Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara a participé aux deux Sommets consacrés au Mali

Les Sommets extraordinaires des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), et de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont déroulés le 09 janvier 2022 au Ghana.

Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, a pris part à ces assises. Ces deux Sommets ont été consacrés à la situation sociopolitique au Mali.  Plus spécifiquement, le Sommet de l’UEMOA a permis aux pays membres de cette Organisation sous- régionale d’harmoniser leurs points de vue, avant la tenue du Sommet extraordinaire de la CEDEAO.  Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, a exprimé la préoccupation de l’ensemble de la Région face aux derniers développements de la situation politique au Mali, marquée par la volonté des Autorités de la Transition de proroger la durée de cette Transition de six mois à cinq ans.

Le Président Roch Marc Christian KABORE a, en outre, indiqué que toutes les réformes politiques, économiques et sociales visant la refondation du Mali, ne pourraient être conduites que par des Autorités démocratiquement élues, et a souhaité l’adoption de mesures favorables à la stabilité et à la sécurité au sein de notre ensemble sous- régional.

Le Sommet de la CEDEAO a, pour sa part, fait le point de la situation au Mali, et a envisagé les voies et moyens d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la démocratie.  Le Président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo Addo, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, a souligné la nécessité de préserver la paix et la stabilité dans la sous- région, notamment au Mali, et a rappelé la possibilité de prise de sanctions au cas où les Autorités de la Transition au Mali ne tenaient pas leurs engagements.

Au terme du Sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont décidé de maintenir les sanctions initialement imposées à l’encontre du Mali et des Autorités de la Transition et d’imposer des sanctions économiques et financières supplémentaires pour faciliter le retour à l’ordre constitutionnel au Mali.  Ces sanctions, qui entrent immédiatement en vigueur, ont été endossées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA.

La BCEAO dément l’introduction d’une nouvelle coupure de billet de 50.000 FCFA

Ce lundi 26 avril 2021, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) à démenti les informations relatives à l’introduction d’une nouvelle coupure de billets de 50 000 FCfa.

En effet, selon des informations circulent sur la toile faisait état d’une introduction imminente d’une nouvelle coupure de 50 000 FCfa. Face à cette vague de fausses informations, l’institution à démenti formellement cette information qu’elle qualifié fausse. En outre, elle a précisé également qu’elle n’a apporté aucune modification à la gamme actuelle des billets de banque en circulation.

Par la même occasion, l’institution financière, à exhorté les populations utilisant la monnaie du FCFA à une grande vigilance. À en croire la BCEAO, ces derniers ne doivent se référer qu’aux canaux officiels de communication de l’institution.

Cependant, elle a indiqué engager des poursuites judiciaires à l’encontre des éventuels auteurs.

 

Monnaie ECO: Muhamadu Buhari met en garde les chefs d’Etats de la zone UEMOA

Le président nigérian Muhamadu Buhari s’est exprimé sur la tournure des choses, quant à la mise en place de la monnaie ECO. Dans une série de tweets, Muhamadu Buhari s’insurge contre les chefs d’Etats de la zone UEMOA, sur la menace que font peser ceux ci sur le projet monétaire de l’ECO.

Muhamadu Buhari, Président du Nigéria a interpellé les Chefs d’Etats de l’UEMOA, sur le processus de la mise en place du projet monétaire de l’ECO. Lors d’un conseil des ministres, tenu le mercredi 20 mai 2020, le gouvernement français a approuvé l’ECO qui remplacera le franc CFA, en conservant la parité fixe avec l’Euro.

Ainsi, le Président nigérian a dénoncé la récupération du projet monétaire de la CEDEAO, par les Chefs d’Etats de l’UEMOA.

« Cela me donne un sentiment de malaise que la Zone UEMOA souhaite reprendre l’Eco en remplacement de son Franc CFA avant les autres États membres de la CEDEAO. Il est inquiétant qu’un peuple avec lequel nous souhaitons adhérer à un syndicat prenne des mesures importantes sans nous faire confiance pour la discussion », a dénoncé Muhamadu Buhari.

« Nous devons procéder avec prudence et respecter le processus convenu pour atteindre notre objectif collectif tout en nous traitant les uns les autres avec le plus grand respect. Sans cela, nos ambitions pour une Union monétaire stratégique en tant que bloc de la CEDEAO pourraient très bien être sérieusement menacées. », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le 12 juillet 2019 à Abidjan, le président ivoirien, Alassane Ouattara, avait annoncé :

« En 2020, l’ECO, la nouvelle monnaie adoptée par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), remplacera le Franc CFA, mais il n’y aura pas de changement immédiat de
parité avec l’Euro. » 

Covid-19 : Alassane Ouattara appelle les Etats de l’UEMOA à une lutte coordonnée

Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a appelé les Etats de l’UEMOA à une lutte coordonnée contre la pandémie du COVID-19.

Ce dernier a lancé cet appel tout en encourageant les gouvernements et les Institutions de l’Union, à prendre toutes les mesures nécessaires. Ces différentes mesures serviront à réduire l’impact de la pandémie, sur les populations et soutenir l’économie pendant et après la crise.

En effet, il a présidé par visioconférence, le lundi 27 avril 2020, une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA. Cette session était consacrée à la pandémie du COVID–19.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a indiqué à ses confrères que la situation actuelle les oblige à avoir une réponse collective.

Selon lui, cette collectivité devra être concertée et élargie aux initiatives. Elle visera à renforcer leurs capacités de production de produits pharmaceutiques. Quant au partage d’expérience, elle se fera mutuellement entre leurs scientifiques et les responsables des équipes médicales. Et ce, dans les pays respectifs.

Il a aussi rendu un hommage à ses homologues pour les différentes mesures mises en place. Concernant les plans de ripostes, ils sont évalués aujourd’hui à environ 5 285 milliards de FCFA. Ce montant comprend l’ensemble des pays membres de l’UEMOA. Et ce, en vue de limiter l’impact de cette crise sanitaire sur les populations, l’emploi et le secteur productif.

Toutefois, il a relevé que le covid-19, ajoutée à la crise sécuritaire qui sévit dans la sous-région, aura un impact direct négatif. Elle touchera la croissance économique de chaque pays membre et les finances publiques en 2020.

Pour lui, cet impact négatif se ressentira également sur le taux de croissance moyen. Ainsi, le taux se situera autour de 2,7%. Soit, une réduction de près de 4% par rapport à la prévision initiale de 6,6%.

Cependant, il a soulevé des points néfastes pour les Etats de l’union si cette pandémie se poursuivait jusqu’en fin d’année.  Cela pourrait conduire les économies des pays membres à rentrer en récession. Une réduction significative, de la capacité des différents Etats à lutter contre la pauvreté et le terrorisme.

Notons également que la zone UEMOA, enregistrait 3 200 cas confirmés, 105 décès et un taux de létalité de 3,3%.

Covid-19/Côte d’Ivoire : Pourquoi le pays ne bénéficie pas de l’allègement du FMI

Suite à la remise de dette à 25 pays dans le monde initié par le Fonds monétaire international (Fmi), la Côte d’Ivoire a été mis à l’écart.

Il s’agit d’une importante décision qui ne touche pas l’Etat ivoirien du fait de son inéligible à la remise de dette annoncée. En effet la décision prise par le Fmi concerne uniquement les pays dits « les plus pauvres et les plus vulnérables » au monde. C’est uniquement à ces 25 Etats, dits les plus pauvres au monde, que le Fmi a décidé d’apporter cette assistance particulière.

La Côte d’Ivoire, première économie de la zone Uemoa, ne fait pas partie des pays les plus pauvres au monde. Du moins les 25 au bas du classement. La nation ivoirienne, à l’instar du Sénégal, du Ghana, ou du Nigeria, en Afrique de l’Ouest, est classée parmi les géants pouvant disposer de moyens par eux-mêmes, pour riposter à la pandémie à coronavirus.

Au final, ce sont 25 Etats vulnérables au monde dont 19 pays Africains, qui recevront cet important appui du Fonds monétaire international.

LA BRVM récompense les acteurs financiers de l’UEMOA lors d’une cérémonie

Ce samedi 08 février 2020 s’est tenue la première édition de la soirée de gala des BRVM Awards à l’hôtel Sofitel ivoire à Abidjan.

Cette cérémonie placée sous le haut-parrainage du Vice-président de la République Daniel Kablan Duncan, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a honoré  ses acteurs les plus dynamiques du Marché financier régional (MFR) et de l’UEMOA.

Ainsi la BRVM a récompensée 9 nominés dans les catégories suivantes :

1 – Meilleure société cotée : Sonatel S.A

2 – Meilleure PME ELITE BRVM LOUNGE : DAFANI S.A

3 – Meilleur Émetteur Obligataire : Trésor public de Côte d’Ivoire

4 – Meilleure Société de Gestion et d’Intermédiation : CGF Bourse

5 – Meilleure Société de gestion des OPCVM : Ecobank Asset Management

6 – Prix de la Meilleure Banque Teneur de Compte Conservateur : Société Générale Côte d’ivoire – BTCC

7 -Meilleur Investisseur Institutionnel : CNSS Bénin

8 – Prix spécial Opération de l’année : Banque l’Habitat du Sénégal (BHS)

9 – Prix spécial contribution au développement de la culture boursière : Business 24 Africa.

En plus des nominés ayant reçu des distinctions, Monsieur Daniel Kablan Duncan a également été récompensé pour son investissement  dans le développement économique et social de la République de Côte d’Ivoire ainsi que du Continent africain.

 

 

Le Ghana se dit prêt à renoncer à sa monnaie pour l’ECO

Huit jours après l’annonce de la fin du franc CFA, le Ghana a rendu publique sa volonté de rejoindre l’ECO, au détriment du « CEDI », sa monnaie.

Le Ghana a annoncé ce week-end sa détermination à faire son possible pour rejoindre la zone monétaire « ECO ». Une monnaie appelée à remplacer dès l’année prochaine le franc CFA, considéré comme l’une des dernières survivances de la  » Françafrique « .

En effet, le 21 décembre dernier, le président Alassane Ouattara, en compagnie de son homologue français, Emmanuel Macron, en visite d’Etat à Abidjan, a annoncé la fin du franc CFA.

Le franc CFA, cette monnaie commune aux 8 pays membres de l’UEMOA, l’Union économique et monétaire ouest-africaine, va donc laisser la place à l’ECO, imaginé initialement pour être la monnaie commune aux 15 pays de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Le Ghana pourrait donc être le premier pays hors zone CFA à adopter l’ECO, ce qui en ferait la première économie de cet espace monétaire devant la Côte d’Ivoire, en attendant que le géant nigérian renonce à sa monnaie, le naira.

Mais Accra a déjà prévenu : rejoindre la zone ECO, oui, afin de lever les barrières commerciales et monétaires ; mais pas question de laisser longtemps la nouvelle monnaie garder une parité fixe avec l’euro.

Le Ghana d’ailleurs exhorte les autres Etats membres de la CEDEAO qui rejoindront la zone à adopter rapidement un régime de taux de change flexible et à installer une Banque centrale fédérale.

DÉBAT SUR LE FRANC CFA : ALASSANE OUATTARA défend une monnaie contestée.

Dans l’émission « débat africain » sur RFI,  le président Ivoirien s’exprime sur la réforme du franc CFA. Au cours de l’émission,le président Ivoirien a défendu la monnaie Ouest-Africaine dans son fonctionnement présent.

En effet, pour Alassane Ouattara, il n’y a aucun problème que le franc CFA soit rattaché à l’euro.

« Le fait que nous soyons arrimés à l’euro, si nous empruntons les euros, le moment de rembourser dans cinq ou dix ans, le taux est fixe. Il n’y a pas de problème. Donc, c’est le même taux auquel que nous remboursons ».

Il ne manque pas de dire que pour lui, si les pays de l’Union Economique Monétaire Ouest-Africaine n’ont pas vraiment de problème de dette, c’est bien grâce à cette parité fixe. Parité qui est fixe du fait que le CFA soit arrimée à l’euro.

« Je suis désolé de le dire, je suis ancien gouverneur de la Banque centrale et peut être que je ne suis pas objectif. Si les pays de l’UEMOA n’ont pas tellement de problèmes de dette c’est grâce à cette parité fixe »

Alassane Ouattara exprime alors une position constante chez lui. Position qui, n’est pas partagée par tous les dirigeants de la zone franc CFA.

En effet, d’autres pays, comme le Nigéria, soutient qu’il faut non seulement changer le nom de la monnaie mais aussi couper le cordon ombilical qui relie le Franc CFA a la France.

Patrice Talon, Actuel président du Benin a notamment parlé du rapatriement des réserves de change pour garantir la parité fixe. Réserves que les pays de la zone UEMOA déposent sur un compte d’opération  a la banque de France.

 

La Côte d’Ivoire félicitée par l’UEMOA

La Côte d’Ivoire réalise la meilleure réforme communautaire.

Selon le le président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), Abdallah Bouréima, «  La Côte d’Ivoire a enregistré un taux très satisfaisant de transposition et d’application des textes de l’Union à hauteur de 80% en 2019, contre 69% en 2018, soit une progression sensible de 11 points. La meilleure progression annuelle au niveau de notre Union « .

Cette déclaration a été annoncée au terme d’une séance de travail avec le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, le 26 novembre à Abidjan. Le président de la Commission de l’UEMOA intervenait dans le cadre de la remise des conclusions de l’évaluation de la 5ème revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes de l’UEMOA en Côte d’Ivoire.

A propos de ces réformes communautaires, le président de l’UEMOA est revenu sur quelques insuffisances suite à l’évaluation technique. Des recommandations ont été faites et seront remises au chef du gouvernement ivoirien.

A son tour, à propos des questions de convergence budgétaire, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a rassuré quant au respect par le gouvernement des engagements pris tant au niveau du FMI que de la Commission elle-même: » Le déficit budgétaire pour l’année 2019 de la Côte d’Ivoire devrait s’établir au maximum à 3% . »