Côte d’Ivoire : Jean-Claude Brou nouveau gouverneur de la BCEAO

A 69 ans l’ancien ministre ivoirien prend les commandes de Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).

 

L’ivoirien Jean-Claude Brou a été nommé gouverneur de la Banque centrale ouest africaine. C’était dimanche 03 juillet au cours de la session ordinaire à Accra, chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.

La nomination de Jean Claude Brou a aussi été entérinée par l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa), à Accra, au Ghana.

Ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, 69 ans connait bien l’institution bancaire dont il va prendre les commandes, ainsi que ses défis.

Il y a, en effet, travaillé pendant 8 ans à divers postes, dont ceux de Directeur des relations internationales (en charge des politiques d’intégration économiques dans l’Uemoa, directeur du département des études économiques et de la monnaie et Contrôleur général.

Créée en 1959, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) est un établissement public international regroupant huit pays de l’Afrique de l’ouest. Elle a, entre autres, pour rôle de promouvoir le bon fonctionnement et d’assurer la supervision et la sécurité des systèmes de paiement dans l’Uemoa.

 

La BCEAO dément l’introduction d’une nouvelle coupure de billet de 50.000 FCFA

Ce lundi 26 avril 2021, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) à démenti les informations relatives à l’introduction d’une nouvelle coupure de billets de 50 000 FCfa.

En effet, selon des informations circulent sur la toile faisait état d’une introduction imminente d’une nouvelle coupure de 50 000 FCfa. Face à cette vague de fausses informations, l’institution à démenti formellement cette information qu’elle qualifié fausse. En outre, elle a précisé également qu’elle n’a apporté aucune modification à la gamme actuelle des billets de banque en circulation.

Par la même occasion, l’institution financière, à exhorté les populations utilisant la monnaie du FCFA à une grande vigilance. À en croire la BCEAO, ces derniers ne doivent se référer qu’aux canaux officiels de communication de l’institution.

Cependant, elle a indiqué engager des poursuites judiciaires à l’encontre des éventuels auteurs.

 

Covid-19 : Le trésor public ivoirien obtient 180 milliards de Fcfa de bons social

Le trésor public ivoirien a obtenu auprès de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), un montant de 180 milliards de FCFA de bons social covid-19. Elle a été annoncé par l’Agence UMOA-titres en accord avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

En effet, l’émission de bons social du Covid-19, initié par la BCEAO, entre dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises par cet institut d’émission. Cela devrait contrer les impacts négatifs de la pandémie du Covid-19.

Toutefois, le montant levé correspond à celui mis en enchère.  En outre, des investisseurs ont répondu massivement à l’opération avec 508,880 milliards de FCFA de soumissions globales.  Soit un taux de couverture du montant mis en vente de 282,71%.

Cependant, pour des raisons de coût, l’émetteur a retenu 180 milliards de FCFA. En rejetant ainsi les 328,880 milliards de FCFA restants. Un taux d’absorption qui s’élève à  35,57%. Selon l’agence UMOA-Titres, le remboursement du capital interviendra à la date d’échéance fixé au 27 juillet 2020.

Rappelons que le plan de trésorerie des Etats pour rembourser cette dette, est alimenté par les engagements des partenaires financiers des Etats.

Coronavirus : la BCEAO met à disposition un « Dispositif Covid-19 » pour les entreprises affectées

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) informe de la mise en place d’un  (Dispositif Covid-19) en faveur des entreprises affectées.

La nouvelle provenant d’un communiqué, ce dernier fait cas des entreprises affectées par la crise sanitaire qui n’auront pas obtenu un accord avec leurs partenaires pour le report des échéances de leurs engagements vis-à-vis de ces derniers.

« Ce mécanisme vise à conforter le dialogue entre les entreprises et leurs partenaires bancaires et à rétablir, le cas échéant, une relation de confiance, à partir d’une démarche commune de recherche de solutions », selon le communiqué.

Pour répondre aux demandes des entreprises avec promptitude la BCEAO appelle les entreprises concernées à se rendre sur l’espace dédié au « Dispositif Covid-19 » via le site internet de la Banque Centrale (www.bceao.intlCovid-19) afin de procéder à la saisie de leur demande d’accompagnement.

COVID-19 : la BCEAO prend d’importantes mesures

Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises le 21 mars 2020, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) informe le public qu’elle poursuit ses actions pour soutenir les efforts des Pouvoirs publics des Etats membres de l’Union dans la lutte contre la propagation du COVID-19.

A cet égard, la BCEAO, l’ensemble de la communauté bancaire et les établissements de monnaie électronique de l’Union, ont pris de nouvelles mesures pour encourager les populations à limiter les contacts physiques grâce à l’utilisation des paiements digitaux.

Les mesures prises portent sur :

1. la gratuité, à l’échelle nationale, des transferts de monnaie électronique entre personnes pour les montants inférieurs ou égaux à 5.000 francs CFA, y compris les virements de comptes bancaires vers les porte-monnaies électroniques, et vice-versa ;

2. la gratuité des paiements de factures d’eau et d’électricité, via la téléphonie mobile, pour les montants inférieurs ou égaux à 50.000 francs CFA ;

3. la suppression, par les émetteurs de monnaie électronique, des commissions payées par les commerçants sur les paiements marchands, adossés à la monnaie électronique ;

4. la réduction de 50%, par les banques, des commissions payées par les commerçants sur les paiements marchands, adossés à la carte dans le réseau du Groupement Interbancaire Monétique de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (GIM-UEMOA) ;

5. le relèvement du plafond de rechargement du porte-monnaie électronique de deux (2) à trois (3) millions FCFA et du cumul mensuel de rechargement de dix (10) à douze (12) millions FCFA. Cette mesure est applicable uniquement aux clients régulièrement identifiés ;

6. la réduction de 50% des frais appliqués aux virements bancaires de la clientèle, traités via le Système Interbancaire de Compensation Automatisé de l’UEMOA (SICA-UEMOA) ;

7. l’assouplissement des conditions d’ouverture des comptes de monnaie électronique. A ce titre, les émetteurs de monnaie électronique sont autorisés, à activer les porte-monnaies électroniques sur la base des données de la téléphonie mobile, sous réserve de recueillir par tout moyen l’accord du client et de réaliser les diligences liées à l’identification à distance, dans la limite des plafonds réglementaires ;

8. la baisse de 50% des frais de retrait par carte bancaire dans le réseau régional du GIM-UEMOA.

Par ailleurs, la Banque Centrale engage la communauté bancaire à assurer la disponibilité et la qualité des services au niveau des guichets automatiques et des terminaux de paiements électroniques.

Ces mesures entrent en vigueur à compter du 3 avril 2020, pour une période de trente (30) jours renouvelable en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Tout en remerciant les banques et les établissements de monnaie électronique pour le concours qu’ils apportent à la lutte contre l’épidémie, la BCEAO réitère son invitation aux populations de l’Union au respect scrupuleux des règles sanitaires édictées par les Pouvoirs Publics des Etats et à privilégier l’utilisation des paiements électroniques.

Fait à Dakar, le 1er avril 2020

LA BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST

La Bceao appelle à privilégier les moyens de paiements électroniques

Dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus, une note a été adressée à la Bceao, précisément à la Direction générale des Opérations et de l’inclusion financière de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao).

Dans cette dernière il est mentionné les mesures déployées pour favoriser l’utilisation des moyens de paiements électroniques.

8 mesures prévues pour une durée d’un mois renouvelable, ont été signifiées dans cette note attribuée.

Au nombre de ces mesures, il s’agit de la gratuité des transferts entre personnes adossées à la monnaie électroniques ; la gratuité des paiements de factures, via la téléphonie mobile, dans la limite de 50 000 Fcfa par transaction ; la suppression des commissions payées par les commerçants sur les paiements marchands, adossés à la monnaie électronique.

Il est de même question de la suppression des commissions payées par les commerçants sur les paiements marchands, adossés à la carte dans le réseau du GIM-UEMOA ; le relèvement du plafond de rechargement du porte-monnaie électronique de 2 à 3 millions de Fcfa et du cumul mensuel de rechargement de 10 à 12 millions de Fcfa.

Ladite mesure a également prévue la suppression de la tarification des virements dans SIGA-UEMOA, pour un mois, sous réserve de la réduction de 50 % des frais appliqués aux clients ; l’assouplissement des conditions d’ouverture des comptes et l’arrêt des pratiques de désactivation de code BIN (bank identification number), qui s’expliquent habituellement par l’incapacité pour les clients d’utiliser les cartes dans le réseau du GIM-UEMOA.

Côte d’Ivoire: Le CONOBAFI lance sa campagne d’information sur les nouveaux spécimens d’effets de commerce

Le Comité Ouest africain d’organisation et de NOrmalisation Bancaire et Financière (CONOBAFI) a lancé ce jeudi 30 Janvier, sa campagne d’information et de communication. Basée sur les nouvelles normes de la lettre de change et du billet à ordre.

La cérémonie de lancement de la campagne réunit les acteurs du secteur bancaire et du commerce. L’occasion est offerte d’échanger sur tous les aspects de la norme.

Ainsi, en procédant au lancement de la campagne, le directeur national de la BCEAO, Chalouho Coulibaly, a expliqué que la réforme permet la sécurisation des supports et du traitement des effets de commerce.

Par ailleurs, elle réduit ainsi le risque opérationnel.

En outre, les nouvelles normes d’effets de commerce permettent la célérité des traitements. Et leur conformité aux dispositions de la Convention du système interbancaire et de compensation automatisé (SICA-UEMOA).

Aussi, la réduction des coûts de traitement, la dématérialisation des frais de timbre. L’optimisation des conditions d’émissions des effets de commerce.

Parce que, les formules sont désormais confectionnées par les banques et ensuite sont remises aux clients demandeurs. Alors qu’elles l’étaient auparavant par des commerçants.

Le président du Comité, Adama Ouattara, a rappelé que le projet a démarré en 2016 pour moderniser les systèmes de paiement de la BCEAO. Sécuriser les supports et informatiser le système de traitement de paiement, entre autres. La phase de test de l’exploitation de la norme étant ainsi ouverte.

Enfin,il a souhaité une saine compétition entre les places bancaires.

Notons que, le CONOBAFI est une association à but non lucratif et d’utilité publique. Créée par la BCEAO en coopération avec les associations professionnelles des banques et établissements financiers des Etats de l’UMOA et les structures de régulation du secteur financier.

avec AIP.