COVID-19: L’OMS préconise de garder ensemble les mères infectées et leurs nouveau-nés.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné, mardi 16 mars 2021, les risques liés à la séparation des nouveaux-nés et de leurs mères. En effet, de nouvelles recherches montrent que l’on pourrait sauver jusqu’à 125 000 vies en les gardant ensemble pour assurer un contact peau à peau.

« Les perturbations des services de santé essentiels pendant la Covid-19 ont gravement affecté la qualité des soins fournis à certains des bébés les plus vulnérables, et cela inclut leur droit au contact vital dont ils ont besoin avec leurs parents », a déclaré Anshu Banerjee, Directeur à l’OMS de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent.

Selon lui, dans de nombreux pays, quand on diagnostique que la mère est positive au COVID-19, les mères doivent se séparer de leurs bébés.

Cela  les expose à un risque accru de décès et de complications de santé à vie surtout dans les pays les plus pauvres où l’on enregistre le plus grand nombre de naissances prématurées et de décès de nourrissons.

Par ailleurs, pour lui, des décennies de progrès dans la réduction des décès d’enfants seront compromises. Si l’on n’agit pas maintenant pour protéger et améliorer les services de soins de qualité pour les mères et les nouveau-nés.

Et pour étendre la couverture des interventions qui sauvent des vies comme les soins maternels kangourou qui pourraient sauver jusqu’à 125 000 vies de bébés.

Les Etats-Unis lancent officiellement la procédure pour se retirer de l’OMS

Le président américain Donald Trump, a retiré officiellement les Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ce retrait s’effectue en plein milieu de la crise sanitaire au coronavirus. Ainsi, il met en pratique ses dires sur le fait de quitter l’agence onusienne.

En effet, Trump avait annoncé mettre fin à la relation entre son pays et l’OMS, qu’il  accuse d’avoir tardé à réagir face à la pandémie de la covid-19. Aussi, il a déploré l’attitude de  l’OMS qui s’est montrée trop indulgente avec la Chine.

Rappelons que cette pandémie du coronavirus est apparue en décembre, dans la ville de Wuhan avant de se répandre sur la planète. En outre, il aurait reproché aussi à Tedros Adhanom Ghebreyesus, d’avoir échoué à la réforme de l’organisation.

Pour ce faire, le porte-parole d’António Guterres a précisé que les États-Unis, membres fondateurs de l’OMS en 1948, devaient remplir deux conditions pour se retirer de l’organisation. Notamment, respecter un délai d’un an et être à jour dans leurs contributions. Par ailleurs, ce retrait sera effectif au terme d’un délai d’un an, soit le 6 juillet 2021.

Cependant, cette décision du président américain n’a pas fait l’unanimité. Celle-ci a été vivement critiquée par certaines personnalités, dont son concurrent démocrate à la Maison-Blanche, Joe Biden.

À l’en croire, il a assuré annuler cette décision s’il était élu le 3 novembre. Pour lui, les Américains sont plus en sécurité quand l’Amérique s’engage à renforcer la santé mondiale.

Toutefois, notons que les États-Unis sont les plus gros contributeurs de l’organisation basée à Genève. Particulièrement avec 15 % du budget de l’OMS, soit 400 millions de dollars par an.

Guinée Equatoriale/Covid-19 : Les autorités exigent le départ de la représentante de l’OMS

La Guinée équatoriale a exigé le départ de la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’accusant de gonfler le bilan de la COVID-19.

Selon un procès-verbal du ministère daté du 26 mai, consulté par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération de la Guinée équatoriale a demandé au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, de mettre un terme aux fonctions du Dr Triphonie Nkurunziza. Aussi de veiller immédiatement à son départ de Malabo.

Par ailleurs, le Premier ministre équato-guinéen Pascual Obama Asué, a accusé la représentante d’avoir falsifié les données de personnes contaminées par la Covid-19. Ce dernier a affirmé ne pas avoir de problème avec l’OMS, mais plutôt avec la représentante de l’OMS à Malabo.

En effet, dans ce petit pays pétrolier dirigé par le président Teodoro Obiang Nguema au pouvoir depuis quarante ans, le gouvernement affirme qu’il y a 1.306 cas connus de coronavirus et 12 morts début juin. Et ce, pour 1,3 million d’habitants. Cependant, les autorités équato-guinéennes ont cessé de mettre ce bilan à jour quotidiennement depuis le 28 avril. Ils indiquent avoir actualisé les chiffres, seulement de temps à autre.

A priori, les chiffres avancés par l’OMS et une agence de l’ONU, ont parfois dépassé ceux de Malabo. Notamment,  depuis le début de l‘épidémie. Notons néanmoins que ces chiffres sont redevenus identiques à ce jour.

Toutefois, Mme Nkurunziza n’a pas encore quitté Malabo en raison de l’absence des vols due à la Covid-19. Cette information a été donnée par un responsable du bureau des Nations unies à Malabo.

Ebola : L’OMS accorde son soutien à la RDC dans sa lutte contre l’épidémie

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé qu’elle continuera à soutenir la RDC dans sa lutte contre la nouvelle vague de la maladie Ebola.

À cet effet, six cas et quatre décès ont été annoncé dans le nord, près de Mbandaka dans la province de l’Equateur. Cette information a été donnée le lundi 01 juin par les autorités sanitaires congolaises.

Par ailleurs, selon Tédros Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation, L’OMS continuera d’aider la RDC à lutter contre le virus Ebola. Mais aussi, à répondre à la COVID-19 et à la plus grande épidémie de rougeole au monde.

Toutefois, rappelons que ce n’est pas la première épidémie dans la province. En effet, entre mai et juillet 2018, trente-trois habitants sont décédés avant que la maladie ne soit éradiquée de la zone. Quant à l’autre bout du pays, à l’est, essentiellement dans le Nord-Kivu, la dixième épidémie d’Ebola est toujours en cours. Ce sont 2280 personnes qui sont décédées depuis août 2018.

Cependant, notons que le 12 avril dernier, les autorités congolaises et l’OMS s’apprêtaient à déclarer la fin de l’épidémie en RDC. Et ce avant que la maladie ne refasse surface dans la ville de Beni.

L’OMS suspend les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé ce lundi avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays.

En effet, cette décision fait suite à la publication d’une étude effectuée le vendredi 22 mai 2020 dans la revue médicale « The Lancet ». Cette dernière jugeait « inefficace » voire « néfaste le recours à la chloroquine » ou à « ses dérivés comme l’hydroxychloroquine » contre le Covid-19, a confié le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Cependant, L’hydroxychloroquine est un dérivé de la chloroquine, prescrite depuis plusieurs décennies contre le paludisme. Ce composant médical connaît depuis fin février une notoriété inédite du fait de la pandémie à Coronavirus car le professeur français, Didier Raoult, avait rendu publiques plusieurs études, montrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine.

Covid-19/OMS: Une tisane en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des tisanes qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.

Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les locaux de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

Cependant il a précisé que l’OMS préférerait que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il était prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

Covid-19 / Madagascar : L’OMS va appuyer le remède d’Andry Rajoelina

Suite à un échange avec le Président malgache Andry Rajoelina, l’OMS compte s’impliquer dans le processus d’élaboration du Covid-Organics. Le patron de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a salué les efforts de Madagascar, dans sa lutte contre le COVID-19.

Le remède malgache Covid Organics bénéficiera de l’appui de l’OMS. Les échanges à propos du remède entre le Président malgache Andry Rajoelina et le Dr Tedros, chef de l’OMS ont été excellente.

« Excellent échange avec le Dr Tedros qui salue les efforts de Madagascar dans sa lutte contre le Covid-19. Il signera une clause de confidentialité sur la formulation du Covid-Organics et appuyera le processus d’observations cliniques qui s’étendra sur tout le continent africain » a annoncé Andry Rajolina sur son compte Twitter.

L’approbation du Covid-Organics, remède malgache par l’OMS pourrait donner des résultats significatifs, dans la lutte contre le COVID-19.

Rappelons que l’OMS a invalidé le remède malgache en avril dernier. Selon l’organisation onusienne, le Covid-Organics ne respectait pas les méthodes scientifiques médicinales.

COVID-19: Donald Trump menace encore l’OMS

Le Président américain, Donald Trump a posé un ultimatum de 30 jours pour que l’OMS délivre un résultat significatif, à propos de la pandémie du COVID-19. Faute de quoi, Washington pourrait suspendre définitivement son financement à l’Organisation onusienne. 

Le lundi 18 mai 2020, Donald Trump a encore menacé de couper les vivres à l’OMS. Le Président américain demande à  l’OMS de lui fournir des résultats significatifs, sur la gestion de la crise du coronavirus. Ainsi, Donald Trump lance un ultimatum de 30 jours à l’OMS.

«Si l’OMS ne s’engage pas à des améliorations notables dans un délai de 30 jours, je vais transformer la suspension temporaire du financement envers l’OMS en une mesure permanente et reconsidérer notre qualité de membre au sein de l’organisation», a tweeté Donald Trump.

Dans une lettre adressée au patron de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Donal Trump énumère les erreurs de l’organisation onusienne dans sa gestion de la crise du COVID-19. Le Président américain a aussi évoqué le rôle de la Chine et de l’OMS dans la propagation du virus. «Il est clair que les faux pas répétés de votre part et de votre organisation pour répondre à la pandémie ont coûté extrêmement cher au monde. La seule voie à suivre pour l’Organisation mondiale de la santé est de pouvoir prouver son indépendance vis-à-vis de la Chine», a écrit  Donald Trump dans sa lettre adressée au chef de l’OMS.

Déjà en mi-avril, l’administration Trump jugeait l’agence onusienne d’être trop proche de Pékin, et de mal gérer la pandémie du coronavirus. Pourtant, les Etats-Unis étaient l’un des plus gros contributeurs au financement de l’OMS. L’apport financier à l’organisation onusienne est chiffré à plus de 400 millions de dollars, soit 15% environ du total.

Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une Assemblée mondiale de l’organisation le lundi 18 mai 2020 a annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante sur la réponse à la pandémie, au moment approprié.

Coronavirus : la pénurie des masques faciaux tourne les usagers vers le made-in-africa

Face à la pénurie des masques faciaux occasionnée l’apparition de la maladie à Coronavirus, des ivoiriens se sont dotés d’une « ingénieuse » idée : celle de la fabrication de cache-nez en tissu-pagne.

Bien que cela soit beau, assorti ou tendance, l’efficacité de cette confection face au Covid-19 est à redouter.

Les masques en tissus réutilisables, en wax et autres pagnes ne sont pas recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pire, les experts estiment qu’ils peuvent même augmenter les risques d’infection. Car ne pouvant pas juger l’étanchéité face à la maladie le coronavirus s’accroche et résiste sur plusieurs surfaces y compris le coton ou les composants comme le polyester dont sont fait en grande partie nos vêtements.

Selon l’OMS seule une certaine catégorie de masques est vraiment efficace et capable d’assurer un niveau satisfaisant de protection. Notons « le FFP3, le N95 ou le FFP2 qui sont conseillés aux personnes saines et même en cas d’urgence sanitaire.

Le temps du port du masque fixé de 2 à 3 heures maximum devrait être respecté par les usagers car une fois le délai passé, cet outil de protection devient très nuisible. De même il est recommandé d’effectuer le retrait du masque facial avec précaution car le non-respect de cette mesure peut créer d’énormes conséquences sur la santé de l’individu.

COVID-19: L’OMS dit «non» aux propos racistes des chercheurs préconisant un test de vaccin en Afrique

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’OMS a condamné les propos racistes des chercheurs évoquant un «essai de vaccin»contre le COVID-19, en Afrique. Il a rassuré qu’aucun test de vaccin ne se fera sur le continent Africain.

Une vive polémique a éclaté en Afrique suite à la diffusion d’un échange entre deux professeurs français sur LCI.  Camille Locht, directeur de recherche à l’Inserm et Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Cochin ont préconisé un test de vaccin en Afrique. Scandalisées par ces propos, certaines personnalités africaines ont vivement critiqué les propos de ces deux professeurs.

« Ce genre de propos racistes ne font rien avancer. Ils vont contre l’esprit de solidarité. L’Afrique ne peut pas et ne sera un terrain d’essai pour aucun vaccin » a affirmé le patron de l’OMS. « L’héritage de la mentalité coloniale doit prendre fin » a-t-il ajouté. Les deux professeurs mis en cause dans cet échange diffusé sur LCI ont depuis présenté leurs excuses.

Les statistiques de la pandémie du COVID-19 en Afrique

Les autorités françaises et des associations ont déclaré que les propos des deux professeurs « ne reflétaient pas la position des autorités françaises ».

« Il est honteux et horrifiant d’entendre des scientifiques tenir ce genre de propos au XXIe siècle. Nous les condamnons dans les termes les plus forts », a conclu M. Tedros.

Depuis l’avènement de la pandémie, le continent Africain enregistre près de 9000 cas confirmés de COVID-19 dont 792 guérisons et 383 décès.

 

Glovo lance un service de livraison sans contact pour lutter contre le risque de propagation du COVID-19

En raison de la propagation de la pandémie du COVID-19, Glovo a décidé d’adapter ses pratiques en fonction des directives de l’OMS.

A cet effet, la structure a annoncé le lancement d’un nouveau service. Ce service sera destiné à lutter contre le risque de propagation du Covid-19 en Côte d’ivoire. Elle proposera notamment, une formule de livraison sans contact.

En outre, la plate-forme réceptionnera les différentes commandes à l’endroit choisi et le règlement se fera par carte bancaire. Glovo permettra également à ses clients de ne plus avoir à signer leurs commandes à la réception.

Aussi, l’option sans signature est ainsi permanente et s’appliquera désormais à toutes les livraisons.

Selon Tania Quintero, directeur général de Glovo en Côte d’ivoire, qui rassure sa clientèle vis-à-vis de leur offres. « La santé et la sécurité de nos partenaires et clients sont nos premières priorités. Tout a été mis en place pour réduire les risques de propagation du COVID-19 et offrir un service qui répond aux exigences de l’OMS et des autorités ivoiriennes. » A-t-il déclaré.

Cependant, Glovo  rappelle que ses employés et collaborateurs appliquent à la lettre, toutes les mesures de sécurité sanitaire imposées par les autorités.

Cette initiative, contribuera à limiter les contacts directs entre les clients et les Glovers. Elle garantira également une livraison  plus sûre pour les deux parties.

Par ailleurs, Glovo s’engage à continuer à livrer ses clients qui commandent des produits de première nécessité.