Maroc : prolongation de deux semaines du couvre-feu nocturne

Le gouvernement marocain a décidé, lundi, de prolonger de deux semaines, à compter du mardi 16 mars à 21H, les mesures de précaution adoptées le 13 janvier dernier pour lutter contre le nouveau coronavirus (Covid-19).Cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, indique un communiqué de l’exécutif marocain

Cette prolongation intervient également après l’évolution de cette pandémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus, poursuit le communiqué, indiquant qu’elle s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour circonscrire la propagation de l’épidémie et limiter ses répercussions négatives.

A ce jour, le Maroc enregistre 489.096 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.733 décès et 476.126 personnes guéries.

Côté vaccination, un total de 4.225.311 personnes a reçu la première dose du vaccin et 1.767.472 personnes se sont administrées la deuxième dose, selon le ministère de la Santé.

Obsèques Hamed Bakayoko: suspension des cours à Abobo (Officiel)

Les cours sont suspendus mardi et mercredi à Abobo, une commune populaire au nord d’Abidjan en raison des cérémonies d’hommage à Hamed Bakayoko, le premier ministre ivoirien, également maire de cette commune décédé la semaine dernière en Allemagne. 

« La direction régionale d’Abidjan 4 sera le cadre de cérémonies d’hommage à M. le premier ministre Hamed Bakayoko, maire de la commune d’Abobo. Les cours vaqueront les mardi 16 et mercredi 17 mars 2021 », annonce le directeur régional de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle d’Abidjan 4, Gla Marie-Claire, dans une note d’information.

« Pour le respect de la mémoire de cet illustre disparu, les élèves sont invités à reprendre les cours dans la discipline le jeudi 18 mars 2021», ajoute la note d’information parvenue à APA.

La commune d’Abobo organise ce mardi une cérémonie d’hommage à son premier magistrat Hamed Bakayoko, par ailleurs, premier ministre, chef du gouvernement et ministre d’Etat, ministre de la défense décédé le mercredi dernier en Allemagne des suites d’un cancer à l’âge de 56 ans.

Le programme des obsèques prévoit également un hommage des partis politiques ivoiriens et de la société civile ce mercredi 17 mars 2021 au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé-Anyama (Nord d’Abidjan) de 16h à 19h (heure locale et GMT) pour honorer la mémoire de feu Hamed Bakayoko.

L’hommage des politiques et de la société civile fera place ce même mercredi et au même lieu à un concert  de 19h à 07h (heure locale et GMT) qui verra la prestation de plusieurs artistes internationaux et nationaux. Il s’agit notamment de Koffi Olomidé, Maître Gims, Dadju, Vegedream, Sidiki Diabaté, Fally Ipupa, Alpha Blondy, Magic System, Bilé Didier, Espoir 2000, Les Patrons, Serges Beynaud…

Auparavant, dans la matinée de ce mercredi, la cérémonie officielle d’hommage est prévue au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau. Son inhumation est prévue vendredi prochain à Séguéla dans le Nord-ouest ivoirien dont il est originaire.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent au débat autour de la création de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au chanvre indien, l’élection du Maroc au conseil de la FIFA et le poids du secteur informel sur l’économie marocaine.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit :  « Décidément, à peine lancé dans le circuit d’approbation et bien avant même, le projet de texte de loi sur les usages licites du cannabis promet un feuilleton à rebondissements ».

Comme celui, par exemple, au sujet de l’existence d’un institut dédié aux plantes aromatiques au Maroc créé il y a 18 ans à Taounate et qui abrite depuis 2015 une agence nationale des plantes médicinales et aromatiques, rappelle la publication.

Les signataires d’une lettre ouverte adressée la semaine dernière au chef de gouvernement ont suggéré, entre autres propositions, de profiter de l’existence d’un tel institut et de cette agence pour en faire celle prévue dans le projet de loi sur le cannabis, souligne le quotidien.

+L’Opinion+ souligne que l’Assemblée Générale de la Confédération Africaine de Football (CAF) ne pouvait se solder que par un écrasant succès pour le Maroc, relevant que la double victoire marocaine est la résultante logique d’un travail de longue haleine mené par les instances diplomatiques et footballistiques nationales.

Cette double victoire, poursuit le journal, a amené notre pays à siéger pour la première fois de son histoire parmi le tout puissant Comité Exécutif de la FIFA et à barrer la route à toute tentative de placement de la fantomatique « rasd » dans des compétitions continentales et internationales.

Le chemin parcouru par le Maroc dans les instances footballistiques continentales et internationales est l’aboutissement d’une stratégie élaborée et exécutée sur plusieurs années et non pas d’occultes manœuvres souterraines, comme veulent le faire croire les loosers, assure-t-il.

+L’Economiste+ constate que la crise sanitaire économique a renforcé certains challenges pour le Maroc : insertion des jeunes, accroissement de la place du secteur privé et amélioration de la qualité de la croissance économique.

En visite au Maroc, Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, a assuré les autorités marocaines du soutien du groupe de la Banque mondiale. Pour lui, les nouvelles technologies et une éducation pointue sont nécessaires pour une jeunesse plus créatrice que consommatrice. « Il faut une avancée de manière à avoir une génération de Marocains qui puisse aller dans des emplois à forte valeur ajoutée ».

+Al Alam+ relève que l’informel, fléau qui a la peau dure au Maroc, figure toujours au cœur de l’agenda politique et économique, là où la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) n’a fait que raviver le vieux débat sur les pistes d’intégration unités de production informelles (UPI).

Bien que son poids dans le produit intérieur brut (PIB) soit sur une trajectoire baissière, l’informel continue de pénaliser l’économie nationale, avec un manque à gagner conséquent en matière de recettes fiscales et de mauvaises conditions de travail qui virent parfois au drame, note-t-il.

Nombreux sont les facteurs dissuadant les UPI de s’intégrer dans le tissu économique formel qui redoutent, notamment, une fiscalité peu séduisante, une réglementation contraignante où encore des charges salariales au détriment de leur compétitivité.

La polémique AstraZeneca en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de la controverse née de l’administration du vaccin contre la Covid-19 produit par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca.« Astra gênes et cas » ou « Astra gênant cas ». L’Observateur et Le Quotidien se passent le mot dans leurs Unes à propos du controversé vaccin dont plusieurs pays en Europe ont suspendu l’utilisation.

Pour le cas sénégalais, L’Observateur souligne que les spécialistes sont « écartelés entre fausse imputabilité et principe de précaution ». Quelqu’un comme le professeur Tandakha Ndiaye, immunologue, recommande à la Une du Soleil de « poursuivre la campagne avec le vaccin AstraZeneca ».

D’ailleurs, note L’Observateur, l’État sénégalais poursuit cette campagne et « parle même de satisfaction par rapport au rythme ». Cependant, des cas de « malaise grave chez des personnes âgées » sont pointés sur les réseaux sociaux, mais « officiellement inconnus des services de santé », ajoute le journal privé.

Quoi qu’il en soit, croit savoir L’AS, AstraZeneca est « le vaccin de la polémique ». Si la France, l’Allemagne et l’Italie ont entre autres suspendu son administration, l’OMS recommande pour sa part de la poursuivre, selon le même journal.

Face au doute permanent, le quotidien national Le Soleil note en revanche que « l’humanité (est) loin d’entrevoir le bout du tunnel » à cause de la troisième vague et la multiplication des variants de la du nouveau coronavirus.

Sur la situation sociopolitique, L’AS informe qu’un front pour la défense de la République est « en gestation ». Son champ d’action concernera les libertés d’opinion et le respect des institutions contre la violence.

A propos de la candidature de substitution pour la présidentielle de 2024 dans le camp du pouvoir, Walf Quotidien note que « les +clandestins+ sortent du Macky », affichant notamment Alioune Badara Cissé (médiateur de la République), Mahammad Dionne (ex-PM) et Idrissa Seck (président CESE).

Pendant ce temps, Le Quotidien s’interroge sur l’apport que pourrait avoir le doyen Amadou Makhtar Mbow, 100 ans, pour le chef de l’Etat pour « reprendre en main » la situation dans le pays : « Et si Mbow sauvait le Soldat Sall ? ».

Toutefois, Sud Quotdien semble dire que Macky Sall ne s’avoue pas vaincu : « Gestion de la période post-crise : le double jeu de Macky ».

En revanche, Dr Babacar Diop (opposition) fait savoir dans Vox Populi qu’il « n’y a pas de compromis possible sur nos revendications. Macky Sall doit les satisfaire impérativement pour un retour définitif de la stabilité ».

En football, Record reprend le désormais premier vice-président de la Caf, le Sénégalais Augustin Senghor, qui note que « cette équipe va bâtir une confédération forte ».

En aval, le journal titre sur le déplacement de Teungueth FC à Alger où « les Rufisquois dos au mur » vont croiser ce soir le Mouloudia qui les avaient battu à l’aller, à Thiès, sur 0-1. Pour Stades, cette quatrième journée représente pour Teungueth FC « sa survie » dans les phases de poule de la Ligue des champions africaine.

RD Congo : l’Union Sacrée peine à former un gouvernement

Deux mois après la dissolution du gouvernement de Sylvestre Ilunga, la République démocratique du Congo n’a toujours pas de gouvernement.Malgré la nomination de Sama Lukonde Kyenge à la Primature, le 15 février dernier, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale tarde à se matérialiser. Un retard qui entraîne un blocage dans le fonctionnement de l’Etat et la mise en place des réformes prioritaires annoncées par le président Félix Tshisekedi.

Parmi celles-ci, il y a les réformes institutionnelles, l’adoption de la nouvelle loi électorale, le chantier de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Dans un pays où les clivages politiques ont souvent eu raison des gouvernements, Félix Tshisekedi doit faire montre d’équilibrisme politique pour préserver sa nouvelle majorité afin de consolider son pouvoir. La configuration hétéroclite de l’Union Sacrée, sa nouvelle coalition, retarde le choix des hommes et crée des divergences sur la répartition des postes ministériels.

Maroc/8 mars : Bouchra El Hafed, une sacrée militante du sport scolaire

Par Hicham Alaoui — Du haut de ses 20 ans de carrière dévouée à la promotion du sport scolaire au niveau régional, Bouchra El Hafed s’est forgée une image de militante de cette discipline, restée le plus souvent l’apanage des hommes. Nourrie de passion et d’énergie nécessaire pour aborder la vie et surpasser les difficultés, cette native de la ville de Sidi Kacem (137 km au nord de Rabat), dispose d’une riche carrière éducative en tant qu’enseignante du 2ème cycle d’éducation physique et sportive. 

Après avoir décroché le diplôme de sortie de l’Ecole normale supérieure (ENS) en 2001, Mme El Hafed a été affectée à Taliouine (région d’Agadir) où elle avait fait ses premiers pas dans l’enseignement d’éducation physique et sportive avant d’être mutée à la ville d’Agadir pour poursuivre sa carrière dans la même discipline avec dévouement et abnégation. 

En 2015, elle a rejoint la capitale Rabat et plus précisément le lycée Ibrahim Roudani et au même titre, désignée, chargée de mission à la Direction provinciale de l’Education nationale relevant de l’Académie de l’Education et de la Formation de Rabat. 

Connue pour son énergie débordante, sa passion communicative où elle s’engage et qu’elle mène tambour battant, Mme El Hafed s’est distinguée par ses activités et initiatives au service du développement du sport scolaire qui fait face à une multitude de difficultés liées à la formation, à la faiblesse des ressources financières, au manque d’infrastructures et à la qualification du capital humain.

Un constat peu reluisant en dépit des efforts déployés par le ministère de l’éducation nationale à travers sa nouvelle stratégie nationale et l’intégration de nouvelles activités sportives dans les championnats scolaires, le sport scolaire n’est pas encore sur les chapeaux de roue. Et pour cause, le manque d’implication des différents acteurs et intervenants dans le secteur.

Dans son bureau à la Direction provinciale, Mme El Hafed enchaîne les tâches et les missions à longueur de journée, entre coordination avec les partenaires, visites des lycées, rédaction des rapports et conception de projets de développement du sport scolaire. En sus, de ses fonctions en tant que professeur d’éducation physique au lycée.

 « Il y a des problèmes certes, mais nous faisons de notre mieux pour hisser le sport scolaire au rang qui lui échoit. Nous tenons à organiser des activités sportives au profit des élèves de toute catégorie d’âge, à sensibiliser à l’importance du sport scolaire et à mener des initiatives en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et les fédérations sportives nationales », a-t-elle confié dans un entretien à APA à l’occasion de la Journée mondiale de la femme.

 Chaque journée de travail renforce son attachement à son métier et la remplit d’enthousiasme pour continuer à mener ses missions avec la plus haute détermination.

« Toutes les compétences nationales, enseignants, inspecteurs, directeurs d’établissements et administrateurs, travaillent de concert et militent d’arrache-pied pour mettre en œuvre la stratégie nationale de promotion du sport scolaire au sein des établissements scolaires et encourager tous les élèves à pratiquer le sport régulièrement », a-t-elle souligné.

Pour elle, la mission principale des responsables que ce soit au ministère ou aux directions provinciales est, certes, de permettre à la jeune génération d’acquérir les connaissances relatives à la santé et à la prévention résultant d’une pratique utile des activités sportives, de développer les compétences cognitives, sportives et cinétiques des élèves et de participer aux différentes compétitions sportives scolaires nationales et internationales dans le but de promouvoir le sport scolaire et son rayonnement et représenter dignement le Maroc.

 « Notre ultime objectif est de préparer les élèves pour une pratique sportive régulière afin d’ancrer en eux le besoin du mouvement et de la pratique sportive au terme des études scolaires et de développer l’esprit sportif et instaurer les principes éducatifs et moraux chez les apprenants afin de sensibiliser la société et contribuer à son évolution », a enchainé Mme El Hafed, sourire aux lèvres.

 Incarnant le modèle de la femme disciplinée et respectée et conjuguant féminité et forte personnalité, Mme El Hafed, doctorante en Droit international, ne ménage aucun effort pour réaliser son ambition de voir le sport scolaire marocain parmi les plus performants aux niveaux national, régional et continental.

« Mon ambition est de former une jeune génération capable de libérer et de faire valoir ses talents, de parfaire leurs compétences sportives et de relever les défis futurs des cadres sportifs », a-t-elle formulé le vœu.

Mettre en évidence la personnalité des pratiquants, affiner leurs dons et leurs compétences sportives et améliorer leur niveau de vie, tels sont, entre autres, les objectifs fixés.

Grâce à son sens de responsabilité et son grand enthousiasme pour son travail, Mme El Hafed est devenue un exemple de discipline, ce qui lui a permis de mener à bien ses missions et lui a valu le respect et la considération de ses collègues et de ses supérieurs.

La célébration de la Journée internationale de la femme est l’occasion propice pour souligner la forte présence de la femme enseignante, dont la grandeur de la mission qu’elle remplit constitue le socle de la société.

« L’enseignement est un métier noble, passionnant et exigeant. Il y a un plaisir et une vocation qui animent les enseignants dans l’exercice de leur devoir. Les enseignants contribuent à la construction de la société en développant les compétences des élèves et en favorisant leur réussite. Ils ont aussi d’autres responsabilités notamment la transmission des valeurs de la société à leurs élèves qui leur permettent de vivre ensemble et d’être les citoyens de demain », a-t-elle résumé.

Et d’ajouter : « C’est vrai que les difficultés sont nombreuses et les conditions de travail ne sont pas toujours favorables, mais les enseignants sont engagés dans quelque chose de plus grand, dans l’espoir de faire une différence. Ils se donnent corps et âme sans compter avec passion, abnégation et sérieux pour réussir la lourde mission dont ils sont investis à savoir : instruire et éduquer la jeunesse, laquelle constitue l’avenir de la nation ».

Côte d’Ivoire: deux blessés dont une chinoise dans un braquage au Plateau

Des individus à moto ont braqué mardi un véhicule avec à son bord des chinois devant l’immeuble Hévéa Petroci, au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan faisant deux blessés dont une chinoise, a appris APA de source sécurité sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon les faits rapportés par des témoins, une chinoise a été blessée à l’abdomen et le chauffeur du véhicule, un homme de couleur noire, a reçu deux balles dans les cuisses.

La police ivoirienne et le Groupe des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) ont rallié le lieu du drame pour secourir les victimes, a ajouté la même source.

Une fausse alerte à la bombe sème la panique à Abidjan

Une fausse alerte à la bombe a semé, mardi, la panique à la Cité administrative du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.

Des informations persistantes faisant état dans l’après-midi, de la découverte d’une bombe à la Tour D, ont créé la panique au sein  de la Cité administrative où des plusieurs unités des forces de l’ordre ont été déployées, notamment des unités spécialisées dans le déminage.  

« Après vérification, nous nous sommes rendus compte que c’est une fausse alerte à la bombe », a déclaré à APA un agent des forces de l’ordre, mais, a-t-il précisé, «par mesure de prudence, nous avons évacué les occupants de la Tour».

Législatives 2021 : le RHDP remporte 137 sièges contre 91 pour l’opposition ivoirienne

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a remporté 137 sièges sur 254, soit plus de la moitié des sièges, à l’issue de l’élection des députés du 6 mars 2021.

Ces données ont été délivrées mardi par M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), lors de la proclamation des résultats provisoires au siège de l’institution.

Le vote s’est déroulé dans 204 circonscriptions sur 205 que compte le pays à la suite du décès d’un candidat. De ce fait, il est sursis à l’élection du député de la circonscription de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya, communes et sous-préfectures.

Sept groupements et partis politiques ont pris part au scrutin qui a réuni depuis plus de deux décennies l’ensemble des partis politiques du pays: EDS, EPB (UDPCI), FPI, Indépendants, Pdci-Rda, Pdci/Eds et le Rhdp.

Le Rhdp arrive en tête avec 106 circonscriptions remportées et 137 sièges remportés. La liste Pdci-Eds a gagné dans 38 circonscriptions et remporté 50 sièges, le Pdci s’est illustré dans 19 circonscriptions et remporté 23 sièges.

Les candidats indépendants, eux, ont gagné dans 24 circonscriptions électorales et remporté 26 sièges, tandis que le Front populaire ivoirien  (FPI) s’est imposé dans deux circonscriptions et remporté deux sièges.

La liste EPB (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, Udpci) a remporté le scrutin dans sept circonscriptions et remporté huit sièges, alors que EDS  (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) a gagné dans huit localités et remporté huit sièges.

Le taux de participation des élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 s’est établi à 37,88%, selon les résultats provisoires proclamés mardi par la Commission électorale indépendante  (CEI).

Pour ces élections législatives, ont voté 2.788.022 électeurs sur 7.359.399 inscrits sur le listing électoral, a indiqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert le président de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge d’organiser des élections.

Les résultats ressortent à l’issue du vote 82.184 bulletins nuls, 34.083 bulletins blancs, pour 2.705.838 suffrages exprimés, a fait savoir le président de la Commission électorale indépendante, relevant que le taux de participation est de 37,88%.

« Il est loisible à tout candidat ou parti politique ayant parrainé une candidature de bien vouloir saisir le Conseil constitutionnel si le candidat ne convient pas avec la Commission électorale indépendante des résultats ainsi proclamés », a fait savoir M. Kuibiert.

Le Conseil constitutionnel, le juge électoral, donnera les résultats définitifs du scrutin après la période des contentieux qui s’ouvre à la suite de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale.

Présidence de la CAF : Ahmad Ahmad suspendu par le TAS pour deux ans

La décision du Tribunal administratif du sport a suspendu l’ancien dirigeant de la CAF, le malgache Ahmad Ahmad. Ce dernier a obtenu une suspension de deux ans par le TAS.

Le lundi 8 mars, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a suspendu pour deux ans Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF). Cette  suspension est assortie d’une amende de 50 000 Francs suisses (45 000 €).

Rappelons que ce dernier a été reconnu coupable d’acceptation et distribution de cadeaux et autres avantages. Ainsi que d’abus de pouvoir et de détournement de fonds. La justice interne de la Fifa estimait qu’il avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages; géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF.

« L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF. Il s’agit notamment de l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque, ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », précisait alors la chambre de jugement de la Commission d’éthique.

Cette suspension du TAS prononcée à l’encontre de l’ex-président de la Confédération africaine de football, empêche Ahmad Ahmad de briguer un second mandat à la tête de la CAF.