Covid-19/secteur informel : plus de 2500 entités ont déjà bénéficié du Fonds d’appui

2779 entités ont déjà été admises pour bénéficier du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) mis en place par les autorités ivoiriennes.

En effet, le FASI a été créé dans l’objectif d’accompagner les acteurs de ce secteur contre la Covid-19. Le président du Comité de gestion du FASI, Oguié Sain à de ce faite rencontré les acteurs du secteur informel dans le cadre de la 5ème réunion hebdomadaire du Comité paritaire technique sur la Covid-19.

« Apres une vague de 1260 bénéficiaires et une autre de 1.119, le vendredi 22 mai dernier, une troisième vague de 400 bénéficiaires ont touché leur chèque le 29 mai, portant ainsi le nombre à 2779 », indique une note d’information.

Lors de cette rencontre, le président du FASI a entretenue les acteurs du secteur privé sur l’ensemble des critères pour bénéficier de ce fonds d’appuis. Il s’agit entre autre d’être du secteur informel et préalablement reconnu comme tel,  prouver que l’on est un acteur impacté négativement par la crise à travers une baisse du chiffre d’affaires ou des recettes.

Le postulant, « doit justifier du paiement de taxes au niveau des collectivités décentralisées, disposer de justificatifs prouvant l’existence de l’activité avant la pandémie et avoir un plan viable de maintien ou de relance de l’activité ».

Concernant la phase transitoire, M. Oguié a ajouté que « celui-ci porte sur un montant de 10 milliards FCFA, représentant 10% de la dotation de ce fonds, le mode financier retenu est celui de la subvention forfaitaire. Les montants attribués ont été fixés à un maximum de 300 000 FCFA par acteur du secteur informel. A l’intérieur, quelques déclinaisons sectorielles ont été faites avec des étages de 200 000 FCFA et de 300 000 FCFA ». Soulignant que sur cette base au minimum 33 000 acteurs du secteur informel seront pris en compte.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la grogne sociale

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement des heurts constatés ces derniers jours dans des villes du pays où la prolongation de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu agace certains jeunes.EnQuête indique que « le virus embrase la rue » avec des manifestations contre les restrictions dans le transport interurbain. Ce journal ajoute qu’ « après les populations de Touba (centre), Diourbel (centre), Mbacké (centre), Thiès (ouest)…, c’était hier au tour de celles de Dakar de sortir dans les rues. Ça a chauffé (dans la soirée) à Grand-Yoff, Niarry Tally et Grand-Dakar ».

Pendant ce temps, EnQuête rapporte que « les auditions se poursuivent à Mbacké, Touba et Diourbel où des jeunes (ayant) manifesté pour la levée du couvre-feu ont été interpellés. Ils seront déférés au parquet ».

Cité par Sud Quotidien, Thierdo Mouride Sadikh de l’Association islamique pour servir le soufisme déclare : « Ce qui s’est passé à Touba est un fait inédit. (Dans) cette ville (religieuse), les gens ont l’habitude d’encaisser beaucoup de choses. Il faut vraiment que le chef de l’Etat puisse revoir, avec ses techniciens de la santé et son ministre de l’Intérieur, leurs (décisions) et les mesures d’accompagnement qui vont permettre aux gens de reprendre leurs activités ».

L’AS souligne que « la révolte gagne la capitale ». En effet, fait savoir ce quotidien, « l’état d’urgence imposé par les autorités gouvernementales n’est plus du goût de (certains) Sénégalais. Dans plusieurs quartiers de Dakar, les jeunes sont descendus dans les rues en brûlant des pneus ».

« Dakar (est) en feu », s’exclame Vox Populi. Dans quelques communes, « les jeunes (ont contraint) les forces de l’ordre à des courses-poursuites sans fin, à user de grenades lacrymogènes et même à jouer aux (sapeurs) pompiers pour (dégager) des routes en éteignant (les feux) ».

En tout cas, « le feu couve », renchérit Le Quotidien, non sans mentionner que cette « situation montre la défiance qui escorte de plus en plus les décisions des autorités ». Pour sa part, L’Observateur annonce que « le garçon heurté par une voiture de la Police (à Kaolack, centre) est dans un état critique ».

Dans les colonnes de ce journal, Moussa Diaw, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord) met en garde : « l’Etat doit adapter (sa) stratégie à certaines réalités, de manière à alléger cette pression sociale qui pèse sur la population. Si on ne désamorce pas la bombe, ça risque d’imploser socialement et on (peut) avoir une situation incontrôlable ».

Pour calmer les manifestants, Le Soleil renseigne qu’on se dirige « vers la levée des restrictions » sur les transports. Lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, le président de la République Macky Sall, « confirmant la stratégie d’assouplissement graduel des mesures restrictives, a instruit le ministre des Transports terrestres et aériens en relation avec le ministre de l’Intérieur, de travailler avec les partenaires du secteur des transports, à la levée des restrictions selon des modalités à convenir ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national fait un focus sur « les raisons de la libération de (Seydina Fall) Bougazelli ». Le Soleil précise que « le juge Samba Sall est convaincu par les arguments de la défense selon lesquels, la détention de leur client n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Il s’y ajoute que le responsable (de l’Alliance Pour la République, parti au pouvoir) a une santé fragile ».

« La sixième demande a été la bonne puisque le Doyen des juges lui a accordé la liberté provisoire, conformément au réquisitoire du parquet. (Toutefois), l’ex-député fait l’objet d’un contrôle judiciaire puisque la procédure pour laquelle il a été écroué, va suivre son cours », précise Le Soleil.

Bougazelli a été arrêté le 14 novembre dernier, à la station d’essence de Ngor (commune de Dakar), par des éléments de la section de recherches de la Gendarmerie avec 32 millions en faux billets.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la grogne sociale

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement des heurts constatés ces derniers jours dans des villes du pays où la prolongation de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu agace certains jeunes.EnQuête indique que « le virus embrase la rue » avec des manifestations contre les restrictions dans le transport interurbain. Ce journal ajoute qu’ « après les populations de Touba (centre), Diourbel (centre), Mbacké (centre), Thiès (ouest)…, c’était hier au tour de celles de Dakar de sortir dans les rues. Ça a chauffé (dans la soirée) à Grand-Yoff, Niarry Tally et Grand-Dakar ».

Pendant ce temps, EnQuête rapporte que « les auditions se poursuivent à Mbacké, Touba et Diourbel où des jeunes (ayant) manifesté pour la levée du couvre-feu ont été interpellés. Ils seront déférés au parquet ».

Cité par Sud Quotidien, Thierdo Mouride Sadikh de l’Association islamique pour servir le soufisme déclare : « Ce qui s’est passé à Touba est un fait inédit. (Dans) cette ville (religieuse), les gens ont l’habitude d’encaisser beaucoup de choses. Il faut vraiment que le chef de l’Etat puisse revoir, avec ses techniciens de la santé et son ministre de l’Intérieur, leurs (décisions) et les mesures d’accompagnement qui vont permettre aux gens de reprendre leurs activités ».

L’AS souligne que « la révolte gagne la capitale ». En effet, fait savoir ce quotidien, « l’état d’urgence imposé par les autorités gouvernementales n’est plus du goût de (certains) Sénégalais. Dans plusieurs quartiers de Dakar, les jeunes sont descendus dans les rues en brûlant des pneus ».

« Dakar (est) en feu », s’exclame Vox Populi. Dans quelques communes, « les jeunes (ont contraint) les forces de l’ordre à des courses-poursuites sans fin, à user de grenades lacrymogènes et même à jouer aux (sapeurs) pompiers pour (dégager) des routes en éteignant (les feux) ».

En tout cas, « le feu couve », renchérit Le Quotidien, non sans mentionner que cette « situation montre la défiance qui escorte de plus en plus les décisions des autorités ». Pour sa part, L’Observateur annonce que « le garçon heurté par une voiture de la Police (à Kaolack, centre) est dans un état critique ».

Dans les colonnes de ce journal, Moussa Diaw, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord) met en garde : « l’Etat doit adapter (sa) stratégie à certaines réalités, de manière à alléger cette pression sociale qui pèse sur la population. Si on ne désamorce pas la bombe, ça risque d’imploser socialement et on (peut) avoir une situation incontrôlable ».

Pour calmer les manifestants, Le Soleil renseigne qu’on se dirige « vers la levée des restrictions » sur les transports. Lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, le président de la République Macky Sall, « confirmant la stratégie d’assouplissement graduel des mesures restrictives, a instruit le ministre des Transports terrestres et aériens en relation avec le ministre de l’Intérieur, de travailler avec les partenaires du secteur des transports, à la levée des restrictions selon des modalités à convenir ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national fait un focus sur « les raisons de la libération de (Seydina Fall) Bougazelli ». Le Soleil précise que « le juge Samba Sall est convaincu par les arguments de la défense selon lesquels, la détention de leur client n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Il s’y ajoute que le responsable (de l’Alliance Pour la République, parti au pouvoir) a une santé fragile ».

« La sixième demande a été la bonne puisque le Doyen des juges lui a accordé la liberté provisoire, conformément au réquisitoire du parquet. (Toutefois), l’ex-député fait l’objet d’un contrôle judiciaire puisque la procédure pour laquelle il a été écroué, va suivre son cours », précise Le Soleil.

Bougazelli a été arrêté le 14 novembre dernier, à la station d’essence de Ngor (commune de Dakar), par des éléments de la section de recherches de la Gendarmerie avec 32 millions en faux billets.

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au déconfinement, à la situation épidémiologique au Maroc, à la baisse spectaculaire des ventes des véhicules et à la méthode « Name and shame » pour traiter les retards de paiement.Sous le titre « Vigilance », +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’alors que le 10 juin approche, il y a comme un relâchement auprès de nombreux citoyens, rappelant que la fin de l’état d’urgence ou bien du confinement ne veut pas dire absolument que la prévention est terminée.

« Faut-il se démobiliser une fois pour toutes au risque de perdre tous les acquis et rendre tous les sacrifices consentis vains ou bien faut-il opter pour un déconfinement progressif et adapté pour maintenir tous les acquis et faire durer la singularité de l’expérience marocaine encore plus ? » Lance le quotidien.

Il y a beaucoup de défis en jeu pour prendre des décisions hâtives et se relâcher rapidement, souligne-t-il, estimant que la vigilance doit rester de mise et tous les citoyens sont invités à rester prudents jusqu’à nouvel ordre.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a appelé le patronat marocain à déployer une action de dépistage massif dans le cadre participatif de gestion de la pandémie du Covid 19.

Cette opération permettra aux chefs d’entreprises de protéger les salariés et de limiter le risque de propagation du virus en appliquant des tests de dépistage à leurs employés et ce à l’instar de l’opération de dépistage massif menée depuis le 16 mai dans les établissements bancaires en partenariat entre le ministère de la santé et le GPBM et qui a donné d’excellents résultats par la découverte de seulement 2 cas infectés sur plus de 8.100 tests effectués à ce jour.

+Al Massae+ relève que les cas de guérison de l’épidémie du coronavirus ont enregistrée une flambée ces derniers 4 jours, en dépassant 1.000 cas avec un taux de rémission avoisinant les 84%.

Le nombre de cas actifs a, pour sa part, fortement baissé, atteignant 1.061 cas, fait remarquer la publication, ajoutant que ces données font suite à la modification du protocole de prise en charge depuis la dernière semaine du mois de Ramadan.

En effet, la durée de prise en charge avait été réduite à 10 jours au lieu de 20 jours auparavant. Aussi, si auparavant, après deux tests PCR négatifs, réalisés à 48 heures d’intervalle, le patient devait rester 14 jours en confinement à l’hôpital. Aujourd’hui, le malade peut rester en isolement chez lui. Ce qui a permis de décongestionner les hôpitaux afin qu’ils puissent traiter les autres pathologies, fait savoir le journal.

+Al Alam+ note que la hausse substantielle du nombre de rémissions, la baisse en termes de nouveaux cas détectés en plus de la limitation des foyers de contamination, sont des indicateurs sur une levée très proche du confinement.

Par ailleurs, les experts préviennent, pour leur part, qu’il est impossible de contrôler définitivement l’épidémie. Ce qui laisse place à un optimisme prudent. Dans ce sens, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué qu’il n’est pas question de lever les mesures de l’état d’urgence sanitaire avant le 10 juin bien que certaines mesures aient été prises. Le ministre a appelé les citoyens à respecter les mesures préventives en vigueur en attendant de prochaines décisions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que les statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) relèvent une baisse de 82,7 % des ventes au mois de mai 2020 comparativement à mai 2019, avec 2.298 unités vendues tous segments confondus.

Ainsi, les ventes des voitures neuves ont enregistré une baisse de -45,46% avec 36.123 véhicules vendus au total à fin mai 2020 contre 66.234 voitures écoulées sur la même période de l’année dernière.

Se référant aux dernières statistiques de l’Aivam, les véhicules particuliers (VP) sont en baisse de -46,95% à fin mai 2020 enregistrant sur cette période 31.576 unités vendues contre 59.516 immatriculations comptabilisées à fin mai 2019. Les véhicules utilitaires légers (VUL) ne sont pas épargnés par la baisse générale (-32,32%), puisqu’à fin 2020, on compte 4.547 VUL vendus alors qu’à fin mai 2019, le compteur affiche 6.718 ventes. Il en ressort un recul de -32,32%, précise la publication.

Revenant sur les 508 mesures rendues publiques par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) dans le cadre du Plan de relance économique, +l’Économiste+ fait observer qu’une liste aussi longue de demandes faites à l’Etat marque un changement important dans le management des revendications/doléances.

Pour se donner des chances de réussir, elle devra mobiliser de grosses ressources de lobbying, sur une période longue, note la publication, relevant que de toutes ces mesures, la plus importante est le traitement des retards de paiement.

La Confédération a lancé sur le bout des lèvres la procédure «Name and shame», désigner publiquement le mauvais payeur et lui faire honte, explique-t-il, concédant que « c’est une méthode dure, mais dans le monde, c’est la seule qui fonctionne ».

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au déconfinement, à la situation épidémiologique au Maroc, à la baisse spectaculaire des ventes des véhicules et à la méthode « Name and shame » pour traiter les retards de paiement.Sous le titre « Vigilance », +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’alors que le 10 juin approche, il y a comme un relâchement auprès de nombreux citoyens, rappelant que la fin de l’état d’urgence ou bien du confinement ne veut pas dire absolument que la prévention est terminée.

« Faut-il se démobiliser une fois pour toutes au risque de perdre tous les acquis et rendre tous les sacrifices consentis vains ou bien faut-il opter pour un déconfinement progressif et adapté pour maintenir tous les acquis et faire durer la singularité de l’expérience marocaine encore plus ? » Lance le quotidien.

Il y a beaucoup de défis en jeu pour prendre des décisions hâtives et se relâcher rapidement, souligne-t-il, estimant que la vigilance doit rester de mise et tous les citoyens sont invités à rester prudents jusqu’à nouvel ordre.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a appelé le patronat marocain à déployer une action de dépistage massif dans le cadre participatif de gestion de la pandémie du Covid 19.

Cette opération permettra aux chefs d’entreprises de protéger les salariés et de limiter le risque de propagation du virus en appliquant des tests de dépistage à leurs employés et ce à l’instar de l’opération de dépistage massif menée depuis le 16 mai dans les établissements bancaires en partenariat entre le ministère de la santé et le GPBM et qui a donné d’excellents résultats par la découverte de seulement 2 cas infectés sur plus de 8.100 tests effectués à ce jour.

+Al Massae+ relève que les cas de guérison de l’épidémie du coronavirus ont enregistrée une flambée ces derniers 4 jours, en dépassant 1.000 cas avec un taux de rémission avoisinant les 84%.

Le nombre de cas actifs a, pour sa part, fortement baissé, atteignant 1.061 cas, fait remarquer la publication, ajoutant que ces données font suite à la modification du protocole de prise en charge depuis la dernière semaine du mois de Ramadan.

En effet, la durée de prise en charge avait été réduite à 10 jours au lieu de 20 jours auparavant. Aussi, si auparavant, après deux tests PCR négatifs, réalisés à 48 heures d’intervalle, le patient devait rester 14 jours en confinement à l’hôpital. Aujourd’hui, le malade peut rester en isolement chez lui. Ce qui a permis de décongestionner les hôpitaux afin qu’ils puissent traiter les autres pathologies, fait savoir le journal.

+Al Alam+ note que la hausse substantielle du nombre de rémissions, la baisse en termes de nouveaux cas détectés en plus de la limitation des foyers de contamination, sont des indicateurs sur une levée très proche du confinement.

Par ailleurs, les experts préviennent, pour leur part, qu’il est impossible de contrôler définitivement l’épidémie. Ce qui laisse place à un optimisme prudent. Dans ce sens, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué qu’il n’est pas question de lever les mesures de l’état d’urgence sanitaire avant le 10 juin bien que certaines mesures aient été prises. Le ministre a appelé les citoyens à respecter les mesures préventives en vigueur en attendant de prochaines décisions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que les statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) relèvent une baisse de 82,7 % des ventes au mois de mai 2020 comparativement à mai 2019, avec 2.298 unités vendues tous segments confondus.

Ainsi, les ventes des voitures neuves ont enregistré une baisse de -45,46% avec 36.123 véhicules vendus au total à fin mai 2020 contre 66.234 voitures écoulées sur la même période de l’année dernière.

Se référant aux dernières statistiques de l’Aivam, les véhicules particuliers (VP) sont en baisse de -46,95% à fin mai 2020 enregistrant sur cette période 31.576 unités vendues contre 59.516 immatriculations comptabilisées à fin mai 2019. Les véhicules utilitaires légers (VUL) ne sont pas épargnés par la baisse générale (-32,32%), puisqu’à fin 2020, on compte 4.547 VUL vendus alors qu’à fin mai 2019, le compteur affiche 6.718 ventes. Il en ressort un recul de -32,32%, précise la publication.

Revenant sur les 508 mesures rendues publiques par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) dans le cadre du Plan de relance économique, +l’Économiste+ fait observer qu’une liste aussi longue de demandes faites à l’Etat marque un changement important dans le management des revendications/doléances.

Pour se donner des chances de réussir, elle devra mobiliser de grosses ressources de lobbying, sur une période longue, note la publication, relevant que de toutes ces mesures, la plus importante est le traitement des retards de paiement.

La Confédération a lancé sur le bout des lèvres la procédure «Name and shame», désigner publiquement le mauvais payeur et lui faire honte, explique-t-il, concédant que « c’est une méthode dure, mais dans le monde, c’est la seule qui fonctionne ».

Retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire: Thabo M’beki dit ses vérités

L’ancien chef d’Etat sud-africain, Thabo M’béki s’est exprimé à propos de la levée de certaines restrictions, assorties à la libération sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. L’ancien médiateur de la crise ivoirienne souhaite vivement le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

La Cour pénale internationale (CPI) a décidé de lever les restrictions relatives aux conditions de libération de Charles Blé Goudé et de Laurent Gbagbo, le 28 mai 2020. L’ex Président ivoirien a envoyé ses avocats récupérer son passeport auprès du greffe de la CPI. Ainsi, l’ancien Président ivoirien et son filleul, sont désormais autorisés à se rendre dans tout État faisant partie du Statut de Rome.

Thabo M’Béki souhaite voir l’ancien chef d’État ivoirien regagner son pays. « Il est temps pour la Côte d’Ivoire de traverser le Rubicon. Le retour possible de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire après son acquittement pour crimes contre l’humanité pourrait bien être le catalyseur des négociations dans ce pays », a déclaré le successeur de Nelson Mandela sur Twitter.

« Il se pourrait très bien que le retour au pays de M. Laurent Gbagbo … soit très bien le moment où enfin, les Ivoiriens se réuniront pour négocier et convenir d’un nouvel ordre pour leur pays … » a-t-il ajouté.

Selon des sources d’information, des négociations sont en cours, pour un retour de l’ancien président sur la terre de ses ancêtres. Dans quelques jours, une mission conjointe de la CPI et des Nations Unies viendra à Abidjan, pour évoquer le cas « Gbagbo et Blé Goudé » avec le Président Alassane Ouattara.

Les députés adoptent 03 projets de loi sur le renforcement des sociétés d’Etat

Le ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, a soumis aux députés trois projets de loi, relatifs à la gouvernance des sociétés du portefeuille de l’État.  Le mardi 02 juin 2020, la  Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale (Caef) s’est réunie à Abidjan, afin d’examiner ces trois projets de loi.

Exposant les motifs de ces textes de loi, Moussa Sanogo a indiqué qu’il s’agit, en ce qui concerne la loi n°97-519 portant définition et organisation des sociétés d’État qui a été réécrite, d’adapter ses dispositions aux textes communautaires, en particulier l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique (Auscgie), conformément aux engagements souscrits par les États parties au Traité de l’Ohada.

Il était question aussi de combler les insuffisances relevées par les dirigeants des entreprises publiques et les services compétents de l’État, dans l’application de la loi 97-519 précitée et de pallier le vide juridique résultant de l’absence ou de l’insuffisance des textes d’application ; mais également de légaliser les normes et pratiques de gouvernance issues de la nouvelle stratégie de gestion du portefeuille de l’État.

Le deuxième projet de loi porte sur les sociétés à participation financière publique et vise particulièrement le renforcement de la gouvernance et des performances par une amélioration de la gestion. Enfin, le troisième texte adopté par les députés fixe les règles générales relatives aux établissements publics nationaux (Epn) et la création de catégories d’établissements publics. Il introduit des modifications et édicte clairement de nouvelles règles de gestion. Il prend en compte la définition du contrôleur budgétaire qui n’existait pas dans la loi n°98-388 du 2 juillet 1998, classifie les Epn et définit les ressources dont ils peuvent avoir besoin pour leurs activités.

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un important secteur parapublic en vue d’accélérer son développement économique et de soutenir certaines missions d’intérêt général, dès son accession à la souveraineté nationale. L’évolution de l’environnement des affaires et les objectifs de renforcement de la gouvernance et des performances dudit secteur ont conduit à un réaménagement constant du cadre juridique des sociétés publiques, dont le dernier en date est l’adoption, le 4 septembre 1997, de la loi n°97-519 portant définition et organisation des sociétés d’État.

«Si ces textes ont amélioré significativement la gestion des sociétés d’État, à travers notamment l’introduction de mécanismes innovants de gouvernance, ils se sont avérés, à la pratique, insuffisants et limités, du fait des difficultés d’application de certaines de leurs dispositions et de l’absence, à ce jour, de décrets d’application », selon le commissaire du gouvernement.

Les sociétés du portefeuille de l’État se portent bien, sinon mieux. Interrogé par les députés de la Commission des affaires économiques et financières (Caef) de l’Assemblée nationale qui voulaient en savoir plus sur la qualité dudit portefeuille, le ministre Moussa Sanogo a tenu des propos rassurants : les résultats des sociétés d’État sont en évolution constante depuis les cinq dernières années.
Il existe des sociétés déficitaires de plusieurs milliards qui ont affiché, ces deux dernières années, une évolution largement positive, a-t-il soutenu.

Ce regain de performance n’est pas le fait du hasard. «L’État a décidé de prendre à bras-le-corps la question de la qualité de son portefeuille. Les organes de gestion et les modes de recrutement font l’objet d’un suivi rapproché. Les entreprises du portefeuille sont aujourd’hui astreintes à un reporting, au moins tous les trois mois, de l’ensemble de leurs opérations. Et les résultats qu’elles affichent sont examinés en Conseil des ministres, de sorte que des dispositions puissent être prises avant que les choses ne se dégradent davantage, pour celles d’entre elles qui affichent des évolutions qui ne sont pas satisfaisantes. Aucune société d’État ou à participation financière publique ne peut passer aujourd’hui une période de trois ans sans subir d’audits», a-t-il indiqué

Le commissaire du gouvernement a dissipé les inquiétudes manifestées par les députés au sujet de la Société ivoirienne de raffinage (la Sir) et de la Banque de l’habitat en Côte d’Ivoire (Bhci). Moussa Sanogo a assuré que la Sir est sortie de la zone rouge et se porte plutôt bien. La preuve: la société affiche, depuis trois ans, des résultats excédentaires de 45 milliards de FCfa en 2018 et 23 milliards en 2019, selon le ministre.

Concernant la Bhci qui n’avait pas réussi son ouverture de capital, elle est loin d’être insolvable. «La banque n’est pas insolvable » comme cela se murmure. Elle est confrontée à des difficultés de liquidités et l’État a pris des dispositions pour que certains de ses démembrements puissent l’appuyer. « L’État a repris la main et travaille à ce que les questions de liquidités connues soient réglées pour que la banque ait suffisamment de ressources pour régler au quotidien les demandes de liquidités », a-t-il assuré.

Malawi : Human Rights Watch appelle à un vote libre et équitable

Les autorités du Malawi devraient garantir des conditions propices à un vote libre et équitable lors de la prochaine reprise de l’élection présidentielle, a déclaré mercredi l’organisation de défense des droits humains.HRW a indiqué que les autorités de Lilongwe devraient « élaborer immédiatement des processus qui garantiront des élections libres, équitables et sûres », à un moment où règne la confusion quant à la date réelle de la reprise du vote attendue avec impatience.

« Elles devraient appliquer une série de mesures pour protéger les citoyens contre la violence et poursuivre les responsables en justice », a déclaré Dewa Mavhinga, Directrice de HRW en Afrique australe.

La reprise a été ordonnée par la Cour constitutionnelle du Malawi en février après que l’opposition du pays a réussi à faire appel du résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière, qui a été remporté de justesse par le président Peter Mutharika.

La victoire de Mutharika a été annulée pour de sérieuses irrégularités, et il a été ordonné la tenue de nouvelles élections dans les 150 jours, les 150 jours expirant le 3 juillet.

Selon la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, il y a eu un pic de violence à motivation politique contre les membres de l’opposition, les militants des droits de l’homme et les journalistes depuis mai, sans que les responsables présumés n’aient été arrêtés.

Parmi les actes de violence figurent l’attentat au cocktail Molotov contre des bureaux de Lilongwe du Mouvement de transformation uni, dirigé par le vice-président Saulos Chilima et la lapidation de son convoi alors qu’il se rendait à un rassemblement de campagne.

Un certain nombre de journalistes ont été attaqués alors qu’ils couvraient des rassemblements électoraux à travers le pays, la branche locale du Media Institute of Southern Africa déclarant que « les journalistes sont de plus en plus victimes de violences politiques alors que le pays se prépare pour les nouvelles élections présidentielles ».

Il y a une confusion au sujet de la date de la reprise, la Commission électorale du Malawi ayant initialement choisi le 2 juillet comme date du scrutin, pour la modifiant ensuite au 23 juin sur l’avis de la Commission des affaires juridiques du Parlement.

Le Procureur général du pays, Kalekeni Kaphale, a cependant fait valoir que la Commission s’était mal orientée car il n’avait pas le pouvoir de fixer les dates des élections et que seul le Parlement en tant qu’organe à part entière avait le mandat de le faire.

Malawi : Human Rights Watch appelle à un vote libre et équitable

Les autorités du Malawi devraient garantir des conditions propices à un vote libre et équitable lors de la prochaine reprise de l’élection présidentielle, a déclaré mercredi l’organisation de défense des droits humains.HRW a indiqué que les autorités de Lilongwe devraient « élaborer immédiatement des processus qui garantiront des élections libres, équitables et sûres », à un moment où règne la confusion quant à la date réelle de la reprise du vote attendue avec impatience.

« Elles devraient appliquer une série de mesures pour protéger les citoyens contre la violence et poursuivre les responsables en justice », a déclaré Dewa Mavhinga, Directrice de HRW en Afrique australe.

La reprise a été ordonnée par la Cour constitutionnelle du Malawi en février après que l’opposition du pays a réussi à faire appel du résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière, qui a été remporté de justesse par le président Peter Mutharika.

La victoire de Mutharika a été annulée pour de sérieuses irrégularités, et il a été ordonné la tenue de nouvelles élections dans les 150 jours, les 150 jours expirant le 3 juillet.

Selon la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, il y a eu un pic de violence à motivation politique contre les membres de l’opposition, les militants des droits de l’homme et les journalistes depuis mai, sans que les responsables présumés n’aient été arrêtés.

Parmi les actes de violence figurent l’attentat au cocktail Molotov contre des bureaux de Lilongwe du Mouvement de transformation uni, dirigé par le vice-président Saulos Chilima et la lapidation de son convoi alors qu’il se rendait à un rassemblement de campagne.

Un certain nombre de journalistes ont été attaqués alors qu’ils couvraient des rassemblements électoraux à travers le pays, la branche locale du Media Institute of Southern Africa déclarant que « les journalistes sont de plus en plus victimes de violences politiques alors que le pays se prépare pour les nouvelles élections présidentielles ».

Il y a une confusion au sujet de la date de la reprise, la Commission électorale du Malawi ayant initialement choisi le 2 juillet comme date du scrutin, pour la modifiant ensuite au 23 juin sur l’avis de la Commission des affaires juridiques du Parlement.

Le Procureur général du pays, Kalekeni Kaphale, a cependant fait valoir que la Commission s’était mal orientée car il n’avait pas le pouvoir de fixer les dates des élections et que seul le Parlement en tant qu’organe à part entière avait le mandat de le faire.

Maggi lance un site web avec plus de 40 recettes africaines

La marque Maggi du géant agroalimentaire Nestlé lance un site web avec des déclinaisons originales de plus de 40 recettes du continent africain, répondant à la soif du numérique et de la connaissance nutritionnelles de ses consommateurs.La présentation de l’interface a été faite, mercredi,  lors d’une conférence de presse virtuelle, ainsi que la saison 2 de Yélo Péppé, une nouvelle série à succès consacrée à l’éducation nutritionnelle, en ligne sur YouTube dès le 8 juin 2020.

Ce site web, le premier du genre en Afrique centrale et occidentale, vise à proposer des déclinaisons originales de plats africains, tout en contribuant à l’objectif de Nestlé d’améliorer la qualité de vie et de contribuer à un avenir plus sain.

Il propose plus de 40 recettes africaines sur une plateforme intuitive, aide les familles à préparer des repas équilibrés et nutritifs. On y trouve des recettes pour enfants, les cuisiniers qui aiment les grands classiques et les repas mijotés qui font gagner du temps, toutes disponibles en anglais et en français.

« Maggi innove une fois de plus en proposant différentes variations de plats populaires africains qui offrent quelque chose à tous les amoureux de la cuisine », a déclaré Dominique Allier, directeur général de la division culinaire de Nestlé Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Nous sommes fiers d’être la première région du monde choisie par Maggi pour lancer ce site web inédit », a-t-il ajouté. Il a été conçu en collaboration avec de grands chefs africains, des nutritionnistes et des influenceurs dans le domaine de l’alimentation locale.

Le nouveau site donne par exemple des conseils utiles sur la manière d’augmenter son apport en fer et d’équilibrer les plats. Il intègre des astuces de santé et du bien-être, et des régimes alimentaires nutritifs avec les plats préférés des familles africaines.

Le nouveau site web et la série Yelo Pèppè sont des illustrations  des engagements de Maggi envers les consommateurs depuis 2017. Après le succès de la première saison de Yelo Pèppè, qui a enregistré plus de 20,3 millions de vues, Maggi se dit « heureux » de présenter la deuxième saison de l’émission.