RDC : L’ambassadeur Luca Attanasio d’Italie tué dans une attaque

L’ambassadeur d’Italie à Kinshasa, Luca Attanasio, a été tué ce lundi par balles lors d’une attaque armée non loin de la ville de Goma.

Le ministère italien des Affaires étrangères a confirmé la mort de son ambassadeur, Luca Attanasio, en RDC. Selon ce dernier, M. Attanasio était en visite près de Goma avec un convoi des Nations unies dans l’Est du pays.

En effet, ces derniers auraient visé un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM). Mais, malheureusement cette attaque a coûté la vie à l’ambassadeur, au militaire italien Vittorio Iacovacci et à leur chauffeur.

Agé de 43 ans, Luca Attanasio était ambassadeur en RDC depuis octobre 2019, après être arrivé dans le pays deux ans plus tôt en tant que chef de mission. Il était entré dans la carrière diplomatique fin 2003, après des études de commerce à l’Université milanaise Luigi Bocconi.

Par ailleurs, notons qu’il a également été nommé chef de la section économique et commerciale auprès de l’ambassade de Berne de 2006 à 2010. Il devint consul général à Casablanca au Maroc de 2010 à 2013. Après un passage à Rome, il a été nommé conseiller à l’ambassade d’Italie au Nigeria en 2015.

Cependant, notons que Luca Attanasio est le deuxième ambassadeur européen en fonction tué par balles en RDC, après le Français Philipe Bernard. M. Bernand est mort le 28 janvier 1993 lors d’émeutes qui avaient conduit à des pillages à Kinshasa, sous le règne de l’ex-président Mobutu Sese Seko.

Ebola : L’OMS accorde son soutien à la RDC dans sa lutte contre l’épidémie

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé qu’elle continuera à soutenir la RDC dans sa lutte contre la nouvelle vague de la maladie Ebola.

À cet effet, six cas et quatre décès ont été annoncé dans le nord, près de Mbandaka dans la province de l’Equateur. Cette information a été donnée le lundi 01 juin par les autorités sanitaires congolaises.

Par ailleurs, selon Tédros Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation, L’OMS continuera d’aider la RDC à lutter contre le virus Ebola. Mais aussi, à répondre à la COVID-19 et à la plus grande épidémie de rougeole au monde.

Toutefois, rappelons que ce n’est pas la première épidémie dans la province. En effet, entre mai et juillet 2018, trente-trois habitants sont décédés avant que la maladie ne soit éradiquée de la zone. Quant à l’autre bout du pays, à l’est, essentiellement dans le Nord-Kivu, la dixième épidémie d’Ebola est toujours en cours. Ce sont 2280 personnes qui sont décédées depuis août 2018.

Cependant, notons que le 12 avril dernier, les autorités congolaises et l’OMS s’apprêtaient à déclarer la fin de l’épidémie en RDC. Et ce avant que la maladie ne refasse surface dans la ville de Beni.

La RDC a détecté un premier cas de coronavirus à Kinshasa

Un premier cas de nouveau coronavirus a été diagnostiqué en République démocratique du Congo (RDC) dans sa capitale Kinshasa.

En effet, annoncé ce mardi par le ministre de la Santé, Eteni Longondo, il s’agirait d’un citoyen Belge. Ce dernier présent depuis quelques jours en RDC, a subi tes tests qui se sont montrés positifs.

Selon le ministre, ce ressortissant a été placé en quarantaine et recherche également toutes les personnes ayant été en contact avec lui pour être isolé.

Par ailleurs, ce premier cas de coronavirus est annoncé alors que la RDC vient à peine d’en fini avec le virus Ebola.

Cependant, pour contrer une éventuelle propagation de l’épidémie, la RDC s’est dotée d’un plan stratégique national. Rappelons que c’est le deuxième cas en Afrique Centrale, après le Cameroun. Ainsi, le Covid-19 gagne du terrain en Afrique avec 11 pays infectés.

 

Entre 10 et 21 civils tués par des milices ADF en République Démocratique du Congo

Entre 10 et 21 civils ont été tués par  des miliciens ADF lors de deux nouvelles attaques perpétrées mardi soir dans la région de Beni (est de la République démocratique du Congo), ont indiqué mercredi à l’AFP des sources sécuritaires et civiles.

Cible d’une opération d’envergure de l’armée congolaise depuis fin octobre, les Forces démocratiques alliées (ADF) ont aussi lancé mardi soir une attaque simultanée contre des civils à Oicha, à 30 km au nord de Beni, indique-t-on de même source. Cette attaque aurait fait encore plus de victimes qu‘à Beni.

Les attaques des ADF contre des quartiers nord de Beni ont provoqué dès mardi soir des mouvements de population vers le centre-ville. La population a manifesté sa colère ce mercredi 20 novembre 2019 en prenant pour cible la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) sur place.

“Nous venons d’enregistrer sept morts qui viennent d‘être déposés à la morgue. Les jeunes viennent de barricader la route principale. Les véhicules de la Monusco sont la cible des manifestants”, a déclaré Kizito Bin Hangi, président de la société civile de Beni.

L’armée congolaise a annoncé le 30 octobre des opérations unilatérales contre les ADF, qui à l’origine, est un groupe armé de musulmans ougandais installé depuis 1995 dans l’est de la RDC. Depuis, les attaques attribuées aux ADF à l’encontre de civils ont fait 54 morts, avant les violences de la nuit dernière dont le bilan exact reste à établir.

L’armée congolaise a lancé son opération sans la force onusienne de la Monusco, qui lui fournit des renseignements et des soutiens logistiques.