Le Maroc plaide pour une mobilisation accrue de la coalition anti-Daesh en Afrique de l’Ouest et au Sahel

Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, a pris part, jeudi, à la réunion ministérielle du Groupe restreint de la coalition anti-Daech, co-présidée par le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo et le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio.Intervenant lors de cette réunion, qui a connu la participation de 30 pays, le ministre marocain a attiré l’attention sur le fait que Daech cherche à tirer profit de la situation créée par la pandémie de Coronavirus, pour tenter d’orchestrer son retour, en intensifiant des actes de violences observés dans plusieurs régions du monde, y compris au Sahel et en Afrique de l’Ouest, lit-on sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères.

Dans ce sens, le ministre a appelé à redoubler d’efforts pour assurer la défaite globale et durable de ce groupe terroriste, en le privant à la fois du temps, de l’espace et des ressources nécessaires au soutien de ses actions violentes.

Il a particulièrement souligné l’importance d’endiguer la menace terroriste en l’Afrique, relevant, à cet égard, que les efforts collectifs de la coalition ont permis d’anéantir l’ambition territoriale de Daech au Moyen Orient.

Tout en partageant avec les membres de la coalition l’évaluation que le Maroc fait de la situation sur le continent africain au cours des derniers mois, le responsable gouvernemental a indiqué, notamment, que les combattants terroristes affiliés à Daech en Afrique utilisent des armes sophistiquées – dont des drones, et nourrissent l’ambition de contrôler des communautés locales, tout en s’employant à attirer des combattants d’autres branches terroristes.

Il a précisé, également, que les combattants terroristes affiliés à Daech en Afrique étaient estimés à environ 6.000 combattants et que le continent connaissait, aujourd’hui, une forte augmentation des attentats en Afrique centrale et au Sahel.

En renouvelant le plaidoyer du Maroc pour une plus grande attention sur l’évolution de la dynamique terroriste en Afrique, Bourita a appelé à mobiliser davantage de soutien aux efforts des Etats africains et à leurs mécanismes sous-régionaux de lutte contre le terrorisme.

À cet égard, le ministre a rappelé les conclusions issues des concertations tenues lors de la session régionale sur la menace de Daech en Afrique, tenue à Skhirat, au Maroc, en juin 2018.

La réunion ministérielle du Groupe restreint de la coalition anti-Daech a été sanctionnée par l’adoption d’une Déclaration ministérielle réaffirmant, notamment, l’engagement des membres à coopérer dans tous les domaines d’action de la Coalition, afin d’assurer une défaite globale et durable de Daech.

Maroc : Large campagne de dépistage du Covid-19 dans le secteur privé

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) lance une opération de dépistage massif au sein des entreprises dans le sillage de la reprise des activités économiques, indique la CGEM sur son portail électronique.« Sur hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la CGEM a été chargée de coordonner, en partenariat avec le ministère de la Santé et celui de l’Intérieur, une très large campagne de dépistage du Covid-19 auprès des employés du secteur privé. Cette opération vise à limiter le risque de propagation du virus en entreprise et garantir une reprise d’activité sécurisée et sereine », lit-on sur le site de la Confédération.

A ce titre, la CGEM a mis à disposition de ses membres un formulaire, les invitant à le remplir, afin de recueillir les informations «indispensables à une gestion rapide et fluide de cette opération responsable et citoyenne».

Dès réception des réponses, le responsable désigné par l’entreprise sera contacté pour organiser la réalisation des tests « dans les plus brefs délais », précise le patronat.

A noter que toute reprise ou poursuite d’activité est conditionnée par la participation à cette campagne de dépistage, l’objectif est que cette reprise intervienne dans les meilleures conditions en termes de sécurité sanitaire.

 

Arrivée de la dépouille mortelle de N’St Cophies à Abidjan: voici ce que l’Etat prévoit pour ses obsèques

Après avoir pris en charge le rapatriement de la dépouille mortelle de N’St Cophies, l’Etat permettra aux mélomanes et confrères artistes de rendre un hommage bien mérité en terre ivoirienne à cet artiste ivoirien.

Arrivée ce mercredi 3 juin à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, c’est avec émotion marquée par un temps de prières pour l’artiste que le cercueil a été accueilli sur le tarmac.

Les ministres Ramata Ly-Bakayoko, Adama Coulibaly ainsi que le secrétaire d’État auprès du ministre de la Construction, du Logement, les acteurs du monde de la communication, des arts et de la culture, tous étaient aux côtés des membres de la famille biologique, fans et proches du défunt pour leur témoigner leur soutien.

De son vrai nom Ernest Koffi Kouadio, N’St Cophies a marqué la musique ivoirienne par sa créativité en sonorités.

Le natifs de Dimbokro, N’St Cophies est décédé le 8 mars 2020 aux Etats-Unis, des suites d’une longue maladie.

FIF : Affi N’Guessan porte son choix sur Drogba

A quelques mois des élections présidentielles de la Fédération ivoirienne de football (FIF), le président du Conseil régional du Moronou, Pascal Affi N’Guessan, a porté son choix sur la candidature de Didier Drogba à la tête de la Fédération.

L’élection à la succession de Sidy Diallo actuelle président de la Fédération ivoirienne de football connaît un engouement spécial, peut-être dû à la candidature de Didier Drogba, ex-capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire.

Le président du Conseil régional du Moronou, Pascal Affi N’Guessan, s’est  prononcé via les réseaux sociaux sur le nom de nom de son candidat à la tête de cette organisation.

« Aujourd’hui, la place que Didier Drogba occupe dans l’actualité politique mondiale ne devrait même pas emmener qui que ce soit à contester la contribution qu’il veuille apporter au rayonnement de notre football. Beaucoup d’institutions non sportives comme le ministère du tourisme, les autorités administratives et politiques, chaque jour, tentent d’exploiter l’image de Didier Drogba à travers le monde pour faire la promotion de notre économie, pour faire la promotion de notre pays ». A insisté Affi qui pour sa part reste persuadé que la victoire de Drogba le 22 août prochain conduira le football ivoirien vers le développement.

 

Yasmina Ouégnin appelle à des primaires «ouvertes » pour désigner le candidat du PDCI à la présidentielle ivoirienne

La parlementaire ivoirienne Yasmina Ouégnin issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a appelé jeudi à l’organisation de primaires «ouvertes, équitables transparentes» pour désigner le candidat de son parti à l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain.«…Pour ma part l’organisation de primaires ouvertes, équitables et transparentes devraient se présenter comme la voie privilégiée pour retenir le candidat qui soumettra notre projet de société aux suffrages de nos compatriotes», a souhaité Mme Ouégnin dans une contribution transmise au président de son parti et dont APA a reçu copie. 

Ce plaidoyer de la députée Yasmina Ouégnin intervient alors que le PDCI a ouvert depuis ce jeudi un bureau politique extraordinaire visant à choisir son candidat à la présidentielle d’octobre prochain et à organiser la convention d’investiture. 

De son avis, l’intégrité du processus, depuis la définition des critères d’éligibilité jusqu’à l’investiture du candidat en passant par des procédures indiscutables d’organisation et de fonctionnement de la convention « devrait nous permettre d’éviter toutes contentions internes qui pourraient fragiliser notre projet commun en ces moments où l’unité dans l’action et le concours de tous et de chacun, sont activement recherchés ». 

Poursuivant, Mme Ouégnin a estimé que le porte-étendard du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne « devrait recevoir l’onction de l’ensemble des militants».  

Avant cette réunion du bureau politique, des critères d’éligibilité ( non encore officiels) du candidat du PDCI à l’élection présidentielle ivoirienne avaient été divulgués sur les réseaux sociaux. 

Au nombre de ces critères démentis par le Secrétaire exécutif en chef du parti Maurice Guikahué, l’on notera par exemple que pour être candidat du PDCI, il faut  « être militant actif du PDCI, être de bonne moralité, avoir été membre du Bureau politique pendant au moins 10 ans, être à jour de ses cotisations, le paiement de la somme de 25 millions de FCFA non remboursable comme ‘contribution  à l’organisation de la convention devant désigner le candidat… ».

Le président du PDCI Henri Konan Bédié a ouvert dans la matinée de ce jeudi une session extraordinaire du bureau politique de son parti. Mme Ouégnin qui est membre de cette instance de son parti  est absente à ces assises qui visent à désigner le candidat parti à la présidentielle d’octobre prochain. 

La date et le lieu de la convention d’investiture du candidat du Pdci devraient être connus vendredi, à la clôture de cette session extraordinaire du Bureau politique.

Yasmina Ouégnin appelle à des primaires «ouvertes » pour désigner le candidat du PDCI à la présidentielle ivoirienne

La parlementaire ivoirienne Yasmina Ouégnin issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a appelé jeudi à l’organisation de primaires «ouvertes, équitables transparentes» pour désigner le candidat de son parti à l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain.«…Pour ma part l’organisation de primaires ouvertes, équitables et transparentes devraient se présenter comme la voie privilégiée pour retenir le candidat qui soumettra notre projet de société aux suffrages de nos compatriotes», a souhaité Mme Ouégnin dans une contribution transmise au président de son parti et dont APA a reçu copie. 

Ce plaidoyer de la députée Yasmina Ouégnin intervient alors que le PDCI a ouvert depuis ce jeudi un bureau politique extraordinaire visant à choisir son candidat à la présidentielle d’octobre prochain et à organiser la convention d’investiture. 

De son avis, l’intégrité du processus, depuis la définition des critères d’éligibilité jusqu’à l’investiture du candidat en passant par des procédures indiscutables d’organisation et de fonctionnement de la convention « devrait nous permettre d’éviter toutes contentions internes qui pourraient fragiliser notre projet commun en ces moments où l’unité dans l’action et le concours de tous et de chacun, sont activement recherchés ». 

Poursuivant, Mme Ouégnin a estimé que le porte-étendard du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne « devrait recevoir l’onction de l’ensemble des militants».  

Avant cette réunion du bureau politique, des critères d’éligibilité ( non encore officiels) du candidat du PDCI à l’élection présidentielle ivoirienne avaient été divulgués sur les réseaux sociaux. 

Au nombre de ces critères démentis par le Secrétaire exécutif en chef du parti Maurice Guikahué, l’on notera par exemple que pour être candidat du PDCI, il faut  « être militant actif du PDCI, être de bonne moralité, avoir été membre du Bureau politique pendant au moins 10 ans, être à jour de ses cotisations, le paiement de la somme de 25 millions de FCFA non remboursable comme ‘contribution  à l’organisation de la convention devant désigner le candidat… ».

Le président du PDCI Henri Konan Bédié a ouvert dans la matinée de ce jeudi une session extraordinaire du bureau politique de son parti. Mme Ouégnin qui est membre de cette instance de son parti  est absente à ces assises qui visent à désigner le candidat parti à la présidentielle d’octobre prochain. 

La date et le lieu de la convention d’investiture du candidat du Pdci devraient être connus vendredi, à la clôture de cette session extraordinaire du Bureau politique.

Covid-19 : Kigali publie un code de pratique pour l’industrie minière

L’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda (RMB) a publié jeudi des directives d’un code de pratique obligatoire pour les entreprises du secteur minier.

Les mineurs sont maintenant obligés de mettre en œuvre un code de pratique qui se conforme à « toutes les directives et instructions pertinentes émises par le gouvernement », indique le code.

 Il s’agit notamment de mettre en place des mécanismes pour protéger la santé et la sécurité des employés sur le site ainsi que d’établir un mécanisme d’évaluation des risques pour identifier tout risque ou danger pour la sécurité et la santé dans les activités minières

 Toutes les sociétés minières sont également invitées à fournir à tous les travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI) et des produits hygiéniques.

 Comme il a été remarqué que chaque fois que le tunnel n’a pas assez d’air, les experts pensent que cette situation peut faire que le virus reste à l’intérieur du tunnel et que cela peut propager le virus parmi les travailleurs au cas où il y aurait une personne infectée.

 Dans le cadre des mesures de prévention, il a été demandé aux compagnies minières de mettre en place une ventilation adéquate dans le tunnel pour éviter la suffocation, précise la publication.

 Les derniers rapports du ministère de la santé indiquent que le Rwanda compte 397 cas confirmés du virus, dont 271 guérisons et deux décès depuis le début de la pandémie en mars dernier.

Covid-19 : Kigali publie un code de pratique pour l’industrie minière

L’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda (RMB) a publié jeudi des directives d’un code de pratique obligatoire pour les entreprises du secteur minier.

Les mineurs sont maintenant obligés de mettre en œuvre un code de pratique qui se conforme à « toutes les directives et instructions pertinentes émises par le gouvernement », indique le code.

 Il s’agit notamment de mettre en place des mécanismes pour protéger la santé et la sécurité des employés sur le site ainsi que d’établir un mécanisme d’évaluation des risques pour identifier tout risque ou danger pour la sécurité et la santé dans les activités minières

 Toutes les sociétés minières sont également invitées à fournir à tous les travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI) et des produits hygiéniques.

 Comme il a été remarqué que chaque fois que le tunnel n’a pas assez d’air, les experts pensent que cette situation peut faire que le virus reste à l’intérieur du tunnel et que cela peut propager le virus parmi les travailleurs au cas où il y aurait une personne infectée.

 Dans le cadre des mesures de prévention, il a été demandé aux compagnies minières de mettre en place une ventilation adéquate dans le tunnel pour éviter la suffocation, précise la publication.

 Les derniers rapports du ministère de la santé indiquent que le Rwanda compte 397 cas confirmés du virus, dont 271 guérisons et deux décès depuis le début de la pandémie en mars dernier.

Covid-19: le gouvernement ivoirien annonce une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a annoncé jeudi une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs, en vue d’identifier leurs difficultés et les aider à surmonter les chocs économiques dans le contexte de la Covid-19 et post-pandémie.La promotion de l’entrepreneuriat féminin constitue, aujourd’hui, un défi pour le gouvernement surtout dans le contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, a soutenu M. Essis Esmel, à l’occasion de la célébration de la Fête des mères, doublée d’une table ronde sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin. 

Plusieurs femmes entrepreneures ont pris part à cette table ronde dont le thème était : « Quels dispositifs pour le renforcement de l’autonomisation des femmes face à la Covid-19 ? ». Les réflexions devraient permettre d’apporter une riposte efficiente de l’Etat face aux défis des femmes entrepreneures. 

« Nous nous engageons à mettre cette plate-forme en place avec l’INIE (Institut ivoirien de l’entreprise), et les ministères techniques de sorte à avoir un cadre pour vous accompagner et assister, pour que vous puissiez très rapidement relancer vos activités », a dit M. Essis.  

Cette plate-forme d’échanges que « nous allons mettre en place (se veut pérenne et) nous permettra d’identifier les difficultés que les femmes entrepreneures rencontrent dans un contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Essis Esmel. 

Rendant un hommage appuyé à toutes les mères du monde et en particulier aux femmes chefs d’entreprises, pour le leadership qu’elles manifestent dans le développement du secteur privé en Côte d’Ivoire, il les a invitées à faire preuve de résilience face à l’impact de la Covid-19.

Cette situation a conduit à une baisse des revenus et une fragilité encore plus grande des populations vulnérables. Le gouvernement, dira M. Essis, est conscient de cet impact, et accompagnera l’écosystème des femmes entrepreneures. 

Marlène Dogbo, directrice de Cabinet et représentante de la secrétaire d’Etat en charge de l’Autonomisation de la femme, a salué ces actrices du développement dont plusieurs n’ont pas échappé aux contrecoups de la crise sanitaire de la Covid-19.  

A l’instar de nombre de pays, le secteur formel et informel en Côte d’Ivoire, ont connu des pertes de chiffres d’affaires, avec des conséquences sociales pour les salariés impliquant des effets négatifs souvent irréparables en dépit de l’accompagnement du gouvernement pour une sortie de crise.  

Mme Dogbo a adressé un vibrant plaidoyer aux décideurs politiques afin que soient entreprises à l’endroit des PME/PMI des femmes entrepreneures, des mesures spécifiques adaptées aux besoins de relance de leurs activités respectives. 

Pour sa part, la représentante du ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Namizata Binaté, s’est félicitée de cette table ronde qui vise à développer des outils de développement dans ce contexte de la Covid-19.  

En Côte d’Ivoire, les femmes constituent 48,3% de la population. Elles sont présentes dans tous les secteurs d’activités et jouent un rôle significatif dans l’économie nationale malgré les nombreux défis auxquels elles sont confrontés. 

L’Etat ivoirien qui fait de l’entrepreneuriat féminin une priorité, a mis en place plusieurs fonds, entre autres, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), le Fonds de entrepreneuriat féminin et le Fonds femmes et développement.  

Dans l’optique d’atténuer l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique, les autorités ivoiriennes ont dégagé 530 milliards Fcfa, constitués en fonds d’appuis, pour soutenir la trésorerie des entreprises, instituant des mesures d’accompagnement social au profit du secteur informel et des démunis.  

Ces fonds de soutien devraient permettre de maintenir l’outil de production et les emplois, et préparer les entreprises à l’après Covid-19. En outre, l’Etat a mis en place des mesures fiscales et financières visant la redynamisation de l’appareil productif dans les différents secteurs d’activités.

Les femmes entrepreneures constituent un maillon essentiel de l’activité économique en Côte d’Ivoire quoi qu’exerçant de façon prédominante dans le secteur informel. Celles-ci intègrent de plus en plus le secteur formel.

Selon une étude du Cabinet de conseil Roland Berger, en 2018, 15% des entreprises du secteur formel sont détenues en Côte d’Ivoire par des femmes et leurs perspectives de croissance sont en nette progression. Aujourd’hui, les restrictions liées à la Covid-19 constituent des contraintes majeures pour ces femmes entrepreneures.

Covid-19: le gouvernement ivoirien annonce une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a annoncé jeudi une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs, en vue d’identifier leurs difficultés et les aider à surmonter les chocs économiques dans le contexte de la Covid-19 et post-pandémie.La promotion de l’entrepreneuriat féminin constitue, aujourd’hui, un défi pour le gouvernement surtout dans le contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, a soutenu M. Essis Esmel, à l’occasion de la célébration de la Fête des mères, doublée d’une table ronde sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin. 

Plusieurs femmes entrepreneures ont pris part à cette table ronde dont le thème était : « Quels dispositifs pour le renforcement de l’autonomisation des femmes face à la Covid-19 ? ». Les réflexions devraient permettre d’apporter une riposte efficiente de l’Etat face aux défis des femmes entrepreneures. 

« Nous nous engageons à mettre cette plate-forme en place avec l’INIE (Institut ivoirien de l’entreprise), et les ministères techniques de sorte à avoir un cadre pour vous accompagner et assister, pour que vous puissiez très rapidement relancer vos activités », a dit M. Essis.  

Cette plate-forme d’échanges que « nous allons mettre en place (se veut pérenne et) nous permettra d’identifier les difficultés que les femmes entrepreneures rencontrent dans un contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Essis Esmel. 

Rendant un hommage appuyé à toutes les mères du monde et en particulier aux femmes chefs d’entreprises, pour le leadership qu’elles manifestent dans le développement du secteur privé en Côte d’Ivoire, il les a invitées à faire preuve de résilience face à l’impact de la Covid-19.

Cette situation a conduit à une baisse des revenus et une fragilité encore plus grande des populations vulnérables. Le gouvernement, dira M. Essis, est conscient de cet impact, et accompagnera l’écosystème des femmes entrepreneures. 

Marlène Dogbo, directrice de Cabinet et représentante de la secrétaire d’Etat en charge de l’Autonomisation de la femme, a salué ces actrices du développement dont plusieurs n’ont pas échappé aux contrecoups de la crise sanitaire de la Covid-19.  

A l’instar de nombre de pays, le secteur formel et informel en Côte d’Ivoire, ont connu des pertes de chiffres d’affaires, avec des conséquences sociales pour les salariés impliquant des effets négatifs souvent irréparables en dépit de l’accompagnement du gouvernement pour une sortie de crise.  

Mme Dogbo a adressé un vibrant plaidoyer aux décideurs politiques afin que soient entreprises à l’endroit des PME/PMI des femmes entrepreneures, des mesures spécifiques adaptées aux besoins de relance de leurs activités respectives. 

Pour sa part, la représentante du ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Namizata Binaté, s’est félicitée de cette table ronde qui vise à développer des outils de développement dans ce contexte de la Covid-19.  

En Côte d’Ivoire, les femmes constituent 48,3% de la population. Elles sont présentes dans tous les secteurs d’activités et jouent un rôle significatif dans l’économie nationale malgré les nombreux défis auxquels elles sont confrontés. 

L’Etat ivoirien qui fait de l’entrepreneuriat féminin une priorité, a mis en place plusieurs fonds, entre autres, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), le Fonds de entrepreneuriat féminin et le Fonds femmes et développement.  

Dans l’optique d’atténuer l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique, les autorités ivoiriennes ont dégagé 530 milliards Fcfa, constitués en fonds d’appuis, pour soutenir la trésorerie des entreprises, instituant des mesures d’accompagnement social au profit du secteur informel et des démunis.  

Ces fonds de soutien devraient permettre de maintenir l’outil de production et les emplois, et préparer les entreprises à l’après Covid-19. En outre, l’Etat a mis en place des mesures fiscales et financières visant la redynamisation de l’appareil productif dans les différents secteurs d’activités.

Les femmes entrepreneures constituent un maillon essentiel de l’activité économique en Côte d’Ivoire quoi qu’exerçant de façon prédominante dans le secteur informel. Celles-ci intègrent de plus en plus le secteur formel.

Selon une étude du Cabinet de conseil Roland Berger, en 2018, 15% des entreprises du secteur formel sont détenues en Côte d’Ivoire par des femmes et leurs perspectives de croissance sont en nette progression. Aujourd’hui, les restrictions liées à la Covid-19 constituent des contraintes majeures pour ces femmes entrepreneures.