Mamadou Koulibaly éliminé de la course présidentielle 2020, se prononce

Hier, Le conseil constitutionnel  a livré la liste des candidats  retenus pour la présidentielle d’octobre 2020. Koné Mamadou, le président de la dite institution, a validé quatre candidatures sur les 44 reçues. Ainsi, Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara, Pascal Affi N’guessan et Kouadio Konan Bertin (KKB) ont été retenus pour la prochaine bataille électorale. Mamadou Koulibaly a été recalé par le Conseil constitutionnel, qui soutient que le fondateur de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), « a obtenu 1% de l’électorat local dans 15 régions ou districts autonomes sur les 17 exigés par le Code électoral ». Il faut rappeler que des parrainages figurant sur la liste « ont fait l’objet d’annulation ».

« Considérant qu’il résulte de ce qui précède, que monsieur Koulibaly Mamadou ne remplit pas toutes les conditions légales. En conséquence, il convient de déclarer sa candidature irrecevable, conformément à l’article 57 du Code électoral », a annoncé Koné Mamadou le président du conseil constitutionnel.

Le lendemain de cette décision, l’ancien président de l’Assemblée nationale sous Laurent Gbagbo se prononce:

« Le premier tour des élections est terminé. Le second tour se jouera le 31 octobre », a réagi Mamadou Koulibaly sur son compte Twitter.

« les putschs civils sont toujours longs. Après la violation de la Constitution et la modification illégale du code électoral par une ordonnance, nous avons le Conseil Constitutionnel qui s’immole par le droit, pour Ouattara. Mais cela n’entame point notre détermination pour la suite », a-t-il ajouté.

Cependant, Mamadou Koulibaly sera-t-il disposé à soutenir la candidature d’un leader de l’opposition?

Notons que Le fondateur de Lider annonce toutefois des réformes le moment venu.

Election présidentielle 2020 : la candidature de Mamadou Koulibaly en danger

La candidature du candidat du parti Lider, Mamadou Koulibaly est en danger pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ce dernier a annoncé par un tweet sur son compte officiel Tweeter, qu’il dispose de 8586 parrainages non conformes. En effet, cela a été signifié par le Conseil Constitutionnel ivoirien.

Pour ce faire, il dispose d’un délai de 48h, pour corriger cet parrainages non conformes.

Soulignons par ailleurs que sans le nombre nécessaire de parrainages demandé, il se verra éliminer de la liste définitive des candidats.

Toutefois, Mamadou Koulibaly a indiqué que son comité travaille pour rassembler le nombre de parrainages nécessaires. « Rassurez-vous. Les équipes sont au travail dans les régions concernées. Une course contre la montre. Merci pour votre soutien. », a-t-il-dit.

Cette course contre la montre intervient à deux mois des élections présidentielles, tandis que la liste définitive des candidats n’est pas encore proclamée par le conseil constitutionnel.

 

Présidentielle 2020 : Mamadou Koulibaly, accuse le RHDP de faire signer des documents blancs aux populations

Le fondateur du parti Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Koulibaly a accusé le parti au pouvoir, le RHDP de faire signer des documents blancs aux populations.

En effet, selon les dires du candidat du LIDER à la présidentielle 2020, le RHDP ferait signer des documents sans inscriptions de candidat aux populations dans le cadre du système de parrainage citoyen. « Ils (RHDP) font signer des documents blancs où il n’y a pas de nom de candidat parce que pour le moment, ils ne savent pas qui va être (le leur), or la loi de M. Ouattara lui-même dit qu’on donne son parrainage à un candidat ». A-t-il indiqué.

Pour ce faire, ce dernier qualifie cette action d’illégale. Ainsi, il a appelé les populations à mettre fin à ce genre de pratiques en accrochant la Côte d’Ivoire à des valeurs. Il s’agira notamment de la rigueur et de l’organisation. Pour lui, aucun développement ne pourrait se faire dans un cafouillage.

Cependant, rappelons que le décret sur le parrainage citoyen date du 13 juillet 2020. En outre, cela oblige le candidat à mentionner les régions ou districts autonomes où le parrainage a été obtenu. Et ce,  soit 1% de l’électorat par localité devrait être concerné. Mais, celle-ci devra indiquer l’identité des électeurs qui parrainent la candidature et l’impossibilité pour l’électeur de parrainer plus d’un candidat.

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier électoral »

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.

« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020.

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ».

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020.

Limogeage d’Albert Mabri Toikeusse: Mamadou Koulibaly réagit « Ouattara est isolé et affaibli »

Après l’éviction d’Albert Mabri Toikeusse du gourvement, Mamadou Koulibaly, Président du Parti LIDER (Liberté et Democratie pour la Republique), a donné son point de vue sur cette affaire. Pour l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Alassane Ouattara est isolé et affaibli à l’heure actuelle.

L’éviction du Présient de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), Albert Mabri Toikeusse suscite des réactions dans l’opinion publique. En effet, Albert Mabri Toikeusse s’ajoute à la liste des anciens alliés d’Alassane Ouattara qui ont quitté la coalition présidentielle . Mamadou Koulibaly, Président du Parti politique LIDER, donne son opinion à propos du limogeage d’Albert Mabri Toikeusse.

Dans son émission « Jeudi c’est Koulibaly », Mamadou Koulibaly apporte des éclairages sur cette affaire. « Ouattara qui faisait trembler la Côte d’Ivoire en 2005 et 2010, le Ouattara qui n’était pas élu président, mais faisait la pluie et le beau temps n’existe plus. Quand il voulait quelque chose, c’est ce qui se faisait. Quand il ne voulait quelque chose, contre tout le peuple de Côte d’Ivoire, ça ne se faisait pas. C’est, ce Ouattara qui a gouverné en toile de fond depuis Marcoussis, qui a imposé les audiences foraines, imposé son introduction dans le processus électoral en dehors des textes en vigueur. C’est celui qui a imposé d’aller aux élections sans désarmement, c’est celui qui a imposé la dissolution de l’Assemblée nationale à l’époque puisque Koulibaly refusait de faire voter les textes de Marcourcis. Cette période-là, est passée. Aujourd’hui, Anacky est parti depuis longtemps, Bédié est parti, Mabri est parti. Ouattara est isolé et affaibli.», a affirmé l’ex-Président de l’Assemblée nationale.

Selon Mamadou Koulibaly, il est temps que le peuple ivoirien se mobilise afin de revendiquer ses droits. « Levez-vous, dites ce que vous voulez. Ça ne sert à rien de dire Koulibaly, vas-y, on n’est derrière toi et puis ne rien faire après. Le discours ancien de Ouattara, c’est un cadre compétent qui a travaillé à l’international, il a un carnet d’adresse, il a de l’argent, il a des amis, il va aider la Côte d’Ivoire. Il est venu depuis 2010, les régions qui l’ont le plus supporté, les régions du nord sont relativement plus pauvre aujourd’hui par rapport au reste du pays. Lui qui parle d’unité nationale, de vivre ensemble, a divisé le nord de la Côte d’Ivoire. Ils se bagarrent entre eux. Il fait des arrestations des gens de là-bas. Ce n’est plus, le Ouattara qui vient pour défendre la dignité des nordistes. Personne ne parle plus du nord musulman contre le sud chrétien. Le discours, la propagande de Ouattara s’est estompé. Le moment est propice, levons nous pour revendiquer nos droits.», a déclaré Mamadou Koulibaly.

Côte d’Ivoire/politique : Mamadou Koulibaly (Lider) dénonce le schéma de lutte contre le Covid-19

Suite à la crise sanitaire liée au Covid-19 le gouvernement ivoirien a instauré des mesures en vue de lutter contre la pandémie.

Le fondateur de Liberté et démocratie pour la République (Lider). Mamadou Koulibaly n’étant pas en accord avec ses mesures s’est exprimé dans sa web t hebdomadaire baptisée « Jeudi, c’est Koulibaly ». « Peut-être qu’en définitive, M. Ouattara aura choisi le schéma que Boris Johnson avait choisi initialement pour la Grande Bretagne et que la Suède suit aujourd’hui c’est-à-dire l’immunité collective…C’est ce qu’il a choisi vraisemblablement de faire parce qu’on ne voit ni sur le plan social, ni sur le plan médical, sanitaire, ni sur le plan économique, un schéma cohérent de lutte contre cette pandémie », développe Mamadou Koulibaly.

A l’en croire, l’isolement du grand Abidjan y compris l’état d’urgence instaurer ne sont pas des mesures « capable suffisantes pour freiner ce mal. Il ne s’agit pas d’instaurer la distanciation sociale et puis de regrouper les gendarmes, les policiers et les militaires dans des cargos, côte à côte, sans masque. Partout, on voit les forces de l’ordre en train de travailler, les jeunes gens n’ont pas de masque. Et ça, ce sont les forces de l’État, c’est la représentation de la puissance publique. Et puis, dans les marchés… ». A lancé Mamadou, qui a fait une brèche sur une autre inquiétude de d’Alassane Ouattara suite aux mesures adoptées en conseil des ministres en rapport avec l’élection présidentielle. « Sa préoccupation, c’est qui va être président en Côte d’Ivoire  Nous et vous, notre préoccupation, c’est comment faire pour que le coronavirus ne nous tue pas. Que chacun s’occupe de sa préoccupation. Mais s’il vous plaît, prenez soin de vous. Ce qui dépend de vous, faites-le. Ce qui ne dépend pas de vous, prenez des dispositions pour que le malheur ne nous arrive pas ». A-t-il conseillé.