Election à la FIF : Réné Diby démissionne et laisse la place à un nouveau président

En réunion ce mardi 25 août 2020, le président de la commission électorale de la FIF a démissionné de son poste. Le départ de ce dernier laisse la place à un nouveau dirigeant qui conduira ces élections.

Selon certaines informations diffusées par des médias, ce dernier aurait subi des pressions tout au long de la rencontre.  À en croire le Mondialsports.ci, une mésentente s’est instaurée entre les membres de la Commission et Réné Diby.

En effet, trois membres de la commission électorale n’étaient plus en accord avec la validation de trois candidatures. Notamment, celui de Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté. Ils ont également renié leur signature sur le document. Suite à cela, l’ancien ministre des sports René Diby aurait rendu sa démission.

Cependant, face à ce nouveau rebondissement, un nouveau président a été mis à la tête de la commission. Et ce en conformité avec les textes.

Pour ce faire, M. Kouassi Kaunan Ernest, vice-président de la Commission, depuis le mardi 7 juillet 2020, occupera le poste de président. Aussi, les travaux de la commission reprendront le mercredi 26 août 2020, en présence d’un émissaire de la CAF.

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter » sur les morts suite aux récentes manifestations

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter pleinement sur les morts associés aux récentes manifestations », suite aux protestations de populations contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, le président sortant.« Nous appelons le gouvernement à enquêter pleinement sur les morts associées aux récentes manifestations, et à rendre publics les résultats desdites enquêtes », indique un communiqué de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire transmis mardi à APA.    

Les Etats-Unis d’Amérique demeurent engagés en soutien à des élections libres, transparentes et inclusives en Côte d’Ivoire, mentionne le communiqué qui appelle toutes les partis politiques à adhérer à l’état de droit, et aux autorités ivoiriennes à « assurer des processus judiciaires équitables ».   

Des populations ont, à l’appel d’une organisation de la société civile, manifesté le 13 août 2020, suivie d’une marche des femmes de l’opposition le 21 août 2020,  à travers le pays pour réfuter un « troisième mandat » de M. Ouattara, qui selon elles est «anticonstitutionnel ».  

La marche des femmes de l’opposition, tenue vendredi en dépit d’une interdiction des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 septembre 2020, a entraîné des heurts par endroits dans le pays et des arrestations.  

« La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie », selon les Etats-Unis qui « exhortent tous les partis, groupes et individus à s’abstenir de toute violence et de tout discours de haine ou de division, et à privilégier le dialogue afin de trouver des solutions paisibles à leurs désaccords ».  

L’Etat américain exhorte en outre « les forces de sécurité à respecter et sauvegarder les droits de tous les citoyens, y compris celui de participer à des manifestations pacifiques ». Car, les libertés d’expression, de rassemblement et d’association sont au cœur d’une démocratie fonctionnelle.    

Pour les États-Unis, les élections historiques à venir sont des occasions pour la Côte d’Ivoire de poursuivre son chemin pacifique vers la prospérité. Il appartient au peuple ivoirien de décider de l’avenir et du leadership de son pays.  

« Le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire décidera de la question dite du « troisième mandat », estime le gouvernement américain qui croit que « des transitions de pouvoir démocratiques régulières mènent à plus de redevabilité, des institutions plus fortes, et une participation citoyenne au processus politique plus constructive ». 

« L’application impartiale de toutes les lois, y compris celles qui régissent les libertés d’expression, de rassemblement et d’association, est également essentielle à un processus électoral crédible, à la bonne gouvernance en général, et à la poursuite de la transition post-conflit du pays », poursuit le texte. 

Les États-Unis estiment par ailleurs adhérer aux normes démocratiques,  entre autres la liberté d’expression et de rassemblement, qui permet aux Ivoiriens de participer à des dialogues politiques et à soutenir les candidats, partis ou idées de leur choix. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020 pour élire leur dirigeant. Mais, pour l’opposition M. Ouattara ne devrait pas briguer un « troisième mandat » au regard de la continuité législative, tandis que le camp présidentiel évoque son premier mandat dans la 3e République. 

L’ancien président Maurtanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, libre

L’ancien président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz est sorti le lundi 23 août des locaux de la police. Ce dernier est rentré chez lui, aux environs d’une 01h du matin, dans la nuit du dimanche au lundi 24 août 2020.

En effet, ayant le passeport retenu, l’ancien chef de l’Etat n’est plus libre de ses mouvements. Rappelons par ailleurs, que le 17 août passé, il s’était rendu au siège de la Direction générale de la Sûreté nationale. Il devait répondre, à des soupçons de mauvaise gouvernance et de détournements de biens publics sous sa présidence.

À en croire son avocat, Taghioullah Aïda, M. Aziz ne fait l’objet d’aucune mise en cause formelle. Mais, il aurait refusé de répondre aux policiers en invoquant son immunité constitutionnelle. Il a juste accepté de décliner son identité et son titre d’ancien président. Car de la part ses avocats et lui, sa détention était illégitime.

Cependant, aucune charge n’a été portée à l’ancien chef de l’État. Néanmoins, il lui a simplement été demandé de ne pas quitter le pays.

Af’Sud: l’opposition exige la démission de Ramaphosa accusé de corruption

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, doit démissionner de ses fonctions jusqu’à ce que les allégations de corruption à son encontre soient résolues, a estimé mardi un responsable du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition).Le porte-parole de l’EFF, Vuyani Pambo, s’exprimait en réponse à la lettre du président aux autres membres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), dans laquelle il les exhortait à mettre fin à la corruption, en particulier à l’abus actuel des appels d’offres pour les équipements de protection individuelle contre la Covid-19.

Dans cette lettre publiée hier lundi, Ramaphosa a exhorté les responsables du parti impliqués dans les abus à se retirer des fonctions publiques du gouvernement ou à renoncer à leurs rôles au sein du parti jusqu’à ce que les allégations à leur encontre soient tirées au clair.

Cependant, Pambo a déclaré que la lettre du président aux responsables de l’ANC n’était « rien d’autre qu’une attitude bon marché ».

« Il est hypocrite pour Ramaphosa d’appeler les membres de l’ANC à se retirer de leurs fonctions publiques s’ils sont accusés de corruption », a déclaré Pambo.

Le responsable de l’opposition a déclaré que Ramaphosa n’a aucune autorité morale pour parler contre la corruption alors qu’il se bat bec et ongles pour dissimuler des documents qui impliquent les grandes entreprises et prétendument des juges dans l’achat de son mandat à la Présidence.

Côte d’ivoire : Habiba Traoré dénonce le refus du passeport ordinaire à Laurent Gbagbo

L’avocat de Laurent Gbagbo Me Habiba Traoré, a dénoncé le refus des autorités ivoiriennes à établir un passeport ordinaire à Laurent Gbagbo.

En effet, un mois après le dépôt de sa demande, l’ex-président ivoirien, n’aurait reçu aucune réponse des autorités ivoiriennes.

En effet, selon le communiqué de son Avocate Me Habiba Traoré, ces derniers se sont rendus à l’Ambassade de Côte d’ivoire à Bruxelles. Notamment pour le retrait du passeport de son client. Mais, il se trouvait qu’aucune réponse n’a été donnée face à la requête. Et ce, malgré que la demande a été transmise aux autorités ivoiriennes.

« Il nous a été indiqué que si la demande de passeport avait bien été transmise (…) Ces dernières n’y avaient, pour l’instant, donné aucune suite ». A révélé l’avocate.

De ce fait, elle a pu constater que l’Etat ivoirien avait refusé de délivrer un passeport à M. Gbagbo. À en croire le communiqué, ce refus est d’empêcher ce dernier à regagner son pays. Et cela, en vue des élections présidentielles.

Toutefois, elle a rappelé que Laurent Gbagbo avait plaidé devant la cour, la levée de ces conditions. L’ancien chef d’Etat ivoirien souhaitait participer à la réconciliation nationale. « Être réduit à s’opposer à la remise d’un passeport ordinaire, acte pourtant anodin dans toute véritable démocratie. Met en évidence la régression de la Côte d’Ivoire dans les libertés publiques fondamentales, auxquelles devrait avoir droit tout ressortissant ivoirien ». A-t-elle déploré.

Mozambique: ouverture d’une enquête sur l’incendie criminel d’un journal privé

Le président Filipe Nyusi a déclaré avoir ordonné une enquête sur l’incendie criminel de dimanche dernier contre les bureaux d’un journal d’investigation privé basé à Maputo, la capitale.Selon la section mozambicaine du Media Institute of Southern Africa (MISA), des inconnus sont entrés par effraction dans les bureaux du journal « et ont mis deux bidons de carburant de 20 litres, puis ont mis le feu avant de quitter le site ».

Dans un communiqué publié lundi soir, Nyusi a condamné l’attaque contre les bureaux du « Canal de Moçambique » qui a laissé la salle de rédaction et d’autres installations gravement endommagées.

« Nous avons chargé les autorités d’enquêter et de traduire les auteurs en justice », a écrit Nyusi sur sa page Facebook.

Il a promis le soutien de son gouvernement à la liberté de la presse, notant que « la liberté de la presse est un pilier de la démocratie qui doit être protégé ».

Les critiques du gouvernement ont cependant lié l’attaque à l’enquête du journal sur la corruption présumée parmi les hauts responsables du ministère des Ressources minérales et de l’Energie, qui a été publiée la semaine dernière.

Le ministère a été contraint de suspendre un accord de commercialisation de carburant à la suite de l’enquête du journal.

Le FMI appelle à l’indépendance des banques centrales

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé, ce mardi, les pays en voie de développement à faire de l’indépendance des banques centrales, l’une des pierres angulaires de leurs efforts pour atteindre la stabilité macroéconomique face à la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué publié à la suite du limogeage du gouverneur de la Banque de Zambie, Denny Kalyalya, samedi dernier, le FMI a déclaré avoir pris acte du « changement de direction annoncé, avant même la fin de son mandat ».

« La stabilité macroéconomique dont la plupart des pays en développement ont bénéficié ces dernières années a largement reposé sur l’efficacité nettement améliorée et l’indépendance accrue des banques centrales. Il est impératif que l’indépendance opérationnelle et la crédibilité des banques centrales soient maintenues, en particulier en ce moment critique où la stabilité économique est menacée par la pandémie de Covid-19 », a déclaré le FMI.

Il a averti que sans institutions crédibles et politiques saines, la croissance économique soutenue resterait un rêve pour la plupart des pays en développement.

Le contrat de Kalyalya a été brusquement résilié par le président Edgar Lungu et aucune raison n’a été donnée pour son limogeage.

La position du FMI semble aller de pair avec la réponse du ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, qui a critiqué Lungu pour avoir résilié le contrat de Kalyalya.

Dans une série de tweets, Mboweni a déclaré que « les présidents africains doivent arrêter cette absurdité de se réveiller le matin et renvoyer un gouverneur de banque centrale ! »

Mboweni a cependant été réprimandé par le président Ramaphosa pour son comportement jugé non diplomatique.

Justice et politique, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de l’affaire Dia-Kane, du livre de Thierno Alassane Sall et d’un drame survenu aux Mamelles de Dakar.Sud Quotidien considère l’appareil judiciaire comme « un grand corprs malade ». Ce journal invoque entre autres des « tiraillements entre magistrats, la gestion des grands dossiers politico-judiciaires, les affaires d’enregistrements entre magistrats et avocats ».

A propos du différend opposant Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack (centre) et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction, Sud Quotidien souligne que « les invectives et dénigrements qui polluent la quiétude au temple de Thémis (occultent) des zones d’ombre ».

Pour EnQuête, il n’y a pas l’ombre d’un doute, c’est « une guerre latente » puisqu’ « au-delà de l’affaire Dia-Kane, se cache un mal bien plus profond qui oppose magistrats supposés privilégiés et ceux qui se disent un peu ostracisés ».

Une source anonyme citée par ce journal soutient : « Il y a une césure entre l’immense majorité constituée de jeunes, de moins jeunes et de vieux aussi. Fondamentalement, c’est un problème de crédibilité et de légitimité qui se pose. Quand on est confronté à ces problèmes, on a beau être chef de façon formelle, mais on n’a aucune autorité sur les gens. On est juste le chef administratif de la juridiction ».

L’Observateur s’intéresse aux « détails de l’audition d’Ousmane Kane » devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). Selon ce quotidien, le magistrat aurait affirmé que le différend serait né « d’une faute technique qu’aurait commise le juge Yaya Amadou Dia et qui aurait refusé de la rectifier, même quand son supérieur le lui a demandé ».

De son côté, L’AS se fait l’écho de la « Sall guerre des livres ». Poursuivant, ce quotidien indique que « le nouveau (bouquin) de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall est en train de susciter plusieurs réactions dans l’espace public ». Et d’en conclure que « ce brûlot confirme la tendance actuelle des hommes politiques à sortir des livres pour critiquer la gouvernance du président Macky Sall ou pour vanter ses mérites ».

En fait divers, Vox Populi rapporte qu’ « un douanier égorge sa fille de 7 ans ». A en croire ce journal, « l’auteur présumé de ce crime n’est autre que le chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar ».

Dans les colonnes de Libération, le colonel Mouhamadou Sall a déclaré lors de son interrogatoire à la brigade de Gendarmerie de Ouakam (commune de Dakar) : « J’étais possédé par le diable. Je voulais juste la corriger mais je ne sais plus ce qui s’est passé après ».

Pour sa part, Le Quotidien informe que ce père de famille, qui souffrirait de « troubles mentaux », est maintenant « interné dans une structure hospitalière pour bénéficier d’un suivi médical ».

Enfin, Le Soleil fait un focus sur la situation sociopolitque au Mali. Dans le quotidien national, Maître Ousmane Sèye, membre de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY), évoque l’impérieuse nécessité de « veiller à un retour de l’ordre constitutionnel » après le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta.  

Biankouma : la ministre Mariatou Koné inaugure plusieurs infrastructures

La ministre de la Solidarité, Mariatou Koné, a présidé une cérémonie d’inauguration de plusieurs infrastructures socioéducatives à Biankouma. Cette cérémonie a eu lieu le le vendredi 21 août 2020 à Sokourala.

En effet, cette inauguration concerne les infrastructures socioéducatives construites ou réhabilitées. Il s’agit notamment, d’une pompe hydraulique à motricité solaire et d’une école primaire construites. Aussi, d’un bureau, d’un magasin et d’une autre école primaire réhabilités, ainsi que de 200 tables bancs confectionnées.

Notons que le tout de ces infrastructures, ont une valeur de 85 millions de FCFA. Selon la ministre, cette action s’inscrit dans le programme de renforcement de la cohésion sociale et dans le cadre des réparations communautaires. En outre, il s’agit des réalisations du ministère en charge de la Cohésion sociale.

Par ailleurs, cette localité de l’Ouest du pays a bénéficié d’un centre de santé, d’une ambulance et d’une mosquée. Elle a également été connectée au réseau électrique national.

Covid-19 : le nombre de cas actifs en Côte d’ivoire en baisse

Le conseiller technique du ministre de la Santé, Dr Edith Clarisse Kouassy a indiqué que le taux de cas actifs de la covid-19 était en baisse.

En effet, selon les dires du Dr Édith, le taux de patients en traitement (cas actifs) est passé de 17,43% à 11,77%. Et ce, sur la période du 17 au 23 août 2020. « Sur la période du 17 au 23 août 2020, nous avons enregistré une diminution du taux de cas actifs qui est de 11,77% contre 17,43% des cas diagnostiqués », a déclaré Dr Edith Clarisse Kouassy.

Notons que cette information a été donnée lors du point de presse hebdomadaire, à Abidjan. À l’occasion de ce point de presse, elle a souligné une baisse continue du taux de positivité compris entre 4,7 et 8,5%. Un taux, en dessous du taux moyen général de 14,5%.

À  l’en croire, l’épicentre de la pandémie en Côte d’Ivoire demeure le Grand Abidjan. Notamment,  avec au moins 95% de cas de Covid-19 dépistés.

L’intérieur du pays,  compte 5% des cas positifs enregistrés, à ce jour. Plus précisément avec de gros foyers dans les districts sanitaires de Bouaké Nord-ouest, San Pedro et Aboisso. Ils ont respectivement 151, 115 et 51 cas cumulés de Covid-19 au 18 août 2020.

Cependant, le Dr Edith Clarisse Kouassy, encourage les populations au respect des mesures barrières édictées par le gouvernement.

Par ailleurs, soulignons qu’à la date du 24 août 2020, la Côte d’Ivoire enregistre 17 506 cas confirmés, dont 15 633 guéris et 114 décès.