Covid-19/vaccin : Le Maroc joue encore le bon exemple

Comment le Maroc se prépare-t-il à lancer sa campagne de vaccination, la première du genre en Afrique? Explications.C’est un des premiers pays au monde à avoir adopté une large riposte pour faire face au nouveau coronavirus ou Covid-19. Quand en début d’année, ce virus parti de Chine avait commencé à se propager à travers le monde, provoquant une des plus grandes pandémies de l’histoire, Rabat avait mis les bouchées doubles: fermeture des frontières, des marchés, mosquées, cafés, hammams, cinémas, stades de football, jardins publics, réquisition totale de l’industrie pharmaceutique, mobilisation générale du personnel médical et des forces de sécurité, couvre-feu, limitation stricte des déplacements de la population, etc.

Le prix payé a été lourd, notamment sur le plan financier et économique. Mais le Royaume a très vite maîtrisé l’épidémie et contenu sa propagation. Une stratégie qui lui a d’ailleurs valu d’être cité comme un des meilleurs exemples au monde dans la gestion de la maladie.

Même au plus fort du déconfinement de la population entamé à partir de juin dernier, la maladie est restée sous contrôle dans le pays. Pour une population de près de 40 millions d’habitants, seuls près de 435.000 cas ont été, à ce jour, enregistrés et seulement 7.300 décès environ. Pour un pays africain qui fait face à l’Europe, grand foyer de la maladie, ce n’est pas rien.

Alors qu’une deuxième vague de l’épidémie est en train de déferler sur le monde ces temps-ci, le Royaume chérifien se prépare à lancer une vaste campagne de vaccination, faisant du pays un des premiers au monde et le premier en Afrique à le faire.

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C’est le roi en personne qui avait annoncé la nouvelle il y a un peu plus d’un mois. C’était le 9 novembre dernier lorsque dans un discours à la nation, le souverain chérifien avait évoqué le lancement imminent d’une « opération massive de vaccination ».

Pour se procurer le vaccin, le Maroc s’est tourné vers la Chine. Le 20 août dernier un accord de coopération entre les autorités sanitaires de Rabat et le laboratoire chinois Sinopharm a été conclu. Un premier volet de cet accord prévoit que le Maroc participe aux essais cliniques de phase III du vaccin Sinopharm, dernière étape avant une possible homologation. En contrepartie, et si les résultats sont probants, le pays aura un accès prioritaire pour recevoir dix millions de doses de ce vaccin, avant la fin de l’année. Près de 600 volontaires marocains ont participé à la phase III de ces essais.

L’accord prévoit aussi une présence de Sinopharm au Maroc, avec en plus des essais cliniques, un transfert de technologie et d’expertise. Une unité de production devrait être implantée dans la Cité Mohammed-VI Tanger Tech, au nord du pays. Parallèlement, le Maroc a signé un autre accord avec le laboratoire britannique AstraZeneca pour se procurer des millions de doses de son vaccin contre la Covid-19.

Aujourd’hui, où en est-on ? Si aucune date de lancement n’a encore été annoncée par les autorités, le processus va bon train, affirment-elles. Le gouvernement a annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins chinois Sinopharm et britannique AstraZeneca. Chacun nécessitant deux doses par personne, de quoi cibler au total 25 millions de personnes.

Dans un communiqué, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

En étroite collaboration avec le ministère de l’Intérieur, une stratégie de vaccination à l’échelle « nationale, régionale et locale » a d’ores et déjà été établie. Sur le plan des ressources humaines, les professionnels de la santé publique seront épaulés si nécessaire par des équipes venant d’autres secteurs (militaires, privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination, comme l’acheminement des vaccins, la gestion de la campagne sur le terrain, le suivi d’éventuels effets secondaires, etc.

Tous les centres de santé concernés et les unités mobiles mobilisées sont équipés en tablettes pour enregistrer toutes les informations nécessaires qui serviront non seulement pendant l’opération de vaccination, mais aussi pour la post-vaccination.

Dispositifs déployés

Le mode de vaccination retenu est une campagne nationale qui vise la couverture de toute la population cible dans une courte période de 3 mois. La campagne va durer 12 semaines à raison de 6 par semaine. Elle se fera en 4 périodes principales de 21 jours chacune (schéma vaccinal retenu : 2 doses à 21 jours d’intervalle).

Chaque période est dédiée à un groupe défini en vue de maîtriser les flux, avec une cadence de 150 et 200 actes vaccinaux par vaccinateur et par jour.

Pas moins de 25.631 personnes du staff médical seront mobilisées à cette fin, avec la possibilité de faire appel aux médecins du privé, aux étudiants en médecine, au croissant rouge, etc.

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La première phase concernera le personnel de santé, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale, alors que la deuxième phase concernera le reste de la population.

Pour cette campagne, le Maroc va mobiliser 27.000 m3 de congélateurs et déployer 14 camions réfrigérants. Les autorités pourront aussi faire appel aux distributeurs de produits pharmaceutiques dans les différentes régions. La vaccination sera gratuite et non obligatoire.

Le ministère de la Santé se veut optimiste et prudent à la fois. A ce jour, aucune date précise de début de la campagne de vaccination n’a été fixée pour des raisons qui tiennent « simplement de la validation des vaccins et du calendrier de livraison des producteurs pharmaceutiques », explique le gouvernement. Mais elle pourrait être lancée incessamment.

Une plateforme pour l’Afrique

Grâce au transfert de technologie convenu avec les fabricants partenaires qui lui permettra de pouvoir fabriquer lui-même les vaccins, le Maroc souhaite les mettre à la disposition du reste des pays africains. Cette volonté de jouer le rôle de plateforme de production vaccinale pour l’Afrique a d’ailleurs été annoncée par le ministre de la Santé en personne. « Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb », a affirmé récemment le responsable gouvernemental.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a souligné que le Royaume ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a-t-il dit.

« Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a-t-il ajouté.

L’opposant ivoirien Affi Nguessan mis en liberté conditionnelle (avocat)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a été mis mercredi en liberté conditionnelle, après plus de 5h d’audition devant un juge d’instruction, au 9e Cabinet à Angré, à la cellule spéciale d’enquête, dans l’Est d’Abidjan, selon Me Godé Dagbo, l’un de ses avocats.Interrogé par APA, Me Godé Dagbo, a dit que « M. Affi a été mis en liberté conditionnelle, c’est-à-dire qu’il a été mis sous contrôle judiciaire, et il a pu regagner son domicile ». Pour lui, c’est une « satisfaction ».

« On avait déjà plaidé le 9 novembre dernier cette libération, qui n’ a pas été suivie et après l’audition au fond » cette décision a été prise « en même temps l’instruction suit son cours et n’est pas finie », a-t-il fait savoir.

« L’instruction suit son cours et nous allons essayer de travailler en conséquence,  en attendant si le procès a lieu, de plaider pour notre client », a-t-il relevé, avant d’ajouter qu’ « Il a l’obligation de se présenter une fois par mois au 9e Cabinet du juge d’instruction ».  

M. Affi Nguessan avait à ses côtés son Conseil. Conduit devant le juge d’instruction par quelques forces de l’Ordre, en armes, dans la matinée aux environs de 10 h GMT (heure locale), il a été relaxé autour de 15h 30. 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Il avait refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. 

Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts. Alors que l’opposition s’apprêtait à mettre en place un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants. 

Cette libération intervient au lendemain de la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis des mesures d’apaisement de l’environnement politique.

Le rapport final du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition ressort « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Reprise du « dialogue bilatéral » Ouattara-Bédié dans la 2e quinzaine de janvier

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a indiqué mercredi avoir parlé avec Henri Konan Bédié sur la crise liée au scrutin présidentiel, annonçant un dialogue bilatéral dans la deuxième quinzaine du mois de janvier 2021, à l’entame d’un Conseil des ministres.

« Le président Bédié et moi, nous nous sommes parlé à plusieurs occasions ces derniers temps et nous avons convenu de reprendre le dialogue bilatéral dans les prochains jours certainement dans la deuxième quinzaine du mois de janvier », a déclaré M. Alassane Ouattara, face aux ministres.  

Il a souligné que cela permettra d’ « évoquer un certain nombre de points en suspens » et de montrer à leurs concitoyens qu’ils sont sur la voie de la consolidation de la paix, tout en souhaitant un État stable et qu’avec les progrès réalisés, le pays aille « encore plus vite » dans son développement.

Avant de commencer le Conseil des ministres, M. Ouattara a félicité le Premier ministre Hamed Bakayoko pour l’accord obtenu lors de la troisième phase du dialogue politique avec les partis de l’opposition pour aller aux élections législatives en mars 2021.

M. Ouattara a également adressé des félicitations à tous les participants à la troisième phase du dialogue politique aussi bien aux membres du gouvernement qu’aux représentants des partis politiques et de la société civile.

« Je crois que c’est un pas important, on ne peut pas tout régler en un seul jour, mais, le fait qu’il y ait eu un accord pour aller aux élections législatives dans le courant du mois de mars », s’est-il réjoui, ajoutant que « ceci est un élément très important d’avoir des élections inclusives ».

Le président ivoirien a noté que « tous les partis politiques ont indiqué leur souhait de participer à ces élections qui nous permettront de voir le vrai paysage politique de notre pays après plus de 10 ans d’absences de certains partis politiques ».

Il s’est dit « personnellement engagé à faire en sorte que les mesures d’apaisements puissent être prises mais dans le cadre de la loi », faisant observer que « le Premier ministre et le ministre de la Justice ont déjà fait des propositions ».

Toutefois, relèvera-t-il, « ce sont des dossiers qui sont entre les mains de la justice et je souhaite que tout le monde tienne compte de notre volonté d’apaisement et de reprise du dialogue après les élections législatives ».

Justice: Prestation de Serment de 15 nouveaux avocats

Le mardi 29 décembre 2020, a eu lieu la cérémonie de prestation de serment de 15 nouveaux avocats à Abidjan.

En effet, la grande salle d’audience de la cour d’appel d’Abidjan a servi de cadre ce mardi 29 décembre 2020 à la prestation de serment de 15 nouveaux avocats au cours d’une audience solennelle. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Kouassi Bernard, directeur de Cabinet du Ministre de la Justice et des personnalités.

« Je jure en tant qu’avocat d’exercer la profession avec honneur, indépendance, probité, délicatesse, loyauté, dignité dans le respect des règles de mon ordre », tel est le serment prêté par la promotion dénommée Jean Konan Banny bâtonnier, vénéré de mémoire du barreau de Côte d’Ivoire.

Pour l’occasion, Maitre N’Dri Zé Thomas, bâtonnier du barreau de Côte d’Ivoire a fait des recommandations nouveaux membres du barreau ivoirien. « Vous appartenez désormais à un ordre, à une profession qui a une histoire, à un esprit, à une arme, à une énorme mission au service de la justice. C’est une profession exigeante ».  il indiqua par la suite, que le nom de baptême de la nouvelle promotion doit constituer une boussole, une source d’inspiration pour ces nouveaux avocats qui font leur entrée dans cette profession d’élite.

Tout en adressant ses mots de félicitations et une excellente carrière aux nouveaux maîtres du barreau de Côte d’Ivoire, Gnamia Lauboué Pierre Paul, président de la Cour, a exhorté ces derniers à être « des avocats dignes du nom en respectant toutes les déontologies liées à leur profession ».

Le Sénégal n’envisage «pas de réformer» les programmes scolaires

L’introduction de modules liés à l’éducation sexuelle et à l’homosexualité dans l’école sénégalaise n’est pas « envisagée », selon le ministre de l’Education nationale.Mamadou Talla a tenu à rassurer l’opinion après la polémique soulevée cette semaine par l’Unesco. L’organisation onusienne en charge du volet éducationnel et culturel a en effet organisé le 21 décembre dernier à Saly, à près de 100 km de Dakar, un séminaire sur « l’éducation sexuelle et reproductive ». Ayant pris part à cette cérémonie, des enseignants syndiqués ont dénoncé l’opacité du programme tout en refusant de le valider, selon les médias locaux.

« Je voudrais dire d’une manière claire et nette pour que tout le monde comprenne qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée, ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair », a déclaré le ministre Mamadou Talla, en marge d’une visite mardi dans une école de formation de jeunes aveugles.

« Nous, on s’en tient à ce qu’on fait au niveau des (cours de) sciences de la vie et de la terre, de l’économie familiale et sociale, mais également de la division qui s’occupe du contrôle médical. Voilà cet accompagnement que nous sommes en train de faire dans la santé de la reproduction », a-t-il précisé, avant d’indiquer qu’«on ne réforme pas comme ça des curricula ».

Depuis l’ébruitement des sujets évoqués dans ce séminaire, plusieurs organisations de défense et de préservation des valeurs nationales, à la suite de syndicats d’enseignants comme le G7, se sont précipitées dans les médias pour s’attaquer aux « propositions de l’Unesco qui ne riment pas avec nos valeurs et convictions ».

Dans un communiqué parvenu à APA, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a notamment a appelé le chef de l’Etat à « réaffirmer la position officielle du Sénégal qui condamne vigoureusement l’homosexualité ». Il dénonce au passage les organisations et groupes de pression qui cherchent à promouvoir « subtilement » cette orientation sous les vocables « de l’orientation sexuelle et du respect des droits des minorités sexuelles ».

Lors de la visite du président américain Barack Obama, en 2013, Macky Sall avait déclaré que le Sénégal « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Pour lui, « il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions ».

Législatives ivoiriennes: les collèges électoraux convoqués le 6 mars 2021 (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la convocation des collèges électoraux le 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Les collèges électoraux sont convoqués le samedi 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025 », a indiqué M. Sidi Touré, face à la presse, au terme d’un Conseil des ministres.

Il a expliqué que « le choix de cette date vise à respecter les dispositions constitutionnelles, notamment l’ouverture de la session parlementaire prévue au mois d’avril 2021 », tout en faisant savoir que l’ouverture du scrutin est fixée de 8h à 18 h (GMT, heures locales) soit 10 h de vote.

Cette échéance vise en outre à tenir compte des délais prescrits par le Code électoral, à savoir le délai entre la date de l’élection, la date limite des dépôts des candidatures, la publication des candidatures et l’examen des contentieux, a-t-il ajouté.

Le gouvernement, la société civile et les partis de l’opposition, ont à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, mardi, convenu des conditions en vue de l’organisation des élections législatives au mois de mars 2021.

Les parties prenantes ont souhaité « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution, chargée d’organiser ces joutes électorales.  

Ils ont également requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ».

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique. 

Le Sénégalais Mbaye Lèye nommé entraîneur d’un club d’élite belge

Mbaye Lèye, ancien attaquant international sénégalais, a été nommé mercredi entraîneur du Standard de Liège, une équipe de première division en Belgique.« Le Standard de Liège et notre ancien joueur et coach adjoint Mbaye Lèye ont trouvé un accord : le Sénégalais de 38 ans devient l’entraîneur principal de notre équipe première jusqu’à la fin de cette saison 2020-2021 », a écrit le club sur son site internet.

Ayant évolué avec les Rouches entre 2010 et 2012, Lèye a pratiquement passé toute sa carrière en Belgique où il était en même temps devenu consultant football dans les médias.

Parti du Sénégal en 2000 après quatre années au Dakar Université Club (Duc), il a passé sept années en France entre Cesson Sévigné, Lorient et Amiens. C’est par la suite, en 2007, que son histoire d’amour a débuté avec la Belgique.

Ayant été sélectionné à trois reprises avec les Lions du Sénégal, Mbaye Lèye a joué entre autres pour Zulte Waregem, La Gantoise et le Standard de Liège où il revient huit années plus tard dans des habits d’entraîneur principal.

« Il sera assisté par Patrick Asselman, notre ancien joueur et actuel analyste vidéo, qui cumulera cette fonction avec celle d’entraîneur adjoint », a précisé le Standard, actuel onzième de la Jupiler Pro League, à huit points des deux équipes dans la zone des relégables et à quatorze points du leader, le Club Bruges du jeune attaquant sénégalais Krépin Diatta.

Outre Oumar Daf, l’actuel entraîneur du FC Sochaux, une formation de Ligue 2 française, Mbaye Lèye est l’un des rares techniciens sénégalais à accéder à ce niveau de responsabilité dans un club de championnat d’élite en Europe.

Economie: Abidjan signe un accord de libre échange avec Londres

À Abidjan, le gouvernement ivoirien  a annoncé, la naissance d’un accord de partenariat économique avec Londres.

En effet, le Royaume-Uni quittant l’Union européenne, l’accord de partenariat économique ne s’applique plus au marché britannique dès le 1er janvier 2020. Or, pour la Côte d’Ivoire, Londres est un partenaire important. Beaucoup de pays africains sont dans la même situation et ont signé des accords avec les Britanniques.

Si le Royaume-Uni est loin d’être un marché essentiel pour les produits ivoiriens, en revanche, il est partenaire stratégique d’un point de vue financier. C’est à Londres et en livre sterling qu’est cotée la fève de cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. C’est aussi à la City de Londres, la place financière la plus importante du Vieux continent, que le gouvernement ivoirien emprunte une partie des fonds qui servent à financer le développement du pays.

D’où la nécessité pour Abidjan de s’assurer que les liens économiques ne vont pas se complexifier avec le Brexit. Le traité conclu en octobre et annoncé cette semaine reprend les termes de l’accord de partenariat économique passé avec l’Union européenne. Il garantit un accès libre au marché britannique en échange d’une ouverture progressive du marché ivoirien.

En Afrique, treize pays ont déjà signé des accords similaires avec Londres. Pour des nations comme l’Égypte et le Kenya, le marché anglais pèse plusieurs milliards de dollars chaque année. Quant au Nigeria ou à l’Afrique du Sud, c’est à la bourse de Londres que sont cotés les fleurons de leur économie. Le Brexit ne devrait pas entraver les flux de capitaux dont l’Afrique a besoin pour son développement. Au contraire, il pourrait peut-être même les renforcer, puisque Londres a plus que jamais besoin de nouveaux partenaires.

Des enseignants ivoiriens plaident pour l’octroi d’une prime de bivalence

Le Syndicat des professeurs bivalents de Côte d’Ivoire (SYPROB-CI) a plaidé auprès du ministère ivoirien de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pour l’octroi d’une prime de bivalence à ses membres, à l’issue de sa troisième Assemblée générale ordinaire (AGO).Selon une note d’information transmise mercredi à APA, cette organisation a fait ce plaidoyer à l’issue de ce conclave tenu à Abidjan, lundi, autour du thème : « la revalorisation de la bivalence, enjeux et perspectives ». La bivalence consiste pour un enseignant d’enseigner deux matières. 

  « L’Assemblée générale déplore que jusque-là  les réponses ne sont pas données aux revendications des enseignants. A savoir, la revalorisation de l’indemnité contributive de logement, l’octroi d’une prime de bivalence dû à l’enseignement de la seconde discipline et la suppression de l’impôt dit  +contribution nationale+» sur le salaire des fonctionnaires », rapporte la note d’information.

Cette AGO, a souligné auparavant la note, avait trois points à son menu dont la politique financière du SYPROB-CI et la question de la revalorisation de la bivalence. Sur cette dernière question (revalorisation de la bivalence), l’Assemblée générale a adopté plusieurs axes stratégiques dont  l’amélioration des conditions de travail pour un enseignement de qualité dans les collèges de proximité et l’amélioration des conditions de vie des professeurs bivalents.

Cette organisation a, par ailleurs appelé à la reprise du dialogue social entre le ministère de tutelle et les syndicats afin de trouver des solutions durables aux préoccupations des enseignants.  « Nous invitons l’ensemble des professeurs bivalents à rester mobilisés pour la tenue des états généraux qui facilitera cette revalorisation», a conclu le SYPROB-CI.

Sénégal : hausse de 3,8% du PIB en volume corrigé des variations saisonnières (CVS)

Au troisième trimestre de l’année 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume corrigé des variations saisonnières (CVS), du Sénégal s’est accru de 3,8% par rapport au trimestre précédent, rapporte le site de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), visité ce mercredi à APA.Ce résultat est imputable à une hausse de l’activité de l’ensemble des sous-secteurs : primaire (+2,0%), secondaire (+6,0%) et tertiaire (+3,3%), lit-on sur le portail d’information de l’agence. Cette dernière précise qu’au cours de la période sous revue, il a été enregistré une amélioration de 3,4% des taxes nettes de subventions sur les produits.

Du côté de la demande, souligne l’ANSD, il a été noté, en rythme trimestriel, une progression de 1,9% de la consommation finale et de 2,7% de la formation brute de capitale fixe. Les exportations de biens et services se sont également bonifiées de 35,2% en termes réels.

Par ailleurs, note l’agence, l’activité économique a connu une augmentation de 0,7%, comparée au troisième trimestre de 2019. Cette progression est expliquée par la bonne tenue du secteur primaire (+4,5%) et, dans une moindre mesure, du secteur secondaire (+1,8%). La contraction de l’activité du secteur tertiaire (-0,7%) a amoindri cette hausse.

Sous l’angle de la demande, il est enregistré, en glissement annuel, une évolution de 3,9% de la formation brute de capitale fixe et une baisse de 3,5% de la consommation finale.

Au titre du Produit Intérieur Brut en valeur, il est estimé à 3 231,2 milliards de FCFA au troisième trimestre de 2020.