Mali: la légitimité du régime est arrivée à « l’épuisement » (chercheur)

Au Mali, la vague contestataire qui réclame le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta découle du délitement de son régime, analyse pour APA Boubacar Sangaré, Chargé de recherche basé à Bamako de l’Institut d’études de sécurité (ISS).Ce mois-ci, un collectif composé de la société civile, de religieux et de l’opposition politique a manifesté pour exiger la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Pourquoi ?

Il faut tout d’abord préciser que le mouvement de contestation a pris l’appellation de Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques après la première mobilisation à cette même date. Il s’agit d’une coalition hétéroclite qui réunissait au départ le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), rassemblant des partis politiques opposés au président Ibrahim Boubacar Keïta, la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (Cmas) et Espoir Mali Kura (EMK), dirigé par un ancien ministre dans les années 2000 et figure du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), situé dans l’extrême gauche. Ces manifestations, et la grande mobilisation qu’elles occasionnent, interviennent dans un contexte marqué par la dégradation continue de la situation sécuritaire liée aux actions des groupes extrémistes violents, aux conflits locaux et à la criminalité organisée transnationale. Il faut ajouter au tableau la précarité des populations, la crise sanitaire liée au coronavirus et ses effets sur les populations ainsi que la crise post-électorale marquée par la contestation des résultats des dernières élections législatives à Bamako et dans certaines capitales régionales. C’est ce cocktail détonnant qui a servi d’embrayeur à l’action protestataire en cours dont le mot d’ordre principal, à savoir la démission du président et de son régime, rappelle à quel point les institutions sont vulnérables et traduisent un certain épuisement de la légitimité du régime.

Parmi les leaders de la contestation, l’imam Mahmoud Dicko se distingue. D’où tire-t-il sa force, sa légitimité ?

Il est important de rappeler que l’imam Mahmoud Dicko fait partie des figures dans la sphère religieuse qui se sont distinguées par leur positionnement partisan, notamment lors de l’élection présidentielle de 2013 où il a soutenu le candidat Ibrahim Boubacar Keïta. Si en 2018 le retrait de son soutien au président Keïta l’a affaibli, il a su revitaliser cette position politique en surfant sur des questions sociétales comme l’homosexualité, l’éducation sexuelle complète ainsi que des évènements tragiques comme le massacre de civils par de présumées milices ethniques ce qui lui a permis de mobiliser notamment le 5 avril 2019 où la tête du Premier ministre, à l’époque Soumeylou Boubèye Maïga, a d’ailleurs été demandée. Après son départ de la tête du Haut-conseil islamique, il a créé la Coordination des mouvements, associations et sympathisants en septembre 2019, un mouvement politico-religieux à travers lequel il a organisé des meetings pour s’exprimer sur des questions sociétales et politiques. L’imam Dicko incarne un islam revendicatif, regardant sur la vie sociale et qui défend des positions. Cela lui a permis de gagner une grande influence, outre la clarté de son discours à très forte dose partisane. Enfin, c’est aussi quelqu’un qui incarne une société civile musulmane qui semble avoir découvert ses forces et qui émerge sur les cendres de la société civile laïque jugée inféodée au pouvoir.

Des milliers de Maliens ont répondu à l’invitation à manifester. Quel sens donner à cette mobilisation massive dans le contexte malien actuel ?

La contestation en cours, à travers des mobilisations fondées sur le recours à la rue, traduisent la gravité de la situation au Mali et peut être analysée comme une expression des frustrations réelles des populations. Au fil des ans, les Maliens ont été privés de tout moyen d’expression démocratique de leur mécontentement en dehors des manifestations de rue. De ce point de vue, l’Assemblée nationale porte une responsabilité immense dans la crise actuelle que traverse le pays. Les Maliens qui manifestent ne sortent en réalité pas pour tel ou tel dirigeant politique au sein du M5 – RFP. Ils n’ont plus confiance en cette classe politique qui n’a cessé de démontrer son incohérence au cours des dernières décennies. Parmi les acteurs qui animent aujourd’hui la contestation, certains ont soutenu la candidature d’IBK en 2013 et d’autres ont remis ça en 2018. Cette colère n’est pas non plus religieuse même si la figure de proue de la fronde est incontestablement l’imam Mahmoud Dicko.

Le président IBK se dit ouvert au dialogue. Il a d’ailleurs multiplié les rencontres dans ce sens. Cette démarche peut-elle désamorcer la tension ?

Le dialogue proposé par le président peut permettre de gagner du temps, d’apaiser la situation dans l’immédiat et de gérer la conjoncture. Mais il est clair que seuls de réels efforts pour prendre en compte les frustrations des populations et y apporter des solutions peut permettre de répondre à la crise sur le long terme. Ce qui est exprimé à travers la contestation en cours, c’est l’aspiration à mieux d’État.

Le chef de l’État propose la formation d’un gouvernement d’union nationale. Comment une telle idée est reçue au Mali ?

La proposition d’un gouvernement d’ouverture n’est pas nouvelle et semble galvaudée. Pour rappel, l’ancien président Alpha Oumar Konaré a été contraint d’installer une coalition gouvernementale en 1992-1993 avec des partis de l’opposition qui ont ainsi marchandé leur capacité de nuisance. Après lui, le président Amadou Toumani Touré a aussi expérimenté une forme de gestion consensuelle du pouvoir lui permettant d’entretenir ce que certains ont appelé “un clientélisme périphérique” des partis qui ont déserté l’opposition et qui a pris la forme d’un accord entre les élites pour annihiler les résurgences protestataires. Si le champ politique est resté fragmenté sous le président Keïta, il faut dire qu’il y a eu une recomposition depuis sa réélection et la signature de l’Accord Politique de Gouvernance (APG) qui a permis la formation d’un gouvernement d’ouverture. On a assisté à un ralliement quelque peu opportuniste au bloc du pouvoir d’opposants longtemps tenus éloignés des circuits de redistribution et qui reviennent pour le partage des ressources (“gâteau national”). Un gouvernement d’union nationale pour le partage du pouvoir, et donc des ressources comme c’est le cas dans le champ politique néo-patrimonial comme celui du Mali, peut éventuellement recueillir l’adhésion des leaders de la contestation mais il est clair que les manifestants ont d’autres attentes liées à leur quotidien, à l’ordinaire.

Rwanda : découverte d’une grande fosse commune de victimes du génocide

Une fosse commune contenant de nombreuses victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis a été découvert 26 ans après les atrocités commises sous le bâtiment d’une école à Nyanza, un district du sud du Rwanda, a confirmé dimanche à APA un haut responsable de l’administration locale à Kigali.Les tombes ont été découvertes dans le village de Busasamana, alors que des ouvriers creusaient les fondations du bâtiment de l’extension de l’école, a déclaré Erasme Ntazinda, le maire du district de Nyanza.

 Selon lui, les travaux d’exhumation des corps des tombes ont commencé immédiatement mais les premiers corps ont été trouvés tôt dimanche à une centaine de mètres dans l’une des fosses communes.

 Plus tôt dimanche, de nombreuses chaînes de télévision ont rapporté l’incident où des survivants du génocide ont pu être vus autour du charnier pour voir s’ils pouvaient identifier leurs proches décédés grâce aux vêtements déchirés qu’ils portaient lorsqu’ils ont été tués.

 La découverte de ce nouvelle fosse survient une semaine après que le Bureau des renseignements du Rwanda (RIB) a arrêté 8 fonctionnaires de l’hôpital du sud du Rwanda pour avoir prétendument caché des informations relatives aux victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis.

 Les fonctionnaires ont été appréhendés après la découverte de corps enterrés dans une fosse commune sous l’hôpital dans le district de Ruhango au sud du Rwanda.

 S’exprimant sur Twitter, le RIB a déclaré que « cacher les restes des victimes du génocide est un acte de négation du génocide ».

 Le RIB appelle donc le public à continuer à partager les informations sur les lieux où les victimes du génocide ont été (hâtivement) enterrées afin de leur accorder un enterrement décent », a déclaré l’agence.

Rwanda : découverte d’une grande fosse commune de victimes du génocide

Une fosse commune contenant de nombreuses victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis a été découvert 26 ans après les atrocités commises sous le bâtiment d’une école à Nyanza, un district du sud du Rwanda, a confirmé dimanche à APA un haut responsable de l’administration locale à Kigali.Les tombes ont été découvertes dans le village de Busasamana, alors que des ouvriers creusaient les fondations du bâtiment de l’extension de l’école, a déclaré Erasme Ntazinda, le maire du district de Nyanza.

 Selon lui, les travaux d’exhumation des corps des tombes ont commencé immédiatement mais les premiers corps ont été trouvés tôt dimanche à une centaine de mètres dans l’une des fosses communes.

 Plus tôt dimanche, de nombreuses chaînes de télévision ont rapporté l’incident où des survivants du génocide ont pu être vus autour du charnier pour voir s’ils pouvaient identifier leurs proches décédés grâce aux vêtements déchirés qu’ils portaient lorsqu’ils ont été tués.

 La découverte de ce nouvelle fosse survient une semaine après que le Bureau des renseignements du Rwanda (RIB) a arrêté 8 fonctionnaires de l’hôpital du sud du Rwanda pour avoir prétendument caché des informations relatives aux victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis.

 Les fonctionnaires ont été appréhendés après la découverte de corps enterrés dans une fosse commune sous l’hôpital dans le district de Ruhango au sud du Rwanda.

 S’exprimant sur Twitter, le RIB a déclaré que « cacher les restes des victimes du génocide est un acte de négation du génocide ».

 Le RIB appelle donc le public à continuer à partager les informations sur les lieux où les victimes du génocide ont été (hâtivement) enterrées afin de leur accorder un enterrement décent », a déclaré l’agence.

Sénégal : Badara Mamaya Sène tire sa révérence

L’ancien arbitre international sénégalais de football est décédé ce lundi à Rufisque, dans la région de DakarBadara Mamaya Sène a notamment arbitré la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Sénégal en 1992. Celle-ci avait opposé la Côte d’Ivoire au Ghana (0-0, TAB 11-10).

Le point d’orgue d’une riche carrière d’arbitre central.

Après sa retraite internationale, il a été pendant plusieurs années le président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA) au niveau de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). 

Mamaya a également siégé au Comité directeur de l’instance faîtière du foot sénégalais. 

Sur le plan continental, il a été promu par la Confédération africaine de football (Caf) au poste de vice-président délégué en charge de l’arbitrage africain. 

Grâce à ce solide vécu, il a réussi à être élu maire de la ville de Rufisque. Un fauteuil qu’il occupe de 2009 à 2014. C’est dans ce département de Dakar, son terroir où il sera enterré cet après-midi. 

Sénégal : Badara Mamaya Sène tire sa révérence

L’ancien arbitre international sénégalais de football est décédé ce lundi à Rufisque, dans la région de DakarBadara Mamaya Sène a notamment arbitré la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Sénégal en 1992. Celle-ci avait opposé la Côte d’Ivoire au Ghana (0-0, TAB 11-10).

Le point d’orgue d’une riche carrière d’arbitre central.

Après sa retraite internationale, il a été pendant plusieurs années le président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA) au niveau de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). 

Mamaya a également siégé au Comité directeur de l’instance faîtière du foot sénégalais. 

Sur le plan continental, il a été promu par la Confédération africaine de football (Caf) au poste de vice-président délégué en charge de l’arbitrage africain. 

Grâce à ce solide vécu, il a réussi à être élu maire de la ville de Rufisque. Un fauteuil qu’il occupe de 2009 à 2014. C’est dans ce département de Dakar, son terroir où il sera enterré cet après-midi. 

Enrôlement sur la liste électorale: Le FPI dénonce de graves irrégularités dans plusieurs localités

Le Front populaire ivorien (FPI) proche de Laurent Gbagbo cri à la fraude, après 12 jours d’observations du processus de la révision électorale. Le FPI (Pro-Gbagbo) dénonce l’enrôlement de non-nationaux dans les localités de Bamo, Yamoussoukro, Wassolonka à Divo, etc…

Après le lancement de l’Opération inondation électorale le 26 mai 2020, le FPI a rencontré des difficultés à établir les pièces administratifs indispensables pour l’inscription sur la liste électorale. Le rapport des missions effectuées du 06 au 13 juin 2020, révèlent des irrégularités dans le processus de révision de la liste électorale.

Parmi ces irrégularités, le FPI dénonce:

• L’impossibilité pour les magistrats de valider les requêtes, les signer pour délivrer, dans le délai de trois (03) jours prévu par l’arrêté interministériel n°486 du 29 avril 2020, les milliers de certificats de nationalité qui leur parviennent des différentes sous-préfectures ;

• L’érection de certains domiciles de cadres RHDP en lieux d’enrôlement pour une catégorie de citoyens ;

• La surévaluation du coût du timbre fiscal dans certaines localités du pays (3000 F au lieu de 500 FCFA) dans de nombreux Départements (Kouibly, Bloléquin, Divo, Vavoua, Saioua, etc,) ;

• La défaillance des appareils d’enregistrement qui tombent constamment en panne ;

• La lenteur des opérateurs dans les lieux d’enrôlement (15 minutes au moins pour un requérant, soit 4 par heure et 32 par jour ;

• Le refus des agents de certaines mairies tenues par le RHDP d’indiquer les bureaux d’enrôlement aux populations ;

• L’enrôlement frauduleux de ressortissants de la CEDEAO (Bamo à Yamoussoukro, Wassolonka à Divo, etc.).

Ainsi, Le FPI appelle le gouvernement à prolonger les délais d’enrôlement pour les pièces administratives. Le parti proche de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo demande au non-nationaux, de s’abstenir de se rendre complices d’une fraude électorale et invite le gouvernement à faire preuve de transparence, dans l’établissement des pièces administratifs pour l’inscription sur la liste électorale.

Couverture d’électricité en Côte d’Ivoire : de 73% au mois de mai, Abdourahmane Cissé vise 80% à fin 2020

Le taux de couverture d’électricité en Côte d’Ivoire est connu. De 73% en mai 2020, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, vise  un pourcentage de 80% à fin 2020.

Cissé a donné cet indicateur du niveau d’électrification du pays, à l’occasion du lancement des travaux d’extension du réseau électrique au profit de 5 000 habitants d’un secteur de la ville d’Adzopé (Sud-Est ivoirien), soit environ 10% de la population de cette cité.

« A fin 2020, nous avons un taux de couverture, en Côte d’Ivoire, qui est de 73% contre 33% en 2011 et l’objectif est d’arriver à la fin de l’année 2020 à un taux de 80% », a dit M. Abdourahmane Cissé à la presse, en marge de l’événement.

A l’en croire, les travaux d’extension électriques devraient permettre de fournir du courant à quatre principaux quartiers d’Adzopé mais aussi de créer une ligne haute tension qui acheminera de l’énergie à la zone industrielle de cette ville. Conformément à l’ambition du gouvernement d’électrifier toutes les localités de plus de 500 habitants, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a annoncé qu’« en fin 2020, toutes les localités d’Adzopé seront électrifiées »

Par ailleurs, dans sa volonté de permettre aux différentes couches sociales d’accéder à l’électricité, l’Etat de Côte d’Ivoire a développé le Programme électricité pour tous (PEPT), visant sur la période 2019-2020 quelque 400 000 branchements au réseau électrique.

De janvier 2019 à mai 2020, ce sont plus de 290 000 ménages qui ont bénéficié du PEPT, un chiffre auquel s’ajoutent 565 000 bénéficiaires de 2014 à 2018. Selon M. Cissé, aujourd’hui, l’on compte plus de 5 millions de ménages qui ont bénéficié du PEPT. Un programme qui permet aux populations de payer 1000 Fcfa en vue de leur branchement au réseau électrique et le reliquat des 150 000 Fcfa,  nécessaires pour acquérir le compteur, est échelonné sur dix ans.

Côte d’Ivoire/ Attaque de Kafolo: plusieurs terroristes dont le chef du commando arrêtés (Officiel)

Plusieurs personnes dont le chef du commando, impliquées dans l’attaque terroriste perpétrée il y a eu une dizaine de jours contre une position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême-nord du pays, ont été arrêtées, a appris lundi APA de source officielle.« (…) beaucoup de ces personnes qui ont commis cet acte terroriste sont sous les verrous. Hier encore, on me rendait compte  des arrestations très importantes des personnes qui étaient directement en action et qu’on a retrouvé certaines photos dans leurs portables qui montrent qu’ils ont filmé. 

Le chef du commandos qui a mené l’action a été pris hier», a annoncé Hamed Bakayoko, le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs, premier ministre par intérim. 

Il s’exprimait lors une cérémonie dite de recueillement au camp militaire d’Akouedo  (Est d’Abidjan) en mémoire des soldats ivoiriens tués dans l’attaque de Kafolo. « Quand quelqu’un touche à  la Côte d’Ivoire, quand quelqu’un tue un Ivoirien, on réagit. Tous ceux qui ont fait cela sont en voie d’arrestation. l’État mettra tout en oeuvre pour que tous ceux qui ont commis cet acte ignoble et tout leurs complices tapis dans l’ombre soient arrêtés», a promis M. Bakayoko dénonçant des complicités nationales et internationales. 

« Il y a des gens qui se sont permis et qui se permettent de donner des informations à des terroristes  sur les positions et les mouvements de nos forces. Il faut que toutes les complicités nationales comme internationales soient établies», a souhaité le Premier ministre par intérim annonçant une cérémonie d’hommage pour les soldats tués en présence du président Alassane Ouattara. 

M. Bakayoko a conclu son adresse en appelant à la solidarité des Ivoiriens devant les actes terroristes. Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt le 11 juin dernier à Kafolo dans l’extrême nord-est de la Côte d’Ivoire faisant une dizaine de mort du côté des Forces armées de Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire/ Attaque de Kafolo: plusieurs terroristes dont le chef du commando arrêtés (Officiel)

Plusieurs personnes dont le chef du commando, impliquées dans l’attaque terroriste perpétrée il y a eu une dizaine de jours contre une position de l’armée ivoirienne à Kafolo dans l’extrême-nord du pays, ont été arrêtées, a appris lundi APA de source officielle.« (…) beaucoup de ces personnes qui ont commis cet acte terroriste sont sous les verrous. Hier encore, on me rendait compte  des arrestations très importantes des personnes qui étaient directement en action et qu’on a retrouvé certaines photos dans leurs portables qui montrent qu’ils ont filmé. 

Le chef du commandos qui a mené l’action a été pris hier», a annoncé Hamed Bakayoko, le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs, premier ministre par intérim. 

Il s’exprimait lors une cérémonie dite de recueillement au camp militaire d’Akouedo  (Est d’Abidjan) en mémoire des soldats ivoiriens tués dans l’attaque de Kafolo. « Quand quelqu’un touche à  la Côte d’Ivoire, quand quelqu’un tue un Ivoirien, on réagit. Tous ceux qui ont fait cela sont en voie d’arrestation. l’État mettra tout en oeuvre pour que tous ceux qui ont commis cet acte ignoble et tout leurs complices tapis dans l’ombre soient arrêtés», a promis M. Bakayoko dénonçant des complicités nationales et internationales. 

« Il y a des gens qui se sont permis et qui se permettent de donner des informations à des terroristes  sur les positions et les mouvements de nos forces. Il faut que toutes les complicités nationales comme internationales soient établies», a souhaité le Premier ministre par intérim annonçant une cérémonie d’hommage pour les soldats tués en présence du président Alassane Ouattara. 

M. Bakayoko a conclu son adresse en appelant à la solidarité des Ivoiriens devant les actes terroristes. Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt le 11 juin dernier à Kafolo dans l’extrême nord-est de la Côte d’Ivoire faisant une dizaine de mort du côté des Forces armées de Côte d’Ivoire.

Pluies diluviennes à Abobo: L’effondrement d’un mur emporte une écolière de 06 ans

La saison pluvieuse a endeuillé la famille Kéhi le samedi 13 juin 2020 dans la commune d’Abobo. Kéhi Eunice, une fillette de 06 ans a été retrouvée morte, sous les décombres d’un mur effondré.

La famille Kéhi attendait paisiblement la fin d’une pluie forte pluie, dans le quartier « Belle-Ville » d’Abobo. Cette pluie intense a inondé la cour et les alentours du quartier. Impossible de pointez le nez dehors, sous cette forte pluie matinale.

Aux alentours de 06 heures du matin, un mur de la maison s’écroule sur la fillette Kéhi Eunice, en classe de CP1. C’est la panique dans toute la maisonnée et dans le voisinage. Les cris de détresse ont alerté quelques voisins, qui sont venu en aide à la famille Kéhi.

La fillette a été retrouvée inerte après que tout le monde ait procédé au nettoyage des lieux. Après le malheureux constat du décès effectué par la police, la dépouille de Kéhi Eunice a été acheminée à la morgue d’Anyama.