Côte d’ivoire : l’Etat ivoirien signe un accord économique de développement de trois zones industrielles

Le gouvernement ivoirien a signé, le 25 août 2020 à Abidjan, un accord de développement de trois zones économiques industrielles. Cet accord est estimé à un investissement de 1000 milliards de FCFA.

À cet effet, le Premier Ministre Hamed Bakayoko a exprimé sa satisfaction pour la mise en œuvre de ce projet. Notons que ce projet de création de zones industrielles, permettra la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. Aussi, il va générer environ 350 mille emplois d’ici à 2030.

Par ailleurs, ces zones économiques industrielles seront implantées dans plusieurs villes. Notamment,  à Akoupé Zeudji (Abidjan), à San Pedro (sud-ouest) et à Ferkessédougou (Nord). Elles seront des pôles économiques régionaux de développement conçus sous forme de cluster.

Selon le premier ministre, ces pôles devront attirer les entreprises de transformation de produits semi-finis, en leur offrant des conditions de compétitivité de niveau international. Ainsi qu’un accès aux intrants, à la matière première et à des infrastructures.

Toutefois, il est prévu un pôle technique d’excellence, autour de chaque zone économique industrielle. Sans oublier, la promotion du label « Made in Côte d’Ivoire ».

Ce projet de développement industriel prévoit la création de 100 mille emplois d’ici à 2025. En outre, une contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) de cinq milliards de dollars.

Le parrainage en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de la suppression du parrainage pour les prochaines élections locales.Vox Populi annonce que « le parrainage (est) supprimé » puisque « les acteurs politiques des différents pôles (pouvoir, opposition, non-aligné) et la société civile, réunis hier (mardi) au sein de la Commission politique du dialogue national », ont acté cette décision.

Le Quotidien précise que « pour la présidentielle et les Législatives, les choses restent en suspens ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Sarr, l’un des plénipotentiaires de la majorité déclare : « Pour savoir si lors de la prochaine présidentielle il y aura le parrainage, il faut attendre l’évaluation du processus électoral ».

De son côté, rappelle Sud Quotidien, le parrainage est « l’une des réformes introduites dans le Code électoral à la veille de la présidentielle du 26 février 2019 ». Poursuivant, ce journal note qu’il « faisait partie des principaux facteurs bloquants de la tenue des locales du fait des difficultés liées à son application sur le terrain » pour ce type de scrutin.

Citéé par EnQuête, Sagar Traoré, la chargée des élections et relations internationales de l’AJ-PADS (And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme), soutient que dans le cadre des travaux de la Commission politique du dialogue national « seuls quatre ou cinq points sont pour le moment en suspens. (Il s’agit) du statut de l’opposition et de son chef, des organes de gestion des élections, du rôle et de la place de la justice dans le processus électoral et de la rationalisation du calendrier républicain ».

Le Soleil renseigne que « la Commission cellulaire du dialogue politique valide aujourd’hui son rapport d’étape en vue de soumettre au chef de l’Etat, le 31 août au plus tard, un rapport spécial ». Selon le quotidien national, « elle dispose encore de trois mois pour finaliser et déposer sur la table du président de la République le rapport définitif en raison du décret de prolongation du dialogue national ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur dévoile « les secrets de vie du douanier qui a tué sa fille » dimanche dernier aux Mamelles (Dakar). A en croire une source de ce journal, le Colonel Mouhamadou Sall, chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar, aurait été victime de son professionalisme : « C’est l’un des inspecteurs les plus sérieux et rigoureux de sa génération » dans un service qui, avec le Môle 8, pèse 80 % des recettes douanières du Sénégal.

Au cours de son interrogatoire, rapporte L’Observateur, il « n’aurait pas arrêté d’invoquer les forces obscures » en disant notamment : « Même si je vous explique, vous n’allez pas comprendre ».  Ce quotidien se fait aussi l’écho d’une autre hypoyhèse qui expliquerait le drame. Celle d’ « une pratique religieuse excessive » du colonel actuellement interné au service psychiatrique du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann, à Dakar.

Dans Libération, le chef des Sections d’écritures du Môle 2 affirme avoir « une nouvelle mission » consistant à « sauver l’humanité ». Et le premier acte « consistait à sacrifier sa fille (dont) le sang (serait) prophétique ».

Enfin, EnQuête remarque que « la violence a investi la sphère familiale. Depuis des mois, des scènes atroces de meurtres, violences domestiques et conjugales sont notées sur tout le territoire national. Une nouvelle parenthèse de folie collective ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux conséquences du nouveau coronavirus dans le secteur de l’hôtellerie. Et Doudou Gnagna Diop, le président de l’Organisation nationale pour l’intégration du tourisme sénégalais (Onits), tire la sonnette d’alarme car « des entreprises sont au bord de la faillite ».

Présidentielle 2020 : Affi N’Guessan annonce le dépôt de son dossier de candidature jeudi

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé le mardi à Abidjan le dépôt de son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le jeudi prochain. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse.

« Le dépôt de notre candidature, nous allons le faire le jeudi prochain à 10h à la Commission électorale indépendante (CEI)». A dit M. Affi assurant que le parti a même déjà dépassé le quota pour le parrainage et cherche actuellement une marge de sécurité en cas de doublon.

Selon M. Affi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne peut briguer un troisième mandat. Mais, engagé dans le processus et ayant déjà déposé son dossier de candidature, lundi, il a appelé à une unité de l’opposition. Et ce, en vue d’une alternance démocratique et pacifique.

Cependant, les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déclarés pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Mais jusque-là, M. Ouattara est le seul à avoir déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).

Rappelons toutefois que le dépôt de candidature s’achève le 31 août 2020.

Côte d’ivoire : la justice ivoirienne exclu définitivement Laurent Gbagbo du listing électoral

Le tribunal de première instance d’Abidjan a exclu définitivement l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo,  du listing électoral.

Selon un proche de M. Gbagbo, la confirmation de sa radiation a été rendue par la justice le mardi 25 août 2020. Par ailleurs, aucun autre recours ne pourra être fait face à cette décision.

En effet, la raison de cette radiation est liée à sa condamnation en son absence, par la justice ivoirienne. Celle-ci l’a condamné à 20 ans de prison dans l’affaire de « braquage de la BCEAO ». À en croire les explications de l’Etat ivoirien, son régime étant sous embargo financier, se serait servi dans les caisses de l’agence locale de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest pour se fournir en liquidités.

Toutefois, rappelons que le 06 août dernier, une manifestation des partisans de Gbagbo a eu lieu devant le siège de la Commission électorale indépendante. Cette marche a eu pour but de dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne. Mais, cette protestation a été dispersée par la police.

Néanmoins, Georges Ouégnin, chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience par la CEI. Et ce,  le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, président de l’institution électorale ivoirienne.

Suite à cet entretien, il semblerait qu’il y a deux raisons majeures pour appliquer une radiation. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques. Telles étaient les explications que M.Ouégnin a eu à donner aux partisans.

Cependant, rappelons que Laurent Gbagbo est toujours en attente d’un passeport ordinaire ivoirien qui lui permettrait de rentrer en Côte d’ivoire.

La justice ivoirienne entérine la radiation de Gbagbo du listing électoral (Proches)

Le tribunal de première instance d’Abidjan a entériné mardi la radiation de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo du listing électoral ivoirien déboutant ses partisans qui contestaient cette décision, a appris APA de source proche de M. Gbagbo.Selon cette source, la confirmation de la radiation de M. Gbagbo rendue par la justice ce jour est insusceptible de tout recours. Le 06 août dernier, une manifestation des partisans de M. Gbagbo devant le siège de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans l’Est d’Abidjan pour dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne, a été dispersée par la police. 

Toutefois, Georges Armand Ouégnin, le chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, le président de l’institution électorale ivoirienne. 

« Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», avait expliqué M. Ouégnin à ses partisans au sortir de cette rencontre avec le président de la CEI. 

 De ce fait, M. Ouégnin avait appelé ses partisans au calme annonçant qu’il allait recourir à toutes les voies juridiques pendant le contentieux de la liste électorale pour démontrer que M. Gbagbo mérite bien de figurer sur la liste électorale de 2020. 

Présidentielle 2020: Affi annonce le dépôt de son dossier de candidature jeudi

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé mardi à Abidjan le dépôt de son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le jeudi prochain, lors d’une conférence de presse.« Le dépôt de notre candidature, nous allons le faire le jeudi prochain à 10h (GMT, locale) » à la Commission électorale indépendante (CEI), a dit M. Affi assurant que le parti a « même déjà dépassé» le quota pour le parrainage et cherche actuellement une marge de sécurité en cas de doublon.

Selon M. Affi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne peut briguer un « troisième mandat ». Mais, engagé dans le processus et ayant déjà déposé son dossier de candidature, lundi, il a appelé à « une unité de l’opposition » en vue d’une « alternance démocratique et pacifique ».

« Nous avons donc l’obligation de nous rassembler, la volonté individuelle de chacun d’entre nous d’être président de la République ne doit pas primer sur l’intérêt général qui commande que M. Ouattara quitte le pouvoir », a-t-il dit à l’endroit des leaders de l’opposition.  

« Je lance donc ici et maintenant un appel solennel au rassemblement de tous ceux qui se réclament de l’opposition, mettons de côté toutes nos querelles intestines, elles sont mineures et secondaires par rapport à l’intérêt général. C’est ensemble que nous devons engager la bataille », a-t-il déclaré.

L’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara élu en 2010 puis réélu en 2015,  de briguer un troisième mandat au regard de la continuité législative. Cependant, le camp présidentiel estime que le chef d’Etat sortant fera son premier mandat dans la 3e République.

« Le Conseil constitutionnel ne doit pas être le détonateur d’une nouvelle guerre civile en Côte d’Ivoire. En conséquence, un Conseil constitutionnel sérieux et responsable devrait rejeter la candidature de M. Ouattara », a estimé le chef du parti de Laurent Gbagbo.

« Nous nous attendons donc à ce que cette candidature soit invalidée et rejetée (…) mais quelle que soit l’issue constitutionnelle de cette affaire, notre devoir est de bouter ce régime hors du pouvoir et infliger à ce régime la gifle démocratique qu’il mérite au nom d’une alternance apaisée», a-t-il soutenu.

M. Affi a affirmé, en outre, avoir « noté le silence gêné des grandes puissances face à la volte-face du candidat Ouattara », avant d’ajouter « je leur demande une seule chose, nous aider à assurer la régularité du scrutin, car les velléités de tricherie ne manqueront pas ».

« Elles doivent être conscientes qu’un braquage électoral se traduirait par une nouvelle crise électorale », a-t-il poursuivi, évoquant que « si M. Ouattara réussit ce braquage électoral, ce serait aussi de notre faute, à tous, opposants à ce régime ».

Le président du FPI a fait observer que l’opposition n’est pas soudée, soulignant que « Bédié  (le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ne veut pas de nous », en allusion au choix de l’ex-président de collaborer avec le camp qui lui est opposé.

M. Affi a par ailleurs évoqué des morts à l’issue des récentes manifestations de populations dans le pays contre un troisième mandat de M. Ouattara, appelant le chef de l’Etat à retirer sa candidature.

La candidature de M. Ouattara, dira-t-il, a créé des affrontements intercommunautaires, tout en condamnant fermement les appels réels de personnes sur les réseaux sociaux, à des exterminations ethniques. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déclarés pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais jusque-là, M. Ouattara est le seul a avoir déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). Le dépôt de candidature s’achève le 31 août 2020.

Togo: lancement des travaux de la plateforme industrielle d’Adétikopé d’un coût de 130 milliards FCFA

Les travaux de construction de la plateforme logistique et industrielle d’Adétikopé, située au nord de la ville de Lomé, connaît un démarrage effectif et devrait être opérationnelle dès janvier 2021 (phase 1), indique un communiqué transmis mardi à APA.D’un coût d’investissement de plus de 130 milliards de Fcfa, cette plateforme comprend une zone industrielle et des services logistiques intégrés de classe mondiale, au service de l’industrialisation de l’Etat du Togo.

Ce lancement intervient à la suite de la signature d’un partenariat, le 8 juillet 2020, entre la République togolaise et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), entreprise spécialisée dans le développement de parcs industriels à haute valeur ajoutée.

Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), ayant pour actionnaires Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd., via la création de la PIA (Plateforme industrielle d’Adétikopé), l’entreprise en charge du développement de cette plateforme.

Située au nord de Lomé, à environ 27 km du port de la capitale togolaise, cette plateforme de 400 hectares sera développée en deux phases. PIA a la charge de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette zone industrielle intégrée.

Ce projet devrait permettre la transformation des richesses naturelles locales et leur export. D’un investissement total de plus de 130 milliards F CFA (soit 200 millions d’euros), la plateforme vise à  offrir un cadre propice à l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux.

Parmi les nombreux services logistiques de cette plateforme, l’on peut énumérer un parking d’une capacité de 700 camions, un parc pour le stockage de conteneurs d’une capacité de 12 500 EVP, un entrepôt pour charger, décharger et transférer les conteneurs.

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé comprendra également une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques, un espace de stockage du coton et d’autres matières premières ainsi que des routes et emprises routières. Elle devrait permettre à  terme de générer 35 000 emplois directs et indirects.

Pour Alain Saraka, directeur de la stratégie d’ARISE IIP et IS  « cette plateforme va permettre d’industrialiser de nombreux secteurs d’activité togolais, à l’instar du secteur agricole (coton, anacarde, soja, riz, sésame etc.) en créant des rouages performants qui permettront la transformation locale des matières premières et ainsi l’exportation de produits manufacturés qui généreront d’importants revenus pour le pays ».

Pour sa part, M. Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des finances, a soutenu que dans un contexte international morose marqué par l’impact économique de la Covid-19, le lancement des travaux de PIA, une plateforme industrielle dédiée aux investisseurs locaux et étrangers, démontre une fois de plus l’attractivité de l’économie togolaise. 

« Dotée d’une infrastructure moderne et de services logistiques multimodaux intégrés, nous nous réjouissons du développement de cette infrastructure de pointe, l’un des projets phares du PND 2018-2022, qui deviendra sans aucun doute l’un des vecteurs essentiels de la politique d’industrialisation entamée par le Togo », a ajouté M. Sani Yaya. 

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) est issue notamment d’un partenariat entre la République togolaise et Arise IIP. Selon le délai d’exécution, cette plateforme dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2021 pour ce qui concerne la phase 1. 

Arise IIP est une joint-venture entre Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd (Olam). Elle est spécialisée dans les zones industrielles intégrées et son portefeuille comprend actuellement GSEZ, GDIZ, PIA et SAG.

Le poliovirus déclaré « éradiqué » du continent africain (OMS)

Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio a été mardi déclaré « éradiqué » du continent africain par l’Organisation mondiale de la Santé, après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants.« Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) – organisme de certification de l’OMS – déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue » en Afrique, a affirmé sa présidente, Rose Leke, lors d’un événement organisé par visioconférence.

« C’est un moment historique pour l’Afrique », a déclaré la directrice Afrique de l’OMS, Matshidiso Moeti. « À partir de maintenant les enfants qui naîtront sur ce continent n’auront pas à craindre d’être infectés par la polio ».

Cette annonce a également réuni par visioconférence le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus ou les milliardaires et philanthropes nigérians Aliko Dangote et américain Bill Gates.

Provoquée par le poliovirus sauvage, la poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse qui touche principalement les enfants, attaquant la moelle épinière et pouvant provoquer une paralysie irréversible.

Elle était endémique partout dans le monde, jusqu’à la découverte d’un vaccin dans les années 1950.

Bessi Benjamin annonce sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien a annoncé mardi à Abidjan, sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain «pour apporter son expertise à la gestion humaine et sociale» de la Côte d’Ivoire.« (…) Je déclare ma candidature pour apporter  mon expertise à la gestion sociale et humaine au service de notre nation. Je souhaite que ma candidature soit une candidature d’égalité et de progrès humain durable», a dit M. Bessi dans un point-presse estimant que la Côte d’Ivoire « ne pourra se construire sur l’injustice et les inégalités sociales ».

« Chers compatriotes, ma candidature n’est donc ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État au regard des performances qui ont été déjà réalisées depuis les premières années de l’indépendance », a par ailleurs, expliqué le candidat déclaré. 

Auparavant, il a regretté les crises sociales et politiques survenues en Côte d’Ivoire depuis les années 1990 qui ont provoqué la dégradation du climat sociopolitique et l’effritement de la cohésion sociale. 

« Au regard des leçons tirées de toutes les gouvernances politiques antérieures, je suis guidé par le souci de la volonté d’atteindre les objectifs que l’on se fixe dans son agenda politique par le dépassement de soi et l’engagement total au service des autres  pour une politique plus équitable », a promis M. Bessi appelant ses compatriotes à lui accorder leurs suffrages pour remporter cette échéance électorale. 

Il a conclu en insistant que « je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à tous nos compatriotes la fierté d’être ivoirien».

Des jeunes sensibilisés sur la solidarité et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale « Change Human’s Life», une organisation de la société civile qui promeut la solidarité, a célébré mardi à Abidjan la troisième édition du « Trajet de l’espérance », un événement de promotion de la solidarité au cours duquel des jeunes ont été sensibilisés lors d’un panel sur la nécessité de cultiver les valeurs et solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. « Le trajet de l’espérance» , organisé en marge de la Journée nationale de la solidarité en Côte d’Ivoire,  vise à sensibiliser les populations sur les valeurs de solidarité qui sont le partage, l’entraide, la compassion et la contribution au  renforcement de la cohésion sociale.

« Le trajet de l’espérance, c’est un événement de solidarité que nous organisons en marge de la Journée nationale de solidarité en Côte d’Ivoire pour inciter les populations et toute la communauté à faire des actions de solidarité pour un développement harmonieux et un développement durable de la Côte d’Ivoire», a expliqué dans un discours, Hermann Kouamé, le président de cette ONG.

Poursuivant, il a ajouté « qu’il s’agit pour nous de mettre en corrélation des entreprises, des organisations de la société civile et la population pour une synergie d’actions de solidarité».

De son avis, le développement inclusif de la Côte la Côte d’Ivoire « passera par les actions solidaires de ses fils entre eux».

«La cohésion sociale et la solidarité sont des mots qui se complètent », a estimé pour sa part, Kouadio Konan, le représentant du maire de la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan) qui a abrité cette activité.

Par ailleurs, il a encouragé les jeunes à s’inscrire dans les actions de solidarité et  de cohésion sociale en évitant de se  faire manipuler par les politiques. Une distribution de kits alimentaires à des familles vulnérables, a clôturé cette  troisième édition du « Trajet de l’espérance », qui avait pour slogan: « Moi jeune, pour la solidarité et la cohésion sociale, je m’engage ».