoire des demandes. Et ce au profit des populations dans les plus brefs délais.

Selon lui, cette mesure a pour objectif d’éviter les regroupements tels qu’observés et qui selon plusieurs observateurs pourraient favoriser une propagation du virus.

Par aileurs, il a affirmé que le jeudi, il proccédera à la désinfection   entière de l’Ecole Nationale de Police.

Rappelons que le conseil national de sécurité, avait décidé le lundi 16 mars 2020, d’interdire les rassemblements de plus de 50 personnes. Aussi avait-il conseillé aux populations la distance sociale d’un mètre, en vue de freiner l’extension du Coronavirus en Côte d’Ivoire.

Cependant, notons que la Côte d’ivoire compte 190 cas de la maladie à coronavirus.